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LA
LIBERTÉ Bulletin N°
44
Journal permanent et indépendant
de tous les djiboutiens de l'opposition
Bulletin
de l'A. R. D. H. D
2ème
année..............Maj
20/04/01 à 13 h 00 (Heure de Paris)
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SOMMAIRE
N° 44 du 14 au 20 avril 2001
En
raison de difficultés de communication durant le week end
de Pâques, nous n'avons pas pu poursuivre la mise à
jour du journal et nous vous prions de nous en excuser. Toutes les
communications ont été rétablies aujourd'hui,
le 18/04.
-
Le nouvel Ordre des Brosses à Reluire (OBR)
- IOG décrète la rupture de toutes relations et communications
avec le Somaliland,
- Combien
IOG a-t-il perdu personnellement dans la disparation des cigarettes
à Berbera ?
- Appel à tous les Djiboutiens pour qu'ils manifestent à
Bruxelles,
- SURVIE :
Appel à manifester le 25 avril à Paris.
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LA
LIBERTÉ :
votre journal se construit
chaque jour devant vous,
avec vos contributions.
Chacun peut s'y exprimer librement et sans aucune censure.
Conditions (*)
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Courrier
des lecteurs
9/04
Janaleh, un martyr oublié
12/04 IOG PEUT- IL SAUVER
SON CAMARADE HISSENE ABREH ?
12/04
Trop, c'est trop !
14/04
A quand la fin de la dictature à Djibouti ?
18/04
La Liberté agit-il en faveur des tortionnaires ?
18/04
DROITS UNIVERSELS : JUSTICE SANS FRONTIÈRE ? Par
FREEMAN
18/04
A J.L Schaal et toute l'équipe de l'ARDDH
18/04
Soutien à lARDHD
19/04
Le combat continu
19/04 Sans le journal "La
LIBERTE", je perdrais le contact avec tous ces gens ...
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L.
D. D. H.
Ligue Djiboutienne
des Droits Humains
Toutes
les publications
2000 / 2001
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29/10/98
Le P.N.D ne sera pas démantelé !
le président du PND appelle à la mobilisation générale
des militants ... (La République
/ 98)
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Bruits
et rumeurs
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Forum
Communauté djiboutienne
12/04
A QUAND POUR UNE FEMME PREMIER MINISTRE??
12/04
jeunesse politique, mirage ou réalité ?
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Parti
du Renouveau Démocratique
P R D
Consultez le site
http://www.multimania.com/leprd |
18/04 Un
nouveau site à consulter
www.indexdjibouti.com
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18/04
Combien IOG a-t-il perdu personnellement dans la disparation des
cigarettes à Berbera ? Confirmation officielle de la communauté
d'intérêts économiques entre Abdouraman Borreh
et IOG ?
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NOUVELLES
BRÈVES ET REVUE DE PRESSE
LA
LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 14/04/2001
DJIBOUTI - Des activités
très encadrées
Quatre projets de décrets du ministre djiboutien de lEquipement
et des Transports, Osman Idriss Djama, présentés
au conseil des ministres du 3 avril vont réglementer les
activités connexes au transport maritime (transitaire,
agent maritime, manutention, avitailleur au port). (...).
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 14/04/2001
ETHIOPIE - La gestion
de Finchaa privatisée en Ethiopie
Une négociation est en cours en vue de lattribution
à une firme privée étrangère dun
contrat de gestion de lusine sucrière de Finchaa,
située à 350 km au nord-ouest dAddis Abeba
et inaugurée en 1999. (...).
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 14/04/2001
DJIBOUTI - Gora Meke Outo
Le nouveau Premier ministre, Dileita Mohamed Dileita, nommé
le 4 mars dernier, a pris pour chef de cabinet un jeune Afar né
en 1958 dans la région dObock. (...).
LA
LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 14/04/2001
DJIBOUTI
- Ismaël Omar Guelleh ira à Bruxelles
Le président djiboutien a prévu de se rendre le 18 mai, à Bruxelles
pour appuyer la présentation par ses ministres d'un Programme
d'actions national pour le développement de Djibouti (2001-2010).
D'après
l'article de LOI, IOG a prévu d'assister à la troisième
conférence des Nations Unies à Bruxelle entre le
14 et le 20 mai. Il devra essayer de convaincre les bailleurs
de fonds potentiels, ce qui sera difficile, compte-tenu de la
position du FMI, qui a placé Djibouti sous contrôle.
LOI poursuit en annonçant que les arrièrés
de paiement intérieurs vont encore augmenter. Ils seraient
de 15 milliards de FD actuellement, dont 8 milliards de FD pour
les salaires.
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Avis aux bailleurs de fonds potentiels
(Note de l'ARDHD)
Cela
sous entend que Guelleh est dans l'incapacité de payer
les salaires et que tout dépendra de l'avis et de la générosité
des bailleurs de fonds potentiels.
Mais
nous attirons l'attention des bailleurs de fonds sur deux points
qui nous paraissent importants :
-
les 229 millions de Dollars que IOG a placé dans des banques
étrangères et dont il pourrait se servir pour son
pays,
-
les achats massifs d'armes dont deux nouveaux hélicoptères
de style 'Apache' et le recrutement de mercenaires, qui ont été
effectués avec l'argent des djiboutiens pour se retourner
contre eux.
-
les dépenses d'IOG pour construire son palais et pour envisager
l'achat d'un Boeing privé .... et le reste.
Messieurs
les bailleurs de fonds, à notre avis, il est vain de céder
aux discours charmeurs d'IOG. Ne vous laissez pas convaincre.
On ne change pas l'homme et il continuera à utiliser votre
générosité pour acheter des armes qui lui
permettront d'asservir la population djiboutienne et pour augmenter
son patrimoine personnel à l'étranger.
______________________________
LA
LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 17/04/2001 DJIBOUTI -
Un président
au secours d'un homme d'affaires
Le président djiboutien Ismaël Omar Guelleh
a décidé, le 16 avril, de "suspendre tout commerce, toute circulation
de biens et de personnes" entre son pays et le Somaliland (Etat
autoproclamé indépendant du nord-ouest de la Somalie).
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Sommaire
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16/04
Djibouti suspend tout commerce avec la région du Nord-Ouest
de la Somalie (ADI)
DJIBOUTI
(ADI)-16 avril- La République de Djibouti décide
lundi de « suspendre tout commerce, toute circulation de
biens et de personnes (mer, air, terre) entre elle et la région
du Nord-Ouest de la Somalie jusquà lavènement
de lEtat officiel somalien », rapporte lAgence
Djiboutienne dInformation, citant un communiqué du
ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération
Internationale.
Dans
le même temps, « le Gouvernement djiboutien adresse
une sévère mise en garde au Chef de guerre (Mohamed
Ibrahim) Igal et sa faction afin de mettre un terme immédiatement
à cette campagne ignoble de diffamations et dinjures
à lencontre de son Chef dEtat M. Ismaïl
Omar Guelleh unanimement salué par la Communauté
Internationale pour ses efforts incommensurables en faveur de
la paix dans la sous-région et en particulier pour la renaissance
de lEtat somalien ».
Le
communiqué rappelle quaprès « avoir
pillé 3030 cartons de cigarettes appartenant à une
société djiboutienne RED-SEA Central, dans lenceinte
portuaire de Berbera en Somalie, le Chef de guerre Igal tente
de justifier cet acte de banditisme en accusant la République
de Djibouti dêtre responsable de la détérioration
des relations politiques entre les deux pays ».
Et
le communiqué des Affaires Etrangères de poursuivre
que « refusant de rembourser les 800 000 dollars qui représentent
la contre-valeur des 3030 cartons à son propriétaire
et feignant dignorer que cette société exerce
ce commerce depuis longtemps à Hargueisa, il tente dopérer
un chantage inacceptable ».
Ce
chantage se traduit par la déclaration de Igal soutenant
« quil ne peut y avoir des relations commerciales
entre Djibouti et sa Somaliland tant que cette dernière
ne sera pas reconnue comme un Etat indépendant
par Djibouti ».
Le
communiqué ajoute que Igal a fait "preuve dirresponsabilité
en pillant les biens dautrui ".
Le
document explique que « contrairement à ce qui a
été dit, les marchandises ont été
prises sur le quai par les hommes de Igal, qui après un
simulacre de mise à feu se sont partagés le magot
».
ADI-16H32
GMT-16 AVRIL 2001
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Sommaire
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ADI/DJIB/951/123
MOTS
Précisions de M.
Abdourahman Borreh sur les cigarettes
pillées dans le port de Berbera
DJIBOUTI
(ADI)-18 avril - M. Abdourahman Borreh a indiqué mercredi
à lAgence Djiboutienne dInformation que les
3030 cartons de cigarettes qui avaient été pillés
dans le port de Berbera appartenaient à la société
Omaar International .
Dans
un entretien téléphonique avec lADI, M Abdourahman
Borreh a précisé que « les cigarettes débarquées
au port de Djibouti par les soins de ma compagnie Red Sea Central
sont passées sous la propriété juridique
de la compagnie Omaar International dès leur entreposage
au port de Berbera (nord-ouest de la Somalie) »
Omaar
International appartient à M. Djama Omar Saïd, un
commerçant établi à Djibouti.
ADI-18H30
GMT-18 AVRIL 2001
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Sommaire
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ADI/DJIB/941/207MOTS
Somalie : manifestation
contre limportation de billets contrefaits
DJIBOUTI-(ADI)-16
avril- Une importante association qui regroupe plus dune
centaine dunités décoles et 800 enseignants
a tenu lundi une conférence de presse à Mogadiscio
où elle a dénoncé limportation des
milliers de billets dargent en Somalie provoquant ainsi
une inflation dans ce pays rapporte lAgence Djiboutienne
dInformation qui cite le Service Somali de la BBC.
Le
Président de cette association M Ahmed Abdillahi Cheik
a indiqué que les enseignants et les écoles suspendront
leurs cours demain (mardi) pour une cérémonie dimploration
collective de Dieu.
Dans
cette cérémonie, il est question de prier pour que
Dieu puisse atténuer la portée des conséquences
de linflation en cours en Somalie plusieurs jours maintenant.
Dautres
mouvements sociaux ont décrété également
une cessation de travail du 18 au 20 avril prochain en signe de
protestation contre les commerçants qui ont importé
ces billets dargents à lorigine de linstabilité
financière en Somalie.
Et
les responsables des organisations associatives somaliennes dexhorter
les dirigeants de lAutorité Intérimaire de
procéder à la récupération et à
la destruction des ces nouveaux billets dargents.
Dans
le courant de cette même semaine, le procureur Général
de lAutorité Intérimaire avait affirmé
que les responsables de cette instabilité financière
seront arrêtés et poursuivis en justice.
ADI-17H09-GMT-16
AVRIL 2001
ARDHD
: Nous apprécions cette dépêche de l'ADI.
Est-il utile de rappeler que de nombreuses voix se sont élevées
depuis plusieurs mois pour affirmer que ces billets contrefaits
avaient été imprimés à Londres au
bénéfice d'une association dans laquelle on pourrait,
parait-il, trouver les noms d'IOG et de Borreh ? Ce qui reste
à vérifier naturellement. Seront-ils interrogés
par le Procureur Général de l'Autorité Intérimaire
en qualité de témoin par exemple ?
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Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de
torture et d'emprisonnement arbitraire (...), nous rappelons à
l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui
ont été le plus souvent cités par les victimes.
-
Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
-
Colonel
Omar Bouh Goudade
-
Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
- Commandant
Zakaria Hassan
-
Lieutenant
Ladieh
-
Lieutenant Mohamed Adoyta
-
L'aspirant Haroun
-
Le sous-officier Naguib
-
L'adjudant Tane
-
Kalifa
-
Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à l'étranger
(USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont
placés sous surveillance, par les polices locales.
Nos
informations sur la torture à Djibouti et les récits
des victimes
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Sommaire
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12/04
COMMUNIQUE
d'Aden Robleh Awaleh,
Président du PND
Le doute n'est
plus permis. Notre pays est bel et bien engagé sur la pente
de l'absolutisme, cette voie qui avaient perdu tant de pays africains
dont la Somalie sur voisine.
La folie du
pouvoir absolu s'enracine profondément chez nous. Cette
folie transparaît de plus en plus à travers la manière
dont sont utilisées la radio et la télévision
nationales.
Les faux procès,
les emprisonnements arbitraires, le bannissement de toute forme
d'expression qu'elle soit de nature politique, syndicale ou culturelle
font désormais partie de notre paysage.
Il est temps
que les djiboutiens intègrent cette réalité.
La machination
dont j'ai été victime la semaine écoulée
démontre, s'il en était encore besoin, la véritable
nature du régime.
Je remercie
le peuple djboutien tout entier pour le soutien qu'il m'a témoigné
face à cette machination.
Je remercie
également les organisations et les personnes qui se sont
mobilisées à l'extérieur du pays.
Je suis particulièrement
fier des militants de mon parti, le Parti National Démocratique
(PND). Fidèle à lui-même le PND a mobilisé
six à huit cents militants déterminés. Une
forêt de banderoles aux couleurs du PND (le jaune) a jailli
devant les impressionnantes forces de police qui entouraient le
bâtiment où se déroulait le pseudo-procès.
" Vive ADEN ROBLEH AWALEH, le héros de l'indépendance
" ; " vive la démocratie " ; " à
bas la dictature " ; " vive le PND ". Ce sont là
quelques uns des slogans mis en exergue par les banderoles. Le
déluge des grenades lacrymogènes n'a pas eu raison
des militants du PND. Ces engins, extrêmement puissants
et assourdissants, n'ont eu d'autres effets qu'à faire
frémir et paniquer les gens qui se trouvaient dans l'hémicycle
où avait lieu le soit-disant procès, et cela durant
une bonne trentaine de minutes. Trois militants dont deux femmes
ont été gravement blessés.
