LA LIBERTÉ Bulletin N° 35
Journal permanent et indépendant
de tous les djiboutiens de l'opposition

Bulletin
de l'A. R. D. H. D
2ème année..................Maj 16/02/01 à 18 h 00 (Heure de Paris)
LA LIBERTÉ :
votre journal se construit chaque jour devant vous, avec vos contributions.
Chacun peut s'y exprimer librement et sans aucune censure. . .
(*)

SOMMAIRE N° 35 . . . du 10/02/01 au 16/02/01
- Les méthodes du système Guelleh pour clôner les parties politiques et toutes les associations qui s'opposent ... à la dictature révoltante,
- L'OPS réduit de manière rétro-active le montant des prestations dues à la population,
- Pourquoi le système Guelleh apporte-t-il son soutien à M Madhi Adillahi, qui a été condamné par la Justice française dans l'affaire du Café de Paris ?
- LES COMBATS ONT-ILS REPRIS DANS LE NORD ? 18 BLESSES ?
DESERTIONS AU SEIN DE L'ARMEE NATIONALE ? COMBIEN DE MILITAIRES AURAIENT RALLIE LE FRUD CES DERNIERES SEMAINES ?
- LA MOBILISATION POUR SOUTENIR SURVIE, dans le cadre du procès intenté par trois chefs d'Etat africains, "de mauvaise compagnie ( ?)"

- L'ECHEC DES NEGOCIATIONS FRUD / GOUVERNEMENT EST-IL OFFICIALISE PAR LES DECLARATIONS DE M KADAMY SUR RFI ?
- Les choses sont claires maintenant. M. GUELLEH refuse toute évolution du régime au Peuple djiboutien.

10/02 : Over 250 participants and delegates from UK, Europe and the Middle East representing a quarter of a million Somalilanders in the diaspora attended the above conference. (Communiqué en Anglais du Somaliland Forum)

10/02 Somaliland says Djibouti arms Mogadishu (Communiqué en Anglais)

10/02 A LIRE DANS LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN / Trois articles :
- La délégation de l'attribution des noms de domaine Internet .dj par Hanaro,

- Un parking au prix fort pour les avion
s hollandais qui participent aux mission internationales,
- Risques de conflit entre l'Ethiopie et la Somalie

COMMUNAUTÉ DJIBOUTIENNE
Marre d'être bâillonné à Djibouti ? Cliquez ici !
Le service de discussion et d'échanges en direct.
10/02 Le directeur général du port de Djibouti a révélé mercredi, que les entreprises éthiopiennes bénéficieront de tarifs préférentiels pour les services rendus au port.
ARHOTABA
10/02 Commentaires de djiboutiens et des précisions sur les méthodes de clônage et d'impostures de la dictature de Djibouti. Le soutien à M Madhi Abdillahi

La face cachée de l'OPS

LA NATIONALITE : UN PROBLEME OU UN ENJEU POLITIQUE A DJIBOUTI

Extrait de "AL- Wahda" (L'Unité)
Numéro 36 du 31 janvier 2001

L. D. D. H.
Toutes les publications
2000 / 2001

LE COMITE DE SOUTIEN
DE JEAN-MICHEL POUCHELE
:
3.500 signatures

10/02 Qui va être nommé en remplacement de Barkhat comme Premier Ministre.
10/02 L'OPS ou la réduction des prestations 'retro-actives' aux ayant-droits (Communiqué de l'UDT)

10/02 Les combats ont-ils repris dans le Nord ?


13/02 L'armée nationale en état d'alerte ?

10/02 MOBILISATION GENERALE POUR SOUTENIR François-Xavier VERSCHAEVE et SURVIE, dans le cadre du procés intenté par trois chefs d'etat africains (de mauvaise compagnie ?)

- MANIFESTATION LE 24 FEVRIER A 14 HEURES


- Les rendez-vous, ville par ville


- Le communiqué de Survie


- Le Dossier complet dans le numéro Spécial N° 6 de LA LIBERTE

11/02 Un référendum qui circule sur le WEB : OUI/NON à la Francafrique 11/02 Le cancer de la corruption… l'impunité. (LDDH)

13/02 Y-A-T-IL UN PILOTE DANS L'AVION ? LA VOIX AU CHAPITRE :
PAR AÏNACHÉ Le 13.02.01.

15/02 : Conformément aux craintes exprimées par les lecteurs, le MJOD se dévoile dans un "poulet" ....
Le MJOD : un instrument au service de la propagande de Guelleh ? La question est d'actualité.
15/02 Accusés de " partialité ", deux juges poursuivent " Libération " en diffamation Extrait de ' LE MONDE / 15.02.01 ' 15/02 Deux magistrats attaquent "Libération" . Ils critiquent un article sur la mort d'un juge à Djibouti. (Extrait de Liberation du 15/02)
   
(*) nous pourrions être amenés à refuser les articles dont le contenu serait contraire à la morale et/ou aux bonnes moeurs ainsi que les attaques personnelles, non justifiées et/ou disproportionnées.
   
     

LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIEGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
e-mail : noel_lddh@intnet.dj
https://old.ardhd.org/lddh.htm

DIFFUSION D'INFORMATION N°1/LDDH du 11 février 2001

Le cancer de la corruption… l'impunité.


Note liminaire :


La corruption définie comme l'une des formes de l'abus de pouvoir public ou social au profit d'un intérêt privé ou individuel constitue l'aspect le plus flagrant de ce problème, l'aspect le plus intolérable, l'aspect qui entraîne l'exclusion de la majorité de nos populations, l'aspect qui nous attire vers la profondeur du gouffre de la pauvreté.

C'est dans le cadre de la prévention et le traitement des actes de corruption que nous avons décidé de déployer un travail de communication, d'information, et de formation d'estime a sensibiliser l'opinion publique sur les répercussions de la corruption et sur les entraves dangereuses pour le développement et aussi sur le risque d'explosion sociale dû à l'appauvrissement de la très grande marge du tissu social, alors qu'une poignée s'enrichit par le fait de la corruption.

Cette diffusion serait plus axée sur les cas de corruption à Djibouti, mais il paraît plus opportun dans un premier stade, de participer dans une discrétion la plus absolue, dans des réseaux semi-clandestins pour développer les initiatives destinées :

1°) à réduire la passivité des citoyens à l'égard de ce phénomène qui tue, ce
phénomène de la corruption et des détournements des deniers publics

2°) à renforcer les moyens de les combattre. La lutte contre la corruption
s'inscrit dans le mouvement de défense des droits humains et c'est ensemble que nous devons développer ce combat ici à Djibouti dans la droite ligne de la citoyenneté véritable, responsable, digne et plein de courage.


C'est à travers ce combat légitime contre la corruption que l'on pourra sauver le pays.


La suite de l'article et des documents diffusés sur ce sujet
par la LDDH dans le bulletin spécial N° 7


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Consultez le texte complet dans

LA LIBERTE -
Bulletin spécial N° 7

11/02 L'ECHEC DES NEGOCIATIONS FRUD / GOUVERNEMENT OFFICIALISE PAR LE FRUD ET PAR LE GOUVERNEMENT ?

Interview de Mohamed Kada'ami
représentant du FRUD armé en Europe
sur RFI le 10 février 2000


Le FRUD a fait des propositions pour les réformes démocratiques, pour la décentralisation, pour une représentation équitable au niveau de l'armée et de l'administration de toutes les communautés nationales. Les délégués gouvernementaux ont prétexté qu'ils n'avaient aucun pouvoir pour trancher les points de litiges. Et c'est la raison pour laquelle le FRUD a finalement déposé ses propositions à la partie gouvernementale en Juillet dernier, et jusqu'aujourd'hui, en ce jour où je vous parle, il n'y a aucune réponse sérieuse de la part du Pouvoir de Djibouti. En ce qui concerne le FRUD, il a démontré toute sa volonté de Paix, jusqu'à dépêché les combattants du FRUD à Djibouti dans la capitale pour pouvoir donner un contenu à cet Accord Cadre. Jusqu'aujourd'hui la réponse du gouvernement de Djibouti n'est pas sérieuse.


Question : Y a t 'il des risques que le FRUD reprenne ses activités militaires ?


Réponse : Toutes les options sont ouvertes. Aujourd'hui on se dirige vers une impasse et cette impasse est de la seule responsabilité du gouvernement de Djibouti.

Communiqué de Presse du Ministre de l'Intérieur
M. Abdallah A. Miguil
Diffusé le 11 février 2001 à 15h00 en langue somalie



En réponse au propos hier sur RFI par un certain dénommé Mohamed Kada'ami, actuellement en asile politique en France, qui a déclaré que le FRUD armé se retire des négociations politiques, négociations qu'il avait avec le gouvernement djiboutien. Ce Monsieur a en plus menacé de reprendre les hostilités militaires.
Dans ce communiqué le gouvernement déplore qu'après 48 heures de la déclaration de ce membre du FRUD armé, aucun démenti n'a été fait, malgré la présence à Djibouti, des leaders du FRUD armé.


Le 7 février 2000 de l'année dernière, le gouvernement avait signé un Accord - Cadre pour la Paix avec les dirigeants du FRUD armé et depuis cette date le gouvernement entretien avec les leaders du FRUD des profondes discussions qui portent sur la finalisation des divers points de cet accord.






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Le communiqué du gouvernement semble mal interpréter les propos de M. Kada'ami.

Dans ce communiqué aucune précision n'est donnée sur les points de litiges.
C'est à se demander aussi jusqu'à quand le gouvernement projette-t-il la finalisation de ces négociations ?






COMMUNIQUE DE PRESSE
11 février 2001



Jusqu'au 26 décembre 1994, notre pays a été marqué par le déchaînement des démons de la haine, de la division et de la guerre fratricide.


La détresse, la précarité, l'angoisse ont été le but quotidien de large couche de nos concitoyens.

Face à ce combat fratricide sous la conduite d'une politique de lutte qui a gaspillé les chances et ressources de notre jeune Nation.

Prenant conscience de tout ce que nous a coûté ces déchirements en vie humaine et en destruction de biens, ne pouvant plus supporter toute l'horreur de ces actes d'une barbarie inouïe et mesurant les douleurs et les peines de pauvres victimes, des familles traumatisées, ravagées dans leur affection, le Gouvernement de la République de Djibouti et la rébellion Front pour l'Unité et la Restauration Démocratique (FRUD) ont signé les accords de paix mettant un terme aux combats fratricides appelant la douleur et la désobéissance.

A ce traité du 26 décembre 1994, la fraction Frud Armée dissidence du FRUD n'a pas pris part.

Néanmoins, le 7 février 2000, le Gouvernement de la République de Djibouti et le FRUD-Armé procédèrent à la conclusion d'un accord - cadre de paix pour la concorde nationale.

