ARDHD
Observatoire de la situation
des Droits de l'Homme à Djibouti


Bulletin d'information et d'alerte N° B106
Du 28 juillet au 10 août 2001

     

08/08/01 TCHAD : LE 08 AOÛT 2001 OU LE SACRE DU DICTATEUR-PRÉSIDENT IDRISS DÉBY.
08/08 L'HOMME DE LA SEMAINE : DJAMA SOULEIMAN
07/08/01 DAF empêché de se rendre aux USA à l'invitation du Gouvernement US
06/08/01 La disparition de Mme Aicha Bogoreh, épouse de l'ancien Président Hassan Gouled Aptidon. Les messages de sympathie.
02/08/01 Note d'Information sur le multipartisme (LDDH)
30/07/01 Note d'Information sur les libertés syndicales (LDDH)
25/07/01 Interdiction du Droit d'Aller et Venir entre Djibouti et le Somalilland
(Communiqué LDDH)

03/08/01 Cameroun : Mémoire d'afrique
03/08/01 Les jeunes générations exigent que Guelleh réponde à leurs questions (Lecteur)
01/08/01 Prudence toujours. (Lecteur)
31/07/01 Le commandant IFTIN est arrivé à Djibouti dans la journée.
30/07/01 Question : le Cdt IFTIN a-t-il pris le vol pour Djibouti, pour répondre à la convocation d'IOG ?
30/07/01 Addis Abeba : haut lieu de rendez-vous pour les personnalités djiboutiennes ?
30/07/01 Le frère du Cdt Ibrahim, actuel chef de la Garde présidentielle aurait demandé l'asile politique en Belgique !!!
30/07/01 Hassan Gouled perçoit une pension de la France, mais Djibouti refuse de servir les pensions dues légalement aux anciens agents français - en dépit de deux subventions versées par la France .... (Le canard enchaîné)
30/07/01 La France, toujours bonne fille, ne sait plus quoi offrir à IOG. Chaque mois nous découvrons un nouveau cadeau financier des contribuables français au régime dictatorial. (Extrait de l'ADI)
28/07/01 Un homme d'affaire d'origine française, en cours d'expulsion, pour différend financier avec un proche de Guelleh. (Lecteur)
28/07/01 La famille du Garde du corps d'IOG réfugiée en Hollande ? (Lecteur)
28/07/01 Quelle décision va prendre le Cdt IFTIN ? Retour à Djibouti ou séjour prolongé à Bruxelles ?
27/07/01 Pour séduire les membres de l'opposition, IOG ne serait-il pas tenté de mettre tout le poids des crimes des dernières décennies sur 'le dos d'Hassan Gouled Aptidon" ? (Un lecteur)

bulletin B105

bulletin B107

Avis : nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ces colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur). Pour des raisons de sécurité les publications sont anonymes, mais l'ARDHD conserve le double des messages E-Mail.

     


08/08/01 ACTION DU TCHAD POUR L' UNITÉ ET LE SOCIALISME
( ACTUS )


N/Réf : 385/SGSF/2001 AMIENS, LE 06 AOÛT 2001

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

TCHAD : LE 08 AOÛT 2001 OU LE SACRE DU DICTATEUR-PRÉSIDENT IDRISS DÉBY.

L'Action du Tchad pour l'Unité et le Socialisme (ACTUS) interpelle l'opinion nationale et internationale sur la chronique d'une tragédie annoncée au Tchad.
En effet, le 08 Août 2001, le Général-Président Idriss DEBY, coupable de hold-up électoral va organiser son auto investiture de Président du Tchad , malgré son rejet par le Peuple dès le premier tour de l'élection présidentielle du 20 mai 2001.
Au demeurant et à toute fin utile, rappelons succinctement certains faits saillants de cette élection et la nature criminogène de ce Général Dictatateur :

1- Le 28 Mai 2001, furent proclamés les résultats du premier tour de l'élection présidentielle pseudo démocratique du 20 Mai : Le Général-Président et Dictateur IDRISS DÉBY s'est autoproclamé Président.
Selon les sources dignes de foi, émanant de certains observateurs nationaux et internationaux, les fraudes ont été systématisées par le pouvoir.
La démission de 8 Membres de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) dont son vice-président, pour cause de fraudes et ainsi que leurs déclarations sur Radio France Internationale (RFI), témoignent si besoin est, de la cuisante défaite du dictateur IDRISS DÉBY.

2 - Selon la commission internationale sur les crimes de l'ancien Président HISSENE HABRÉ, 40.000 Tchadiens furent assassinés par les forces de l'ordre dirigées personnellement par l'actuel Président IDRISS DÉBY alors chef d'Etat major des armées. (Dossier Noir de la politique africaine de la France N°13 éd. l'Harmattan, Paris, 1999).
Le volumineux rapport de la mission d'enquête du 12 au 23 juillet 1991 de Jean-Paul JEAN pour le compte de la Fédération internationale des Droits de l'Homme (FIDH), mentionne: 54. 000 arrestations arbitraires et 80. 000 orphelins dont les parents ont été sommairement exécutés entre 1980 et 1990.
Selon le journal Alwihda, à ces morts viennent s'ajouter plus de 25.000 autres depuis le 1er décembre 1990, date à laquelle Idriss Déby a pris le pouvoir à la faveur d'un coup d'état militaire et aidé par l'armée française au Tchad.
D'autres sources indépendantes comme celle du Pasteur suisse, Roland Hammel, dans son témoignage " Tchad : sait-on vraiment ce qui se passe ? " dans l'hebdomadaire Jeune Afrique N°1855 du 24 au 30 Juillet 1996, mérite d'être lu. Son récit suscite de la répugnation et corrobore cette thèse de crime contre l'humanité dont est coupable le Général-Président IDRISS DÉBY.

3 - Enfin le Général Idriss DÉBY est coupable de délinquance financière internationale: fausses monnaies, trafiques de drogues ( lire " Noir Procès " de F.X. VERSHAVE et LAURENT BECCARIA, éd. Les arènes, Paris 2001).

