08/08/01
ACTION DU TCHAD POUR L' UNITÉ ET LE SOCIALISME
( ACTUS )
N/Réf : 385/SGSF/2001 AMIENS, LE 06 AOÛT 2001
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
TCHAD : LE 08 AOÛT
2001 OU LE SACRE DU DICTATEUR-PRÉSIDENT IDRISS DÉBY.
L'Action du Tchad pour l'Unité et le Socialisme (ACTUS)
interpelle l'opinion nationale et internationale sur la chronique
d'une tragédie annoncée au Tchad.
En effet, le 08 Août 2001, le Général-Président
Idriss DEBY, coupable de hold-up électoral va organiser
son auto investiture de Président du Tchad , malgré
son rejet par le Peuple dès le premier tour de l'élection
présidentielle du 20 mai 2001.
Au demeurant et à toute fin utile, rappelons succinctement
certains faits saillants de cette élection et la nature
criminogène de ce Général Dictatateur :
1-
Le 28 Mai 2001, furent proclamés les résultats du
premier tour de l'élection présidentielle pseudo
démocratique du 20 Mai : Le Général-Président
et Dictateur IDRISS DÉBY s'est autoproclamé Président.
Selon les sources dignes de foi, émanant de certains observateurs
nationaux et internationaux, les fraudes ont été
systématisées par le pouvoir.
La démission de 8 Membres de la Commission Électorale
Nationale Indépendante (CENI) dont son vice-président,
pour cause de fraudes et ainsi que leurs déclarations sur
Radio France Internationale (RFI), témoignent si besoin
est, de la cuisante défaite du dictateur IDRISS DÉBY.
2
- Selon la commission internationale sur les crimes de l'ancien
Président HISSENE HABRÉ, 40.000 Tchadiens furent
assassinés par les forces de l'ordre dirigées personnellement
par l'actuel Président IDRISS DÉBY alors chef d'Etat
major des armées. (Dossier Noir de la politique africaine
de la France N°13 éd. l'Harmattan, Paris, 1999).
Le volumineux rapport de la mission d'enquête du 12 au 23
juillet 1991 de Jean-Paul JEAN pour le compte de la Fédération
internationale des Droits de l'Homme (FIDH), mentionne: 54. 000
arrestations arbitraires et 80. 000 orphelins dont les parents
ont été sommairement exécutés entre
1980 et 1990.
Selon le journal Alwihda, à ces morts viennent s'ajouter
plus de 25.000 autres depuis le 1er décembre 1990, date
à laquelle Idriss Déby a pris le pouvoir à
la faveur d'un coup d'état militaire et aidé par
l'armée française au Tchad.
D'autres sources indépendantes comme celle du Pasteur suisse,
Roland Hammel, dans son témoignage " Tchad : sait-on
vraiment ce qui se passe ? " dans l'hebdomadaire Jeune Afrique
N°1855 du 24 au 30 Juillet 1996, mérite d'être
lu. Son récit suscite de la répugnation et corrobore
cette thèse de crime contre l'humanité dont est
coupable le Général-Président IDRISS DÉBY.
3
- Enfin le Général Idriss DÉBY est coupable
de délinquance financière internationale: fausses
monnaies, trafiques de drogues ( lire " Noir Procès
" de F.X. VERSHAVE et LAURENT BECCARIA, éd. Les arènes,
Paris 2001).
Ces
faits délictueux et gravissimes sont indignes de celui
qui, en principe représente un Etat et son Peuple. Malgré
ces crimes, le silence, l'indifférence et la passivité
des pays prétendus démocratiques notamment la France
(omniprésente au Tchad) et des institutions internationales
(BM, FMI, OUA, OUA,
) continuent.
L'odeur du pétrole inhiberait donc les bons réflexes
de défense des Droits de l'Homme. C'est le règne
de
l' hypocrisie et des rentes financières où la vie
des Africains n'a aucune valeur. C'est une évidence. Avouons-le
!
N'est-ce pas là un comportement d'essence raciste? N'est-ce
pas là, la logique capitaliste de profits des multinationales?
Cela est insupportable, inadmissible pour nous, qui voyons les
nôtres massacrés, pillés, violées,
subirent quotidiennement des traitements humiliants et dégradants.
Notre peuple n'a t-il pas le droit à une vie décante?
n'a t-il pas le droit de se défendre pour sa survie? Notre
crime, c'est de vivre sur un continent riche en ressources minières.
C'est le fruit du hasard car nous ne l'avons pas choisi. En revanche
les Dictateurs-Présidents Africains de l'acabit de Idriss
Déby, créatures du capital et de l'impérialisme
ont été choisies et imposées par le néo-libéralisme
afin de mieux exploiter et piller nos pays.
L'ACTUS
appelle donc à l'unité d'action de tous les patriotes
et partis de l'opposition afin de renverser par tous les moyens
la pétro-dictature imposée à notre pays et
de rétablir la démocratie confisquée et le
pouvoir usurpé. Il y va de notre survie.
L'ACTUS
condamne cette injustice dont les conséquences sont tragiques
pour notre peuple. Elle exige:
¿
des Gouvernements et Institutions internationales invités
à cette parodie d'investiture, de la
boycotter fermement. En effet les masses populaires considéreraient
toute participation comme une complicité de crimes contre
l'humanité dont le Général DÉBY est
coupable.
Une quelconque participation et à quelque niveau que se
soit équivaut à une profanation de la mémoire
des milliers de morts de ce génocide, une apologie de la
dictature et enfin une déclaration de guerre à notre
peuple.
Notre peuple, contrairement à ce régime qui disparaîtra,
existera. Il tirerait les conséquences qui s'imposent pour
l'avenir dans ses relations multilatérales ou bilatérales.
¿ des institutions internationales (OUA, ONU, UE, FMI et
Banque Mondiale) et notamment les bailleurs de fonds (USA, FRANCE
), de respecter la volonté exprimée par notre peuple
qui n'aspire qu'à vivre en paix.
¿ de mettre en quarantaine ce régime mafieux du
Général-Président Idriss Déby.
¿ de geler le projet pétrole jusqu'à la prise
de pouvoir par le Président démocratiquement élu.
¿ de tout mettre en uvre afin de traduire en justice
Hissène Habré et ainsi que son ancien chef d'État-Major,
le colonel IDRISS DÉBY pour crimes contre l'humanité.
