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LA
LIBERTÉ Bulletin N°
36
Journal permanent et indépendant
de tous les djiboutiens de l'opposition
Bulletin
de l'A. R. D. H. D
2ème
année..................Maj
22/02/01 à 18 h 00 (Heure de Paris)
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LA
LIBERTÉ :
votre journal se construit chaque jour devant vous, avec vos contributions.
Chacun peut s'y exprimer librement et sans aucune censure. . .
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22/02
ALERTE ROUGE TORTURE ET VIOLATION DES DROITS DE L'HOMME A DJIBOUTI
:
APPEL
D'URGENCE POUR OBTENIR UNE EVACUATION SANITAIRE DU GENERAL YACIN
YABEH DONT LES JOURS SONT COMPTES S'IL CONTINUE A SUBIR LES CONDITIONS
D'INCARCERATION QUI LU SONT RESERVEES A GABODE -
(APPEL PUREMENT HUMANITAIRE DE LA LDDH)
Aprés
avoir livré le Général aux autorités
djiboutiennes, la France va-t-elle intervenir, pour le soigner
ou pour le laisser mourir ?
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23/02
12h00 - Manifestation du samedi 24 février à 14
heures : Communique SURVIE
La Préfecture a finalement décidé
de nous autoriser à manifester à partir de notre
lieu de rendez-vous initial, au Panthéon, et plus précisément
à la Place Sainte Geneviève, à 14 heures.
Nous avons accepté ce nouveau changement de parcours afin
d'éviter de nous retrouver dans l'illégalité.
Des membres de Survie seront présents Place Edmond Rostand
pour réorienter les manifestants.
Toutes ces manoeuvres ont évidemment semé le trouble
sur l'organisation de cette manifestation. Nous espérons
cependant vous voir nombreux à cette mobilisation d'une
importance capitale.
Amitiés citoyennes
L'équipe de Survie
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SOMMAIRE
N° 36
. . . du
17/02/01 au 23/02/01
- ARMEE NATIONALE DJIBOUTIENNE : alerte maximum - 2.500 hommes dépêchés
d'urgence vers Obock.
-
LE 24 FEVRIER, MANIFESTATIONS DANS TOUTE LA FRANCE POUR SOUTENIR
F-X VERSCHAEVE ET SURVIE - APPEL A PARTICIPER.
- ALERTE pour la liberté d'expression en France : message
envoyé par Survie le 22/02,
- Monsieur Ali Mohamed Daoud menace M. DINI ... pour usurpation
de 'raison sociale" !!!!
- Le communiqué du FRUD, signé par Ahmed DINI le 12
février 2001,
- L'appel de l'ODU pour la mise en oeuvre des accords de Paris par
le régime,
- La lettre de DAF à Ali Mohamed DAOUD,
- Les détenus du FNP en grève de la faim à
Gabode, (La vengeance cruelle de Guelleh, pour la peur qu'il
a eu ?)
-
Reprise des négociations FRUD / Gouvernement : un délai
supplémentaire est demandé par les parties.
- la fin de l'Axe djibouto-ethiopien ?
- appel pour une aide humanitaire urgente dans le Nord de Djibouti,
- appel de l'ADD pour soutenir le processus de Paix à Djibouti,
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LE
24 FEVRIER :
MANIFESTATIONS DANS TOUTE LA FRANCE pour soutenir François-Xavier
VERSCHAEVE et SURVIE
FRANCE-AFRIQUE,
bas les masques ! Pour la vérité et la justice
(Communiqué de SURVIE)
22/02
MESSAGE D'ALERTE DE SURVIE : La
liberté d'expression est bien en danger !
MANIFESTATION
de SOUTIEN A François-Xavier VERSCHAEVE et à SURVIE.
La liste des points de rencontre
ville par ville - Merci à tous ceux qui le peuvent
d'être présents.
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ON
CROIT REVER !! A lire deux dépêches diffusées
par l'ADI
14/02
Lalliance RPP-FRUD invite Ahmed Dini à honorer pleinement
ses engagements
14/02 Mise au point
du président du FRUD Ali Mohamed Daoud
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16/02
: L'HOMME DE LA SEMAINE
Monsieur
Ali Mohamed Daoud
pour son numéro de bravoure
du 14 février 2001
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ARHOTABA |
16/02
Et si on proposait à Guelleh, une rente pour qu'il quitte le
pouvoir ? (Courrier des lecteurs) |
Les
lecteurs réagissent à la lettre du MJOD
16/02 Les méthodes du MJOD ne
faisaient que nuire au combat sérieux que mène lopposition
démocratique djiboutienne.
16/02 Samantar Miguil pourrait-il soutenir le MJOD ?
16/02 Je viens de lire "l'article" du MJOD et cela
m'a laissé perplexe.
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Du
nouveau dans Radio trottoir cette semaine :
17/02 Emission : "Que
dit la Presse entre les lignes ?
Elle dit que la population d'Arta est condamnée à
la mort lente par l'uranium.
17/02
Emission : la folie des grandeurs bat son plein avec
.
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17/02
HOMMAGE A ALI HERSI, MORT SANS AVOIR BENEFICIE DES SOINS MEDICAUX,
QUI SONT RESERVES EXCLUSIVEMENT AUX PROCHES DU DICTATEUR. |
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17/02
Et si Ali Mohamed DAOUD
visait le poste de Premier Ministre ? (Courrier
des lecteurs) |
17/02
ETHIOPIE/DJIBOUTI : Un incident mineur mais significatif (A
lire dans LOI) |
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12/02
Le Communiqué du FRUD, signé par Ahmed DINI. |
12/02
COMMUNIQUE DE L' OPPOSITION DJIBOUTIENNE UNIFIEE - O.D.U -
Appel au peuple djiboutien et à la communauté internationale
pour obtenir l'application des accords de Paris. |
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12/02
DAF écrit dans une lettre ouverte à M Ali Mohamed DAOUD,
au sujet des menaces émises à l'encontre de M DINI,
pour usurpation de raison sociale. |
15/02
LES DETENUS FNP DE GABODE EN GREVE DE LA FAIM - (Journal
'Ensemble pour le PRD") |
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17/02
Pourquoi tant de haines ? (Courrier des
lecteurs) |
10/02
Interview de Yusuf Garad, Editeur du service Somalie de la BBC.
(Paru dans The Republican - En anglais) |
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18/02
VOS PUBLICATIONS SONT TROP ORIENTEES EN FAVEUR DES AFARS. (Courrier
des lecteurs)
19/02
En tant qu´Issa je regrette qu´un autre Issa ait formulé
ce genre de propos. (Courrier
des lecteurs)
19/02 Le Colonel
Omar Bouh responsable d'actes de barbarie et de crimes contre l'humanité
? (Courrier
des lecteurs)
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18/02
Les Forces françaises à Djibouti démentent
toute utilisation duranium appauvri (Communiqué
ADI)
19/02
Histoire d'uranium ou l'histoire de deux frères truands !
(Courrier
des lecteurs)
A
suivre dans le numéro 37 ....
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19/02
LE TRISTE SORT RESERVE AU SYNDICALISME (Extrait
du journal Al-Wahda) |
19/02
La face cachée de l'OPS (Suite) (Extrait
du journal Al-Wahda) |
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19/02
- LE PRD ANNONCE L'OUVERTURE DE SON SITE INTERNET QUI EST OPERATIONNEL. |
19/02
LA FIN DE L'AXE DJIBOUTO-ETHIOPIEN ?
La visite de Guelleh en Erythrée.
(AFP) |
(*)
nous pourrions être amenés à refuser les articles
dont le contenu serait contraire à la morale et/ou aux bonnes
moeurs, les attaques personnelles, non justifiées et/ou disproportionnées,
les articles dont les informations s'avéreraient fausses,
ainsi que toute propagande en faveur de la dictacture à Djibouti.
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19/02
- REPRISE DES NEGOCIATIONS ENTRE LE FRUD ET LE GOUVERNEMENT DJIBOUTIEN
? UN DELAI SUPPLEMENTAIRE EST DEMANDE POUR ETUDIER LES TERMES D'UN
ACCORD POSSIBLE - RUMEURS SUR LA PARTICIPATION DE PERSONNALITES
DU FRUD DANS UN GOUVERNEMENT. (AFP)
22/02
Le communiqué officiel conjoint Gouvernement / FRUD
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19/02
REPRISE DE L'EMIGRATION DES FAMILLES DE DIRIGEANTS DJIBOUTIENS AU
CANADA (Courrier
des lecteurs) |
14/02
Appel à une aide d'urgence pour les populations du nord de
Djibouti. (AFP / ASPA) |
21/02
LA SITUATION HUMAINE A DJIBOUTI
SUR LA VOIE DE L'ANEANTISSEMENT
(Courrier
des lecteurs) |
21/02
La bêtise à l'Etat pur : les apprentis sorciers (France
et Djibouti) ont-ils programmé notre perte ? Uranium - (Courrier
des lecteurs) |
20/02
Ce qui devait arriver, arriva ! ! Appel à soutenir le processus
de Paix à Djibouti
(Communiqué ADD) |
22/02
L'AND - Armée nationale djiboutienne : alerte maximum contre
le FRUD - Envoi de 2.500 hommes dans la région d'Obock.
(Bruits et rumeurs) |
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22/02
LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIEGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
e-mail : noel_lddh@intnet.dj
https://old.ardhd.org/lddh.htm
COMMUNIQUE DE PRESSE n°3/LDDH du 21 février
2001
Appel d'urgence pour une évacuation
sanitaire du Général Yacin Yabeh à titre
purement Humanitaire. Ses jours sont comptés.
Le 13
décembre 2000, le général Yacin Yabeh et
consorts ont été mis en détention provisoire
(dépôt) et transférés à la sinistre
prison de Gabode.
Courant
janvier 2001, la situation sanitaire du Général
Yacin s'étant gravement dégradée, la juge
d'instruction ordonne une expertise médicale. Les quatre
médecins suivants :
- Docteur Bradon médecin chef à Peltier
- Docteur Mohamed Abdourahman de Peltier
- Docteur Bernardos de Paul Faure
- Docteur Ali Barreh de Paul Faure
Ont constaté
:
- Que l'état de santé critique du général
Yacin traverse une phase finale très avancée.
-Qu'au stade actuel, ni l'Hôpital Peltier, ni l'Hôpital
Bouffard ne peuvent en aucun cas équilibrer son état
de santé, qui se détériore de jour en jour.
-Que l'évacuation sanitaire du général Yacin
s'avére strictement nécessaire.
Le rapport
d'expertise de ces quatre médecins est sans ambiguîté,
et il est inademissible qu'aucune suite ne soit donnée
à ce rapport médical. Pire encore, l'administration
carcérale aurait prise des mesures intolérables
à l'égard du général Yacin, en l'isolant
dans une cellule digne des cellules 12 du centre pénitencier
de Gabode. Ces mesures intolérables pourraient être
considérées comme des tentatives d'homicides volontaires.
C'est
dans ces conditions dangereuses et inhumaines de détention
que le général Yacin a uriné du sang le jeudi
15 février 2001. Le lendemain vendredi 16 février
2001, les épouses du général Yacin n'ayant
pas pû voir le Président de la République
se sont vues dans l'obligation de tenter de contacter, en vain
, le Président lors de la sortie de la prière du
vendredi à la mosquée.
Depuis samedi 17 février 2001, le général
Yacin est hospitalisé à l'Hôpital Peltier.
La Ligue
Djiboutienne des Droits Humains est très inquiète
et très préoccupée de l'état de santé
critique du Général Yacin Yabeh.
Malgré
les pressions, les mauvaises incompréhensions, une fois
pour toute, il faut apprendre que les Défenseurs des Droits
de l'Homme ont pour principal objectif à dénoncer
toutes les violations des Droits de l'Homme, sans remords, sans
passion, sans aucune rancune.
La Ligue
Djiboutienne des Droits Humains (LDDH), fort et convaincue de
ce principe universel :
1) Regrette
les refus à différents niveaux de rendre visite
au Général Yabeh tant en prison qu'à l'hôpital
pour les membres de la LDDH.
2) Lance un appel pressant et urgent au Président de la
République, au Ministre de la Justice, Chargé des
Droits de l'Homme et à l'Ambassadeur de France afin que
le Général Yacin Yabeh soit rapidement évacué
en France auprès de son médecin qui le suit depuis
plusieurs années.
La Ligue
Djiboutienne des Droits Humains considère que cette évacuation
sanitaire doit se placer en dehors de toute spéculation
politique et doit être considérée uniquement
comme une assistance médicale urgente à personne
en danger de mort.
Note
de l'ARDHD :
On se souviendra que la France s'était empressée
de remettre le Général Yacin Yabeh au Gouvernement
djiboutien, au mépris de toutes les règles et procédures
concernant l'extradition.
En
effet, après les évennements du 7 décembre
2000, le Général s'était réfugié
à la base aérienne française et il avait
demandé l'asile à la France. Pour toute réponse
et pour ne pas déplaire au dictateur, la France avait remis
le Général aux autorités djiboutiennes, ce
qui avait semblé hautement illégal à l'époque
(même si on avait joué du côté français,
pour se justifIer, avec le statut territorial de la base aérienne
!). Les autorités françaises avaient assuré
alors qu'elles avaient obtenu toutes les garanties nécessaires
concerant les conditions de détention qui seraient réservées
au Général. (Grande naïveté
de la France ? Quelle crédibilité pouvait-on accorder
aux garanties données par le système Guelleh ? La
preuve, encore une fois !!).