Ces faits délictueux et gravissimes sont indignes de celui qui, en principe représente un Etat et son Peuple. Malgré ces crimes, le silence, l'indifférence et la passivité des pays prétendus démocratiques notamment la France (omniprésente au Tchad) et des institutions internationales (BM, FMI, OUA, OUA,…) continuent.
L'odeur du pétrole inhiberait donc les bons réflexes de défense des Droits de l'Homme. C'est le règne de
l' hypocrisie et des rentes financières où la vie des Africains n'a aucune valeur. C'est une évidence. Avouons-le !
N'est-ce pas là un comportement d'essence raciste? N'est-ce pas là, la logique capitaliste de profits des multinationales? Cela est insupportable, inadmissible pour nous, qui voyons les nôtres massacrés, pillés, violées, subirent quotidiennement des traitements humiliants et dégradants.
Notre peuple n'a t-il pas le droit à une vie décante? n'a t-il pas le droit de se défendre pour sa survie? Notre crime, c'est de vivre sur un continent riche en ressources minières. C'est le fruit du hasard car nous ne l'avons pas choisi. En revanche les Dictateurs-Présidents Africains de l'acabit de Idriss Déby, créatures du capital et de l'impérialisme ont été choisies et imposées par le néo-libéralisme afin de mieux exploiter et piller nos pays.

L'ACTUS appelle donc à l'unité d'action de tous les patriotes et partis de l'opposition afin de renverser par tous les moyens la pétro-dictature imposée à notre pays et de rétablir la démocratie confisquée et le pouvoir usurpé. Il y va de notre survie.

L'ACTUS condamne cette injustice dont les conséquences sont tragiques pour notre peuple. Elle exige:

¿ des Gouvernements et Institutions internationales invités à cette parodie d'investiture, de la
boycotter fermement. En effet les masses populaires considéreraient toute participation comme une complicité de crimes contre l'humanité dont le Général DÉBY est coupable.
Une quelconque participation et à quelque niveau que se soit équivaut à une profanation de la mémoire des milliers de morts de ce génocide, une apologie de la dictature et enfin une déclaration de guerre à notre peuple.
Notre peuple, contrairement à ce régime qui disparaîtra, existera. Il tirerait les conséquences qui s'imposent pour l'avenir dans ses relations multilatérales ou bilatérales.
¿ des institutions internationales (OUA, ONU, UE, FMI et Banque Mondiale) et notamment les bailleurs de fonds (USA, FRANCE ), de respecter la volonté exprimée par notre peuple qui n'aspire qu'à vivre en paix.
¿ de mettre en quarantaine ce régime mafieux du Général-Président Idriss Déby.
¿ de geler le projet pétrole jusqu'à la prise de pouvoir par le Président démocratiquement élu.
¿ de tout mettre en œuvre afin de traduire en justice Hissène Habré et ainsi que son ancien chef d'État-Major, le colonel IDRISS DÉBY pour crimes contre l'humanité.
¿ de restituer au Tchad , tous les biens matériels, financiers et autres pillés par Idriss Déby son clan et les dignitaires du régime.

Pour l'ACTUS (Action du Tchad pour l'Unité et le Socialisme)
Le Secrétaire Général
Dr LEY-NGARDIGAL Djimadoum

_____________________ haut de page

08/08 L'HOMME DE LA SEMAINE :
DJAMA SOULEIMAN

Nous nous réjouissions, car depuis de nombreuses semaines, aucune personnalité n'avait été élevée au rang d'HOMME DE LA SEMAINE. Cela pouvait être le signe d'une diminution sensible des violations des Droits de l'Homme par le régime de GUELLEH.

Elles ont malheureusement repris (pratiquement deux mois après la signature des accords du 12 mai) et le titre a été décerné cette semaine à

DAJMA SOULEIMAN

Jeune Procureur auprés
du Tribunal de première instance de Djibouti

Djama Soumleiman, jeune procureur a probablement été récemment nommé à ce poste. Totalement inféodé au pouvoir et porbablement guidé par un sens aïgu de sa réussite personnelle, il a imposé des mesures totalement illégales, empêchant DAF de prendre l'avion et de se rendre aux USA.

Pourtant le juge Warsama avait délivré auparavant une ordonnance de main-levée du contrôle judiciaire qui avait été imposé à DAF.

Plusieurs éléments (en particulier l'attitude du Ministre de la Justice) laisseraient supposer que Djama Souleiman a agi sur instruction de Guelleh. Nous le félicitons pour son sens profond de l'obéissance et pour sa vision personnelle de l'injustice et de l'indépendance. Il ne faut pas confondre justice et réussite personnelle.


Il a donc bien mérité le titre d'Homme de la Semaine et son nom sera ajouté à la liste des personnages à qui il faudra certainement demander des comptes un jour..

_____________________ haut de page

07/08/01 DAF empêché de se rendre aux USA à l'invitation du Gouvernement US

(A lire aussi la dépêche des Nouvelles d'Addis :
http://www.lesnouvelles.org/P10_magazine/12_depeche/12023_MDPdafempeche010805.html

PARTI DU RENOUVEAU DÉMOCRATIQUE
(PRD)
Avenue Nasser cité Poudrière
É 35.47.55 › 3570
é-mail: daf_dj@yahoo.fr
daher_daf@yahoo.fr
Djibouti


Djibouti, le 04/08/2001
COMMUNIQUE DE PRESSE

Invité par le Gouvernement des Etats-Unis d'Amérique à participer, en sa qualité d'opposant, au "Programme Visiteurs" sur le thème de la transition pacifique et démocratique du 05 au 25 août 2001, le président du PRD et Directeur de publication du journal Le Renouveau que je suis devait partir pour Washington via Paris hier vendredi 3 août 2001 au soir par le vol n° AF533H d'Air France. J'en ai été empêché par la Police de l'Air et des Frontières (PAF) agissant sur instructions fermes du jeune procureur de la République près du Tribunal de première instance de Djibouti, Monsieur Djama Souleiman.

Or, je n'étais plus soumis à aucun contrôle judiciaire puisque j'avais bénéficié d'une mainlevée en bonne et due forme du dernier contrôle judiciaire en date pour la dernière affaire en date liée à la publication par le Renouveau du 07 juin 2001 de deux mandats de paiement de six millions de nos francs émis au profit du ministre des Finances Yacin Elmi Bouh. Mainlevée qui avait évidemment reçu l'avis favorable du même Procureur.
- "Le Procureur de la République a décidé une opposition à votre sortie du territoire national et nous avons ordre de vous refouler", m'a fait savoir le lieutenant de service au moment où j'allais embarquer dans l'avion vers 22 h.
- "Mais une ordonnance de mainlevée m'a été délivrée", ai-je rétorqué, lui plaçant sous les yeux le document.
- "Je le sais mais le Procureur nous a dit de ne pas en tenir compte".
- "Et la loi que vous êtes chargé de respecter et de faire respecter ?" ai-je insisté.
- "J'obéis au Chef…"
- "Je peux alors parler au chef ?"
- "Non, car je ne veux pas d'histoire mais vous pouvez-vous tourner vers le Procureur de la République (qu'il savait bien entendu introuvable)", a-t-il mis fin à notre bref échange.
Voilà en quels termes la PAF m'a "signifié" la décision illégale et arbitraire du pouvoir.
Ce jour samedi 4 août 2001 au matin, j'ai pu rencontrer le nouveau ministre de la Justice, Monsieur Ismaël Ibrahim Houmed, auprès duquel j'ai protesté contre cette arbitraire opposition à ma sortie du pays. En vain: il m'a poliment écouté mais n'a rien fait…

Il est clair qu'il s'agit là d'une décision politique venant du sommet du régime. Qui, encore une fois, viole la Liberté et les Droits de l'Homme en général et la liberté de mouvement en particulier.