¿ de restituer au Tchad , tous les biens matériels,
financiers et autres pillés par Idriss Déby son
clan et les dignitaires du régime.
Pour
l'ACTUS (Action du Tchad pour l'Unité et le Socialisme)
Le Secrétaire Général
Dr LEY-NGARDIGAL Djimadoum
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08/08
L'HOMME DE LA SEMAINE :
DJAMA SOULEIMAN
Nous
nous réjouissions, car depuis de nombreuses semaines, aucune
personnalité n'avait été élevée
au rang d'HOMME DE LA SEMAINE. Cela pouvait être le signe
d'une diminution sensible des violations des Droits de l'Homme
par le régime de GUELLEH.
Elles
ont malheureusement repris (pratiquement deux mois après
la signature des accords du 12 mai) et le titre a été
décerné cette semaine à
DAJMA
SOULEIMAN
Jeune
Procureur auprés
du Tribunal de première instance de Djibouti
Djama
Soumleiman, jeune procureur a probablement été récemment
nommé à ce poste. Totalement inféodé
au pouvoir et porbablement guidé par un sens aïgu
de sa réussite personnelle, il a imposé des mesures
totalement illégales, empêchant DAF de prendre l'avion
et de se rendre aux USA.
Pourtant
le juge Warsama avait délivré auparavant une ordonnance
de main-levée du contrôle judiciaire qui avait été
imposé à DAF.
Plusieurs
éléments (en particulier l'attitude du Ministre
de la Justice) laisseraient supposer que Djama Souleiman a agi
sur instruction de Guelleh. Nous le félicitons pour son
sens profond de l'obéissance et pour sa vision personnelle
de l'injustice et de l'indépendance. Il ne faut pas confondre
justice et réussite personnelle.
Il a donc bien mérité le titre d'Homme de la
Semaine et son nom sera ajouté à la liste des personnages
à qui il faudra certainement demander des comptes un jour..
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07/08/01
DAF empêché de se rendre aux USA à l'invitation
du Gouvernement US
(A
lire aussi la dépêche des Nouvelles d'Addis :
http://www.lesnouvelles.org/P10_magazine/12_depeche/12023_MDPdafempeche010805.html
PARTI
DU RENOUVEAU DÉMOCRATIQUE
(PRD)
Avenue Nasser cité Poudrière
É 35.47.55 3570
é-mail: daf_dj@yahoo.fr
daher_daf@yahoo.fr
Djibouti
Djibouti,
le 04/08/2001
COMMUNIQUE DE PRESSE
Invité par le Gouvernement des Etats-Unis d'Amérique
à participer, en sa qualité d'opposant, au "Programme
Visiteurs" sur le thème de la transition pacifique
et démocratique du 05 au 25 août 2001, le président
du PRD et Directeur de publication du journal Le Renouveau que
je suis devait partir pour Washington via Paris hier vendredi
3 août 2001 au soir par le vol n° AF533H d'Air France.
J'en ai été empêché par la Police de
l'Air et des Frontières (PAF) agissant sur instructions
fermes du jeune procureur de la République près
du Tribunal de première instance de Djibouti, Monsieur
Djama Souleiman.
Or,
je n'étais plus soumis à aucun contrôle judiciaire
puisque j'avais bénéficié d'une mainlevée
en bonne et due forme du dernier contrôle judiciaire en
date pour la dernière affaire en date liée à
la publication par le Renouveau du 07 juin 2001 de deux mandats
de paiement de six millions de nos francs émis au profit
du ministre des Finances Yacin Elmi Bouh. Mainlevée qui
avait évidemment reçu l'avis favorable du même
Procureur.
- "Le Procureur de la République a décidé
une opposition à votre sortie du territoire national et
nous avons ordre de vous refouler", m'a fait savoir le lieutenant
de service au moment où j'allais embarquer dans l'avion
vers 22 h.
- "Mais une ordonnance de mainlevée m'a été
délivrée", ai-je rétorqué, lui
plaçant sous les yeux le document.
- "Je le sais mais le Procureur nous a dit de ne pas en tenir
compte".
- "Et la loi que vous êtes chargé de respecter
et de faire respecter ?" ai-je insisté.
- "J'obéis au Chef
"
- "Je peux alors parler au chef ?"
- "Non, car je ne veux pas d'histoire mais vous pouvez-vous
tourner vers le Procureur de la République (qu'il savait
bien entendu introuvable)", a-t-il mis fin à notre
bref échange.
Voilà en quels termes la PAF m'a "signifié"
la décision illégale et arbitraire du pouvoir.
Ce jour samedi 4 août 2001 au matin, j'ai pu rencontrer
le nouveau ministre de la Justice, Monsieur Ismaël Ibrahim
Houmed, auprès duquel j'ai protesté contre cette
arbitraire opposition à ma sortie du pays. En vain: il
m'a poliment écouté mais n'a rien fait
Il
est clair qu'il s'agit là d'une décision politique
venant du sommet du régime. Qui, encore une fois, viole
la Liberté et les Droits de l'Homme en général
et la liberté de mouvement en particulier.
Encore
une fois, la peur du régime devant la force des convictions
d'un opposant se manifeste lamentablement
Inutile
de dire que la crédibilité de l'accord de Réforme
et de Concorde civile signé le 12 mai 2001 par le FRUD-armé
et le Gouvernement, et qui a consacré (après la
Constitution du 4 septembre 1992) la protection des libertés
publiques et des Droits de l'Homme, subit un nouveau coup dur.
Encore une fois la pratique vide le discours de sa substance et
nous rappelle la nature profondément anti-démocratique
du régime iogien.
Je
m'insurge donc contre l'injustifiée et injustifiable décision
d'"opposition à la sortie" qui me frappe et exige
sa levée immédiate.
La
lutte continue
Le
président
Daher Ahmed Farah
Nota:
Deux autres concitoyens, Messieurs Kamil Hassan Ali du FRUD-armée
et Abdourazak Guedi, conseiller juridique du ministre de l'intérieur,
invités à ce même programme, ont pu sans difficulté
quitter le territoire national. Le premier hier vendredi 03 août
2001 au soir et le second, qui désirait passer quelques
jours à Paris avant le début du programme, le 29
juillet 2001.
