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LA
LIBERTÉ Bulletin
N° 23
Journal permanent et indépendant
de tous les djiboutiens de l'opposition
Bulletin
de l'A.R.D.H.D
2ème
année
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SOMMAIRE
N° 23
....du
18/11/00 au 24/11/00
- Appel de l'ODU pour une mise en garde contre les
pratiques du régime ..dictatorial
djiboutien,
- Plusieurs interventions importantes à l'occasion des "soi-disant"
.. Etats généraux de
la justice ou de l'injustice !
- LE SYSTEME GUELLEH ou la politique des échecs à
répétition ?
- Les professeurs en grève / Manifestation prévue
jeudi,
- Les exilés djiboutiens protestent contre le manque de transparence
dans ..les négociations FRUD-Gouvernement,
-
Pour 18 Millions de FD, M. Guelleh se serait offert l'équivalent
d'un'publi-reportage à la gloire de son système'
dans Paris Match (Daté du 9/11/00) ! Et le paiement des salaires
des fonctionnaires ?
- Où est passé le versement du KOWEIT pour les fonctionnaires
?
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DOSSIER
:
ETATS GENERAUX DE LA JUSTICE (suite
du numéro 22)
22/11
: LE DOSSIER COMPLET ET LES RECOMMANDATIONS (Supplément
dans le numéro spécial)
-
13/11 Intervention de Jean-Paul Noël ABDI, Président
de la LDDH "SUR LES JURIDICTIONS DE FOND DE DROIT
COMMUN"
- 13/11 Intervention
de Hasna Moumin BAHDON
"SUR
LES JURIDICTIONS DE FOND DE DROIT COMMUN"
-
12/11 Intervention d'Ahmed DINI, Président du FRUD-Armé.
"QUELQUES CONSIDERATIONS GENERALES SUR
LA PLACE DE LA JUSTICE DANS LA SOCIETE"
14/11
Il est indispensable que le gouvernement en place change d'abord
sa mentalité et ses habitudes néfastes (Communiqué
de l'Intersyndicale UDT/UGTD)
21/11
- "Que les justiciables de toutes ces années passées,
des générations entières, puissent retrouver
le rétablissement de leur citoyenneté ..."
(Communiqué de presse
du FUOD)
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DOSSIER
:
LA GREVE DES ENSEIGNANTS
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18/11
Lettre de Jean-Paul Noël ABDI, Président de le LDDH à
M Badoul, Président de l'Assemblée nationale djiboutienne. |
20/11
LE SYSTEME GUELLEH
ou la politique des échecs
à répétition ? (J
L Schaal)
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La lettre de l'Océan Indien
N° 926 du 18/11/00 :
-
DJIBOUTI : LA DEMOBILISATION EN ECHEC
-
DJIBOUTI : UN PROBLEME CRUCIAL
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18/11
Le vieux chef de guerre somalien, M. Atto, aurait échappé
de justesse un complot organisé, dit-on, par les trois comparses
: Guelleh, Hassan, et Galayr (Courrier
des lecteurs)
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20/11
Réponse ouverte de Madame Saida BARREH à la lettre
d'un lecteur adressée à M Aden ROBLEH et publiée
dans le numéro 22
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12/11
- Appel à
la
Communauté Nationale et Internationale à la vigilance
la Communauté Nationale et Internationale sur les manuvres
dangereuses du pouvoir djiboutien pour le pays
(Communiqué de l'ODU) |
20/11
La Somalie fera son retour dans l'IGAD au sommet de Khartoum |
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21/11
"Le secret à la soviétique ne peut que desservir
la démocratie".
(Communiqué des exilés djiboutiens) |
Une
sorte de 'publi-reportage' à lire dans Paris-Match du 9/11/00
à la Gloire du système GUELLEH
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22/11
Mais où pourraient-être passés les fonds versés
par le KOWEIT pour payer trois mois de salaires aux fonctionnaires
?
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COURRIER
DES LECTEURS
nous reprenons de façon anonyme
en général (pour garantir la sécurité des
auteurs)
le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées.
Nous publierons en revanche les messages des lecteurs qui souhaitent
répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité
quant au contenu des messages de cette rubrique.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun
parti
et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et des Droits de
l'Homme.
18/11
Le vieux chef de guerre somalien, M. Atto, aurait échappé
de justesse un complot organisé, dit-on, par les trois comparses
: Guelleh, Hassan, et Galayr
Rocambaleque
l'histoire qui se chuchote ces jours chez les Somalis. On dit
que les trois amigos (Guelleh, le neveu et le successeur d'Aptidon à
la
présidence du Djibouti et les deux Somaliens, A. S. Hassan, et
K. Galayr,
prétendument couronnés à Djibouti, par personne
d'autre que M. Guelleh,
en qualité respectivement de président et de premier ministre
de la Somalie, un pays toujours en état de guerre civile malgré
la soit-disant conférence de paix
d'Arta, organisée, encore par personne d'autre que M. Guelleh
à Djibouti)
ont comploté pour faire disparaître M. Atto, le vieux chef
de guerre
somalien, de la scène politique à Mogadiscio où
il mène, semble-t-il, la
vie dure ces derniers car, comme un ancien chef de guerre, il est mieux
assis à Mogadiscio que les nouveaux chefs de guerre que sont
les amis de M.
Guelleh.
Ce qui est astucieux
c'est la méthode par laquelle les trois amigos voulaient arriver
à leurs fins. Il semble que M. Atto allait quitter Mogadiscio
par l'avion de Daallo Arilines à destination de Djibouti-ville
via Berbera, en Somaliland, cet état tranquille qui s'est recréé
dans les frontières de l'ex-British Somaliland au plus grand
déplaisir de M. Guelleh et de son prédécesseur,
pardon 'oncle,' à l'est de Djibouti, car son port de Berbera
serait 'hypothétiquement" en concurrence avec celui de Djibouti
(en réalité le Somaliland ne cesse de solliciter les services
du port de Djibouti malgré les efforts de Guelleh pour tuer le
Somaliland dans l'oeuf). L'avion de Daallo Airlines, dit-on, devait
d'abord atterrir à Berbera pour ensuite s'envoler vers Djibouti-ville.
Mais M. Atto
a eu vent de l'affaire, grâce à une indiscrétion
d'un employé de Daallo. Il a appri que l'avion allait d'abord
atterrir à Djibouti-ville pour ensuite rebrousser chemin vers
Berbera. M. Atto a compris immédiatement ce qui allait se passer
si jamais il mettait les pieds à Djibouti---on aurait prévu
de le jeter dans les geôles de M. Guelleh.
On ne peut pas
dire que M. Guelleh déteste les seigneurs de guerre somaliens
car, on le sait bien, durant des mois, il a reçu chez lui, dans
le cadre de la soit-disant conférence d'Arta, les plus répugnants
des criminels de guerre somaliens ; mais ceux-là étaient
les amis de M. Guelleh qui souhaitait qu'ils dirigent la Somalie, comme
ils le faisaient au temps du dictateur Siad Barre.
Une fois que
M. Atto s'est rendu compte de ce qui allait se passer, il ordonna à
ses deux gardes de corps d'ouvrir le feu sur le personnel si l'avion
n'atterrissait pas juste
devant l'aéroport de Berbera. Ce qui fut vite fait par l'équipage.
Comme quoi, on
pourrait se demander qui, des deux (le seigneur de Djibouti, et le seigneur
de guerre somalien), est le plus futé. Encore un projet rocambalesque,
dira-t-on, d'un certain ancien barbouze colonial, malformé, dirait
certains, comme ce fut le cas dans les colonies. À suivre car
le vieux renard, Atto, capturé même par les forces internationales
à Mogadiscio en 1993, est bien connu pour ses manoeuvres et ripostes
farouches.
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20/11
Réponse à l'article du journal La Liberté n°22,
intitulé :
"Lettre ouverte d'un membre du PND au Président Aden Robleh
pour l'assurer de son soutien"
cher militant,
j'ai bien reçu
votre aimable lettre que vous avez adressé au Président
du PND. Il m'a chargé de vous répondre, comme je suis
en Europe. A Djibouti tout est controlé.