Encore une fois, la peur du régime devant la force des convictions d'un opposant se manifeste lamentablement…

Inutile de dire que la crédibilité de l'accord de Réforme et de Concorde civile signé le 12 mai 2001 par le FRUD-armé et le Gouvernement, et qui a consacré (après la Constitution du 4 septembre 1992) la protection des libertés publiques et des Droits de l'Homme, subit un nouveau coup dur. Encore une fois la pratique vide le discours de sa substance et nous rappelle la nature profondément anti-démocratique du régime iogien.

Je m'insurge donc contre l'injustifiée et injustifiable décision d'"opposition à la sortie" qui me frappe et exige sa levée immédiate.

La lutte continue…

Le président
Daher Ahmed Farah

Nota: Deux autres concitoyens, Messieurs Kamil Hassan Ali du FRUD-armée et Abdourazak Guedi, conseiller juridique du ministre de l'intérieur, invités à ce même programme, ont pu sans difficulté quitter le territoire national. Le premier hier vendredi 03 août 2001 au soir et le second, qui désirait passer quelques jours à Paris avant le début du programme, le 29 juillet 2001.

__________________________________________

Copie de la mainlevée du Tribunal !!

TRIBUNAL DE PREMIERE INSTANCE
DE DJÏBOUTI
-----------------
CABINET
DE Mme NIMA AU WARSAMA
JUGE D'INSTRUCTION
-----------------




N° du Parquet : 1893/2001
N° de l'Instruction : 12/001/B










Nous, NIMA AU WARSAMA, Juge d'Instruction auprès du Tribunal de Première Instance de Djibouti

Vu la procédure d'information ouverte du chef de recel, faits prévus et réprimés par l'article 533 du Code Pénal et suivie contre Daher Ahmed Farah.

Vu l'ordonnance de soit-communiqué en date du 31/07/2001 et le réquisitoire en date du 1/08/2001 tendant à la mainlevée du contrôle judiciaire.

Attendu que le maintien du contrôle judiciaire n'est plus nécessaire à la manifestation de la vérité.

Ordonnons la main levée du Contrôle Judiciaire de l'inculpé Daher Ahmed Farah.

_____________________ haut de page

06/08/01 La disparition de Mme Aicha Bogoreh, épouse de l'ancien Président Hassan Gouled Aptidon.

L'ARDHD adresse ses plus sincères condoléances au peuple djiboutien, à son ancien Président Hassan Gouled Aptidon et à toute sa famille, à l'occasion de la disparition de Mme Aicha Bogoreh.

Plusieurs personnes et associations nous ont demandé de publier leurs messages :

- M Aloumekhani a été très touché par la disparition de Mme Aicha Bogoreh. Il tient à rappeler le rôle personnel de Mme Aicha Bogoreh dans la vie du pays et son engagement aux côtés des Djiboutiens.

- Le collectif des étudiants d'Ottawa:
Nous tenons à transmettre nos sincères condoléances au peuple djiboutien à l'occasion de la tragique disparition de la mère de la Nation M Aicha Bogoreh qui est décédée en Ethiopie ce dimanche le 5 /08/2001. Le collective des etudiants djiboutiens vivants au Canada (Ottawa) présente a M Hassan Gouled ses plus sincères condoléances.


- L´association des Djiboutiens de la Scandinavie
Message de condoléance á la famille de Madame Aicha Bogoreh

C´est avec une grand tritesse que nous avons appris par le billet du journal ARDHD la disparition de l´épouse de l´ancien Président de la République de Djibouti survenue le 05 aout 2001 à Addis Abeba.

Madame Aïcha Bogereh était la vrai mére de la géneration qui est née aprés l'indépendance et sa disparition nous touche profondément.

L´associations des Djiboutiens de la Scandinavie envoie ses condoléances les plus attristées á Monsieur Hassan gouled Aptidon et á la famille de Madame Aïcha Bogoreh Darar.

_____________________ haut de page

25/07 Interdiction du Droit d'Aller et Venir entre Djibouti et le Somalilland (Communiqué LDDH)


Le Président


Djibouti, le 25 juillet 2001

LETTRE D'ACCOMPAGNEMENT N° 1/01/LDDH

A l'attention de M. DILLEITA MOHAMED DILLEITA
Premier Ministre de la République de Djibouti

Monsieur le Premier Ministre,

J' ai l' honneur de vous soumettre, avec cette lettre, le Communiqué de Presse n°15/01/LDDH du 25/07/01, ainsi que les souhaits de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains, souhaits exprimés dans le cadre humanitaire des secours d'urgence aux populations sinistrées par la sécheresse qui frappe le Nord du Somalilland, ainsi que de la nécessité d'une imminente ouverture des frontières avec notre voisin et frère du Somalilland .

En tant que membre des Défenseurs des Droits de l'Homme, je tiens à vous témoigner notre profond attachement et notre très grande sensibilité aux respect des Droits d'Aller et Venir, non seulement dans notre pays mais aussi au sein de notre région la Corne de l'Afrique.

Je suis persuadé de votre volonté à contribuer positivement au développement de la République de Djibouti, en harmonie avec nos voisins immédiats, d'autant plus que notre pays abrite le siège de l'IGAAD, Organisme Régional, qui lutte contre la sécheresse et la désertification.

Je suis conscient, du fait, que vous ne ménagerez pas vos efforts en vue de la prise de Décision, en parfait accord avec le Chef de l'Etat, pour la réouverture des frontières avec notre voisin du Sud, et pour porter secours à nos frères durement éprouvés par la sécheresse.

Avec mes sentiments déférents


_____________________

 

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 15/01/LDDH
DU 25 JUILLET 2001

Interdiction du Droit d'Aller et Venir entre Djibouti et le Somalilland - - - la frontière entre ces deux pays frères est fermée depuis le 16 avril 01 pour des cartons de cigarettes - - -
La sécheresse et l'étau de la fermeture des frontières - - -

Le bilan des victimes est de cinq morts.

