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LA
LIBERTÉ Bulletin N°
35
Journal permanent et indépendant
de tous les djiboutiens de l'opposition
Bulletin
de l'A. R. D. H. D
2ème
année..................Maj
16/02/01 à 18 h 00 (Heure de Paris)
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LA
LIBERTÉ :
votre journal se construit chaque jour devant vous, avec vos contributions.
Chacun peut s'y exprimer librement et sans aucune censure. . .
(*)
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SOMMAIRE
N° 35
. . . du
10/02/01 au 16/02/01
- Les méthodes du système Guelleh pour clôner
les parties politiques et toutes les associations qui s'opposent
... à la dictature révoltante,
- L'OPS réduit de manière rétro-active le montant
des prestations dues à la population,
- Pourquoi le système Guelleh apporte-t-il son soutien à
M Madhi Adillahi, qui a été condamné par la
Justice française dans l'affaire du Café de Paris
?
- LES COMBATS ONT-ILS REPRIS DANS LE NORD ? 18 BLESSES ?
DESERTIONS AU SEIN DE L'ARMEE NATIONALE ? COMBIEN DE MILITAIRES
AURAIENT RALLIE LE FRUD CES DERNIERES SEMAINES ?
- LA MOBILISATION POUR SOUTENIR SURVIE, dans le cadre du procès
intenté par trois chefs d'Etat africains, "de mauvaise
compagnie ( ?)"
-
L'ECHEC DES NEGOCIATIONS FRUD / GOUVERNEMENT EST-IL OFFICIALISE
PAR LES DECLARATIONS DE M KADAMY SUR RFI ?
-
Les choses sont claires maintenant. M. GUELLEH refuse toute évolution
du régime au Peuple djiboutien.
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10/02
: Over 250 participants and delegates from UK, Europe and the Middle
East representing a quarter of a million Somalilanders in the diaspora
attended the above conference. (Communiqué en Anglais
du Somaliland Forum)
10/02
Somaliland says Djibouti arms Mogadishu
(Communiqué en Anglais)
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10/02
A LIRE DANS LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN / Trois articles :
- La délégation de l'attribution
des noms de domaine Internet .dj par Hanaro,
- Un parking
au prix fort pour les avions
hollandais qui participent aux mission internationales,
- Risques de conflit entre l'Ethiopie et la Somalie
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10/02
Le directeur général du port de Djibouti a révélé
mercredi, que les entreprises éthiopiennes bénéficieront
de tarifs préférentiels pour les services rendus au
port.
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ARHOTABA |
10/02
Commentaires de djiboutiens et des précisions sur les méthodes
de clônage et d'impostures de la dictature de Djibouti.
Le soutien à M Madhi Abdillahi
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La
face cachée de l'OPS
LA
NATIONALITE : UN PROBLEME OU UN ENJEU POLITIQUE A DJIBOUTI
Extrait
de "AL- Wahda" (L'Unité)
Numéro 36 du 31 janvier 2001
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LE
COMITE DE SOUTIEN
DE JEAN-MICHEL POUCHELE :
3.500 signatures
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10/02
Qui va être nommé en remplacement de Barkhat comme Premier
Ministre. |
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10/02
L'OPS ou la réduction des prestations 'retro-actives' aux ayant-droits
(Communiqué de l'UDT) |
10/02
Les combats ont-ils repris dans le Nord ?
13/02
L'armée nationale en état d'alerte ?
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10/02 MOBILISATION
GENERALE POUR SOUTENIR François-Xavier VERSCHAEVE et SURVIE,
dans le cadre du procés intenté par trois chefs d'etat
africains (de mauvaise compagnie ?)
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MANIFESTATION LE 24 FEVRIER A 14 HEURES
-
Les rendez-vous, ville par ville
-
Le communiqué de Survie
-
Le Dossier complet dans le numéro Spécial N° 6
de LA LIBERTE
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11/02
Un référendum qui circule sur le WEB : OUI/NON à
la Francafrique |
11/02
Le cancer de la corruption
l'impunité.
(LDDH)
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13/02
Y-A-T-IL UN PILOTE DANS L'AVION ?
LA
VOIX AU CHAPITRE :
PAR AÏNACHÉ Le 13.02.01.
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15/02
: Conformément aux craintes exprimées par les lecteurs,
le MJOD se dévoile dans un "poulet" ....
Le MJOD : un instrument au service de la propagande
de Guelleh ? La question est d'actualité. |
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15/02
Accusés de " partialité ", deux juges poursuivent
" Libération " en diffamation
Extrait de ' LE MONDE / 15.02.01
' |
15/02
Deux magistrats attaquent "Libération" . Ils
critiquent un article sur la mort d'un juge à Djibouti. (Extrait
de Liberation du 15/02) |
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(*)
nous pourrions être amenés à refuser les articles
dont le contenu serait contraire à la morale et/ou aux bonnes
moeurs ainsi que les attaques personnelles, non justifiées
et/ou disproportionnées.
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LIGUE
DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIEGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
e-mail : noel_lddh@intnet.dj
https://old.ardhd.org/lddh.htm
DIFFUSION
D'INFORMATION N°1/LDDH du 11 février 2001
Le
cancer de la corruption
l'impunité.
Note liminaire :
La corruption
définie comme l'une des formes de l'abus de pouvoir public
ou social au profit d'un intérêt privé ou
individuel constitue l'aspect le plus flagrant de ce problème,
l'aspect le plus intolérable, l'aspect qui entraîne
l'exclusion de la majorité de nos populations, l'aspect
qui nous attire vers la profondeur du gouffre de la pauvreté.
C'est
dans le cadre de la prévention et le traitement des actes
de corruption que nous avons décidé de déployer
un travail de communication, d'information, et de formation d'estime
a sensibiliser l'opinion publique sur les répercussions
de la corruption et sur les entraves dangereuses pour le développement
et aussi sur le risque d'explosion sociale dû à l'appauvrissement
de la très grande marge du tissu social, alors qu'une poignée
s'enrichit par le fait de la corruption.
Cette
diffusion serait plus axée sur les cas de corruption à
Djibouti, mais il paraît plus opportun dans un premier stade,
de participer dans une discrétion la plus absolue, dans
des réseaux semi-clandestins pour développer les
initiatives destinées :
1°)
à réduire la passivité des citoyens à
l'égard de ce phénomène qui tue, ce
phénomène de la corruption et des détournements
des deniers publics
2°) à renforcer les moyens de les combattre. La lutte
contre la corruption
s'inscrit dans le mouvement de défense des droits humains
et c'est ensemble que nous devons développer ce combat
ici à Djibouti dans la droite ligne de la citoyenneté
véritable, responsable, digne et plein de courage.
C'est
à travers ce combat légitime contre la corruption
que l'on pourra sauver le pays.
La suite
de l'article et des documents diffusés sur ce sujet
par la LDDH dans
le bulletin spécial N° 7
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Sommaire
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Consultez
le texte complet dans
LA
LIBERTE -
Bulletin spécial N° 7
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11/02
L'ECHEC DES NEGOCIATIONS FRUD / GOUVERNEMENT OFFICIALISE PAR LE
FRUD ET PAR LE GOUVERNEMENT ?
Interview
de Mohamed Kada'ami
représentant du FRUD armé en Europe
sur RFI le 10 février 2000
Le FRUD
a fait des propositions pour les réformes démocratiques,
pour la décentralisation, pour une représentation
équitable au niveau de l'armée et de l'administration
de toutes les communautés nationales. Les délégués
gouvernementaux ont prétexté qu'ils n'avaient aucun
pouvoir pour trancher les points de litiges. Et c'est la raison
pour laquelle le FRUD a finalement déposé ses propositions
à la partie gouvernementale en Juillet dernier, et jusqu'aujourd'hui,
en ce jour où je vous parle, il n'y a aucune réponse
sérieuse de la part du Pouvoir de Djibouti. En ce qui concerne
le FRUD, il a démontré toute sa volonté de
Paix, jusqu'à dépêché les combattants
du FRUD à Djibouti dans la capitale pour pouvoir donner
un contenu à cet Accord Cadre. Jusqu'aujourd'hui la réponse
du gouvernement de Djibouti n'est pas sérieuse.
Question
: Y a t 'il des risques que le FRUD reprenne ses activités
militaires ?
Réponse
: Toutes les options sont ouvertes. Aujourd'hui on se dirige vers
une impasse et cette impasse est de la seule responsabilité
du gouvernement de Djibouti.
Communiqué
de Presse du Ministre de l'Intérieur
M. Abdallah A. Miguil
Diffusé le 11 février 2001 à 15h00 en langue
somalie
En réponse
au propos hier sur RFI par un certain dénommé Mohamed
Kada'ami, actuellement en asile politique en France, qui a déclaré
que le FRUD armé se retire des négociations politiques,
négociations qu'il avait avec le gouvernement djiboutien.
Ce Monsieur a en plus menacé de reprendre les hostilités
militaires.
Dans ce communiqué le gouvernement déplore qu'après
48 heures de la déclaration de ce membre du FRUD armé,
aucun démenti n'a été fait, malgré
la présence à Djibouti, des leaders du FRUD armé.
Le 7 février
2000 de l'année dernière, le gouvernement avait
signé un Accord - Cadre pour la Paix avec les dirigeants
du FRUD armé et depuis cette date le gouvernement entretien
avec les leaders du FRUD des profondes discussions qui portent
sur la finalisation des divers points de cet accord.
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Le
communiqué du gouvernement semble mal interpréter
les propos de M. Kada'ami.
Dans ce
communiqué aucune précision n'est donnée
sur les points de litiges.
C'est à se demander aussi jusqu'à quand le gouvernement
projette-t-il la finalisation de ces négociations ?
COMMUNIQUE
DE PRESSE
11 février 2001
Jusqu'au 26 décembre 1994, notre pays a été
marqué par le déchaînement des démons
de la haine, de la division et de la guerre fratricide.
La détresse,
la précarité, l'angoisse ont été le
but quotidien de large couche de nos concitoyens.
Face à
ce combat fratricide sous la conduite d'une politique de lutte
qui a gaspillé les chances et ressources de notre jeune
Nation.
Prenant
conscience de tout ce que nous a coûté ces déchirements
en vie humaine et en destruction de biens, ne pouvant plus supporter
toute l'horreur de ces actes d'une barbarie inouïe et mesurant
les douleurs et les peines de pauvres victimes, des familles traumatisées,
ravagées dans leur affection, le Gouvernement de la République
de Djibouti et la rébellion Front pour l'Unité et
la Restauration Démocratique (FRUD) ont signé les
accords de paix mettant un terme aux combats fratricides appelant
la douleur et la désobéissance.
A ce traité
du 26 décembre 1994, la fraction Frud Armée dissidence
du FRUD n'a pas pris part.
Néanmoins,
le 7 février 2000, le Gouvernement de la République
de Djibouti et le FRUD-Armé procédèrent à
la conclusion d'un accord - cadre de paix pour la concorde nationale.