A partir de cette date, l'ensemble des termes de cet accord a fait l'objet de discussions approfondies.

Ces discussions ont suscité chez le peuple djiboutien soulagement et apaisement et un regain d'espoir national eu égard à la régression de notre pays aurait sur le plans de notre crise économique et sociale.


Certain que cette concorde retrouvé nous relèverait vers notre position dans le monde et dans le prestige international qui aurait quelque peu souffert de nos diversions.


Malheureusement, dans la journée du Samedi 10 février, Monsieur KHADAMI, un homme exilé en France et qui de surcroît ne figure nullement dans les commissions partie prenantes aux négociations, affirme à travers les ondes Radio France Internationale l'arrêt des négociations et menace la République la reprise des combats.

Dans cette prétendue mise au point au nom du FRUD-Armé, pratiquant un éthnissime de guerrièros, visant à conduire notre pays à une situation à la burundaise ou à la rwandaise.

Le Gouvernement de République de Djibouti après avoir attendu 48 heures le démenti formel des officiels du FRUD-Armé, partenaire dans les négociations de paix, regrette profondément leur silence.

Face à cette attitude, le Gouvernement de la République de Djibouti n'a cessé de prendre ses responsabilités pour éloigner notre pays de la folie armée des uns, des calculs égoïstes des autres, faisant le jeu des ingérences extérieures et menaçant le pays d'effondrement et la nation d'éclatement.

Le gouvernement de la République de Djibouti prend acte des menaces proférées, tout en regrettant la déception chez le peuple djiboutien qui a tant espéré une conclusion définitive aux pourparlers entre le Gouvernement et le FRUD-Armé.


* Le Gouvernement de la République de Djibouti, rejette les accusations proférées qui seraient à l'origine d'un éventuel échec des pourparlers


* Le Gouvernement de la République de Djibouti rappelle sa volonté maintes fois manifestée pour instauré la paix et pour laquelle il a fait toutes les concessions possibles.

· Le Gouvernement de la République de Djibouti n'acceptera jamais qu'on lui impute tout échec à ces pourparlers comme il n'acceptera jamais toutes les menaces d'où qu'elles viennent.

· Le Gouvernement de la République de Djibouti demande à ses pourparlers d'assumer leurs responsabilités.


Abdallah Abdillah Miguil
Ministre de l'Intérieur, Président de la Délégation Gouvernementale aux négociation de Paix avec le FRUD Armé

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13/02 Selon nos informations, M DINI aurait confirmé les propos de Kadamy.

Il est bien dommage pour les djiboutiens qui nous lisent, que nous ne soyons pas destinataires des communiqués du FRUD. Cela nous permettrait de relayer les informations afin qu'elles soient accessibles rapidement et sans déformation par le plus grand nombre.

Il est vrai que le FRUD a toujours souffert d'un déficit de communication et qu'il devrait informer avec plus de régularité et plus de transparence les djiboutiens qui lui font confiance et les medias occidentaux qui pourraient avoir une influence sur les gouvernements européens.

D'après nos informateurs, M. DINI aurait confirmé les propos de Kadamy en affirmant que les déclarations faites de l'intérieur ou de l'extérieur de Djibouti, l'étaient au nom du FRUD et que le FRUD était uni.

Il confirmerait donc que les pourpalers sont, sinon rompus, tout au moins dans une telle impasse qu'il est difficile aujourd'hui d'espérer quoi que ce soit. En bon diplomate, M DINI n'aurait pas fermé la porte à de nouvelles propositions, mais il aurait semblé ne pas y croire.


Nous nous attendions depuis longtemps à cette issue lamentable. Nous tenons à féliciter M Kadamy qui a enfin compris que les djiboutiens attendaient des informations sur les négociations qui trainent en longueur : un an.

Cela a le mérite d'être clair et de redonner à l'opposition djiboutienne (ODU) les coudées franches pour agir. Que va-t-elle faire à partir de maintenant ?


Cela a le mérite d'être clair, car cela confirme que M Guelleh est campé sur ses positions et qu'il ne veut rien donner au peuple. Il prend tout aux djiboutiens et il le partage avec ses proches. Dont acte.

Que les gouvernements européens finissent par le comprendre et qu'ils cessent de soutenir ce dictateur non seulement sanguinaire mais aussi intransigeant.


Que va faire M. DINI dans ce contexte. Va-t-il rester à Djibouti, pour servir en quelque sorte d'otage ? Va-t-il repartir pour s'installer à l'étranger ? Va-t-il continuer à diriger le FRUD, sachant qu'il semble difficile de coordonner un mouvement armé hostile à Guelleh tout en restant à Djibouti ? Nous attendons beaucoup dans les prochains jours. Car l'attitude et les décisions montreront la voie dans laquelle le FRUD a choisi de s'engager, avec lui ou sans lui.

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LA VOIX AU CHAPITRE :
PAR AÏNACHÉ Le 13.02.01.



Y-A-T-IL UN PILOTE DANS L'AVION ?


Voilà maintenant, huit jours que Le Premier des Ministres, depuis vingt deux ans, a démissionné de son poste honorifique et bien entendu rien n'a changé. Comme nous l'avions signalé, le poste était pratiquement vacant depuis un an. Nous, nous alarmions depuis des années de la non utilité d'une fonction sans contenu, ( comme le titulaire l'a explicité maladroitement, lors de son interview à l'antenne de la BBC en langue Somalie le lendemain de sa démission le 7 février dernier), mais coûteux pour les finances publiques et la morale politique. (voir mon article sur l'effet PLACEBO du rôle de Premier des ministres du 25.10.2000)

Profitant de l'occasion qui lui ai offerte par cette « démission », le Chef de l'Etat, Chef de Gouvernement, Chef des Armées, Chef du Parti etc. etc. aura-t-il l'audace de faire un toilettage du système qui perdure depuis 23 ans, hérité d'une pratique coloniale, et mettre en place un gouvernement d'union nationale, qui n'obéirait plus à un semblant d'équilibre ethnique et dosage tribal, mais ferait appel à des hommes et des femmes représentatifs, porteurs de projets pour sortir notre pays de ce marasme fétide.

Pour oser entreprendre une action nouvelle vers la démocratie, il faut que le chef jouisse lui-même d'une légitimité sans suspicion. A en croire, son ex-ami, Le Général YASSIN YABEH GALAB qui a confessé devant le tribunal lors de sa première présentation, le lundi 8 janvier 2001, qu'il reconnaissait avoir fomenté un coup d'Etat le 9 avril 1999 et citait le nom des ses co-auteurs.

Voici les échanges des propos entre le juge d'instruction et le Général YACIN YABEH GALAB :

- Le juge d'instruction :
Reconnaissez-vous avoir fait un coup d'Etat le 7 décembre
2000 ?
- La réponse du Général :
Oui mais pas le coup en question, je l'ai fait le 9 avril 1999, lors de l'élection
présidentielle, contre le candidat de l'opposition avec le concours de : ISMAEL OMAR GUELLEH actuel président, du Général ZAKARIA, du Colonel MAHDI CHEIK MOUSSA et du fameux Secrétaire Général au ministère de l'intérieur ABDALLAH ABDILLAHI MIGUIL, ce qui lui a valu la promotion du ministère de l'intérieur depuis cette date !

fin d'échange.


C'est une accusation très grave et nous sommes abasourdis que jusqu' à ce jour il n'y a pas eu de démenti, ni par la Présidence de la république ni de la part du Conseil
Constitutionnel.


ACCES AU DOSSIER

Compte tenu de cette grave déclaration, venant d'un haut responsable du pays, le candidat de l'opposition, Monsieur MOUSSA AHMED IDRISSE a dans ce cas, tout intérêt à porter plainte pour avoir le droit d'accéder au dossier, afin de tirer au clair le dire de cet important témoin.

En lisant cette simple évidence, j'imagine que beaucoup de mes compatriotes murmurent : Pour ça, il faut qu'il y ait une justice libre dans notre pays. Il ne faut jamais désespérer de l'homme. Je suis persuadé que, parmi nos magistrats, il y en a sûrement quelques-uns qui se posent des questions sur le rôle que le pouvoir leurs fait jouer et qui en font des cauchemars. L'un d'eux va se réveiller un jour en sursaut et ne pourra plus supporter d'être constamment en désaccord avec son serment et sa conscience de juge.

Pour que ce juge fasse son travail, encore faut-il qu'il trouve une plainte à instruire.
Ce phénomène de ne pas croire à la justice est savamment entretenu afin de décourager toute tentative de porter plainte contre les puissants et les tenants du pouvoir.

Cette attitude timorée s'exporte même à l'extérieur du pays. Plusieurs compatriotes, qui ont subi des tortures et des emprisonnements arbitraires, exilés dans les pays où les droits de l'homme sont respectés n'ont pas le réflexe de porter plainte. Certains font d'ailleurs des pieds et des mains pour supplier les associations de défense des droits de l'homme de porter plainte à leur place. Ce qui alourdie les tâches des militants des associations.


NOS TARES ONT LA VIE DURE

Dans la dernière livraison du journal de l'ARDHD n° 34, j'étais estomaqué de lire le propos d'un lecteur exilé au Canada sans doute victime des exactions des droits de
l'homme qui l'a obliger à fuir son pays. Ce Compatriote a écrit sûrement sans mesurer l'incohérence de ses propos.
Voici textuellement la phrase choquante de ses propos : ( un groupe de jeunes Djiboutiens appartenant (de) la tribu Gadaboursi. Ils n'auraient aucune légitimité pour défendre les causes Djiboutienne ni à l'intérieure ni à l'extérieure du pays.)

En premier lieu ce qui saute aux yeux c'est la contrariété de ce propos : Citoyens Djiboutiens, mais par ce que, appartenant à telle ou telle tribu, ils n'ont pas de
légitimité. Alors, que faut-il réunir avec la citoyenneté pour avoir le droit de donner son avis ? Manifestement il ne suffit pas pour notre ami d'être citoyen pour participer
aux débats. A ce lecteur, qu'est ce qui le différencie de la politique menée par nos dirigeants et qui apparemment l'a contraint à l'exil ?

Pour ce compatriote exilé au Canada, malgré ses propos incohérents, je lui suggère fraternellement de lire attentivement l'excellent article sur « LA NATIONALITE :
UN PROBLEME OU ENJEU POLITIQUE A DJIBOUTI » découvert dans ARDHD n°35 dont j'ignore l'auteur car anonyme, mais néanmoins, je lui adresse mes félicitations.


LA RESPONSABILITE DE L'ECHEC

La négociation ou la discussion entre le pouvoir et le FRUD a donc échoué. Bien que cela m'attriste, force est de constater que nous l'avions signalé en son temps pour
regretter la manière obscure dont cette affaire avait été menée de part et d'autre. : (voir mon article LE DROIT DE SAVOIR du 9 novembre 2000)

Voilà maintenant, qu'ils se jettent la responsabilité de l'achoppement de cette affaire. Difficile pour nous citoyens de prendre parti encore moins d'attribuer à l'un ou l'autre la responsabilité de l'échec, puisque nous étions tenu à l'écart, et non informé de son déroulement.
Encore une occasion ratée pour amorcer un processus vers la démocratie. Cette dernière est la troisième tentative entre le pouvoir et le FRUD, à quand la quatrième ?


AÏNACHÉ


N.B. : Pour ceux d'entre vous qui avez souhaité me joindre voici mon adresse
ainache@caramail.com

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ARDHD - LA LIBERTÉ
Association pour le Respect des Droits de l'Homme à Djibouti
84, rue Saint-Louis en l'Isle - 75004 PARIS
Tel : + 33 / (0)1 46 34 70 70 .... Fax : + 33 / (0)1 46 34 25 93
E-Mail : jlschaal@ardhd.org ..... Web site : https://old.ardhd.org
Contact : Jean-Loup SCHAAL

Dimanche 11/02 : Jean-Michel Pouchele a mis un terme
à sa grève de la faim, mais son combat continue

Consultez la liste
des membres
du Comité de soutien
et les messages
de sympathie.

LA LIBERTE -
Bulletin spécial N° 4
Jean-Michel POUCHELE
44 jour
de grève de la faim
à Abbeville, Somme, France


PLUS DE 3.500 signatures
ont déjà été enregistrées
par le Comité de Soutien.

Venez rejoindre le comité en signant la pétition électronique qui vous est proposée à la fin de ce communiqué.
 

JEAN-MICHEL POUCHELE :
44 jours de grève de la faim, pour :
- Retrouver son honneur "volé" par le système Guelleh à Djibouti,
- Demander le vote d'une loi en France, qui reconnaisse le droit d'ingérence humanitaire,
- demander le Respect des Droits de l'Homme à Djibouti.


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BRUITS ET RUMEURS

10/02 Les combats ont-ils repris dans le Nord ?
Des sources généralement bien informées font état d'une reprise des combats dans le Nord. On dit que 18 blessés auraient été ramenés vers les hôpitaux de Djibouti (français ou djiboutien ?).


De plus on dit aussi que de nombreux militaires auraient rallié le FRUD. On parle d'une quarantaine dans le Nord et de plus de 200 dans le Sud. M. Guelleh serait contraint une nouvelle fois de faire appel à des mercenaires étrangers car son armée n'est plus vraiment convaincue de la nécessité de se battre contre le FRUD pour défendre un régime dictatorial, archi-corrompu et sur le déclin.

En réponse, M. Guelleh se vanterait de pouvoir continuer la guerre avec des avions ! En dehors des avions français (ou d'une aide extérieure), nous ne voyons pas trop, comment il pourrait réaliser cela ... Une vantardise ?


Que se passerait-il si la population djiboutienne décidait de manifester pour demander le départ d'IOG ? Dispose-t-il encore d'appuis suffisants, autour de lui, pour résister et pour s'accrocher à son poste ?

La seule question est de savoir quelle serait, dans une telle hypothèse, l'attitude de la France. Continuera-t-elle à secourir son protégé, en envoyant discrètement, si le besoin s'en faisait sentir, les FFDJ ou le laissera-t-elle enfin tomber... Pas de trop haut, car il semble être déjà pas mal affaissé ! N'oublions pas qu'une telle intervention représente des risques, car les accords franco-djiboutiens prévoient que la France ne doit pas interférer dans le cadre de problèmes intérieurs. Cela dit, il se pourrait bein qu'en 1991 / 1992 et même après, elle ait participé plus ou moins indirectement aux combats : renseignements sur les positions du Frud, largage de matériel, etc... (??)

(A suivre)

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13/02 L'Armée Nationale Djiboutienne en Etat d'Alerte ?

D'après nos informations, l'Armée nationale aurait été placée en état d'alerte depuis le 12/02, à la suite de l'annonce des ruptures des pourpalers FRUD / Gouvernement. Cela confirmerait-il les rumeurs sur des combats que nous avons répercutées, ci-dessus, dès le 10 février ?

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10/02 Qui va être nommé, en remplacement de Barkhat, comme Premier Ministre.

La situation est alarmante, même tragique !

Voilà déjà quatre jours que Djibouti est privé de Premier Ministre et aucun successeur n'a encore été désigné. Et le pire, c'est que l'on ne voit pas la différence. Y-a-t-il un changement dans le fonctionnement du Gouvernement djiboutien. Les Ministres errent-ils lamentablement dans les couloirs en attendant la nomination d'un nouveau patron qui puisse leur donner des directives ?

Apparemment pas du tout ! Alors Djibouti avec ou sans Premier Ministre, c'est pareil. Nous vous laissons en tirer les conclusions.

Cela dit, le poste est très honorifique. Il permet certainement de constituer rapidement un petit pécule pour la retraite. Mais il n'est pas très brillant et probablement intellectuellement limité. Le candidat qui sera choisi n'aura pas lieu d'en être fier. Espérons qu'il sera déjà d'un âge mur, car devenir potiche à 20, 30 ou 40 ans, c'est du gaspillage.

Parions qu'il y aura quand même un volontaire ! Nous lui souhaitons beaucoup de patience et du talent pour avaler des couleuvres à longueur de journées.

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COURRIER DES LECTEURS
Nous reprenons le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées.
Nous publierons aussi les messages des lecteurs qui souhaitent répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité quant au contenu des messages de cette rubrique. Ils sont publiés sous la responsabilité entière de leurs auteurs.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun parti et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et des Droits de l'Homme.
Pour des raisons de sécurité, les messages sont publiés sans les noms des auteurs (sauf demande formulée avec précision par l'auteur)


11/02 UN REFERENDUM QUI CIRCULE SUR LE WEB.


REFERENDUM AUX FRANCAIS: OUI/NON A LA FRANCAFRIQUE?

Attendu que, selon des observateurs serieux comme Survie, la France se
soit rendue coupable des principaux crimes suivant, dans ses rapports
privilegies de cooperation internationale:


Dans la noria de crimes contre l'humanite retenons seulement:

- Genocide des Bamilekes* au Cameroun, 1957.
- Genocide des Tutsis* au Rwanda, 1994 (plus intense que l'Holocauste!)
- Genocide des Kongos* au Congo-Brazzaville, depuis 1997.

Attendu que le niveau de vie des francais (par le biais des entreprises
et de l'Etat) soit directement indexé sur le niveau d'exploitation des
pays meurtris, se faisant, les francais sont complices d'abus de biens
sociaux car ils sont payes avec de l'argent d'une origine plus que
douteuse...


Attendu la suppression dramatique de la sante, de l'education, de la
culture et des droits et libertes fondamentales pour 99 pourcents des
populations des pays sous dictature francaise, avec son corollaire une
augmentation exponentielle des inegalites entre d'une part une caste
nantie mise en place par la France (et a son service) et les populations
decimees; et d'autre part entre vous francais, beneficiaires passifs
des genocides et donc du pompage des rentes miniere, petroliere,
forestiere... des terres africaines (infiniment plus vastes et plus
riches que celles de l'Hexagone), et ces meme populations meurtries.


Attendu egalement que la situation s'aggrave depuis 50 ans.



Vous vous devez de vous prononcer pour ou contre la Francafrique, avec
son corollaire: respectivement l'augmentation de votre niveau de vie ou
la baisse de votre niveau de vie.


On pourra ainsi apprecier le degre d'humanite des francais.

Voyons si les francais mettent en pratique les principes de solidarite
internationale dont l'imperialisme raciste francais s'est toujours
reclame.


Ce referendum est nominatif, car il engage la responsabilite de chaque
francais.


Il sera donc rendu public.

Chacun appreciera ainsi l'attitude scandaleuse ou honorable des
participants.




Vous avez le pouvoir de legitimer democratiquement votre opposition aux
massacres, ou votre soutien.

Envoyez deja vos reponses (avec vos noms et prenom):


OUI, JE ME PRONONCE POUR LA BAISSE DE MON NIVEAU DE VIE ET CONTRE LA
FRANCAFRIQUE.


NON, JE ME PRONONCE POUR L'AUGMENTATION DE MON NIVEAU DE VIE ET POUR LA FRANCAFRIQUE.

a matjules@voila.fr



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15/02 MJOD : LES CRAINTES ET LES SOUPÇONS DE NOS LECTEURS (Dont DAF, Moussa Idriss et d'autres) ÉTAIENT FONDES.

A PEINE AVONS-NOUS FAIT SAVOIR QUE NOUS SUSPENDIONS POUR UN TEMPS LA PUBLICATION DE NOUVEAUX ARTICLES DU MJOD, QUE NOUS AVONS REÇU UN "POULET" DONT LE STYLE RESSEMBLE ÉTRANGEMENT A CELUI DE L'ÉQUIPE DES "ENCENSEURS" DE GUELLEH. Le MJOD est-il au service de la propagande de GUELLEH ? La question est d'actualité.


La menace, tout de suite la menace : ils n'avaient que ce mot à la bouche !

Nous avons décidé de diffuser, sans aucune correction ni aucun commentaire, ce texte, pour que les lecteurs puissent en être informés et réagir s'ils le souhaitent. Pour nous, cela met un terme à l'ambiguité que le MJOD avait soulevé dans nos colonnes pendant plusieurs semaines.


Bonjour ou plutot au revoir.
Personnellemnt, je savais que vous faites cela pour vous distraire et rire du
malheur des djiboutiens. Je ne suis pas surpris que des intellectuels comme
ali coubba ,ou abdo bolock ne s'ingére pas dans votre riducule journal. Nous
nous sommes informer de vous et votre équipe fantome que vous cachez sous
votre petit nom mais sachez que nous allons bientot ouvrir un nouveau site
et que nous informerons les vrais djiboutiens de votre attention et de vos
commantaires. Vous avez peur de dire la vérité et deuxiement vous n'êtes même
pas un djiboutien et vous ne savez rien de nous. Ceux qui vous écrivent sont
des exclus du peuple et ils rodent dans les faubours de la france. Cette
france que les africains ont rejetté depuis le petit sommet de la baule 1990
ou vous avez reunis des petits dictacteurs et que vous publier sous les
belles photos de jeune afrique. Certains de nos menbres qui sont en europe
sont informer de vos petits déclarations sur ce site que pas mal de
djiboutiens savent que c'est du mensonge pur et simple. Vous vouliez devenir
le bob denard de djibouti mais sachez que la jeunesse vous barrera la route
ou que vous soyiez. Nous avons pas l'habitude de menacer quelqu'un mais
lorsqu'il s'agit d'un poltron comme vous ,nous dédégnions nos sabres. Savhez
que les mensonges que vous fabriquez sont nulle et non recevable de la part
d'une jeunesse que nous sommes. Nous sommes une jeunesse libre et sérieuse et
nous allons pas nous faire marcher sur les pieds par un désordonné comme
vous.
AU revoir et go the hell

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Les principaux responsables
d'actes de torture à Djibouti.

Maintenant que la justice pénale pourrait instruire (compte-tenu du jugement rendu récemment par la Cour d'Appel de Paris) les plaintes des victimes de mauvais traitement, d'emprisonnement arbitraire et de torture, nous rappelons à l'opinion publique les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes.

Parmi les tortionnaires les plus cités

  • Colonel Mahdi Cheikh Moussa,
  • Lieutenant-colonel Hoche Robleh
  • Commandant
    Zakaria Hassan
  • Lieutenant Ladieh
  • Lieutenant Mohamed Adoyta
  • L'aspirant Haroun
  • Le sous-officier Naguib
  • L'adjudant Tane
  • Kalifa
  • Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger
sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance.

Nos informations sur la torture à Djibouti. et les récits des victimes

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NOUVELLES BRÈVES ET REVUE DE PRESSE


10/02 A LIRE DANS LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN


DJIBOUTI : Hanaro gère les noms de domaine en ".dj"
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN n°937 du 10/02/2001

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La compagnie nationale Djibouti Telecom vient d'accorder à la société
de Corée du Sud, Hanaro Telecom Inc., l'exclusivité de la vente
des noms de domaine sur Internet en . (...) [Total = 1970 caractères]


DJIBOUTI/PAYS-BAS : Un parking au prix fort
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN n°937 du 10/02/2001
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Les Pays-Bas et le gouvernement djiboutien ont signé un accord
sur l'utilisation par l'armée hollandaise de l'aéroport international
de Djibouti, à partir du 20 février, afin d'assurer la logistique
de son contingent au sein de la Mission des Nations unies en Ethiopie
et en Erythrée (MNUEE). (...) [Total = 2315 caractères]


ETHIOPIE : Finie au Nord, la guerre reprend au Sud
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN n°937 du 10/02/2001
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Le front de la guerre avec l'Erythrée étant apaisé, l'Ethiopie a réorienté
ses préoccupations sécuritaires vers la Somalie où son armée a aidé
des milices alliées à prendre la localité de Garbaharey dans le Gedo (LOI n°936)
avant de se replier en territoire éthiopien, le 4 février.


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TOUJOURS LA MEME CONFUSION AU PORT DE DJIBOUTI. On licencie, on baisse les tarifs, on augmente les tarifs, on établit des tarifs à la tête du client ... On ne peut pas reprocher le fait qu'il n'y ait pas de continuité dans la confusion ..


Le directeur général du port de Djibouti a révélé mercredi, que les entreprises éthiopiennes bénéficieront de tarifs préférentiels pour les services rendus au port.


Cet ajustement a t-il souligné, est justifiable dans le contexte de modernisation et de rationalisation du port.


Luc Deruyver qui est à Addis Abeba avec une délégation de la chambre de commerce de Djibouti, a indiqué au cours d'une conférence de presse, que le port offrait présentement les "meilleurs services" sur la cote Est africaine.


"Nous avons amélioré nos services au cours des huit derniers mois, depuis que le Port autonome de Dubai a conclu un contrat de gestion du port de Djibouti", a indiqué Deruyver.


"Les porte conteneurs devront bientôt débarquer leurs marchandises au port de Djibouti. Les compagnies maritimes et les agents, y compris ceux qui sont en Ethiopie, apprécient cela" a t-il indiqué.


Il a fait remarquer qu'il y a avait " depuis la mi-janvier, un ajustement des tarifs appliqués, selon le type de marchandises destiné à l'Ethiopie".


Il a souligné que le gouvernement de Djibouti a accepté l'ajustement des prix et les clients ont été informés avant sa mise en vigueur.


Dans le cadre des tarifs préférentiels, les clients éthiopiens payent 30 dollars par conteneur pour les frais de ports, alors que les entreprises Djiboutiennes payent 250 dollars par conteneur pour le même service, a t-il indiqué.


Il a fait remarquer que le port de Djibouti applique des tarifs d'un dollar la tonne de marchandises alors que les ressortissants Djiboutiens paient 10 dollars la tonne.
"Les clients éthiopiens paient 1 dollar par véhicule alors que les autres, dont les Djiboutiens, paient 4 dollars par véhicule" a dit M. Deruyver.


Il a souligné "qu'une décision politique était attendue de la réunion ministérielle qui doit s'ouvrir jeudi, suite aux revendications des entreprises Ethiopiennes qui estiment que la hausse de 25 à 150 pour cent des tarifs est une violation de l'accord signé en 1999 par Addis Abeba et Djibouti.


L'accord stipule que l'Ethiopie devait être informée de tout changement de tarif au port de Djibouti.


Les autorités éthiopiennes soulignent que cela n'a pas été le cas pour cette hausse de 1 dollar à 1,50 dollar la tonne pour le fret au port de Djibouti à compter du 15 janvier.


L'Ethiopie qui est un pays enclavé, a choisi quand le conflit frontalier a éclaté entre les deux pays en 1988, les services du port de Djibouti en lieu et place des ports Erythréens d'Assab et Massawa.


Avant cela, l'Ethiopie utilisait les deux ports Erythréens même après l'indépendance de son ancienne province en 1993.


Les services de frets du port de Djibouti traitent des marchandises à destination et en provenance de l'Ethiopie, a indiqué Deruyver.


Les transactions se chiffraient à près de 2,81 millions de tonnes en 1999 et près de 3 millions de tonnes en 2000 a-t-il rappelé.

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10/02 Djibouti dément avoir envoyé des armes en Somalie (?)

BBC Monitoring Service - United Kingdom; Feb 7, 2001
Text of report by Somali newspaper Xog-Ogaal on 7 February


The official spokesman of the Djibouti Ministry of Foreign Affairs has strongly denied allegations that the Djibouti government was sending arms to Somalia.
"Djibouti will not spearhead the destruction of the fragile peace process in Somali and will never send arms to Somalia," the spokesman said. "Djibouti cannot do two things simulteneously: working on how to bring peace in Somalia and sending arms to Somali at the same time," he added.
The spokesman was responding to claims by the Somaliland regional administration's foreign minister that Djibouti was sending arms to the interim Somali government.

Source: Xog-Ogaal, Mogadishu, in Somali 7 Feb 01 p 2
/BBC Monitoring/ © BBC.
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AL- Wahda
(L'Unité)
Numéro 36 du 31 janvier 2001


La face cachée de l'OPS

L'organisme de protection sociale (OPS) né il y a un peu plus de trois ans, peine à retrouver le cap tel un bâteau sans gouvernail dans un océan en peine efforie en dépit d'une publicité mensongère destinée à redorer son image. Inutile de faire observer que l'opinion publique demeure insensible à cette publicité dont le caractère mensonger ne trompe personne tant il est vrai que l'OPS, continue à défrayer le chronique de l'actualité pour les mêmes raisons.

Pour redresser l'OPS, le gouvernement a légiféré une loi à effet rétroactive. (donc illégale) qui a eu pour conséquence immédiat de renvoyer près de deux milles retraités et donc d'appauvrir autant de foyers (en d'autre termes environ 10 000 personnes dépourvues de ressource et abandonnées à leur propre sort).

Ensuite, la direction a procédé à des licenciements abusifs de près de 300 salariés, qui ont presque tous gagnés le procès qu'ils ont intentés à l'OPS.

Ainsi l'OPS a participé à appauvrir et à mettre en situation de précarité plus de 15 000 personnes, à tel point que le programme qu'a mis en place le gouvernement pour lutter contre la pauvreté ; ne suffit même pas à juguler les conséquences des décisions irresponsables de la direction de l'OPS.

En outre le dimanche 14 janvier dernier, sur une décision judiciaire devenue définitive, l'association des retraités de l'OPS a procédé par voie d'huissier, au saisie des comptes courants bancaires de l'OPS, pour un montant légèrement supérieur à un million cinq cent mille francs (1.500.000FD). Dés qu'il a appris cette information le directeur de l'OPS, s'est mis dans tous ses états et fidèle à ses habitudes il a immédiatement ordonné l'arrêt du payement des pensions des veuves qu'il a décidé de prendre en otage contre la décision du tribunal qu'il est pourtant tenu de respecter.

Dans la foulée, et selon des sources digne de foi, il a demandé la main levée de la décision judiciaire par le biais de son avocat au Président du Tribunal de Première instance en référé et au Ministre de l'emploi ainsi que celui de la justice de ne pas tenir compte de cette décision judiciaire devenue définitive. Pis, il s'est même permis de leur demander également de surseoir à l'avenir à toutes les décisions judiciaires concernant l'OPS.

Devant les réticences du Ministre de la justice le directeur de l'OPS a fait savoir à ce dernier qu'il allait lui renvoyer l'ascenseur en poussant les veuves à aller manifester devant le palais de justice. Le Ministre de la justice a refusé de céder au chantage et le directeur de l'OPS a mis ses menaces à exécution en envoyant les veuves manifester devant le Palais de justice le mercredi 17 janvier dernier, prétextant qu'il ne pouvait payer leur pension à cause d'une saisie opérée sur ses comptes bancaires par la justice, sans plus de précisions, semant ainsi la confusion ?

Le Ministre de la Justice a immédiatement saisi son collèque de l'emploi à qui il a demandé de faire entendre raison au directeur de l'OPS qui se permet, de refuser d'appliquer les décisions de justice devenues définitives et qui prend les retraités en otage tout en se permettant de menacer un Ministre. Le Ministre de l'emploi a agi favorablement à ces demandes et il a rappelé à l'ordre le directeur de l'OPS le jeudi 18 janvier. C'est chose faite le jeudi 18 janvier dernier.

La suite est connue : le directeur de l'OPS qui n'a pu obtenir la mainlevée a été contraint de payer les pensions aux retraités le jeudi 18 et le samedi 20 janvier. Cela prouve que le directeur de l'OPS abuse de ses prérogatives allant jusqu'à ne pas reconnaître à une décision de justice l'autorité absolue de la chose jugée.

Depuis, le directeur de l'OPS qui lui vaut à tout prix cacher qu'il a perdu tous ses procès qui auraient coûté à l'OPS environ 90 000 000 FD, a fait valoir à son profit l'article 56 du Décret sur la Comptabilité publique qui stipule que " les comptes des Organismes Publics ne sont pas saisissables ". Cela concerne l'Administration Publique et les collectivités territoriales et non les Organismes Parapublics, notamment l'OPS qui dispose d'une autonomie de gestion et de recouvrement et qui a une relation presque commerciale avec ses prestataires. De plus les fonds de l'OPS est constitué des parts salariales et des parts patronales, donc des fonds privés.

Par conséquent le directeur de l'OPS ne peut nullement se prévaloir de ce décret sur la comptabilité publique.

Nous reviendrons dans nos prochaines éditions sur la situation de l'OPS en général. Nous traiterons également le cas des dockers qui ont un contentieux sérieux avec la Direction de cet Organisme, des agissements illicites du Directeur de l'OPS face aux salariés, du cas des retraités et des assurés sociaux, et enfin du devenir du parc automobile et du patrimoine mobilier de l'OPS, lesquels ont été purement et simplement bradés.


A SUIVRE ….
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LA NATIONALITE : UN PROBLEME OU UN ENJEU
POLITIQUE A DJIBOUTI


L'Etat se défini par trois éléments : une population, un territoire, et un pouvoir organisé. Il ne peut y avoir d'Etat si et seulement si, l'élément majeur, la population existe. Ces multiples individus, groupement humain formant bien entendu la Nation.

Cependant, cette population est normalement liée à l'Etat par la nationalité, laquelle distingue ce groupement humain entre nationaux et non-nationaux, ou étrangers, avec bien entendu les droits et les devoirs de chacun des deux groupes.

Partant de là, Ernest RENAN (1823 - 1892) Ecrivain et Académicien Français définissait la Nation, lors une Conférence restée célèbre, donnée à la Sorbonne en 1882, par ceci : " Une Nation est une âme, un principe spirituel. L'une est dans le passé, l'autre dans le présent. L'une est la possession en commun d'un riche legs de souvenirs. L'autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l'héritage qu'on a reçu indivis ".

Cette volonté de vivre ensemble induit, naturellement, la formation sinon l'existence de l'Etat, et d'une Nation si il y a un pouvoir organisé.


DES CITOYENS SANS PAYS SOUS LA PERIODE COLONIALE



Or, si dans le passé notre territoire était intégré par le fait colonial à l'Etat Français, on ne pouvait parler, sinon imaginer cet Etat si loin de nous et la formation d'une Nation avec la puissance colonisatrice, considérée par le peuple comme un Etranger. De la même manière, et pour défendre au mieux ses intérêts dans ce territoire, la France avait choisi l'arme de la division pour demeurer. La notion de consentement mutuel, à vouloir vivre ensemble entre dominé et dominant était donc totalement absente dans ce contexte. Seul le rapport de force au faveur du colonialisme déterminait, si tel individu ou tel autre pouvait faire partie au non du groupement humain, formant " son Etat ". Lequel groupement est déterminé par la nationalité.


L'attribution de cette nationalité par la puissance dominatrice étant l'arme idéal pour la pérennité de sa présence ici, il était certain que tout groupe supposé " nuisible à ses intérêts ", à tort ou à raison, dépendait de son bon vouloir : pour ou contre l'intégration dans ce groupement d'individus formant " Son Territoire d'Outre-Mer ". Bien que, lors de cette période, outre le fait d'être français pour raisons coloniales, plusieurs autres techniques pour l'attribution de la nationalité qui, justifiées par des considérations dictées par une politique coloniale soucieuse de sa présence dans cette contrée, avaient, cependant rendu des familles entières dans une situation de non-droits. Refoulées dans une situation d'Etrangers sur leur propre sol. Un baffouement des Droits les plus élémentaires de la part du colonialisme, opposé de voir ces groupes appartenir juridiquement à cette population, la base de l'Etat.

CITOYENS-OTAGES DES L'INDEPENDANCE

Dèja marginalisées par l'Occupant, ces familles faisaient partie, en raison de leur situation, des vrais combattants de la liberté et de l'indépendance du pays. Malheureusement, dupée par celui-là même qui dirigeait le Mouvement indépendantiste, la première catégorie de familles lésée eut droit, juste à la veille de l'indépendance, à l'attribution d'une Carte d'Idendité de Résident (C.I.R), localement appelée KAAR DAMEER, pour pouvoir voter massivement en faveur de l'Indépendance.

La seconde catégorie de familles, par rapport à la première, n'est pas aussi avantagée, que l'on croit. Elle se définit par le fait que l'un des deux conjoints soit Etranger, non djiboutien. Dans cette catégorie très importante, le conjoint étranger très importante, le conjoint étranger, quel que soit le nombre d'années de vie commune ou le nombre d'enfants issus de cette union, ne peut bénéficier de l'acquisition de la Nationalité Djiboutienne, par le lien du mariage. Il semblerait, que très peu de familles des deux catégories en question arrive tout de même à obtenir ce " droit " par des circuits détournés et certes non-officiel, ou moyennant argent. Une pratique valable depuis l'indépendance de notre pays.

Il est donc certain, que ces citoyens entièrement à part (et non citoyens à part entière) vivent en raison de leur statut, toujours et depuis des décennies, dans une alarmante situation de Non-Droits, puisque Etrangers dans leur pays.

De par leur statut, ces " citoyens-spéciaux " endurent les mêmes problèmes. Leurs Droits et Devoirs sont bafoués quotidiennement.

Si, lors des premières années qui suivirent l'indépendance du pays le droit au travail était toléré à la catégorie KAAR DAMEER, ce " droit " ne fut qu'une parenthèse bouclée dès le début des années 80.

Quant aux progénitures (pour les deux catégories) issues de ces Djiboutiens à part, au moins sur deux générations, bien que bénéficiant de la scolarisation, sont freinées lors des passages des examens : de fin primaire, de secondaire et au Baccalauréat. Aucune chance ne peut s'offrir à elles, quels que soient leurs âges et leurs capacités intellectuelles pour pouvoir suivre des études supérieures à l'Etranger. Le seul titre de voyage dont ces enfants ont droit, comme d'ailleurs leurs parents (forcément la catégorie Kaar Dameer et le conjoint Etranger pour la seconde), n'est autre qu'un simple " laisser passer " leur autorisant à pouvoir se déplacer vers le pays limitrophes tels que la Somalie, l'Ethiopie et le Yémen. Titre de voyage d'ailleurs très utilisé en période estivale.

UN ELECTORAT ENVIABLE

Le paradoxe de cette situation humiliante pour toutes ces familles est, que ces " citoyens-spéciaux " forment un électorat de taille. Les détenteurs du pouvoir et leurs hommes de main s'en servent, moyennant finances et promesses, pour un vote en leur faveur lors des élections (législatives et présidentielles).

La catégorie C.I.R (Kaar Dameer), aussi nombreuse que la seconde, inscrite depuis l'indépendance sur les listes électorales du Ministère de l'Intérieur, elle est, lors de chaque scrutin, victimes de mêmes promesses non-tenues par le régime et ses représentants, à savoir :


1- le remplacement de la C.I.R par la Carte d'identité Nationale - C.I.N, et naturellement, l'acquisition de la Nationalité Djiboutienne pour tous les enfants et suivants issus, de cette première catégorie.



2- l'attribution de la C.I.N à celui des deux conjoints Etrangers, ainsi qu'aux enfants et petits-enfants.


Une telle situation d'exploitation des faiblesses de cette catégorie de citoyens ne peut certainement pas déroger à la règle fixée depuis l'indépendance par la dictature, et en l'absence d'une réelle démocratie avec des élections transparentes, ces électeurs-otages voteront de gré ou de force en faveur du régime de gré ou de force en faveur du régime en place, soit avec des ordonnances, sinon avec des cartes électorales renouvelées sur simple présentation de l'ancienne carte électorale.

Il est dit, que bon nombre de ces citoyens otages avanceraient même le prix du ou des timbres fiscaux que nécessiterait(aient) la ou les nouvelles Cartes Nationales, au Candidat choisi dans la tribu par le Parti au pouvoir, pour les législatures ; par le Ministre et les Députés de cette même tribu, lors des Présidentielles. Quelle cagnotte, pour l'heureux candidat ! Au nom de la Tribu. Joli coup non ?

QUELLE SOLUTION POUR CES VICTIMES ?

Il est d'abord choquant de voir les dirigeants de notre petite République battre le record de signature des différentes conventions internationales et continentales, et surtout se vanter d'avoir été parmi les dix premiers pays signataires.

C'était, pour ne citer que la dernière en date, la signature de la charte africaine fondant les " Etats -Unis " d'Afrique, initiés par le Colonel Kadhafi. Une heureuse initiative dirait-on, et surtout pour avoir été le 6ième pays à parapher l'intégration inter-africaine.

Seulement, la simple question que ce citoyen-otage du système est en droit de poser à ses gouvernants est la suivante ; Quel serait mon statut dans ces " Etats-Unis " d'Afrique, avec ses millions de citoyens, alors que je n'existe pas, statutairement parlant, dans mon minuscule pays et surtout parmi sa très faible population ?

Alors que les conditions de cette catégorie de citoyens n'étaient guère meilleures sous Gouled (entre autres précurseur des C.I.R - Kaar Dameer), l'arrivée au pouvoir de son neveu n'a fait que rendre plus difficile les possibilités offertes par les lois antérieures sur la délivrance du certificat de nationalité.

En effet, publié dans le Journal Officiel du 13 Septembre 1999, le Décret n°99/0150/PR/MI abroge et remplace les décrets n°82-113/PR du 28 Octobre 1982 et le n°90-0107/PR/NT relatifs à la délivrance de certificat de nationalité.

Ce décret n'apportant aucune avancée pour soulager ces victimes suscitées, introduit en son article 3, nous citons : " Avant l'établissement du certificat de nationalité, le dossier comportant les éléments d'enquête sera transmis pour avis au Directeur de la Population ".

Une nouveauté, puisque le Juge qui ordonne l'enquête auprès des services de police ou de la gendarmerie, après avoir, au regard de la loi sur la question, et des pièces fournies par le demandeur, se voit dans l'obligation de tenir compte, dans sa décision d'attribuer ou non le Certificat de Nationalité, de l'avis du Directeur de la Population. Ce Juge de nationalité, peut-il juger en son âme et conscience et au regard de la Loi, si telle ou telle autre personne est de nationalité djiboutienne ou pas ? Ou se situe " l'avis " du Directeur de la Population face aux responsabilités qui incombrent le Juge ?.

Ce n'est qu'un frein encore pour que Justice ne soit pas rendue en faveur de tous ces Citoyens, dans la désolation dans leur propre pays.

Il est clair, que les Assises sur la Justice n'étaient que poudre dans les yeux destinée à charmer l'Opinion Internationale, et rien d'autre.

Il est aujourd'hui, et plus que jamais, intolérable que ces familles vivent dans une situation de " citoyens-otages " pour demeurer victimes de tous les abus impossibles et inimaginables.

Tout en exigeant, des autorités en place, nous devons tous ensemble dénoncer ces pratiques inhumaines et sans fondement, en plus de celui d'attirer l'attention de l'opinion internationale sur l'existence de citoyens-sans-terre dans notre pays.

Nous devons, à jamais, être solidaire pour le bien commun.

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15/02 Accusés de " partialité ", deux juges poursuivent " Libération " en diffamation
Extrait de ' LE MONDE / 15.02.01 '


DEPUIS près d'un an, un violent conflit oppose la veuve du juge Bernard Borrel, ce magistrat décédé en 1995 à Djibouti dans des circonstances non encore élucidées, et les juges d'instruction parisiens Marie-Paule Moracchini et Roger Le Loire, qui avaient la charge du dossier jusqu'en juin 2000, date à laquelle ils en ont été dessaisis (Le Monde du 23 juin 2000).
Elle-même magistrate, Elisabeth Borrel avait tenu, le 13 mars 2000 à Paris, avec ses avocats, Mes Olivier Morice et Laurent de Caunes, une conférence de presse pour dénoncer, en termes vigoureux, " la partialité " des juges. Elle estimait, entre autres griefs, que ceux-ci négligeaient la thèse de l'assassinat de son mari pour privilégier celle du suicide : le corps brûlé du juge Borrel, magistrat détaché comme conseiller technique du ministre djiboutien de la justice, avait été retrouvé au fond d'un ravin, à côté d'un bidon d'essence et d'un briquet. Une demande d'enquête par l'inspection générale des services judiciaires avait été adressée le jour-même par ses avocats au garde des sceaux.
Divers articles avaient alors relaté la teneur de la conférence de presse, à laquelle s'étaient joints, pour critiquer les conditions de l'instruction, les présidents du Syndicat de la magistrature (SM) et de l'Association professionnelle des magistrats (APM), constitués partie civile à la procédure. L'un de ces comptes-rendus, paru dans Libération, fit ensuite l'objet de poursuites en diffamation, que la 14e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre examinait mercredi 14 février.
D'emblée, le président du tribunal, Jean-Michel Hayat, relevait l'ambiguïté juridique et stratégique de la démarche des deux juges plaignants. Dirigée contre le seul directeur de la publication du journal, la plainte ne vise aucunement les auteurs des imputations jugées diffamatoires, dont Mme Borrel.

" Nous ne pouvions rester silencieux face à cet article, qui disait que nous protégions les assassins d'un magistrat ", a expliqué Mme Moracchini. Et d'indiquer qu'une attaque frontale contre Mme Borrel avait été écartée, de peur de se voir immédiatement dessaisis de la procédure. " Or nous instruisions à charge et à décharge ", a-t-elle assuré.

Citée comme témoin, et revenant sur les prémices de l'enquête, Elisabeth Borrel a expliqué comment, de son point de vue, elle avait " espéré une prise en charge du dossier qui soit autre ", c'est-à-dire tournée vers l'assassinat, dont les commanditaires seraient à chercher, selon elle, du côté des autorités djiboutiennes. " J'ai fait confiance pendant cinq ans et j'ai eu l'impression d'avoir été trompée ", a-t-elle dit, visiblement émue. " On a fait une enquête pour salir mon mari (...). Je pense que c'est un dossier dans lequel les magistrats ne sont pas libres ", a-t-elle estimé, tandis que Mme Moracchini et M. Le Loire écarquillaient les yeux.

" Il était temps de faire part de notre perplexité indignée parce que la communication avec les juges d'instruction ne passait plus ", ont expliqué pour leur part Mes de Caunes et Morice, évoquant " le sentiment de trahison judiciaire " qu'avait constitué, pour eux, le deuxième transport sur les lieux, en mars 2000, en l'absence des parties civiles.

" CHOQUANT ET CONSTERNANT "

Me Morice mentionna enfin qu'un avocat belge, dans un courrier, avait fait état de pressions sur un témoin de la part de Mme Moracchini. " Nous avions le sentiment que les juges privilégiaient une thèse préétablie qu'ils cherchaient à conforter ", a déclaré Anne Crenier, ex-présidente du SM.

" Tout ce que j'ai entendu est choquant et consternant ", a indiqué en conclusion Mme Moracchini, qui s'est plainte de ce que ses adversaires n'aient pas cherché, avant leur conférence de presse, sur le terrain judiciaire, à utiliser les voies habituelles de recours et aient préféré le terrain médiatique. " Je suis un juge muet face à des avocats et des juges (les représentants syndicaux) qui construisent une réalité dans les journaux ", a-t-elle dit.

Dans leurs plaidoiries, Me Marie-Alix Canu-Bernard et Lef Forster, pour les plaignants, ont insisté sur cette " impossibilité " pour les magistrats instructeurs " de pouvoir débattre " de propos tenus lors d'une conférence de presse, estimant qu'il incombait aux médias un " devoir d'enquête " afin de contrebalancer son aspect unilatéral. Considérant que l'imputation de " partialité " scellait la diffamation, le substitut du procureur Jean-Michel Desset, pour sa part, s'en est remis à la sagesse du tribunal pour apprécier la bonne foi du journal, susceptible d'entraîner une relaxe.
Me Henri Leclerc, pour Libération, s'est alors arrimé à " la nécessité démocratique de l'information " pour faire valoir, témoignages à l'appui, que l'article en cause avait fidèlement reflété la tonalité et les propos de la conférence de presse, voire en les modérant. Brigitte Vital-Durand, à la barre, s'était qualifiée de " simple observatrice ". Me Leclerc s'inquiétait de ce que, dans cette procédure, le journal ait précisément servi, selon lui, de " bouc émissaire " à une autre bataille. Jugement le 13 mars.

Jean-Michel Dumay
dans Le MONDE

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15/02 Deux magistrats attaquent "Libération" . Ils critiquent un article sur la mort d'un juge à Djibouti.
Article disponible sans paiement à l'adresse : http://www.liberation.fr/quotidien/semaine/20010215jeuu.html

Extrait d'un article de LIBERATION sous la plume de JACQUELINE COIGNARD, paru le jeudi 15 février 2001

Les enquêteurs, selon Elisabeth Borrel, n'ont cherché qu'à cautionner la thèse du suicide, alors que, selon elle, il s'agirait d'un assassinat lié aux activités de son mari.

Deux juges d'instruction parisiens poursuivaient hier Libération devant le tribunal correctionnel de Nanterre, s'estimant diffamés par un article paru le 14 mars 2000 sous le titre "Mort d'un juge : la veuve attaque juges et policiers."

Marie-Paule Moracchini et Roger Le Loire attaquent le compte rendu d'une conférence de presse donnée par Elisabeth Borrel, veuve d'un magistrat retrouvé carbonisé le 19 octobre 1995 à Djibouti où il était en poste, ses avocats et les responsables de deux syndicats de magistrats (1).

Entendus comme témoins, les organisateurs de cette conférence de presse ont réitéré - et même au-delà- les propos que nous rapportions il y a un an, expliquant pourquoi, selon le mot du président, ils avaient décidé de déplacer le débat "de l'enceinte judiciaire à l'arène médiatique". Les enquêteurs, expliquent-ils, n'ont cherché qu'à cautionner la thèse du suicide de Bernard Borrel, alors que selon eux il s'agit vraisemblablement d'un assassinat lié aux activités du défunt, alors conseiller auprès du ministre de la Justice djiboutien.

"Compte tenu du contexte, des rapports particuliers que la France entretient avec Djibouti, nous pouvions nous attendre à des pressions sur les magistrats", explique Anne Crenier, ex-présidente du SM. "Nous pensions que les magistrats chercheraient à résister. Nous ne pensions pas nous retrouver dans la position de critiquer des magistrats qui cautionnent les thèses des autorités djiboutiennes", poursuit-elle.

De son côté, des sanglots dans la voix, Elisabeth Borel a dit à quel point elle a été blessée par les investigations tendant à faire de son mari un pédophile ou un homme entretenant une maîtresse. Les témoins persistent donc, trouvant que l'article incriminé n'a pas dénaturé leurs propos. "Je trouve cet article fidèle et mesuré", dit Me Olivier Morice, défenseur d'Elisabeth Borrel. "Il est même très soft.

Car nous avons été amenés les uns et les autres à développer davantage les épithètes", renchérit Anne Crenier. Marie-Paule Moracchini, elle, s'est sentie violemment insultée. "Ça dépassait les bornes ! Dire de deux magistrats qu'ils protègent les assassins d'un de leurs collègues et qu'ils instruisent n'importe comment !", s'indigne-t-elle.

Elle se dit "totalement consternée" que des magistrats s'attaquent à d'autres magistrats. Pourquoi n'avoir poursuivi que le journal et pas l'auteur des propos ? interroge le président. "Nous étions en charge du dossier. Nous ne pouvions pas reprocher des faits de nature pénale à des parties civiles (2) sans être dessaisis", explique Marie-Paule Moracchini. Depuis, la chambre d'accusation de la cour d'appel de Paris leur a néanmoins retiré le dossier.

Leurs avocats, Mes Lev Forster et Marie-Alix Canu-Bernard, ont d'ailleurs tenté de montrer que tel était le but de cette conférence de presse où des journalistes se seraient laissé manipuler. "Je n'ai jamais parlé aux journalistes, jamais, et Dieu sait si j'ai été sollicitée. Je suis un juge muet", dit Marie-Paule Moracchini. En racontant pourtant que l'un d'entre eux lui aurait avoué : "La presse est une entreprise comme les autres.

La vérité, on s'en fiche. On veut vendre, et ce qui fait vendre, c'est taper sur vous." A une question du président, elle précise qu'il ne s'agissait pas d'un journaliste de Libération.

Objet d'une poursuite disciplinaire pour une autre affaire devant le Conseil supérieur de la magistrature, elle annonce qu'elle videra son sac lors de cette audience publique.

Délibéré le 13 mars.

(1) Le syndicat de la magistrature (SM, gauche) et l'Association professionnelle des magistrats (APM, droite).

(2) Les deux syndicats précités et l'Union syndicale des magistrats sont parties civiles avec Elisabeth Borrel.


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L'HOMME
OU
LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

(Les liens directs, avec les articles parus à l'époque, sont désormais opérationnels)

LA LIBERTE N° 17 -
Mme LEILA
, juge d'instruction

LA LIBERTE N° 19 -
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh

LA LIBERTE N° 29 -
Le général Yacin YABEH,

LA LIBERTE N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode
,

LA LIBERTE N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU
, procureur général

LA LIBERTE N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec M. Le Représentant de l'UNICEF à Djibouti.

LA LIBERTE N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL
, MInistre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)

BULLETIN N° 4 -
Lieutenant GUELLEH
de la FNP

BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.

BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Economie et des Finances.

LA LIBERTE bulletin N° 23 - M Yacin Elmi BOUH, Ministre de l'Economie et des Finances (2ème nomination)

LA LIBERTE bulletin N° 28 - Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, Ministre de l'Intérieur

LA LIBERTE bulletin N° 29 - Monsieur MOGUEH, Ministre délégué aux affaires musulmanes

LA LIBERTE - bulletin N° 32 - Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction

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Radio-Trottoir : Votre chronique

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To: President of The United Nations Security Council
Members of The United Nations Security Council
Secretary General of The United Nations

From: Somaliland International Conference, London
held on 20-21 January, 2001

SUBJECT: COMMUNIQUE'

Over 250 participants and delegates from UK, Europe and the Middle East representing a quarter of a million Somalilanders in the diaspora attended the above conference.

They decided to call upon the Security Council and Secretary General to respect the decision of the Somaliland people to reclaim their independence in May 1991 from the union in 1960 with Somalia which took place without a binding agreement. This Union was overwhelmingly rejected by Somalilanders in a referendum held in 1961.
Somaliland is not a new creation. It has been an internationally recognised territory with well defined boundries for 76 years (1884-1960) and it is in conformity with the O.A.U. resolution AHG/res.16(1) which provides for a pledge by all member states "to
respect the borders existing on their achievement of their national independence".

In addition, the people of somaliland after having been subjected to barbaric ethnic cleansing for over a decade have every right to self-determination within the statutes of The United Naitons.

Somaliland has had a functioning Government for the past 10 years with all the necessary building blocks of nationhood and it has been at peace within itself and with its neighbours. It is unjust to hold recognition of Somaliland hostage to solution of the ongoing conflict in Southern Somalia whose population are tragically in the process continuing their civil war to extintion.

We want to emphasize that the existence of indpendent Somaliland is essential for peaceful co-existance and prosperity in the Horn of Africa. Any attempt to distabilize Somaliland or to force it against the will of its people, will plunge the region into a costly conflict which is in the interest of no one.

Organisers of Somaliland Conference in London .

Somaliland Society
UK
Somaliland Forum .

Mr: Mohamed Ahamed Hersi Chariman Somaliland Society
UK

Mr: Abdisalaam Moose Galaal Vice Chair Of Somaliland Forum.

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10/02 Somaliland says Djibouti arms Mogadishu

The self-proclaimed republic of Somaliland has accused Djibouti of supplying arms to the Somali capital, Mogadishu.

The information minister, Ali Muhammad Waran-Ade, said a new influx of weapons to Somalia would damage what he described as the peace which has
taken hold in the Horn of Africa.


He appealed to the international community to stop the supply of weapons.

Though Mr Waran-Ade did not specify who was receiving the arms, a BBC correspondent in Somaliland said he was probably referring to Somalia's
interim government, which is supported by Djibouti and opposed by the authorities in Somaliland. In a separate development, Mr Waran-Ade has signed an agreement with the BBC under which World Service programmes will be broadcast on an FM station in Hargeisa.

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10/02 LE JOURNAL " LA NATION " DU 8 février 2001 Page 12. Réactions du PND et de L'ADDHL


Commentaires de djiboutiens et des précisions sur les méthodes de clônage et d'impostures de la dictature de Djibouti.


Le président du PND, le Parti National Démocratique, M. Mahdi Abdillahi au nom du bureau politique et des ses membres du conseil national, du Parti a adressé ses sincères félicitations au Président de la République M. Ismael Omar Guelleh, président du RPP ainsi qu'aux membres du nouveau bureau exécutif du RPP.


Le PND, dans son communiqué salue " le nationalisme et le courage politique de M. Barkat Gourad Hamadou à la suite de sa démission du poste de premier Ministre, intervenue mardi dernier.


Le président du PND estime que " M. Barkat Gourad Hamadou a ainsi clôturé une longue carrière politique par une bonne volonté, une détermination patriotique dans le souci de préserver l'unité, l'intégrité et la souveraineté nationale ".


M. Barkat Gourad, à l'instar de son compagnon de lutte et premier président de la République de Djibouti, M. Hassan Gouled Aptidon, figure parmi les quelques rares hommes politiques de l'ancienne génération qui ont accepté la relève politique par une nouvelle génération. Un geste qualifié par le président du PND de " noble et peu commun en Afrique ".De son côté, le président de l'ADDHL, M. Mohamed Houmed Souleh à la suite de la démission du premier Ministre M. Barkat Gourad Hamadou, a fait part de sa réaction en publiant un communiqué dans lequel cette association " apprécie à sa juste valeur " la décision du premier Ministre M. Barkat Gourad de s'être retiré de la primature de son propre gré.


Cette décision démontre s'il en est besoin la sagesse et le sens élevé du devoir et de responsabilité de M. Barkat Gourad écrit M. Souleh.


Une décision qu'il salue au passage tout en souhaitant à l'ancien premier Ministre " une longue vie ".


En outre, le responsable de l'ADDHL souligne que " les éminentes qualités d'homme de foi, d'homme de courage et de vérité qui sont unaniment reconnu dans notre pays au Président Ismael Omar Guelleh, rehaussées de surcroît par la confiance qu'ensemble le peuple djiboutien ont sur place en lui, nous autorise à regarder l'avenir de notre pays, avec suffisamment d'assurance et de sérénité ".


Commentaires :


Dans cet article de LA NATION, journal de l'Etat, financé par le budget de l'Etat, c'est à dire par les deniers publics et biens sociaux, on voit très bien l'intérêt que tire le régime dans le clonage imposé aux Partis Politiques de l'Opposition, en créant artificiellement et en s'arrogeant, avec des hommes de paille à la solde du Président du RPP, chef de gouvernement, le nom des Partis de l'Opposition.

Mais cet article suscite des questions en particulier celui de savoir pourquoi et dans quel intérêt M. Ismael Omar Guelleh soutient-il M. Mahdi Abdillahi qui avait été condamné par contumace par la Justice française pour l'attentat du Café de Paris..


Existe-t-il une connexion avec l'assassinat du juge Borel ?, ou s'agit-il d'une réaction d'allergie aux décisions venant du Tribunal de Paris ?, si cette dernière réaction était le cas, alors pourquoi garder encore à Gabode les trois autres détenus condamnés en même temps que Mahdi par le Tribunal de Paris. Ces trois détenus n'ont jamais été condamnés par le Tribunal de Djibouti, ils n'ont pas eu le non lieu accordé à Mahdi et n'ont pas été relâchés par le Parquet du Tribunal de Djibouti qui opère à ne pas en douter sur les ordres du Chef du Gouvernement et Premier Magistrat. Ces trois détenus croupissent encore à la prison de Gabode, ils sont en détention provisoire, sans jugement depuis 1992. Il s'agit de M.

Bon nombre de djiboutiens choqués par ces mesures inacceptables de deux poids deux mesures de la Justice djiboutienne, se demandent s'il y a des possibilités de révision du Jugement du Tribunal de Paris suite au procès de l'attentat du Café de Paris sis en République de Djibouti.Bon nombre de djiboutiens seraient intéressés de savoir si la révision du jugement est possible et souhaiteraient connaître la procédure française à suivre, d'autant plus que ces djiboutiens considèrent comme normal le fait de savoir si le Juge Le Loire (connu avec la Juge Moracchini pour l'affaire du juge Borel) n'avait pas lui aussi subtiliser des pièces importantes du dossier de l'attentat du " Café de Paris ", lorsqu'il instruisait cette affaire, afin de brouiller la vrai piste menant directement au commanditaire (les rapports de la DST, sur cette affaire, où sont-ils ?)


Précisions :


ADDHL est l'Association Djiboutienne des Droits de l'Homme et des Libertés. Le Parti National de Djibouti (PND) est un Parti Politique d'Opposition actuellement présidé par M. ADEN ROBLEH AWALEH qui est aussi membre du Haut Conseil de l'Opposition Djiboutienne Unifiée (ODU).


En vue des élections présidentielles, le Chef de Cabinet, Chef de la Police Politique, l'actuel, (par le Coup d'Etat électoral du 8 avril 1999), Chef d'Etat, Chef de Gouvernement avait récupéré quelques militants du PND en vue de son clonage, par le biais d'une mascarade de congrès au Sheraton sous très haute surveillance policière, il a légalisé cette usurpation du nom de ce Parti Politique par la presse gouvernementale RTD, et le journal " La Nation ".

M. Mahdi Abdillahi fut désigné comme Président et, durant la campagne des dernières élections présidentielles d'avril 1999, M. Mahdi Abdillahi a bénéficié d'une grosse cylindrée rouge qui roule encore dans la capitale Djiboutienne sans plaque minéralogique (la police ne peut en aucun cas l'arrêter, encore moins le pénaliser)
Votre correspondant.

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Union Djiboutienne du Travail
Avenue P. Pascal
B.P. : 2767 - DJIBOUTI

Unité - Démocratie - Justice sociale

Djibouti, le 8 février 2001

COMMUNIQUE DE PRESSE


L'O.P.S (Organisme de Protection Sociale) qui est né, il y a un peu plus de trois ans, de la fusion de l'ex CPS-SMI, est devenue une zone de " non droit " où l'on bafoue impunément les droits les plus élémentaires reconnus à la personne humaine.

Concocté par la direction de la OPS, sans y associer les partenaires sociaux, on a, en premier lieu institué et appliques une loi a effet rétroactive (donc anticonstitutionnelle) pour supprimer illégalement, à près de deux (2000) retraités, leurs pensions.

Cette loi a également procédé à la réduction arbitraire et abusive du taux à la base de calcul des pensions des retraites (de 45 à 30% pour 15 ans de cotisations). Ce qui défavorise les pensionnés ayant plus d'années de cotisation par apport à ceux admis à la retraite avant cette fameuse loi tout en fragilisant à l'extrême des pensions plutôt symboliques qui déjà ne parvenaient même pas à nourrir les pensionnaires.

Elle a tout aussi abusivement et unilatéralement procédé à la dévalorisation des taux des indemnités journalières accordées aux victimes d'accident de travail. De plus des dossiers relatifs aux accidents de travail consécutives aux années 1993 jusqu'à présent demeurent en souffrance faute de réunir le CAR (Commission d'Attribution des Rentes) conformément à la loi en vigueur à l'OPS. De même la direction de l'OPS entretien délibérément un immobilisme similaire pour les cas des dossiers relatifs aux pensions des agents conventionnés de l'Etat qui de ce fait ne sont ni en activité ni en droit de percevoir leurs pensions de retraites. La mise à la retraite, qui était à juste titre considérée et attendue comme un horizon de bonheur et de délivrance après toutes ces années de labeur, est devenu un sujet de souci majeur pour les travailleurs qui voient ainsi mis en cause un droit inaliénable.