Aujourd'hui, 25 juillet 2001 la BBC Somali section, dans son émission de 17 H30 à Djibouti, a diffusé le Communiqué du Chef du District de Zeila, Région d'Awdal du Somalilland, qui est frontalière à la République sœur de Djibouti .

Le Communiqué du Chef du District de Zeila M.Ahmed Mahamoud Mohamed précise que cinq personnes ont été victimes de la sécheresse qui sévissait depuis un certain temps dans cette région .

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains est très affectée et partage la douleur de ces populations fortement éprouvées, populations proches aux populations djiboutiennes.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains est préoccupée par la Décision du 16/04/01 prise par le Gouvernement Djiboutien de fermer unilatéralement la frontière avec le Somalilland.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains lance un Appel pressant au Gouvernement djiboutien pour :
procéder à l'ouverture immédiate de la frontière avec le Somalilland, et mettre fin aux violations des Droits d'Aller et Venir.
porter d'urgence des secours alimentaires à nos frères. Somalillandais, victimes de la calamité de la sécheresse.

_____________________ haut de page

2/08/01 Note d'Information sur le multipartisme (LDDH)


Le Président

NOTE D'INFORMATION N° 17/01/LDDH
DU 2 AOUT 2001

Que dit l'Accord du 12/05/01 sur le multipartisme . . .
L'Accord entre le FRUD et le GOUVERNEMENT ne dit rien de positif sur la Démocratie, n'apporte rien pour le multipartisme . . .

Suite aux observations des amis, des membres des Défenseurs des Droits de l'Homme, le Président de la LDDH reconnaît que la Note d'Information du 21 juillet 2001 peut paraître touffue et longue. En effet , elle contient trop de précisions en même temps .
Ces observations critiques méritent remerciements et l'établissement de cette nouvelle Note plus courte et plus claire .

I) La Constitution depuis 1992 autorise par son article 6 le Multipartisme intégral. La Loi de 1992 sur les partis politiques autorise le Multipartisme .

Le 4 septembre 1992 les électeurs djiboutiens ont été consultés par Référendum.
Ce Référendum avait porté sur deux votes .
Un vote sur la Constitution djiboutienne, qui autorise pour la première fois le Multipartisme intégral.
Un autre vote pour limiter à 4 les Partis Politiques sur une période de 10 ans.

Ce dernier vote sur la limitation des Partis Politiques à 4 est nul, et juridiquement cette limitation n'existe pas, car le Président de la République n'avait pas promulgué et publié dans le Journal Officiel l'Ordonnance, qui devrait ordonner l'application de cette limitation des Partis Politiques.
Pour qu'une Loi soit applicable, pour qu'une Loi soit exécutoire, il faut que cette Loi soit promulguée et publiée dans le Journal Officiel.
Seule la Constitution a été promulguée par l'Ordonnance n°) 92-0102/PRE du 15/09/92. La Constitution a été intégralement publiée dans le Journal Officiel .

II) Quelques questions importantes

Les premières questions que l'on doit se poser sont :

Pourquoi, les négociateurs du Frud- armé ont-ils eu peur lors de la rédaction de l'article 12 de l'Accord du 12/05/01, de quoi ont-ils eu peur, pour ne pas exiger l'application du Multipartisme intégrale dès la signature de l'Accord ? Pourquoi cette frilosité face à l'application et au respect de la Constitution ; face à la Loi du 15/09/92 sur la création des Partis Politiques ?
Pourquoi ce silence, pourquoi bloquer et refuser à faire progresser une réelle Démocratie dans notre pays, une réelle Démocratie tant revendiquée par les combattants djiboutiens pour la Justice politique, la Démocratie tant attendu par le peuple djiboutien ?

C'était encourageant d'entendre le Président Ahmed Dini, lors des Etats Généraux sur la Justice. C'était réconfortant, lorsque le Président Dini avait avec fermeté dénoncé le clonage des Partis Politiques, le clonage des Fédérations Syndicales. Mais alors pourquoi les négociateurs du Frud-armé n'ont-ils pas réussi à imposer ou à convaincre le Gouvernement de l'urgence de l'abolition du clonage des Partis du PND et du PRD, de l'urgence de l'abolition du clonage des Fédérations Syndicales UDT et UGTD ?

Est-ce que les négociateurs du Frud-armé ont perçu une contrepartie politique en acceptant le principe du clonage ? Est-ce que cette contrepartie consiste à accorder, lors des élections législatives de 2002, les sièges des députés du Nord au Frud-armé, les siéges des députés du Sud et de la capitale au RPP Parti actuellement au Pouvoir ?
Si cette contrepartie existe alors il suffit tout simplement de reconnaître : le maintien de la politique foncièrement dictatoriale, le maintien de la politique du Parti Unique(à deux), avec le recentrage d'un équilibre ethnico-tribal

M NOEL ABDI Jean Paul


NOTA BENE
Il est important, il est de notre devoir d'aider le/la citoyen/ne djiboutien/ne à bien connaître ses Droits, à bien connaître ses Droits politiques . Dans cet esprit, les Défenseurs des Droits de l'Homme sont à la disposition des citoyens djiboutiens . Voici quelques articles de la Loi n°)1/AN/92/2el relative aux Partis Politiques.
La LDDH diffusera prochainement la totalité de cette Loi du 15 septembre 1992.

Article 1 Objet des Partis Politiques.
Les partis politiques ont pour objet, dans le respect de la Constitution et des principes de souveraineté nationale et de démocratie, de regrouper les citoyens djiboutiens dans un but non lucratif, afin de concourir à l'expression du suffrage universel par des moyens démocratiques et pacifiques.
Les partis politiques sont obligatoirement constitués sous formes d'associations de droit djiboutien, et soumis en outre aux dispositions de la présente loi .

Article 7 Sur l'interdiction du " clonage "
Un parti politique ne peut adopter l 'appellation d'un parti ayant déjà reçu le récépissé de la déclaration.
Il ne peut se servir, pour sa propagande des titres ou appellations déjà utilisées par un autre partis politiques


 

_____________________ haut de page

30/07 Sur les libertés syndicales (Note d'information LDDH)

Le Président


NOTE D'INFORMATION N°16/01/LDDH
DU 30 JUILLET 2001

Note sur les libertés syndicales

QUE DIT L'ACCORD DU 12 MAI 2001 ?