Mon combat
continuera quels que soient les obstacles. Hier je luttais pour
la souveraineté de mon pays. Aujourd'hui je lutte pour
que celui-ci accède à la démocratie, seule
voie susceptible de lui garantir la concorde nationale et le développement
économique, social, culturel, et technologique.
Le peuple
djiboutien doit savoir que le régime en place n'acceptera
jamais, de son gré, l'instauration de la démocratie.
Il va falloir la lui imposer. Pour cela il est nécessaire
que le peuple se mobilise fortement et soit prêt à
descendre dans la rue.
Fait à
Djibouti, le 12 Avril 2001
ADEN
ROBLEH AWALEH
Président du PND
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Sommaire
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Retrospective
: un article paru le 29 octobre 1998 dans le journal "La
République", sous la signature d'Aden Robleh Awaleh
Le
P.N.D ne sera pas démantelé !
le président du PND appelle à la mobilisation générale
des militants mais aussi de tous ceux et celles qui aiment
le pluralisme politique.
Le
fameux mandat d'arrêt international lancé contre
moi : la vérité éclate enfin.
Je pensais que la mandat en question était d'origine française.
Aujourd'hui je sais, et le peuple le sait aussi, ce mandat a été
" confectionné " par la police politique djiboutienne
- Service de Documentation et de Sécurité (S.D.S)
- pour des raisons qui relèvent de la machination politique.
A présent, je suis en mesure de dire comment cette affaire
de mandat a été montée. C'est en 1995 que
l'affaire en question a été conçue. En ce
temps-là, le Parti National Démocratique (PND) avait
entrepris la plus grande mobilisation politique qui ait jamais
lieu dans le pays depuis l'indépendance. Le régime
en place avait perçu le " grand danger " que
cela représentait pour lui. Il fallait " stopper et
briser " le Parti National Démocratique et surtout
son leader ADEN ROBLEH AWALEH, un homme charismatique capable
de mobiliser un peuple considéré jusque-là
comme " amorphe ".
La police politique djiboutienne dont le chef est M. ISMAÏL
OMAR GUELLEH a cru avoir trouvé la panacée. Celle-ci
a contacté la famille de l'enfant français mort
dans l'attentat du café de Paris. Elle lui a dit qu'une
grenade " du même type " que celle qui avait servi
dans l'attentat du café de Paris " a été
trouvé ". Rappelons que le régime avait parlé
en 1995 de deux grenades qui avaient été lancées
dans l'enceinte du ministère de l'intérieur au palais
du peuple. La police politique avait décide, sans avoir
la moindre preuve, de mettre ces " attentats " sur le
dos de militants du PND.
Rappelons aussi que, dès le début de la grande manifestation
du 25 octobre 1995, j'étais arrêté avec brutalité
emprisonné, ce qui veut dire qu'au moment desdits "
attentats " j'étais sous les verrous avec M. FARAH
ALI WABERI, le porte-parole du PND et que tous les deux nous n'avions
aucune communication avec l'extérieur, même pas avec
nos familles.
La police politique djiboutienne a dit à la famille de
l'enfant français " faites pression sur votre justice
pour qu'elle puisse lancer un mandat d'arrêt international
contre ADEN ROBLEH AWALEH. Ladite famille s'est adressée
à la puissante " association française de lutte
contre le terrorisme " qui n'a pas eu beaucoup de mal à
convaincre un juge d'instruction français. C'est ainsi
que le juge d'instruction Le Loire a débarqué à
Djibouti.
Il semble que le courant a bien passé entre le chef de
la police politique djiboutienne et le juge français. Le
juge Le Loire aurait, dit-on, dîné avec le chef de
la police politique. On a convaincu le juge français que
" j'étais anti-français " et que j'étais
responsable de tous les attentats qui avaient visé la France
avant l'indépendance notamment l'enlèvement du car
d'enfants français de Loyada.Un a été remis
au juge français.Ce rapport a été établi
en 1991 par un officier de la police politique djiboutienne. L'officier
en question s'appelle M. RACHID ISMAËL AWALEH, (un homme
que ne connais pas du tout). Cet agent de la police politique
dit " avoir rencontré des gens qui avaient déclaré
qu'ils avaient commis l'attentat du café de Paris sous
les ordres d'ADEN ROBLEH ". Cela se passe de commentaire.
La police politique djiboutienne a dit également au juge
français qu'AWALEH GUELLEH et MOHAMED AREYTEH (mis également
en cause dans l'attentat du café de Paris) étaient
condamnés pour je cite : " l'attentat visant le siège
central du parti RPP en 1986, attentat qui avait valu à
ADEN ROBLEH la condamnation de la prison à vie ".
Fin de citation. Par là, la police politique djiboutienne
voulait insinuer que j'avais des relations avec AWALEH GUELLEH
et MOHAMED ARREYTEH puisque " nous étions condamnés
ensemble pour les mêmes faits ". Il s'agit d'une version
totalement fausse.
La vérité est que je n'avais pas de relations personnelles
ou autres avec ces deux personnes. En disant cela la police politique
djiboutienne voulait " prouver " à l'opinion
nationale et internationale que j'étais " à
la tête d'une organisation terroriste ". Il va de soi
que son but était de m'empêcher d'obtenir l'asile
politique dans aucun pays.
La police politique djiboutienne s'est évertuée
à créer une atmosphère générale
faisant de ma personne " un terroriste en puissance ".
Le juge français s'est trouvé " piégé
" dans cette toile d'araignée ou y succomba, peut-être
inconsciemment. C'est ainsi que le juge français a lancé
contre moi le mandat d'arrêt international en date du 1er
avril 1996. Pourquoi la Justice française ne m'avait-elle
pas interrogé sur cette affaire lorsque j'étais
en France ? Je rappelle que j'ai résidé en France
de septembre 1986 à septembre 1992. J'y suis même
retourné en mars 1993 lors du décès de mon
frère MOUSSA ROBLEH. La vérité est que la
justice française n'avait rien à me reprocher.
Maintenant je sais clairement, et le peuple de Djibouti le sait
également, que l'affaire du mandat est, sans aucun doute,
d'origine djiboutienne. Constatant qu'aujourd'hui la France n'est
pas " assez chaude " en ce qui concerne cette affaire,
mes adversaires politiques déclarent, pour la première
fois, que c'est Djibouti qui m'inculpe. Jusqu'ici on parlait à
Djibouti " d'entraide judiciaire entre la France et Djibouti
". Il n'avait jamais été question d'accusations
de mon pays à mon égard. Je suis retourné
dans mon pays le 13 septembre 1992. Pourquoi les accusations sortent-elles
maintenant ? Il n'est pas besoin d'être hyper-intelligent
pour le comprendre. La vraie raison est politique ! La seule motivation
desdites accusations est l'offensive politique vigoureuse que
j'ai entreprise, à travers une conférence de presse,
le 13 septembre 1998. Il s'agit bel et bien d'une machination
diabolique. Il s'agit de " stopper " la lutte que je
mène pour la démocratie. Le but est surtout de m'empêcher
d'être candidat à l'élection présidentielle
du mois de mai 1999.
Le problème est qu'il sera bien difficile de convaincre
l'opinion nationale et internationale de l'existence d'une justice
indépendante dans notre pays. Tout le monde sait qu'à
Djibouti il n'y a pas d'Etat de droit et que par conséquent
la justice ne peut être qu'à la dévotion du
régime. Une justice digne de ce nom ne peut exister sans
l'existence d'une démocratie authentique, ce qui est loin
d'être le cas de notre pays.
Aucun juge digne de ce nom ne peut cautionner une machination
politique aussi flagrante. S'il y en aura un il faut et qu'il
sache qu'il subira le jugement de l'Histoire.
La haine aveugle de mes adversaires politiques à mon encontre
est telle qu'ils oublient la loi d'amnistie promulguée
par le président de la République. Oublient-ils
qu'il y a eu cette loi d'amnistie à mon égard en
1992, loi qui a rendu possible mon retour au pays ? Cette loi
couvrait tous les événements antérieurs à
mon arrivée dans le pays. La logique fait qu'il eût
fallu, en l'absence d'amnistie, m'arrêter à ma descente
d'avion, le 13 septembre 1992. Mes adversaires politiques savent,
en leur âme et conscience, que je n'ai absolument rien avoir
avec cette affaire de café de Paris. La peur de perdre
les privilèges du pouvoir peut-elle annihiler la conscience
humaine ?
A partir d'aujourd'hui, je dis solennellement aux auteurs de cette
machination, et devant le peuple djiboutien, que je ne me présenterai
plus au palais de justice. Je ne comparaîtrai pas devant
" une justice " qui ne peut être impartiale pour
des raisons politiques. J'attends chez moi la " condamnation
" qui sera prononcée et j'irai à Gabode. A
partir de ce jour-là je ne me considérerai pas comme
une personne condamné par une justice mais comme un prisonnier
d'un clan tribal. Pour l'opinion internationale je serai un prisonnier
politique.
Je sais comment est dirigé ce pays. Il y a un gouvernement
" officiel " et un gouvernement " officieux "
qui, lui, est constitué d'un clan tribal. Je sais que c'est
ce clan qui prend toutes les décisions importantes. Je
suis tenté de dévoiler les membres de ce clan. Mais
je ne le ferai pas car ma conscience me l'interdit. Je ne le ferais
pas non plus parce que j'ai une haute idée de ma Nation.
C'est un clan tribal qui est la source des malheurs de notre pays.
C'est un groupe qui ne recule devant aucun moyen pour préserver
ses privilèges. Ses membres sont enivrés par le
pouvoir et de ce fait ils n'ont aucune prise sur la réalité
du pays. Ils rêvent de prendre le pouvoir après la
disparition du " vieux ". La patience n'est pas leur
fort. Leurs méthodes : calomnies, manuvres, intrigues,
répressions. Le dialogue est, pour eux, l'arme des "
faibles ". Le plus grand souci qu'a ce clan actuellement
c'est de " liquider " ou mettre " hors course "
ADEN ROBLEH AWALEH, le " seul " obstacle qui se trouve
en travers du chemin qui le conduirait au pouvoir suprême.
La succession du " vieux " met en ébullition
ce clan !
En agissant de la sorte, ce clan joue avec le feu. Il doit savoir
qu'il attise le feu tribal. En Kidnappant ADEN ROBLEH AWALEH,
c'est le terme exact puisqu'il n'y a pas d'Etat de droit digne
de ce nom, vous faites subir un mal irréparable à
notre pays, ce mal pouvant vous emporter vous-mêmes. Vous
légitimez la violence tribale généralisée.
Vous risquez de réveiller les traditions guerrières
endormies de notre peuple. Cela est arrivé à nos
frères somaliens. Vous semblez oublier la culture profonde
de nos ancêtres. Une de nos maxime ne dit-elle pas, je cite
: " on peut faire subir à un homme la pire des tortures
morale ou physique, mais on n'arrivera jamais à effacer
définitivement la haine qui naîtra ; la sagesse commande
de recherche la fraternité et la dialogue ." Fin de
citation.
Mes combats sont nobles. J'ai été l'un des chefs
artisans de la libération de mon pays. Depuis l'indépendance
je lutte pour l'avènement de la démocratie dans
mon pays. Je suis intimement convaincu que seule la démocratie
peut conduire notre pays à la concorde nationale et au
développement. Seule la démocratie peut mettre fin
au tribalisme, à l'arbitraire, à la corruption,
aux passe-droits. Seule la démocratie assurera l'égalité
entre tous les citoyens de ce pays qu'ils soient SomalIs, Afars
ou Arabes. Seule la démocratie peut faire naître
une nation fraternelle, solide et développée.
Le régime en place refuse catégoriquement la démocratie.
Le multipartisme djiboutien n'est qu'un faire-valoir au régime.
S'il y a multipartisme pourquoi les partis politiques ne sont-ils
pas représentés à l'Assemblée Nationale
? Nous sommes le seul pays africain se disant pluraliste et qui
n'a pas d'opposition dans son parlement. Nous sommes le seul pays
à ne pas connaître des élections locales et
régionales. Nous sommes le seul pays à ne pas accepter
de syndicats et de partis politiques indépendants.
Toute l'Afrique est engagée sur la voie de la démocratie.
Les pays africains en guerre actuellement sont ceux qui n'ont
pas eu la clairvoyance d'adopter en temps opportun le pluralisme
politique c'est-à-dire la démocratie. Ce sont la
Somalie, Congo-Kinshasa, Rwanda, Burundi, l'Ouganda. Notre pays
refuse depuis 22 ans de s'ouvrir à la démocratie.
Après 22 ans nous en sommes aux simulacres de procès
et aux complots imaginaires qu'ont connus les pays les plus dictatoriaux.
Ces procédés ne sont pas conformes à nos
traditions ; Il est vain de les utiliser pour essayer de maintenir
en vie un système condamné par l'Histoire. Si notre
pays n'adopte pas très rapidement la démocratie,
il n'y a pas de doute qu'il sombrera dans l'anarchie.
Notre pays va même plus loin dans la voie de l'intolérance
par rapport à d'autres pays qui , jadis, détenaient
la palme de l'autoritarisme. N'est-ce pas incroyable de vouloir
" décréter " le remplacement de la direction
d'un parti que l'on considère comme " hostile "
au profit d'un autre que l'on veut qu'elle soit marionnette ?