Bien que vous
me dites militant fidèle du PND comme j'ai reçu votre
lettre, je voudrai bien savoir le nom, prénom et quelle fonctions
vous aviez au PND à Djibouti.
Comme vous le
souhaitiez, le PND a toujours sa qualité d'opposant fort que
ce soit à Djibouti ou en Europe.
Sincèrement
je reçois des nouvelles qui m'indiquent que les bla-blas de M.
Guelleh ne divisent pas l'opposition et l'opposition, je vous le confirme,
est actuellement unie.
Notre pays est
devenu un des pays les plus pauvres du monde à cause de la dictature
et du tribalisme insupportable qui y sévit. Nous voulons lutter
et nous continuerons à lutter pour que ce malfaiteur-dictateur-tribaliste
quitte le pouvoir définitivement.
Pendant un an,
je me suis engagé, avec le soutien des membres du PND et de la
population, dans le combat de la libération de Amir Adawé
et de ses compagnons. Heureusement, ils ont tous été libérés
mais Amir a eu des sequelles liées à son incarcération
en Ethiopie.
Actuellement
Amir se trouve à Djibouti. Après avoir été
opéré à l'hôpital des armées françaises,
sa situation médicale ne s'est pas améliorée en
ce qui concerne sa jambe.
Ainsi donc, Amir
étant le seul journaliste du PND, le journal "La République"
ne peut , malheureusement ressortir.
De ma part je
vous salue au fond de mon coeur , vous remercie pour votre soutien et
espérons avoir des contacts très bientôt afin de
conduire ensemble le combat.
chers djiboutiens
et djiboutiennes, je vous salue chaleureusement.
Saida Barreh
Représentante du PND en France et en Europe
courriel: flc1@club-internet.fr
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22/11
LA VOIX DES SANS VOIX
A Bon entendeur
Salut.
Grèves des
enseignants dans le secondaire et au Lycée d'Etat.
Les enseignants
ont déclenché une grève pour quelques jours dans
l'ensemble des Etablissements secondaires et au lycée d'Etat
où on notait les suspensions des cours.
Depuis la rentrée,
les enseignants mijotaient et préparaient une grève générale
dans l'unique but de l'obtention de leurs revendications.
Hier soir, le
20 novembre 2000, Journée Mondiale de l'Enfant, sur la télévision
djiboutienne de l'Etat, le Ministre de l'Education a fait remontrance,
d'une fermeté de telle ampleur, à l'égards des
enseignants, ces derniers l'ont prise pour une menace délibérée,
provocatrice et humiliante.
Le lendemain
très tôt les enseignants ont cessé de dispenser
les cours d'abord aux lycéens, ensuite aux C.E.S (Collège
d'Enseignements Secondaires).
Comme d'habitude
les forces de l'ordre de police ont commencé leurs intimidations
auprès des élèves qui n'étaient pas au cours,
et par la suite les élèves ont riposté par les
lancers de pierres suite à quoi la police a lancé des
grenades lacrymogènes pour les disperser.
La circulation
a été coupée à certains endroits de la capitale.
Il n'y a pas eu de blessés mais des voitures de forces de police
ont reçu de jets de pierres.
La Direction
Générale de l'Education essaie toujours et encore de réduire
au silence toutes les contestations estudiantines et celles des enseignants
en particulier.
Aujourd'hui,
le 22 novembre 2000 tous les enseignants qui continuent leurs revendications
salariales sont sous le collimateur de la police en tenue civile.
Les jeunes collégiens
et la F.N.P. se font encore face à face.
Un témoin oculaire et auditif.
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NOUVELLES
BREVES ET REVUE DE PRESSE
A
lire cette semaine dans la Lettre de l'Océan Indien N° 926
DJIBOUTI
: LA DEMOBILISATION EN ECHEC
Le
programme de démobilisation de militaires et gendarmes djiboutiens traîne
toujours en longueur. Selon un document de synthèse du Fonds monétaire
international (FMI) rédigé en juillet dernier, cette démobilisation
n'a concerné à ce jour que 344 personnes par rapport à un objectif de
1 468 et ce "en raison des tensions régionales persistantes et des incertitudes
qui en découlent pour la sécurité de Djibouti" .(...) [Total = 1486
caractères]
Note
de l'ARDHD : cette information confirme ce que nous affirmons depuis
plusieurs mois.
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DJIBOUTI
: UN PROBLEME CRUCIAL
Le
rapport annuel de la Banque nationale de Djibouti (BND, banque centrale)
donne l'impression de découvrir un problème déjà fort ancien en indiquant
que l'approvisionnement en eau potable est devenu "critique" pour les
consommateurs des "régions de Djbouti-ville et d'Ali Sabieh".(...) [Total
= 1713 caractères]
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A
lire dans Les Nouvelles d'ADDIS N° 20 Nov.-Déc. 2000
"Djibouti
: les progrès se font attendre"
L'annonce d'une interview de Mohamed Kadamy, à paraître
sur le site des Nouvelles d'Addis.
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20/11
La Somalie fera son retour dans l'IGAD au sommet de Khartoum
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Note de l'ARDHD : la reconnaissance du nouveau Président, désigné
à Arta, n'est pas encore généralisée (Seuls
deux pays l'ont reconnu !)
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NAIROBI, 20 nov (AFP) - Ministres des affaires étrangères
puis chefs d'Etat et de gouvernement est-africains se retrouvent cette
semaine à Khartoum pour le 8ème sommet de l'Autorité
Inter-Gouvernementale pour le Développement (IGAD), marqué
par le retour de la Somalie.
Le sommet des
chefs d'Etat et de gouvernement s'ouvrira jeudi dans la capitale soudanaise,
en l'absence des présidents kenyan Daniel arap Moi et ougandais
Yoweri Museveni.
Il sera précédé
mardi et mercredi par une réunion des ministres des Affaires
étrangères des sept pays membres de l'organisation régionale
qui regroupe la Somalie, le Kenya, l'Ouganda, le Soudan, l'Erythrée,
l'Ethiopie et Djibouti.
Le président
somalien de transition Abdoulkassim Salat Hassan occupera jeudi le siège
de la Somalie, resté vide depuis 1991 en raison de l'absence
de gouvernement central dans ce pays de la Corne de l'Afrique livré
aux luttes entre clans et factions rivales.
Désigné
fin août par un parlement de transition issu de la conférence
de réconciliation d'Arta (Djibouti), le président Salat
a été formellement reconnu par deux membres de l'IGAD,
Djibouti, organisateur du processus de paix, et Khartoum.
Les dirigeants
des nouvelles institutions somaliennes, rejetées par la plupart
des chefs de faction et par les entités autonomes du Somaliland
(nord-ouest de la Somalie) et du Puntland (nord-est), ont déployé
tous leurs efforts pour s'assurer d'un appui plus large au sein de l'IGAD,
qui avait soutenu l'initiative de paix djiboutienne.
La semaine dernière,
M. Salat s'est rendu à Addis Abeba, allié de certaines
factions somaliennes, où il a obtenu une réponse mitigée
des autorités éthiopiennes.
Le processus
de paix somalien entamé à Arta est une "réalisation
majeure" mais "a besoin d'être complété
en ramenant les autres parties somaliennes", a estimé Addis
Abeba dans un communiqué. Une semaine auparavant, le Premier
ministre éthiopien Meles Zenawi avait reçu le président
du Somaliland Mohamed Ibrahim Egal, l'un des plus farouches opposants
au processus d'Arta.
De son côté,
le Premier ministre somalien Ali Khalif Galaydh est venu chercher au
Kenya le soutien du président Moi, fréquemment en contact
avec les chefs de guerre de Mogadiscio.
Mais le chef
de l'Etat kényan, qui a reçu lundi le Premier ministre,
n'a pas non plus reconnu formellement les nouvelles institutions, se
contentant de saluer la formation d'un gouvernement de transition, tout
en affirmant que la paix et la sécurité dépendaient
de l'engagement de toutes les factions.
"Le Kenya
ne voit pas d'objection à ce que la Somalie entre dans des organisations
internationales et régionales ou rouvre une ambassade à
Nairobi", a déclaré M. Moi.
Selon un proche
de M. Galaydh, "la plupart des pays de l'IGAD ont montré
leur volonté de soutenir la participation de la Somalie au sommet".