Article 13 : Des libertés publiques

a) Les deux parties s'engagent à respecter les conventions ratifiées par la République de Djibouti et à tout mettre en œuvre afin qu'une véritable liberté syndicale s'instaure.
b) Tous les corps professionnels sont libres de s'organiser et de défendre leurs intérêts dans le respect des lois et règlements.

c) Les deux parties s'engagent à réaliser effectivement la protection des droits fondamentaux tels que proclamés dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et dans la Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples, et contenus dans le Préambule de la Constitution Djiboutienne du 15 Septembre 1992.

C'est le seul article qui rappelle, d'une manière générale les libertés syndicales. Par contre aucune proposition concrète ne figure dans cet Accord.
Autant l'article 6 est complet avec l'intégration, la réintégration, l'indemnisation et réinsertion, pour les combattants du Frud ; autant l'article 13 est complètement vide , pourtant les deux Parties signataires auraient pu insérer dans l'Accord un article similaire à l'article 6 de l'Accord du 12 mai 2001.
Il est vrai que la République de Djibouti a ratifié un bon nombre de Conventions, notamment avec le Bureau International du Travail (BIT ).
Il est vrai que rien de précis en faveur des libertés syndicales ne figure dans les ACCORDS entre le Frud et le Gouvernement , et que l'on est en droit à considérer que rien n'a été fait pour la Paix sociale.
Il est vrai que tout développement nécessite l'acceptation par la Partie gouvernementale à considérer les syndicats comme des partenaires sociaux indépendants et libres.
Il est vrai que jusqu'à présent , le Gouvernement n'accorde aucune considération aux respects des libertés fondamentales prévues par l'article 13 ; 15 ;16 de la Constitution. Violations permanentes sur les libertés syndicales, violations quotidiennes, violations dangereuses ; sources d'actions isolées et incontrôlables.

Consciente de cette situation intolérable, source de conflits.
Rappelle que le nombre des syndicalistes à réintégrer est infime ( moins de 20 ).
Constate le vide, le manque de solutions pour accélérer et améliorer la situation des travailleurs djiboutiens, le Droit aux paiements réguliers des salaires des travailleurs de l'Etat, le Droit à l'emploi, à celui de sortir du chômage.
Inquiète du blocage voulu, mettant un frein à toutes formes de préventions des crises, à toutes possibilités de préventions de conflits.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains(LDDH) demande expressément au Chef de l'Etat de débloquer la situation syndicale dans le cadre des Conventions avec le BIT, par la publication d'un Décret présidentiel, en s'appuyant sur ces deux propositions.

PROPOSITIONS SUR LA PAIX SOCIALE

1°) De la réintégration, indemnisation des syndicalistes révoqués

a)- L'un des passages des conflits à la Paix Sociale durable implique la stricte application des Conventions avec le BIT et ratifiées par la République de Djibouti, et de la stricte application du titre II de la Constitution.

b)-Tout ancien fonctionnaire ou conventionné licencié, pour des raisons syndicales, sera réhabilité et réintégré dans son droit .
Pour le règlement de la situation des travailleurs abusivement licenciés pour des raisons syndicales ; ils pourront selon leur statut respectif et leur âge, prétendre au :
Réintégration des travailleurs dans leur Corps d'origine(secteurs publiques ou privés) ;
Versement de la totalité des salaires depuis leur licenciement ;
Mise à la retraite ; Rachat des annuités manquantes ;
Remboursement des cotisations

2°) De la non ingérence et de la réalisation d'élections syndicales libres

Ordonne les membres du Gouvernement à ne pas s'immiscer dans les affaires intérieures des syndicats des travailleurs de l'Etat.
Ordonne l'exécution pour la réalisation d'élections démocratiques des dirigeants syndicalistes à l'échelle de la Fédération et Confédération, sans aucune ingérence de l'Etat.

Le Président

_____________________ haut de page

03/08 Cameroun : Mémoire d'Afrique

africa@smol.org


Encore une fois, sauvons les enfants du Cameroun de l'esclavage, de la prostitution et des travaux forcés, pratiqués par le gouvernement génocidaire de Paul BIYA.

Plus de 600 000 enfants vivent au Cameroun dans des conditions de misère génocidaire. Le dernier rapport du Comité International du Travail vient enfin de confirmer les cris alarmants de la Ligue Camerounaise des Droits de l'homme concernant l'état des violations massives des Droits de l'enfant au Cameroun. C'est au micro de la journaliste de Radio France Internationale, Corinne MANDJOU, (édition du 1er août à 7 h 30) que le représentant du Conseil Syndical Mondial des Travailleurs Libres de Genève vient de confirmer ce cri d'alarme de la L.C.D.H. La L.C.D.H a attiré l'attention de la communauté internationale et des organisations internationales des droits de l'homme par intervention directe sur les antennes de la radio internationale Africa n°1, en date du 17 avril dernier, concernant "l'esclavage et le commerce des enfants au Cameroun".(texte amplié aux organisations internationales des droits de l'homme).

On se souvient que la Ligue Camerounaise des Droits de l'Homme, dans son communiqué de presse aux Chefs d'Etat, réunis à Yaoundé, au sommet France - Afrique, en janvier 2001, a tiré l'alarme sur cette face cachée de la politique du gouvernement dictatorial et tortionnaire du Cameroun.

Nous rappelons également que ce document fait partie du dossier de la Plainte de la L.C.D.H. contre le gouvernement génocidaire de Paul Biya au Tribunal Pénal International et aux différentes commissions internationales des droits de l'homme, de l'O.U.A à Banjul et des Nations Unies à Genève. Cette Plainte de la L.C.D.H., lisible sur le site internet "Mémoire d'Afrique" : http://africa.smol.org, a été ampliée à toutes les organisations internationales des droits de l'homme, notamment la Fédération Internationale des Droits de l'Homme, l'Union Interafricaine des Droits de l'Homme, Nord Sud 21, ACAT, AMNESTY INTERNATIONAL, pour les interpeller à appuyer notre demande d'une commission internationale indépendante d'enquête au Cameroun où nous avons révélé que, outre le système carcéral meurtrier considéré comme des mouroirs, il y avait dans divers coins du Cameroun, des charniers que les enquêteurs devraient constater.

C'est donc dans cette attente angoissante que la Ligue Camerounaise des Droits de l'Homme attire l'attention de la Communauté Internationale et des organisations internationales des droits de l'homme sur la gravité de la situation et l'état des violations des libertés fondamentales par le régime classé le plus corrompu par l'Agence Transparency International .