Dans les temps présents, notre pays est le seul à
trouver " normal " cette situation. Cela est arrivé
à d'autres partis de l'opposition djiboutienne.
On tente aujourd'hui d'appliquer la même recette au Parti
National Démocratique (PND). Pour faire croire que le PND
est divisé on a recours à des gens qui n'ont jamais
été membres du PND tel un certain monsieur FATHI
HOUMED qui se proclame " vice-secrétaire national
" et qui a l'outrecuidance de vouloir organiser un "
congrès destituant le Président du PND ". Ce
personnage est totalement inconnu au PND. Quant à M. MAHDI
AHMED ABDILLAHI, s'il est vrai qu'il a été membre
du Bureau Politique force est de constater qu'il a démissionné
volontairement du parti le 20 novembre 1997. Sa lettre-démission
est connue de tous. Nous portons aujourd'hui à la connaissance
de l'opinion nationale et internationale ce qui suit :
1)
que le président-fondateur du PND est bien présent
" en chair et en os " ;
2)
que le PND ne connaît absolument aucune " dissidence
" ;
3)
que les structures de direction du PND (Bureau Politique, Conseil
National,
Comités de sections) demeurent en place et sont plus soudées
que
jamais ;
4)
qu'aucune clause ou article des statuts ne prévoit aucun
Congrès Extraordinaire en vue de la destitution du président
du parti (voir les statuts publiés dans le présent
journal) ; seul le cas de vacance du poste de président
(démission, maladie ou décès) peut donner
lieu à un Congrès Extraordinaire en vue de l'élection
d'un nouveau président ;
5)
que le mandat du président actuel prendra fin le 13 septembre
1999 et que
c'est au Congrès Ordinaire qui aura lieu à cette
date de le reconduire ou
de l'écarter ;
Les
partis politiques ont le droit exclusif de s'auto-administrer
et de s'autogérer sans aucune interférence extérieure.
C'est dire que l'ingérence administrative actuelle dans
les affaires intérieures du PND doit cesser immédiatement.
Il est de notoriété publique que l'administration
apporte un appui financier, matériel et policier à
des gens non membres du PND pour entretenir une hypothétique
et illusoire division du PND.
Si
l'administration persévère dans cette voie éhontée
et inadmissible, il faudra qu'elle s'attende à une réaction
qui ne peut être que très vigoureuse et qui risquera
de déstabiliser l'ensemble du pays. Elle devra aussi s'attendre
à mettre sous les verrous des milliers de militants du
PND, en premier lieu les plus hauts dirigeants. Faut-il rappeler
que tout avait été fait, lors de la création
des partis politiques dans notre pays, pour que le PND ne naisse
pas.
Il est malheureusement difficile de faire admettre à nos
gouvernants qu'une opposition digne de ce nom est salutaire pour
notre pays. Une opposition béni-oui- oui est fatale pour
ceux qui exercent le pouvoir.
J'ai
adressé au Chef de l'Etat un courrier au sujet de l'ingérence
de l'administration dans les affaires intérieures du PND.
Le
Conseil National et le Bureau Politique se sont réunis
au grand complet et ont décidé de proclamer la mobilisation
générale des militants du PND pour être prêts
à toute éventualité. La direction du PND
s'adresse à la même occasion à tous les patriotes,
à tous ceux qui aiment la démocratie afin de bénéficier
de leur soutien.
ADEN ROBLEH AWALEH
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Sommaire
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18/04
SURVIE
Une
curieuse conception de la justice
C
O M M U N I Q U E de SURVIE du 18 avril 2001
Au nom du Président Tchadien Idriss Déby,
Jacques Vergès,
avocat d'Omar
BONGO, Idriss DEBY et Denis SASSOU-NGUESSO dans le procès
que ces derniers ont intenté pour "offense à
chef d'Etat étranger" à François-Xavier
VERSCHAVE et Laurent BECCARIA, respectivement auteur et éditeur
de l'ouvrage "Noire Silence",
a déposé
une plainte pour faux témoignage contre l'un des témoins
de la défense. Il s'agit d'un militaire tchadien, membre
de la garde présidentielle, venu confirmer à la
cour les exactions commises par ce corps à l'encontre de
la population civile - exactions amplement documentées
par les associations de défense des droits de l'homme et
qui relèvent parfois du crime contre l'humanité
(novembre 1997 - avril 1998 dans le sud du pays).
Faute de pouvoir
contester leur existence, Maître Vergès tente d'accréditer
l'idée que ce témoin n'a pas été membre
des forces armées tchadiennes.
Nous vous
informons que le Capitaine Ibrahim a présenté ses
documents militaires lorsqu'il a exprimé son désir
de témoigner au cours du procès. Ces documents sont
à la disposition de la justice.
Par ailleurs,
un cousin du Capitaine Ibrahim a été arrêté
à N'djaména. On est actuellement sans nouvelles
de ce dernier. D'anciens collègues du Capitaine font écho
de pressions dont ils sont l'objet pour les contraindre à
affirmer ne pas le connaître. D'autres pressions sont exercées
sur le Capitaine lui même, notamment en ce qui concerne
la sécurité de ses proches restés au pays,
afin qu'il retire son témoignage.
Ces agissements
sont typiques d'une dictature. Nous dénonçons cette
tentative abjecte de porter le soupçon sur ceux qui ont
le courage de dire la vérité en dépit des
menaces qui pèsent sur eux. Nous nous interrogeons sur
les raisons qui conduisent un avocat à utiliser de tels
procédés, et sur la conception de la justice de
celui-ci.
Contact
: François-Xavier Verschave ou Sharon Courtoux à
SURVIE.
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Sommaire
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19/04
SURVIE : appel à manifester
Le verdict
du procès qui oppose F. X. Verschave et Laurent Beccaria
(auteur et éditeur de Noir Silence) aux trois chefs d'Etat
africains, et dont les audiences se sont tenues les 28 février,
6 et 7 mars, sera rendu ce mercredi 25 avril à 13 h 30
à la 17è Chambre correctionnelle du TGI.
Survie invite tous ceux qui le souhaitent à venir témoigner
leur soutien et leur solidarité aux prévenus et
à venir dénoncer les collusions entre certains dirigeants
français et des dictateurs africains.
Venez donc nombreux nous rejoindre mercredi 25 avril 2001 à
13 h 30 place du Châtelet pour un grand rassemblement.
Merci de diffuser cette info (cf. tract joint) le plus largement
possible.
Amicalement,
_________________________
L'auteur
et l'éditeur de " NOIR SILENCE.
Qui arrêtera la Françafrique ? "
poursuivis pour " délit d'offense à chef d'État
étranger " !
FRANCE-AFRIQUE : BAS LES MASQUES !
Le verdict du procès qui a eu lieu les 28 février,
6 et 7 mars 2001
est rendu ce mercredi 25 avril à 13 h 30.
Suite à la mobilisation que ce procès a suscitée
le 24 février
dans une douzaine de villes de France,
Survie vous invite à venir soutenir les prévenus
et dénoncer la collusion entre certains décideurs
français et des dictateurs africains, lors d'un
RASSEMBLEMENT
LE 25 AVRIL
Place du Châtelet à 13 H 30
Pour
la liberté d'expression,
pour la vérité et la justice
SURVIE
France, 57 avenue du Maine, 75014 Paris.
Tél. 01 43 27 03 25 Fax. 01 43 20 55 58.
E-mail : Survie@globenet.org.
Site Internet : http://www.globenet.org/Survie
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L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols,
assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
LA
LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA, juge
d'instruction
LA
LIBERTÉ N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh
LA
LIBERTÉ N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTÉ N° 32
-
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTÉ N° 33
-
Ali Mohamed ABDOU, procureur
général
LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre
déléguée conjointement
avec M. Le Représentant
de l'UNICEF à
Djibouti.
LA
LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec
M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN
N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui
a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.
LA
LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre
de l'Économie et des Finances (2ème nomination)
LA
LIBERTÉ bulletin N° 28
-
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, Ministre
de l'Intérieur
LA
LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH, Ministre
délégué aux affaires musulmanes
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud - Ministre
de l'Agriculture et du développement rural.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le
Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district
de Djibouti.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 40
Le procureur IBRAHIM,
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42
M.
Idriss Arnaoud Ali,
Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de
la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud
Abkar, Cour criminelle de Djibouti.
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Sommaire
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BRUITS
ET RUMEURS
Attention
: les informations publiées dans cette rubrique ne sont
pas encore vérifiées. Il s'agit essentiellement
d'informations que nous recevons et qui devraient se révéler
exactes. Comme il y a un certain coefficient de risque, nous tenons
à dire que ces informations n'engagent pas notre support
qui utilise avec prudence le conditionnel. Les parties éventuellement
concernées peuvent nous adresser un démenti ou un
droit de réponse sur ces sujets. Ils seront publiés
aussitôt.
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L'ordre
des 'Brosses à Reluire'
L'O.B.R. est un nouvel Ordre très fermé, qui
accueillera désormais tous ceux
qui se seront vraiment 'mis en quatre' pour brosser IOG dans le
sens du poil.
Pour la première semaine, nous sommes heureux d'élever
Monsieur Mahdi Ahmed Abdilahi,
Président 'bidon' d'un PND bis,
à la dignité de "Cireur de Pompes - premier
échelon"
pour ses déclarations
parues dans l'ADI. Non seulement il s'est donné beaucoup
de mal pour encenser IOG, mais en plus, il parle pour ne rien
dire .... de concret.
- Monsieur
Abdilahi a adressé « ses vives félicitations à son
Excellence Ismaïl Omar Guelleh, Président de la République à l'occasion
de la journée historique du 9 avril 1999, date de la victoire
éclatante aux élections présidentielles ». Ne faut-il
pas avoir une certaine dose de culot et d'hypocrise pour parler
de victoire éclatante !
- Il poursuit
: le Parti National Démocratique a « dans son ensemble soutenu
avec détermination et fermeté, le programme politique initié par
le Chef de l'Etat ». Là, encore bravo ! Il semblerait
même avoir trouvé le programme politique du Chef
de l'Etat, alors qu'IOG est toujours à sa recherche. Plus
fort que le Calife !
Monsieur Abdilahi,
sorti de prison d'une façon singulière (attentat
du Café de Paris), condamné ensuite par la justice
française, mérite bien d'être intronisé
dans l' "Ordre des Brosses à reluire" et d'être
élevé à la dignité de "Cireur
de Pompes - Premier échelon". IOG ne manquera certainement
pas de le féliciter pour cette promotion.
_________________
Nous étudion la possibilité, en fin d'année,
de demander à nos lecteurs d'élire, sur dossier,
le Président de l'Ordre des Brosses à Reluire..
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L'Ordre
des
Brosses à Reluire
réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial
Bulletin
n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de Cireur
de Pompes - Premier échelon
|
7/04
OPPOSITION DJIBOUTIENNE UNIFIEE
- O. D. U -
Boulevard Nelson MANDELA
Boîte Postale : 501 Téléphone : 34.04.43
Djibouti
COMMUNIQUE
DE PRESSE
Mercredi
4 avril 2001 vers midi, Monsieur ADEN ROBLEH AWALEH, Président
du Parti National démocratique (P.N.D) et Membre du Haut
Conseil de l'Opposition Djiboutienne Unifiée (O.D.U), a
été arrêté à son domicile et
incarcéré à la sinistre prison de Gabode.
Il est accusé d'être " le commanditaire de l'Attentat
du Café de Paris " qui, en septembre 1990, a fait
un mort et plusieurs blessés.
Or, Monsieur
ADEN ROBLEH AWALEH, qui vivait en exil à l'étranger
au moment des faits, avait pu entrer dans son pays dès
septembre 1992, créant un parti d'opposition le (P.N.D),
et poursuivre ses activités d 'opposant dans le cadre de
la Constitution du 4 septembre 1992.
Tandis que
l'on s'empressait d'arrêter un certain nombre de djiboutiens
dont M.M AWALEH GUELLEH, MOHAMED HASSAN FARAH, MOHAMED ALI ARREYTEH
et ABDI BOUH ADEN, qui croupissent depuis maintenant près
de huit ans à la sinistre prison de Gabode, à l'exception
de AWALEH GUELLEH qui a réussi à s'évader
en 1997, Monsieur ADEN ROBLEH était resté libre
et n'avait, à aucun moment, fait l'objet d'une incarcération
pour l'affaire en question. Jusqu'à ce mercredi 4 avril
2001 où il a été arrêté et jeté
à Gabode. Cela ne manque pas de susciter nos interrogations.
Pourquoi la
Justice djiboutienne a-t-elle attendu plus de dix ans après
les faits ?. Pourquoi avoir choisi ce moment précis où
le pouvoir djiboutien traverse de sérieuses difficultés
politiques à lourdes conséquences économiques
et sociales ?
Ne s'agit-il
pas d'une énième puérile manuvre de
diversion destinée à détourner l'attention
de l'opinion nationale et internationale du blocage, du fait du
régime, de la conclusion tant attendue des négociations
sur la mise en uvre de l'Accord-cadre du 7 février
2000 ?
Manifestement,
cette affaire fait l'objet d'une exploitation politicarde et son
rebondissement actuel semble puérilement calculé
comme un coup (naturellement vain) contre l'Opposition à
laquelle ADEN ROBLEH AWALEH appartient et dont l'unité
gêne le régime.
Mais c'est
oublier que les Opposants sont des démocrates conséquents
et que, comme tels, ils savent prendre leurs responsabilités.
C'est oublier qu'ils sont inébranlables dans leur lutte
pour la paix, la concorde et le renouveau démocratique.