A partir
de cette date, l'ensemble des termes de cet accord a fait l'objet
de discussions approfondies.
Ces discussions
ont suscité chez le peuple djiboutien soulagement et apaisement
et un regain d'espoir national eu égard à la régression
de notre pays aurait sur le plans de notre crise économique
et sociale.
Certain que cette concorde retrouvé nous relèverait
vers notre position dans le monde et dans le prestige international
qui aurait quelque peu souffert de nos diversions.
Malheureusement,
dans la journée du Samedi 10 février, Monsieur KHADAMI,
un homme exilé en France et qui de surcroît ne figure
nullement dans les commissions partie prenantes aux négociations,
affirme à travers les ondes Radio France Internationale
l'arrêt des négociations et menace la République
la reprise des combats.
Dans cette
prétendue mise au point au nom du FRUD-Armé, pratiquant
un éthnissime de guerrièros, visant à conduire
notre pays à une situation à la burundaise ou à
la rwandaise.
Le Gouvernement
de République de Djibouti après avoir attendu 48
heures le démenti formel des officiels du FRUD-Armé,
partenaire dans les négociations de paix, regrette profondément
leur silence.
Face à
cette attitude, le Gouvernement de la République de Djibouti
n'a cessé de prendre ses responsabilités pour éloigner
notre pays de la folie armée des uns, des calculs égoïstes
des autres, faisant le jeu des ingérences extérieures
et menaçant le pays d'effondrement et la nation d'éclatement.
Le gouvernement
de la République de Djibouti prend acte des menaces proférées,
tout en regrettant la déception chez le peuple djiboutien
qui a tant espéré une conclusion définitive
aux pourparlers entre le Gouvernement et le FRUD-Armé.
* Le Gouvernement de la République de Djibouti, rejette
les accusations proférées qui seraient à
l'origine d'un éventuel échec des pourparlers
* Le Gouvernement
de la République de Djibouti rappelle sa volonté
maintes fois manifestée pour instauré la paix et
pour laquelle il a fait toutes les concessions possibles.
·
Le Gouvernement de la République de Djibouti n'acceptera
jamais qu'on lui impute tout échec à ces pourparlers
comme il n'acceptera jamais toutes les menaces d'où qu'elles
viennent.
·
Le Gouvernement de la République de Djibouti demande à
ses pourparlers d'assumer leurs responsabilités.
Abdallah Abdillah Miguil
Ministre de l'Intérieur, Président de la Délégation
Gouvernementale aux négociation de Paix avec le FRUD Armé
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Sommaire
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13/02
Selon nos informations, M DINI aurait confirmé les propos
de Kadamy.
Il est
bien dommage pour les djiboutiens qui nous lisent, que nous ne
soyons pas destinataires des communiqués du FRUD. Cela
nous permettrait de relayer les informations afin qu'elles soient
accessibles rapidement et sans déformation par le plus
grand nombre.
Il est vrai que le FRUD a toujours souffert d'un déficit
de communication et qu'il devrait informer avec plus de régularité
et plus de transparence les djiboutiens qui lui font confiance
et les medias occidentaux qui pourraient avoir une influence sur
les gouvernements européens.
D'après nos informateurs, M. DINI aurait confirmé
les propos de Kadamy en affirmant que les déclarations
faites de l'intérieur ou de l'extérieur de Djibouti,
l'étaient au nom du FRUD et que le FRUD était uni.
Il confirmerait donc que les pourpalers sont, sinon rompus, tout
au moins dans une telle impasse qu'il est difficile aujourd'hui
d'espérer quoi que ce soit. En bon diplomate, M DINI
n'aurait pas fermé la porte à de nouvelles propositions,
mais il aurait semblé ne pas y croire.
Nous nous
attendions depuis longtemps à cette issue lamentable. Nous
tenons à féliciter M Kadamy qui a enfin compris
que les djiboutiens attendaient des informations sur les négociations
qui trainent en longueur : un an.
Cela a
le mérite d'être clair et de redonner à l'opposition
djiboutienne (ODU) les coudées franches pour agir. Que
va-t-elle faire à partir de maintenant ?
Cela a
le mérite d'être clair, car cela confirme que M Guelleh
est campé sur ses positions et qu'il ne veut rien donner
au peuple. Il prend tout aux djiboutiens et il le partage avec
ses proches. Dont acte.
Que les
gouvernements européens finissent par le comprendre et
qu'ils cessent de soutenir ce dictateur non seulement sanguinaire
mais aussi intransigeant.
Que va
faire M. DINI dans ce contexte. Va-t-il rester à Djibouti,
pour servir en quelque sorte d'otage ? Va-t-il repartir pour s'installer
à l'étranger ? Va-t-il continuer à diriger
le FRUD, sachant qu'il semble difficile de coordonner un mouvement
armé hostile à Guelleh tout en restant à
Djibouti ? Nous attendons beaucoup dans les prochains jours. Car
l'attitude et les décisions montreront la voie dans laquelle
le FRUD a choisi de s'engager, avec lui ou sans lui.
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LA
VOIX AU CHAPITRE :
PAR AÏNACHÉ Le 13.02.01.
Y-A-T-IL UN PILOTE DANS L'AVION
?
Voilà
maintenant, huit jours que Le Premier des Ministres, depuis vingt
deux ans, a démissionné de son poste honorifique
et bien entendu rien n'a changé. Comme nous l'avions signalé,
le poste était pratiquement vacant depuis un an. Nous,
nous alarmions depuis des années de la non utilité
d'une fonction sans contenu, ( comme le titulaire l'a explicité
maladroitement, lors de son interview à l'antenne de la
BBC en langue Somalie le lendemain de sa démission le 7
février dernier), mais coûteux pour les finances
publiques et la morale politique. (voir
mon article sur l'effet PLACEBO du rôle de Premier des ministres
du 25.10.2000)
Profitant
de l'occasion qui lui ai offerte par cette « démission
», le Chef de l'Etat, Chef de Gouvernement, Chef des Armées,
Chef du Parti etc. etc. aura-t-il l'audace de faire un toilettage
du système qui perdure depuis 23 ans, hérité
d'une pratique coloniale, et mettre en place un gouvernement d'union
nationale, qui n'obéirait plus à un semblant d'équilibre
ethnique et dosage tribal, mais ferait appel à des hommes
et des femmes représentatifs, porteurs de projets pour
sortir notre pays de ce marasme fétide.
Pour oser
entreprendre une action nouvelle vers la démocratie, il
faut que le chef jouisse lui-même d'une légitimité
sans suspicion. A en croire, son ex-ami, Le Général
YASSIN YABEH GALAB qui a confessé devant le tribunal lors
de sa première présentation, le lundi 8 janvier
2001, qu'il reconnaissait avoir fomenté un coup d'Etat
le 9 avril 1999 et citait le nom des ses co-auteurs.
Voici les échanges des propos entre le
juge d'instruction et le Général YACIN YABEH GALAB
:
- Le juge d'instruction :
Reconnaissez-vous avoir fait un coup d'Etat le 7 décembre
2000 ?
- La réponse du Général :
Oui mais pas le coup en question, je l'ai fait le 9 avril 1999,
lors de l'élection
présidentielle, contre le candidat de l'opposition avec
le concours de : ISMAEL OMAR GUELLEH actuel président,
du Général ZAKARIA, du Colonel MAHDI CHEIK MOUSSA
et du fameux Secrétaire Général au ministère
de l'intérieur ABDALLAH ABDILLAHI MIGUIL, ce qui lui a
valu la promotion du ministère de l'intérieur depuis
cette date !
fin d'échange.
C'est une
accusation très grave et nous sommes abasourdis que jusqu'
à ce jour il n'y a pas eu de démenti, ni par la
Présidence de la république ni de la part du Conseil
Constitutionnel.
ACCES AU
DOSSIER
Compte
tenu de cette grave déclaration, venant d'un haut responsable
du pays, le candidat de l'opposition, Monsieur MOUSSA AHMED IDRISSE
a dans ce cas, tout intérêt à porter plainte
pour avoir le droit d'accéder au dossier, afin de tirer
au clair le dire de cet important témoin.
En lisant cette simple évidence, j'imagine que beaucoup
de mes compatriotes murmurent : Pour ça, il faut qu'il
y ait une justice libre dans notre pays. Il ne faut jamais désespérer
de l'homme. Je suis persuadé que, parmi nos magistrats,
il y en a sûrement quelques-uns qui se posent des questions
sur le rôle que le pouvoir leurs fait jouer et qui en font
des cauchemars. L'un d'eux va se réveiller un jour en sursaut
et ne pourra plus supporter d'être constamment en désaccord
avec son serment et sa conscience de juge.
Pour que ce juge fasse son travail, encore faut-il qu'il trouve
une plainte à instruire.
Ce phénomène de ne pas croire à la justice
est savamment entretenu afin de décourager toute tentative
de porter plainte contre les puissants et les tenants du pouvoir.
Cette attitude timorée s'exporte même à l'extérieur
du pays. Plusieurs compatriotes, qui ont subi des tortures et
des emprisonnements arbitraires, exilés dans les pays où
les droits de l'homme sont respectés n'ont pas le réflexe
de porter plainte. Certains font d'ailleurs des pieds et des mains
pour supplier les associations de défense des droits de
l'homme de porter plainte à leur place. Ce qui alourdie
les tâches des militants des associations.
NOS TARES
ONT LA VIE DURE
Dans la
dernière livraison du journal de l'ARDHD n° 34, j'étais
estomaqué de lire le propos d'un lecteur exilé au
Canada sans doute victime des exactions des droits de
l'homme qui l'a obliger à fuir son pays. Ce Compatriote
a écrit sûrement sans mesurer l'incohérence
de ses propos.
Voici textuellement la phrase choquante de ses propos : ( un groupe
de jeunes Djiboutiens appartenant (de) la tribu Gadaboursi. Ils
n'auraient aucune légitimité pour défendre
les causes Djiboutienne ni à l'intérieure ni à
l'extérieure du pays.)
En premier lieu ce qui saute aux yeux c'est la contrariété
de ce propos : Citoyens Djiboutiens, mais par ce que, appartenant
à telle ou telle tribu, ils n'ont pas de
légitimité. Alors, que faut-il réunir avec
la citoyenneté pour avoir le droit de donner son avis ?
Manifestement il ne suffit pas pour notre ami d'être citoyen
pour participer
aux débats. A ce lecteur, qu'est ce qui le différencie
de la politique menée par nos dirigeants et qui apparemment
l'a contraint à l'exil ?
Pour ce compatriote exilé au Canada, malgré ses
propos incohérents, je lui suggère fraternellement
de lire attentivement l'excellent article sur « LA NATIONALITE
:
UN PROBLEME OU ENJEU POLITIQUE A DJIBOUTI » découvert
dans ARDHD n°35 dont j'ignore l'auteur car anonyme, mais néanmoins,
je lui adresse mes félicitations.