Ligue Camerounaise des Droits de l'Homme
85, bd Saint - Michel 75005 Paris
tel/fax: 01.43.25.80.50

_____________________ haut de page

03/08/01 Les jeunes générations exigent que Guelleh réponde à leurs questions (Lecteur)

Bonjour chers Djiboutiens, fidèles lecteurs(trices) du journal.

Comme je l'avais mentionné, le commandant IFTIN vient de rentrer à Djibouti sur ordre express de Guelleh qui ne veut en aucun cas que le nouveau juge puisse interroger IFTIN.

N'oublions pas, chers amis, que le lieutenant Aloumekani, qui a mis Guelleh dans ce scandale, par son témoignage, réside en Belgique et qu'IFTIN était le chef de l'Escadron presidentiel.

IFTIN était en mission en Belgique pour recueillir des infos très précieuses qui pourraient intéresser Guelleh (par exemple où habite le lieutenant Aloumekani, ses fréquentations, les noms de ceux qui dénoncent le régime dictatorial, ce que préparent les djiboutiens réfugiés et opposants et en particulier ceux qui sont les sympathisants du FRUD Armé.

Guelleh a besoin aussi de recevoir des infos sur les communautés djiboutiennes d'Hollande, de Norvège et de Suède. Guelleh veut se prémunir contre une déstabilisation extérieure à l'instar de ce que font d'autres Chefs d'État de la région (Éthiopie, Somalie, Soudan, Ouganda). Guelleh a échoué dans son plan de réorganisation de nos frères somaliens sur les hauteurs d'Arta.

Au lieu de s'occuper de travailler pour le développement du peuple djiboutien qui attend la régularisation du paiement des salaires des fonctionnaires et un retour à une vie sociale de nouveau acceptable à Djibouti, le dictateur a joué au feu avec les différents clans somaliens.

Chers Djiboutiens,

IFTIN a été exclu de la garde présidentielle après une seconde affaire qui a éclaté en 1998 et dans laquelle étaient impliqués avec lui MM. Moumin Bahdon et Gabayio.

L'affaire en question était un complot fictif qu'avait organise Guelleh. Il s'agissait d'éliminer l'ancien Président Hassan Gouled. C'est IFTIN qui devait l'exécuter puisqu'il était son garde du corps depuis 1994, date à laquelle le Colonel Mahdi a pris officiellement le commandement de la gendarmerie (après le décès du Colonel-tortionnaire Hoche Robleh Iltireh).

C'est a la suite de ce complot fictif qu'IFTIN fut écarté de la garde rapprochée de Gouled et remplacé par le Capitaine Ibrahim.

Son père, le vieux Iftin était alors allé voir Guelleh pour lui rappeler tous les services qu'il a accomplis pendant qu'il était Chef de Cabinet et Chef de la Sécurité. En effet, le vieux Iftin à un beau pedigree : c'est lui qui avait torturé beaucoup de personnes à la Villa Christophe sur ordre de Guelleh

On peut citer par exemple :
Ali Coubba,
Djama Djildde,
le lieutenant Abass de l'Armee Nationale,
le terroriste Adouani Amouda Hassan,
les membres de la tribu Gadaboursi injustement désignés par le pouvoir comme responsables du soit-disant attentat du Café de Paris(*)
ceux qui ont été capturés lors du complot fantôme du cimetière d'Ambouti et de l'attaque du poste de Tadjourah,
les membres du parti FDLD (front démocratique de libération de Djibouti)
ainsi que tous ceux qui ont dénoncé Guelleh comme étant le responsable de tous les mots et des affaires sales qui secouent la capitale.

Rappelez-vous, Chers Amis, le port a permis la réception des armes qui étaient destinées aux milices de Guelleh, lesquelles avaient pignon sur rue. La société COMAD qui appartient à Guelleh et à Barkat Gourad Hamadou n'a-t-elle pas déchargé trois conteneurs bourrés d'armes. Ils avaient été découverts par le gardien de la société un après-midi vers 16 heures alors qu'il cherchait à se protéger du soleil pour mâcher son khat. Il a aussitôt alerte la gendarmerie.

Les armes venaient directement d'Espagne et elles étaient destinées au frère de Guelleh, aujourd hui décédé, Idriss Omar Guelleh, qui importait la drogue à Djibouti et qui contrôlait la prostitution en provenance d'Éthiopie. Il a été maintes fois dénoncé par la Lettre de l'Océan indien.

Nous autres, membres de la jeunesse djiboutienne, nous posons a Guelleh les questions suivantes.

Qui a tue le commissaire Abdillahi au cimetière d'Ambouli ?

Où sont passées les cotisations du régime pension de la retraite exercice 1997 ?

Qui a orchestre l'attentat du Café de Paris ?

qui a tué un jeune djiboutien (nom cache..clan mamassane ) a Hargueisa en
avril 2000 ?

qui a ordonne l'assassinat du juge Borrel ? Pourquoi le juge Leloire n'a- t-il pas entendu l'ancien ministre de la justice M Moumin Bahdon ? Qui a empêché cette rencontre a la dernière minute?

Pourquoi les tortionnaires sont-ils toujours en liberté ?

Qui a ordonné que l'on torture des Djiboutiens à la Villa Christophe ?

Pourquoi sanctionne-t-on les fonctionnaires qui ne soutiennent pas le RPP ?

Pourquoi impose-t-on la terreur à la société civile au point que personne ne parle de peur d'être torturé, abattu ou oublié à la prison de Gabode ?

Pourquoi les investisseurs fuient-ils notre pays ?

Nous attendons que le dictateur réponde à toutes nos questions, sinon il devrait démissionner et laisser la place aux nouvelles générations.

Chers Djiboutiens, la lutte continue.

(*) A ce sujet, il convient de poser la question pour savoir si des hautes personnalités françaises présentes à Djibouti au moment des faits, auraient pu être informées à l'avance de cet attentat,

_____________________ haut de page

01/08/01 Prudence toujours. (Lecteur)

Nous apprenons par l'intermédiaire des internautes que nous saluons au passage, les demandes hypothétiques d'asile politique qui auraient été déposées par certains proches du dictateur.

Eh bien ! Nous sommes surpris, mais vraiment surpris de voir un éventuel demandeur proche du tyran au milieu des manifestants hostiles à Guelleh.

Nous ne croyons pas que sa présence soit due au hasard, mais bien au contraire qu'il avait pour mission de transmettre des informations au régime.

A notre connaissance des cas similaires se sont produits dans le passé.

Il a fait semblant d'être un vrai opposant, mais il était là pour nous espionner en réalité.
Heureusement, nos plus expérimentés ont réussi à neutraliser l'individu.