Nous mettons
fermement en garde le régime, coutumier du fait, contre
toute tentative de parodie de justice et exigeons un procès
équitable, public et transparent, qui respecte effectivement
les droits de la défense.
Djibouti, le 7 avril 2001
Le Président de l'ODU
MOUSSA AHMED IDRISS
Note
de l'ARDHD :
Comme
nous l'espérions, nous venons de recevoir, certes avec
un certain retard ce communiqué de l'ODU, qui confirme
la solidarité de ces membres, même dans les périodes
difficiles.
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COURRIER
DES LECTEURS
Nous
reprenons le contenu intégral des lettres qui nous sont
adressées. Nous publierons
aussi les messages des lecteurs qui souhaitent répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité quant au contenu
des messages de cette rubrique. Ils sont publiés sous la
responsabilité entière de leurs auteurs. L'ARDHD
rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun
parti et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et
des Droits de l'Homme. Pour des raisons de sécurité,
les messages sont publiés sans les noms des auteurs (sauf
demande formulée avec précision par l'auteur, lors
de son envoi)
9/04
Janaleh, un martyr oublié
C'était
un jour de printemps dans la Somalie soeur, à l'époque
de la colonisation douloureuse et affreuse et des méthodes
barbares que nous avions supportées avec beaucoup de tritesse
puis de lhumiliation dans les jours qui ont suivi la commémoration
de lindépendance - que chacun de nos compatriotes
respecte en general.
Cette époque
pénible a vu la mort de nombreux êtres humains qui
avaient lutté avec acharnement, dune maniere ou d'une
autre, contre la puissance coloniale. Apres les annees de massacre
de nos peuples, la France avait accepté finalement de rendre
la liberte aux Djiboutiens opprimés depuis si longtemps.
Ce sont nos leaders du Front de Liberation de la cote de Somalie
qui ont gagné et obtenu la Libération. Ils étaient
dirigés par Aden Robleh AWALEH et feu Mahamoud JANALEH
qui imposa dune facon musclée la souveraineté
de notre Etat. Au sein du front FLCS cet homme, que
je considère comme un martyr, a disparu brutalement de
notre histoire lorsqu'il a été sauvagement assasiné
sur la cote de la mer Somalienne.
Ce grand heros
etait lauteur de notre independence si l'on en croit le
grand nationaliste (Mahamoud Harbi). Je me demande aujourdhui,
pourquoi Janaleh a été tué à l'époque
? Est-ce Gouled ou son neveu qui auraient donné des ordres
en ce sens et qui en sont responsables.
Janaleh, le
martyr toujours oublié, jamais honoré, alors que
tant d'autres le sont toujours. Personne n'a jamais pris la peine
de tenter d'expliquer la mysterieuse disparition de celui que
je considere un brave, tant il me semble avoir été
courageux. Je termine en disant, merci Janaleh, un jour nous découvrirons
la verite et prions pour que la justice punisse les coupables.
M.D.E.
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12/04
IOG PEUT- IL SAUVER SON CAMARADE HISSENE ABREH ?
Le moment
est venu pour IOG de nous démontrer sa part d'humanité.
En effet l'actualité internationale lui donne l'occasion
de réaliser finalement sa Bonne Action (B.A) pour l'année
2001, étant donné que 2000 c'était la B.A
avec l'affaire de la Somalie.
L'actualité
africaine nous apprend que H. ABREH persona non grata au Sénégal,
recherche désespérément un pays d'accueil
. En raison d'un législation internationale de plus en
plus exigeante et difficilement contournable, sa quête risque
d'être très difficile à satisfaire.
Et c'est justement
là que je vois intervenir notre Génie de la Corne
de l'Afrique ou alors notre Génie de la Mer Rouge (réf.
au Génie des Carpates : Ciaucescu) intervenir sur la scène
internationale, comme il sait par ailleurs très bien le
faire, pour proposer et déclarer la République de
Djibouti : Sanctuaire International pour Dictateur Déchu.
C'est l'Internationale Dictateurs à l'oeuvre.
Avouer quand
même que c'est une bonne suggestion pour redorer l'image
de notre pays auprès de la Communauté internationale.
La tâche
est d'autant plus facile que notre Génie de la Corne dispose
de toute l'infrastructure nécessaire. Le local, nous l'avons
déjà : Le Palais de HARAMOUSSE. Les Capitaux, nous
les avons, plutôt il les a grâce aux comptes bien
garnis en Europe (229 millions de dollars US).
Notre Génie
de la Corne peut même s'offrir le luxe (vu que c'est un
Génie !) de faire d'une pierre deux coups. En façade,
Il met en avance la caractère humanitaire de sa proposition,
et en coulisse, rien ne l'empêche de faire payer le séjour
à ses hôtes et camarades dictateurs contre espèces
sonnantes et trébuchantes. Entre dictateurs, ils vont bien
trouver un terrain d'entente!
Il y a eu
les Présidents poètes ou écrivains, nous
aurions ainsi notre Président aubergiste !
M. le Génie
de la Corne, je peux vous garantir déjà quelques
clients :
- MINGUISTU
(un cousin)
- IDI AMIN DADA (un conseiller potentiel)
- ESTRADA (ex acteur parait-il , on sait jamais)
- MILOSEVIC & Consorts ( il a pris une option sous réserve
de ...?)
- FUJIMORI (ex-dictateur du Pérou qui a du mal à
vivre au Japon. Pas assez
souple!)
- Etc ........
J'arrête
là ma liste. Vous payez combien pour la suite ? J'attends
votre proposition.
Vu que c'est
une affaire qui risque de bien marcher, je vois notre Génie
de la Corne transformer le site de HARAMOUSSE en un gigantesque
parc d'attraction nommé : DICTATEURLAND. La caisse c'est
par-là !
On viendrait
de toute la planète pour regarder et toucher les derniers
dictateurs tels une espèce en voie de disparition. Et c'est
encore une nouvelle Bonne Action pour le tourisme du pays. Décidément,
tu mérites bien ton titre de Génie de la Corne.
Quoi que tu fasses, tu retombes toujours sur tes pattes.
Mais jusqu'à
quand ?
FREEMAN
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12/04
Trop, c'est trop !
Avant même
les élections, IOG avait déjà commence a
placer des somalo-ethiopiens a des postes stratégiques
dans le but évident de voler le pouvoir.
Après le coup d'état électoral de 1999, l'opinion
mondiale a reconnue que IOG était le président de
la République de Djibouti.
Puis, le peuple djiboutien a été "obligé"
pour ne pas dire forcé d'accepter le régime dictatorial
qui se mettait en place.
Aujourd'hui, même les plus anti-dictateurs, préfère
l'ère de son oncle qui au moins avait la "sagesse"
de ne pas voler en masse !! ! Au moins les travailleurs avaient
leurs salaires a la fin du mois.
L'opinion mondiale doit savoir que la majorité des fonds
accrédités à Djibouti ont été
détournés (peut être avec la bénédiction
de certains membres du gouvernement français ?) au profit
du sanguinaire IOG.
Le Peuple français, chinois,...etc, à travers les
impots qu'ils payent, contribuent-ils a maintenir en place un
voleur de renommée internationale ?
Contribuent-ils a assassiner un peuple qui meure de faim par manque
de salaires ?
Contribuent-ils à former et à armer un tueur de
renommée internationale qui n'en finit pas de massacrer
les djiboutiens du Nord ?
Jusqu'à quand IOG pense-t-il pouvoir jouer ce double jeu
entre les arabes et les israéliens ? Entre chinois, américains
et la CEE ?
Jusqu'à quand IOG pense-t-il pouvoir diviser le peuple
pour régner et mener le pays dans le même état
chaotique que la Somalie de Siad Barre ?
En bref, l'opinion mondiale et le peuple djiboutien doivent se
réveiller et se mobiliser pour éviter les répétitions
de l'histoire, pour ne plus revoir un deuxième Mobutu.
R.E.
Londres
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14/04
A quand la fin de la dictature à Djibouti ?
Chers
compatriotes,
depuis l'indépendance de notre pays en 1977, beaucoup d'entre
vous se sont demandés comment mettre fin à cette
dictature qui nous détruit ?
Beaucoup d'entre vous ont écrit tant d'articles sans rien
changer.
Beaucoup d'entre vous se sont exilés à l'étranger
pour échapper à cette dictature, en espérant
l'exil comme remède au manque des libertés dans
notre pays .
Enfin, beaucoup d'entre vous ont eu le mal du pays et voudraient
y retourner, mais la dictature est toujours là.
Chers compatriotes, comme vous le savez notre pays a sombré
dans une dictature d'une très grande cruauté.
L'incarcération de Adan Robleh enfant du pays et héros
de l'indépendance avec Oman Rabi, Janaleh et tous les martyrs
( toutes ethnies confondues s'il vous plait ) est une démonstration
de plus .
Le régime se maintient en terrorisant le peuple, c'est
ainsi qu'il torture, assassine, viole, arnaque
etc.
Les citoyens exceptés ceux qui bénéficient
des largesses du pouvoir sont confrontés à ces genres
de tortures.
Jusqu'à présent, IOG et ceux qui gravitent autour
ont confié le sale boulot à des gens appartenant
à la justice ( c'est le cas du juge Warama et de Abkar
), de la police et de la gendarmerie ( Ce sont eux qui recherchent
et livrent les innocents soient soit disant justice du pays )
, d'autres sont chargés de tuer et de torturer.
C'est un système bien rodé qui a fait ses preuves
et il est sensé selon ses concepteurs maintenir IOG et
les autres au pouvoir.
C'est un système très très rodé ,la
preuve malgré les conditions auxquelles le peuple fait
face depuis longtemps, il n'a pu relever la tête pour mettre
fin à cette anarchie.
Hier nos héros
vivants ou morts ont conduit notre pays à l'indépendance,
aujourd'hui une autre lutte est engagée celle de la démocratie
et la fin de la dictature.
Jusqu'à présent, les victimes étaient du
coté du peuple mais demain elles seront du coté
du pouvoir.
Je vous rappelle que jusqu'à présent ni les tortionnaires
ni les assassins n'ont été inquiétés,
mais comment réagiront-ils lorsque le peuple cherchera
directement les coupables là ou ils se trouvent.
Voici des exemples de ce qui va se produire :
- Un tortionnaire torture un citoyen innocent, il est torturé
à son tour.
- Un juge condamne un innocent, il est poursuivi à son
tour.
- Un assassin tue des personnes, il est tué à son
tour ainsi que ses commanditaires qui seront formellement identifiés.
Dans
ce cas de figure, les malfaiteurs réfléchiront beaucoup
avant de passer à l'acte.
Nous nous dirigeons malheureusement vers cette hypothèse,
et dans ce bras de fer nous ferons qui le peuple ou IOG sortira
vainqueur.
Chers compatriotes chaque lutte a ses martyrs, Adan Robeh, Osman
rabi, Janaleh, Gachamaleh, Hatouf et les autres nous ont sortis
du colonialisme.
Aujourd'hui les enfants du pays débarrasseront Djibouti
d'IOG et les autres mafieux.
Une lutte sans action et sans soutien ne peut aboutir.
Concrètement pensez-vous que vous pourrez agir en étant
à Paris, New York ou Montréal?
Il faut être sur le terrain pour faire bouger les choses,
par contre il serait intéressant que les enfants du pays
restés à l'étranger apportent leur soutien
moral et financier à ceux qui donneront leur vie.
Parmi les gens qui mèneront la lutte, certains martyrs
laisseront des enfants , il est intéressant que chacun
d'entre nous réfléchisse comment nourrir ses derniers
vu que leur père est mort pour le pays, pour nous .
Beaucoup d'entre nous critiquent l'opposition en étant
loin du pays, avez-vous imaginer être opposant à
Djibouti ?
Certes, des gens qui ont collaboré avec le pouvoir se disent
opposants.
Sachez chers compatriotes, aujourd'hui nous devons consacrer toute
notre énergie à la chute du régime, l'heure
n'est pas à la division.
Une fois cet objectif atteint, naturellement chacun de l'opposition
ou pas sera traduit devant la justice s'il a commis des fautes.
Enfin, je dirai que si vous ne pouvez pas être sur le terrain
apportez votre soutien à celui qui incarne vos idées
( gens de l'opposition ou citoyen ordinaire ).
Pensez également aux familles de nos martyrs d'hier et
ceux de demain.
Ils ont laissé des enfants, d'autres laisseront encore.
Un lecteur parlait récemment de Janaleh, a t-il pensé
à sa famille, leur a-t-il apporté un quelconque
soutien, ou bien a-t-il simplement écrit que Janaleh est
un martyr oublié ?
Je vous quitte chers compatriotes en vous conseillant d'agir .
Seule l'action nous libérera de cette tyrannie.
Si vous avez d'autres idées, des remarques ou suggestions
pour libérer le pays, le peuple est preneur et vous remercie
d'avance.
La voix du peuple.
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Représentante
du PND en France et en Europe
Mme Saïda Barreh-Falcou
courriel: flc1@club-internet.fr
au rédacteur
de la lettre "la Liberté" ,
Merci
de bien vouloir inserer la réponse du PND aux assertions
d'un
certains M. Freeman publiée dans votre lettre n°43:
M.freeman,
merci pour
votre visite sur le site du PND, qui est en cours de construction.
Je suis étonné de votre réaction qui va visiblement
au delà de la simple reflexion.