L'Erythrée
a fait part de son soutien, a-t-il précisé à l'AFP,
indiquant que seul l'Ouganda n'a pas fait de commentaires parmi les
membres de l'IGAD.
Outre le dossier
somalien, les participants au sommet aborderont la guerre civile au
Soudan, dans laquelle l'IGAD mène une médiation entre
le gouvernement de Khartoum et la guérilla sudiste.
L'amélioration
des relations entre Khartoum et trois de ses voisins, l'Ethiopie, l'Erythrée
et l'Ouganda semble avoir facilité la tenue de ce sommet. Sont
attendus à Khartoum les deux "frères ennemis"
de la Corne de l'Afrique, le président érythréen
Issaias Afeworki et le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi,
dont les deux pays observent un cessez-le-feu depuis juin dernier, après
deux ans de conflit.
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21/11
GREVE DE TOUS LES ENSEIGNANTS A DJIBOUTI.
Nous
apprenons que l'ensemble du corps enseignant est en grève depuis
dimanche pour protester contre le non-paiement des salaires et les conditions
de travail dans les écoles djiboutiennes.
Pour
toute réponse, le Ministre de l'Education n'a eu que des menaces
à offrir : "licenciement généralisé,
etc..". Il aurait même ajouté : "Nous n'avons
peur de personne, même pas de l'Armée, alors ce ne sont
pas les enseignants qui nous feront peur avec leur morceau de craie
..."
Une grande manifestation est prévue jeudi 23/11 à Djibouti
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22/11
EMEUTES GRAVES ET BAGARRES AVENUE DE GAULLE
Depuis
mardi, des manifestations ont lieu tous les jours avenue de Gaulle.
Elles sont organisées par les élèves qui protestent
contre la désorganisation des cours, à la suite de la
grève des enseignants, motivées par plusieurs mois de
salaires de retard (6 mois de retard au seul titre de 2000 !). Une partie
du retard aurait dû être couvert par un versement KOWEITIEN,
mais les financiers de Djibouti sont parfois négligents et on
ne trouve plus l'argent....
Ces
bagarres sont vivement réprimées par les forces de police
qui auraient utilisé leurs armes pour disperser les manifestants.
Nous attendons un bilan complet et précis du nombre de victimes
civiles.
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BRUITS
ET RUMEURS
Monsieur
DINI à la Télévision djiboutienne en compagnie
de M. GUELLEH ?
Selon
des sources généralement bien informées, nous
apprenons que Monsieur DINI aurait été vu à la
Télévision djiboutienne en compagnie de M. Guelleh.
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21/11
Ahmed DINI à Paris dès Samedi prochain ?
A-t-il rencontré les combattants du FRUD dans le Nord ?
On
nous annonce l'arrivée prochaine d'Ahmed Dini à Paris
en provenance de Djibouti. Selon des sources djiboutiennes, il aurait
dû rencontrer tous les membres de l'ODU lundi dernier pour leur
faire part des résultats (ou plus probablement de l'absence
de résultats) obtenus au cours des NEUF MOIS de négociation
avec le système GUELEH. Mais il en aurait été
empêché en raison d'un deuil. A l'occasion de la cérémonie,
s'est-il rendu dans le Nord du pays pour rencontrer aussi les combattants
du FRUD ?
S'exprimera-t-il enfin depuis Paris, comme le réclament de
nombreux djiboutiens qui sont lassés de cette attente ?
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18
millions de Francs DJ pour un publi-reportage dans Paris-Match !
C'est
le prix qu'aurait payé, selon nos sources, le système
GUELLEH pour s'offrir un publi-reportage dans Paris-Match, à
la gloire du régime, de ses amis et en particulier du Groupe
BOREH (toujours lui !).
Lire Paris-Match daté du 9/11/00, dans lequel la brosse à
reluire fonctionne à merveille ... Tout va bien à Djibouti
... Madame la marquise ....
Avec 18 Millions de FD, combien aurait-on payé de fonctionnaires,
combien de familles pourraient manger normalement avec un salaire
payé ?
Nous
notons avec intérêt que M. Guelleh est contraint de payer
pour faire parler de lui. Les journalistes l'éviteraient-ils,
quand il s'agit d'écrire gratuitement ?
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22/11
Où seraient passés les fonds qui auraient été
versés par le KOWEIT pour assurer trois mois de paye des fonctionnaires,
sur les six qui leur sont dûs au seul titre de l'année
2000.
Pudiquement,
tous les salaires des fonctionnnaires antérieurs au 1/01/2000
et non payés (plusieurs mois) sont considérés
comme 'gelés'. Les mauvaises langues s'amusent à penser
que M. GUELLEH est le seul être humain capable de geler quelque
chose sous le ciel de Djibouti, où la température ne
descend jamais en dessous de 18 ° C environ !!
Le
Ministre des Finances (celui qui emprunte au Trésor à
titre personnel) aurait annoncé officiellement que tous les
fonctionnaires allaient toucher trois mois de salaires, grâce
à une avance / subention versée par le KOWEIT et reçue
par Djibouti. Or les fonctionnaires, très attentifs, n'ont
rien vu arriver. La grève des enseignants a été
déclenchée en partie pour ces motifs.
La
question est posée aujourd'hui. Mais où est donc passé
l'argent du KOWEIT. Qui l'aurait pris / emprunté ? Qui l'aurait
utilisé à d'autres fins, pour règler d'autres
dépenses par exemple ?
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23/11
Le Ministre des Finances : M Yacin Elmi BOUH aurait-il perdu, par
négligence les sommes versées par le KOWEIT, qui étaient
destinées à payer trois mois de salaires aux fonctionnaires
?
Cela mérite une deuxième nomination comme Homme de la
Semaine. LA LIBERTE lance une chasse au trésor. Il s'agit de
retrouver les fonds qu'il a perdus cette semaine.
Historique
: M Yacin Elmi BOUH explique plubliquement que le KOWEIT a versé
à Djibouti des fonds (Dons, aides, subventions ?) qui vont
permettre de payer trois mois d'arriérrés aux fonctionnaires
plus le mois en cours. Les fonctionnaires attendent et ne voient aucun
crédit sur leurs comptes bancaires. On peut supposer que M
Yacin Elmi BOUH est négligent et qu'il a perdu l'argent. Il
s'agit maintenant de le retrouver. Djibouti n'est pas si grand que
cela : si toute la population prette main forte à l'opération,
on devrait retrouver les fonds ... sauf si M Guelleh les a pris directement
...
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DOSSIER
ETATS
GENERAUX DE LA JUSTICE
ou de l'injustice ?
13/11
Intervention de
Jean-Paul Noël ABDI, Président de la LDDH
SUR LES JURIDICTIONS DE FOND DE DROIT COMMUN.
Le travail qui avait été effectué par le comité
d'organisation des Etats généraux de la justice est
très critique et intéressant.
Un travail
d'une telle ampleur doit être encouragé. Certes, il est
vrai que tout encouragement doit être accompagné d'un
soutien.
Le soutien
de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) portera essentiellement
sur un nouvel apport, une nouvelle contribution.
Certes, il est vrai que dans le rapport de synthèse, et les
quelques autres documents que nous avons obtenu, les origines et les
causes du musellement de la Justice djiboutienne n'ont pas été
bien diagnostiquées.
Certes, il est vrai, qu'aucune solution n'est proposée pour
mettre un frein à la mauvaise volonté politique ou plus
exactement au manque total de volonté politique afin d'interdire
les interférences quasi quotidiennes du politique sur le judiciaire.
Dans cet esprit
et dans le cadre de la rédaction de nos Résolutions,
dès demain et avec votre accord Madame La Présidente
, nous vous soumettrons par écrit nos propositions afin de
les insérer dans la Résolution finale.
Madame la Présidente
mes chers compatriotes, vous pouvez compter sur la volonté
de Défenseurs des Droits de l'Homme de militer sans relâche
en faveur de l'Indépendance du Pouvoir Judiciaire en République
de Djibouti. C'est notre premier Devoir.
Djibouti le 13 novembre 2000
NOEL ABDI NOEL Jean-Paul
L.D.D.H
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13/11
Intervention de Hasna Moumin BAHDON
SUR LES JURIDICTIONS
DU FOND DE DROIT COMMUN
Le manque d'un
Statut des magistrats gage d'indépendance du pouvoir judiciaire
" incite à la plus grande prudence et décourage
des éventuels candidats "
La journée
de réflexion du 19 février M. MARTINET et la présidente
de la Cour Suprême avait déjà insisté sur
le Statut des magistrats et l'urgence de sa promulgation était
déjà posée.
Depuis le Président
de la République n'a rien fait pour signer la promulgation
de la loi sur le Statut des magistrats. En - ce qui concerne les décisions
et les procès politiques les questions suivantes sont encore
actuelles.
Cour Suprême
et les autres Cours.
Nous avons constaté que le dossier sur l'affaire des défenses
d'éléphant déclenchée en 1996 se trouve
sur le bureau du greffier.
La question
du président de la Ligue Djiboutienne des Droits humains pourquoi
ce dossier est encore en instance, le greffier a répondu à
M. Noël ABDI NOEL Jean-Paul que " pour cette affaire, seul
le Ministre est compétent ". Et comme il y a eu plusieurs
ministres cette affaire traîne toujours.
Le juge Zakaria
qui avait été révoqué illégalement
et contrairement à la Constitution avait déposé
une requête en annulation contre cette Décision mais
aucune suite n'a été donnée à cette requête
depuis 96. Là aussi faut-il attendre un autre Ministre ?
Autres décisions
arbitraires et illégales prises car il n'existe pas encore
une vrai justice.
16 février
97 révocation par le Conseil du Discipline de la fonction publique
pour activités syndicales de plusieurs professeurs et autres
dirigeants syndicaux en particulier :
- Madame Mariam
Hassan
- M. Souleiman Mohamed
- M. Kamil Hassan
Pour ces cas arbitraires faut-il attendre un Gouvernement qui aura
au moins la volonté politique pour une plus grande justice.
Djibouti le 13 novembre 2000
Hasna Moumin Bahdon
L.D.D.H
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Etats
Généraux de la Justice du 12/11/2000
(Voir aussi le dossier spécial)
Intervention
de M Ahmed DINI, Président du FRUD armé,
QUELQUES
CONSIDERATIONS GENERALES
SUR LA PLACE DE LA JUSTICE DANS LA SOCIETE
La vie en société humaine, dont le minimum est deux
individus et le maximum est tout le genre humain, est conditionnée
par des nécessités spécifiques. Or, les nécessités
engendrent des besoins, le besoin confère des droits, le droit
exige la liberté, la liberté est soumise à la
mesure. Ces cinq facteurs, qui s'imbriquent comme les anneaux d'une
chaîne, englobent et dirigent tous les aspects de la vie en
société.
Trois de ces
facteurs sont absolus : la nécessité, le besoin et la
mesure. Deux en sont relatifs : le droit et la liberté. Ce
qui est absolu doit être identifié et clairement défini
; ce qui est relatif doit être adapté et encadré.
" La fonction
crée l'organe " dit-on. La Justice est le seul organe
pour assurer la fonction qui consiste à répondre à
la nécessité pour permettre la vie en société
par la satisfaction des besoins à la mesure des nécessités,
appliquant le droit à la mesure du besoin, garantissant à
la liberté à la mesure du droit. Donc, la fonction de
la Justice est de dire le droit et de veiller à son respect
en imposant la mesure.
Toute création
est régie par la mesure. Dieu dit dans le verset 49 de la sourate
54 : " Nous avons créé toute chose avec mesure
".
Si la nécessité,
absolue par définition, échappe à la mesure,
elle devient prétexte à l'arbitraire et à l'irrationnel.
De même, le besoin sans mesure devient accaparement et exclusion
et le droit sans mesure devient tyrannie et oppression, la liberté
sans mesure devient anarchie et chaos. C'est donc la Justice qui dit
et qui fait respecter la mesure : c'est sa fonction et sa justification.
C'est pourquoi
elle a été de tout temps l'objet de cogitations de philosophes,
d'études des juristes et objectif des revendications des sociétés
humaines. Son absence devient la principale cause de révoltes
individuelles, de rébellions de groupes et de révolutions
des communautés. Son existence constitue le soubassement de
la cohésion nationale et le socle de la fraternité,
la reconnaissance de la dignité de l'Homme par le respect de
ses droits, l'évidence de sa valeur en établissant l'équilibre
par 'équité et enfin l'expression de son humanité
par la conscience qui en est la substance même.
La Justice
moderne associe les individus autour du concept de l'Etat et de la
Nation. Sans elle, rien ne les associerait. Elle occupe dans la société
la position capitale, c'est-à-dire le sommet. Telle étant
son importance, elle a également ses propres nécessités
pour exister et elles sont au nombre de quatre : premièrement
une volonté, deuxièmement un corpus, troisièmement
un corps et quatrièmement des moyens.
La première
de ces nécessités est la volonté politique préalable
de ceux qui ont la pouvoir de l'instituer pour lui permettre de fonctionner
à la hauteur de sa tâche. En effet, ceux qui ont reçu
mandat pour organiser la vie de la Cité se doivent de garantir
à tous les citoyens une Justice efficace et impartiale à
travers l'édiction de normes et de règles et la mise
en place d'organes appropriés. Cette volonté politique
est donc une condition primordiale.
La deuxième
nécessité est l'existence d'un corps, c'est à
dire d'un ensemble de textes et de lois permettant de dire la mesure.
Le corpus de référence de notre Justice, riche des trois
apports traditionnel, musulman et moderne, permet de faire face à
pratiquement tous les cas de figure.
La troisième
nécessité, c'est l'existence d'un corps de spécialistes
: la Justice doit être confié à des magistrats
techniquement compétents, intellectuellement capables et moralement
fiables ; indépendants par rapport aux groupes d'intérêt
et protégés des influences extérieures.
La quatrième
nécessité est de mettre à la disposition de ces
magistrats les moyens matériels permettant à la Justice
de mener à bien sa mission.
Malheureusement, force est de constater que depuis l'Indépendance,
aucune ou presque de ces nécessités n'est satisfaite,
à commencer par la volonté politique qui a fait défaut,
au moins jusqu'à ce débat.
A preuve, au
niveau tout d'abord de la volonté politique, l'abstention de
la présidence de la République de promulguer la loi
portant Statut de la Magistrature, adoptée par l'Assemblée
Nationale en Mai 1995, il y a donc 5 ans. Etant donné que le
Président a lui-même institué la tenue de ces
Etats Généraux, nous ne mettons pas en doute la volonté
politique de mettre fin aux lacunes constatées jusqu'à
présent.
En second lieu,
le poids négatif de cette absence de volonté politique
a pesé sur la Justice et ses auxiliaires est la cause essentielle
de l'impunité à d'horribles crimes et exactions que
nous connaissons tous.
Nous avons
parlé et nous parlons encore, mais nous attendons surtout les
actes qui concrétiseraient les volontés affichées.
Je vous remercie
de votre attention
AHMED DINI
PRESIDENT DU FRUD- armé
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18/11
LETTRE OUVERTE DE
M Jean-Paul Noël ABDI à M BADOUL
M.
NOEL ABDI Jean Paul,
Ancien parlementaire
Ancien Secrétaire du Bureau
De l'Assemblée Nationale de
La République de Djibouti
LETTRE OUVERTE AU
Président
de l'Assemblée Nationale
Monsieur le Président et cher Said I. Badoul,
Pour la deuxième fois, je n'ai pas manqué de répondre
à votre invitation à l'occasion de l'ouverture des Sessions
solennelles de l'Assemblée National de l'an 2000, le 15 novembre
dernier.
Je comprends,
depuis les dernières élections parlementaires en 1997,
que votre interdiction et j'ose supposer que les différentes
Résolutions de l'Union Interparlementaire, entre autres, ont
peut être infléchi votre acharnement à l'égard
de tout parlementaire qui ose parler et surtout qui ose écrire
contre une volonté politique foncièrement dictatoriale
en République de Djibouti.
L'ouverture
de votre Session coïncidait avec celle de la clôture des
Etats Généraux de la Justice à laquelle nous
avons, avec mes confrères de la Ligue Djiboutienne des Droits
Humains, participé activement, animés par une volonté
constructive pour les soutenir.
Nous n'avons
pas manqué de souligner à cet effet, la nécessité
urgente de réviser tous les procès politiques.
Cher Said
I. Badoul, je sais et vous le savez, les pressions que vous avez subies,
vous obligeant à deux reprises et d'une manière anticonstitutionnelle
la levée de l'immunité parlementaire de Messieurs les
députés :
Ali Mohamade
Houmed
Ahmed Boulaleh Barreh
Moumin Bahdon
Farah
Moussa Ahmed
Idriss
Cher Said I. Badoul, je suis persuadé et je vous encourage
à ne plus prendre des décisions hâtives, anticonstitutionnelles,
à ne plus prendre des mesures spontanées et arbitraires
à l'égard de vos collègues, à ne plus
faire obstruction à l'indépendance du Pouvoir Législatif.
C'est dans le cadre du respect des Droits de la personne humaine et
en tant qu'ancien député, actuellement Défenseur
des Droits de l'Homme, en particulier des Droits des Parlementaires
que je vous saisi, Monsieur le Président, afin de vous témoigner
notre appui au discours solennel du Président de notre République
au Sommet des Nations Unies à New York.
La LDDH par
la Diffusion d'Information n°6/lddh/00 du 10 septembre 2000 a
immédiatement appuyé la déclaration du Chef de
l'Etat pour l'application rapide du Tribunal Pénal International.
La LDDH par
une lettre ouverte du 21 septembre 2000 au Ministre de Justice, chargé
des Droits de l'Homme, avait souhaité qu'une Session Extraordinaire
de l'Assemblée Nationale soit provoquée afin "
d'activer et d'utiliser de toute urgence le Tribunal Pénal
International ", en ratifiant les accords de Rome sur le Statut
de la Cour Pénale Internationale, conformément à
l'article 89 du règlement intérieur de
l'Assemblée Nationale.
Monsieur le
Président, il est urgent, et si possible avant le débat
sur le Budget de l'Etat, qu'un projet de loi ou une proposition de
loi soit adopté par votre Auguste Assemblée en vue de
ratifier le Statut de la Cour Pénale Internationale.
Avec mes sentiments déférents.
Djibouti, le 18 Novembre 2000
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12/11 OPPOSITION DJIBOUTIENNE UNIFIEE
- O.D.U-
Boulevard Nelson MANDELA
Boîte Postale : 501 Téléphone : 34.04.43
DJIBOUTI
COMMUNIQUE
DE PRESSE
Appel
à
la
Communauté Nationale et Internationale à la vigilance
la Communauté Nationale et Internationale sur les manuvres
dangereuses du pouvoir djiboutien pour le pays ....
Depuis sa prise du pouvoir, en mai 1999, par le hold-up électoral
caractérisé que l'on sait, le régime de Monsieur
Ismaël Omar Guelleh confirme, par son action, sa nature médiévale
en décalage total avec son époque et ses exigences. Il
s'étale tel qu'en lui - même : autoritaire et incapable
de se reformer.
Tandis que la
négation active des droits de l'Homme, des libertés fondamentales
et de la démocratie s'aggravent dans la pratique, un verbe creux,
médiatisé à outrance grâce à une radio
- télévision plus que jamais aux ordres, est offert en
solution aux graves et nombreux maux qui affectent le pays. Tout se
passe comme si, pour le pouvoir en place, le seul discours suffisait.
Comme si évoquer un problème suffisait à le régler.
Comme si les seuls mots pouvaient magiquement mettre fin à nos
maux.
En réalité,
aucune volonté de changement, c'est-à-dire de concorde
nationale et de réformes démocratiques, n'anime véritablement
le régime en place. Tout son action consiste à :
- dans la pratique,
s'enfoncer lamentablement dans le verrouillage tous azimuts et l'autoritarisme
primaire ;
- dans le discours, afficher un simulacre de bonnes intentions qu'il
souhaite d'autant plus trompeur qu'il se pare à l'occasion d'accents
en apparence sérieux.
Il essaye de
pointer du doigt les problèmes, d'en paraître conscient,
tout en sachant que c'est sans lendemain, que c'est juste destiné
à la consommation de ceux et celles que l'on désire berner,
en particulier nos partenaires extérieurs, ceux-là qui
tiennent les cordons de la bourse et savent manier la redoutable arme
de la pression internationale. Acquérir du crédit à
l'extérieur des frontières sans rien concéder à
l'intérieur quant à sa pratique du pouvoir d'Etat - qui
obéit à une conception profondément dangereuse
de la chose publique, tel est l'exercice impossible auquel d'emploie
puérilement le régime guellien.
Les prétendus états généraux et autres assises
ou journées de réflexion procèdent de cette logique.
Que ce soit pour l'Education nationale, les Transports en commun ou
autres, la méthode demeure la même : concevoir et préparer
à huit clos pour médiatisation contrôlée.
La dernière
opération en date, celle qui a cours sur la justice djiboutienne,
ne déroge pas à la règle. Conçue et préparée
dans les ruelles douteuses du pouvoirs, elle s'offre en fats food sur
les antennes et les ondes de la RTD comme dans les colonnes du mal nommé
journal La Nation. Et si l'on daigne adresser une invitation embarrassée
à deux ou trois membres de l'authentique opposition civile (O.D.U),
c'est juste pour paraître suivre les recommandations des partenaires
extérieurs, ici l'International Républican Institut (I.R.I)
organisation américaine de promotion de la démocratie
dans le monde - et la Coopération Française, qui ont financé
l'opération. L'on ne se gêne point d'ailleurs pour continuer
à dénier, dans le même mouvement, toute reconnaissance
à ces personnalités qui se retrouvent ainsi (comme d'ordinaire)
niées dans leurs responsabilités publiques (présidence
de parti ou mouvement politiques) et invitées à titre
purement individuel.
Le régime
est si aveuglé dans ses mises en scène qu'il se trouve
de ridicule. A quoi rime-t-il en effet de signer un accord - cadre avec
l'Oppositon (FRUD du Président AHMED DINI AHMED soutenu par l'ODU)
et d'engager des discussions sur sa mise en uvre, si dans le même
temps, le débats national est escamoté dans des domaines
aussi essentiels que la Justice et l'Education nationale ? Les réformes
éducative, judiciaire et autres, ne s'inscrivent-elles pas dans
le processus de concorde nationale et de réformes démocratique
engagé avec l'opposition ?
A l'évidence,
le pouvoir en place reste égale à lui-même : peu
sérieux et peu enclin au changement positif. Comme d'ailleurs
vient de le constater avec nous le Fond Monétaire International
(FMI) dont le dernier rapport sur l'état d'avancement du Programme
d'Ajustement Structurel (PAS) est accablant.
Par conséquent, l'Opposition Djiboutienne Unifiée :
1) Appelle à
la vigilance la Communauté Nationale et Internationale sur ces
manuvres dangereuses pour le pays ;
2) Exige du régime
en place d'apporter la preuve de sa volonté d'ouverture par l'application
immédiate de l'Accord - Cadre signé le 7 Février
dernier à Paris avec le FRUD, préalable à toute
restauration de la Concorde Nationale, de l'Etat de droit et de la Démocratie
en République de Djibouti.
A
Djibouti, le 12 novembre 200
Le Président de l'O.D.U
MOUSSA AHMED IDRISS
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L'HOMME
OU LA FEMME DE LA SEMAINE.
23/11
M Yaci Elmi BOUH,
Ministre des Finances de DJIBOUTI
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle
ou celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir la dictature,
soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions
sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction
de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres
de soins, etc..
Auront-ils
à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Cette semaine,
M Yacin Elmi BOUH reçoit le titre pour la deuxième fois.
Rappel des
glorieuses actions qui lui permettent d'obtenir ce titre :
Le
Ministre des Finances, M Yacin Elmi BOUH aurait perdu, par négligence,
les sommes versées par le KOWEIT pour payer trois mois de salaires
aux fonctionnaires ?
Historique
: M Yacin Elmi BOUH a expliqué plubliquement que le KOWEIT avait
versé à Djibouti des fonds (Dons, aides, subventions ?)
pour payer trois mois d'arriérrés aux fonctionnaires plus
le mois en cours. Les fonctionnaires attendaient avec impatience et
ils n'ont constaté aucun crédit sur leurs comptes bancaires.
On peut supposer que M Yacin Elmi BOUH est négligent et qu'il
a perdu l'argent. Il s'agit maintenant de le retrouver. Djibouti n'est
pas si grand que cela : si toute la population prette main forte à
l'opération, on devrait retrouver les fonds ... sauf si M Guelleh
les a pris directement ...
Rappel
des personnages déjà "élus" :
LA
LIBERTE N° 17 - Mme LEILA, juge d'instruction
LA
LIBERTE N° 19 - Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh
LA
LIBERTE N° 29 - Le général Yacin
YABEH,
LA
LIBERTE N° 32 - Le directeur de la Prison
de Gabode,
LA
LIBERTE N° 33 - Ali Mohamed ABDOU,
procureur général
LA
LIBERTE N° 35 - Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec M.
Le Représentant de l'UNICEF à Djibouti.
LA
LIBERTE N° 36 - M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
MInistre de la Justice, conjointement avec M Mohamed
Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème
nomination)
BULLETIN
N° 4 - Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 - Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN N° 16 - M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Economie et des Finances.
BULLETIN N° 23 - M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Economie et des Finances (2ème nomination)
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Les
principaux responsables
d'actes de torture à Djibouti
Maintenant
que la justice pénale pourrait instruire (compte-tenu du jugement
rendu récemment par la Cour d'Appel de Paris) les plaintes des
victimes de mauvais traitement, d'emprisonnement arbitraire et de torture,
nous rappelons à l'opinion publique les noms des tortionnaires
qui ont été le plus souvent cités par les victimes.
Parmi
les
tortionnaires les plus cités
- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
- Lieutenant
Ladieh
Capitaine Zakaria Hassan
- Lieutenant
Mohamed Adoyta
- L'aspirant
Haroun
- Le
sous-officier Naguib
- L'adjudant
Tane
- Kalifa
- Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à l'étranger
sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance.
Nos
informations sur la torture à Djibouti et des récits de
victimes
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LE SYSTÈME
GUELLEH
ou la politique des échecs à répétition
?
VRAISEMBLABLEMENT, UN ÉCHEC DE LA CONFÉRENCE
D'ARTA :
La Conférence
d'Arta avait pour objectif annoncé de rétablir la Paix
en Somalie et de doter ce pays d'un gouvernement reconnu, prêt
à en assumer la gestion et la reconstruction. Quels sont les
résultats aujourd'hui ?
Les participants ont désigné sous la
haute pression de M Guelleh un Gouvernement composé
d'hommes " d'affaires " (on sait ce qu'en France le mot
affaires signifie lorsque l'on parle des politiques !) financièrement
assoiffés et pour la plupart anciens collaborateurs de Siad Barreh.
Ces hommes ne
semblent toujours pas avoir acquis de véritable légitimité
dans leur pays : il suffit de lire les communiqués de protestation
qui sont publiés sur l'ensemble des sites Internet somaliens.
(Ces différents sites sont remarquablement construits et mis
à jour en permanence.)
Ces hommes pourraient
aussi être des trafiquants de fausse monnaie. Selon certaines
agences de presse, ils auraient importé de la monnaie fabriquée
au Canada, ce qui aurait contribué à les enrichir, au
détriment d'une population déjà exsangue, qui voit
ses maigres ressources perdre le peu de valeur qu'elles représentaient
ÉCHEC DES DIFFÉRENTS ÉTATS GÉNÉRAUX
?
Des 'soi-disant'
États généraux (sur plusieurs thèmes
: Éducation, Transport, Justice) ont été organisés
pour calmer la pression internationale en donnant l'illusion que le
régime avait encore la capacité d'écouter la société
civile et qu'il pouvait accepter des ouvertures dans plusieurs domaines.
(Ces États généraux auraient été
financés en partie par des subventions internationales).
Ces conférences
se seraient toutes soldées par des 'non-lieu'.
M. Guelleh n'aurait rien voulu écouter ni céder. Il n'aurait
rien modifié à son style dictatorial de gouvernement et
il continuerait sur la trajectoire qui pourrait le conduire à
sa perte. Les compte-rendus des interventions des leaders de l'opposition
et les différents communiqués reçus par notre association
confirment les impressions que nous avions eues en suivant les débats.
Les problèmes
de l'Education et en particulier de l'exclusion scolaire organisée
ont fait l'objet de plusieurs interventions dans nos journaux. Les soi-disant
Etats généraux sur le sujet n'ont rien pris en compte
ni rien réglé. Ce sont encore des centaines de jeunes
qui sont jetés chaque année, dans les rues sans instruction
et sans espoir. Leur vie d'adulte sont définitivement compromises
par la seule décision arbitraire d'individus qui privilégient
leur caste de dirigeants, de nantis et celle de leur clan. (Cf la
grève actuelle des enseignants et les menaces du Ministre de
l'Education pour toute réponse)
ÉCHEC DE LA " POLITIQUE" ÉCONOMIQUE
L'économie
djiboutienne est au plus mal ! Ce n'est pas un scoop ! La politique
économique n'existe pas !
Monsieur Guelleh
serait directement responsable de la dégringolade de l'économie
djiboutienne qui est moribonde aujourd'hui. Les finances publiques sont
soutenues, in extremis, par des aides considérables généreusement
consenties par la communauté internationale, mais, semble-t-il,
en pure perte.
Quel qu'en soit
leur montant, elles se révéleraient insuffisantes pour
permettre le paiement des salaires des fonctionnaires et des fournisseurs.
L'avidité de Monsieur Guelleh et de son clan serait sans limites.
La corruption organisée serait généralisée
et massive.
Il suffirait
de prendre deux exemples, parmi des centaines :
· le coût de la construction et de
l'entretien des habitations personnelles, luxueuses et démesurées
de M Guelleh qui est sans commune mesure avec son salaire et
ses revenus, même de Président,
· le Ministre des Finances qui se permet 'd'emprunter' des sommes
considérables au Trésor sous le prétexte que ses
prédécesseurs avaient fait la même chose avant lui.
Rendra-t-il un jour cet argent ? La question est posée et nous
n'avons aucune assurance de sa part ! .... Ce
qu'il faut retenir : c'est que les dirigeants du clan Guelleh ne se
cacheraient même plus pour puiser dans les caisses de l'État,
tant ils auraient perdu la notion des réalités et qu'ils
seraient persuadés de leur impunité.
En quelle que sorte, le clan GUELLEH estimerait que le détournement
des deniers publics à Djibouti serait légalisé
par l'usage !!! . (La justice pénale, le moment venu,
admettra-t-elle cette excuse ?)
LE FMI et les
institutions financières internationales ne taisent plus leurs
inquiétudes et leur mécontentement face aux mensonges
renouvelés d'un régime qui occulte les dépenses
et qui maquille la présentation des comptes. Un mensonge entre
tant d'autres : le gouvernement s'était engagé par écrit
à démobiliser massivement les mercenaires recrutés
dans le cadre de la guerre contre les résistants du FRUD. La
démobilisation n'a même pas commencé sérieusement
(Cf La Lettre de l'Océan Indien)
Il est un fait
certain : les récents débats parlementaires à l'Assemblée
nationale française ont montré que les députés
français (qui avaient pourtant toujours manifesté une
bienveillance acharnée / coupable (?) en faveur de M. Guelleh)
ne se font même plus d'illusion sur la véritable nature
du régime (Cf le compte-rendu des débats à l'A.N.
française). Nous avons appris que de nouvelles auditions
prévues durant les prochaines semaines devant la Commission des
Affaires étrangères pourraient mettre M. Guelleh en grande
difficulté.
Même le
peuple djiboutien demande à la communauté internationale
de ne plus soutenir le régime qui le terrorise et qui le ruine.
(Cf le nombre des pétitions que nous avons reçues et
le communiqué de l'ODU). Il semble que les aides internationales
ne profiteraient pas même partiellement au peuple et qu'elles
pourraient être utilisées dans leur intégralité
par le système Guelleh pour renforcer sa fortune personnelle
d'abord, puis sa police et son armée.