Deux années après, un ami toujours expérimenté et farouche opposant nous dit :

"Pour échapper aux sbires de "Boogta", il faut se méfier de toutes celles et de tous ceux qui ont un lien de parenté avec un dignitaire du tyran quel que soit son clan"

Depuis cette phrase a fait son chemin, et aucun d'entre nous n'est pris la main dans le sac (A part quelques frayeurs).
C'est pourquoi chers amis, nous vous conseillons d'être prudents et d'éviter le plus possible de côtoyer le clan formé par ceux qui bénéficient des largesses du pouvoir.


LDP

_____________________ haut de page

31/07/01 Le commandant IFTIN est arrivé à Djibouti dans la journée.
La justice française, informée, a-t-elle laissé partir, sans réagir, un témoin important dans l'affaire Borrel. On se souvient que le témoignage 'spontané' du Capitaine IFTIN devant le juge Le Loire avait contribué à éloigner les présomptions qui s'accumulaient sur la tête de Guelleh.

En tout cas IFTIN est bien arrivé dans la journée par un vol Yemenia.

Maintenant le juge Parlos va-t-il choisir d'interroger l'épouse du Commandant IFTIN pour essayer de comprendre les contradictions qui existeraient entre la demande d'asile déposée par elle auprès des autorités belges et les déclarations de son mari.

------------------------------------------ Sommaire -----------------------------------------------------

30/07/01 Question : le Cdt IFTIN a-t-il pris le vol pour Djibouti, pour répondre à la convocation d'IOG ?
Réponse très certainement demain mardi 31 juillet dans la journée !

------------------------------------------ Sommaire -----------------------------------------------------

30/07/01 Addis Abeba : haut lieu de rendez-vous pour les personnalités djiboutiennes ?

Nous avions déjà eu l'occasion de signaler la présence de Dini et de Chehem Daoud à Addis Abeba. Aujourd'hui nous sommes informés de la présence de Hassan Gouled, ancien Président de la République.

Certaines rumeurs affirment que Dini aurait présenté ses excuses officiellement à l'ancien Président, mais c'est un point difficile à vérifier.

Le dernier arrivant semble être le général Yacin. Guelleh l'aurait finalement autorisé à quitter Djibouti il y a quarante-huit heures, mais par la porte de derrière. Pour le punir un peu, il lui aurait refusé la possibilité de passer par la grande porte et de prendre un vol direct Djibouti-Paris. En agissant ainsi, il l'aurait contraint à passer par Addis Abeba. Le général viendra-t-il à Paris ? Aura-t-il des entretiens avec les autres personnalités déjà présentes et citées ci-dessus ? Personne ne semblait en mesure de le confirmer aujourd'hui.

------------------------------------------ Sommaire -----------------------------------------------------

30/07/01 ... Le frère du Cdt Ibrahim, actuel chef de la Garde présidentielle aurait demandé l'asile politique en Belgique !!!

Le 14 mai 2001, il manifestait à Bruxelles contre Guelleh, tenant une banderolle, comme en témoigne la photo déjà publiée sur le site.


Il y a environ un an, le frère du Commandant Ibrahim a bénéficié d'un voyage 'gratuit' pour accompagner son frère en mission spéciale en Belgique, ce qui entre autre, lui a évité de financer son voyage sur sa propre cassette. Mais lui, il n'est pas rentré au pays ... Il s'est précipité au service de l'immigration pour déposer un dossier de demande d'asile politique en Belgique, dont le contenu pourrait surprendre :

- il n'aurait pas fait état de son appartenance au Clan Mamassan, ni du fait que son frère est un personnage de haute confiance du dictateur, puisqu'il dirige sa garde présidentielle.

- Il n'aurait pas parlé non plus de ses liens de famille avec le Colonel Mahdi.

Pourquoi toutes ces omissions ?

Tout simplement, parce qu'il aurait prétendu être victime de la répression et que sa famille serait en danger à Djibouti !!! Que Guelleh serait un dictateur et un criminel, etc.... Si la décision des autorités belges lui était favorable, il pourrait alors recevoir une aide financière mensuelle. Le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière !!

Quel désordre vraiment dans le clan Mamassan en ce moment ! Mais en revanche, ses membres, à l'instar du patron, sembleraient posséder un don exceptionnel et inégalé pour demander de l'argent à tous les rateliers, en particulier aux européens qui ne demanderaient qu'à les croire sur parole.

------------------------------------------ Sommaire -----------------------------------------------------

30/07/01 Hassan Gouled perçoit une pension de la France, mais Djibouti refuse de servir les pensions dues légalement aux anciens agents français - en dépit de deux subventions versées par la France .... (Le canard enchaîné)

Lors de l'indépendance de Djibouti, le 27 juin 1977, de nombreux postes techniques et administratifs ont été 'africanisés' du jour au lendemain. Et les quelques cent français qui les occupaient invités à rentrer en France, certains étant mis d'office à la retraite.

Pendant plusieurs années, les autorités djiboutiennes ont payé leurs pensions, puis elles ont arrêté tout versement lorsque les caisses se sont vidées. La guerre menée contre les Afar en était l'une des causes. Depuis, les retraités ont constitué une Association loi de 1901 pour défendre leurs droits (entre 1.500 et 3.000 F par mois). Par deux fois, la France a octroyé des crédits au Gouvernement djiboutien pour assurer le rappel de certaines pensions, mais il en va sans doute des sables du lieu comme du tonneau des Danaïdes ...

Voilà deux ans, Djibouti a promulgué une nouvelle loi annulant purement et simplement les droits à la retraite des anciens agents français. A de nombreuses reprises, leur association de défense est intervenue auprès des parlementaires et du gouvernement. Dans une lettre, Martine Aubry, ministre de l'Emploi, rétorquait qu'il ne pouvait être question de se substituer à un Etat de droit, ni de pouvoir assurer aucune responsabilité juridique ou financière dans ce cas précis.

Cela dit, les pensions d'anciens parlementaires, fonctionnaires ou militaires originaires de Djibouti sont régulièrement payées par le budget de la République française. Et même le Président de la République Hassan Gouled, et son Premier ministre, anciens sénateurs de la France d'outre-mer, perçoivent une pension payée par Paris !

Et voilà un excellent argument pour leur demander de se montrer réglos !