__________________________________________
Copie
de la mainlevée du Tribunal !!
TRIBUNAL
DE PREMIERE INSTANCE
DE DJÏBOUTI
-----------------
CABINET
DE Mme NIMA AU WARSAMA
JUGE D'INSTRUCTION
-----------------
N° du
Parquet : 1893/2001
N° de l'Instruction : 12/001/B
Nous, NIMA AU WARSAMA, Juge d'Instruction auprès du Tribunal
de Première Instance de Djibouti
Vu
la procédure d'information ouverte du chef de recel, faits
prévus et réprimés par l'article 533 du Code
Pénal et suivie contre Daher Ahmed Farah.
Vu
l'ordonnance de soit-communiqué en date du 31/07/2001 et
le réquisitoire en date du 1/08/2001 tendant à la
mainlevée du contrôle judiciaire.
Attendu
que le maintien du contrôle judiciaire n'est plus nécessaire
à la manifestation de la vérité.
Ordonnons
la main levée du Contrôle Judiciaire de l'inculpé
Daher Ahmed Farah.

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06/08/01
La disparition de Mme Aicha Bogoreh, épouse de l'ancien
Président Hassan Gouled Aptidon.
L'ARDHD
adresse ses plus sincères condoléances au peuple
djiboutien, à son ancien Président Hassan Gouled
Aptidon et à toute sa famille, à l'occasion de la
disparition de Mme Aicha Bogoreh.
Plusieurs
personnes et associations nous ont demandé de publier leurs
messages :
-
M Aloumekhani a été très touché
par la disparition de Mme Aicha Bogoreh. Il tient à rappeler
le rôle personnel de Mme Aicha Bogoreh dans la vie du pays
et son engagement aux côtés des Djiboutiens.
-
Le collectif des étudiants d'Ottawa:
Nous tenons à transmettre nos sincères condoléances
au peuple djiboutien à l'occasion de la tragique disparition
de la mère de la Nation M Aicha Bogoreh qui est décédée
en Ethiopie ce dimanche le 5 /08/2001. Le collective des etudiants
djiboutiens vivants au Canada (Ottawa) présente a M Hassan
Gouled ses plus sincères condoléances.
- L´association
des Djiboutiens de la Scandinavie
Message de condoléance á la famille de Madame Aicha
Bogoreh
C´est
avec une grand tritesse que nous avons appris par le billet du
journal ARDHD la disparition de l´épouse de l´ancien
Président de la République de Djibouti survenue
le 05 aout 2001 à Addis Abeba.
Madame
Aïcha Bogereh était la vrai mére de la géneration
qui est née aprés l'indépendance et sa disparition
nous touche profondément.
L´associations
des Djiboutiens de la Scandinavie envoie ses condoléances
les plus attristées á Monsieur Hassan gouled Aptidon
et á la famille de Madame Aïcha Bogoreh Darar.
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25/07
Interdiction du Droit d'Aller et Venir entre Djibouti et le Somalilland
(Communiqué
LDDH)

Le Président
Djibouti, le
25 juillet 2001
LETTRE
D'ACCOMPAGNEMENT N° 1/01/LDDH
A
l'attention de M. DILLEITA MOHAMED DILLEITA
Premier Ministre de la République de Djibouti
Monsieur
le Premier Ministre,
J'
ai l' honneur de vous soumettre, avec cette lettre, le Communiqué
de Presse n°15/01/LDDH du 25/07/01, ainsi que les souhaits
de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains, souhaits exprimés
dans le cadre humanitaire des secours d'urgence aux populations
sinistrées par la sécheresse qui frappe le Nord
du Somalilland, ainsi que de la nécessité d'une
imminente ouverture des frontières avec notre voisin et
frère du Somalilland .
En
tant que membre des Défenseurs des Droits de l'Homme, je
tiens à vous témoigner notre profond attachement
et notre très grande sensibilité aux respect des
Droits d'Aller et Venir, non seulement dans notre pays mais aussi
au sein de notre région la Corne de l'Afrique.
Je
suis persuadé de votre volonté à contribuer
positivement au développement de la République de
Djibouti, en harmonie avec nos voisins immédiats, d'autant
plus que notre pays abrite le siège de l'IGAAD, Organisme
Régional, qui lutte contre la sécheresse et la désertification.
Je
suis conscient, du fait, que vous ne ménagerez pas vos
efforts en vue de la prise de Décision, en parfait accord
avec le Chef de l'Etat, pour la réouverture des frontières
avec notre voisin du Sud, et pour porter secours à nos
frères durement éprouvés par la sécheresse.
Avec
mes sentiments déférents
_____________________
COMMUNIQUE
DE PRESSE N° 15/01/LDDH
DU 25 JUILLET 2001
Interdiction
du Droit d'Aller et Venir entre Djibouti et le Somalilland - -
- la frontière entre ces deux pays frères est fermée
depuis le 16 avril 01 pour des cartons de cigarettes - - -
La sécheresse et l'étau de la fermeture des frontières
- - -
Le bilan des victimes est de cinq morts.
Aujourd'hui,
25 juillet 2001 la BBC Somali section, dans son émission
de 17 H30 à Djibouti, a diffusé le Communiqué
du Chef du District de Zeila, Région d'Awdal du Somalilland,
qui est frontalière à la République sur
de Djibouti .
Le
Communiqué du Chef du District de Zeila M.Ahmed Mahamoud
Mohamed précise que cinq personnes ont été
victimes de la sécheresse qui sévissait depuis un
certain temps dans cette région .
La
Ligue Djiboutienne des Droits Humains est très affectée
et partage la douleur de ces populations fortement éprouvées,
populations proches aux populations djiboutiennes.
La
Ligue Djiboutienne des Droits Humains est préoccupée
par la Décision du 16/04/01 prise par le Gouvernement Djiboutien
de fermer unilatéralement la frontière avec le Somalilland.
La
Ligue Djiboutienne des Droits Humains lance un Appel pressant
au Gouvernement djiboutien pour :
procéder à l'ouverture immédiate de la frontière
avec le Somalilland, et mettre fin aux violations des Droits d'Aller
et Venir.
porter d'urgence des secours alimentaires à nos frères.
Somalillandais, victimes de la calamité de la sécheresse.
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2/08/01
Note d'Information sur le multipartisme (LDDH)

Le Président
NOTE
D'INFORMATION N° 17/01/LDDH
DU 2 AOUT 2001
Que
dit l'Accord du 12/05/01 sur le multipartisme . . .
L'Accord entre le FRUD et le GOUVERNEMENT ne dit rien de positif
sur la Démocratie, n'apporte rien pour le multipartisme
. . .
Suite
aux observations des amis, des membres des Défenseurs des
Droits de l'Homme, le Président de la LDDH reconnaît
que la Note d'Information du 21 juillet 2001 peut paraître
touffue et longue. En effet , elle contient trop de précisions
en même temps .
Ces observations critiques méritent remerciements et l'établissement
de cette nouvelle Note plus courte et plus claire .
I)
La Constitution depuis 1992 autorise par son article 6 le Multipartisme
intégral. La Loi de 1992 sur les partis politiques autorise
le Multipartisme .
Le 4 septembre 1992 les électeurs djiboutiens ont été
consultés par Référendum.
Ce Référendum avait porté sur deux votes
.
Un vote sur la Constitution djiboutienne, qui autorise pour la
première fois le Multipartisme intégral.
Un autre vote pour limiter à 4 les Partis Politiques sur
une période de 10 ans.
Ce
dernier vote sur la limitation des Partis Politiques à
4 est nul, et juridiquement cette limitation n'existe pas, car
le Président de la République n'avait pas promulgué
et publié dans le Journal Officiel l'Ordonnance, qui devrait
ordonner l'application de cette limitation des Partis Politiques.
Pour qu'une Loi soit applicable, pour qu'une Loi soit exécutoire,
il faut que cette Loi soit promulguée et publiée
dans le Journal Officiel.
Seule la Constitution a été promulguée par
l'Ordonnance n°) 92-0102/PRE du 15/09/92. La Constitution
a été intégralement publiée dans le
Journal Officiel .
II) Quelques questions importantes
Les
premières questions que l'on doit se poser sont :
Pourquoi, les négociateurs du Frud- armé ont-ils
eu peur lors de la rédaction de l'article 12 de l'Accord
du 12/05/01, de quoi ont-ils eu peur, pour ne pas exiger l'application
du Multipartisme intégrale dès la signature de l'Accord
? Pourquoi cette frilosité face à l'application
et au respect de la Constitution ; face à la Loi du 15/09/92
sur la création des Partis Politiques ?
Pourquoi ce silence, pourquoi bloquer et refuser à faire
progresser une réelle Démocratie dans notre pays,
une réelle Démocratie tant revendiquée par
les combattants djiboutiens pour la Justice politique, la Démocratie
tant attendu par le peuple djiboutien ?
C'était encourageant d'entendre le Président Ahmed
Dini, lors des Etats Généraux sur la Justice. C'était
réconfortant, lorsque le Président Dini avait avec
fermeté dénoncé le clonage des Partis Politiques,
le clonage des Fédérations Syndicales. Mais alors
pourquoi les négociateurs du Frud-armé n'ont-ils
pas réussi à imposer ou à convaincre le Gouvernement
de l'urgence de l'abolition du clonage des Partis du PND et du
PRD, de l'urgence de l'abolition du clonage des Fédérations
Syndicales UDT et UGTD ?
Est-ce que les négociateurs du Frud-armé ont perçu
une contrepartie politique en acceptant le principe du clonage
? Est-ce que cette contrepartie consiste à accorder, lors
des élections législatives de 2002, les sièges
des députés du Nord au Frud-armé, les siéges
des députés du Sud et de la capitale au RPP Parti
actuellement au Pouvoir ?
Si cette contrepartie existe alors il suffit tout simplement de
reconnaître : le maintien de la politique foncièrement
dictatoriale, le maintien de la politique du Parti Unique(à
deux), avec le recentrage d'un équilibre ethnico-tribal
M NOEL ABDI Jean Paul
NOTA BENE
Il est important, il est de notre devoir d'aider le/la citoyen/ne
djiboutien/ne à bien connaître ses Droits, à
bien connaître ses Droits politiques . Dans cet esprit,
les Défenseurs des Droits de l'Homme sont à la disposition
des citoyens djiboutiens . Voici quelques articles de la Loi n°)1/AN/92/2el
relative aux Partis Politiques.
La LDDH diffusera prochainement la totalité de cette Loi
du 15 septembre 1992.
Article
1 Objet des Partis Politiques.
Les partis politiques ont pour objet, dans le respect de la Constitution
et des principes de souveraineté nationale et de démocratie,
de regrouper les citoyens djiboutiens dans un but non lucratif,
afin de concourir à l'expression du suffrage universel
par des moyens démocratiques et pacifiques.
Les partis politiques sont obligatoirement constitués sous
formes d'associations de droit djiboutien, et soumis en outre
aux dispositions de la présente loi .
Article 7 Sur l'interdiction du " clonage "
Un parti politique ne peut adopter l 'appellation d'un parti ayant
déjà reçu le récépissé
de la déclaration.
Il ne peut se servir, pour sa propagande des titres ou appellations
déjà utilisées par un autre partis politiques
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30/07
Sur les libertés syndicales (Note
d'information LDDH)

Le
Président
NOTE D'INFORMATION N°16/01/LDDH
DU 30 JUILLET 2001
Note
sur les libertés syndicales
QUE DIT L'ACCORD DU 12 MAI 2001 ?
Article
13 : Des libertés publiques
a)
Les deux parties s'engagent à respecter les conventions
ratifiées par la République de Djibouti et à
tout mettre en uvre afin qu'une véritable liberté
syndicale s'instaure.
b) Tous les corps professionnels sont libres de s'organiser et
de défendre leurs intérêts dans le respect
des lois et règlements.
c)
Les deux parties s'engagent à réaliser effectivement
la protection des droits fondamentaux tels que proclamés
dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et
dans la Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples,
et contenus dans le Préambule de la Constitution Djiboutienne
du 15 Septembre 1992.
C'est
le seul article qui rappelle, d'une manière générale
les libertés syndicales. Par contre aucune proposition
concrète ne figure dans cet Accord.
Autant l'article 6 est complet avec l'intégration, la réintégration,
l'indemnisation et réinsertion, pour les combattants du
Frud ; autant l'article 13 est complètement vide , pourtant
les deux Parties signataires auraient pu insérer dans l'Accord
un article similaire à l'article 6 de l'Accord du 12 mai
2001.
Il est vrai que la République de Djibouti a ratifié
un bon nombre de Conventions, notamment avec le Bureau International
du Travail (BIT ).
Il est vrai que rien de précis en faveur des libertés
syndicales ne figure dans les ACCORDS entre le Frud et le Gouvernement
, et que l'on est en droit à considérer que rien
n'a été fait pour la Paix sociale.
Il est vrai que tout développement nécessite l'acceptation
par la Partie gouvernementale à considérer les syndicats
comme des partenaires sociaux indépendants et libres.
Il est vrai que jusqu'à présent , le Gouvernement
n'accorde aucune considération aux respects des libertés
fondamentales prévues par l'article 13 ; 15 ;16 de la Constitution.
Violations permanentes sur les libertés syndicales, violations
quotidiennes, violations dangereuses ; sources d'actions isolées
et incontrôlables.
Consciente
de cette situation intolérable, source de conflits.
Rappelle que le nombre des syndicalistes à réintégrer
est infime ( moins de 20 ).
Constate le vide, le manque de solutions pour accélérer
et améliorer la situation des travailleurs djiboutiens,
le Droit aux paiements réguliers des salaires des travailleurs
de l'Etat, le Droit à l'emploi, à celui de sortir
du chômage.
Inquiète du blocage voulu, mettant un frein à toutes
formes de préventions des crises, à toutes possibilités
de préventions de conflits.
La
Ligue Djiboutienne des Droits Humains(LDDH) demande expressément
au Chef de l'Etat de débloquer la situation syndicale dans
le cadre des Conventions avec le BIT, par la publication d'un
Décret présidentiel, en s'appuyant sur ces deux
propositions.
PROPOSITIONS
SUR LA PAIX SOCIALE
1°)
De la réintégration, indemnisation des syndicalistes
révoqués
a)- L'un des passages des conflits à la Paix Sociale durable
implique la stricte application des Conventions avec le BIT et
ratifiées par la République de Djibouti, et de la
stricte application du titre II de la Constitution.
b)-Tout ancien fonctionnaire ou conventionné licencié,
pour des raisons syndicales, sera réhabilité et
réintégré dans son droit .
Pour le règlement de la situation des travailleurs abusivement
licenciés pour des raisons syndicales ; ils pourront selon
leur statut respectif et leur âge, prétendre au :
Réintégration des travailleurs dans leur Corps d'origine(secteurs
publiques ou privés) ;
Versement de la totalité des salaires depuis leur licenciement
;
Mise à la retraite ; Rachat des annuités manquantes
;
Remboursement des cotisations
2°) De la non ingérence et de la réalisation
d'élections syndicales libres
Ordonne les membres du Gouvernement à ne pas s'immiscer
dans les affaires intérieures des syndicats des travailleurs
de l'Etat.
Ordonne l'exécution pour la réalisation d'élections
démocratiques des dirigeants syndicalistes à l'échelle
de la Fédération et Confédération,
sans aucune ingérence de l'Etat.
Le
Président
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03/08
Cameroun : Mémoire d'Afrique
africa@smol.org
Encore une fois, sauvons les enfants du Cameroun de l'esclavage,
de la prostitution et des travaux forcés, pratiqués
par le gouvernement génocidaire de Paul BIYA.
Plus
de 600 000 enfants vivent au Cameroun dans des conditions de misère
génocidaire. Le dernier rapport du Comité International
du Travail vient enfin de confirmer les cris alarmants de la Ligue
Camerounaise des Droits de l'homme concernant l'état des
violations massives des Droits de l'enfant au Cameroun. C'est
au micro de la journaliste de Radio France Internationale, Corinne
MANDJOU, (édition du 1er août à 7 h 30) que
le représentant du Conseil Syndical Mondial des Travailleurs
Libres de Genève vient de confirmer ce cri d'alarme de
la L.C.D.H. La L.C.D.H a attiré l'attention de la communauté
internationale et des organisations internationales des droits
de l'homme par intervention directe sur les antennes de la radio
internationale Africa n°1, en date du 17 avril dernier, concernant
"l'esclavage et le commerce des enfants au Cameroun".(texte
amplié aux organisations internationales des droits de
l'homme).
On
se souvient que la Ligue Camerounaise des Droits de l'Homme, dans
son communiqué de presse aux Chefs d'Etat, réunis
à Yaoundé, au sommet France - Afrique, en janvier
2001, a tiré l'alarme sur cette face cachée de la
politique du gouvernement dictatorial et tortionnaire du Cameroun.
Nous
rappelons également que ce document fait partie du dossier
de la Plainte de la L.C.D.H. contre le gouvernement génocidaire
de Paul Biya au Tribunal Pénal International et aux différentes
commissions internationales des droits de l'homme, de l'O.U.A
à Banjul et des Nations Unies à Genève. Cette
Plainte de la L.C.D.H., lisible sur le site internet "Mémoire
d'Afrique" : http://africa.smol.org, a été
ampliée à toutes les organisations internationales
des droits de l'homme, notamment la Fédération Internationale
des Droits de l'Homme, l'Union Interafricaine des Droits de l'Homme,
Nord Sud 21, ACAT, AMNESTY INTERNATIONAL, pour les interpeller
à appuyer notre demande d'une commission internationale
indépendante d'enquête au Cameroun où nous
avons révélé que, outre le système
carcéral meurtrier considéré comme des mouroirs,
il y avait dans divers coins du Cameroun, des charniers que les
enquêteurs devraient constater.
C'est
donc dans cette attente angoissante que la Ligue Camerounaise
des Droits de l'Homme attire l'attention de la Communauté
Internationale et des organisations internationales des droits
de l'homme sur la gravité de la situation et l'état
des violations des libertés fondamentales par le régime
classé le plus corrompu par l'Agence Transparency International
.
Ligue Camerounaise des Droits de l'Homme
85, bd Saint - Michel 75005 Paris
tel/fax: 01.43.25.80.50
_____________________
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03/08/01
Les jeunes générations exigent que Guelleh réponde
à leurs questions (Lecteur)
Bonjour
chers Djiboutiens, fidèles lecteurs(trices) du journal.
Comme
je l'avais mentionné, le commandant IFTIN vient de rentrer
à Djibouti sur ordre express de Guelleh qui ne veut en
aucun cas que le nouveau juge puisse interroger IFTIN.
N'oublions
pas, chers amis, que le lieutenant Aloumekani, qui a mis Guelleh
dans ce scandale, par son témoignage, réside en
Belgique et qu'IFTIN était le chef de l'Escadron presidentiel.
IFTIN
était en mission en Belgique pour recueillir des infos
très précieuses qui pourraient intéresser
Guelleh (par exemple où habite le lieutenant Aloumekani,
ses fréquentations, les noms de ceux qui dénoncent
le régime dictatorial, ce que préparent les djiboutiens
réfugiés et opposants et en particulier ceux qui
sont les sympathisants du FRUD Armé.
Guelleh a besoin aussi de recevoir des infos sur les communautés
djiboutiennes d'Hollande, de Norvège et de Suède.
Guelleh veut se prémunir contre une déstabilisation
extérieure à l'instar de ce que font d'autres Chefs
d'État de la région (Éthiopie, Somalie, Soudan,
Ouganda). Guelleh a échoué dans son plan de réorganisation
de nos frères somaliens sur les hauteurs d'Arta.
Au
lieu de s'occuper de travailler pour le développement du
peuple djiboutien qui attend la régularisation du paiement
des salaires des fonctionnaires et un retour à une vie
sociale de nouveau acceptable à Djibouti, le dictateur
a joué au feu avec les différents clans somaliens.
Chers
Djiboutiens,
IFTIN
a été exclu de la garde présidentielle après
une seconde affaire qui a éclaté en 1998 et dans
laquelle étaient impliqués avec lui MM. Moumin Bahdon
et Gabayio.
L'affaire
en question était un complot fictif qu'avait organise Guelleh.
Il s'agissait d'éliminer l'ancien Président Hassan
Gouled. C'est IFTIN qui devait l'exécuter puisqu'il était
son garde du corps depuis 1994, date à laquelle le Colonel
Mahdi a pris officiellement le commandement de la gendarmerie
(après le décès du Colonel-tortionnaire Hoche
Robleh Iltireh).
C'est
a la suite de ce complot fictif qu'IFTIN fut écarté
de la garde rapprochée de Gouled et remplacé par
le Capitaine Ibrahim.
Son
père, le vieux Iftin était alors allé voir
Guelleh pour lui rappeler tous les services qu'il a accomplis
pendant qu'il était Chef de Cabinet et Chef de la Sécurité.
En effet, le vieux Iftin à un beau pedigree : c'est lui
qui avait torturé beaucoup de personnes à la Villa
Christophe sur ordre de Guelleh
On
peut citer par exemple :
Ali Coubba,
Djama Djildde,
le lieutenant Abass de l'Armee Nationale,
le terroriste Adouani Amouda Hassan,
les membres de la tribu Gadaboursi injustement désignés
par le pouvoir comme responsables du soit-disant attentat du Café
de Paris(*)
ceux qui ont été capturés lors du complot
fantôme du cimetière d'Ambouti et de l'attaque du
poste de Tadjourah,
les membres du parti FDLD (front démocratique de libération
de Djibouti)
ainsi que tous ceux qui ont dénoncé Guelleh comme
étant le responsable de tous les mots et des affaires sales
qui secouent la capitale.
Rappelez-vous,
Chers Amis, le port a permis la réception des armes qui
étaient destinées aux milices de Guelleh, lesquelles
avaient pignon sur rue. La société COMAD qui appartient
à Guelleh et à Barkat Gourad Hamadou n'a-t-elle
pas déchargé trois conteneurs bourrés d'armes.
Ils avaient été découverts par le gardien
de la société un après-midi vers 16 heures
alors qu'il cherchait à se protéger du soleil pour
mâcher son khat. Il a aussitôt alerte la gendarmerie.
Les
armes venaient directement d'Espagne et elles étaient destinées
au frère de Guelleh, aujourd hui décédé,
Idriss Omar Guelleh, qui importait la drogue à Djibouti
et qui contrôlait la prostitution en provenance d'Éthiopie.
Il a été maintes fois dénoncé par
la Lettre de l'Océan indien.
Nous
autres, membres de la jeunesse djiboutienne, nous posons a Guelleh
les questions suivantes.
Qui
a tue le commissaire Abdillahi au cimetière d'Ambouli ?
Où
sont passées les cotisations du régime pension de
la retraite exercice 1997 ?
Qui
a orchestre l'attentat du Café de Paris ?
qui
a tué un jeune djiboutien (nom cache..clan mamassane )
a Hargueisa en
avril 2000 ?
qui
a ordonne l'assassinat du juge Borrel ? Pourquoi le juge Leloire
n'a- t-il pas entendu l'ancien ministre de la justice M Moumin
Bahdon ? Qui a empêché cette rencontre a la dernière
minute?
Pourquoi
les tortionnaires sont-ils toujours en liberté ?
Qui
a ordonné que l'on torture des Djiboutiens à la
Villa Christophe ?
Pourquoi
sanctionne-t-on les fonctionnaires qui ne soutiennent pas le RPP
?
Pourquoi
impose-t-on la terreur à la société civile
au point que personne ne parle de peur d'être torturé,
abattu ou oublié à la prison de Gabode ?
Pourquoi
les investisseurs fuient-ils notre pays ?
Nous
attendons que le dictateur réponde à toutes nos
questions, sinon il devrait démissionner et laisser la
place aux nouvelles générations.
Chers
Djiboutiens, la lutte continue.
(*)
A ce sujet, il convient de poser la question pour savoir si des
hautes personnalités françaises présentes
à Djibouti au moment des faits, auraient pu être
informées à l'avance de cet attentat,
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01/08/01
Prudence toujours. (Lecteur)
Nous
apprenons par l'intermédiaire des internautes que nous
saluons au passage, les demandes hypothétiques d'asile
politique qui auraient été déposées
par certains proches du dictateur.
Eh bien ! Nous sommes surpris, mais vraiment surpris de voir un
éventuel demandeur proche du tyran au milieu des manifestants
hostiles à Guelleh.
Nous
ne croyons pas que sa présence soit due au hasard, mais
bien au contraire qu'il avait pour mission de transmettre des
informations au régime.
A
notre connaissance des cas similaires se sont produits dans le
passé.
Il
a fait semblant d'être un vrai opposant, mais il était
là pour nous espionner en réalité.
Heureusement, nos plus expérimentés ont réussi
à neutraliser l'individu.
Deux
années après, un ami toujours expérimenté
et farouche opposant nous dit :
"Pour
échapper aux sbires de "Boogta", il faut se méfier
de toutes celles et de tous ceux qui ont un lien de parenté
avec un dignitaire du tyran quel que soit son clan"
Depuis
cette phrase a fait son chemin, et aucun d'entre nous n'est pris
la main dans le sac (A part quelques frayeurs).
C'est pourquoi chers amis, nous vous conseillons d'être
prudents et d'éviter le plus possible de côtoyer
le clan formé par ceux qui bénéficient des
largesses du pouvoir.
LDP
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31/07/01
Le commandant IFTIN est arrivé à Djibouti dans la
journée.
La justice française, informée, a-t-elle laissé
partir, sans réagir, un témoin important dans l'affaire
Borrel. On se souvient que le témoignage 'spontané'
du Capitaine IFTIN devant le juge Le Loire avait contribué
à éloigner les présomptions qui s'accumulaient
sur la tête de Guelleh.
En
tout cas IFTIN est bien arrivé dans la journée par
un vol Yemenia.
Maintenant
le juge Parlos va-t-il choisir d'interroger l'épouse du
Commandant IFTIN pour essayer de comprendre les contradictions
qui existeraient entre la demande d'asile déposée
par elle auprès des autorités belges et les déclarations
de son mari.
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30/07/01
Question : le Cdt IFTIN a-t-il pris le vol pour Djibouti, pour
répondre à la convocation d'IOG ?
Réponse
très certainement demain mardi 31 juillet dans la journée
!
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30/07/01
Addis Abeba : haut lieu de rendez-vous pour les personnalités
djiboutiennes ?
Nous
avions déjà eu l'occasion de signaler la présence
de Dini et de Chehem Daoud à Addis Abeba. Aujourd'hui nous
sommes informés de la présence de Hassan Gouled,
ancien Président de la République.
Certaines
rumeurs affirment que Dini aurait présenté ses excuses
officiellement à l'ancien Président, mais c'est
un point difficile à vérifier.
Le
dernier arrivant semble être le général Yacin.
Guelleh l'aurait finalement autorisé à quitter Djibouti
il y a quarante-huit heures, mais par la porte de derrière.
Pour le punir un peu, il lui aurait refusé la possibilité
de passer par la grande porte et de prendre un vol direct Djibouti-Paris.
En agissant ainsi, il l'aurait contraint à passer par Addis
Abeba. Le général viendra-t-il à Paris ?
Aura-t-il des entretiens avec les autres personnalités
déjà présentes et citées ci-dessus
? Personne ne semblait en mesure de le confirmer aujourd'hui.
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30/07/01
...
Le frère du Cdt Ibrahim, actuel chef de la Garde présidentielle
aurait demandé l'asile politique en Belgique !!!
Le
14 mai 2001, il manifestait à Bruxelles contre Guelleh,
tenant une banderolle, comme en témoigne la photo déjà
publiée sur le site.

Il
y a environ un an, le frère du Commandant Ibrahim a bénéficié
d'un voyage 'gratuit' pour accompagner son frère en mission
spéciale en Belgique, ce qui entre autre, lui a évité
de financer son voyage sur sa propre cassette. Mais lui, il n'est
pas rentré au pays ... Il s'est précipité
au service de l'immigration pour déposer un dossier de
demande d'asile politique en Belgique, dont le contenu pourrait
surprendre :
-
il n'aurait pas fait état de son appartenance au Clan Mamassan,
ni du fait que son frère est un personnage de haute confiance
du dictateur, puisqu'il dirige sa garde présidentielle.
-
Il n'aurait pas parlé non plus de ses liens de famille
avec le Colonel Mahdi.
Pourquoi
toutes ces omissions ?
Tout
simplement, parce qu'il aurait prétendu être victime
de la répression et que sa famille serait en danger à
Djibouti !!! Que Guelleh serait un dictateur et un criminel, etc....
Si la décision des autorités belges lui était
favorable, il pourrait alors recevoir une aide financière
mensuelle. Le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière
!!
Quel
désordre vraiment dans le clan Mamassan en ce moment !
Mais en revanche, ses membres, à l'instar du patron, sembleraient
posséder un don exceptionnel et inégalé pour
demander de l'argent à tous les rateliers, en particulier
aux européens qui ne demanderaient qu'à les croire
sur parole.
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30/07/01
Hassan Gouled perçoit une pension de la France, mais Djibouti
refuse de servir les pensions dues légalement aux anciens
agents français - en dépit de deux subventions versées
par la France .... (Le
canard enchaîné)
Lors
de l'indépendance de Djibouti, le 27 juin 1977, de nombreux
postes techniques et administratifs ont été 'africanisés'
du jour au lendemain. Et les quelques cent français qui
les occupaient invités à rentrer en France, certains
étant mis d'office à la retraite.
Pendant
plusieurs années, les autorités djiboutiennes ont
payé leurs pensions, puis elles ont arrêté
tout versement lorsque les caisses se sont vidées. La guerre
menée contre les Afar en était l'une des causes.
Depuis, les retraités ont constitué une Association
loi de 1901 pour défendre leurs droits (entre 1.500 et
3.000 F par mois). Par deux fois, la France a octroyé
des crédits au Gouvernement djiboutien pour assurer le
rappel de certaines pensions, mais il en va sans doute des sables
du lieu comme du tonneau des Danaïdes ...
Voilà
deux ans, Djibouti a promulgué une nouvelle loi annulant
purement et simplement les droits à la retraite des anciens
agents français. A de nombreuses reprises, leur association
de défense est intervenue auprès des parlementaires
et du gouvernement. Dans une lettre, Martine Aubry, ministre de
l'Emploi, rétorquait qu'il ne pouvait être question
de se substituer à un Etat de droit, ni de pouvoir assurer
aucune responsabilité juridique ou financière dans
ce cas précis.
Cela
dit, les pensions d'anciens parlementaires, fonctionnaires ou
militaires originaires de Djibouti sont régulièrement
payées par le budget de la République française.