M. Aden Robleh Awaleh n'a rien contre la communauté arabe
djiboutienne, qui d'ailleurs a des membres au sein de notre parti,
le PND. Il est regrettable que le ton et le fonds de votre réponse
alimente les faux débats initiés par le régime
et dont le but manifeste est d'éssaimer la division au
sein du peuple djiboutien.
Le PND s'inscrit
en faux contre une telle dérive qui ne peut qu' aboutir
à une impasse. Une vraie question ?:
à quand
la démocratie inscrite dans la Constitution de 1992 ? par
exemple.
amitiés
respectueuses
saida
barreh-falcou
représentante du PND en France et en Europe
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18/04
La liberté agit-il en faveur des tortionnaires ?
Je
suis trés reconnaissant au journal La Liberté pour
le combat qu'il poursuit en faveur de tous les persécutés
du régime IOG, y compris ceux dont le passé n'est
pas exemplaire. Il est vrai que tous les individus, quelle soit
leur appartenance ethnique et la gravité des faits, ont
le le droit un procès équitable au cours duquel
ils pourront être défendus et cela s'applique aussi
au Général Yacin Yabéh Galab.
Mais il ne
faut pas oublier que le Général Yacin Yabéh
est tombé dans son propre piège, en soutenant haut
et fort et d´une manière sans faille son ami d´enfance
Monsieur IOG.
Tous les djiboutiens savent que Monsieur Yacin Yabéh paye
aujourd'hui le fruit de ses mérites accumulés durant
l´exercice de ses fonctions et la position dans laquelle
il se trouve aujourd'hui n'est qu'un juste retour des choses.
Il n´est
de secret de personne que Monsieur Yacin Yabéh Galab a
été l'un des tortionnaires les plus cruels et les
plus brutaux des deux dernières décennies á
Djibouti.
Combien des
Djiboutiens ont étés torturés, violés
ou exécutés sommairement sur ordre du Général
Yacin Yabéh Galab ?
Combien de Djiboutiens ont perdu la vie sous la torture des forces
spéciales du Général Yacin Yabéh ?
Combien de Djiboutiens sont devenus aveugles après avoir
été atteints par les grenades lacrymognères
des force de police ?
Combien de Djiboutiens sont devenus invalides après avoir
reçu des balles réelles tirées par les forces
de police ?
Combien de
manifestations ont été reprimées sauvagement
sous le commandement du Général ?
Combien de policiers djiboutiens ont étés licenciés,
et sans droit à la pension par décision du Général
Yacin Yabéh ?
Monsieur Yacin
Yabéh a sélectionné les meilleurs et les
plus loyalistes policiers de l'ensemble du corps de la police
nationale pour assurer la protection de Monsieur IOG lors Chef
du service de sécurité intérieur et extérieur.
Ainsi Monsieur
IOG dormait tranquillement. Mais finalement, à force de
dormir sans inquiétude, Monsieur IOG a éliminé
brusquement son compagnon de route et son ami des premières
heures, le général Yacin Yabéh.
Pourra-t-il
retrouver un service de sécurité compétent
et fiable sans l'expérience inégalée de son
ami ?
Je me demande
si, en alarmant le monde entier sur la situation actuelle du Général,
le journal La Liberté ne sort pas de son principe de son
moral qui est de défendre les Droits de l´Homme à
Djibouti
Bien entendu
je me demande aussi si le journal La Liberté n'ouvre pas
une porte de sortie aux autres tortionnaires toujours en poste
à Djibouti. S'il ne prépare pas un plan de sauvetage
pour eux.... une planche de salut.
J´aurais
préféré que le journal la Liberté
prenne ses distances à l'égard des tortionnaires
qu'ils soient en prison ou encore en fonction.
Je ne serais
pas surpris si le journal lançait une alarme au monde entier
lorsque Monsieur IOG tombera de son siège .
Dj / Suède.
Réponse
de l'ARDHD :
Cher
lecteur, nous nous sommes déjà expliqués
dans des numéros précédents sur notre action
en faveur du Général. Peut-être ne les avez-vous
pas lus ?
En synthèse, nous avons toujours dit que le Général
n'était pas un enfant de choeur et que nous étions
informés de toutes les violations des Droits de l'Homme
commises sous son autorité et qu'il devait être jugé
pour cela.
Cela dit, un jugement n'est pas une vengeance. Les conditions
inhumaines, semble-t-il (selon les informations reçues),
de son incarcération ne sont pas acceptables dans un État
de Droit et elles doivent être dénoncées.
En ne le faisant pas, nous aurions accepté que les Droits
de l'Homme puissent ne pas être respectés ... selon
les hommes en cause. Seul un tribunal indépendant peut
rendre un jugement sur des faits commis, pas nous.... Nous militons
pour un État de Droit pour tous.
Vos attaques contre le journal vont un peu loin, ne trouvez-vous
pas ? A la fin de votre contribution, vous nous faites un procès
d'intention en vous fondant sur des hypothèses qui sont
les vôtres et qui n'ont aucun commencement de preuve. Par
souci de transparence, nous avons publié intégralement
votre texte.
Si,
comme vous, de nombreux Djiboutiens estiment que le journal La
Liberté a des intérêts communs avec les tortionnaires
à la solde d'IOG ou avec tel ou tel parti politique, il
suffit de le dire et nous cesserons immédiatement de mettre
à jour le site. Nous n'avons pas vocation à nous
défendre des attaques dirigées par ceux que nous
essayons d'aider. Nous n'avons pas vocation non plus à
nous imposer ....
Donc,
sachez que des lettres comme celle que vous nous avez fait parvenir,
nous incite à nous poser la question sur la poursuite de
nos efforts, qui sont lourds en terme de temps passé et
de mobilisation des équipes de l'ARDHD.
Le fait
que ce journal est publié gratuitement sans aucun appel
à des contributions financières externes et qu'il
est mis à jour par des Français n'ayant, par essence
même, aucune ambition politique à Djibouti, ne sont-ils
pas des garanties suffisantes de neutralité ? Notre cible
publiquement annoncée étant uniquement le pouvoir
dictatorial, pour obtenir le retour à un Etat de Droit
à Djibouti.
Sachez que la fermeture du site équivaudrait à donner
une victoire d'IOG. Est-cela que vous cherchez ?
Nous
serons très attentifs à la réaction des lecteurs
dans les prochains jours, ainsi qu'aux avis sur la poursuite du
journal. En ce qui vous concerne nous nous posons désormais
des questions sur votre appartenance politique personnelle et
sur une certaine duplicité ... qui ne serait pas la première
car nous avons déjà été la cible d'actions
engagées par des proches d'IOG, sous des fausses identités.
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18/04
DROITS UNIVERSELS : JUSTICE SANS FRONTIÈRE ?
Par
FREEMAN
En ce début de semaine post-pascale, l'actualité
judiciaire passe forcément
par la Belgique. En effet, une cour d'assises belge est amenée
à juger, et
éventuellement à condamner des citoyens rwandais
poursuivi pour leur probable
participation à l'un des épisodes tragiques du génocide
du Rwanda.
Tout l'intérêt
de cette affaire se trouve dans la reconnaissance de la
compétence d'un juge - en l'espèce belge - pour
connaître de crimes commis à
l'étranger par des ressortissants étrangers sur
d'autres ressortissants
étrangers (génocide rwandais). En résumé,
aucun belge ne se trouve ni sur le
banc des accusés, ni sur celui des victimes. En matière
de droit pénal
national et international, cette affaire constitue une grande
brèche contre
tous les dispositifs légaux qui avaient permis et susceptible
de permettre à
nouveau, à certains criminels de se soustraire à
la justice de leur pays et à
la justice des hommes tout court.
Très
récemment, la justice sénégalaise s'est déclarée
incompétente pour juger
Hissène Habreh, la Cour de Cassation française en
a fait de même face aux
poursuites diligentées par le juge d'instruction français
J.L Bruguière dans
l'affaire de l'attentat de l'avion de la compagnie UTA . La justice
du pays
des droits de l'Homme s'est cachée derrière une
coutume en droit
international qui accorderait une sorte d'immunité, contre
toute poursuite, à
tout chef d'État en exercice comme le Colonel Kadhafi.
Pour une fois
la justice belge nous étonne positivement. Aujourd'hui,
elle
est entrain de poser les jalons d'une nouvelle justice internationale.
Une
sorte de justice sans frontière. Nous espérons que
ce premier pas va susciter
un débat dans les milieux juridiques et judiciaires ; et
surtout dans les
sphères des Organismes Internationaux (Nations Unies) sur
l'opportunité et
les conséquences de telles poursuites.
En restant
sur cette note optimiste, verrions nous le jour où les
instances
internationales se saisir de cette opportunité historique
pour entamer, non
pas une simple réflexion, mais la mise en place effective
d'un traité ou
d'une convention internationale pour valider cette possibilité
ouverte pour
toute juridiction nationale de se saisir et de poursuivre des
non-ressortissants coupables de crimes sur des étrangers,
en dehors du
territoire national.
Si cette espérance légitime venait à se concrétiser.
Il n' y aurait plus sur
notre village planétaire de sanctuaire possible pour les
criminels en fuite
et pour ceux encore à l'uvre. Ce serait un signal
non négligeable pour ceux
qui seraient tentés de recourir à la folie meurtrière
du génocide en tant que
mode de résolution des différents ethniques et de
conflits civils.
Qui sait ?
Les drames du Rwanda, du Burundi, du Congo, de l'ex-Yougoslavie
auraient peut-être pu être évités ?
L'on verrait
ainsi un juge canadien, français ou américain poursuivre
et
condamner une personne qui aurait commis des crimes sur des ressortissants
djiboutiens, sur le territoire de la République de Djibouti.
Ismail Omar
Guelleh, ses ministres, ses juges serviles, les militaires
coupables de crimes, les hauts fonctionnaires coupables de crimes
économiques
sont susceptibles, un jour, de passer devant des juridictions
étrangères pour
des actes criminels commis sur la population djiboutienne.
Dans cet esprit,
nous recommandons à tous nos compatriotes (surtout ceux
se
trouvant en Belgique) qui ont fait l'objet de violences, de sévices
ou de
tout autre faits susceptibles d'être qualifiés de
crime contre l'Humanité, de
déposer plainte devant la juridiction de leur pays d'accueil.
N'oublions
pas que des crimes ont été commis pendant la guerre
dans la Nord.
Des viols collectifs, des exécutions sommaires, des massacres
de populations
civiles, des violations des règles de la guerre ont été
commis dans une
totale impunité. Cet épisode de notre histoire n'a
pas encore été soldée.
Tous les individus composant la chaîne de commandement (les
commanditaires
et les exécutants) de ce terrible épisode sont toujours
en liberté et au
pouvoir.
Quant à
ceux restés au pays nous leur demandons de constituer des
preuves de
toute nature, susceptibles d'étayer et de confondre ces
individus lors de
poursuites judiciaires à Djibouti ou à l'étranger.
Chaque élément pourrait
être utile : documents écrits, témoignages,
déclarations et coordonnées des
victimes, certificats médicaux, photos, traces de flux
financiers douteux
(les salariés des banques sont en mesure de le faire),
importation et
distribution d'armes ; etc ......
C'est à
cette condition que l'on pourrait demander un jour des comptes
à tous
les dignitaires du régime criminel et maffieux de Djibouti
Un jour ou
l'autre, la justice finira bien par passer sous le ciel de
Djibouti. Ce n'est ni la providence, ni le hasard qui réaliseront
ce voeux.
C'est à nous, hommes, femmes et jeunesse de Djibouti, de
nous lever comme un
seul homme pour se débarrasser de cette malédiction
qui nous rongent depuis
plus de deux décennies.
Ce régime
est loin d'être une fatalité et encore moins d'être
héréditaire
comme au Congo ou en Syrie.
Levons nous
et mettons un terme à cette descente aux enfers.
FREEMAN
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18/04
A J.L Schaal et toute l'équipe de l'ARDDH
Pendant quelques
jours nous n'avons pas eu de nouvelles. Je me demandais quelle
en était la raison et avais décidé de vous
envoyer ce matin le message suivant: "Coucou! ARDDH tu me
manques ! What's the problem ?".
En effet,
je consulte votre site quotidiennement et souvent deux fois par
jour,le matin en prenant mon café et le soir avant l'heure
du repos( vu le décalage horaire il peut y avoir du nouveau,un
soulèvement populaire par exemple). Avant de le découvrir,
je dépensais pas mal d'argent et de temps à téléphoner
aux amis exilés comme moi pour avoir des nouvelles du pays.
C'est dire si vous êtes d'une incommensurable utilité
pour tous ceux qui comme moi (et croyez-moi ils sont très
nombreux) ont une famille proche ou lointaine pointée du
doigt par les sbires de la dictature en place et qui espèrent
un rapide changement.
Votre site
nous donne aussi la possibilité de nous exprimer, de cracher
la vérité à la face de ceux qui se croient
intouchables. Dévoiler aux yeux du monde entier toutes
les turpitudes de ce régime à savoir vol,racket,
pillages et violation des droits de l'homme:
_pillage financier
_pillage écologique:
Lac Assal, licence de pêche
_pillage immobilier:
ils ont mis en leurs noms propres presque toutes les maisons appartenant
à l'Etat ou aux Etablissements publics ; ils en ont pris
possession pour quelques francs symboliques.
_le recours
systématique à la torture, l'emprisonnement, les
faux procès, certains parlent même d'élimination
physique dès lors qu'on ne se prosterne pas devant le Néron
de la corne d'Afrique.
L'auteur de
"la Liberté aide-t-elle les tortionnaires ?"qui,
à juste titre, vous a quelque peu agacé, a peut-être
été victime personnellement ou indirectement de
ce qu'il reproche au général Yacin, ou alors craint-il
de voir des gens censés défendre IOG un jour prochain?
Mais une
question se pose, pourquoi a-t-il attendu si longtemps pour s'exprimer?
S'il est sincère, il est dans son intérêt
comme dans celui de tous vos lecteurs de rectifier le tir. Sinon,il
est qui vous soupconnez et n'attacherez aucune importance à
ses propos.
Chers frères
et soeurs de lutte de l'ARDDH,recevez mes meilleures salutations
et la profonde gratitude de tous les opprimés par la dictature
de Néron .
Vous êtes
la bouffée de liberté quotidienne de tous les Djiboutiens.
La lutte continue,poursuivons
le combat!
N.A
(Canada).
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18/04
Soutien à lARDHD
Je réagis
vivement avec la plus grande célérité aux
propos tenus par un lecteur qui mettait en doute lattitude
du journal " Liberté " (dans sa livraison n°
44 de 18 avril) vis-à-vis de la dictature à Djibouti.
Il est inadmissible
à mes yeux, et jespère aux yeux des vrais
opposant djiboutiens, que des telles attaques soient lancées
contre un journal qui défend depuis bientôt trois
ans et sans compter la cause du peuple djiboutien. Je ne me reconnais
aucunement dans ces allégations gratuites balancées
à la va-vite sans mesurer les conséquences préjudiciables
quelles peuvent causer au combat pour la démocratie
et le rétablissement de droit de lHomme dans notre
cher pays.
Nul opposant
censé et sincère ne pourrait dire des insanités
pareilles surtout lorsque lon sait que la rédaction
de ce journal a offert à titre purement gracieux une plate
forme de débats à tous les " sans voix "
qui ont pu sy exprimer librement à condition quils
ne défendent pas le système dictatorial.
La contribution
de ce site au peuple djiboutien à déjà porté
ses fruits à plusieurs reprises . Le gouvernement djiboutien
na-t-il pas reculé de nombreuses fois sous la pression
du journal " Liberté " ? Souvenez entre autres
des jeunes enfants éthiopiens libérés grâce
à la révélation du scandale par ce site,
et encore tout dernièrement de la remise en liberté
de Robleh Awaleh alors que lon sacheminait logiquement,
connaissant les pratiques dIOG, à une condamnation
ferme avec une lourde peine à la clef en liaison des faits
qui étaient reprochés au président du PND.
La demie mesure dont il " a bénéficié
" ne satisfait guère lintéressé,
on le serait à moins lorsque lon sait que lon
est innocent , mais cette libération inattendue et inespérée
dAwaleh est à mettre à la contribution de
notre site favori, rapport à son " alerte rouge ",
et bien sûr sur le compte de lappel à la manifestation
lancé par le PND.
Pour conclure,
je dirais que personnellement je ne pleurerais pas la situation
que vit le général Yabeh actuellement, loin de là,
mais faisant un peu attention à nos propos afin de ne pas
tarir une des rares sources qui est à notre disposition
en jetant lanathème sur un site qui nous a beaucoup
servi et qui nattend qua nous servir davantage.
Merci davance
aux vrais opposants qui se reconnaîtrons dans ce message.
UDEC
: Un Djiboutien En Colère.
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19/04
Le combat continu
Cher JL Schaal,
Persuade que
je ne suis pas le seul lecteur assidu de votre journal la liberte,
Persuade que
votre journal a un tres fort impact sur la pseudo politique a
Djibouti,
Persuade que
sans vous et votre equipe, IOG aurait agi comme bon lui semble,
Persuade que
sans vos multiples appels, beaucoups de personalites et d'enfants
croupieraient encore dans les sinistres prisons de Gabode,
Persuade que
votre Association pour le Respect des Droits Humains a Djibouti
avec la Ligue Djiboutiennes des Droits Humains, represente un
crucial contre-poids au fou furieux auto-proclame.
Je vous serai
tres reconnaissant si vous continuiez le fabuleux combat qu'est
celui de la quete du respect des droits humains pour toutes et
tous a Djibouti.
Ne vous en
faites pas si certains, par de falacieuses accusations, tentent
de vous destabiliser...vous n'etes pas seul dans votre...ou plutot
notre combat pour la LIBERTE.
De part notre
fidelite au journal, nous ne nous priverons pas de vous fournir
la moindre information concernant Djibouti. Surtout si elle concerne
les droits humains ou le continuel pillage de notre economie a
bout de souffle.
Le Peuple
djiboutien et les generations a venir n'oublierons jamais votre
devouement spontanne et sans but lucratif pour ce Pays de la Corne
de l'Afrique.
Encore une
fois un grand merci pour l'immense travail que vous et votre equipe
avez accompli et je vous souhaite bon courage.
LE COMBAT
CONTINU.
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19/04
Sans le journal "La LIBERTE", je perdrais le contact
avec tous ces gens ...
Aujourd'hui,
comme tous les matin avant d'aller au travail, je me suis connecte
au journal LA LIBERTE pour avoir des nouvelles fraiches du pays.
J'y ai retrouve l'honorable JL Schaal a travers sa note aux bailleurs
de fonds et dans des reactions tres pertinantes, l'infatiguable
LDDH et son courageux President JP Noel Abdi, l'ODU, Aden Robleh
ainsi que pas mal de compatriotes qui, courageusement et patriotiquement,
ont pris leur plume pour donner leurs opinions sur la situation
a Djibouti.
J'y ai aussi vu les basses manoeuvres du...comment dire...Voleur,
Assassin, Menteur, Trafiquant, "president d'haramous et de
son 4*4 blinde",en un mot d' IOG, a travers les articles
de l'ADI ( qui soit dit en passant fait de l'excellent boulot
en ecrivant avant de reflechir) qui n'en rate pas une pour reveler
sa vraie nature aux yeux du monde entier.
Tout cela pour dire que ma PRINCIPALE euh...non mon UNIQUE SOURCE
sur Djibouti est ce e-journal.
Si demain ce fabuleux site venait a disparaitre (ce que je ne
souhaite ardemment pas), je me sentirai...deconnecte de mon pays!!!
Tout simplement.
Je perdrais le contact avec tous ces gens qui font tellement pour
mon pays ne serait-ce que par le fait qu'ils divulguent sans censure
ni peur les bassesses d'IOG et qui luttent pour le respect des
droits humains sans distinction aucune.
Je saisi cette ocasion pour temoigner mon entiere gratitude a
Monsieur Jean-Loup Schaal et a son equipe pour l'incommensurable
et inestimable travail qu'ils font pour la Republique de Djibouti.
Et ce GRATUITEMENT!! ...il est bon de le signaler.
Apres avoir survole l'article "18/04 La liberté agit-il
en faveur des tortionnaires ? " je serai tente de repondre
<<oui LA LIBERTE defendra IOG s'il venait a être torturé
(quoique..eh!eh!), mais non elle ne lui évitera pas la
prison pour CRIMES CONTRE L"HUMANITE!!!>> mais en lisant
"Bien entendu je me demande aussi si le journal La Liberté
n'ouvre pas une porte de sortie aux autres tortionnaires toujours
en poste à Djibouti. S'il ne prépare pas un plan
de sauvetage pour eux.... une planche de salut" j'ai cru
un moment y decerner une question emanant directement d'IOG pour
trouver quelqu'un qui puisse le sauver d'une fin tres proche et
surtout...tragique. Qui serait assez fou pour ne compter que sur
des voyantes ethiopiennes ?
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04/04
- Radio-Trottoir : Votre
chronique
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Nouveau
: Rubrique Informations Santé
vendredi 13 avril 2001, 9h27
Fièvre
aphteuse:la "vraie-fausse" levée de l'embargo
sur le bétail français
Le levée
de l'embargo (en place depuis le 13 mars) sur le bétail
français ce soir à minuit devrait permettre
de reprendre normalement l'exportation d'animaux vivants de
toutes les régions de France, à l'exception
des cinq départements de l'Orne, la Mayenne, la Seine-Saint-Denis,
le Val d'Oise et la Seine-et-Marne. "C'est loin d'être
si simple", affirme la Fédération française
des commerçants en bestiaux. Le règlement communautaire
prévoit que le pays exportateur doit obtenir l'accord
de chaque pays membre, ce qui peut prendre un certain temps.
"L'Italie, dont les frontières sont fermées
jusqu'au 19 avril a d'ores et déjà annoncé
son intention de proroger l'embargo". L'Italie est un
très gros marché pour la France et notamment
le premier importateur de broutards.
Selon une rumeur persistante émanant des services vétérinaires,
l'Espagne prendrait le même genre de dispositions. Quant
à la réouverture des frontières des pays
tiers, elle est plus délicate encore. Il appartiendra
aux délégations vétérinaires de
se rendre sur place pour convaincre leurs homologues de la
salubrité des produits français, afin de rétablir
une situation normale. Les conséquences économiques
sont moins lourdes dans ce cas, le marché communautaire
absorbant 95% des ventes d'animaux sensibles à la fièvre
aphteuse, souligne la FFCB. Les entreprises de commerçants
en bestiaux, qui manifestaient aujourd'hui à Rennes
(Ille-et-Vilaine) et à Saint-Lô (Orne) estiment
à 40% depuis six mois la perte du chiffre d'affaires
des unités travaillant avec le marché français
et à 75% la baisse de l'activité à l'exportation.
La FFCB a obtenu des mesures d'accompagnement de 120 millions
de francs lors d'une réunion le 11 avril avec le conseiller
technique, chargé de l'élevage auprès
de Jean Glavany, ministre de l'agriculture. La clé
de répartition des crédits reste à fixer.
Marie-Josée
Cougard
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vendredi
13 avril 2001, 13h34
Fièvre aphteuse:
Jean Glavany sera ''définitivement soulagé''
quand les Anglais ''auront surmonté la crise''
PARIS
(AP) -- Le ministre de l'Agriculture Jean Glavany estime,
avec la fin ce vendredi de l'embargo européen sur les
exportations françaises de bétail, que ''pour
cette alerte c'est la fin'' mais qu'il sera ''définitivement
soulagé'' quand les Britanniques ''auront surmonté
la crise'' de la fièvre aphteuse.
''Il y a 1.200 ou 1.300 foyers au Royaume-Uni. C'est à
quelques dizaines de kilomètres de nos côtes
et il y a 70 ou 80.000 touristes qui franchissent nos frontières
chaque jour. Donc, il faut être très vigilants'',
a-t-il déclaré vendredi sur Europe-1.
''Je ne
peux pas dire que le virus ne va pas revenir sous les pieds
d'un touriste ou les pneus d'un camion, ou même tout
simplement par le vent'', a-t-il ajouté.
M. Glavany
est ''plutôt satisfait'' de la manière dont la
France a géré la crise, mais pense qu'''on aurait
pu éviter cette crise, sans doute, si on avait été
averti plus tôt. Je crois en particulier que nos amis
britanniques ont des services publics vétérinaires
qui sont très délabrés et que quand il
y a un maillon faible comme ça dans l'épidémio-surveillance
en Europe, c'est toute l'Europe qui peut en souffrir''.
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LIGUE
DJIBOUTIENNE
DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIEGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
e-mail : noel_lddh@intnet.dj
https://old.ardhd.org/lddh.htm
NOTE
D'INFORMATION N°6/LDDH/2001
Du 15 avril 2001
Le
suivi judiciaire de la demande d'indemnisation
pour torture illégale et arbitraire,
déposée par M. Idriss Abdi Weirah.
La Chambre
Civile par jugement du 4 avril 2000 établi, rédigé
tardivement par le juge et remis à l'avocat Maître
Martinet le 9 avril 2001(se déclare incompétente).
Les conclusions
de Maître Martinet, désigné au titre de
l'assistance judiciaire pour l'audience du 8 février
2000 ont mis en exergue les points suivants :
Par assignation
en date du 21 septembre 1998, le concluant a assigné
l'Etat de Djibouti devant le Chambre Civile du Tribunal de
Première Instance aux fins d'entendre déclarer
l'Etat de Djibouti entièrement responsable de son inculpation
arbitraire et abusive et des sévices qu'il a subis
durant sa garde à vue fin 1990- début 1991,
dans le cadre de l'affaire de l'attentat du Café de
Paris pour lequel il a obtenu , le 3 mai 1992, une ordonnance
de non-lieu.
Il a demandé
avant dire droit une expertise médicale aux fins de
faire constater les séquelles dont il reste atteint.
Par ordonnance
n°279/99 du 2 novembre 1999, le concluant a obtenu le
bénéfice de l'assistance judiciaire.
Le Tribunal
devra faire droit à ses demandes.
DISCUSSION
I) SUR
LA COMPETENCE DU TRIBUNAL CIVIL
Il résulte
d'une jurisprudence ancienne et constante qu'il y a voie de
fait justifiant la compétence des tribunaux judiciaires
pour statuer à l'encontre de l'Etat, d'une part lorsqu'une
décision administrative portant atteinte à la
liberté ou à la propriété privée
est en elle-même et indépendamment des conditions
dans lesquelles elle est exécutée, manifestement
insusceptible d'être rattachée à l'exécution
d'un texte législatif ou réglementaire ou plus
généralement à un pouvoir appartenant
à l'administration ; d'autre part lorsque l'administration
a passé dans des conditions irrégulières
à l'exécution d'une décision même
régulière, portant atteinte au droit de propriété
ou à une liberté fondamentale. (cf. Tribunal
des Conflits 10 décembre 1956 Guyard Rec. 590 - Tribunal
des Conflits 27 novembre 1952 Flavigny Rec. 643 - Tribunal
des Conflits 24 novembre 1954 Société Trystram
Rec. 716 CE 25 mars 1955 Société des Huiles
Antar Rec. 181 - Tribunal des Conflits 25 novembre 1963 époux
Pele Rec. 795 - Tribunal des Conflits 8 avril 1935 Action
Française Long Weil et Brabant Les Grands Arrêts
de la jurisprudence administrative - Sirey 1965 p. 226 conclusions
Gazier - CE 18 novembre 1949 Carlier Rec. 490 Tribunal des
Conflits 10 décembre 1956 Randon Rec. 592 conclusions
Guionin).
"
Il appartient à l'autorité judiciaire gardienne
de la liberté individuelle de statuer sur les conséquences
de tous ordres des atteintes arbitraires à cette liberté,
celles-ci ayant par elles-mêmes le caractère
d'une voie de fait, sauf circonstances exceptionnelles. "
(Dame
de la Murette Tribunal des Conflits 27 mars 1952 Rec. Lebon
p.626)
La Constitution
de la République de Djibouti du 4 septembre 1992 réaffirme
ce même principe dans son article 74 :
"
Nul ne peut être arbitrairement détenu. Le pouvoir
judiciaire, gardien de la Liberté individuelle, assure
le respect de ce principe dans les conditions prévues
par la loi ".
La détention
injustifiée et les mauvais traitements et sévices
subis par le concluant justifient la compétence de
la juridiction judiciaire.
II) SUR L'EXPERTISE MEDICALE
Le concluant
confirme qu'il reste atteint de séquelles de mauvais
traitements subis lors de sa garde à vue fin 90, début
91 et il demande au Tribunal de bien vouloir désigner
un expert médical qui aura pour mission d'entendre
et d'examiner le concluant, de constater les séquelles
dont il reste atteint, d'évaluer la durée de
l'ITT, le taux d'IPP, le pretium doloris, le préjudice
esthétique et le préjudice d'agrément.
PAR CES
MOTIFS
- Se déclarer
compétent pour statuer sur la responsabilité
de l'Etat de Djibouti pour voies de fait sur la personne de
Monsieur IDRISS ABDI WERAH ;
- Avant
dire droit (tous droits et moyens des parties réservées)
désigner tel
- expert médical il plaira au Tribunal de nommer lequel,
serment préalablement prêté, aura pour
mission d'entendre et d'examiner Monsieur IDRISS ABDI WERAH,
de constater toutes séquelles de mauvais traitements
et sévices subis lors de sa garde à vue en 1990-1991,
d'évaluer la durée de l'ITT, le taux d'IPP dont
il reste atteint, le pretium doloris, le préjudice
esthétique et le préjudice d'agrément
;
- Dire
que l'expert devra déposer son rapport dans les trois
mois de la consignation au Greffe du Tribunal de Première
Instance de Djibouti de la provision sur honoraires d'expertise
qui sera fixée par la décision à intervenir
;
- Dire
que l'expert sera remplacé par simple ordonnance sur
requête en cas d'empêchement ;
- Ordonner
l'exécution provisoire sur minute et avant enregistrement
vu
l'urgence ;
- Réserver
les dépens.
Il est à souligner le nombre important de renvoi de
la Chambre Civile du Tribunal de Djibouti. Voici les différentes
dates des audiences pour cette affaire.
Renvois des jugements pour tortures affaire " du café
de Paris ".
En Première
Instance
(le 27-9-98 ; le 20-10-98 ; le 27-10-98 ; le 1-12-98 ; le
26-1-98 ; le 23-2-98 ; le 16-3-99 ; le 30-3-99 ; le 4-5-99
; le 8-6-99 ; le 29-6-99 ; le 26-10-99 ; le 16-11-99 ; le
23-11-99 ; le 21-12-99 ; le 8-2-2000 ; le 22-2-2000 ; le 21-3-2000
; le 4-4-2000)
En Appel
( le 12-6-2000
; le 23-10-2000 ; le 13-11-2000 ; le 11-12-2000 ; le 15-1-2001
; le 19-2-2001 ; le 16-4-2001).
Après 17 renvois en Première Instance sans avoir
été motivé, et sans argumentations justifiées
le Tribunal de 1ère Instance s'est déclaré
incompétent pour connaître l'affaire Idriss Abdi
Weirah contre l'Etat de Djibouti suite aux sévices
corporels et moraux subis lors de son incarcération
arbitraire, abusive et illégale dans le cadre de l'affaire
de l'Attentat du Café de Paris.
Après
7 renvois en Appel, car le jugement du Tribunal n'avait pas
été rédigé et établi, M.
Idriss Abdi Weirah est très inquiet, surtout à
la veille du 16 avril 2001 où la Chambre d'Appel va
encore siégé alors que son avocat Maître
Martinet n'a pas encore eu le temps de déposer ses
conclusions.
La Ligue
Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) accorde une attention
particulière aux décisions de la Justice dans
cette affaire de la fausse piste des Gadabourcis dans l'affaire
de l'attentat et du Café de Paris, en général,
et de la suite judiciaire contre l'Etat de Djibouti suite
à la torture illégale et intolérable
à l'encontre de M. Idriss Abdi Weirah, en particulier.
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Sommaire
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Forum
Communauté djiboutienne
12/04
A QUAND POUR UNE FEMME PREMIER MINISTRE ??
L'egalite des sexes fait beaucoup rire les machos à Djibouti,
quand pensez-vous ?
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12/04
jeunesse politique, mirage ou réalité ?
Quelles
sont les différentes manières de réveiller
la conscience politique des jeunes djiboutiens ?
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18/04
Association Djibouti-Bretagne
urgence
Il faut que tous les Djiboutiens prennent part à la
manifestation à Bruxelles.
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15/04
LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIEGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
e-mail : noel_lddh@intnet.dj
https://old.ardhd.org/lddh.htm
NOTE
D'INFORMATION N°7/LDDH du 16 avril 2001
Cette note d'information porte sur le procès du 9 avril
2001 et du 12 avril 2001. D'autres points suivent :
· Points de vue de la LDDH, et questions
subsidiaires.
· Réactions du journal "L'Ensemble"
· Des thèmes de réflexions.
I) POINT DE VUE
a) Sur le
Procès proprement dit
A 9 h. 30
l'audience débuta, la Cour Criminelle était composée
des juges :Akbar,Emile, Zenouba, du Procureur Général,
d'une Greffiére,de quatre membres du juré.
Maître Mohamed Omar :pour les trois détenus
Maîtres Martinet : pour la partie civile
Maître MONTAGNE :pour l'Etat français
Après
avoir appelé à la barre MM. Aden Roble Awale,Mohamed
Ali Arreyte,Mohamed Hassan Farah ,Abdi Bouh Aden,le Président
Akbar a donné les chefs d'accusations :complicité
d'assassinat et tentative d'assassinat pour Aden Roble, assassinat
et tentative d'assassinat pour les trois autres.
Pour le jugement du 9 avr.01 voir communiqué 9
Pour le jugement du 12 avr.01,le Président Akbar a donné
la lecture pour la partie civile : " La Cour, Déclare
recevable les demandes de l'Etat français, condamne les
accusés à payer à l'Etat français
la somme de 1.246.722,29 francs français avec intérêts
au taux légal à compter du présent arret.
Les condamne à payer à la succession Nervet la somme
globale de 2.500.000 francs Djibouti.
La L.D.D.H reste très perplexe sur la légèreté
de ce procès totalement vide, de ce procès, à
notre avis, abominable. Elle reste très choquée
d'entendre du Parquet que, dés le 4 octobre 1990,les enquêtes
se sont effectuées en direction des Gadabourcis ,et que
cette piste c'est avérée fausse. C'est vraiment
choquant. A cette période plus de 350 personnes ont été
torturées, un grand nombre souffrent encore de ces séquelles.
Pire encore, lors de ce procès, nous avons appris que l'Ambassade
de France en Ethiopie, une année avant l'attentat, était
bien informée et connaissait à cette époque
les auteurs d'un attentat potentiel contre les intérêts
français. On doit se demander pourquoi les mesures de prévention
n'ont pas été déclenchées ?
Pourquoi cette fausse piste des Gadaboucis ? est-ce, pour des
raisons politiques de circonstance, est-ce pour brouiller d'autres
pistes, la vraie piste ?
Aujourd'hui, on est en droit d'exiger le Droit à la Mémoire,
on est en droit de réclamer le Pardon Officiel, on est
en mesure de saisir l'Etat, en mesure de saisir le Premier Magistrat
Pourquoi, le Parquet djiboutien a-t-il durant tant d'années,
depuis la mise en détention, après les mandats d'arrêt
émis, pourquoi le Parquet djiboutien s'est-il abstenu de
faire progresser les enquêtes rogatoires ?
La Ligue Djiboutienne des Droits de l'Homme(LDDH), a par les Communiqués
n° 8 du 4 avr.2001, et n°9 du 9 avril 2001 informé
de la manière suivante :
Communiqué n°8
Nous venons d'apprendre que le Président du PND, membre
du Haut Conseil de l'ODU, Monsieur Aden Robleh Awaleh a été
arrêté à 12h10, à son domicile sis
à l'aéroport par les Forces Nationales de la Police
(FNP) et transféré directement à la sinistre
prison de Gabode dans la cellule 12.
Le Président
Aden Robleh, qui avait été convoqué pour
ce mercredi 4 avril 2001, a fait déposer une lettre expliquant
son refus à se présenter au Tribunal.
Le lundi 5
mars 2001, à l'occasion de fête de l'AID AL ADHA,
le Président du Parti National Démocratique (PND),
Monsieur Aden Robleh Awaleh, avait prononcé un important
discours à l'attention de ses militantes et militants.
Lors de son
discours, il avait fait remarquer dans les termes suivants :
" Comme toujours, je dis et redis : nous n'avons pas besoin
de fusils pour mettre un terme à cette situation de non
droit à laquelle nous sommes confrontés. Une forte
mobilisation politique de notre peuple suffit. Il faut savoir
que les grèves, les manifestations publiques pacifiques
sont des droits inaliénables. "
Le Président Aden Robleh aurait ces derniers temps, entrepris
des démarches et des contactes en vue de la concrétisation
de la mobilisation politique et pacifique pour les semaines avenir.
La LDDH reste
en alerte et suivra avec vigilance les conditions d'incarcération
de cet homme politique et le bon déroulement du procès.
_____________________________
Communiqué
n°9
Lundi 9 avril
2001 à 9h 15, la Cour criminelle a siégé
pour l'affaire de l'attentat du " Café de Paris "
du 27 septembre 1990 en République de Djibouti.
Le Président
de la Cour, le Juge Akbar a demandé aux inculpés
de se présenter à la barre. Il s'agissait de :
M. Aden Robleh
Awaleh Président du Parti PND et membre du Haut Conseil
de l'ODU. Mise en détention le 4 avril 2001
M. Mohamed Ali Arrretey mis en détention en 1995
M. Mohamed Hassan Farah mis en détention en 1993
M. Abdi Bouh
Aden mis en détention en 1992
Un inculpé
avait bénéficié, après plusieurs années
de détention, d'un non lieu il s'agit de M. Mahdi Ahmed
Abdillahi actuellement Président par l'effet du colonage
imposé au PND.
La liste des témoins a été donnée,
mais aucun témoin ne s'est présenté et d'après
le Procureur Général, ces témoins auraient
été menacés.
Le Président
Aden Robleh après avoir brossé son passé
de combattant pour l'indépendance, a confirmé son
refus d'avoir un avocat du fait que : " connaissant la nature
du procès qui m'est fait, je ne vois pas l'intérêt
de recourir aux services d'un Conseil, notre pays vit sous une
dictature implacable. La liberté, les droits de l'homme,
la démocratie n'existent pas dans ce pays ".
Les trois
autres détenus depuis pratiquement plus de huit ans avaient
pour Défenseur Maître Mohamed Omar, qui avec brio,
avait posé le vrai problème, celui des preuves tangibles,
des preuves matérielles qui font totalement défaut
dans le dossier volumineux qui lui a été remis que
quelques jours avant l'audience.
La Ligue Djiboutienne
des Droits Humains reviendra sur ce procès, une fois que
la partie de la Partie civile sera tranchée par la Cour
criminelle le jeudi 12 avril 2001.
La Cour criminelle
s'est prononcée aujourd'hui le 9 avril 2001 que sur les
peines pénales :
La Cour criminelle condamne :
· Aden Robleh Awale à six (6) ans de prison avec
sursis.
· Mohamed Ali Arretey à six (6) ans de prison ferme
· Mohamed Hassan Farah à huit (8) ans de prison
ferme
· Abdi Bouh Aden à huit (8) ans de prison ferme
La Cour Criminelle condamne, par contumace, Awaleh Guelleh à
la réclusion criminelle à perpétuité.
La Ligue Djiboutienne
des Droits Humains (LDDH) demeure consternée face à
cette condamnation d'une telle ampleur, d'autant plus qu'aucune
preuve tangible n'est apparue durant le réquisitoire du
Procureur Général, et celui, de la plaidoirie, de
la Partie Civile, de Maître Martinet.
Sur les ondes de la R T D du 11 avr.01, le Procureur Général
a précisé : Mohamed Ali Arreyte une purge de 146
jours à Gabode Mohamed Hassan Farah une purge de 13 jours
à Gabode.
II)
LES REACTIONS
Le Journal
" Ensemble " du 12 avril 2001
PROCES SUR L'ATTENTAT DU CAFE DE PARIS
LA VERITE RESTE A VENIR
(Extrait)
Septembre 1990. La tension née de l'invasion, en août
1990, du Koweït par l'Irak, va crescendo à travers
le monde. L'indignation internationale, particulièrement
occidentale du fait des intérêts hautement stratégiques
de l'Occident dans le Golfe est générale. Mais Sadam
Houssein, sorti non sans quelque auréole de sa guerre contre
l'Iran islamiste, guerre au cours de laquelle il a pu bénéficier
du soutien de ce même Occident, Saddam donc réagit
en autocrate et fait la sourde oreille aux appels au retrait du
Koweït qui fusent de partout.
A Djibouti,
le régime n'est pas au mieux de sa forme. Usé par
son long règne (il est au pouvoir depuis l'accession à
l'indépendance de 1977), le Système Gouled, qui
repose sur le tribalisme, est en perte de vitesse auprès
d'une opinion nationale fatiguée du tout unique et sensible
au vent de démocratisation. Qui, depuis l'Europe de l'Est
où le mur de Berlin est tombé et les dictatures
dites rouges balayées les unes après les autres,
souffle sur le monde. L'Afrique commence du reste à être
touchée par l'heureuse contagion démocratique aux
dépens des régimes autoritaires à pensée
et parti uniques qui tremblent devant le changement en marche.
Voilà
dans quel contexte général se perpètre, dans
la soirée du jeudi 27 septembre 1990, à la terrasse
du fameux Café de Paris, au centre-ville de la capitale,
un odieux attentat anti-français. Les lieux sont mal éclairés,
du fait d'une coupure d'électricité, lorsque des
grenades sont lancées contre les occupants de la terrasse.
Un enfant de six ans, Oliviers Nervet, est mortellement déchiqueté
sur les genoux de son père, ses parents sont touchés
par les éclats de grenade ainsi que de nombreuses autres
personnes. Au total, l'attentat fait un mort et quatorze blessés
dont plusieurs grièvement atteints.
Comme à son habitude, le régime de livre à
un tapage médiatique et frappe où il veut. C'est
d'abord une composante de la communauté nationale qui est
visée sur laquelle la gendarmerie, qui conduit l'enquête,
s'abat. Plusieurs dizaines de membres de cette composante nationale
(parmi lesquels des jeunes et moins jeunes, des hommes comme des
femmes) sont arrêtés qui subissent des interrogations
musclées dans les locaux de la gendarmerie. Ils auront
subi des souffrances dont beaucoup portent encore les séquelles
et pour lesquelles ils n'ont reçu ni réparations
ni excuse officielles.
Le régime
crie déjà victoire qui annonce avoir trouvé
les coupables. L'opinion est sceptique devant cette précipitation
musclée dont les victimes semblent par avance désignées.
Cela sent la vieille recette du bouc émissaires. Des heurts
entre certaines composantes nationales (dont celle que les enquêteurs
du régime désignent du doigt) ne se produisent-elles
pas depuis quelques temps et n'ont-ils pas tout l'air d'une manipulation
divisionniste ? Le régime ne s'ingère t-il dans
la guerre civile somalienne à des fins de politique intérieure
?
Cette morbide
mayonnaise ne prenant point, cette direction est bientôt
abandonnée au profit de ce que le pouvoir appelle la piste
de l'opposition djiboutienne exilée. Awaleh Guelleh Assoweh
et Mohamed Hassan Farah sont arrêtés dès l'été
1992 à Addis-Abeba où ils vivent en exil. Ils sont
détenus quelques mois dans la capitale éthiopienne
avant d'être livrés aux autorités djiboutiennes.
Peu après, c'est autour de Abdi Bouh Aden dit Bouraneh
d'être arrêté et jeté à son tour
à Gabode où Mohamed Ali Arreyteh, interpellé
à Dire-Dawa et extradé, le rejoindra plus tard en
1995.
Le pouvoir claironne à nouveau qu'il a trouvé la
vraie piste et les vrais coupables. Ils sont présentés
comme les membres du Mouvement de les Jeunesses Djiboutienne (MJD)
que dirigerait un certain Mahdi Abdillahi Ahmed qui connaîtra
également la prison.
Aden Robleh
Awaleh, qui vit en exil à Paris au moment des faits où
il dirige le Mouvement National Djiboutien pour l'instauration
de la Démocratie (MNDID), se retrouve à son tour
associé au groupe. Il clame son innocence et crie à
la machination politique.
Les
thèmes de réflexions.
Ces thèmes
sont extraits du livre d'un homme qui connaît notre pays
:M Arnaud Montebourg.Ce livre à pour titre : " La
Machine à trahir "
I)
" Je dénonce à la conscience des honnêtes
gens cette pression des pouvoirs publics sur la justice du pays
.Ce sont là des murs politiques abominables qui déshonorent
une nation libre "
II)
" Sceaux embarrassé, faisait l'aveu suivant : "
Ah ! La magistrature manque d'indépendance ? Ce procureur
sous sa robe rouge et son hermine n'a pas eu la conscience assez
haute pour résister ? Mais que se passe-t-il donc dans
ce ministère ? J'y suis allé dans les ministères,
et dans celui de la Justice. La nomination de ces magistrats,
leur avancement, leur carrière, leur vie est toute entre
nos mains.
Et à
ceux qui craindraient l'entrée des passions partisanes
dans les prétoires de la République, on répondra
que les procureurs ne sont pas des juges dont la nomination doit
quant à elle rester impérativement éloignée
des préoccupations de parti. Ces procureurs élus
ne pourront donner à juger que des infractions à
la loi républicaine, non leurs caprices ou leurs passions,
et les citoyens pourront solliciter ces procureurs avec d'autant
plus de force et de poids qu'ils seront aussi leurs électeurs.
Je ne crains
pas un procureur ayant des opinions politiques, pourvu qu'elles
soient connues et surveillées. Aujourd'hui, les procureurs
sont, comme d'autres, souvent politisés, mais ils cachent
leur idéologie sous leur robe et derrière leur fonction.
Je préfère qu'ils agissent à découvert.
Je veux vous
raconter cette histoire exemplaire qui concerne le Parquet général
de Genève, élu au suffrage universel par les citoyens
de cette petite République. Bernard Bertossa a donc été
élu il y a dix ans. Il décida, soutenu par les électeurs
genevois, de s'attaquer à l'argent entreposé par
la grande délinquance russe sur la place financière
de Genève. Lorsque les premières informations judiciaires
ont été ouvertes, le procureur général
de Genève obtint le témoignage à charge d'un
certain nombre de ressortissants russes qui permirent au dossier
d'avancer vers la condamnation. Le limogeage récent par
Vladimir Poutine du procureur russe qui avait octroyé le
soutien de la justice russe aux démarches du procureur
général suisse a mis en difficulté l'enquête
menée par le procureur général Bertossa.
Celui-ci dut
s'expliquer publiquement devant ses électeurs, dans La
Tribune de Genève, sur la stratégie qu'il avait
jugé bon de retenir. " En matière de corruption
impliquant les fonctionnaires étrangers, nous prenons systématiquement
les mêmes mesures de poursuite. Cette systématisation
vise deux objectifs.
Le premier,
nous envoyons un signal fort à l'étranger montrant
que la Suisse n'est plus un havre de tranquillité pour
le blanchisseur d'argent sale. Le second, nous adoptons un comportement
uniforme, quelle que soit la couleur politique des fonctionnaires
et des dirigeants concernés. C'est ainsi que, socialiste
bon teint, j'ai poursuivi les délits commis en Suisse par
des personnalités proches du Parti socialiste espagnol.
On ne peut donc pas accuser le Parquet genevois de favoriser un
camp plutôt que l'autre. "
Là
encore, le contrôle permanent des électeurs sur le
fonctionnement d'une institution aussi importante que celle chargée
de la répression pénale est une garantie d'impartialité
et de recherche obstinée de la justice.
Et si l'on
craignait que, par un tel système, le gouvernement perde
le contrôle des poursuites pénales dans des matières
névralgique et cruciales comme les atteintes aux intérêts
de l'Etat, l'espionnage, le terrorisme, la corruption internationale,
pourquoi ne créerait-il pas un parquet spécialement
attaché à lui sous son contrôle direct, pour
certaines infractions limitativement désignées,
assimilables à la défense des intérêts
directs de l'Etat ? Le gouvernement pourrait dans ce cas exercer
lui-même les fonctions de poursuite, sous le contrôle
du Parlement et en pleine responsabilité devant les électeurs.
C'est peut-être
ainsi que le citoyen pourrait, en matière judiciaire, enfin
trouver son compte. "
Journal
" Le MONDE/SELECTION HEBDOMADAIRE " du samedi 7 avril
2001
Arnaud Montebourg
vu par le Journal le Monde sélection hebdomadaire
Après avoir obligé Alain Juppé à déménager
et épinglé les tribunaux de commerce, le député
socialiste de Saône-et-Loire s'est attaqué au président
de la République, qu'il souhaite voir répondre de
son action de maire devant la justice. Portrait d'un homme qui
dérange.
L'élégante
silhouette semble déplacée dans les étables
où charolaises et normandes soufflent un peu de chaleur
dans le vent frisquet de décembre. " Il y a quelqu'un
? ", lance Arnaud Montebourg en piétinant la paille
et la boue séchée. Le député de la
circonscription de Louhans, en Saône - et - Loire, a décidé
de consacrer cette matinée à in négociant
en bestiaux. Jean Compagnon n'a pas le profil type d'un électeur
de gauche, mais, s'il a demandé à voir " son
" député, c'est que la consommation de buf
s'effondre. Il faut faire quelque chose comme, suggère-t-il,
réclamer l'interdiction des émissions qui affolent
les Français
C'est bien
mal connaître le citoyen-député, défenseur
de la presse et pamphlétaire de La Machine à trahir
(Denoël), qui réclame plus de libertés pour
les citoyens, plus de pouvoir pour le Parlement, plus de transparence
dans la gestion des deniers publics. Et plus de sévérité
à l'encontre de Jacques Chirac, qu'il rêve de voir
répondre de son action de maire de Paris devant la Justice.
La crise bovine
le mobilise sur le terrain, la crise du régime le galvanise
ailleurs, courant maisons de la presse et librairies pour dédicacer
ce "rapport sur le délabrement de nos constitutions
" qui fait le bonheur des lecteurs (45 000 exemplaires déjà
vendus) et le malheur du président.
Ainsi va Montebourg
le " Paris-Bresse " du Palais-Bourbon : trois jours
dans la capitale, le reste de la semaine en Val-de-Saône.
Qui est ce grand jeune homme de trente-huit ans, à la mise
classique et au verbe un peu désuet, qui veut précipiter
Chirac " en enfer " ? Certains, lui prêtant une
origine aristocratique, lui donnent - par erreur ou malice - du
Arnaud " de " Montebourg. On ne trouve pourtant ni comte
ni duc dans sa généalogie.
Du côté
de sa mère, née Leïla Ould Cadi, il y a seulement
des Wali, ces " préfets " arabes placés
à la tête des wilayas dans l'Algérie coloniale.
Ni héritier ni grand bourgeois, mais fils d'une professeur
d'espagnol et d'un inspecteur des impôts, M. Montebourg
est un bon produit du système méritocratique de
sa " chère République ".
Son père,
mendésiste de la première heure, rêvait pour
lui d'ENA et de carrière dans la haute fonction publique.
" Sans doute pensait-il que je le vengerais, lui qui savait
les portes de l'administration centrale fermées à
des hommes comme lui ", raconte-t-il. Il échoue au
concours, mais devient un avocat brillant, premier secrétaire
de la conférence du stage du barreau de Paris en 1993,
ce concours d'éloquence remporté avant lui par
Léon Gambetta et Paul Reynaud. Cela lui vaudra d'être
commis d'office pour assurer la défense de Christian Didier,
assassin de René Bousquet, le chef de la police de Vichy
avec lequel François Mitterrand n'a jamais vraiment rompu.
" Là, je suis descendu dans les soutes du mitterrandisme
", se souvient-il. Après Urba, c'est encore un peu
d'illusions perdues pour celui qui, en 1981, collait les affiches
de " La force tranquille " dans les rues de Dijon, sa
carte du PS toute neuve dans la poche.
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18/04
Combien IOG a-t-il perdu personnellement dans la disparation des
cigarettes à Berbera ? Confirmation officielle de la communauté
d'intérêts économiques entre Abdouraman Borreh
et IOG ?
Depuis
plusieurs mois, nous sommes alertés sur les relations priviligiées
qui existeraient entre IOG et le commerçant Borreh. Ces
informations, au fil du temps, se recoupaient .... qu'elles soient
adressées par des djiboutiens ou publiées par des
supports somalilandais. Elles concernaient des trafics en tout
genre, drogue, cigarettes, faux billets en Somalie, etc...
Aujourd'hui,
grâce à l'ADI et à deux dépêches
parues hier et avant hier, nous tenons ce qui pourrait-être
considéré comme la confirmation officielle de l'association
qui existe entre les deux hommes, au moins de leur communauté
d'intérêt.
Le
Président de Djibouti provoque la rupture de toutes relations
avec un Etat voisin (ce qui est le degré le plus élevé
si l'on se place sur l'échelle des actions diplomatiques,
juste avant la déclaration de guerre ...), uniquement pour
des mésaventures arrivées à son ami Borreh
à Berbera : 3000 cartons de cigarettes enlevés /
détruits ?
Comment un chef d'Etat peut-il mettre en oeuvre une décision
diplomatique aussi grave en représaille à un simple
vol commis à l'étranger dans des conditions douteuses
?
Simplement
parce qu'il a perdu personnellement beaucoup d'argent dans l'affaire
!! CQFD !!!
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