(Extrait du Canard enchaîné du 25 juillet 2001
sous la plume de Patrice Vautier)

------------------------------------------ Sommaire -----------------------------------------------------

30/07/01 La France, toujours bonne fille, ne sait plus quoi offrir à IOG. Chaque mois nous découvrons un nouveau cadeau financier des contribuables français au régime dictatorial. (Extrait de l'ADI)

ADI/DJIB/1269/220 MOTS

Djibouti et la France signent une convention-cadre
en faveur de la promotion de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche à Djibouti

DJIBOUTI-(ADI)-29 juillet- Le gouvernement de la République de Djibouti et la France ont signé dimanche une convention-cadre portant sur la promotion et la commercialisation de produits relevant de la tutelle du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Mer, chargé des Ressources Hydrauliques, rapporte l’Agence Djiboutienne d’Information, citant la Radiodiffusion Télévision de Djibouti.

Conçue et élaborée dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, l’assistance française est composée de « crédits décentralisés d’intervention » appelés à être mis à la disposition de demandes de financement émanant du ministère de tutelle, d’associations et de groupements d’agriculteurs, d’éleveurs et de pêcheurs.

La convention-cadre précise que l’avis du ministère de tutelle sera un élément déterminant dans la suite à donner à la soumission de tout projet.

L’accord de financement, dont le montant n’a pas été divulgué, a été signé dimanche par le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Mer, chargé des Ressources Hydrauliques M Dini Abdallah Bililis et l’Ambassadeur de France à Djibouti M Patrick Roussel.

La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du chef de service de la mission de coopération et d’actions culturelles françaises M Christian Ocquet.

ADI-14H12 GMT-29 JUILLET 2001

------------------------------------------ Sommaire -----------------------------------------------------

28/07/01 La famille du Garde du corps d'IOG réfugiée en Hollande ? (Lecteur)

Dans le bulletin de l'Ardhd en cours, j´ai lu que le Commandant IFTIN serait en train de couper le cordon avec le régime dictatorial de Djibouti.

Chers Amis, ce que vous ne savez probablement pas, c´est que la femme les enfants du garde du corps d'Hassan Gouled, puis d'IOG, en l´occurence Mahamoud Igueh Mohamed se sont refugiés en Hollande. La femme et enfants ont déjà acqui la nationalité Hollandaise.

Monsieur Mahamoud Igueh Mohamed est un sous-officier de la Gendarmerie nationale / escadron présidentiel.

Mahamoud Igueh posséde un passeport diplomatique et il rend visite à sa famille tous les étés.

Cette information est véridique.

------------------------------------------ Sommaire -----------------------------------------------------

28/07/01 Un homme d'affaire d'origine française, en cours d'expulsion, pour différend financier avec un proche de Guelleh. (Lecteur)

Un proche de Guelleh, Yacin qui gère la société DJIB CLEAN fabriquée de toutes pièces par Guelleh, rencontre un différend sérieux avec son directeur financier, étranger d'origine française. Ce dernier est aujourd'hui en passe de se faire expulser par Décret présidentiel.

Aux dernières nouvelles, le français en question (ex-directeur financier) s'est réfugié à l'Ambassade de France.

Il y avait déjà eu une affaire similaire dans laquelle s'opposait le neveu de guelleh et des partenaires d'origine sovietique, dans le cadre de la Banque d'affaire (BOUH). Les soviétiques avaient été explusés.

Donc affaire à suivre.

------------------------------------------ Sommaire -----------------------------------------------------

28/07/01 Quelle décision va prendre le Cdt IFTIN ? Retour à Djibouti ou séjour prolongé à Bruxelles ?

La position du Cdt IFTIN semble être cornélienne.

S'il acceptait de rentrer à Djibouti, il se plierait aux ordres du dictateur, mais il éviterait d'être interrogé un jour par la justice française et d'avoir à donner des explications difficiles sur ses contradictions entre sa déclaration au juge Le Loire et les déclarations de son épouse dans la demande d'asile en Belgique.

En se rendant à Djibouti, ne risquerait-il pas d'être arrêté dès qu'il aura posé un pied sur le sol djiboutien. On sait qu'IOG n'est pas un coeur tendre et qu'il n'aime pas vraiment ceux qui l'ont critiqué. De plus IFTIN représente un danger grave et sérieux pour lui. Gabode ou disparition au coin d'une rue sombre au terme du voyage ?

S'il reste en Europe, il devra s'expliquer et choisir une voie. Mais il ne risque pas grand chose sur le plan pénal. Au pire outrage à magistrat pour fausse déclaration, mais il pourrait toujours se justifier en expliquant qu'il avait agi à l'époque Le Loire, sous la contrainte.

Que feriez-vous à sa place ? Dans sa situation, il a peut-être besoin de vos conseils !!!

------------------------------------------ Sommaire -----------------------------------------------------

27/07/01 Pour séduire les membres de l'opposition, IOG ne serait-il pas tenté de mettre tout le poids des crimes des dernières décennies sur 'le dos d'Hassan Gouled Aptidon" ? (Un lecteur)

Pour finaliser la réconciliation avec les opposants, dont IOG à grand besoin actuellement (financements internationaux, affaire Borrel), on peut tout à fait imaginer qu'il tente de dire à ceux qui voudront bien l'écouter et le croire, que le responsable des crimes et désordres passés, ne peut-être que l'ancien Président .... et lui seul.

D'autant plus facile que la faiblesse de l'ancien Président Gouled l'empêchera probablement de répliquer que le chef de la Police et des basses oeuvres n'était autre qu'un certain Isamel Omar Guelleh.

Mais cela ne fait rien, ce sera peut-être suffisant pour que chacun s'abrite derrière cette version, afin de justifier ses nouvelles amitiés. Mesurent-ils combien est fragile une soi-disant amitié avec Guelleh. C'est un dictateur qui ne pense qu'à ses intérêts (il l'a prouvé) et il reniera ses nouveaux amis, au premier virage.

------------------------------------------ Sommaire -----------------------------------------------------

 

L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction

LA LIBERTÉ N° 19 -
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh

LA LIBERTÉ N° 29 -
Le général Yacin YABEH,

LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,

LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général

LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.

LA LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)

BULLETIN N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP

BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.

BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.

LA LIBERTÉ bulletin N° 23 -
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)

LA LIBERTÉ bulletin N° 28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur

LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes

LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction

LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.


LA LIBERTÉ - bulletin N° 40
Le procureur IBRAHIM,

LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan dit "Modaubé"

OBSERVATOIRE N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti
Directeur adjoint de la Police politique.

------------ Sommaire ---------------


Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire (...), nous rappelons à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- L'aspirant Haroun
- Le sous-officier Naguib
- L'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

-------- Sommaire ---------


L'Ordre des
Brosses à Reluire
réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de Cireur de Pompes - Premier échelon

Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse - Premier échelon

Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon