29/08/02
N'oublions pas le cas d'Adel Taher incarcéré
injustement à Ali Adde.
(Lecteur)
Ayant
decouvert votre site recemment , je tiens à vous
remercier pour tout l'interet que vous porter au peuple
djiboutien,ce peuple opprimé depuis plus d'une
decennie. Je trouve votre site bien exhaustif et serieux
quant aux informations divulgées.
J'ai
été tres frappé par l'article sur
le jeune ADEL TAHER emprisonné injustement à
ali addeh. En effet, je connais ce jeune homme, issu d'une
honorable famille et dont les comportements m'ont toujours
semblé exemplaires. J'ai cotoyé Adel et
j'ai toujpours decelé son sens du patriotisme.
D'ailleurs
il a toujours refusé de quitter Djibouti pour vivre
en occident car d'apres lui ses racines sont ancrées
la bas.Je suis vraiment attristé par le sort de
ce jeune malheureux, innocent et sans defense qui sert
de bouc emissaire au regime tyranique en place.Aussi je
vous serai gré de nous fournir toutes informations
le concernant. Agissons ensemble pour faire connaitre
au monde entier cette pietre injustice, diffusons sa photo
pour ne pas l'oublier.
Je
vous remercie sincerement de publier cette correspondance.
Un djiboutien las de la dictature.
Note
de l'ARDHD : merci, cher lecteur pour votre contribution
et pour vos encouragements. Nous appelons tous les lecteurs,
qui en ont la possibilité à :
-
nous envoyer des informations au sujet de ce jeune homme
et de la situtation dans laquelle le régime tyranique
de Guelleh l'a plongé,
-
nous adresser sa photo que nous publierons.
_________________
Haut de page _______________
29/08/02
Sauver le petit Hassan Ahmed Hassan - Les informations
continuent à arriver ainsi que les promesses de
collectes ou de dons.
1
- Grâce au réseau des Djiboutiens résidant
à Djibouti Ville, nous avons pu obtenir les premières
informations sur sa date de naissance, sur sa maladie
et sur la façon d'entrer en contact avec la famille
: nous devrions recevoir rapidement un diagnostic médical
complet.
2
- Plusieurs lecteurs organisent des collectes dans leur
entourage en Hollande et en France et nous espérons
que les communautés au Canada et en Europe du Nord
vont avoir à coeur d'emboiter le pas et de montrer
qu'il y a une véritable solidarité au sein
du peuple djiboutien et que l'union n'est pas un vain
mot.
__________________________
Je viens juste de recevoir lautorisation et le
soutien de notre PDG pour lélargissement
de la collecte de fonds dans toutes nos filiales au niveau
national. Parallèlement nos essaierons de mobiliser
la Communauté djiboutienne et somalienne pour essayer
dans la mesure de notre possible de venir en aide à
cette famille.
___________________________
Suite
à lappel bouleversant lancé par cette
famille touchée par le sort, cest avec les
larmes aux yeux que je vous annonce le lancement dune
collecte de fonds parmi mes collègues de travail
ici où je travaille dans une filiale d'une entreprise
française.
Encore
une fois merci beaucoup à léquipe
de l ARDHD pour leur soutien aux peuple Djiboutien.
Je
prie Dieux pour ce petit être innocent retrouve
un jour sa santé.
_________________________
Au
sujet du petit Hassan, on essaye de faire collecte auprès
des Djiboutiens que l'on connaît, mais on est sûr
de rien : la mobilisation de ceux-ci est parfois un peu
difficile.....
______________________
Dernière
minute :
Le mouvement de solidarité que nous avons initié,
dès le 26 août, a provoqué une prise
de conscience des autorités à Djibouti.
Sur ces traces, le 'très officiel' site
de l'ADI a embrayé le pas le 29 août en publiant
des informations datées du 28 sur la chaîne
de solidarité qui s'organise dans le monde et sur
place. Une association constituée localement pour
la circonstance aurait requis l'assistance des médecins
militaires français. Ces derniers, sensibilisés
par nos appels, auraient donné leur accord (devenu
exceptionnel) pour que l'enfant soit hospitalisé
dès dimanche dans l'hôpital militaire français
en vue de préparer son évacuation sanitaire,
si elle est possible et souhaitable.
Si
les informations de l'ADI sont confirmées, c'est
la meilleure nouvelle que nous pouvions recevoir, car
l'Armée française dispose de tous les moyens
pour prendre en charge cet enfant et pour le faire transporter
jusque dans un hôpital bien équipé
en France.
Bien
entendu, nous encourageons et nous soutenons toutes les
actions / initiatives qui ont été déclenchées
à partir de nos alertes. Même le journal
La Nation qui avait publié la première information
sans proposer de solution à ce moment-là
(ce qui avait suscité de nombreuses interrogations
de notre part) aurait emboîté désormais
le pas en mettant un espace à la disposition des
organisations pour donner des nouvelles sur l'évolution
de la situation ce cet enfant et sur l'utilisation des
fonds en 'pleine transparence'.
On
croit rêver : La Nation qui affirme qu'elle va donner
des informations en pleine transparence !!! Si c'était
confirmé, ce serait le signe d'une rupture intéressante
avec une longue tradition de mensonges ... et de désinformation
!
Nous
nous abstiendrons de participer à un débat
dont les motivations de fond ne seraient pas le sauvetage
de cet enfant, mais plutôt une campagne de communication,
destinée à redorer quelques blasons bien
endommagés ou à masquer la triste réalité
que vivent les Djiboutiens, non seulement dans le domaine
de la santé, mais dans tous les autres : économie,
justice, liberté, ...
Que
l'enfant soit sauvé ! C'est la seule chose qui
compte. Peu importe qui est à l'origine du mouvement
.... Et surtout un très grand merci à tous
ceux - souvent anonymes - qui, à Djibouti, en Europe
et probablement bientôt au Canada, ont décidé
de faire une geste humain en faveur d'un innocent, victime
de la carence des services médicaux djiboutiens,
ruinés par les prédateurs au pouvoir.
_________________
Haut de page _______________
28/08/02
Sauver le petit Hassan Ahmed Hassan : des groupes se constituent
pour organiser des collectes.
En
réponse à l'appel que nous avons lancé
avant hier, des premiers groupes nous ont adressé
des messages pour nous dire comment ils organisaient déjà
des collectes au sein de leur entourage amical, professionnel
...
Il
est extrêmement rassurant et encourageant de constater
que la communauté djiboutienne dépasse ses
différences tribales et qu'elle se montre solidaire
en se mobilisant pour aider la famille et pour sauver
l'enfant. Elle sera certainement appuyée par des
occidentaux. Nous organisons la collecte en France.
Pour
être efficace et utile, il est important que nous
en sachions comment contacter la famille et que nous obtenions
le diagnostic médical et les recommandations, afin
d'organiser, si cela est toujours possible, l'évacuation
sanitaire de ce garçon vers le service médical
le mieux adapté pour le soigner.
Nous
renouvelons notre appel à tous les Djiboutiens
pour qu'ils nous permettent d'entrer directement ou indirectement
en contact avec la famille
Après
36 heures, nous disposons déjà de l'équivalent
de 500 €, ce qui est encourageant, car les dons devraient
se multiplier dans les prochains jours.
_________________
Haut de page _______________
27/08/02
A lire dans LA LETTRE DU CONTINENT cette semaine
LA
LETTRE DU CONTINENT - 22/08/2002
DIPLOMATIE - L'afro-réalisme du Quai d'Orsay
Comme chaque année, le Quai d'Orsay a établi
un classement des pays du monde en trois zones pour rémunérer
ses diplomates selon leurs conditions de vie. (...).
ARDHD
: Djibouti est classé en zone 2 : conditions de
vie assez difficiles et moyennement éprouvantes.
Que le nouvel ambassadeur qui va arriver ne s'inquiète
pas trop ? Il connaît bien Guelleh et à la
condition de continuer à lui plaire, de servir
ses intérêts et d'éviter de dénoncer
ses turpitudes à Paris, son séjour ne devrait
pas être exténuant...! Mais il sait faire
...
LA LETTRE DU CONTINENT - 22/08/2002
DEFENSE - Compensation financière pour Djibouti
?
Le 5 août, le député UMP réunionnais
René-Paul Victoria a interrogé le ministre
des affaires étrangères, Dominique de Villepin,
sur la remise en cause par le chef de l'Etat djiboutien
«des accords de défense passés depuis
25 ans avec notre pays». (...).
ARDHDH : Selon l'article publié par la Lettre
du Continent, Guelleh aurait mené la vie dure aux
Français en présentant des exigences financières
à la hausse pour obtenir des compensations financières
correspondant aux infrastructures militaires des FFDJ.
Pour montrer sa mauvaise humeur et pour renforcer la pression,
il aurait très mal accueilli le Général
KELCHE, le 26 juin lors de sa visite. Il aurait alors
fait jouer la concurrence américaine et allemande.
Tout ceci confirme nos articles antérieurs sur
" la vente aux enchères à Djibouti,
d'une implantation militaire ".
_________________
Haut de page _______________
27/08/02
Les premiers dons arrivent pour sauver le petit Hassan
Ahmed Hassan. Merci de votre mobilisation...
 |
A
la suite de l'appel que nous avons lancé
hier, nous avons déjà reçu
les premières contributions et les premiers
engagements de donation.
Comme
nous l'avons écrit, l'ARDHD ne reçoit
aucun argent, afin de garantir son indépendance.
Mais une Association "amie" SOS-AFRICA
a accepté de se charger de l'encaissement
des fonds et de la remise directe de ceux-ci à
la famille via la LDDH.
|
Comment
effectuer votre don ?
1
- Par chèque bancaire ou postal libellé
Le chèque doit être libellé à
l'ordre de SOS-AFRICA.
Vous l'envoyez à ARDHD :
84 rue Saint-Louis en l'ile - 75004 PARIS France
Tel
: 33 / (0) 1 46 34 70 70 ...........
Fax : + 33 / (0)1 46 34 25 93
E-Mail : equipe@ardhd.org
2
- Par mandat
Le mandat doit être libellé à l'ordre
de SOS-AFRICA et nous être adressé de la
même façon.
3
- Par virement
Nous vous donnerons ce soir les coordonnées du
compte bancaire de SOS-AFRICA
Moins
de vingt quatre heures après l'annonce, l'ARDHD
a déjà collecté plus de 150 €
pour cette cause.
Appel
aux Djiboutiens résidant à Djibouti.
Afin
d'aider au mieux cette famille et son enfant, nous
avons besoin d'avoir de recevoir des informations
très précises, qui nous permettront
de prendre contact avec d'autres associations humanitaires
: médecins, aides aux familles en difficulté,
etc...
Il
nous faut d'urgence :
-
Adresse de la famille - Comment la joindre
(Téléphone ou amis qui peuvent recevoir
des appels téléphoniques)
- Date de naissance du jeune Hassan Ahmed
Hassan,
- Diagnostic précis : description
des symptômes et des problèmes par
un médecin
- Solutions proposées par le médecin
: évacuation sanitaire (est-elle possible
?) - type d'hôpital / service médical
adapté en France ou en Europe, etc...
Ces
informations sont capitales pour que nous puissions
apporter une aide efficace à la famille et
à ce jeune enfant en informant avec précision
les associations qui pourraient apporter leur aide.
|
Nous
prenons contact avec la LDDH pour qu'elles assurent la
liaison et qu'elle puisse verser les fonds à la
famille ou procéder à l'achat des billets
d'avion nécessaires.
_________________
Haut de page _______________
26/08/02
Ultime recours ! Appel pour sauver un enfant djiboutien
(Extrait
de La Nation)
___________________
Extrait de La Nation
"Stigmatisés
par les souffrances qu'ils endurent depuis ce jour fatidique
du 11 février 2002 qui a vu leur fils de 3 ans
et demi sombrer dans le coma, les parents du petit Hassan
se sont adressés à nous, médias,
pour faire part de leur détresse au public. (..)
Sous
nos cieux, un drame se joue !
Seul remède
contre l'irréparable : la solidarité humaine
Le
petit Hassan Ahmed Hassan, un enfant âgé
de 3 ans et demi, gît inerte sur son lit chez lui
depuis le 11 février 2002, ce jour fatidique où
la méningite l'a terrassé. Il gît
inanimé mais quand même vivant depuis que
le triste sort l'a subitement frappé, depuis que
la fatalité a voulu que cet être innocent
soit cloué au lit. Enfin, depuis que les médecins
l'ayant consulté ont déclaré ne pouvoir
rien faire pour lui, ici à Djibouti ! Ces mêmes
médecins qui préconisent son évacuation
sanitaire vers l'étranger " pour TOM de tête
" (selon le jargon professionnel de la médecine)
ou " traitement sous scanner " en langue courante.
Le
petit Hassan ne bouge certes pas, malgré ces yeux
grands ouverts et ce regard absent que rien n'ébranle
pour l'instant, même pas ces cris familiers que
poussent allégrement des enfants, de son âge
et de son quartier, jouant tout autour de chez lui, tout
autour de lui. Mais ce pauvre enfant n'est pourtant pas
mort, il est tout simplement plongé dans un coma
profond ! Cependant, et bien heureusement, il vit ! Oui,
il est encore en vie !
Il
est nourri artificiellement par l'entremise de sondes
et l'évacuation digestive s'opère également
de la même façon.
Depuis
maintenant plusieurs mois, cet ange qui souffre dans son
coin ne bénéficie d'aucune assistance médicale.
Par manque de moyens spécialisés pour traiter
son cas, la médecine d'ici l'a abandonné,
le laissant à son propre sort. (...)
Eh oui, pourtant rien nest encore perdu ! Le petit
Hassan peut être sauvé
si on le veut
bien, si l'on vole à son secours ! Cela, ils en
sont formellement convaincus ! Son salut tient dans cette
évacuation salutaire vers l'étranger, un
de ces nombreux pays disposant d'infrastructures et de
matériels hospitaliers spécialisés
pour le traitement de ce type de maladie dont souffre
cet enfant.
Mais
les moyens financiers nécessaires font grandement
défaut à ces pauvres parents qui, conscients
de leur faiblesse, laissent le sort de leur fils aux mains
de Dieu, le Créateur et l'Omniprésent. "
Note
de l'ARDHD :
Appel à la solidarité.
Guelleh fera-t-il un geste de son côté ?
Personne ne peut rester insensible à l'appel de
cette famille et nous lançons un appel à
tous les lecteurs pour qu'ils fassent un geste, même
minime pour venir en aide à cette famille. Par
éthique, l'ARDHD n'accepte aucun versement financier,
mais nous allons essayer de proposer une solution pour
centraliser les versements, en nous assurant qu'ils seront
bien remis directement à la famille pour qu'elle
puisse conduire son enfant dans un hôpital européen.
Merci
de nous contacter si vous souhaitez participer financièrement
ou en nature au "sauvetage" de cet enfant. cliquez
ici
Au-delà
de ce drame humain qui n'a pas de nom pour qualifier la
détresse de la famille, nous sommes navrés
de constater que le régime de Guelleh ne fait même
pas un geste pour assurer l'évacuation sanitaire
de l'enfant. A titre personnel pourquoi pas, Guelleh aurait
pu faire lui-même ce geste, avec tout l'argent qu'il
a pris aux Djiboutiens. Mais ... c'est mal connaître
son avidité et sa cupidité.
Par exemple, selon un lecteur, la belle-fille de Guelleh
pourrait accoucher au Canada, éventuellement aux
frais des contribuables canadiens. C'est un comble ! Mais
c'est la situation actuelle que subissent les Djiboutiens.
L'image
de Guelleh serait un peu moins écornée,
s'il effectuait, au moins une fois, le geste humain qui
pourrait sauver un enfant. Le fera-t-il ? Lui, qui a fait
emprisonner tant de mineurs dans le passé. Et puis,
s'il ne le fait pas, il peut quand même donner des
instructions au Trésor Public, pour le faire à
sa place. Même sous cette forme, IOG redonnerait
aux Djiboutiens la fierté de savoir que, pour une
fois, leur argent est utilisé à des fins
humanitaires et solidaires et non pour enrichir, encore
plus, une équipe de prédateurs.
Et
puis ce drame met aussi en lumière les carences
du service de santé de Djibouti, son effondrement
et son délabrement, dont la responsabilité
incombe personnellement à IOG et à ses sbires.
S'ils n'avaient pas détournés les aides
et subventions internationales, le peuple serait mieux
soigné et cette famille ne vivrait pas un supplice.
Il
est aussi à noter que si le journaliste de La Nation
a écrit un bel article pour nous sensibiliser,
ce qui est respectable, nous sommes surpris qu'il n'essaye
pas de proposer une solution. Il arrache les larmes des
lecteurs, mais que fera-t-il personnellement ? Il continuera
d'éxécuter les instructions de Guelleh,
pardi et il se gardera bien de parler des responsabilités
de ce gouvernement !
_________________
Haut de page _______________
26/08/02
Félicitations à DAF pour le nouveau site
du PRD (Chiné)
Je
tiens à féliciter notre Président,
M Daher Ahmed Farah pour la
création du nouveau site Internet du Parti. Il
ne fait nul doute qu'il va devenir pour tous les militants
du Parti, l'instrument privilégié de communication,
d'échanges et de contacts entre nous et avec la
direction du PRD.
Encore
bravo à DAF et à notre Parti.
NOTRE PARTI, NOTRE AVENIR : P.R.D
(allusion a l'ouverture du Parti conservateur à
Edmonton, qui est présidé par M Joe Clark.)
Député Chiné
grand politicien d'Ottawa et militant du PRD
_________________
Haut de page _______________
26/08/02
L`heure
du défi pour le chef du régime M Guelleh.
(La
plume de Chiné - pour le PRD à Ottawa -
Canada)
Notre
pays a fêté ses 25 ans. Pour l'être
humain, 25 ans, c'est un palier important. Il a atteint
sa majorité dit-on ! Pour un pays, 25 ans, c'est
encore l'enfance , la période de tatonnement .
Mais ceci ne peut pas excuser les comportements de la
génération conduisant les affaires dans
notre cité . Car notre république qui est
gouverné par des hommes venus d'Ethiopie est a
une période vitale de son existence . Crise économique
, crise morale (chez les djiboutiens ennes), démographie
galopante , sequelle d'une guerre désastreuse sur
tous les plans.
Dans
les faits, le pays est en crise généralisé
suite au hold hop organisé par le Chef de la sécurité
et responsable du malheur qui ronge le petit peuple. Les
symptomes du declin sont bien apparents. L'ere du gaspillage
des deniers public est bien revolu (mais pas sous IOG).
Le parti du renouveau démocratique est conscient
de cette réalité. Nous sommes à une
étape charniére qui aura des répercussions
de toutes les façons dans l'avenir de notre cité
. S'il y a un temps pour la reflexion, la recherche de
soi, il y a aussi un temps pour l'action, l'entreprise.
Nous, au parti du Renouveau démocratique, premier
parti d'opposition et premier parti national, nous disons
que l'heure du défi a sonné pour les citoyens
de ce pays, qu'ils soient des administratifs ou des simples
citoyens conscients de la gravité des choses que
ce régime a mis. Le principal défi a relever
est d'ordre politique et économique. La panne d'idée
qui affecte M Ismail Omar est ressenti jusqu'au fond du
territoire de la République.
Pour
cela, notre parti (PRD) avec à sa tête DAF,
propose que les Ministres et l'administration servent
le peuple et non plus l'inverse : qu'ils se servent du
peuple. Ils doivent se dire la vérité et
dire la vérité aux autres. Ils doivent combatrre
la corruption et le clientelisme et mettre une fois pour
toute le tribalisme dans le placard aux oubliettes. Les
Djiboutiens attendent beaucoup d'eux y compris l'opposition
que nous sommes pour mener le pays sur le redressement
national.
Au
Parti du Renouveau démocratique, nous disons que
nous sommes dans le même bateau et chacun d'entre
nous doit prendre ses responsabilités, c'est un
devoir. Il ne faut pas que la haine pour telle ou telle
personne nous rende aveugle, sinon nous serons tous perdants.
Le cas de la Somalie est un exemple qu'ALLAH a placé,
devant nos yeux, pour que les Djiboutiens refléchissent.
Chiné,
député du PRD à Ottawa-Canada.
_________________
Haut de page _______________
25/08/02
DAF nous informe de l'ouverture du nouveau site du PRD
Nous
avons pu le consulter et nous félicitons l'équipe
du PRD pour la qualité graphique et ergonomique
de ce nouveau format. Nous souhaitons au PRD que son site
connaisse un très bon niveau de consultation, car
il le mérite au moins pour sa présentation.
Nous laisserons ensuite aux lecteurs le soin d'apprécier
la qualité du contenu et la pertinence des informations,
ce qui n'est pas notre mission.
lien
: http://www.
mrd-djibouti. org
_________________
Haut de page _______________
25/08/02
Les contribuables canadiens vont-ils prendre en charge
les frais médicaux pour la naissance d'un(e) petit(e)
fils(fille) de Guelleh. (Lecteur)
Un
lecteur nous informe que la belle-fille de Guelleh serait
arrivée au Canada pour y accoucher. Il s'inquiète
de savoir si les frais de santé seront offerts
avec générosité par les contribuables
canadiens, sachant que le grand-père dispose d'une
fortune colossale acquise sur le dos des contribuables
djiboutiens. Le beurre, l'argent du beurre et le sourire
de la crèmière, comme dans la pitoyable
affaire du palais d'Haramous que les contribuables djiboutiens
payent deux fois . . .
En
tout cas, nous adressons à l'avance, nos plus vives
félicitations à la mère . . . .
_________________
Haut de page _______________
25/08/02
L'évolution dans la Corne de l'Afrique, pourrait
laisser place à des événnements tragiques
(Extrait du magazine 'Pro tiers mondiste" de la revue
Afrique-Asie sous la signature de HAMESSO BORODA )
CORNE
DE L'AFRIQUE
La
situation dans cette partie de l'Afrique ne cesse d'évoluer
et, dans la plupart des cas, vers le pire, en dépit
des incantations d'espoir de paix entre les pays en guerre.
Mais à l'horizon pointent, en fait, des troubles
encore plus graves : plus de guerres et de soulèvements,
progression du sida, de la malaria, de la famine et désintégration
croissante.
Guerres
par procuration
PAR
HAMESSO BORODA
Premier
constat : la guerre éthiopio-érythréenne
qui, avec sa centaine de milliers de victimes, a non seulement
ruiné ces pays mais a aussi mis fin au front antisoudanais,
que les Etats-Unis avaient longtemps espéré
et nourri.
La
guerre en Somalie s'est aussi compliquée du fait
que Djibouti, où la France maintient une garnison
armée de la Légion étrangère,
a été entraînée dans l'imbroglio.
L'accord de paix signé à Alger par
les médiateurs - le président algérien
Bouteflika et l'OUA - laissait le conflit frontalier aux
mains de la Cour internationale de La Haye. Le verdict
de La Haye a été rendu public et, bien que
les deux parties crient chacune victoire, il est évident
que, sur le terrain, l'Ethiopie a "perdu" non
seulement le territoire qu'elle réclamait mais
aussi d'autres qu'elle avait auparavant sous son contrôle.
Déjà, l'Ethiopie a soumis une plainte de
vingt et une pages demandant une réévaluation,
et le gouvernement de Meles Zenawi, face à ses
propres nationalistes, essaie désespérément
de regagner une partie du territoire perdu en prenant
position contre les hauts responsables de la force militaire
de l'Onu, campée à la frontière entre
les deux pays.
La
situation dans la région est directement affectée
par les relations belliqueuses entre l'Ethiopie et l'Erythrée
et le réalignement des forces qu'elles ont engendré.
Les deux pays, dirigés par les deux "cousins",
Meles Zenawi et Isaias Afeworki, étaient la clé
de la stratégie américaine visant à
isoler le régime intransigeant du Soudan, dirigé
par le général Omar al-Bechir. La guerre
entre ces deux hommes - qui tous deux aidaient la guérilla
anti-Bechir -, a permis au régime de Khartoum de
jouer les deux pays l'un contre l'autre. C'est ainsi,
par exemple, qu'on a vu le vice-président et le
président soudanais visiter l'Ethiopie pour discuter
au plus haut niveau de la sécurité et notamment
des accords militaires.
Quand
l'Ethiopie, enclavée, a perdu les ports d'Assab
et de Massawa en Erythrée, le Soudan l'a autorisée
à utiliser Port-Soudan. L'Ethiopie a conclu
également une alliance avec le Somaliland, dont
le chef âgé, Ibrahim Egal, vient de mourir,
afin d'utiliser le port de Berbera, ancienne base navale
soviétique. Cette alliance a aussi modifié
la perspective éthiopienne à l'égard
de la Somalie en apportant un soutien - certes non déclaré
- à la division de la Somalie entre diverses factions.
Sur
une échelle plus grande, c'est toute la géopolitique
de la région qui a été ébranlée
par cette guerre fratricide, ainsi que la position régionale
du Soudan auprès de l'Egypte, de la Libye et du
monde arabe, avec en arrière-fond le rôle
stratégique de la mer Rouge dans la sécurité
des Etats arabes, rôle déjà souligné
par le conflit entre l'Erythrée et le Yémen,
aujourd'hui réglé.
L'Erythrée,
Djibouti, le Soudan et la Somalie (avec une population
musulmane majoritaire) sont tous des Etats riverains de
la mer Rouge, où l'Erythrée possède
un certain nombre d'îles dont plusieurs, dit-on,
sont utilisées par Israël comme base navale
et de renseignements.
L'évolution
politique des pays de la Corne d'Afrique a donc toujours
été d'une grande importance pour les Etats
arabes à commencer par l'Egypte, dépendant
des eaux du Nil qui prend sa source en Ethiopie (dont
les 64 millions d'habitants sont en majorité coptes
chrétiens). Le changement d'alliances illustre
mieux la complexité et la fluidité de la
situation. L'Egypte a flirté autrefois avec l'opposition
soudanaise, flirt qui a cessé quand elle a réalisé
que l'Erythrée et l'Ethiopie jouaient le même
jeu. A présent, l'opposition soudanaise, surtout
basée en Erythrée, est confrontée
à des difficultés depuis que le régime
de Bechir a amélioré ses relations avec
Washington après le 11 septembre. Le régime
éthiopien, lié au Soudan, est très
hostile au SPLA de John Garang allié aux rebelles
anti-Meles, entraînés, armés et envoyés
dans la région de Wellega-Oromo par l'Erythrée.
S'il
est difficile d'envisager la fin de la guerre civile au
Soudan, on peut bien imaginer aussi que les relations
entre l'Erythrée et ce pays continueront d'être
agitées, car le Soudan aide ouvertement les rebelles
de l'Alliance nationale érythréenne (ENA)
qui essaient toujours de mettre fin au règne d'Isaias
Afeworki. Ce dernier, bien que marginalisé par
le fait que bon nombre de ses anciens camarades l'ont
dénoncé comme dictateur et l'ont abandonné,
reçoit l'aide essentielle à sa survie d'Israël
et des Etats-Unis qui, tous deux, considèrent que
la chute d'Aferworki amènerait au pouvoir des "islamistes",
et donc mettrait en danger Israël et la sécurité
occidentale en mer Rouge.
Le
chef du Pentagone pour les affaires africaines, Michael
Westphal, a récemment affirmé sur la Voix
de l'Amérique qu'une alliance militaire étroite
entre les Etats-Unis et l'Erythrée serait souhaitable
et avantageuse. Avec une présence militaire renforcée
des Américains et de leurs alliés dans la
région, officiellement pour combattre Al-Qaïda
et ses appuis, la plupart des pays de la Corne sont engagés
dans une compétition pour bénéficier
du soutien américain. Dans ce cadre, Meles Zenawi
a envoyé des milliers de soldats en Somalie, non
seulement pour remettre à la tête du Puntland
son allié, le colonel Abdullahi Yusuf, mais aussi
pour aider les factions de la milice dirigée par
Hussein Aideed qui tentent de faire tomber le soi-disant
gouvernement transitionnel de Somalie (qui
vient, juste à point, d'être accusé
de soutenir Ben Laden), mis au pouvoir par la conférence
d'Arte (Djibouti) en août 2000.
Tous
ces efforts pour organiser une conférence de paix
avec les forces somaliennes ont été vains.
Le comité technique des trois pays (Kenya,
Ethiopie et Djibouti) chargés de l'organiser, a
échoué même sur un accord préliminaire,
l'Ethiopie et Djibouti soutenant des factions opposées
en Somalie. L'Erythrée, l'Egypte et la plupart
des pays arabes se tiennent aux côtés de
Djibouti et du gouvernement de transition dirigé
par Salat Hassan.
La
guerre en Somalie continuant et les forces rivales se
battant par procuration au cours d'affrontements de plus
en plus violents, l'avenir de la Corne est des plus sombres.
Sur la frontière entre l'Ethiopie et Djibouti,
les groupes ethniques Afar et Issa se sont lancés
dans une guerre tribale sanguinaire contre Djibouti, qui
fait face à sa propre rébellion Afar et
soutient les Issas en leur fournissant des armes. La
frontière entre l'Ethiopie et l'Erythrée
risque d'exploser à tout moment en dépit
de la présence de forces de paix de l'Onu. On ne
peut pas prévoir ce qui, dans un avenir proche,
se passera pour les régimes fragiles de Zenawi
et d'Afeworki. Le régime minoritaire de Meles Zenawi
a été affaibli par la défection de
beaucoup d'anciens dirigeants tigréens (dont certains
ont été emprisonnés, comme l'a fait
Afeworki de son côté) et par la perte de
territoires. L'éruption de rébellions armées
dans de nombreuses régions du pays ne l'a certes
pas aidé : le régime de Meles y a répondu
par une répression accrue (surtout dans le sud
et dans les régions habitées par les Oromos),
ce qui n'a fait qu'aggraver la crise.
Mais
Isaias Afeworki n'est pas mieux loti, avec une opposition
qui se regroupe de plus en plus. Le régime de Bechir
n'a pas établi de véritable accord de paix
avec ses ennemis intérieurs, bien qu'il essaie
de s'allier à l'Ethiopie et à l'Ouganda,
pour priver les rebelles armés de tout soutien
logistique. Les troupes ougandaises ont ainsi été
autorisées à opérer à l'intérieur
du Soudan pour rechercher et anéantir des rebelles
anti-Museveni (armés et soutenus par le Soudan
!) Tactique qui ne semble pas réussir au Soudan,
puisque les rebelles de John Garang (SPLA) continuent
de bénéficier du soutien de l'Ouganda et
de l'Erythrée.
A
Djibouti, le fameux accord de paix entre le gouvernement
de Omar Gulleh et la faction de FRUD dirigé par
Ahmed Dini s'est révélé sans résultat.
A
Mogadiscio, le conflit entre les factions a fait, dit-on,
soixante morts. Les forces de sécurité éthiopiennes,
débarquant dans la petite ville de Awassa lors
de manifestations pacifiques, ont tué plus de soixante-dix
personnes. Afeworki emprisonne journalistes et dissidents,
les accusant tous de trahison. L'Ethiopie et Djibouti
multiplient les accusations contre la Somalie. Des
avions soudanais ont été bombardé
un village du Sud en tuant plus de dix-sept personnes.
Sans parler des violations des droits de l'homme, bafoués
quotidiennement dans la Corne de l'Afrique, où
vivent plus de cent dix millions de personnes. S'y
ajoutent le sida, l'usage de drogues, la prostitution
d'enfants, les ventes d'enfants comme esclaves (au Soudan),
la famine et les migrations de populations. Des pourparlers
de paix sont toujours en cours, avec force initiatives
et séminaires sous les auspices des groupements
régionaux.
Les
régimes dans la Corne sont très fragiles
et pourraient bientôt tomber, mais aucun signe n'indique
que la transition sera meilleure. La situation risque
de rester toujours aussi confuse, troublée et critique,
tant que trop de "cuisiniers" locaux, régionaux
et internationaux s'occuperont de gâcher la soupe.
Lien
avec la revue : http://www.
afrique-asie. com/54corn1. htm
_________________
Haut de page _______________
25/08/02
Guelleh a-t-il tenu à remettre personnellement
à Djama Ali Guelleh, directeur de l'EDD, la décoration
des Brosses à Reluire ?
Si
l'on croit cette photo, la réponse ne pourrait
être que OUI. Mais . . . nous n'avons pas la certitude
que la photo soit originale. Il s'agit peut-être
d'un montage et nous restons très prudents . .
.
.
. . . . . 
Le nouvel impétrant au Grade de "Père
Fouettard"
24/08/02
Le FMI est-il un danger pour la démocratie a Djibouti
?
La démocratie a toujours été un espoir
de changement pour notre peuple. L'espoir a a toujours
été centré sur un changement pratique
qui devrait toucher directement la vie des Djiboutiens
. Raison pour la quelle la démocratie est avant
tout une réforme politique qui doit avoir un impact
social pour la population Djiboutien.
La
démocratie pour pouvoir s´ancrer efficacement
dans la population doit avoir cet effet social qui va
démontrer un changement positif et pratique dans
la vie quotidienne de notre peuple. Sinon, elle ne sera
qu´un slogan, une idée abstraite ou même
une astuce des politiciens pour continuer à s´accaparer
les richesses du pays.
Le
FMI n´a pas bonne presse a Djibouti , car dans le
passé cet organisme s´est fait remarquer
dans des décisions et des mesures antisociales.
Il y a eu souvent des révocations, des compressions
d'effectifs dans la fonction publique, en bref une augmentation
du chômage avec ses conséquences sociales
négatives.
Le
FMI est avant tout une "banque" qui emprunte
de l'argent pour pouvoir réaliser des bénéfices
à des conditions avantageuses. Souvent, cette "Banque"
mise sur la récupération de ses emprunts
à court terme. Ainsi, elle emprunte l´argent
en exigeant des mesures économiques qui n´ont
rien à avoir avec le contexte social, ni avec la
création d'emplois, ni même avec le développement
d´un pays. Par exemple, il privilégie les
investissements dans le secteur géothermique capable
d´assurer le remboursement, ou bien il cible le
secteur minier qui dispose déjà d'infrastructures
existantes et que l'on peut (doit ?) "dégraisser"
en vue d´optimaliser la production.
Jamais
le FMI n´a investi dans la prospection ou la recherche
dans le secteur de pêche à Djibouti. Les
gouvernements "IOG" se sont distingués
en définissant des programmes qui mettaient toujours
à l´écart les projets sociaux. Aucun
investissement pour l'enseignement, pour la santé
ou pour la construction d'infrastructures de communication
(routes, chemin de fer ) ou l'électrification des
zones rurales etc. . . .
Nous
allons sortir d´une guerre qui a dévasté
le peu d´infrastructures qui tenaient debout pour
assurer un début d'entrée dans la démocratie
"sociale". Le grand dilemme qui nous est posé
aujourd'hui est de savoir comment nous passer du FMI ?
Comment
pourrons-nous accéder aux capitaux qui financeront
les emplois ? Comment "réduire" efficacement
le poids de l´État sur le marché de
l´emploi ? En Suède, par exemple, seuls 35
% de la population active travaille dans le secteur public.
A Djibouti, c´est plus de 60%.
Il
nous faudra moderniser la Fonction publique en introduisant
une gestion informatisée qui va réduire
nécessairement le nombre des postes de fonctionnaires.
Alors, comment financer la mise à la retraite et
les licenciements d´un grand nombre d'agents ?
Commencer
le processus démocratique sans une intervention
massive dans des projets à caractère social
serait une catastrophe pour le pays. Ainsi, nos partis
politiques doivent dès à présent
commencer à examiner les alternatives qui s´offrent
a Djibouti en dehors du FMI.
Une
des alternatives reste la "Privatisation". Mais
laquelle ? C´est la plus grande question, car le
FMI a aussi son "plan" de privatisation des
entreprises de l´État Et il ne tient aucun
compte de l´impact social que nous souhaitons apporter
au peuple. L´idée la plus pratique et la
plus réaliste consisterait à faire une étude
par le canal des économistes Djiboutiens en vue
de privilégier un programme de privatisation qui
définisse comme priorité, la construction
d'infrastructures de communication.
C´est
là le devoir de tous les partis politiques ; celui
de présenter des plans contradictoires et pratiques
pour que le processus des privatisations dégagent
réellement des effets positifs. Mal négociées,
ces privatisations causeront de grands dégâts
sur le plan social. Bien planifiées et privilégiant
l´impact social, les privatisations deviendront
le moteur de la reprise du développement et de
l´intégration de la population djiboutienne.
Ainsi,
l´électrification et la rectification du
chemin de fer Djibouto-Ethiopien , la connexion et l´harmonisation
de l´écartement entre les Autoroutes (Djibouti-Hargeisa)
auront une portée sociale car elles créeront
des emplois et qu'elles développeront l´intégration
du peuple. Il s´agit avant tout de "mettre
la population au travail".
Les
privatisations "suggérées" par
le FMI doivent faire l´objet d´un débat
politique ouvert. Ainsi, les entreprises publiques à
privatiser ne seront pas "bradées" au
bénéfice de quelques privilégiés
spéculateurs. Au contraire, la création
des emplois, l´augmentation de la production et
l´intégration sociale doivent être
absolument la priorité de l'opération.
Nous
sommes conscients du "poids" politique d´un
organisme comme le FMI, mais il nous faut réduire
au maximum son influence et ses effets négatif
sur la vie des Djiboutiens. Certes, nous aurons du mal
à nous passer du FMI, mais cela n'est pas une raison
pour subir passivement ses diktat. Au contraire c´est
le moment idéal pour lancer des études au
sein de nos partis politiques, de mettre des programmes
de recherche et de réflexions en place. Ils contribueront
sans aucun doute à rendre possible la démocratie
"sociale".
L´une
des armes est la réforme juridique qui doit garantir
la protection juridique des investissements privés.
Ainsi, nous allons "effacer" l´ombre des
"Djiboutisations" des années 1984. Une
franche collaboration entre les rassortissants Djiboutiens
à létranger et le futur parlement
doit servir de support à une mission parlementaire
qui devront assurer la promotion des privatisations des
infrastructures de communications auprès des investisseurs
privés potentiels en occident.
Faut-il
nous passer du FMI ? Pouvons-nous lancer le processus
démocratique sans des investissements privés?
Devrons-nous continuer à compter sur l´exportations
du sel, sur la pêche pour "attirer les capitaux
privés" ?
C´est
la plus grande des questions et c'est peut-être
le défi des prochaines années à Djibouti.
Harbi
Elabeh
gideu@hotmail. com