ÉCHEC ACTUEL DE LA PAIX ET DES NÉGOCIATIONS
AVEC LE FRUD-ARME
Les négociations
avec le Frud-Armé, présidé par Ahmed DINI, auraient
dû commencer après la signature des Accords de Paris en
février 2000. A ce jour, il semble qu'aucun accord n'ait été
signé parce que M. Guelleh se serait opposé à toute
proposition d'ouverture démocratique.
ÉCHEC DE LA JUSTICE
Les arrestations
et les procès illégaux ont toujours cours à Djibouti,
avec la complicité de certains magistrats et de certains avocats
aux ordres du régime. (Cf les communiqués de la LDDH)
QUE
RESTE-T-IL AUX DJIBOUTIENS ?
Des larmes et
du sang : celui des membres de leur famille qui ont été
emprisonnés, torturés ou tués par le régime
dictatorial de M. GUELLEH. La majorité des familles djiboutiennes
n'a plus les moyens de manger à sa faim, ni d'envoyer ses enfants
à l'école, ni de vivre décemment.
Beaucoup de jeunes
djiboutiens, ayant la capacité de suivre des études secondaires
/ universitaires, ont été contraints de s'exiler (dans
des conditions souvent difficiles pour ceux qui n'ont pas la chance
d'appartenir à une famille proche du régime) au Canada,
aux USA, dans les pays scandinaves, en France ou en Angleterre
Nombreux sont ceux qui ont trouvé les moyens de mener une existence
à peu près normale et qui envoient de l'argent aux familles
restées au pays. Ces femmes et ces hommes représentent
une force vive de la Nation que M. Guelleh a fait partir pour la satisfaction
de ses ambitions personnelles, tant financières que de pouvoir.
Ces djiboutiens
émigrés aiment leur pays et ils sont avides de recevoir
toutes les informations disponibles, ce qui explique l'audience très
élevée que nous mesurons tous les jours sur notre site.
Ils suivent avec
attention la moindre nouvelle et ils s'inquiètent du mutisme
de l'opposition (sauf ces derniers jours à l'occasion des
États généraux de la Justice). Ils perdent
confiance dans la capacité des leaders à prendre en main
la situation et à exiger une nouvelle politique. Ils comparent
avec les exemples donnés par d'autres peuples qui ont eu le courage
récemment de prendre leur destinée en main (que ce
soit dans les Balkans ou en Afrique de l'Ouest) et ils se posent
des questions sur l'anesthésie générale qui semble
avoir frappé la population djiboutienne. Le Kath, grand fléau
souvent cité, n'explique pas tout.
De plus, ils
sont parfois consternés de constater le retournement en faveur
du système Guelleh de certaines grandes figures de l'opposition.
(Mais peut-on se permettre de juger et de blâmer ces hommes,
lorsque l'on mesure les difficultés de la vie d'un opposant à
Djibouti, les mesquineries et les tracasseries quotidiennes qui lui
sont réservées par le régime ?)
Ces djiboutiens
émigrés attendent un sursaut de leurs compatriotes, de
leurs familles et nous savons que nombreux sont ceux qui seraient heureux
d'apporter alors leur aide et leur soutien à un mouvement généralisé
de 'ras-le-bol' et de remise en cause de la situation actuelle.
LES
MENACES S'ACCUMULERAIENT
AUTOUR DE M. GUELLEH
Le ciel est sombre
autour de M. Guelleh. L'accumulation de ses échecs lui aurait
fait perdre toute crédibilité sur le plan international
et le montant des aides internationales pourrait diminuer. Devrait-il
faire appel à la générosité, comme il aurait
déjà tenté de le faire, à des pays, encore
considérés 'en marge de la communauté internationale',
comme l'IRAK ?
Des rumeurs courent sur sa possible implication dans une instruction
pour Crimes contre l'Humanité, à la suite de plaintes
qui seraient déposées par des victimes de son régime.
L'affaire BORREL n'est pas close et un nouveau juge a repris le dossier.
La tragédie des enfants mineurs incarcérés avec
les adultes et soumis à des sévices sexuels a été
évoquée à l'Assemblée Nationale française
par le Ministre de la Coopération M. Ch. JOSSELIN. Des comptes
pourraient être demandés à Monsieur GUELLEH un jour
prochain sur le sujet et sur le sort réservé finalement
à ces enfants qui n'avaient pas été remis entre
les mains d'une ONG après leur sortie de prison. Nul n'a pu nous
dire à ce jour où ils avaient été conduits
par les forces de police du régime.
L'argent des
djiboutiens spoliés, qui aurait pu être détourné,
aurait pu certainement être transféré dans différents
pays plus accueillants que les autres : Suisse, Luxembourg, Monaco,
Australie, après avoir transité par la filiale djiboutienne
d'une grande banque française 'exagérément compréhensive'
(qui prend certains risques aux yeux des accords internationaux sur
le recyclage de fonds à provenance suspecte ...). Pourra-t-il
y rester longtemps ?
Par ailleurs
la situation militaire se compliquerait autour de M. Guelleh, avec la
présence des combattants du FRUD au Nord et l'ouverture (dit-on)
d'un front très hostile et très organisé au Somaliland.
Jean-Loup
SCHAAL
ARDHD
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21/11
Collectif aux Exilés Djiboutiens en Europe
(C.E.D.E.)
3, allée des Sèdres
69100 Villeurbanne
Tél : 04.78.97.21.20.
Port : 06.21.12.35.52.
Villeurbanne, le 21 novembre 2000
Communiqué
de presse
Le
secret, à la soviétique, ne peut que desservir
la démocratie ...
La communauté
djiboutienne exilée en Europe a manifesté son soutien
énergique à l'Accord-Cadre de Paix et de réconciliation
Nationale, signé à Paris le 7 février 2000, entre
le gouvernement djiboutien et le F.R.U.D. armé. Depuis ce jour,
elle n'a cessé de tenter de suivre avec la plus grande attention,
l'évolution de la situation sur le terrain politique. Mais sa
déception n'est pas des moindres, car aucune information ne filtre
sur le contenu des travaux, que les différentes commissions composées
des membres du F.R.U.D. armé et des représentants du Gouvernement
djiboutien, réalisent.
Pour sa part,
et au nom de tous les exilés djiboutiens, le C.E.D.E. demande
aux deux parties engagées dans le processus de réconciliation
nationale, un minimum de transparence dans les pourparlers " Djibouto-Djiboutiens
"
Nous soulignons
au passage que, cultivé à outrance, le secret à
la soviétique ne peut que desservir la démocratie. Pour
pouvoir apporter notre "grain de sel" au processus de rétablissement
d'un État du DROIT, il serait préférable que les
deux protagonistes travaillent dans la transparence absolue, gage de
la continuité de notre soutien aux démarches de paix entreprises
dans notre pays.
Le Collectif des Exilés
Djiboutiens en Europe
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21/11
CORPS ENSEIGNANT
Djibouti, le
21 Novembre 2000
" La Réponse
du Berger à la Bergère "
Le communiqué
de presse de son " Excellence " appelle de notre part les
remarques et la réponse suivantes :
1- Les Etats
Généraux ne nous ont pas concerné et encore moins
ses
conclusions l'école publique reste toujours malade et attend
son médecin traitant à l'heure qu'il est.
2- Le marché
du travail est régi par des textes clairs et limpides. En son
article 96 le Code de Travail stipule que tout salaire doit être
payé sous huitaine après un mois écoulé.
Il est illégal qu'un enseignant accuse un
retard salarial de 8 mois comme c'est le cas actuellement.
3- L'esprit de
dialogue et de concertation est torpillé par son " Excellence
" l
lorsqu'il fait afficher à la direction générale
que toute demande ou entrevue avec le Ministre est prohibée et
serait sanctionnée sévèrement.
4- Les pouvoirs
publics ayant démantelé les organisations syndicales,
il lui
appartient de respecter ses responsabilités auxquelles l'astreint
la loi c'est-à-dire payer les travailleurs à terme échu.
L'actuelle grève ne s'arrêtera que si la promesse ministérielle
se réalise à
savoir que l'on paie 3 mois d'arriérés plus un salaire
soit au total 4 mois.
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22/11 - Front
Uni de l'Opposition Djiboutienne FUOD
TELEPHONE :
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-
République DE Djibouti -
COMMUNIQUE
DE PRESSE
"Que
les justiciables de toutes ces années passées, des générations
entières, puissent retrouver le rétablissement de leur
citoyenneté ..."
La population très éprouvée des effets désastreux
de la mal gouvernance confirmée par le dernier rapport du FMI,
assiste depuis quelques mois, impuissante, à la tenue de multiples
Etats Généraux organisés et médiatisés
à outrance par le régime en place. Lesquels Etats Généraux
sont loin de promettre une amélioration de leur vie quotidienne.
Parmi cette population,
il y a des générations entières victimes de l'injustice
de nos dirigeants depuis l'indépendance, des citoyens à
part depuis que le colon les avait exclus de la citoyenneté en
leur attribuant des cartes de résidents (dites KAAR DAMEER),
et depuis que la promesse " de rendre justice à ces vrais
citoyens " faite par le Président GOULED à la veille
de l'indépendance n'a pas été tenue.
23 ans plus tard,
non seulement les parents mais aussi les progénitures de ces
citoyens non-citoyens, apatrides sur leur sol national, sont toujours
les exclus de la société djiboutienne. Hormis les multiples
promesses des candidats en période d'élections législatives
où présidentielles avec pour thème mobilisateur
de ces marginaux djiboutiens : " la résolution de leur problème
de citoyenneté ".Ils demeurent toujours Etrangers sur leur
propre sol. Le pire baffouement du droit le plus élémentaire
pour tout être humain par notre justice est ici prouvé.
Par conséquent,
la Justice pensée où repensée après 23 ans
n'est pas une mauvaise chose en soi, si ce n'est que reconnaître
à travers ces assises, que la Justice rendue pendant toutes ces
années et remise en cause aujourd'hui était une Injustice
sciemment osée et acceptée. Pour une justice soit JUSTICE,
il aurait fallu convier lors de ces assises les véritables JUSTICIABLES,
qui qu'ils soient, et prendre en considération leurs apports
pour pouvoir édifier, tous ensembles, l'EDIFICE D'UNE REELLE
JUSTICE, INDEPENDANTE, CONFIANTE, IMPARTIALE ET PROGRESSISTE. Ce qui,
malheureusement, n'est pas le cas, encore une fois.
A preuve, la
Démocratie et l'Etat de Droit caractérise par une réelle
séparation des pourvoirs entre l'Exécutif, le Législatif,
et le Judiciaire. Tant que cette séparation n'est pas rendue
effective, et que les garanties de l'indépendance du Judiciaire
ne sont pas posées clairement et sans ambiguïté,
La Justice sera toujours subordonnée à l'Exécutif
dominant (par l'importance des pouvoirs du Président de la République,
en même temps, de Chef de Gouvernement).
En effet, l'organisation
et conception de ces états généraux comme des précédents
relèvent d'une gesticulation destinée à repousser
aux calendes grecques la résolution des maux qui minent notre
pays. Sinon, comment expliquer l'absence à toutes ces assises
des véritables représentants de la société
civile, des hommes politiques de l'Opposition, mis à part le
FRUD en négociation avec le gouvernement ?. Quel serait donc,
le degré de crédibilité de ces rencontres qui selon
les termes du Chef de l'Etat engage l'avenir des citoyens de notre République.
Ce n'est sûrement
pas l'existence de différentes juridictions dans notre pays,
ni d'un quelconque dualisme entre Tribunaux qui sont responsables des
INJUSTICES DE LA JUSTICE pendant ces décennies, mais plutôt
l'absence scrupuleusement entretenue, d'une réelle volonté
politique.
Par conséquent,
le F.U.O.D considérant que le Pouvoir en place se doit de mettre
fin à la pratique de la politique de l'autruche et à faire
face à la réalité et l'urgence réformatrice
que nécessite notre pays :
1- Exige que
si ces assises dégagent une vraie justice à Djibouti (bien
sûr avec la volonté et le courage qu'elle demande) ? aussi
minime soit-elle, que les justiciables de toutes ces années passées,
des générations entières, puissent retrouver le
rétablissement de leur citoyenneté, et confirmer ainsi
les promesses non-tenues l'ancien Président de la République.
2- Exige que
l'Accord-Cadre signé à Paris le 7 Février dernier
entre le FRUD et le Gouvernement soit scrupuleusement respecté,
puisque garant de la paix, de la Démocratie, de la Reconstruction
nationale, le tout dans la Réelle Concorde Nationale.
3- Interpelle
l'Opinion Nationale et Internationale que leurs exigences soient basées
sur des vraies Réformes Démocratiques, préalables
à la stabilité nationale et une garantie de l'apaisement
conflictuel dans la région.
Djibouti,
le 16 Novembre 2000
Le Président du F.U.O.D
MAHDI
IBRAHIM A. GOD
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Intersyndicale
UDT/UGTD
Djibouti, le 14 novembre 2000
COMMUNIQUE DE PRESSE
Il est indispensable que le gouvernement en place change d'abord sa
mentalité et ses habitudes néfastes ....
Après
les états généraux de l'Education Nationale auxquels
n'ont pas été conviés de manière formelle
même les syndicats des enseignants (SEP et SYNSED). Ce sont les
états généraux de la Justice qui sont en grande
pompe à l'ordre du jour du 11 au 15 novembre 2000 à Djibouti.
Aucun
syndicat digne de ce nom, et encore moins l'Intersyndicale UDT/UGTD
n'a été invité à cette manifestation, pourtant
proclamée d'enverguer nationale sur la justice.
Or
dans le cadre d'une telle initiative en soi honorable et plus que nécessaire
dans la conjoncture actuelle de notre pays, notamment en matière
judiciaire, il aurait fallu pour donner toute la crédibilité
à ces assises, associer aux réflexions tous ceux et celles
qui de loin ou de près sont concernés par la réforme
d'une justice, depuis longtemps en déconfiture avancée.
Tant
les justiciables qui subissent les aléas d'une justice moribonde
et à double vitesse que ceux qui en sont responsables sur le
plan national comme les professionnels en charge de son exécution
au quotidien devraient tout au moins être à cet effet sérieusement
représentés. Ce qui n'est nullement le cas surtout pour
ce qui concerne les justiciables c'est à dire les intéressés
au premier chef. Force est de constater que leur participation a été,
comme lors des états généraux de l'Education, hypothéquée
délibérément pour prévenir toute discussion
et débat transparent et réel. Ainsi, les partenaires sociaux
du gouvernement, notamment la société civile organisée
dont le mouvement syndical libre et indépendant incarné
par l'intersyndicale UDT/UGTD, comme les formations politiques indépendantes,
à part le FRUD en négociation avec le gouvernement, ont
été soigneusement ignorés et mis à l'écart.
Ce
qui augure clairement qu'il n'y a pas une réelle volonté
politique de rétablir la justice dans ses droits les plus élémentaires
que constitue sa reconnaissance en tant qu'Institution autonome du pouvoir
exécutif et législatif sans ambiguité et dont l'indépendance
serait garantie, le statut clarifié conformément aux fonctions
et rôles qui lui sont dévolus dans les concerts des nations
démocratiques : l'un des trois pouvoirs, piliers de l'Etat, que
sont l'Exécutif, le Législatif et le Judiciaire qui ne
doit en aucun cas être inféodé à l'un ou
l'autre des deux autres pouvoirs, dont il est complémentaire
et non sous-tutelle.
Aussi,
l'Intersyndicale UDT/UGTD dont depuis plus de 5 ans, les hauts dirigeants
demeurent être l'objet d'une injustice flagrante connue dans le
monde entier, et qui constituent les victimes les plus célèbres
de cette justice que l'on tente aujourd'hui de redresser, s'interrogent
sur l'utilité de ces assises qui occultent les véritables
intéressés que sont les justiciables.
Par conséquent, l'Intersyndicale UDT/UGTD considère que
l'idée d'une reconsidération de la Justice n'étant
pas en soi mauvaise, son organisation et sa conception et présagent
un résultat négatif. Il est indispensable que le gouvernement
en place change d'abord sa mentalité et ses habitudes néfastes
pour pouvoir enfin entreprendre toutes rénovations du système
quelle qu'elle soit.
Pour l'UGTD...........................................
Pour l'UDT
KAMIL
DIRANEH HARED.........................
AHMED DJAMA EGUEH
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