En outre, elle a, d'autorité restreint le nombre d'enfants pris en charge par l'OPS dans le cadre des allocations familiales aux trois (3) premiers enfants au lieu de six (6) qui prévalaient. En plus sans possibilité de renouveler le nombre par les nouveaux nés si les précédents venaient à dépasser l'âge requis à cet effet.

En second lieu, la direction de l'O.P.S a procédé à des mesures arbitraires de compression de personnel massives et abusives de près de deux cent cinquante (250) salariés selon des critères opaques et sans au préalable consulter ni le syndicat des travailleurs concernés et encore moins son conseil d'administration.

En troisième lieu, la direction de l'O.P.S (qui théoriquement devrait redresser la situation financière de l'établissement) aurait bradé le patrimoine mobilier (parc automobile, matériels dentaires ou de radiologie etc…) et octroyé plus de cent vingt millions (120 000 000 FD) de marché de gré à gré, faisant ainsi abstraction d'Appels d'Offres prévus par la loi où des prérogatives du Conseil d'Administration.

Officiellement ces mesures anti-sociales qui passent outre la mission pour laquelle l'OPS a été crée et dont on se demande à quoi elles servent devraient permettre l'assainissement de la gestion de l'ex CPS/SMI.

Au contraire, le remède de cheval préconisé par le directeur de l'OPS ainsi que la gestion pour le moins opaque de ce dernier ont plutôt dans les faits, aggravés ses maux.

Et pour cause, l'approbation de son budget prévisionnel de l'exercice 2001 aurait été mis en cause et rejeté par les autorités compétentes pour des raisons diverses. Notamment, à cause entres autres de manque de clarté sur les montants de crédits alloués aux services extérieurs, etc …

Plus grave encore et révélateur, tout dernièrement, la direction de l'O.P.S s'est même permis de refuser d'appliquer des décisions judiciaires devenues définitives et de refuser ainsi de reconnaître l'autorité de la chose jugée (en faveur de l'Association des retraités). Il a aussi supprimé abusivement et illégalement les prestations familiales et les soins aux dockers, aux retraités, aux conventionnés de l'Etat etc …. Et pour le reste des assurés, il à certains retraités etc ….. Et pour le reste des assurés, il a limité pour ce qui concerne leurs familles les soins à deux cent (250) personnes maximum.

Le seul prétexte invoqué par la direction de l'O.P.S pour commettre son forfait est que l'Etat ne reverse plus les cotisations sociales. Dans ce cas même, il y a des recours que la loi a prévu et les finances seront éventuellement passibles du délit de " détournement de précompte " ou de délit de " perception indue du précompte " et nullement abuser de ses prérogatives en pénalisant les pauvres salariés, déjà durement éprouvés par la crise économique que traverse notre pays et qui s'acquittent de la part salariale.

Compte tenu de la gravité de cette situation de blocage et de l'ambiguïté de la tutelle (Ministère de l'Emploi), la décision finale nous semble devoir être du seul ressort du chef de gouvernement, qui depuis son élection à la magistrature suprême ne s'est jamais prononcé sur le devenir de l'assurance sociale et sur les risques graves et répétés que fait courir à cette dernière l'actuel directeur de l'O.P.S qui par ailleurs ne se gêne pas pour se référer à lui, à chaque fois qu'il comme et un abus de pouvoir ou un forfait.

Enfin, nous attirons l'attention du chef d'Etat, que plus un ordre viole la norme, la loi et l'habitude et plus l'usage de la violence lui est indispensable.


AHMED DJAMA EGUEH
Président de l'UDT

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10/02 L'auteur et l'éditeur de " NOIR SILENCE. Qui arrêtera la Françafrique ? " poursuivis pour " délit d'offense à chef d'État étranger " !

FRANCE-AFRIQUE : BAS LES MASQUES !



SURVIE, Act Up, Agir ensemble pour les droits de l'homme, Agir Ici, AIRCRIGE, l'AITEC, les Amis de la Terre, ATTAC, le CEDETIM, la CIMADE, le COFANZO, la Confédération Paysanne, le collectif TotalFinaElf, le DAL, Droits Devant !! , Etudiants et développement, Frères des Hommes, GREENPEACE, Info Birmanie, la LCR, l'OPCF, OXFAM Belgique, Peuples Solidaires, Ritimo, SUD-Culture, LES VERTS, appellent à une MANIFESTATION LE 24 FEVRIER Pour la liberté d'expression, pour la vérité et la justice

(L'ARDHD se joint au comité de soutien)

ENFIN, la véritable nature des relations franco-africaines apparaît au grand jour… Depuis les indépendances, des politiques et industriels français entretiennent des relations occultes et criminelles avec les chefs d'États africains qu'ils ont installés au pouvoir. En contrepartie, ces chefs d'États leur garantissent la mainmise sur les matières premières et le pétrole. Avec les conséquences que l'on sait : guerre civile, génocide, crimes contre l'humanité, paupérisation et endettement d'une bonne partie du continent.
Depuis 16 ans, Survie interpelle nos décideurs pour mettre fin aux dérives de l'aide et des relations franco-africaines. C'est pour en avoir fait état dans son livre " Noir Silence " (éd. Les Arènes), que le Président de Survie, François-Xavier Verschave, est attaqué en justice par trois chefs d'État africains : Omar Bongo (Gabon), Idriss Déby (Tchad) et Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville). Ils l'accusent d'offense à chef d'État étranger. Le procès se déroulera les 28 février, 6 et 7 mars 2001 au Tribunal de Grande Instance de Paris, à la 17ème chambre.


C'est pour protester contre l'existence de l'art. 36 dans le code pénal français, pour dénoncer la collusion entre certains décideurs français et des dictateurs africains que Survie appelle tous les citoyens à manifester le 24 février 2001.



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LES RENDEZ-VOUS VILLE PAR VILLE

Bordeaux : manif', RV à 15 h Place de la Victoire.
Contact : Gilles Durou au 05 56 92 73 66.
Mel : ecriture@enfrance.com

Grenoble : Rassemblement à 14 h 30 au Palais de Justice et défilé jusqu'à la Préfecture
Contact : André Fine,
04 76 23 06 53 et Colette Meyer, 04 76 81 12 45

Laval : Sitting à 12 h, rue des Déportés.
Contact : Martine Corbel et Raphaël, Centre de Documentation des Trois Mondes.
Mel : crides@globenet.org
Tél : 02 43 53 81 54

Lille : RV à 14 h 30 Place Rihour. 15 h 30, départ de la manif' en direction de la Préfecture (Grand Place).
Contact : Anne Merckaert, 03 20 36 60 22

Lyon : manif' à 14 h de la Place des Terreaux à la Place Bellecour.
Contact : Pierre Caminade au 04 78 39 12 56
Mel :
Pierre.Caminade@ac-lyon.fr

Marseille : manif'.
Contact : Abdallah Nouroudine
au 04 91 50 07 28
Mel : abdallah.nouroudine@wanadoo.fr

Montpellier : Conférence de presse avec le soutien de diverses associations. Lieu à précider.
Contact : Jacques Dallard
Dallard@ensam.inra.fr
Nancy : RV 15 h Place Maginot. De nombreuses animations dont de la musique africaine et du théâtre de rue.
Contact :Patrice Mangin au 03 83 25 65 40 ou 06 89 11 84 45
Mel : survie.lorraine@wanadoo.fr

Paris : RV 14 h Place du Panthéon, en direction du Palais de Justice où il y aura un grand rassemblement.
Contact : Amélie, Samira et Armelle au 01 43 27 03 25 (à Survie)

Strasbourg :
4 groupes partiront des places Gutenberg, Broglie, Hans Arp et des Halles, pour converger vers la Place Kleber où un rassemblement se tiendra à partir de 14 h.
Contact : Odile Krieg,
03 89 24 56 06 (tél.),
03 89 22 92 41 (fax).

Toulouse : Rassemblement à 15 h Place du Salin. Parcours vers Préfecture dans l'intention de rejoindre la Place du Capitole.
Contact : Philippe Texier,
05 61 80 33 30 (tél/fax)
Mel : ph_tex@club-internet.fr
Mél : Francis.merckaert@santenet.com

Valence : Manif' le 23 février, rassemblement à 18 h Place de la Liberté, remise d'un texte.
20 h 30 : Débat avec Jean Carbonare et André Fine à la Maison des Sociétés, Salle Haroun Tazieff, rue St Jean à Valence.
Contact : Jacques Bonnet,
04 75 25 32 73 (tel/fax)


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10/02 SURVIE

Chers amis,

Au cours des deux derniers mois, Survie vous a tenus informés du procès intenté par Denis Sassou N'gueso, Idriss Déby et Omar Bongo, respectivement présidents du Congo-Brazzaville, du Tchad et du Gabon, pour "offense à chef d'État étranger" à François-Xavier Verschave, auteur de Noir Silence, et contre l'éditeur de cet ouvrage, Les Arènes.

Les dates de ce procès sont désormais fixées : il se tiendra les 28 février, 6 et 7 mars 2001 à la 17ème Chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris.

Ce procès comporte un double enjeu pour Survie : d'abord, son président risque de très lourdes condamnations financières, qui signeraient la disparition de l'association. Mais nous souhaitons aussi le mettre à profit pour enfin porter au jour le débat sur les turpitudes d'une longue et douloureuse relation franco-africaine.

A l'occasion de ce procès, l'ensemble du réseau national de Survie se mobilise pour sauvegarder notre droit de dire la vérité : le point d'orgue de cette mobilisation sera une manifestation, prévue le samedi 24 février à partir de 14 heures, qui se déroulera simultanément dans de nombreuses villes de France, dont Paris.

Nous souhaitons que ce rassemblement puisse constituer un tournant citoyen. D'abord parce que le procès qui nous est fait est symbolique de la menace qui pèse sur tous les efforts pour dénoncer les obstacles à la garantie des droits humains, sociaux, économiques... Mais aussi parce que les problématiques mises en lumière par Survie depuis 10 ans (le pillage des ressources de l'Afrique via un système de collusions politico-économiques, les pratiques de la criminalité financière internationale, l'indifférence d'agents politiques et économiques au sort des populations du continent noir (mais pas seulement), les violations des droits de l'homme dont elles sont les victimes…) sont transversales de celles qui vous préoccupent…

Nous aimerions pouvoir compter sur votre soutien à l'occasion de la manifestation du 24 février, et vous proposons de vous associer à l'appel que Survie lancera au cours du mois de février.

Dans cette attente, recevez, chers amis, l'expression de nos salutations.


L'équipe de coordination de Survie France


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