Et même le Président de la République Hassan
Gouled, et son Premier ministre, anciens sénateurs de la
France d'outre-mer, perçoivent une pension payée
par Paris !
Et
voilà un excellent argument pour leur demander de se montrer
réglos !
(Extrait
du Canard enchaîné du 25 juillet 2001
sous la plume de Patrice Vautier)
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30/07/01
La France, toujours bonne fille, ne sait plus quoi offrir à
IOG. Chaque mois nous découvrons un nouveau cadeau financier
des contribuables français au régime dictatorial.
(Extrait de l'ADI)
ADI/DJIB/1269/220
MOTS
Djibouti et la France signent
une convention-cadre
en faveur de la promotion de lAgriculture, de lElevage
et de la Pêche à Djibouti
DJIBOUTI-(ADI)-29
juillet- Le gouvernement de la République de Djibouti et
la France ont signé dimanche une convention-cadre portant
sur la promotion et la commercialisation de produits relevant
de la tutelle du ministère de lAgriculture, de lElevage
et de la Mer, chargé des Ressources Hydrauliques, rapporte
lAgence Djiboutienne dInformation, citant la Radiodiffusion
Télévision de Djibouti.
Conçue
et élaborée dans le cadre de la lutte contre la
pauvreté, lassistance française est composée
de « crédits décentralisés dintervention
» appelés à être mis à la disposition
de demandes de financement émanant du ministère
de tutelle, dassociations et de groupements dagriculteurs,
déleveurs et de pêcheurs.
La
convention-cadre précise que lavis du ministère
de tutelle sera un élément déterminant dans
la suite à donner à la soumission de tout projet.
Laccord
de financement, dont le montant na pas été
divulgué, a été signé dimanche par
le ministre de lAgriculture, de lElevage et de la
Mer, chargé des Ressources Hydrauliques M Dini Abdallah
Bililis et lAmbassadeur de France à Djibouti M Patrick
Roussel.
La
cérémonie de signature sest déroulée
en présence du chef de service de la mission de coopération
et dactions culturelles françaises M Christian Ocquet.
ADI-14H12
GMT-29 JUILLET 2001
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28/07/01
La famille du Garde du corps d'IOG réfugiée en Hollande
? (Lecteur)
Dans
le bulletin de l'Ardhd en cours, j´ai lu que le Commandant
IFTIN serait en train de couper le cordon avec le régime
dictatorial de Djibouti.
Chers
Amis, ce que vous ne savez probablement pas, c´est que la
femme les enfants du garde du corps d'Hassan Gouled, puis d'IOG,
en l´occurence Mahamoud Igueh Mohamed se sont refugiés
en Hollande. La femme et enfants ont déjà acqui
la nationalité Hollandaise.
Monsieur
Mahamoud Igueh Mohamed est un sous-officier de la Gendarmerie
nationale / escadron présidentiel.
Mahamoud
Igueh posséde un passeport diplomatique et il rend visite
à sa famille tous les étés.
Cette
information est véridique.
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28/07/01
Un homme d'affaire d'origine française, en cours d'expulsion,
pour différend financier avec un proche de Guelleh. (Lecteur)
Un
proche de Guelleh, Yacin qui gère la société
DJIB CLEAN fabriquée de toutes pièces par Guelleh,
rencontre un différend sérieux avec son directeur
financier, étranger d'origine française. Ce dernier
est aujourd'hui en passe de se faire expulser par Décret
présidentiel.
Aux dernières nouvelles, le français en question
(ex-directeur financier) s'est réfugié à
l'Ambassade de France.
Il
y avait déjà eu une affaire similaire dans laquelle
s'opposait le neveu de guelleh et des partenaires d'origine sovietique,
dans le cadre de la Banque d'affaire (BOUH). Les soviétiques
avaient été explusés.
Donc
affaire à suivre.
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28/07/01
Quelle décision va prendre le Cdt IFTIN ? Retour à
Djibouti ou séjour prolongé à Bruxelles ?
La
position du Cdt IFTIN semble être cornélienne.
S'il
acceptait de rentrer à Djibouti, il se plierait aux ordres
du dictateur, mais il éviterait d'être interrogé
un jour par la justice française et d'avoir à donner
des explications difficiles sur ses contradictions entre sa déclaration
au juge Le Loire et les déclarations de son épouse
dans la demande d'asile en Belgique.
En
se rendant à Djibouti, ne risquerait-il pas d'être
arrêté dès qu'il aura posé un pied
sur le sol djiboutien. On sait qu'IOG n'est pas un coeur tendre
et qu'il n'aime pas vraiment ceux qui l'ont critiqué. De
plus IFTIN représente un danger grave et sérieux
pour lui. Gabode ou disparition au coin d'une rue sombre au terme
du voyage ?
S'il
reste en Europe, il devra s'expliquer et choisir une voie. Mais
il ne risque pas grand chose sur le plan pénal. Au pire
outrage à magistrat pour fausse déclaration, mais
il pourrait toujours se justifier en expliquant qu'il avait agi
à l'époque Le Loire, sous la contrainte.
Que feriez-vous à sa place ? Dans sa situation, il a peut-être
besoin de vos conseils !!!
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27/07/01
Pour séduire les membres de l'opposition, IOG ne serait-il
pas tenté de mettre tout le poids des crimes des dernières
décennies sur 'le dos d'Hassan Gouled Aptidon" ? (Un
lecteur)
Pour
finaliser la réconciliation avec les opposants, dont IOG
à grand besoin actuellement (financements internationaux,
affaire Borrel), on peut tout à fait imaginer qu'il tente
de dire à ceux qui voudront bien l'écouter et le
croire, que le responsable des crimes et désordres passés,
ne peut-être que l'ancien Président .... et lui seul.
D'autant
plus facile que la faiblesse de l'ancien Président Gouled
l'empêchera probablement de répliquer que le chef
de la Police et des basses oeuvres n'était autre qu'un
certain Isamel Omar Guelleh.
Mais
cela ne fait rien, ce sera peut-être suffisant pour que
chacun s'abrite derrière cette version, afin de justifier
ses nouvelles amitiés. Mesurent-ils combien est fragile
une soi-disant amitié avec Guelleh. C'est un dictateur
qui ne pense qu'à ses intérêts (il l'a prouvé)
et il reniera ses nouveaux amis, au premier virage.
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