Nous
savons maintenant que le Général est détenu
dans des conditions inhumaines (torture ?) en violation de toutes
les règles concernant le Respect des Droits de l'Homme
et qu'il n'est pas soigné, en conformité avec son
état de santé et les prescriptions du corps médical
(Cela, nous l'avions prédit depuis longtemps
! Guelleh est un homme rancunier et revanchard. Il était
évident qu'il allait se venger abominablement en utilisant
la souffrance physique contre celui qui lui avait fait si peur
le 7 décembre ! ) La France ne peut pas dire que
les garanties obtenues à l'époque ont été
respectées par Guelleh.
Alors
l'Ambassade de France doit intervenir d'urgence afin que le Général
soit soigné conformément aux exigences de son état
de santé. Nous observons avec la plus grande attention
les décisions concrètes et rapides qui s'imposent.
Comme la LDDH, nous lançons cet appel sur
un plan humanitaire, considérant que les responsabilités
éventuelles du Général ne peuvent être
établies que par un Tribunal libre et indépendant.
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17/02
HOMMAGE A ALI HERSI, MORT SANS AVOIR BENEFICIE DES SOINS MEDICAUX,
QUI SONT RESERVES EXCLUSIVEMENT AUX PROCHES DU DICTATEUR.
Je
viens d'apprendre d'après le journal pro gouvernemental
LA NATION, la mort d'Ali Hersi à l'age de 46 ans. Ali Hersi
était instituteur à l'école publique d'Ali-Sabieh
; il a enseigné à une génération d'Assagog.
C'était un bon musulman, qui faisait partie comme Abdi
Iltireh des enseignants appréciés de nos parents.
Je suis profondément attristé par sa disparition,
et je présente mes condoléances les plus sincères
à sa famille et à tous ses anciens
élèves.
Après ces condoléances, j'aimerais revenir sur les
dernières années de la vie d'Ali Hersi.
En 1992, il a été élu député
du district d'Ali-Sabieh pour une période de cinq ans.
En 1997, il a cèdé sa place à Abchir Hassan
Htteyeh. C'est alors que les ennuis ont commencé pour le
défunt.
Selon des gens bien informés, il s'était retrouvé
sans emploi et il tournait à la " Cité Ministérielle
" pour essayer d'être réintégré
dans le corps des enseignants. Depuis lors je n'avais plus recçu
aucune nouvelle de lui et je viens juste d'apprendre sa mort.
S'il y a du vrai dans le journal " La Nation ", c'est
malheureusement la mort des djiboutiens .
En
effet, d'après le journal, le défunt serait mort
à la suite d'une longue maladie, cette maladie qui n'a
pas de nom résulte de la confiscation de l'argent du pays
par une poignée des voyous corrompus, et de la mal-gestion.
La mort qui vient de frapper Ali Hersi est aussi appelée
" la mort des petits ", car les grands se font soigner
à l'étranger, pas au pays...
Résultat, si l'un d'entre eux meurent, c'est souvent à
l'étranger et des bruits circulent à Djibouti concernant
sa mort. En revanche, la majorité des djiboutiens meurent
à petits feux dans un silence étrange, victimes
comme d'habitude d'une longue maladie.
Je me demande honnêtement, jusqu'à quand nous devrions
supporter " la mort des petits " qui condamne toute
la population à l'exception de ceux qui bénéficient
des largesses de la dictature locale.
N'est-il
mieux de faire quelque chose avant la date fatidique de la "
mort des petits" qui est fixée à 48 ans ?
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22/02
MESSAGE D'ALERTE DE SURVIE
La
liberté d'expression est bien en danger !
La
préfecture de police de Paris n'a pas fini de nous tourmenter
et veut une nouvelle fois déplacer le lieu de rendez-vous
de la manif' prévue le samedi 24. Un accord avait pourtant
été conclu entre François-Xavier Verschave
et Mr Desmarais (responsable des manifestations sur la voie publique)
lui-même le jeudi 15 février, fixant le lieu du rassemblement
Place Edmond Rostand.
On
nous retire aujourd'hui cette autorisation ! Les autorités
ne tarissent décidemment pas de manoeuvres pour casser
cette manifestation et en faire un échec ; elles craignent
manifestement que des associations et des citoyens expriment leur
désaccord avec la politique africaine de la France. La
voix des 30 associations qui se sont associées à
Survie pour lancer cet appel a semble-t-il bien peu de poids aux
yeux de la préf.
Il
est encore plus important, dès lors, de se mobiliser nombreux
afin de marquer notre refus de voir le droit de s'exprimer, qui
appartient à chaque citoyen, méprisé et entravé.
Rendez-vous
donc samedi, à 14 heures, Place Edmond Rostand !!
Merci de passer ce message à l'ensemble de vos réseaux.
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Sommaire
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SURVIE
" Donner valeur de loi au devoir de sauver les vivants "
57 avenue du Maine - 75014 PARIS
Tél. : (33-1) 43 27 03 25 - Fax : (33-1) 43 20 55 58
http://www.globenet.org/Survie
e-mail : Survie@globenet.org
Un
procès - Des manifestations
Communiqué
Paris,
le 16 février 2001
FRANCE-AFRIQUE, bas les masques
!
Pour la vérité et la justice
Les 28
février, 6 et 7 mars se dérouleront les audiences
du procès intenté par MM. Bongo, Déby et
Sassou Nguesso (respectivement présidents du Gabon, du
Tchad et du Congo-Brazzaville) à François-Xavier
Verschave, président de Survie, et Laurent Beccaria, gérant
des Éditions les Arènes, pour "offense à
chef d'État étranger" sur la base de passages
du livre Noir Silence.
Survie
travaille depuis une vingtaine d'années sur la relation
franco-africaine, notamment par des publications et des campagnes.
Elle s'attache à dévoiler les dérives qui
caractérisent la politique africaine de la France. Elle
a montré l'ampleur de la criminalité politique et
économique qui la gangrène : attestée sans
ambiguïté ces derniers mois par la multiplication
des révélations survenues, par exemple, dans l'affaire
des ventes d'armes à l'Angola.
Trois piliers
de cette Françafrique voudraient étouffer la liberté
d'expression et réduire Survie au silence via la procédure
pour "offense à chef d'État étranger".
"Offense à chef d'État" et non "diffamation"
: ce qui est dit dans ce livre est déplaisant, mais vrai.
Les crimes de la Françafrique se nourrissent du silence
et de la désinformation. Leur divulgation est insupportable
aux yeux de leurs auteurs, et la censure de la vérité
une "nécessité".
Le procès
intenté à Survie et aux Arènes représente
un exemple de la menace qui pèse, y compris dans un pays
réputé garantir la liberté d'expression,
sur ceux qui dénoncent les violations des droits humains.
L'article 36 de la loi de 1881 du Code Pénal français,
héritage du crime de lèse-majesté, est-il
digne d'un État qui se réclame des principes du
droit et de la démocratie ?
A l'occasion
de ce procès,
Survie
et ses partenaires organisent une manifestation
le 24 février 2001 à Paris et dans une quinzaine
de villes de France.
(voir document joint)
Les manifestations comme le procès lui-même seront
l'occasion pour l'opinion publique de prendre conscience de la
véritable nature des relations franco-africaines.
Nous sommes
à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.
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Sommaire
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L'auteur
et l'éditeur de " NOIR SILENCE. Qui arrêtera la Françafrique ?
" poursuivis pour " délit d'offense à chef d'État étranger " !
FRANCE-AFRIQUE : BAS LES MASQUES !
SURVIE,
Act Up, Agir ensemble pour les droits de l'homme, Agir Ici, AIRCRIGE,
l'AITEC, les Amis de la Terre, ARDHD,
ATTAC, le CEDETIM, la CIMADE, le COFANZO, la Confédération
Paysanne, le collectif TotalFinaElf ne doit pas faire la loi,
le DAL, Droits Devant !! , Etudiants et développement,
Frères des Hommes, Greenpeace, Info Birmanie, la LCR, le
MAN, l'OPCF, OXFAM Belgique, Peuples Solidaires, RITIMO, Robin
des Bois, SUD-Culture, Les VERTS, appellent à une
MANIFESTATION
LE 24 FEVRIER
A
partir de 14 heures
Rassemblement : place Edmond Rostand (au croisement de la rue
Soufflot et du Bd Saint Michel, station RER Luxembourg).
Pour
la liberté d'expression,
pour la vérité et la justice
ENFIN,
la véritable nature des relations franco-africaines apparaît
au grand jour
Depuis les indépendances, des politiques
et industriels français entretiennent des relations occultes
et criminelles avec les chefs d'États africains qu'ils
ont installés au pouvoir. En contrepartie, ces chefs d'États
leur garantissent la mainmise sur les matières premières
et le pétrole. Avec les conséquences que l'on sait
: guerre civile, génocide, crimes contre l'humanité,
paupérisation et endettement d'une bonne partie du continent.
Depuis 16 ans, Survie interpelle nos décideurs pour mettre
fin aux dérives de l'aide et des relations franco-africaines.
C'est pour en avoir fait état dans son livre " Noir
Silence " (éd. Les Arènes), que le Président
de Survie, François-Xavier Verschave, est attaqué
en justice par trois chefs d'État africains : Omar Bongo
(Gabon), Idriss Déby (Tchad) et Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville).
Ils l'accusent d'offense à chef d'État étranger.
Le procès se déroulera les 28 février, 6
et 7 mars 2001 au Tribunal de Grande Instance de Paris, à
la 17ème chambre.
C'est pour
protester contre l'existence de l'art. 36 dans le code pénal
français, pour dénoncer la collusion entre certains
décideurs français et des dictateurs africains que
Survie appelle tous les citoyens à manifester le 24 février
2001.
SURVIE
France, 57 avenue du Maine, 75014 Paris.
Tél. 01 43 27 03 25 / 06 60 70 42 87 / 06 17 60 23 20 Fax.
01 43 20 55 58
E-mail : Survie@globenet.org. Site Internet : http://www.globenet.org/Survie
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Sommaire
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LE
24 FEVRIER :
MANIFESTATIONS DANS TOUTE LA FRANCE
pour soutenir François-Xavier VERSCHAEVE et SURVIE
La liste des points de rencontre ville par ville
Merci à tous ceux qui le peuvent d'être présents.
-
Paris : RV 14 h Place Edmond Rostand (RER Luxembourg), en direction
de la Place Dauphine où il y aura un grand rassemblement.
Contact : Amélie, Samira et Armelle au 01 43 27 03 25 (à
Survie)
-
Bordeaux : manif', RV à 15 h Place de la Victoire.
Contact : Gilles Durou au 05 56 92 73 66.
Mel : ecriture@enfrance.com
-
Grenoble : Rassemblement à 14 h 30 au Palais de Justice
et défilé jusqu'à la Préfecture
Contact : André Fine,
04 76 23 06 53 et Colette Meyer, 04 76 81 12 45.
-
Laval : Sitting à 12 h, rue des Déportés.
Contact : Martine Corbel et Raphaël, Centre de Documentation
des Trois Mondes.
Mel : crides@globenet.org
Tél : 02 43 53 81 54
-
Lille : RV à 14 h 30 Place Rihour. 15 h 30, départ
de la manif' en direction de la Préfecture (Grand Place).
Contact : Anne Merckaert, 03 20 36 30 15
Mél : Francis.merckaert@santenet.com
-
Lyon : manif' à 14 h départ Place Bellecour.
Contact : Pierre Caminade au 04 78 39 12 56
Mel :
Pierre.Caminade@ac-lyon.fr
-
Marseille :rassemblement à 14 heures, Place des Mobiles.
Contact : Abdallah Nouroudine
au 04 91 50 07 28
Mel : abdallah.nouroudine@wanadoo.fr
-
Montpellier : Conférence de presse avec le soutien
de diverses associations. Lieu à préciser.
Contact : Serge Fabre, Thierry Laniesse, Jacques Dallard,
dallard@ensam.inra.fr
-
Nancy : RV 15 h Place Maginot. De nombreuses animations dont
de la musique africaine et du théâtre de rue.
Contact :Patrice Mangin au 03 83 25 65 40 ou 06 89 11 84 45
Mel : survie.lorraine@wanadoo.fr
-
Nantes : Rassemblement vers 14 h.
Contact : Gilles Barot
Mel : gilles.barot@libertysurf.fr
-
Strasbourg : 4 groupes partiront des places Gutenberg, Broglie,
Hans Arp et des Halles, pour converger vers la Place Kleber où
un rassemblement se tiendra à partir de 14 h.
Contact : Odile Krieg,
03 89 24 56 06 (tél.),
03 89 22 92 41 (fax).
-
Toulouse : Rassemblement à 15 h Place du Salin jusqu'à
la Place du Capitole.
Contact : Philippe Texier,
05 61 80 33 30 (tél/fax)
Mel : ph_tex@club-internet.fr
-
Valence : Manif' le 23 février, rassemblement à
18 h Place de la Liberté, remise d'un texte.
20 h 30 : Débat avec Jean Carbonare et André Fine
à la Maison des Sociétés, Salle Haroun Tazieff,
rue St Jean à Valence.
Contact : Jacques Bonnet,
04 75 25 32 73 (tel/fax)
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ON
CROIT REVER !!
Il ne faudrait quand même pas inverser les rôles.
Qui sera dupe de cette mascarade.... ? (Extrait
de l'ADI du 14/02)
ADI/DJIB/738/309
MOTS
DJIBOUTI/POLITIQUE
Lalliance RPP-FRUD invite Ahmed Dini à
honorer pleinement ses engagements
DJIBOUTI
(ADI)-14 février- LAlliance du Rassemblement Populaire
pour le Progrès (RPP) et du Front pour la Restauration
de lUnité et de la Démocratie (FRUD) «
invitent M. Ahmed Dini à honorer pleinement ses engagements
en se conformant à lesprit et à la lettre
de laccord cadre du 7 février 2000 », rapporte
mercredi lAgence Djiboutienne dInformation.
Les deux
partis sont davis que « laccord cadre du 7 février,
sinscrivant, de par sa nature et son objet, dans lesprit
des Accords du 26 décembre 1994 vise à parachever
le processus de réconciliation nationale engagé
depuis cette date ».
Lappel
de lalliance RPP-FRUD est contenu dans un communiqué
commun de presse rendu public à lissue dune
réunion, organisée, mardi entre les comités
exécutifs des deux formations politiques.
Dans ce
communiqué, le RPP et le FRUD « mettent en garde
Monsieur Ahmed Dini contre les tentatives de récupération
et dexploitation à des fins de politique politicienne
du processus des négociations ».
Le communiqué
relève que « la concorde civile et lunité
nationale constituent le fondement de lalliance nouée
entre les deux formations politiques ».
Lalliance
RPP-FRUD réitère « le profond attachement
» des deux partis « à toute initiative favorisant
la consolidation de lunité nationale et la concorde
civile dans le respect des institutions républicaines et
des règles démocratiques ».
Lalliance
salue, en ce sens, « lengagement constant du Président
de la République, Son Excellence Monsieur Ismaïl Omar
Guelleh, en faveur de la paix tant au niveau national que régional
(Somalie, Soudan, Erythrée, Ethiopie...) ».
Le communiqué
conclu que les deux formations politiques sont « convaincus
que les négociations ont permis daboutir à
ce jour à des acquis tangibles et que seul le dialogue
constitue le moyen le plus approprié daplanir les
divergences éventuelles ».
ADI-16H54-14
FEVRIER 2001
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ADI/DJIB/737/384
MOTS
DJIBOUTI/FRUD
Mise au point du président
du FRUD Ali Mohamed Daoud
DJIBOUTI
(ADI)- 14 février- Le Président du Front pour la
Restauration de lUnité et de la Démocratie
(FRUD) M. Ali Mohamed Daoud indique que son organisation refuse
« à quiconque et de surcroît à la faction
de M. (Ahmed) Dini le droit dutiliser ou de sapproprier
le nom du FRUD », rapporte lAgence Djiboutienne dInformation.
Dans un
communiqué de presse rendu public mercredi, M. Ali Mohamed
Daoud a précisé que « dorénavant le
FRUD ne tolérera plus que son nom soit usurpé par
des individus, groupement ou organe de presse ».
Le président
du FRUD a ajouté que « des dispositions sont déjà
prises pour engager des poursuites judiciaires contre ceux qui
se sont rendus coupables de cette usurpation ».
En référence
aux récentes déclarations concernant les pourparlers
entre le gouvernement de Djibouti et le FRUD-armé de M.
Ahmed Dini, le communiqué a souligné que «
ce terme de FRUD-armé, mentionné dans laccord
cadre est à lorigine de la confusion savamment entretenue
par M. Dini ».
Le communiqué
prévient que « cette mention sujette à caution
ne devrait nullement les autoriser à utiliser à
tort et à travers le nom du FRUD ».
M. Ali
Mohamed Daoud rappelle « quen 1994, suite à
la signature des accords de paix et de réconciliation nationale
par le FRUD authentique, ce dernier a décidé de
conserver le même nom lors de sa transformation en parti
politique légal ».
Motif invoqué,
« il sagissait pour nous de dénier à
certains groupuscules récalcitrants au processus de paix
dutiliser le nom du FRUD, chargé de sens, de symbole
et dattachement affectif pour beaucoup de gens ».
M Ali Mohamed
Daoud fait observer que « si lutilisation de FRUD-armé
fut tolérée au début, cest pour donner
une chance à la paix tant souhaitée et attendue
par tout un peuple ».
La politique
de tolérance adoptée par lorganisation de
M. Ali Mohamed Daoud se justifie aussi par le « souci de
ne point donner de prétexte, de rupture des négociations
aux jusquau-boutistes ».
Le communiqué
constate que « cette tolérance na plus aujourdhui
de raison dêtre, puisque la faction armée nous
confirme chaque jour quelle na nullement lintention
de conclure laccord de paix ».
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L'HOMME
OU LA FEMME DE LA SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir
la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté,
tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires,
viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau,
destruction d'écoles ou de centres de soins, etc..
Auront-ils
à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Monsieur
ALI MOHAMED DAOUD
MInistre de l'Agriculture et du développement rural
pour son magnifique morceau de bravoure
du 14 février 2001. Il s'est superbement illustré
en s'apropriant le nom du FRUD et surtout en osant menacer M.
DINI ... d'une action en justice, pour usurpation de "raison
sociale". Après cela, que devra faire M. Ali Mohamed
Daoud demain pour continuer à plaire au dictateur de Djibouti
? Un tel numéro de désinformation jette le discrédit
sur l'homme, qui semble désormais prêt à sacrifier
tous ceux qui déplaisent à son maître. C'est
la raison pour laquelle nous lui décernons le titre d'Homme
de la Semaine. Il ne faut pas perdre de vue que les accords signés
à Paris l'ont été officiellement au nom du
Gouvernement de Djibouti et du FRUD - Armé...
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LETTRE
OUVERTE
A
MONSIEUR ALI MOHAMED
DAOUD,
Ministre DE L'AGRICULTURE ET DU DEVELOPPEMENT
RURAL
PAR
DAF
Cher concitoyen,
C'est en réaction à votre communiqué de presse
daté du 14 février 2001 que je m'adresse à
vous. Je le fais en toute sincérité et dans un esprit
de citoyenneté constructive. Je le fais parce que, membre
de ce peuple djiboutien auquel vous destinez votre déclaration,
je me sens concerné.
Vous affirmez dans le texte en question force choses qui ne vous
honorent point.
En clair, vous vous dites parti politique et revendiquez le monopole
du sigle FRUD comme une marque déposée, déniant
de le droit d'en user au Front pour la Restauration de l'Unité
et de la Démocratie (FRUD), mouvement d'opposition armée
présidé par Monsieur Ahmed Dini Ahmed et signataire
de l'accord-cadre du 7 février 2000 à Paris avec
le gouvernement auquel vous appartenez. Accord dont la mise en
uvre fait l'objet, vous le savez bien, des difficiles négociations
engagées voilà dix mois entre les deux parties.
Comme partie signataire de ce que vous avez appelé les
" accords de paix du 26 décembre 1994 ", vous
nous avez promis la paix et la reprise du progrès. Ni l'une
ni l'autre ne s'est réalisée. La guerre a perduré,
avec son lot de pertes humaines et de dégâts matériels.
Quant à la reprise annoncée du progrès économique,
social et politique, elle a revêtu la forme douloureuse
de l'aggravation de la situation prévalant au moment de
votre ralliement. La crise économique s'est durablement
installée, la misère sociale généralisée
et la négation démocratique perpétrée
par le retour (autoritairement organisé) au système
fossoyeur du parti unique.
Les seuls fruits de vos " accords de paix et de réconciliation
de 1994 " consistent, pour tout dire, en quelques sinécures
au profit de certaines personnes dont vous-même et en l'intégration
de quelques autres dans l'armée, la police et l'administration.
Quant au " parti FRUD " dont vous avez annoncé
la naissance avec fracas, je me demande, avec l'opinion nationale,
où il est passé. Nous avons beau chercher son siège
central, ses annexes locales, son organe de presse, sa vie de
parti, nous ne trouvons rien qui vaille. En dehors de tel ou tel
communiqué de circonstance, qui ressemble bien davantage
à une commande du régime qu'à une prise de
position autonome, et de quelques rares parutions de votre peu
convaincant bulletin Liberté, rien ne nous est perceptible
qui soit digne d'une organisation politique vivante. Point de
meetings ni d'autres réunions publiques, alors même
que, contrairement à nous autres forces crédibles
(et donc craintes) de l'opposition, le pouvoir ne paraît
pas vous interdire d'activités. Vos rares apparitions publiques
se font dans le cadre des manifestations électorales ou
occasionnelles du RPP. Vous semblez du reste si " reppéisés
" que vous nous donnez la très forte impression de
ne subsister que par et pour cette formation d'un autre âge.
Y compris à travers votre sigle qui sort rarement séparé
de celui du parti au pouvoir. RPP/FRUD, voilà ce que nous
voyons ou entendons généralement : votre communiqué
d'hier ne s'accompagne-t-il pas, pour ne pas dire plus, d'un texte
signé RPP-FRUD où le prince confirme la commande
?
N'est-ce pas d'ailleurs pour tirer les conclusions d'une évidence
sur laquelle le régime s'est vainement voilé les
yeux qu'il s'est finalement résolu à traiter avec
le FRUD authentique, qui est resté activement fidèle
à la lutte armée pour la concorde civile et la démocratie
réelle, et à engager avec lui le processus de paix
initié par l'accord-cadre du 7 février 2000 ? Nous
ne pouvons, à cet égard, nous retenir de vous rappeler
que c'est sous la plume de l'un de vos " amis politiques
", un certain Ali Guelleh, que vous reconnaissez comme votre
" secrétaire général adjoint ",
que le pouvoir a signé le dit accord-cadre avec un FRUD
(toujours armé) dûment représenté par,
son président Ahmed Dini. Ce qui n'est pas, vous en conviendrez,
le fruit du hasard.
Cher concitoyen, il est inutile de vouloir continuer la comédie
ridicule d'une mascarade d'une autre époque. La politique,
et l'expérience humaine nous le démontre abondamment,
n'est pas une affaire de sigle sans substance, ni de titre creux,
ou encore moins d'appétit matériel ; mais une chose
bien plus sérieuse. L'engagement politique suppose la foi
en un idéal et l'offre d'un projet de société
sous-tendu par les valeurs auxquelles l'on croit. La politique
n'est pas une vulgaire affaire d'ambition alimentariste mais une
exaltante question d'idées porteuses d'harmonie et d'avenir.
En politique, il s'agit noblement de servir la cité, non
de s'en servir. Sous le contrôle incontournable du peuple
souverain que l'on sert avec abnégation parce que l'on
est habilité par sa passion.
Or, ce peuple est là qui nous observe et nous connaît.
Ce peuple-là, ce sont ces jeunes et moins jeunes qui en
ont assez de la démagogie à deux sous, du mensonge
grossier, du mépris des simplets et de la politique prédation.
Ce sont ces citoyens et citoyennes, les nôtres, déterminés,
sous leurs apparences trompeusement assoupies, à recouvrer
leur liberté confisquée et leur dignité bafouée.
Ce sont ces yeux grand ouverts qui nous regardent et jugent. C'est
ce regard sous lequel tout serviteur public digne de ce nom ne
saurait être qu'un humble et vrai.
Cher aîné, loin de moi toute idée de vous
seriner des leçons. Mon modeste propos n'est que de vous
suggérer, avec la spontanéité de la concitoyenneté
sincère, un supplément d'humilité et son
pesant de vérité. Envers vous-même et votre
peuple.
Très concitoyennement à vous.
Lettre
publiée dans l'hebdomadaire d'information et d'analyse
" ENSEMBLE ".
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12/02
Front pour la Restauration
de l'Unité et de la Démocratie
F.R.U.D
Djibouti
le 12 février 2001
COMMUNIQUE DE PRESSE
Dans le cadre de la finalisation de l'Accord-cadre du 7 février
2000, une importante délégation du FRUD s'est rendue
à Djibouti et a entamé avec la partie gouvernementale,
au sein de quatre commissions paritaires, les travaux de concrétisation
des différents points dudit Accord-cadre. Pour donner à
ces travaux toute la sérénité nécessaire,
et dans une culture politique locale qui conçoit la parole
comme une agression et la liberté comme une menace, la
délégation du FRUD a observé un mutisme total
et refusé d'alimenter par quelque indiscrétion que
se soit toute spéculation nuisible à la paix des
esprits.
Il n'est pas dans les habitudes du FRUD de verser dans l'invective
et la polémique stérile qui ne seraient d'aucune
utilité dans le déroulement des pourparlers. Par
contre, il est impératif de clarifier le contexte actuel
car ni notre Peuple ni la communauté internationale ne
comprendraient qu'en plus des indéniables difficultés
qu'il rencontre, le processus de paix s'enlise dans des dérapages
aussi futiles que dangereux. Les propos de notre Représentant
en Europe et la réponse du Ministre de l'Intérieur
appellent de notre part la mise au point suivante.
-
Comme l'a affirmé M. MOHAMED KADAMY, le déroulement
des négociations en cours connaît des difficultés,
la preuve en étant que 10 mois après le début
des travaux, l'on n'est pas encore parvenu à l'accord et
qu'au lieu de cela apparaisse une vive controverse à ce
sujet : nier les réels, nombreux et importants points de
blocage ne contribuera certainement pas à les aplanir comme
nous le souhaitons :
-
Notre Représentant n'a ni prétendu que les négociations
étaient rompues, ni affirmé que le FRUD allait reprendre
la lutte armée : il n'a fait que répondre à
une question de journaliste en reconnaissant que rien n'était
impossible. La partie gouvernementale ne peut ignorer que les
discussions continuent et nous espérons, dans l'intérêt
supérieur de la Nation, régler les différents
points encore en suspens et rapidement aboutir à un accord
global. La nature et l'importance des réformes ou concessions
seront alors concrètement jugées, le cas échéant
par rapport au statu quo actuel :
-
Il n'est pas dans l'intérêt des discussions que la
partie gouvernementale dénature les propos de notre Représentant
en Europe et en prenne prétexte pour donner libre cours
à un discours belliciste et au dénigrement puéril
d'un des plus éminents membres du FRUD.
Conscient
de l'ampleur de la tâche de Réconciliation et de
Reconstruction nationales qui nous attend et que le Peuple attend
de nous, le FRUD invite la partie gouvernementale à éviter
toute polémique et à reprendre le déroulement
normal des discussions avec le sérieux dont le FRUD a toujours
fait preuve.
Le Président du FRUD
AHMED DINI AHMED
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22/02
L'AND en alerte maximum pendant trois jours dans la région
d'Obock. 2.500 hommes participeraient à l'opération.
Les
autorités gouvernementales craignent une attaque du FRUD
ce week end. En effet, les résistants du FRUD n'accepteraient
pas, dans leur grande majorité, l'annonce de la reprise
des négociations, avec un nouveau délai ... Ils
exigent les réponses concrètes qui ne sont pas
venues. Le Gouvernement craint une attaque ce week end. En prévision,
il a fait envoyer d'urgence 2.500 hommes qui se sont déployés
dans la région d'Obock.
Il
est prévu que 1.000 hommes soient ramenés à
Djibouti d'ici trois à quatre jours, tandis que 1.500
devraient rester sur place.
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COURRIER
DES LECTEURS
Nous
reprenons le contenu intégral des lettres qui nous sont
adressées.
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L'ARDHD n'assume aucune responsabilité quant au contenu
des messages de cette rubrique. Ils sont publiés sous la
responsabilité entière de leurs auteurs.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique,
ni aucun parti et qu'elle milite exclusivement en faveur de la
Paix et des Droits de l'Homme.
Pour des raisons de sécurité, les messages sont
publiés sans les noms des auteurs (sauf demande formulée
avec précision par l'auteur)
Note
de l'ARDHD : à la suite de la publication de la lettre
injurieuse du MJOD, plusieurs lecteurs nous ont adressé
leur réaction que nous publions sans commentaire, car elle
se suffisent à elles-mêmes :
Je
viens de lire "l'article" du MJOD et cela m'a laissé
perplexe.
Je m'explique,
si le MJOD "savait que vous faites cela pour vous distraire
et rire du malheur des djiboutiens. ","dans votre riducule
journal", pourquoi diable vous envoyaient-ils leur salades?
Ils n'avaient qu'à ouvrir leur site pour y cracher leur
bave.
Dire que
Mr Schaal avait "peur de dire la vérité ",
franchement je pense que c'est se foutre de la gueule du monde..
.en France, on a le DROIT de dire ce que l'on pense (sans aller
jusqu'a la diffamation bien sur) sans craindre de représailles
!
Dire de
Schaal "vous n'êtes même pas un djiboutien"
je répondrai que votre maitre ne l'est pas non plus !
Dire "Ceux
qui vous écrivent sont des exclus du peuple et ils rodent
dans les faubourgs de la France." Je me demande si ce n'est
pas plutot votre maitre qui les a exclus.
Enfin,
je voudrais vous poser une question : mais où avez vous
trouvé les sabres que vous voulez degainer ? Votre ministre
ne les a pas encore confisqués ou a-t-il fait une exception
pour vous ?
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Samantar
Miguil pourrait-il soutenir le MJOD ?
Enfin la
Liberte decouvre la vraie nature du MJOD.
Rappelez
vous, dès que les informations sur le problème de
Guelleh à Ottawa ont filtré, le MJOD a répandu
des doutes sur la credibilite de ces infos.
En fait,
après enquête, il se révèle que le
MJOD est un petit groupe de Gadabgoursis d'Ottawa qui a pour but
de créer une haine tribale au Somaliland voisin.
Ce groupe
est aidé financièrement par Samatar Miguil, l'homme
qui touche deux bourses sans aller à la Fac, et qui est
l'homme lige de la propagande de Guelleh au Canada, et frère
de l'épouse du ministre des finances de Guelleh..
Pendant
que les fonctionnaires ne sont pas payés, les proches du
regime comme Samatar Miguil recoivent des milliers de dollars
par virement rapide Western Union.
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16/02
les méthodes du MJOD ne faisaient que nuire au combat sérieux
que mène lopposition démocratique djiboutienne
Je suis content d'apprendre que
je n'avais pas si tort quand j'avais réagi à un
article du MJOD (voir La Liberté, bulletin n°31). J'exprimais
en substance dans ma missive le danger que pouvais susciter pour
lopposition nationale des propos à lemporte-pièce
du MJOD : dérive antisémite, implication explicite
des personnalités politiques françaises et des hautes
personnalités de l'opposition nationales dans les tribulations
du système guellhéen moribond, ceci sans la moindre
preuve formelle.
Au jour daujourdhui, si lappartenance
du MJOD aux mouvances gouvernementales nest pas établie
dune façon catégorique, je reste personnellement
dubitatif là-dessus, il nen demeure pas moins que
ses méthodes consistant à diviser lopposition
djiboutienne par des procédés malhonnêtes
(usurpation d'identité et faux scoops contre IOG) n'aidaient
en rien la cause du peuple djiboutien. Sans oublier non plus qu'elles
semblaient participer de stratégies du système guellhéen
déjà éprouvées, mises en places par
le pouvoir djiboutien pour briser toute veilléité
d'opposition et dont IOG est devenu le maître duvre.
De toutes les manières, les méthodes
du MJOD ne faisaient que nuire au combat sérieux que mène
lopposition démocratique djiboutienne et mettaient
en danger sa crédibilité aux yeux de l'opinion nationale
et internationale. Et rien qu'en ce sens je me réjouis
de la mise à l'écart momentanée du MJOD des
publications de liberté-aref jusqu'à ce qu'ils puissent
nous démontrer leur bonne fois et le leur sens de responsabilité
dans la lutte que nous devons tous mener contre la dictature finissante
d'IOG.
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16/02
Et si on proposait à Guelleh, une rente
pour qu'il quitte le pouvoir ?
Salutation
a tous les djiboutiens et djiboutiennes.
Ca me fait chaud au cour de voir le courage que vous mettez a
informer de manière impartialle, soutenue et volontaire
tous les enfants du pays repartis aux quatre coins du pays.
Malheureusement notre pays comme bien d'autres pays africains
doit subir les affres d'une dictature qui compense son manque
d'imagination par une cruauté envers les innocents. Pour
résumer Guelleh a copié l'exemple de Siad Barre
de Somali pour son bénéfice.
Espérons que Allah nous évitera le sort de nos voisins
une fois qu'il sera parti. Le temps de monsieur Guelleh va bientot
finir, beaucoup plus tôt que prévu. C'est pourquoi
il faut nous regrouper, chercher des solutions et préparer
la sortie du dictateur.
L'alternative serait un chaos dans notre pays si cosmopolite et
?ou encore une occupation étrangère. C'est pourquoi
il nous faut consulter les pays voisins pour nous conduire une
consultation inter djiboutienne honnête et mettre sur pied
un gouvernement de transition pour préparer des élections
qui seront cette fois non truquées.
L'Ethiopie ou plus vraisemblablement le Somaliland serait disposé
a soutenir une telle
action. On ne peut pas faire l'économie d'une telle action
car la passivité aurait des répercussions semblables
a celle vues en Somalie, car le système cherche à
semer les graines de la discorde entre les diverses communautés
de notre pays.
Sahra
M.
ATLANTA GEORGIE USA.
P.S
Comme Guelleh tient à son poste en raison de l'argent qu'il
accapare, nous pourrions lui proposer une rente pour qu'il parte,
un peu sur le modèle de l'argent qu'on donne pour les nouveaux
nés ?
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17/02 Et si
Ali Mohamed DAOUD
visait le poste de Premier Ministre ?
Apres
le recent discours d'Ali Mohamed Daoud, je me demande s'il ne
convoite pas le poste de premier ministre.
La
seule chose que j'accorderai a IOG c'est son talent pour diviser
meme les mouvements les plus solides...ou pour parler franc, la
seule chose que je reproche a l'opposition c'est son manque de
confiance entre les membres meme qui la compose.
Si
par malheur A.M.Daoud vendait son ame au diable (ce qui est deja
entamme), je lui souhaite bonne chance pour ce poste figuratif,
pour ne pas dire de lèche-bottes, certes bien remunere
mais oh combien a double tranchant...la revanche, le sursaut politique
populaire est en marche !
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17/02
Pourquoi tant de haines ?
Personnellement
je n'ai jamais compris les comportements de certains dirigeants
du frud. Pourquoi tant de morts des deux cotes, pourquoi tant
de femmes violees, tant de haines,tant de miseres pour en arriver
a ce stade.Pourquoi Ougoure qui a souffert, a-t-il accepte de
se soumettre a IOG. Ils auraient pu attendre sa propre chute.
Il me semble que tout ceci n' a pas de sens. Je comprends pourquoi
la France soutien IOG car apres tout notre comportement est du
"monkey buisness".
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18/02
VOS PUBLICATIONS SONT TROP ORIENTEES EN FAVEUR DES AFARS.
Je vis
depuis 13 ans au Canada et depuis 2 ans, je reçois chaque
semaine le bulletin Liberte-Aref. Je trouve que vos informations
ne sont pas très objectives. Je me demande parfois si le
journal défend spécifiquement la cause Afar ou le
peuple djiboutien dans son intégralité. Pour vous,
tous les Issas seraient les prisonniers de Ismail Omar Guelleh
(que je ne supporte vraiment pas !).
Tout récemment, vous avez parlé l'ex-ambassadeur
de Djibouti à Paris, qui serait d'après vous un
prisonnier du système....
Au temp
de la colonisation, il y avait des personnalites Afars, dont certains
sont encore vivants aujourd'hui, qui ont contribué au massacre
du peuple Issa : Ali Sileh, Ali Aref, et bien d'autres qui n'ont
jamais encore été jugés.
Alors s'il
vous plait, essayez d'équilibrer vos informations.
A.D.
Note
de l'ARDHD :
Merci,
cher lecteur, de nous avoir fait part de vos remarques.
Il est vrai qu'à l'origine, notre journal a défendu
avec force, tous les prisonniers politiques car, il faut bien
l'admettre, ils étaient surtout Afars.
Cela dit, nous sommes aux côtés de tous les djiboutiens
de l'opposition actuelle et vous pouvez constater que de nombreux
Issas et d'autres ethnies s'expriment librement dans le journal.
De nouveaux prisonniers politiques sont à Gabode et ils
ne sont pas Afars ; cela ne nous empêche pas de veiller
au Respect des Droits de l'Homme en ce qui les concerne, quels
que soient leurs actes ou responsabilités. (Cf de nombreux
articles sur leur situation en prison)
Nous
ne nous voulons pas nous attacher à déterminer les
origines tribales de chacun, car le tribalisme n'est pas notre
'tasse de thé' et de plus, n'ayant pas une connaissance
suffisante des liens et appartenances tribales, nous nous interdisons
de rentrer dans ce jeu. Il y a eu un passé et des responsabilités
et vous avez raison de le souligner.
Mais aujourd'hui les hommes à la barre et les responsables
du système et du pillage sont majoritairement (mais pas
uniquement) du côté Issas. Ils sont notre cibles,
non pas en raison de leur appartenance ethnique, mais de leurs
actes journaliers.
Quelle
est la priorité aujourd'hui ? Donner au peuple djiboutien
la liberté, la paix, la justice et la démocratie
et lui permettre de retrouver des moyens d'existance normaux dans
une économie qui pourrait se reconstituer. C'est à
cela que nous essayons de contribuer.
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19/02
En tant qu´Issa je regrette qu´un autre Issa ait formulé
ce genre de propos.
Sur bulletin
N° 36, en cours, j'ai découvert qu'un compatriote était
déçu de la manière dont le journal La Liberté
défend et informe le monde entier sur la cause des Afars
de Djibouti, parfois au détriment de la cause Issa.
En tant
qu´Issa je regrette qu´un autre Issa ait formulé
ce genre de propos.
Il n'est
de secret pour personnes que les Afars de Djibouti ont été
privés de leurs droits fondamentaux depuis l´indépendance.
La répartition
des postes ministériels ou des sièges parlementaires
qui avait été signée entre Hassan Gouled
l´ancien Président de la République et l´ancien
Président du Conseil M. Ali Aref Bourhan à la veille
de l´indépendance n´a pas été
respectée. Elle a même été bafouée
dans son intégralité et considérée
comme nulle et non avenue par une poignée de gens issue
du clan Issa.
Le quota
des postes ministérielles et parlementaires avait été
fixé à 60% pour les Issas et 40% pour les Afars.
Les Afars n'ont jamais contesté les 60% attribués
aux Issas mais par contre ces derniers ont augmenté sans
cesse leur pourcentage jusqu'à détourner le rapport
des forces politiques en leur faveur.
La donne
du paysage politique et économique a totalement changé
de visage et d´équilibre. Nous assistons au fiat
que de moins en moins d'afars siègent dans le gouvernement
ou au parlement djiboutien, contrairement aux accords signés
entre M. Hassan Gouled et Ali Aref Bourhan.
Les afars,
dans les gouvernements successifs de Gouled puis de Guelleh ne
sont que des marionnettes manipulées par l´ensemble
du clan et ils ne représentent pas les afars qui ont pris
une part importante pour la libération de Djibouti
Une cohésion
harmonieuse des différentes communautés vivant á
Djibouti passe obligatoirement par la reconnaissance du droit
à l´existence du peuple Afar de Djibouti comme composante
de la Nation. Tous les Djiboutiens - toutes confessions confondues
- reconnaissent les Afars de Djibouti comme citoyens à
part entière et non comme des citoyens de seconde classe.
Alors qu'IOG
s´apprête à instituer l´enseignement
de la langue somalienne dans les écoles, nous demandons
que l´enseignement de la langue Afar le soit au même
titre.
Mon compatriote
a fait allusion à des faits barbares qui auraient été
commandités par M. Ali Aref et Ali Silay. Messieurs Ali
Aref et Ali Silay n'étaient alors que de simples exécutants
d'un ordre qui venait de Paris. Je peux ajouter aussi que M. Ali
Silay Abakarie á exécuté sommairement ses
propres cousin Afars pendant qu´il était dans la
gendarmerie nationale de 70 á 77.
Nous n´avons
pas besoin de fouiller les poubelles de l'histoire, mais je constate
uniquement : "j´étais présent á
Djibouti lorsque l´actuel colonel Omar Bouh Goudade le beau-frère
d´IOG et actuel commandant de la FAR ( forces d´actions
rapide ) a emprisonné puis fait passer sous la torture
des familles entières : femmes, enfants âgés
de 11 á 15 ans simplement pour obtenir des renseignements
sur leur père qui était en fuite afin de rallier
le FRUD".
19/02
Le Colonel Omar Bouh responsable d'actes de barbarie et de crimes
contre l'humanité ?
J`étais
même dans l´équipe qui a fouillé la
maison des suspects. J'ai entendu en direct l'ordre du colonel
Omar Bouh qui a exigé que l'on sépare les femmes
de leurs enfants âgés de 3 mois à trois ans.
Ces actes de terreur et de barbarie perpétrés contre
les familles des opposants Afars méritent d'être
reconnus officiellement : des excuses publiques doivent être
présentées à nos concitoyens de la communauté
Afar.
Monsieur
Ali Aref n´a jamais séparé les femmes de leurs
bébés de trois mois mais le colonel Omar Bouh Goudade
l'a fait, lui, lorsqu'il était Lieutenant durant les années
de 80 á 90.
Nous, les
Issas de l´étranger, nous demandons pardon à
nos concitoyens Afar de Djibouti et nous n'espérons qu'une
chose, c'est de bâtir ensemble un véritable pays.
Même si le chemin est parsemé d'embûches, sans
compter les mines posées par la bande des deux "G".
Le colonel
Omar Bouh Goudade mérite d´être jugé
pour Crimes contre l´Humanité. Il devrait avoir à
répondre des actes de génocide qu'il a commis lorsqu'il
était Lieutenant, Commandant du camp militaire de Holl
Holl.
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Sommaire
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19/02
Histoire d'uranium
ou l'histoire de deux frères truands !
C' est
l'histoire de deux frères truands qui se font attraper
après qu'un crime ait été commis.
Separés
dans deux cellules, on demande à l'un les raisons pour
lesquelles, il a commis ce meurtre.
Il repond
: Wallahi je n'ai rien fais ! demandez à mon frère
!
"Le
texte indique que « lEtat-major des FFDJ se tient
à la disposition des autorités de la République
de Djibouti pour toute vérification en ce sens, ainsi que
pour toute vérification de labsence de munitions
ou projectiles utilisant luranium appauvri »."
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19/02
REPRISE DE L'EMIGRATION DES FAMILLES DE DIRIGEANTS DJIBOUTIENS
AU CANADA
Signe des
temps, de plus en plus de fils de dignitaires du regime se refugient
a Ottawa ces dernieres semaines. De nouvelles arrivees ont ainsi
ete signalees au Quartier Caldwell ou residaient deja plusieurs
fils de la nomenklatura Guelleh habitues aux virement Western
Union
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21/02
LA SITUATION HUMAINE A DJIBOUTI
SUR LA VOIE DE L'ANEANTISSEMENT
L'enfant
est brisé dans sa scolarité
L'enseignant
est bastonné
Le syndicaliste
est tabassé
Le serment
du juge est bafoué
Le fonctionnaire
est désabusé
Le vieux,le
sage est "édenté"
Le commercant
est saigné
Le député
est mommifié
Par manque
d'honneur le ministre est agenouillé
L'opposition
est "cadavérée"
La libre
expression est muselée
La démocratie
est enchainée
La tradition,les
coutumes abandonnées
La religion
mal interprétée
La misère
accentuée
Pour résultat
la société a mal évolué
De ses
devoirs l'Etat ne s'est point acquitté
Somme toute,le
djiboutien est vraiment "maladié"
Et "Lui"
vivote dans son blindé
Il a peur
de la montée de la marée
Tout cela
fait pitié!
A H / USA
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21/02
La bêtise à l'Etat pur : les apprentis sorciers (France
et Djibouti) ont-ils programmé notre perte ?
En lisant
l'article sur l'utisation des obus a l'uranium appauvri et le
dementi des forces francaise à Djibouti, je suis parvenu
à la seule conclusion possible, à savoir que notre
disparition est programmée.
En effet, n'est-il pas etonnant que ni le gouvernement en place
ni les opposants
de tout bord n'aient eu un sursaut, une réaction : c'est
le silence totale. Bien sur on peut se tirer dessus mais on ne
se mêle pas des affaires de Big Brother.
Les politiciens
djiboutiens jouent le rôle que la France leur dicte. Si
cette affaire s'etait passée ailleurs et lorsque cela s'est
passé, la reaction aurait et a été differente,
sauf que ?
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Les
principaux responsables
d'actes de torture à Djibouti.
Maintenant
que la justice pénale pourrait instruire (compte-tenu du
jugement rendu récemment par la Cour d'Appel de Paris) les
plaintes des victimes de mauvais traitement, d'emprisonnement arbitraire
et de torture, nous rappelons à l'opinion publique les noms
des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités
par les victimes.
Parmi
les
tortionnaires les plus cités
- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade
- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
Commandant
Zakaria Hassan
- Lieutenant
Ladieh
- Lieutenant
Mohamed Adoyta
- L'aspirant
Haroun
- Le
sous-officier Naguib
- L'adjudant
Tane
- Kalifa
- Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à l'étranger
(USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont
placés sous surveillance.
Nos
informations sur la torture à Djibouti. et les récits
des victimes
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NOUVELLES
BRÈVES ET REVUE DE PRESSE
17/02 A LIRE DANS LA
LETTRE DE L'OCEAN INDIEN n°938 du 17/02/2001
ETHIOPIE/DJIBOUTI
: Un incident mineur mais significatif
Alors que le différend entre l'Ethiopie et Djibouti
à propos des tarifs du Port autonome international de Djibouti
(PAID) devrait s'apaiser suite à l'accord signé à Addis Abeba,
le 10 février, sur une nouvelle tarification portuaire, un incident
mineur a illustré l'exacerbation des relations entre citoyens
de deux pays. (...) [Total = 2208 caractères]
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15/02
Journal " ENSEMBLE " pour le PRD
du jeudi 15 février 2001
Directeur de Publication : Daher Ahmed Farah
(DAF
JUSTICE
LES DETENUS FNP DE GABODE EN
GREVE DE LA FAIM
Les quatorze prisonniers FNP de la sinistre prison de Gabode,
détenus pour les événements du 7 décembre
2000, sont en grève de la faim depuis mardi 13 février
2001. Motif : protester contre le harcèlement dont ils
se disent victimes de la part de la hiérarchie de la Force
Nationale de Police dont la toute puissance à Gabode est
bien connue par tous ceux et celles qui y sont croupi.
Ces prisonniers pointent particulièrement du doigt un jeune
officier supérieur auquel son retour fulgurant en grâce,
après les événements du 7 décembre
2000, semble déjà monter à la tête.
Ils l'accusent de pratiques tribalistes à leur encontre.
Pratiques qui se manifesteraient par la composition de leurs geôliers
et leur comportement à leur égard. " Il est
omniprésent à la prison et va jusqu'à se
faire remettre chaque matin les clés de la cellule du général
Yacine Yabeh ", dénoncent-ils. Lequel général
subissant, selon nos informations, des mesures d'isolement en
flagrante violation des droits les plus élementaires des
prisonniers : entraves répétées au droit
de visite de sa famille, cellule sans cesse, plus isolée,
harcèlement psychologique, etc.
Traitements
d'autant plus graves que la santé de l'ex-patron de la
police est des plus fragiles : diabète, insuffisance rénale,
hypertension
. " Il a, plus d'une fois, frôlé
la catastrophe ", soulignent ses codétenus FNP.
Avant d'ajouter que le harcèlement dont ils sont victimes
va jusqu'à leur interdire de récupérer la
nourriture à travers le trou du mur d'enceinte de la prison
derrière lequel les familles se tiennent pour leur remettre
les repas.
La situation est si grave que ces prisonniers ont protesté
contre leurs conditions de détention auprès du juge
d'instruction chargé d'instruire leurs dossiers.
Voilà de quoi le régime est capable, y compris à
l'encontre de ceux qui, hier encore, le servaient. Et demain contre
ceux qui aujourd'hui le servent. Car si, comme nous le montre
l'expérience, les cibles changent, les pratiques, elles,
perdurent. N'est-ce pas Abdillahi ?
Un conseil concitoyen : répète-toi souvent qu'au
royaume de l'autocratie déchaînée une disgrâce
est vite arrivée et l'on n'est jamais à l'abri de
Gabode. Si fidèle et zélé que l'on se montre
au prince et si durable que puisse paraître sa position
présente. Aujourd'hui couvert d'éloges, demain accablé
de reproches, telle est la logique qui préside à
l'exercice du pouvoir autoritaire.
Alors un peu de retenue dans l'observation des ordres d'ostracisme
..
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10/02
The Republican, a weekly English language publication based in
Hargeisa,
Somaliland. Chief Editor: Yusuf Abdi Gabobe. Issue 148, Feb. 10,2001.
Telephone: 253-22-3326, Fax: 252-213-4501, Email:
jamhuuriya@yahoo.com
Interview with Yusuf Garad, Editor of the BBC
Somali Service
It was towards the end of 1999 when President Ismail Omer Gelleh
of Djibouti had disclosed for the first time his plan to convene
a "Somali national reconciliation conference". Over
600 people attended the "reconciliation conference"
which opened in Arta, Djibouti, on May 2000. President Gelleh
and his top aides selected most of the participants. The Arta
gathering culminated in the installation of a new central
government for Somalia with Abdi-qassim Salad appointed as its
President.
The outcome of the Arta meeting was however rejected by most of
Somali communities living in the failed state of Somalia. The
Somali Service of the BBC, whose daily news broadcasts are followed
by millions of Somalis living in the Horn of Africa as well as
in the Diaspora, made an extensive coverage of the Djibouti -
led initiative. However many Somali listeners especially those
opposed to the Arta conference felt that their views were being
suppressed by the BBC's Somali section, accusing the broadcasting
service of running a propaganda campaign for the
promotion of the Djibouti initiative. Most of the critics cited
Yusuf Garad, head of the Somali service and a close relative of
Abdiqassim Salad, as being responsible for the alleged pro-Arta
BBC broadcasts.
Yusuf Garad was in Hargeisa last week on an official assignment.
On Monday Jamhuriya & The Republican interviewed him.
Excepts:
Q: It is slightly over one year since you have become head of
the BBC Somali section. Many listeners have been however complaining
that your Radio no longer observes impartiality and objectivity
in imparting information. How would you respond to such criticism?
A: I know that some people blame me for that. But I'm not sure
if they are that many as you have just mentioned. Besides, I haven't
seen any survey establishing how really wide-spread are the complaints
from the audience. Of course my appointment as head of the Somali
section coincided with a time when political instability in Somalia
has
deteriorated further. It has been a time when not only Somalis
but also even countries in the region and far beyond got divided
over the Djibouti [Arta] conference. So there were many instances
when a certain thing [information], which could have possibly
pleased a particular group of people, would have infuriated others.
Q: But many of your listeners here, as reflected in letters from
our own readers, have been upset by what they consider the massively
anti-Somaliland and pro-Arta faction tone of the Somali service.
Is there anything special between you and Qassim faction?
A: I don't know of anything special between the Abdiqassim and
me. I work for the BBC and can only respond to questions concerning
the BBC. As for the alleged anti-Somaliland tone, I wish to bring
to your attention that I'm not a program producer.
We have also our own correspondents who are based inside the country.
For example Ahmed Saeed Ege is our man in Hargeisa. He mostly
does most of our news coverage on Somaliland. There are also program
producers who work on shift basis. On top of that we have senior
supervisory staff. My work essentially deals with administrative
affairs with some occasional participation in the programs.
Q: why you carry most of the interviews with leaders of the Arta
faction personally?
A: Interruption by Adam Nuh Dhule, Senior program producer at
the Somali Service....... I think you should be more specific
in your questions rather than focusing on Abdiqassim.
Q: Question to Mr. Garad ... in your most recent interview with
him, Adam Gabyow claimed that he has done no wrong to anybody.
As you are already aware, Gabyow is a suspected war criminal wanted
in Somaliland. Why you missed to ask him for a response to the
charges that he took part in the atrocities committed against
civilians in Somaliland?
A: I admit that this question should have been asked. May be this
has resulted from the pressure created by the time constraint
(only 5 minutes) and the fact that the topic of the interview
didn't focus Somaliland.
Q: In your news bulletins one can easily detect a tendency to
conceal or belittle setbacks encountered by the Arta faction versus
a consistency to exaggerate minor incidents that occur in peaceful
areas in the former Somalia. For example last year's Dec. 21 demonstration
in Buroa, which was reported in your headline news of the day
while the Oct. killing of Gen. Talan in Mogadishu and the subsequent
series of kidnappings involving Arta faction Mps were either suppressed
for relatively a long
time or never reported at all.
A: We have no right to suppress or delay any news. I don't re-call
how we have reported the killing of Talan. I can only remember
that it wasn't included in our afternoon news. May be it has taken
longer to verify the incident. But I can't give now a concrete
explanation.
Q: Despite the frequent violations of human rights in Djibouti,
yet the Somali section doesn't pay attention to the situation
there. Why?
A: Djibouti is within the scope of the areas we are mandated to
cover. But if you would like us to say that a contingent of Djibouti
troops, as has been recently published in Jamhuriye, have crossed
the border and are stationed in the no-man's land between Somaliland
and Djibouti, well, we can't report that. Because there aren't
any troops. But we do report on what happens inside Djibouti just
as we did during the last
coup attempt.
Nuh Dhule interrupts......... I think you guys want to drive the
message home that Yusuf Garad is pro-Abdiqassim. I think this
is unprofessional. I recall that many years ago during the Siyad
Barre era [1983], Yusuf Gabobe [Editor of The Republican], was
among a group of people arrested in Qatar*. After reporting the
incident however, we [the BBC] were accused of being sectarian.
One can make errors in the course of the
profession but that can't be associated with one's clan background.
After all, you know that Yusuf Garad and I belong to two different
clans.
Q: Don't you think that your response to our questions might clarify
the current public controversy surrounding your program?
A: Yusuf Garad answers... Yes I think it is useful, though your
Journal had to a large extent been responsible for stirring the
current negative public attitudes towards the Somali Service.
_________________
*Mr. Nuh Dhule is referring to the arrest and subsequent deportation
of a group of SNM activists, including Yusuf Gabobe, by the Qatari
government at the instigation of Siyad Barre's regime.
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ADI/DJIB/748/255
MOTS
DJIBOUTI/FRANCE
Les Forces françaises à
Djibouti
démentent toute utilisation duranium appauvri
DJIBOUTI-(ADI)-18
février- Dans un communiqué rendu public samedi
par lambassade de France à Djibouti « lEtat-major
des Forces Françaises stationnées à Djibouti
dément formellement toute utilisation de projectiles à
luranium appauvri à Djibouti », rapporte lAgence
Djiboutienne dInformation.
Le document
ajoute « quaucune munition utilisée aujourdhui
ou dans le passé par les FFDJ à Djibouti ne contient
de luranium appauvri à Djibouti » avant de
préciser que « le porte-parole adjoint du Ministère
français de la défense a pareillement démenti
formellement le 15 février toute utilisation dobus
à luranium appauvri par les Forces françaises
à Djibouti ».
Le communique
rappelle que « le complexe de tir de Myriam est employé
dans le strict respect des accords de défense liant la
République de Djibouti à la France ».
Le texte
indique que « lEtat-major des FFDJ se tient à
la disposition des autorités de la République de
Djibouti pour toute vérification en ce sens, ainsi que
pour toute vérification de labsence de munitions
ou projectiles utilisant luranium appauvri ».
Et le communiqué
de conclure que « les Forces françaises stationnées
à Djibouti renouvellent leur volonté de poursuivre
leur mission en toute transparence, et en étroite coopération
avec les autorités djiboutiennes ».
Dans sa
livraison du 26 janvier, lhebdomadaire français Le
Nouvel Economiste avait affirmé que « larmée
française teste massivement ses obus-flèches à
luranium sur le champ de tir de Myriam, à quelques
kilomètres à louest de Djibouti ».
ADI-09H05
GMT-18 FEVRIER 2001
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19/02
LE TRISTE SORT RESERVE AU SYNDICALISME
(Extrait du journal Al-Wahda)
Le régime
djiboutien s'est doté de sa première constitution,
malgré lui, le 4 septembre 1992. Celle-ci reconnaît
clairement dans son préambule la liberté syndicale,
notamment le droit de grève et le pluralisme syndical.
Toutefois, cette reconnaissance est limitée dans les faits,
sinon reniée. Car, s'il est vrai que les travailleurs djiboutiens
ont pu se doter d'une Centrale Syndicale Libre et Indépendante
comme l'UDT créée en 1992. Le régime en place
ne laisse aucun syndicat exercer librement ses activités.
Dans la réalité les droits syndicaux sont bafoués
et les dirigeants syndicalistes licenciés, traqués.
La seule
concession faite par le régime est d'avoir permis une existence
théorique à deux centrales syndicales (UDT et UGTD)
tout comme aux partis politiques d'opposition dit légalisés.
" L'ouverture " annoncée, en fait, n'était
qu'un leurre, un entracte simulé dans le but de redorer
le blason et l'image ternie d'un régime, avant tout, soucieux
de son paraître aux yeux de la communauté internationale.
Ce n'est
point étonnant qu'un régime qui se complaît
dans les apparences, favorise le présentable plutôt
que le viable et, se consacre dans tout ce qu'il entreprend à
ne considérer que la forme au détriment du fond.
Bref, un système politique qui, de par sa nature, est incapable
de se reformer encore moins, de se remettre en cause, un temps
soit peu.
Et pour
cause, la période de grâce n'aura été
que de courte durée. Elle ne résista guère
à la première crise sociale sérieuse, survenue
dans la pays en Septembre 1995, à la suite de la grande
grève générale déclenchée par
l'intersyndicale UDT/UGTD pour protester contre une loi de finances
antisociales.
Cette
loi de finance concoctée unilatéralement par le
gouvernement, et non comme le prétendait celui-ci, sur
les conseils des institutions de Brettons Woods (Banque Mondiale/FMI).
Une loi,
d'ailleurs anticonstitutionnelle, qualifiée par les travailleurs
de scélérate, et qui fut à l'origine des
réductions drastiques des salaires de l'ordre de 40 à
60 %.
Lors de
cette grève générale et légale qui
paralysa le pays du 06 au 23 septembre 1995, la répression
fut systématique et généralisée à
l'encontre de tous les travailleurs en général et
des dirigeants syndicaux en particulier. Par centaines, les travailleurs
en grève et leurs dirigeants furent brutalisés,
arrêtés, menacés, incarcérés
et licenciés, sans autre forme de procès.
De facto,
le syndicalisme libre et indépendant fut décrète
subversif et presque tous les dirigeants des centrales et syndicats
affiliés furent l'objet de licenciements massifs. Dès
lors le mouvement syndicat fut confronté à des forts
obstacles majeurs et risques permanents de telle sorte, que l'exercice
de toutes activités syndicales, devint presque impossible
voire dangereuse.
En outre,
tout a été fait pour couper toutes ressources aux
dirigeants syndicaux déjà révoqués
de leurs fonctions et ceci, aux fins avouées et évidentes
de les plonger dans un état de dénuement complet
qui, ne leur laisse qu'un choix : se soumettre au régime
en reniant leurs principes ou fuir le pays, abandonnant ainsi
la lutte, étrangers sous des cieux plus "clément
", comme certains l'ont d'ailleurs déjà fait.
Dans l'un
comme dans l'autre des cas. Il s'agit de mettre une croix à
l'engagement syndical ceci étant l'objectif recherché
par le régime.
D'autre
part, l'extrême indigence matérielle de l'institution
syndicale, dont le gouvernement s'est également évertué
à tarir toute les ressources de financement, devint un
handicap majeur supplémentaire.
Toutes
les initiatives de conciliations entreprises de part le monde
(tant de la part des organismes des nations unies tels que l'OIT,
l'OAT, que des organismes syndicals internationaux dont la CISC,
l'ORAF, l'OUSA, la CISA, la CGT/FO, la CFDT etc
) pour ramener
le gouvernement djiboutien à de meilleurs sentiments à
l'endroit du mouvement syndical, furent vaines, devant l'intransigeance
bornée du régime en place.
Les promesses
d'accéder à la normalisation syndicale dans le respect
des droits syndicaux et des normes internationales du travail
(ratifiées dés 1978 auprès du BIT par notre
pays), comme les engagements de régulariser la situation
des dirigeants syndicaux licenciés et de leur mouvement
étouffé (en les rétablissant dans tous leurs
droits pertinents, réitérés à plusieurs
reprises par le gouvernement lors de chaque arrivée des
missions internationales de bons offices) demeurant également
lettre morte.
De plus,
non seulement il n'y a eu aucune évolution de nature à
débloquer un climat social extrêmement tendu et en
crise durant toutes ces dernières années de règne
de l'ex président (HASSAN GOULED), mais il s'est avéré
que la situation syndicale et sociale s'est plutôt considérablement
détériorée et empirée, faisant même
regretter le déplorable précédent statu quo
ante. Sur ce plan, depuis l'investiture de son successeur.
A peine,
trois mois après sa prise de fonction, il s'ingénia
avec un acharnement sans précédente contre "
l'inadmissible présence " selon lui, d'un syndicalisme
libre et indépendant qui, à ses yeux, ne doit plus
avoir droit de cité.
Aussi,
pour l'entremise du Ministre de l'Emploi et la Solidarité
Nationale, organisa -t-il un Coup d'Etat syndical à la
faveur duquel, de pseudo dirigeants syndicaux, totalement étrangers
au monde syndical et à la botte du régime, furent
nommés le plus illégalement du monde, à la
tête des deux centrales UDT et UGTD.
Un coup
de force caractéristique des violations très grave
des droits syndicaux, dénoncé par la CISL, et condamné
unanimement par les institutions syndicales internationales, ainsi
que par le BIT qui finit par invalider ces grossières nominations
et mises en scène aussi ridicules qu'irresponsables. Ces
pseudo-dirigeants furent d'ailleurs expulsés de toutes
les réunions syndicales internationales (en Afrique du
sud, Syrie, Côte-d'Ivoire, pour ne citer que celles-là),
auxquelles le régime a tenté de les convier à
ses frais (billets d'avions et fortes prises en guise de frais
de séjour), aux lieux et places des dirigeants légaux
et légitimes, empêchés de voyager bien que
munis des invitations nominatives et conformes à ces assises,
envoyées par les organisateurs.
De plus
les sièges, les boites postales et les avoirs bancaires,
ainsi que les cotisations syndicales collectée à
la base, furent saisies et confisquées, au profit de ces
alibis syndicaux du pouvoirs, unanimement rejetés par tous
les travailleurs et par leurs syndicats de base qui demeurent
affiliés aux centrales légitimes, fidèles
à leurs principes et engagements.
Jusqu'à
présent, le gouvernement djiboutien, bien que ses tentatives
de manipulations éhontées essuyèrent un échec
cuisant, lequel a achevé de tenir sa crédibilité,
déjà fort mal en point au niveau international,
semble résolu à se rattraper in-extremis à
la faveur d'une énième mission du BIT venu à
Djibouti vers fin 1999, pour le raisonner. Celui-ci ne s'est,
pourtant pas décidé concrètement à
accéder aux recommandations répétées
du BIT.
Au contraire,
il s'entête, comme à son habitude dans son intransigeance
déplacée et irresponsable, à se confiner
dans un mutisme complet. Un mutisme fort révélateur
de sa mauvaise foi, comme de son incapacité flagrante à
respecter ses engagements.
Comment
peut-il d'ailleurs les respecter alors qu'il ne respecte même
pas sa propre constitution, ses propres lois et règlements
qu'il a lui-même édicté ?
Aussi,
la normalisation tant attendue de la vie syndicale est-elle loin
d'être à l'ordre du jour ? Elle ne le sera pas davantage
dans un proche avenir, tant que le régime ne se résoudra
pas à appliquer intégralement et effectivement les
recommandations du BIT relatives tant à la réintégration
des dirigeants syndicaux licenciés qu'à la réhabilitation
du mouvement syndical libre et indépendant, incarné
par l'intersyndical UDT/UGTD. Quitte, à demeurer longtemps
encore au banc des accusés, et en marge des nations démocratiques
et libres. Certes, le régime privilégie la fuite
en avant plus que jamais embourbé dans ses dérives
autoritaires.
Une telle
animosité à l'égard d'un mouvement syndical
légalement établi, et qui de surcroît n'agit
que dans le cadre et les limites des lois et règlement
en vigueur, conformément à la constitution, est
à notre avis caractéristique d'un régime
hostile et rebelle à toute forme de droit et de liberté,
réfractaire à toute forme de progrès social
et humain.
La question
qui se pose est par conséquent, car d'actualité
: Un régime aussi autoritaires et antidémocratique
qui ne daigne même pas négocier et encore moins faire
des concessions sociales et composer avec un mouvement syndical
aussi pacifique, peut-il en toute logique s'entendre, faire des
concessions d'ordre politique et composer avec son opposition
armée, pour respecter ses propres engagements ?
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19/02
La face cachée de l'OPS (Suite)
Concernant
l'OPS (Organisme de Protection Sociale), le redressement n'était
ni une bénédiction, ni une malédiction !
C'était tout simplement un état de fait (inévitable),
que la situation financière de l'ex CPS-SMI portait en
germe. Malheureusement, dans notre pays aucun secteur n'échappera
au redressement, et ses adversaires eux-mêmes se meuvent
dans son champ malgré, bon gré. Et pourtant, à
l'OPS, le redressement tant attendu et espéré se
révélait, en définitive, être une entreprise
de destruction sociale.
Dira-t-on
pour autant, que le redressement est dérisoire ? Hélas
oui ! Et le peu de résultat et le fruit des licenciements
massifs et abusifs des salariés (plus de 250 personnes)
qui, ont presque tous gagné leurs procès qu'ils
ont intenté à l'OPS, de près de 2000 ex-retraités,
à qui on a supprimé abusivement, par le biais d'une
loi rétroactive (vraiment rare dans l'histoire législative
de notre pays) leurs maigres pensions et les a abandonné
dans un univers de peur et de récurrentes misères.
A cela s'ajoute, la baisse abusive, injustifiée, de l'ordre
de 20% de toutes les rentes d'accidents de travail, sans même
que soit prise la peine de consulter (même pour avis) la
Commission d'Attribution des Rentes (CAR), seule habilitée
et compétente en la matière. Sans parler, aussi
bien sûr, (par souci de bon sens et de protection sociale)
de la prise en considération des conditions matérielles
et morales des victimes d'accidents de travail à qui sont
destinées les rentes au titre de répartition et
de dédommagement des préjudices subis.
Sans parler
aussi, des milliers d'assurés, dont les dossiers sont en
souffrances depuis des années, victimes d'accidents de
travail qui, faute de mieux, ne désespèrent pas
d'attendre (jusqu'à présent malheureusement) une
hypothétique' attribution de rente accident de travail.
Alors que le redressement de l'OPS est supporté par les
salariés (victimes des licenciement abusifs et massifs),
les retraités (près de 2000 personnes à qui
on a supprimé purement et simplement les pensions), les
titulaires d'une rente (à qui on a supprimé 50%
de leurs rentes), et les agents conventionnés de l'Etat
qui, n'ont pas pu bénéficier d'une pension depuis
plus de trois ans. Par contre, la Direction de l'OPS se permet
de diffuser sur les ondes de la RTD aux frais des assurés
sociaux, un message publicitaire (osé dans pareilles circonstances)
" préservons la protection sociale ".
Mais s'est-on
demandé qui est-ce qui veut en réalité, la
destruction de notre système de protection sociale ? Qui
dispose sans retenue les fonds sociaux ? Répondre à
ces questions simples équivaut à prévenir
la préservation réelle de notre système de
protection sociale.
Convenons
tout de même, qu'on ne peut être en situation de "
redressement " pour laquelle les assurés sociaux et
les retraités payent un lourds tribut, et se permettre
de renouveler deux fois le parc automobile de l'OPS, conclure
des marché de gré-à-gré, contrairement
à ce que prévoit la loi en pareil circonstance (sans
appel d'offres), de plus de 120.000.000 FD, de brader le patrimoine
mobilier de l'OPS à savoir les matériels dentaires
ou les voitures utilitaires, voire tout terrain, ou encore de
bailler, pour moins que rien, le patrimoine immobilier de l'OPS.
Et pourtant, personne ne s'offusque, personne ne dénonce
un tel abus de pouvoir, et personne n'essaye d'y remédier
à un tel forfait.
Pourquoi
? Est-ce-que c'est innocent ? Pourquoi ce silence ? Qui sera demain
responsable d'un tel " crime " ? Pourquoi ne prend-on
pas dès maintenant des mesures préventives ?
En effet,
les responsables politiques d'aujourd'hui ne pourront pas plaider
l'ignorance ou l'innocence. Leurs indifférences à
l'égard d'une telle situation les rendent complices de
la Direction de l'OPS.
"
Les messages publicitaires diffusés sur les ondes de la
RTD sont en réalité
destinés à financier sur les fonds sociales le budget
de la RTD, devenue récemment
autonome et déficitaire " reconnaît un cadre
de l'OPS qui souhaite garder l'anonymat
pour des raisons que l'on comprendrait aisément. Ce dernier
rajoute " le Directeur de
la RTD a un lien de parenté avec le parrain politique du
Directeur de l'OPS ". Ce qui
est pourtant vrai.
Au même
titre que d'autres qui bénéficient, aux frais des
fonds sociaux, des bons d'essence, de ravitaillement ou d'approvisionnement
auprès des centres commerciales etc
A SUIVRE
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19/02
LE PRD ANNONCE L'OUVERTURE DE SON SITE INTERNET QUI EST OPERATIONNEL.
Communiqué
du PRD : " Depuis une semaine le PRD dispose son propre
site
dans le web. Nous demandons de faire un lien pour nos lecteurs.
L'adresse du site est la suivante : www.multimania.com/leprd
merci de votre coopération."
Note de
l'ARDHD : nous félicitons le PRD qui s'engage dans Internet,
la nouvelle technologie de la communication et nous lui souhaitons
tout le succès possible.
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AFP
International - Lundi 19 Février 2001 - 17:06 GMT - 18:06
Heure Paris
19/02 Reprise des négociations
entre le gouvernement et l'ex-rebellion.
DJIBOUTI, 19 fév (AFP). Le gouvernement djiboutien et l'aile
radicale de l'ancienne rébellion afar ont repris lundi
leurs négociations au ministère de l'Intérieur,
a annoncé la radio gouvernementale Radio Djibouti.
"Tous les points figurants dans le projet du protocole d'accord"
ont été examinés au cours d'une réunion
plénière, a indiqué la radio, citant un communiqué
conjoint signé par le ministre de l'Intérieur Abdallah
Abdillahi Miguil et Ahmed Dini Ahmed, le président de l'aile
radicale du Front pour la restauration de l'unité et la
démocratie (FRUD).
Les deux
parties ont prévu "un délai supplémentaire
pour parvenir à un accord définitif", ajoute
le communiqué.
Elles ont
réaffirmé "leur attachement à la paix
pour répondre à l'attente du peuple djiboutien",
selon le texte.
Le gouvernement
djiboutien et l'aile radicale du FRUD avaient signé un
protocole d'accord, en février 2000 à Paris, et
prévu d'ouvrir des négociations visant à
la réconciliation nationale et à une participation
de l'ancienne rébellion afar au pouvoir.
Mais les
négociations n'avaient pas progressé récemment
et le ton était monté entre les deux parties.
Le représentant
en Europe du FRUD radical, Mohamed Kadamy avait déclaré
début février sur les ondes de Radio-France Internationale
(RFI) et dans les colonnes du journal en arabe édité
à Londres Al-Hayat, que l'ex-rébellion était
prête à toutes les éventualités, "la
paix comme la guerre".
Le ministre
de l'Intérieur avait aussitôt qualifié de
"guerriers" les propos de M. Kadamy et fait porter au
FRUD la responsabilité d'un éventuel échec
des négociations.
Le Premier
ministre djiboutien, l'Afar Barkat Gourad Hamadou, en poste depuis
22 ans, a démissionné en janvier, ouvrant la voie
à une éventuelle entrée au gouvernement de
représentants du FRUD radical.
L'ethnie
afar compose environ 40% de la population de Djibouti et le poste
de Premier ministre lui est traditionnellement dévolu.
kh-jhl/sba
tmf.
Note
de l'ARDHD : nous ne pouvons que nous réjouir d'une reprise
des négociations qui pourraient aboutir à la signature
d'un accord, ouvrant la voie à la justice et à la
démocratie.
Nos inquiétudes portent sur le fait que cette reprise intervient
à la suite des déclarations du FRUD et de communiqués
très hostiles du Gouvernement djiboutien. M. Guelleh n'est
pas dans une situation brillante actuellement. A-t-il lancé
cette réouverture des négociations pour gagner un
peu de temps, en clouant à nouveau l'opposition ? On peut
se poser la question, d'autant plus que les parties affirment
qu'elles ont besoin d'un délai supplémentaire, non
limité dans le temps. Nous espérons que 'ce n'est
pas reparti pour un tour' et qu'il s'agit de négociations
sérieuses pour le Gouvernement djiboutien !
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22/02
COMMUNIQUE DE PRESSE
Conjoint Gouvernement / FRUD - Armé.
Dans le cadre du processus de négociation sur l'application
de l'Accord Cadre du 07/02/2000 signé à Paris, la
délégation gouvernementale et celle du FRUD armé
ont tenu une réunion plénière le 19 février
2001.
Les deux
parties ont examiné le projet de protocole d'accord et
ont décidé de poursuivre l'examen plus approfondi
des points figurant dans ce projet.
Les deux
délégation ont convenu de s'accorder un délai
supplémentaire pour parvenir à un accord définitif,
répondant à l'attachement à la paix de deux
parties et à l'attente du peuple djiboutien.
Pour :
La partie
gouvernementale .............................................Le
FRUD armé
ABDALLAH ABDILLAHI MIGUIL .......................................AHMED
DINI AHMED
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LA
FIN DE L'AXE DJIBOUTO-ETHIOPIEN ?
AFP International - Lundi 19 Février 2001 - 07:10 GMT -
08:10 Heure Paris
19/02 Le président djiboutien
en visite officielle en Erythrée.
DJIBOUTI, 19 fév (AFP). Le président djiboutien
Ismaïl Omar Guelleh a entamé lundi une visite officielle
de deux jours en Erythrée, pour consacrer la normalisation
des relations entre les deux pays après la fin de la guerre
entre l'Ethiopie et l'Erythtée, a annoncé lundi
le journal gouvernemental La Nation.
Depuis le début de la guerre entre les deux voisins de
la Corne de l'Afrique en mai 1998, Asmara avait régulièrement
accusé Djibouti de soutenir l'effort de guerre d'Addis
Abeba. L'Ethiopie et l'Erythrée ont signé un accord
de paix le 12 décembre dernier.
Asmara
n'avait notamment pas apprécié que Djibouti mette
à disposition son port pour les échanges commerciaux
de l'Ethiopie, pour remplacer les ports éythréens
d'Assab et de Massawa qu'elle utilisait avant la guerre.
La visite
de M. Guelleh doit notamment permettre la réouverture de
l'ambassade de Djibouti à Asmara, fermée en novembre
1998.
A cette
date, Djibouti avait rappelé son ambassadeur face aux demandes
répétées du président érythréen
Issaias Afeworki pour un retrait de Djibouti du comité
de médiation (dans le conflit éthio-érythréen)
de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), et avait
demandé au personnel diplomatique érythréen
de quitter le pays.
Pendant
la même période de gel des relations diplomatiques,
Djibouti a accusé Asmara de fournir un appui logistique
et militaire aux rebelles afars djiboutiens du Front pour la Restauration
de l'Unité et la Démocratie (FRUD).
Les relations
diplomatiques entre Djibouti et Asmara ont été officiellement
rétablies en mars 2000, grâce à une médiation
libyenne, puis, en octobre 2000, un nouvel ambassadeur érythréen
a remis ses lettres de créances au président Guelleh.
Outre la
réouverture de l'ambassade djiboutienne, les deux pays
doivent réactiver les travaux de leur commision ministérielle
mixte et les accords de coopération conclus en décembre
1997, concernant notamment les transports, les échanges
commerciaux, les télécommunications, le sport et
la culture.
kh-gir/fxh
t
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FRS0322
4 GI 0206 FRA /AFP-QT85
Djibouti-aide
Appel à une aide d'urgence
pour les populations du nord de Djibouti.
Paris,
14 fév (AFP). -- L'organisation humanitaire "Aide
et solidarité au peuple afar" (ASPA), a appelé
mercredi à une aide alimentaire et sanitaire d'urgence
pour les populations civiles afars du nord de Djibouti, dans un
communiqué reçu à Paris.
«
L'ASPA lance un appel pressant pour une aide alimentaire et sanitaire
d'urgence aux populations djiboutiennes et plus particulièrement
à celles soumises au blocus de fait » de l'armée
djiboutienne, selon le texte.
L'association
humanitaire demande également le libre accès «
des ONG et l'acheminement des médicaments à ces
zones ».
Selon l'ASPA,
environ 20.000 civils afars des « régions de Tadjourah,
d'Obok et de Dikhil sont dans une situation de préfamine,
affaiblies par une décennie de blocus alimentaire et sanitaire
».
L'ONG affirme
enfin que la présence de l'armée djiboutienne «
dans les lieux les plus reculés du territoire, en violation
de l'accord cadre de paix de Paris (signé en février
2000 entre le gouvernement et la guérilla du Frud), est
un obstacle à l'acheminement des aides et des médicaments
et empêche le retour des 20.000 réfugiés afars
dans leur pays ».
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jpc/csg/ib
AFP 141201 FEV 01
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L'HOMME
OU
LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir
la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté,
tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires,
viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
(Les liens directs, avec les articles
parus à l'époque, sont désormais opérationnels)
LA
LIBERTE N° 17 -
Mme LEILA, juge d'instruction
LA
LIBERTE N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie d'Ali Sabieh
LA
LIBERTE N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTE N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTE N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU, procureur général
LA
LIBERTE N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre déléguée
conjointement avec M. Le Représentant
de l'UNICEF à Djibouti.
LA
LIBERTE N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, MInistre de la Justice, conjointement
avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN
N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui a donné l'ordre
le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi
FOUREH.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH, Ministre de l'Economie et des Finances.
LA
LIBERTE bulletin N° 23 - M Yacin
Elmi BOUH, Ministre de l'Economie et des Finances (2ème
nomination)
LA
LIBERTE bulletin N° 28 - Monsieur
Abdallah Abdillahi
Miguil, Ministre de l'Intérieur
LA
LIBERTE bulletin N° 29 - Monsieur
MOGUEH, Ministre délégué
aux affaires musulmanes
LA
LIBERTE - bulletin N° 32 Madame Nima
Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA
LIBERTE - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud - Ministre
de l'Agriculture et du développement rural.
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Radio-Trottoir
: Votre
chronique
Emission : que dit
la Presse entre les lignes ?
Elle dit que la population d'Arta est condamnée à
la mort lente par l'uranium.
Le
Gouvernement djiboutien et l'Armée française
se sont-ils mis d'accord pour appauvrir en vie humaine la
" faible densité de peuplement " de la population
rurale du District d'Arta.
- Le
journal gouvernemental " La Nation " du jeudi 15
février 2001 a publié en bas de sa première
page des extraits d'un hebdomadaire français.
- Tout
en haut de cette première page domine ce gros titre
isolé et encadré :
"
L'Armée française teste massivement ses obus-flèches
à l'uranium sur le champ de tir de Myriam "
- Ce
gros titre impressionnant et effrayant par ses représentations
macabres est développé en bas et à droite
de la première page de la manière suivante :
Djibouti
/ France
Un hebdomadaire français soupçonne les Forces
françaises à Djibouti d'utiliser de l'uranium
appauvri
L'hebdomadaire français, le Nouvel Economiste s'alarme
au sujet d'une éventuelle utilisation d'uranium appauvri,
par les Forces françaises stationnées à
Djibouti.
Dans sa livraison du 26 janvier dernier, le journal écrit
" Après les troupes engagées au Kosovo,
c'est au tour des Djiboutiens de s'inquiéter de l'utilisation
d'obus à l'uranium appauvri " dans les tirs d'obus
flèches.
Dans son entrefilet, le Nouvel Economiste poursuit : "
l'Armée française teste massivement ses obus-flèches
à l'uranium sur le champ de tir de Myriam, à
quelques Kilomètres à l'ouest de Djibouti "
Le Nouvel Economiste estime qu'une telle situation représente
un " atout " qui aurait été qualifié
de " particulièrement exceptionnel " dans
" un récent rapport parlementaire " français
".
Le document cité par le journal français se
révèle très favorablement impressionné
par le cadre environnemental des missions d'entraînement
des forces françaises à Djibouti.
Le rapport nous apprend que " la faible densité
de peuplement de Djibouti, son relief et sa longue bande côtière
permettent de disposer de champs de tir et de manuvres
exceptionnels qui permettent à la fois d'organiser
des exercices combinés Terre-Air-Mer élaborés
et de s'affranchir des contraintes imposées par la
géographie de l'Europe qui rendent parfois impossibles
certaines activités comme le tir à l'obus flèche
"
Le document ajoute que : " Ces possibilités exceptionnelles
sont utilisées dans un parfait respect de la souveraineté
de la République de Djibouti qui a concédé
aux FFDJ les emprises sur lesquelles sont situées ces
installations et qui garde un droit de regard sur la nature
des armements introduits sur son territoire ".
La lecture appliquée
de cet article a semé le doute et la crainte. Des questions
se posent spontanément :
1°)
Depuis quand ces testes massifs et dangereux pour la population
civile
s'opèrent-elles en République de Djibouti ?
2°)
Les Médecins sans frontières sont-ils habilités
à faire des enquêtes sur les
répercussions de l'uranium appauvri sur la santé
des populations, car les hôpitaux de Djibouti sont à
ne pas en douter, étroitement encadrés et suivis
par le gouvernement djiboutien et l'Armée française
?
3°)
Est-ce que ? ce cadre environnemental très favorable
aux missions
d'entraînement des forces armées françaises
justifie-t-il :
- le soutien sans réserve pour placer à la tête
de Djibouti le patron omniprésent de la " piscine
locale ", soutien imposé par un certain Devatre,
ancien patron de la " piscine française ".
- l'application
des raisons d'Etat pour les Affaires de l'attentat du café
de Paris et de l'assassinat du juge Borel.
Dans
tous les cas, les djiboutiens sont effrayés par l'utilisation
de cette nouvelle bombe à l'uranium.
C'est
par un grand coup de chapeau au Directeur de la publication
M. Amin, qui a balancé dans " La Nation ",
les informations sur l'obus-flèche, évidemment
en accord avec son Ministre M. Rikfi (c'est la période
de la Saint Valentin, la période des grands amours,
entre Amin et Rikfi), que cette émission se termine.
Cette
affaire est à suivre avec sérieux.
- -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
17/02
Emission : la folie des grandeurs bat son plein avec
.
A la
recherche d'un pacte d'Alliance pour la création unilatérale
d'une Force Armée Régionale (FAR) (Certainement
pas avec les Erytréens, il ne faut pas rêver,
car ils n'ont pas la mémoire courte)
Le
régime est-il aux abois ? Tout laisse à le croire
après la déclaration à RFI de M. Kadamy
sur l'impasse des négociations entre le FRUD et le
Gouvernement, impasse volontaire, blocage volontaire par le
gouvernement.
N'ayant
plus la côte tant à Djibouti que dans la Région,
et ayant complètement perdu tout espoir pour redresser
sa crédibilité, pour essayer à redorer
" son image de marque spolié par sa politique
de mensonges ", le gros Ismaêl s'accroche à
tout, il s'accroche surtout aux problèmes financiers
somaliens, il s'accroche aussi aux financements pour la reconstruction
du Sud de la Somalie, il s'accroche encore aux projets de
prospections pétrolières au Somaliland, il s'accroche,
il s'accroche
.. de l'argent de l'argent par piété.
Une
Force Armée Régionale (FAR) devra intervenir
rapidement et devra intervenir que sur ordre du gros Ismaël
contre tous les mouvements armés djiboutiens dans l'intérêt
du gouvernement somalien issu d'Arta, contre tous les mouvements
armées du Somaliland et du Puntland dans l'intérêt
de l'unification prônée par le gouvernement somalien
issu d'Arta contre les forces armées du gouvernement
éthiopien si elles ne se retirent pas immédiatement
du Territoire somalien et ceci dans le strict intérêt
du gouvernement somalien issu d'Arta.
Le
gros Ismaël a un besoin urgent d'une Force Armée
Régionale (FAR) directement commandée par lui
avec un Ministre de la guerre de préférence
proche de la faction de sa mère pourquoi pas l'actuel
Premier Ministre nommé Barkat qui a réussi à
transformer, jeudi dernier, les prières du moulid à
proximité de la prison de Gabode et sous très
haute surveillance, en une manifestation de pardon et de réconciliation,
exigés par un ancien Cadi le Ministre Mogueh qui n'avait
pas précisé dans sa longue et choquante allocution,
qui devrait être pardonné, qui devrait oublié
les séquelles de l'Attentat du café de Paris,
les séquelles de la guerre au Nord de Djibouti, les
persécutions sans fin des populations djiboutiennes.
Ici
à Djibouti nul n'est dupe. Comme dit si bien la chanson
populaire : " Gros Ismaël tu peux sauter sur tout
le monde, tu peux toujours sauter
. ".
Mme W.
M. S.
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12/02
OPPOSITION DJIBOUTIENNE UNIFIEE
- O.D.U -
Boulevard Nelson MANDELA
Boîte Postale : 501 Téléphone : 34.04.43
Djibouti
COMMUNIQUE
DE PRESSE
Un an après la signature de l'Accord-cadre de Réformes
et de Concorde Civile du 7 février 2000 à Paris
entre le Front pour la Restauration de l'Unité et de
la Démocratie (FRUD) et le Gouvernement de Monsieur
Ismaël Omar Guelleh, le Haut-Conseil de l'Opposition
Djiboutienne Unifiée (ODU) a longuement analysé
la situation nationale en sa séance du 11 février
2001. Il constate que :
-
la dégradation de la vie nationale s'est sérieusement
aggravée à tous points de vue : politique, économique,
sociale
-
les négociations pour la mise en uvre de l'Accord-Cadre
du 7 février ont piétiné avant de se
bloquer, et ce du fait du régime en place qui refuse
toute ouverture démocratique ;
-
le pouvoir en place, en flagrante contradiction avec son discours
pour la démocratisation et son engagement dans les
négociations en vue de l'application de l'Accord-Cadre,
poursuit ses agissements anti-démocratique et liberticides.
Réprimant syndicalistes et autres protestations contre
les arriérés de salaires et interdisant les
organes de presse de l'Opposition comme en témoigne
la suspension depuis le 15 Janvier 2001 du Renouveau, hebdomadaire
du PRD ;
-
ce régime se livre actuellement à des mouvements
de troupes et à des recrutements sélectifs dans
l'armée et la gendarmerie ;
-
le pouvoir étale sa mauvaise foi à travers le
communiqué de presse du Ministre de l'Intérieur
en date du 11 février 2001, qui se veut une réponse
à la déclaration du samedi 10 février
sur RFI du Représentant du FRUD en Europe, Mohamed
KADAMY YOUSSOUF, sur le blocage (du fait du régime)
des négociations pour la mise en uvre de l'Accord-Cadre.
Allant jusqu'à récuser à Monsieur KADAMY
sa qualité de l'un des principaux Dirigeants du FRUD.
Par voie de conséquence, le Haut-Conseil de l'Opposition
Djiboutienne Unifiée (ODU) :
1
- dénonce avec la plus grande vigueur l'attitude irresponsable
et antidémocratique du pouvoir en place, attitude qui
bloque notamment les négociations sur l'Accord-Cadre
du 7 février 2000, condamne cet Accord-Cadre à
l'échec et risque gravement de relancer la guerre civile
;
2
- appelle vivement le peuple djiboutien à se mobiliser
pacifiquement pour exiger et obtenir l'application de l'Accord-Cadre
du 7 février 2000, en tous ses termes ;
3-
appelle la communauté Internationale à user
de son influence pour amener le régime en place à
finaliser les négociations sur l'Accord-Cadre et à
appliquer cet Accord.
A
Djibouti, le 12 février 2001
Le
Président de l'O.D.U
MOUSSA AHMED IDRISS
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|
ADD
- Association pour la Démocratie et le Dévelopement
(Résident djiboutien en France)
6, rue d'Oslo - Appt 45
72000 LE MANS
Tel / Fax : ++ 33 (0)2 43 76 20 31
20/02
COMMUNIQUE DE PRESSE
Ce qui devait arriver, arriva
! ! !
Cela
fait un an maintenant que la Délégation du FRUD-COMBATTANT,
conduite par Monsieur DINI, se trouve dans la capitale djiboutienne
afin d'essayer de conclure un accord global avec le Régime
d'Ismaël Omar GUELLEH.
Dans
un précédent communiqué, l'A.D.D. avait
souligné combien la volonté d'aboutir faisait
défaut au niveau gouvernemental. Hélas, aujourd'hui,
et plus que jamais, le pouvoir djiboutien ne semble être
disposé à trouver un consensus qui éloignerait
le spectre de la guerre civile. Le FRUD-COMBATTANT a eu le mérite
et le courage non seulement de démontrer sa volonté
de paix en se rendant à Djibouti mais aussi d'avoir formulé
et remis des propositions concrètes et constructives.
En revanche, la délégation gouvernementale, du
fait qu'elle n'était pas habilitée à se
positionner sur toutes les questions en discussion, s'est drapée
un silence coupable, quand elle n'était pas à
avancer des contre propositions stériles et inconsidérées.
Il n'y a que les Djiboutiens qui sont isolés, ne représentant
qu'eux-mêmes et vivant au fin fond de la France profonde,
pour comparer l'attitude du FRUD-COMBATTANT à celui du
gouvernement djiboutien.
La signature
de l'accord-cadre à Paris a pu bénéficier
d'un large écho au sein de la Communauté Nationale
et Internationale, contrairement au souhait d'Ismaël Omar
GUELLEH qui voulait le confiner dans un cadre très restreint.
L'ensemble
de l'opposition djiboutienne organisée au sein de l'O.D.U
(Opposition Djiboutienne Unifiée) l'a approuvé
et l'ONU, l'OUA, la Ligue Arabe, l'Union Européenne ou
des pays comme la France, les Etats-Unis, l'Egypte, l'Ethiopie
et le Yémen ont manifesté leur soutien à
cet accord. Or ils constatent avec nous aujourd'hui, la situation
de blocage que le gouvernement djiboutien impose au processus
de paix.
Et ce
n'est pas la sortie intempestive du Ministre de l'Intérieur
avec son communiqué menaçant d'un massacre à
la Rwandaise et encore moins le réveil tardif de la dissidence
du FRUD, appelée les " QAGABA " qui gesticule
avec son histoire d'usurpation de " raison sociale "
qui masquera la réalité de la situation qui prévaut
à Djibouti.
Le pays
est exsangue, la pré-famine s'installe, une situation
sociale explosive, bref, tous les clignotants de la vie politique,
économique et sociale sont au rouge et l'incapacité
du gouvernement djiboutien à trouver des solutions est
flagrante.
Pendant
ce temps, le Chef de l'Etat, Ismaël Omar GUELLEH, s'emploie
à faire le vide autour de lui et en est réduit
à vouloir gérer le pays avec son seul clan familial.
L'un des solides piliers du régime qu'était le
Général Yacin Yabey GALAB, chef de la Force Nationale
de Sécurité (police) est aujourd'hui en prison.
L'A.D.D. profite de l'occasion pour signifier son soutien aux
détenus du F.N.P. dans l'épreuve de grève
de la faim qu'ils observent et affirment que leur détention
est d'ordre politique et réclament la tenue immédiate
d'un procès équitable pour tous les prisonniers
politiques.
Malgré
l'échec retentissant qui caractérise sa politique
d'intransigeance, le Chef de l'Etat djiboutien s'obstine dans
sa logique de va-t'en-guerre. Alors que le pays est au bord
du gouffre, il continue à acheter des armes de guerre
(hélicoptères, avions, etc
.).
Notre
association qui s'est depuis toujours préoccupée
de l'intérêt du peuple de Djibouti :
- Dénonce
l'attitude irresponsable et criminelle du Gouvernement d'Ismaël
Omar GUELLEH qui semble faire sien le fameux : " Après
moi, le déluge "
- Lance un appel pressant à toutes personnes éprises
de paix et de justice pour qu'elles soutiennent le processus
de paix à Djibouti qui est en danger.
Nous
finirons par une phrase prononcée lors de la conférence
de presse à Paris par le seul Président de l'Unique
FRUD, Monsieur Ahmed DINI : " Aucune arme, aucune quincaillerie
au monde ne peut assurer la pérennité d'une dictature
".
Hassan
MOKBEL
Président ADD
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