LA RESPONSABILITE
DE L'ECHEC
La négociation
ou la discussion entre le pouvoir et le FRUD a donc échoué.
Bien que cela m'attriste, force est de constater que nous l'avions
signalé en son temps pour
regretter la manière obscure dont cette affaire avait été
menée de part et d'autre. : (voir
mon article LE DROIT DE SAVOIR du 9 novembre 2000)
Voilà maintenant, qu'ils se jettent la responsabilité
de l'achoppement de cette affaire. Difficile pour nous citoyens
de prendre parti encore moins d'attribuer à l'un ou l'autre
la responsabilité de l'échec, puisque nous étions
tenu à l'écart, et non informé de son déroulement.
Encore une occasion ratée pour amorcer un processus vers
la démocratie. Cette dernière est la troisième
tentative entre le pouvoir et le FRUD, à quand la quatrième
?
AÏNACHÉ
N.B. :
Pour ceux d'entre vous qui avez souhaité me joindre voici
mon adresse
ainache@caramail.com
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ARDHD
- LA LIBERTÉ
Association
pour le Respect des Droits de l'Homme à Djibouti
84, rue Saint-Louis en l'Isle - 75004 PARIS
Tel : + 33 / (0)1 46 34 70 70 .... Fax : + 33 / (0)1 46 34 25 93
E-Mail : jlschaal@ardhd.org
..... Web site : https://old.ardhd.org
Contact : Jean-Loup SCHAAL
Dimanche
11/02 : Jean-Michel Pouchele a mis un terme
à sa grève de la faim, mais son combat continue
|
Consultez
la liste
des membres
du Comité de soutien
et les messages
de sympathie.
LA
LIBERTE -
Bulletin spécial N° 4 |
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Jean-Michel
POUCHELE
44 jour
de grève de la faim
à Abbeville, Somme, France
PLUS DE 3.500 signatures
ont
déjà été enregistrées
par le Comité de Soutien.
Venez rejoindre le comité en signant la pétition
électronique qui vous est proposée à la fin de
ce communiqué. |
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JEAN-MICHEL
POUCHELE :
44 jours de grève de la faim, pour :
- Retrouver son honneur "volé"
par le système Guelleh à Djibouti,
- Demander le vote d'une loi en France, qui reconnaisse le droit
d'ingérence humanitaire,
- demander le Respect des Droits de l'Homme à Djibouti.
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10/02
Les combats ont-ils repris dans le Nord ?
Des sources généralement bien informées
font état d'une reprise des combats dans le Nord. On
dit que 18 blessés auraient été ramenés
vers les hôpitaux de Djibouti (français ou djiboutien
?).
De plus
on dit aussi que de nombreux militaires auraient rallié
le FRUD. On parle d'une quarantaine dans le Nord et de plus
de 200 dans le Sud. M. Guelleh serait contraint une nouvelle
fois de faire appel à des mercenaires étrangers
car son armée n'est plus vraiment convaincue de la nécessité
de se battre contre le FRUD pour défendre un régime
dictatorial, archi-corrompu et sur le déclin.
En réponse, M. Guelleh se vanterait de pouvoir continuer
la guerre avec des avions ! En dehors des avions français
(ou d'une aide extérieure), nous ne voyons pas trop,
comment il pourrait réaliser cela ... Une vantardise
?
Que
se passerait-il si la population djiboutienne décidait
de manifester pour demander le départ d'IOG ? Dispose-t-il
encore d'appuis suffisants, autour de lui, pour résister
et pour s'accrocher à son poste ?
La seule
question est de savoir quelle serait, dans une telle hypothèse,
l'attitude de la France. Continuera-t-elle à secourir
son protégé, en envoyant discrètement,
si le besoin s'en faisait sentir, les FFDJ ou le laissera-t-elle
enfin tomber... Pas de trop haut, car il semble être déjà
pas mal affaissé ! N'oublions pas qu'une telle intervention
représente des risques, car les accords franco-djiboutiens
prévoient que la France ne doit pas interférer
dans le cadre de problèmes intérieurs. Cela dit,
il se pourrait bein qu'en 1991 / 1992 et même après,
elle ait participé plus ou moins indirectement aux combats
: renseignements sur les positions du Frud, largage de matériel,
etc... (??)
(A suivre)
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13/02
L'Armée Nationale Djiboutienne en Etat d'Alerte ?
D'après
nos informations, l'Armée nationale aurait été
placée en état d'alerte depuis le 12/02, à
la suite de l'annonce des ruptures des pourpalers FRUD / Gouvernement.
Cela confirmerait-il les rumeurs sur des combats que nous avons
répercutées, ci-dessus, dès le 10 février
?
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10/02
Qui va être nommé, en remplacement de Barkhat,
comme Premier Ministre.
La
situation est alarmante, même tragique !
Voilà
déjà quatre jours que Djibouti est privé
de Premier Ministre et aucun successeur n'a encore été
désigné. Et le pire, c'est que l'on ne voit pas
la différence. Y-a-t-il un changement dans le fonctionnement
du Gouvernement djiboutien. Les Ministres errent-ils lamentablement
dans les couloirs en attendant la nomination d'un nouveau patron
qui puisse leur donner des directives ?
Apparemment
pas du tout ! Alors Djibouti avec ou sans Premier Ministre,
c'est pareil. Nous vous laissons en tirer les conclusions.
Cela
dit, le poste est très honorifique. Il permet certainement
de constituer rapidement un petit pécule pour la retraite.
Mais il n'est pas très brillant et probablement intellectuellement
limité. Le candidat qui sera choisi n'aura pas lieu d'en
être fier. Espérons qu'il sera déjà
d'un âge mur, car devenir potiche à 20, 30 ou 40
ans, c'est du gaspillage.
Parions
qu'il y aura quand même un volontaire ! Nous lui souhaitons
beaucoup de patience et du talent pour avaler des couleuvres
à longueur de journées.
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COURRIER
DES LECTEURS
Nous
reprenons le contenu intégral des lettres qui nous sont
adressées.
Nous publierons aussi les messages des lecteurs qui souhaitent
répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité quant au contenu
des messages de cette rubrique. Ils sont publiés sous la
responsabilité entière de leurs auteurs.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique,
ni aucun parti et qu'elle milite exclusivement en faveur de la
Paix et des Droits de l'Homme.
Pour des raisons de sécurité, les messages sont
publiés sans les noms des auteurs (sauf demande formulée
avec précision par l'auteur)
11/02
UN REFERENDUM QUI CIRCULE SUR LE WEB.
REFERENDUM
AUX FRANCAIS: OUI/NON A LA FRANCAFRIQUE?
Attendu
que, selon des observateurs serieux comme Survie, la France se
soit rendue coupable des principaux crimes suivant, dans ses rapports
privilegies de cooperation internationale:
Dans la
noria de crimes contre l'humanite retenons seulement:
- Genocide
des Bamilekes* au Cameroun, 1957.
- Genocide des Tutsis* au Rwanda, 1994 (plus intense que l'Holocauste!)
-
Genocide des Kongos* au Congo-Brazzaville, depuis 1997.
Attendu
que le niveau de vie des francais (par le biais des entreprises
et de l'Etat) soit directement indexé sur le niveau d'exploitation
des
pays meurtris, se faisant, les francais sont complices d'abus
de biens
sociaux car ils sont payes avec de l'argent d'une origine plus
que
douteuse...
Attendu
la suppression dramatique de la sante, de l'education, de la
culture et des droits et libertes fondamentales pour 99 pourcents
des
populations des pays sous dictature francaise, avec son corollaire
une
augmentation exponentielle des inegalites entre d'une part une
caste
nantie mise en place par la France (et a son service) et les populations
decimees; et d'autre part entre vous francais, beneficiaires passifs
des genocides et donc du pompage des rentes miniere, petroliere,
forestiere... des terres africaines (infiniment plus vastes et
plus
riches que celles de l'Hexagone), et ces meme populations meurtries.
Attendu
egalement que la situation s'aggrave depuis 50 ans.
Vous vous
devez de vous prononcer pour ou contre la Francafrique, avec
son corollaire: respectivement l'augmentation de votre niveau
de vie ou
la baisse de votre niveau de vie.
On pourra
ainsi apprecier le degre d'humanite des francais.
Voyons
si les francais mettent en pratique les principes de solidarite
internationale dont l'imperialisme raciste francais s'est toujours
reclame.
Ce referendum
est nominatif, car il engage la responsabilite de chaque
francais.
Il sera
donc rendu public.
Chacun
appreciera ainsi l'attitude scandaleuse ou honorable des
participants.
Vous avez
le pouvoir de legitimer democratiquement votre opposition aux
massacres, ou votre soutien.
Envoyez deja vos reponses (avec vos noms et prenom):
OUI, JE
ME PRONONCE POUR LA BAISSE DE MON NIVEAU DE VIE ET CONTRE LA
FRANCAFRIQUE.
NON, JE
ME PRONONCE POUR L'AUGMENTATION DE MON NIVEAU DE VIE ET POUR LA
FRANCAFRIQUE.
a matjules@voila.fr
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15/02
MJOD : LES CRAINTES ET LES SOUPÇONS DE NOS LECTEURS (Dont
DAF, Moussa Idriss et d'autres) ÉTAIENT FONDES.
A PEINE AVONS-NOUS FAIT SAVOIR QUE NOUS
SUSPENDIONS POUR UN TEMPS LA PUBLICATION DE NOUVEAUX ARTICLES
DU MJOD, QUE NOUS AVONS REÇU UN "POULET" DONT
LE STYLE RESSEMBLE ÉTRANGEMENT A CELUI DE L'ÉQUIPE
DES "ENCENSEURS" DE GUELLEH. Le MJOD est-il au service
de la propagande de GUELLEH ? La question est d'actualité.
La
menace, tout de suite la menace : ils n'avaient que ce mot à
la bouche !
Nous avons décidé de diffuser, sans aucune correction
ni aucun commentaire, ce texte, pour que les lecteurs puissent
en être informés et réagir s'ils le souhaitent.
Pour nous, cela met un terme à l'ambiguité que le
MJOD avait soulevé dans nos colonnes pendant plusieurs
semaines.
Bonjour
ou plutot au revoir.
Personnellemnt, je savais que vous faites cela pour vous distraire
et rire du
malheur des djiboutiens. Je ne suis pas surpris que des intellectuels
comme
ali coubba ,ou abdo bolock ne s'ingére pas dans votre riducule
journal. Nous
nous sommes informer de vous et votre équipe fantome que
vous cachez sous
votre petit nom mais sachez que nous allons bientot ouvrir un
nouveau site
et que nous informerons les vrais djiboutiens de votre attention
et de vos
commantaires. Vous avez peur de dire la vérité et
deuxiement vous n'êtes même
pas un djiboutien et vous ne savez rien de nous. Ceux qui vous
écrivent sont
des exclus du peuple et ils rodent dans les faubours de la france.
Cette
france que les africains ont rejetté depuis le petit sommet
de la baule 1990
ou vous avez reunis des petits dictacteurs et que vous publier
sous les
belles photos de jeune afrique. Certains de nos menbres qui sont
en europe
sont informer de vos petits déclarations sur ce site que
pas mal de
djiboutiens savent que c'est du mensonge pur et simple. Vous vouliez
devenir
le bob denard de djibouti mais sachez que la jeunesse vous barrera
la route
ou que vous soyiez. Nous avons pas l'habitude de menacer quelqu'un
mais
lorsqu'il s'agit d'un poltron comme vous ,nous dédégnions
nos sabres. Savhez
que les mensonges que vous fabriquez sont nulle et non recevable
de la part
d'une jeunesse que nous sommes. Nous sommes une jeunesse libre
et sérieuse et
nous allons pas nous faire marcher sur les pieds par un désordonné
comme
vous.
AU revoir et go the hell
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Les
principaux responsables
d'actes de torture à Djibouti.
Maintenant
que la justice pénale pourrait instruire (compte-tenu du
jugement rendu récemment par la Cour d'Appel de Paris) les
plaintes des victimes de mauvais traitement, d'emprisonnement arbitraire
et de torture, nous rappelons à l'opinion publique les noms
des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités
par les victimes.
Parmi
les
tortionnaires les plus cités
- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
Commandant
Zakaria Hassan
- Lieutenant
Ladieh
- Lieutenant
Mohamed Adoyta
- L'aspirant
Haroun
- Le
sous-officier Naguib
- L'adjudant
Tane
- Kalifa
- Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à l'étranger
sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance.
Nos
informations sur la torture à Djibouti. et les récits
des victimes
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NOUVELLES
BRÈVES ET REVUE DE PRESSE
10/02
A LIRE DANS LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN
DJIBOUTI : Hanaro gère les
noms de domaine en ".dj"
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN
n°937 du 10/02/2001
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La compagnie nationale Djibouti Telecom vient d'accorder à
la société
de Corée du Sud, Hanaro Telecom Inc., l'exclusivité
de la vente
des noms de domaine sur Internet en . (...) [Total = 1970 caractères]
DJIBOUTI/PAYS-BAS
: Un parking au prix fort
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN n°937 du 10/02/2001
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Les Pays-Bas et le gouvernement djiboutien ont signé un
accord
sur l'utilisation par l'armée hollandaise de l'aéroport
international
de Djibouti, à partir du 20 février, afin d'assurer
la logistique
de son contingent au sein de la Mission des Nations unies en Ethiopie
et en Erythrée (MNUEE). (...) [Total = 2315 caractères]
ETHIOPIE
: Finie au Nord, la guerre reprend au Sud
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN n°937 du 10/02/2001
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Le front de la guerre avec l'Erythrée étant apaisé,
l'Ethiopie a réorienté
ses préoccupations sécuritaires vers la Somalie
où son armée a aidé
des milices alliées à prendre la localité
de Garbaharey dans le Gedo (LOI n°936)
avant de se replier en territoire éthiopien, le 4 février.
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TOUJOURS
LA MEME CONFUSION AU PORT DE DJIBOUTI. On licencie, on baisse
les tarifs, on augmente les tarifs, on établit des tarifs
à la tête du client ... On ne peut pas reprocher
le fait qu'il n'y ait pas de continuité dans la confusion
..
Le directeur général
du port de Djibouti a révélé mercredi, que
les entreprises éthiopiennes bénéficieront
de tarifs préférentiels pour les services rendus
au port.
Cet ajustement
a t-il souligné, est justifiable dans le contexte de modernisation
et de rationalisation du port.
Luc Deruyver
qui est à Addis Abeba avec une délégation
de la chambre de commerce de Djibouti, a indiqué au cours
d'une conférence de presse, que le port offrait présentement
les "meilleurs services" sur la cote Est africaine.
"Nous
avons amélioré nos services au cours des huit derniers
mois, depuis que le Port autonome de Dubai a conclu un contrat
de gestion du port de Djibouti", a indiqué Deruyver.
"Les
porte conteneurs devront bientôt débarquer leurs
marchandises au port de Djibouti. Les compagnies maritimes et
les agents, y compris ceux qui sont en Ethiopie, apprécient
cela" a t-il indiqué.
Il a fait
remarquer qu'il y a avait " depuis la mi-janvier, un ajustement
des tarifs appliqués, selon le type de marchandises destiné
à l'Ethiopie".
Il a souligné
que le gouvernement de Djibouti a accepté l'ajustement
des prix et les clients ont été informés
avant sa mise en vigueur.
Dans le
cadre des tarifs préférentiels, les clients éthiopiens
payent 30 dollars par conteneur pour les frais de ports, alors
que les entreprises Djiboutiennes payent 250 dollars par conteneur
pour le même service, a t-il indiqué.
Il a fait
remarquer que le port de Djibouti applique des tarifs d'un dollar
la tonne de marchandises alors que les ressortissants Djiboutiens
paient 10 dollars la tonne.
"Les clients éthiopiens paient 1 dollar par véhicule
alors que les autres, dont les Djiboutiens, paient 4 dollars par
véhicule" a dit M. Deruyver.
Il a souligné
"qu'une décision politique était attendue de
la réunion ministérielle qui doit s'ouvrir jeudi,
suite aux revendications des entreprises Ethiopiennes qui estiment
que la hausse de 25 à 150 pour cent des tarifs est une
violation de l'accord signé en 1999 par Addis Abeba et
Djibouti.
L'accord
stipule que l'Ethiopie devait être informée de tout
changement de tarif au port de Djibouti.
Les autorités
éthiopiennes soulignent que cela n'a pas été
le cas pour cette hausse de 1 dollar à 1,50 dollar la tonne
pour le fret au port de Djibouti à compter du 15 janvier.
L'Ethiopie
qui est un pays enclavé, a choisi quand le conflit frontalier
a éclaté entre les deux pays en 1988, les services
du port de Djibouti en lieu et place des ports Erythréens
d'Assab et Massawa.
Avant cela,
l'Ethiopie utilisait les deux ports Erythréens même
après l'indépendance de son ancienne province en
1993.
Les services
de frets du port de Djibouti traitent des marchandises à
destination et en provenance de l'Ethiopie, a indiqué Deruyver.
Les transactions
se chiffraient à près de 2,81 millions de tonnes
en 1999 et près de 3 millions de tonnes en 2000 a-t-il
rappelé.
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10/02
Djibouti dément avoir envoyé des armes en Somalie
(?)
BBC Monitoring Service - United Kingdom; Feb 7, 2001
Text of report by Somali newspaper Xog-Ogaal on 7 February
The official
spokesman of the Djibouti Ministry of Foreign Affairs has strongly
denied allegations that the Djibouti government was sending arms
to Somalia.
"Djibouti will not spearhead the destruction of the fragile
peace process in Somali and will never send arms to Somalia,"
the spokesman said. "Djibouti cannot do two things simulteneously:
working on how to bring peace in Somalia and sending arms to Somali
at the same time," he added.
The spokesman was responding to claims by the Somaliland regional
administration's foreign minister that Djibouti was sending arms
to the interim Somali government.
Source: Xog-Ogaal, Mogadishu, in Somali 7 Feb 01 p 2
/BBC Monitoring/ © BBC.
World Reporter All Material Subject to Copyright
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AL-
Wahda
(L'Unité)
Numéro 36 du 31 janvier 2001
La
face cachée de l'OPS
L'organisme
de protection sociale (OPS) né il y a un peu plus de trois
ans, peine à retrouver le cap tel un bâteau sans
gouvernail dans un océan en peine efforie en dépit
d'une publicité mensongère destinée à
redorer son image. Inutile de faire observer que l'opinion publique
demeure insensible à cette publicité dont le caractère
mensonger ne trompe personne tant il est vrai que l'OPS, continue
à défrayer le chronique de l'actualité pour
les mêmes raisons.
Pour redresser l'OPS, le gouvernement a légiféré
une loi à effet rétroactive. (donc illégale)
qui a eu pour conséquence immédiat de renvoyer près
de deux milles retraités et donc d'appauvrir autant de
foyers (en d'autre termes environ 10 000 personnes dépourvues
de ressource et abandonnées à leur propre sort).
Ensuite, la direction a procédé à des licenciements
abusifs de près de 300 salariés, qui ont presque
tous gagnés le procès qu'ils ont intentés
à l'OPS.
Ainsi l'OPS a participé à appauvrir et à
mettre en situation de précarité plus de 15 000
personnes, à tel point que le programme qu'a mis en place
le gouvernement pour lutter contre la pauvreté ; ne suffit
même pas à juguler les conséquences des décisions
irresponsables de la direction de l'OPS.
En outre le dimanche 14 janvier dernier, sur une décision
judiciaire devenue définitive, l'association des retraités
de l'OPS a procédé par voie d'huissier, au saisie
des comptes courants bancaires de l'OPS, pour un montant légèrement
supérieur à un million cinq cent mille francs (1.500.000FD).
Dés qu'il a appris cette information le directeur de l'OPS,
s'est mis dans tous ses états et fidèle à
ses habitudes il a immédiatement ordonné l'arrêt
du payement des pensions des veuves qu'il a décidé
de prendre en otage contre la décision du tribunal qu'il
est pourtant tenu de respecter.
Dans la foulée, et selon des sources digne de foi, il a
demandé la main levée de la décision judiciaire
par le biais de son avocat au Président du Tribunal de
Première instance en référé et au
Ministre de l'emploi ainsi que celui de la justice de ne pas tenir
compte de cette décision judiciaire devenue définitive.
Pis, il s'est même permis de leur demander également
de surseoir à l'avenir à toutes les décisions
judiciaires concernant l'OPS.
Devant les réticences du Ministre de la justice le directeur
de l'OPS a fait savoir à ce dernier qu'il allait lui renvoyer
l'ascenseur en poussant les veuves à aller manifester devant
le palais de justice. Le Ministre de la justice a refusé
de céder au chantage et le directeur de l'OPS a mis ses
menaces à exécution en envoyant les veuves manifester
devant le Palais de justice le mercredi 17 janvier dernier, prétextant
qu'il ne pouvait payer leur pension à cause d'une saisie
opérée sur ses comptes bancaires par la justice,
sans plus de précisions, semant ainsi la confusion ?
Le Ministre de la Justice a immédiatement saisi son collèque
de l'emploi à qui il a demandé de faire entendre
raison au directeur de l'OPS qui se permet, de refuser d'appliquer
les décisions de justice devenues définitives et
qui prend les retraités en otage tout en se permettant
de menacer un Ministre. Le Ministre de l'emploi a agi favorablement
à ces demandes et il a rappelé à l'ordre
le directeur de l'OPS le jeudi 18 janvier. C'est chose faite le
jeudi 18 janvier dernier.
La suite est connue : le directeur de l'OPS qui n'a pu obtenir
la mainlevée a été contraint de payer les
pensions aux retraités le jeudi 18 et le samedi 20 janvier.
Cela prouve que le directeur de l'OPS abuse de ses prérogatives
allant jusqu'à ne pas reconnaître à une décision
de justice l'autorité absolue de la chose jugée.
Depuis, le directeur de l'OPS qui lui vaut à tout prix
cacher qu'il a perdu tous ses procès qui auraient coûté
à l'OPS environ 90 000 000 FD, a fait valoir à son
profit l'article 56 du Décret sur la Comptabilité
publique qui stipule que " les comptes des Organismes Publics
ne sont pas saisissables ". Cela concerne l'Administration
Publique et les collectivités territoriales et non les
Organismes Parapublics, notamment l'OPS qui dispose d'une autonomie
de gestion et de recouvrement et qui a une relation presque commerciale
avec ses prestataires. De plus les fonds de l'OPS est constitué
des parts salariales et des parts patronales, donc des fonds privés.
Par conséquent le directeur de l'OPS ne peut nullement
se prévaloir de ce décret sur la comptabilité
publique.
Nous reviendrons dans nos prochaines éditions sur la situation
de l'OPS en général. Nous traiterons également
le cas des dockers qui ont un contentieux sérieux avec
la Direction de cet Organisme, des agissements illicites du Directeur
de l'OPS face aux salariés, du cas des retraités
et des assurés sociaux, et enfin du devenir du parc automobile
et du patrimoine mobilier de l'OPS, lesquels ont été
purement et simplement bradés.
A SUIVRE
.
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LA NATIONALITE
: UN PROBLEME OU UN ENJEU
POLITIQUE A DJIBOUTI
L'Etat se défini par trois éléments : une
population, un territoire, et un pouvoir organisé. Il ne
peut y avoir d'Etat si et seulement si, l'élément
majeur, la population existe. Ces multiples individus, groupement
humain formant bien entendu la Nation.
Cependant, cette population est normalement liée à
l'Etat par la nationalité, laquelle distingue ce groupement
humain entre nationaux et non-nationaux, ou étrangers,
avec bien entendu les droits et les devoirs de chacun des deux
groupes.
Partant de là, Ernest RENAN (1823 - 1892) Ecrivain et Académicien
Français définissait la Nation, lors une Conférence
restée célèbre, donnée à la
Sorbonne en 1882, par ceci : " Une Nation est une âme,
un principe spirituel. L'une est dans le passé, l'autre
dans le présent. L'une est la possession en commun d'un
riche legs de souvenirs. L'autre est le consentement actuel, le
désir de vivre ensemble, la volonté de continuer
à faire valoir l'héritage qu'on a reçu indivis
".
Cette volonté de vivre ensemble induit, naturellement,
la formation sinon l'existence de l'Etat, et d'une Nation si il
y a un pouvoir organisé.
DES CITOYENS SANS PAYS SOUS LA PERIODE COLONIALE
Or, si dans le passé notre territoire était intégré
par le fait colonial à l'Etat Français, on ne pouvait
parler, sinon imaginer cet Etat si loin de nous et la formation
d'une Nation avec la puissance colonisatrice, considérée
par le peuple comme un Etranger. De la même manière,
et pour défendre au mieux ses intérêts dans
ce territoire, la France avait choisi l'arme de la division pour
demeurer. La notion de consentement mutuel, à vouloir vivre
ensemble entre dominé et dominant était donc totalement
absente dans ce contexte. Seul le rapport de force au faveur du
colonialisme déterminait, si tel individu ou tel autre
pouvait faire partie au non du groupement humain, formant "
son Etat ". Lequel groupement est déterminé
par la nationalité.
L'attribution de cette nationalité par la puissance dominatrice
étant l'arme idéal pour la pérennité
de sa présence ici, il était certain que tout groupe
supposé " nuisible à ses intérêts
", à tort ou à raison, dépendait de
son bon vouloir : pour ou contre l'intégration dans ce
groupement d'individus formant " Son Territoire d'Outre-Mer
". Bien que, lors de cette période, outre le fait
d'être français pour raisons coloniales, plusieurs
autres techniques pour l'attribution de la nationalité
qui, justifiées par des considérations dictées
par une politique coloniale soucieuse de sa présence dans
cette contrée, avaient, cependant rendu des familles entières
dans une situation de non-droits. Refoulées dans une situation
d'Etrangers sur leur propre sol. Un baffouement des Droits les
plus élémentaires de la part du colonialisme, opposé
de voir ces groupes appartenir juridiquement à cette population,
la base de l'Etat.
CITOYENS-OTAGES
DES L'INDEPENDANCE
Dèja marginalisées par l'Occupant, ces familles
faisaient partie, en raison de leur situation, des vrais combattants
de la liberté et de l'indépendance du pays. Malheureusement,
dupée par celui-là même qui dirigeait le Mouvement
indépendantiste, la première catégorie de
familles lésée eut droit, juste à la veille
de l'indépendance, à l'attribution d'une Carte d'Idendité
de Résident (C.I.R), localement appelée KAAR DAMEER,
pour pouvoir voter massivement en faveur de l'Indépendance.
La seconde catégorie de familles, par rapport à
la première, n'est pas aussi avantagée, que l'on
croit. Elle se définit par le fait que l'un des deux conjoints
soit Etranger, non djiboutien. Dans cette catégorie très
importante, le conjoint étranger très importante,
le conjoint étranger, quel que soit le nombre d'années
de vie commune ou le nombre d'enfants issus de cette union, ne
peut bénéficier de l'acquisition de la Nationalité
Djiboutienne, par le lien du mariage. Il semblerait, que très
peu de familles des deux catégories en question arrive
tout de même à obtenir ce " droit " par
des circuits détournés et certes non-officiel, ou
moyennant argent. Une pratique valable depuis l'indépendance
de notre pays.
Il est donc certain, que ces citoyens entièrement à
part (et non citoyens à part entière) vivent en
raison de leur statut, toujours et depuis des décennies,
dans une alarmante situation de Non-Droits, puisque Etrangers
dans leur pays.
De par leur statut, ces " citoyens-spéciaux "
endurent les mêmes problèmes. Leurs Droits et Devoirs
sont bafoués quotidiennement.
Si, lors des premières années qui suivirent l'indépendance
du pays le droit au travail était toléré
à la catégorie KAAR DAMEER, ce " droit "
ne fut qu'une parenthèse bouclée dès le début
des années 80.
Quant aux progénitures (pour les deux catégories)
issues de ces Djiboutiens à part, au moins sur deux générations,
bien que bénéficiant de la scolarisation, sont freinées
lors des passages des examens : de fin primaire, de secondaire
et au Baccalauréat. Aucune chance ne peut s'offrir à
elles, quels que soient leurs âges et leurs capacités
intellectuelles pour pouvoir suivre des études supérieures
à l'Etranger. Le seul titre de voyage dont ces enfants
ont droit, comme d'ailleurs leurs parents (forcément la
catégorie Kaar Dameer et le conjoint Etranger pour la seconde),
n'est autre qu'un simple " laisser passer " leur autorisant
à pouvoir se déplacer vers le pays limitrophes tels
que la Somalie, l'Ethiopie et le Yémen. Titre de voyage
d'ailleurs très utilisé en période estivale.
UN
ELECTORAT ENVIABLE
Le paradoxe de cette situation humiliante pour toutes ces familles
est, que ces " citoyens-spéciaux " forment un
électorat de taille. Les détenteurs du pouvoir et
leurs hommes de main s'en servent, moyennant finances et promesses,
pour un vote en leur faveur lors des élections (législatives
et présidentielles).
La catégorie C.I.R (Kaar Dameer), aussi nombreuse que la
seconde, inscrite depuis l'indépendance sur les listes
électorales du Ministère de l'Intérieur,
elle est, lors de chaque scrutin, victimes de mêmes promesses
non-tenues par le régime et ses représentants, à
savoir :
1- le remplacement de la C.I.R par la Carte d'identité
Nationale - C.I.N, et naturellement, l'acquisition de la Nationalité
Djiboutienne pour tous les enfants et suivants issus, de cette
première catégorie.
2- l'attribution de la C.I.N à celui des deux conjoints
Etrangers, ainsi qu'aux enfants et petits-enfants.
Une
telle situation d'exploitation des faiblesses de cette catégorie
de citoyens ne peut certainement pas déroger à la
règle fixée depuis l'indépendance par la
dictature, et en l'absence d'une réelle démocratie
avec des élections transparentes, ces électeurs-otages
voteront de gré ou de force en faveur du régime
de gré ou de force en faveur du régime en place,
soit avec des ordonnances, sinon avec des cartes électorales
renouvelées sur simple présentation de l'ancienne
carte électorale.
Il
est dit, que bon nombre de ces citoyens otages avanceraient même
le prix du ou des timbres fiscaux que nécessiterait(aient)
la ou les nouvelles Cartes Nationales, au Candidat choisi dans
la tribu par le Parti au pouvoir, pour les législatures
; par le Ministre et les Députés de cette même
tribu, lors des Présidentielles. Quelle cagnotte, pour
l'heureux candidat ! Au nom de la Tribu. Joli coup non ?
QUELLE
SOLUTION POUR CES VICTIMES ?
Il
est d'abord choquant de voir les dirigeants de notre petite République
battre le record de signature des différentes conventions
internationales et continentales, et surtout se vanter d'avoir
été parmi les dix premiers pays signataires.
C'était,
pour ne citer que la dernière en date, la signature de
la charte africaine fondant les " Etats -Unis " d'Afrique,
initiés par le Colonel Kadhafi. Une heureuse initiative
dirait-on, et surtout pour avoir été le 6ième
pays à parapher l'intégration inter-africaine.
Seulement,
la simple question que ce citoyen-otage du système est
en droit de poser à ses gouvernants est la suivante ; Quel
serait mon statut dans ces " Etats-Unis " d'Afrique,
avec ses millions de citoyens, alors que je n'existe pas, statutairement
parlant, dans mon minuscule pays et surtout parmi sa très
faible population ?
Alors
que les conditions de cette catégorie de citoyens n'étaient
guère meilleures sous Gouled (entre autres précurseur
des C.I.R - Kaar Dameer), l'arrivée au pouvoir de son neveu
n'a fait que rendre plus difficile les possibilités offertes
par les lois antérieures sur la délivrance du certificat
de nationalité.
En
effet, publié dans le Journal Officiel du 13 Septembre
1999, le Décret n°99/0150/PR/MI abroge et remplace
les décrets n°82-113/PR du 28 Octobre 1982 et le n°90-0107/PR/NT
relatifs à la délivrance de certificat de nationalité.
Ce
décret n'apportant aucune avancée pour soulager
ces victimes suscitées, introduit en son article 3, nous
citons : " Avant l'établissement du certificat de
nationalité, le dossier comportant les éléments
d'enquête sera transmis pour avis au Directeur de la Population
".
Une
nouveauté, puisque le Juge qui ordonne l'enquête
auprès des services de police ou de la gendarmerie, après
avoir, au regard de la loi sur la question, et des pièces
fournies par le demandeur, se voit dans l'obligation de tenir
compte, dans sa décision d'attribuer ou non le Certificat
de Nationalité, de l'avis du Directeur de la Population.
Ce Juge de nationalité, peut-il juger en son âme
et conscience et au regard de la Loi, si telle ou telle autre
personne est de nationalité djiboutienne ou pas ? Ou se
situe " l'avis " du Directeur de la Population face
aux responsabilités qui incombrent le Juge ?.
Ce n'est qu'un frein encore pour que Justice ne soit pas rendue
en faveur de tous ces Citoyens, dans la désolation dans
leur propre pays.
Il est clair, que les Assises sur la Justice n'étaient
que poudre dans les yeux destinée à charmer l'Opinion
Internationale, et rien d'autre.
Il est aujourd'hui, et plus que jamais, intolérable que
ces familles vivent dans une situation de " citoyens-otages
" pour demeurer victimes de tous les abus impossibles et
inimaginables.
Tout en exigeant, des autorités en place, nous devons tous
ensemble dénoncer ces pratiques inhumaines et sans fondement,
en plus de celui d'attirer l'attention de l'opinion internationale
sur l'existence de citoyens-sans-terre dans notre pays.
Nous devons, à jamais, être solidaire pour le bien
commun.
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15/02
Accusés de " partialité ", deux
juges poursuivent " Libération " en diffamation
Extrait de ' LE MONDE / 15.02.01 '
DEPUIS près d'un an, un violent conflit oppose la veuve
du juge Bernard Borrel, ce magistrat décédé
en 1995 à Djibouti dans des circonstances non encore élucidées,
et les juges d'instruction parisiens Marie-Paule Moracchini et
Roger Le Loire, qui avaient la charge du dossier jusqu'en juin
2000, date à laquelle ils en ont été dessaisis
(Le Monde du 23 juin 2000).
Elle-même magistrate, Elisabeth Borrel avait tenu, le 13
mars 2000 à Paris, avec ses avocats, Mes Olivier Morice
et Laurent de Caunes, une conférence de presse pour dénoncer,
en termes vigoureux, " la partialité " des juges.
Elle estimait, entre autres griefs, que ceux-ci négligeaient
la thèse de l'assassinat de son mari pour privilégier
celle du suicide : le corps brûlé du juge Borrel,
magistrat détaché comme conseiller technique du
ministre djiboutien de la justice, avait été retrouvé
au fond d'un ravin, à côté d'un bidon d'essence
et d'un briquet. Une demande d'enquête par l'inspection
générale des services judiciaires avait été
adressée le jour-même par ses avocats au garde des
sceaux.
Divers articles avaient alors relaté la teneur de la conférence
de presse, à laquelle s'étaient joints, pour critiquer
les conditions de l'instruction, les présidents du Syndicat
de la magistrature (SM) et de l'Association professionnelle des
magistrats (APM), constitués partie civile à la
procédure. L'un de ces comptes-rendus, paru dans Libération,
fit ensuite l'objet de poursuites en diffamation, que la 14e chambre
du tribunal correctionnel de Nanterre examinait mercredi 14 février.
D'emblée, le président du tribunal, Jean-Michel
Hayat, relevait l'ambiguïté juridique et stratégique
de la démarche des deux juges plaignants. Dirigée
contre le seul directeur de la publication du journal, la plainte
ne vise aucunement les auteurs des imputations jugées diffamatoires,
dont Mme Borrel.
" Nous ne pouvions rester silencieux face à cet article,
qui disait que nous protégions les assassins d'un magistrat
", a expliqué Mme Moracchini. Et d'indiquer qu'une
attaque frontale contre Mme Borrel avait été écartée,
de peur de se voir immédiatement dessaisis de la procédure.
" Or nous instruisions à charge et à décharge
", a-t-elle assuré.
Citée
comme témoin, et revenant sur les prémices de l'enquête,
Elisabeth Borrel a expliqué comment, de son point de vue,
elle avait " espéré une prise en charge du
dossier qui soit autre ", c'est-à-dire tournée
vers l'assassinat, dont les commanditaires seraient à chercher,
selon elle, du côté des autorités djiboutiennes.
" J'ai fait confiance pendant cinq ans et j'ai eu l'impression
d'avoir été trompée ", a-t-elle dit,
visiblement émue. " On a fait une enquête pour
salir mon mari (...). Je pense que c'est un dossier dans lequel
les magistrats ne sont pas libres ", a-t-elle estimé,
tandis que Mme Moracchini et M. Le Loire écarquillaient
les yeux.
"
Il était temps de faire part de notre perplexité
indignée parce que la communication avec les juges d'instruction
ne passait plus ", ont expliqué pour leur part Mes
de Caunes et Morice, évoquant " le sentiment de trahison
judiciaire " qu'avait constitué, pour eux, le deuxième
transport sur les lieux, en mars 2000, en l'absence des parties
civiles.
"
CHOQUANT ET CONSTERNANT "
Me
Morice mentionna enfin qu'un avocat belge, dans un courrier, avait
fait état de pressions sur un témoin de la part
de Mme Moracchini. " Nous avions le sentiment que les juges
privilégiaient une thèse préétablie
qu'ils cherchaient à conforter ", a déclaré
Anne Crenier, ex-présidente du SM.
"
Tout ce que j'ai entendu est choquant et consternant ", a
indiqué en conclusion Mme Moracchini, qui s'est plainte
de ce que ses adversaires n'aient pas cherché, avant leur
conférence de presse, sur le terrain judiciaire, à
utiliser les voies habituelles de recours et aient préféré
le terrain médiatique. " Je suis un juge muet face
à des avocats et des juges (les représentants syndicaux)
qui construisent une réalité dans les journaux ",
a-t-elle dit.
Dans
leurs plaidoiries, Me Marie-Alix Canu-Bernard et Lef Forster,
pour les plaignants, ont insisté sur cette " impossibilité
" pour les magistrats instructeurs " de pouvoir débattre
" de propos tenus lors d'une conférence de presse,
estimant qu'il incombait aux médias un " devoir d'enquête
" afin de contrebalancer son aspect unilatéral. Considérant
que l'imputation de " partialité " scellait la
diffamation, le substitut du procureur Jean-Michel Desset, pour
sa part, s'en est remis à la sagesse du tribunal pour apprécier
la bonne foi du journal, susceptible d'entraîner une relaxe.
Me Henri Leclerc, pour Libération, s'est alors arrimé
à " la nécessité démocratique
de l'information " pour faire valoir, témoignages
à l'appui, que l'article en cause avait fidèlement
reflété la tonalité et les propos de la conférence
de presse, voire en les modérant. Brigitte Vital-Durand,
à la barre, s'était qualifiée de " simple
observatrice ". Me Leclerc s'inquiétait de ce que,
dans cette procédure, le journal ait précisément
servi, selon lui, de " bouc émissaire " à
une autre bataille. Jugement le 13 mars.
Jean-Michel
Dumay
dans Le
MONDE
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15/02
Deux magistrats attaquent "Libération" . Ils
critiquent un article sur la mort d'un juge à Djibouti.
Article disponible sans paiement
à l'adresse : http://www.liberation.fr/quotidien/semaine/20010215jeuu.html
Extrait d'un article de LIBERATION sous la plume de JACQUELINE
COIGNARD, paru le jeudi 15 février 2001
Les enquêteurs, selon Elisabeth Borrel,
n'ont cherché qu'à cautionner la thèse du
suicide, alors que, selon elle, il s'agirait d'un assassinat lié
aux activités de son mari.
Deux
juges d'instruction parisiens poursuivaient hier Libération
devant le tribunal correctionnel de Nanterre, s'estimant diffamés
par un article paru le 14 mars 2000 sous le titre "Mort d'un
juge : la veuve attaque juges et policiers."
Marie-Paule
Moracchini et Roger Le Loire attaquent le compte rendu d'une conférence
de presse donnée par Elisabeth Borrel, veuve d'un magistrat
retrouvé carbonisé le 19 octobre 1995 à Djibouti
où il était en poste, ses avocats et les responsables
de deux syndicats de magistrats (1).
Entendus
comme témoins, les organisateurs de cette conférence
de presse ont réitéré - et même au-delà-
les propos que nous rapportions il y a un an, expliquant pourquoi,
selon le mot du président, ils avaient décidé
de déplacer le débat "de l'enceinte judiciaire
à l'arène médiatique". Les enquêteurs,
expliquent-ils, n'ont cherché qu'à cautionner la
thèse du suicide de Bernard Borrel, alors que selon eux
il s'agit vraisemblablement d'un assassinat lié aux activités
du défunt, alors conseiller auprès du ministre de
la Justice djiboutien.
"Compte
tenu du contexte, des rapports particuliers que la France entretient
avec Djibouti, nous pouvions nous attendre à des pressions
sur les magistrats", explique Anne Crenier, ex-présidente
du SM. "Nous pensions que les magistrats chercheraient à
résister. Nous ne pensions pas nous retrouver dans la position
de critiquer des magistrats qui cautionnent les thèses
des autorités djiboutiennes", poursuit-elle.
De
son côté, des sanglots dans la voix, Elisabeth Borel
a dit à quel point elle a été blessée
par les investigations tendant à faire de son mari un pédophile
ou un homme entretenant une maîtresse. Les témoins
persistent donc, trouvant que l'article incriminé n'a pas
dénaturé leurs propos. "Je trouve cet article
fidèle et mesuré", dit Me Olivier Morice, défenseur
d'Elisabeth Borrel. "Il est même très soft.
Car
nous avons été amenés les uns et les autres
à développer davantage les épithètes",
renchérit Anne Crenier. Marie-Paule Moracchini, elle, s'est
sentie violemment insultée. "Ça dépassait
les bornes ! Dire de deux magistrats qu'ils protègent les
assassins d'un de leurs collègues et qu'ils instruisent
n'importe comment !", s'indigne-t-elle.
Elle
se dit "totalement consternée" que des magistrats
s'attaquent à d'autres magistrats. Pourquoi n'avoir poursuivi
que le journal et pas l'auteur des propos ? interroge le président.
"Nous étions en charge du dossier. Nous ne pouvions
pas reprocher des faits de nature pénale à des parties
civiles (2) sans être dessaisis", explique Marie-Paule
Moracchini. Depuis, la chambre d'accusation de la cour d'appel
de Paris leur a néanmoins retiré le dossier.
Leurs
avocats, Mes Lev Forster et Marie-Alix Canu-Bernard, ont d'ailleurs
tenté de montrer que tel était le but de cette conférence
de presse où des journalistes se seraient laissé
manipuler. "Je n'ai jamais parlé aux journalistes,
jamais, et Dieu sait si j'ai été sollicitée.
Je suis un juge muet", dit Marie-Paule Moracchini. En racontant
pourtant que l'un d'entre eux lui aurait avoué : "La
presse est une entreprise comme les autres.
La
vérité, on s'en fiche. On veut vendre, et ce qui
fait vendre, c'est taper sur vous." A une question du président,
elle précise qu'il ne s'agissait pas d'un journaliste de
Libération.
Objet
d'une poursuite disciplinaire pour une autre affaire devant le
Conseil supérieur de la magistrature, elle annonce qu'elle
videra son sac lors de cette audience publique.
Délibéré
le 13 mars.
(1)
Le syndicat de la magistrature (SM, gauche) et l'Association professionnelle
des magistrats (APM, droite).
(2)
Les deux syndicats précités et l'Union syndicale
des magistrats sont parties civiles avec Elisabeth Borrel.
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L'HOMME
OU
LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir
la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté,
tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires,
viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
(Les liens directs, avec les articles
parus à l'époque, sont désormais opérationnels)
LA
LIBERTE N° 17 -
Mme LEILA, juge d'instruction
LA
LIBERTE N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie d'Ali Sabieh
LA
LIBERTE N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTE N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTE N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU, procureur général
LA
LIBERTE N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre déléguée
conjointement avec M. Le Représentant
de l'UNICEF à Djibouti.
LA
LIBERTE N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, MInistre de la Justice, conjointement
avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN
N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui a donné l'ordre
le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi
FOUREH.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH, Ministre de l'Economie et des Finances.
LA
LIBERTE bulletin N° 23 - M Yacin
Elmi BOUH, Ministre de l'Economie et des Finances (2ème
nomination)
LA
LIBERTE bulletin N° 28 - Monsieur
Abdallah Abdillahi
Miguil, Ministre de l'Intérieur
LA
LIBERTE bulletin N° 29 - Monsieur
MOGUEH, Ministre délégué
aux affaires musulmanes
LA
LIBERTE - bulletin N° 32 - Madame
Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
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Radio-Trottoir
: Votre
chronique
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To:
President of The United Nations Security Council
Members of The United Nations Security Council
Secretary General of The United Nations
From: Somaliland International Conference, London
held on 20-21 January, 2001
SUBJECT: COMMUNIQUE'
Over 250 participants and delegates from UK, Europe and the
Middle East representing a quarter of a million Somalilanders
in the diaspora attended the above conference.
They decided to call upon the Security Council and Secretary
General to respect the decision of the Somaliland people to
reclaim their independence in May 1991 from the union in 1960
with Somalia which took place without a binding agreement.
This Union was overwhelmingly rejected by Somalilanders in
a referendum held in 1961.
Somaliland is not a new creation. It has been an internationally
recognised territory with well defined boundries for 76 years
(1884-1960) and it is in conformity with the O.A.U. resolution
AHG/res.16(1) which provides for a pledge by all member states
"to
respect the borders existing on their achievement of their
national independence".
In addition, the people of somaliland after having been subjected
to barbaric ethnic cleansing for over a decade have every
right to self-determination within the statutes of The United
Naitons.
Somaliland has had a functioning Government for the past 10
years with all the necessary building blocks of nationhood
and it has been at peace within itself and with its neighbours.
It is unjust to hold recognition of Somaliland hostage to
solution of the ongoing conflict in Southern Somalia whose
population are tragically in the process continuing their
civil war to extintion.
We want to emphasize that the existence of indpendent Somaliland
is essential for peaceful co-existance and prosperity in the
Horn of Africa. Any attempt to distabilize Somaliland or to
force it against the will of its people, will plunge the region
into a costly conflict which is in the interest of no one.
Organisers of Somaliland Conference in London .
Somaliland Society
UK
Somaliland Forum .
Mr: Mohamed Ahamed Hersi Chariman Somaliland Society
UK
Mr: Abdisalaam Moose Galaal Vice Chair Of Somaliland Forum.
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10/02
Somaliland says Djibouti arms Mogadishu
The
self-proclaimed republic of Somaliland has accused Djibouti
of supplying arms to the Somali capital, Mogadishu.
The
information minister, Ali Muhammad Waran-Ade, said a new influx
of weapons to Somalia would damage what he described as the
peace which has
taken hold in the Horn of Africa.
He
appealed to the international community to stop the supply
of weapons.
Though
Mr Waran-Ade did not specify who was receiving the arms, a
BBC correspondent in Somaliland said he was probably referring
to Somalia's
interim government, which is supported by Djibouti and opposed
by the authorities in Somaliland. In a separate development,
Mr Waran-Ade has signed an agreement with the BBC under which
World Service programmes will be broadcast on an FM station
in Hargeisa.
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10/02
LE JOURNAL " LA NATION " DU 8 février 2001
Page 12.
Réactions du PND et de L'ADDHL
Commentaires
de djiboutiens et des précisions sur les méthodes
de clônage et d'impostures de la dictature de Djibouti.
Le président
du PND, le Parti National Démocratique, M. Mahdi Abdillahi
au nom du bureau politique et des ses membres du conseil national,
du Parti a adressé ses sincères félicitations
au Président de la République M. Ismael Omar Guelleh,
président du RPP ainsi qu'aux membres du nouveau bureau
exécutif du RPP.
Le PND,
dans son communiqué salue " le nationalisme et le
courage politique de M. Barkat Gourad Hamadou à la suite
de sa démission du poste de premier Ministre, intervenue
mardi dernier.
Le président
du PND estime que " M. Barkat Gourad Hamadou a ainsi clôturé
une longue carrière politique par une bonne volonté,
une détermination patriotique dans le souci de préserver
l'unité, l'intégrité et la souveraineté
nationale ".
M. Barkat
Gourad, à l'instar de son compagnon de lutte et premier
président de la République de Djibouti, M. Hassan
Gouled Aptidon, figure parmi les quelques rares hommes politiques
de l'ancienne génération qui ont accepté
la relève politique par une nouvelle génération.
Un geste qualifié par le président du PND de "
noble et peu commun en Afrique ".De
son côté, le président de l'ADDHL, M. Mohamed
Houmed Souleh à la suite de la démission du premier
Ministre M. Barkat Gourad Hamadou, a fait part de sa réaction
en publiant un communiqué dans lequel cette association
" apprécie à sa juste valeur " la décision
du premier Ministre M. Barkat Gourad de s'être retiré
de la primature de son propre gré.
Cette
décision démontre s'il en est besoin la sagesse
et le sens élevé du devoir et de responsabilité
de M. Barkat Gourad écrit M. Souleh.
Une décision
qu'il salue au passage tout en souhaitant à l'ancien
premier Ministre " une longue vie ".
En outre,
le responsable de l'ADDHL souligne que " les éminentes
qualités d'homme de foi, d'homme de courage et de vérité
qui sont unaniment reconnu dans notre pays au Président
Ismael Omar Guelleh, rehaussées de surcroît par
la confiance qu'ensemble le peuple djiboutien ont sur place
en lui, nous autorise à regarder l'avenir de notre pays,
avec suffisamment d'assurance et de sérénité
".
Commentaires :
Dans
cet article de LA NATION, journal de l'Etat, financé
par le budget de l'Etat, c'est à dire par les deniers
publics et biens sociaux, on voit très bien l'intérêt
que tire le régime dans le clonage imposé aux
Partis Politiques de l'Opposition, en créant artificiellement
et en s'arrogeant, avec des hommes de paille à la solde
du Président du RPP, chef de gouvernement, le nom des
Partis de l'Opposition.
Mais
cet article suscite des questions en particulier celui de savoir
pourquoi et dans quel intérêt M. Ismael Omar Guelleh
soutient-il M. Mahdi Abdillahi qui avait été condamné
par contumace par la Justice française pour l'attentat
du Café de Paris..
Existe-t-il
une connexion avec l'assassinat du juge Borel ?, ou s'agit-il
d'une réaction d'allergie aux décisions venant
du Tribunal de Paris ?, si cette dernière réaction
était le cas, alors pourquoi garder encore à Gabode
les trois autres détenus condamnés en même
temps que Mahdi par le Tribunal de Paris.
Ces trois détenus n'ont jamais été condamnés
par le Tribunal de Djibouti, ils n'ont pas eu le non lieu accordé
à Mahdi et n'ont pas été relâchés
par le Parquet du Tribunal de Djibouti qui opère à
ne pas en douter sur les ordres du Chef du Gouvernement et Premier
Magistrat.
Ces trois détenus croupissent encore à la prison
de Gabode, ils sont en détention provisoire, sans jugement
depuis 1992. Il s'agit de M.
Bon nombre
de djiboutiens choqués par ces mesures inacceptables
de deux poids deux mesures de la Justice djiboutienne, se demandent
s'il y a des possibilités de révision du Jugement
du Tribunal de Paris suite au procès de l'attentat du
Café de Paris sis en République de Djibouti.Bon
nombre de djiboutiens seraient intéressés de savoir
si la révision du jugement est possible et souhaiteraient
connaître la procédure française à
suivre, d'autant plus que ces djiboutiens considèrent
comme normal le fait de savoir si le Juge Le Loire (connu avec
la Juge Moracchini pour l'affaire du juge Borel) n'avait pas
lui aussi subtiliser des pièces importantes du dossier
de l'attentat du " Café de Paris ", lorsqu'il
instruisait cette affaire, afin de brouiller la vrai piste menant
directement au commanditaire (les rapports de la DST, sur cette
affaire, où sont-ils ?)
Précisions :
ADDHL
est l'Association Djiboutienne des Droits de l'Homme et des
Libertés. Le
Parti National de Djibouti (PND) est un Parti Politique d'Opposition
actuellement présidé par M. ADEN ROBLEH AWALEH
qui est aussi membre du Haut Conseil de l'Opposition Djiboutienne
Unifiée (ODU).
En vue
des élections présidentielles, le Chef de Cabinet,
Chef de la Police Politique, l'actuel, (par le Coup d'Etat électoral
du 8 avril 1999), Chef d'Etat, Chef de Gouvernement avait récupéré
quelques militants du PND en vue de son clonage, par le biais
d'une mascarade de congrès au Sheraton sous très
haute surveillance policière, il a légalisé
cette usurpation du nom de ce Parti Politique par la presse
gouvernementale RTD, et le journal " La Nation ".
M. Mahdi Abdillahi fut désigné comme Président
et, durant la campagne des dernières élections
présidentielles d'avril 1999, M. Mahdi Abdillahi a bénéficié
d'une grosse cylindrée rouge qui roule encore dans la
capitale Djiboutienne sans plaque minéralogique (la police
ne peut en aucun cas l'arrêter, encore moins le pénaliser)
Votre
correspondant.
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Union
Djiboutienne du Travail
Avenue P. Pascal
B.P. : 2767 - DJIBOUTI
Unité - Démocratie - Justice sociale
Djibouti, le 8 février 2001
COMMUNIQUE DE PRESSE
L'O.P.S
(Organisme de Protection Sociale) qui est né, il y
a un peu plus de trois ans, de la fusion de l'ex CPS-SMI,
est devenue une zone de " non droit " où
l'on bafoue impunément les droits les plus élémentaires
reconnus à la personne humaine.
Concocté
par la direction de la OPS, sans y associer les partenaires
sociaux, on a, en premier lieu institué et appliques
une loi a effet rétroactive (donc anticonstitutionnelle)
pour supprimer illégalement, à près de
deux (2000) retraités, leurs pensions.
Cette
loi a également procédé à la réduction
arbitraire et abusive du taux à la base de calcul des
pensions des retraites (de 45 à 30% pour 15 ans de
cotisations). Ce qui défavorise les pensionnés
ayant plus d'années de cotisation par apport à
ceux admis à la retraite avant cette fameuse loi tout
en fragilisant à l'extrême des pensions plutôt
symboliques qui déjà ne parvenaient même
pas à nourrir les pensionnaires.
Elle
a tout aussi abusivement et unilatéralement procédé
à la dévalorisation des taux des indemnités
journalières accordées aux victimes d'accident
de travail. De plus des dossiers relatifs aux accidents de
travail consécutives aux années 1993 jusqu'à
présent demeurent en souffrance faute de réunir
le CAR (Commission d'Attribution des Rentes) conformément
à la loi en vigueur à l'OPS. De même la
direction de l'OPS entretien délibérément
un immobilisme similaire pour les cas des dossiers relatifs
aux pensions des agents conventionnés de l'Etat qui
de ce fait ne sont ni en activité ni en droit de percevoir
leurs pensions de retraites. La mise à la retraite,
qui était à juste titre considérée
et attendue comme un horizon de bonheur et de délivrance
après toutes ces années de labeur, est devenu
un sujet de souci majeur pour les travailleurs qui voient
ainsi mis en cause un droit inaliénable.
En
outre, elle a, d'autorité restreint le nombre d'enfants
pris en charge par l'OPS dans le cadre des allocations familiales
aux trois (3) premiers enfants au lieu de six (6) qui prévalaient.
En plus sans possibilité de renouveler le nombre par
les nouveaux nés si les précédents venaient
à dépasser l'âge requis à cet effet.
En
second lieu, la direction de l'O.P.S a procédé
à des mesures arbitraires de compression de personnel
massives et abusives de près de deux cent cinquante
(250) salariés selon des critères opaques et
sans au préalable consulter ni le syndicat des travailleurs
concernés et encore moins son conseil d'administration.
En
troisième lieu, la direction de l'O.P.S (qui théoriquement
devrait redresser la situation financière de l'établissement)
aurait bradé le patrimoine mobilier (parc automobile,
matériels dentaires ou de radiologie etc
) et
octroyé plus de cent vingt millions (120 000 000 FD)
de marché de gré à gré, faisant
ainsi abstraction d'Appels d'Offres prévus par la loi
où des prérogatives du Conseil d'Administration.
Officiellement
ces mesures anti-sociales qui passent outre la mission pour
laquelle l'OPS a été crée et dont on
se demande à quoi elles servent devraient permettre
l'assainissement de la gestion de l'ex CPS/SMI.
Au
contraire, le remède de cheval préconisé
par le directeur de l'OPS ainsi que la gestion pour le moins
opaque de ce dernier ont plutôt dans les faits, aggravés
ses maux.
Et
pour cause, l'approbation de son budget prévisionnel
de l'exercice 2001 aurait été mis en cause et
rejeté par les autorités compétentes
pour des raisons diverses. Notamment, à cause entres
autres de manque de clarté sur les montants de crédits
alloués aux services extérieurs, etc
Plus
grave encore et révélateur, tout dernièrement,
la direction de l'O.P.S s'est même permis de refuser
d'appliquer des décisions judiciaires devenues définitives
et de refuser ainsi de reconnaître l'autorité
de la chose jugée (en faveur de l'Association des retraités).
Il a aussi supprimé abusivement et illégalement
les prestations familiales et les soins aux dockers, aux retraités,
aux conventionnés de l'Etat etc
. Et pour le
reste des assurés, il à certains retraités
etc
.. Et pour le reste des assurés, il a limité
pour ce qui concerne leurs familles les soins à deux
cent (250) personnes maximum.
Le
seul prétexte invoqué par la direction de l'O.P.S
pour commettre son forfait est que l'Etat ne reverse plus
les cotisations sociales. Dans ce cas même, il y a des
recours que la loi a prévu et les finances seront éventuellement
passibles du délit de " détournement de
précompte " ou de délit de " perception
indue du précompte " et nullement abuser de ses
prérogatives en pénalisant les pauvres salariés,
déjà durement éprouvés par la
crise économique que traverse notre pays et qui s'acquittent
de la part salariale.
Compte
tenu de la gravité de cette situation de blocage et
de l'ambiguïté de la tutelle (Ministère
de l'Emploi), la décision finale nous semble devoir
être du seul ressort du chef de gouvernement, qui depuis
son élection à la magistrature suprême
ne s'est jamais prononcé sur le devenir de l'assurance
sociale et sur les risques graves et répétés
que fait courir à cette dernière l'actuel directeur
de l'O.P.S qui par ailleurs ne se gêne pas pour se référer
à lui, à chaque fois qu'il comme et un abus
de pouvoir ou un forfait.
Enfin,
nous attirons l'attention du chef d'Etat, que plus un ordre
viole la norme, la loi et l'habitude et plus l'usage de la
violence lui est indispensable.
AHMED DJAMA EGUEH
Président de l'UDT
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10/02
L'auteur et l'éditeur de " NOIR SILENCE. Qui arrêtera
la Françafrique ? " poursuivis pour " délit
d'offense à chef d'État étranger "
!
FRANCE-AFRIQUE
: BAS LES MASQUES !
SURVIE,
Act Up, Agir ensemble pour les droits de l'homme, Agir Ici,
AIRCRIGE, l'AITEC, les Amis de la Terre, ATTAC, le CEDETIM,
la CIMADE, le COFANZO, la Confédération Paysanne, le collectif
TotalFinaElf, le DAL, Droits Devant !! , Etudiants et développement,
Frères des Hommes, GREENPEACE, Info Birmanie, la LCR, l'OPCF,
OXFAM Belgique, Peuples Solidaires, Ritimo, SUD-Culture, LES
VERTS, appellent à une MANIFESTATION LE 24 FEVRIER Pour la liberté
d'expression, pour la vérité et la justice
(L'ARDHD
se joint au comité de soutien)
ENFIN,
la véritable nature des relations franco-africaines apparaît
au grand jour
Depuis les indépendances, des politiques
et industriels français entretiennent des relations occultes
et criminelles avec les chefs d'États africains qu'ils
ont installés au pouvoir. En contrepartie, ces chefs
d'États leur garantissent la mainmise sur les matières
premières et le pétrole. Avec les conséquences
que l'on sait : guerre civile, génocide, crimes contre
l'humanité, paupérisation et endettement d'une
bonne partie du continent.
Depuis 16 ans, Survie interpelle nos décideurs pour mettre
fin aux dérives de l'aide et des relations franco-africaines.
C'est pour en avoir fait état dans son livre " Noir
Silence " (éd. Les Arènes), que le Président
de Survie, François-Xavier Verschave, est attaqué
en justice par trois chefs d'État africains : Omar Bongo
(Gabon), Idriss Déby (Tchad) et Denis Sassou Nguesso
(Congo-Brazzaville). Ils l'accusent d'offense à chef
d'État étranger. Le procès se déroulera
les 28 février, 6 et 7 mars 2001 au Tribunal de Grande
Instance de Paris, à la 17ème chambre.
C'est
pour protester contre l'existence de l'art. 36 dans le code
pénal français, pour dénoncer la collusion
entre certains décideurs français et des dictateurs
africains que Survie appelle tous
les citoyens à manifester le 24 février 2001.
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LES
RENDEZ-VOUS
VILLE PAR VILLE
Bordeaux
: manif', RV à 15 h Place de la Victoire.
Contact : Gilles Durou au 05 56 92 73 66.
Mel : ecriture@enfrance.com
Grenoble
: Rassemblement à 14 h 30 au Palais de Justice et défilé
jusqu'à la Préfecture
Contact : André Fine,
04 76 23 06 53 et Colette Meyer, 04 76 81 12 45
Laval
: Sitting à 12 h, rue des Déportés.
Contact : Martine Corbel et Raphaël, Centre de Documentation
des Trois Mondes.
Mel : crides@globenet.org
Tél : 02 43 53 81 54
Lille
:
RV à 14 h 30 Place Rihour. 15 h 30, départ de
la manif' en direction de la Préfecture (Grand Place).
Contact : Anne Merckaert, 03 20 36 60 22
Lyon
: manif'
à 14 h de la Place des Terreaux à la Place Bellecour.
Contact : Pierre Caminade au 04 78 39 12 56
Mel :
Pierre.Caminade@ac-lyon.fr
Marseille
:
manif'.
Contact : Abdallah Nouroudine
au 04 91 50 07 28
Mel : abdallah.nouroudine@wanadoo.fr
Montpellier
:
Conférence de presse avec le soutien de diverses associations.
Lieu à précider.
Contact : Jacques Dallard
Dallard@ensam.inra.fr
Nancy : RV 15 h Place Maginot. De nombreuses animations dont
de la musique africaine et du théâtre de rue.
Contact :Patrice Mangin au 03 83 25 65 40 ou 06 89 11 84 45
Mel : survie.lorraine@wanadoo.fr
Paris
:
RV 14 h Place du Panthéon, en direction du Palais de
Justice où il y aura un grand rassemblement.
Contact : Amélie, Samira et Armelle au 01 43 27 03 25
(à Survie)
Strasbourg
:
4 groupes partiront des places Gutenberg, Broglie, Hans Arp
et des Halles, pour converger vers la Place Kleber où
un rassemblement se tiendra à partir de 14 h.
Contact : Odile Krieg,
03 89 24 56 06 (tél.),
03 89 22 92 41 (fax).
Toulouse
:
Rassemblement à 15 h Place du Salin. Parcours vers Préfecture
dans l'intention de rejoindre la Place du Capitole.
Contact : Philippe Texier,
05 61 80 33 30 (tél/fax)
Mel : ph_tex@club-internet.fr
Mél : Francis.merckaert@santenet.com
Valence
: Manif'
le 23 février, rassemblement à 18 h Place de la
Liberté, remise d'un texte.
20 h 30 : Débat avec Jean Carbonare et André Fine
à la Maison des Sociétés, Salle Haroun
Tazieff, rue St Jean à Valence.
Contact : Jacques Bonnet,
04 75 25 32 73 (tel/fax)
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10/02
SURVIE
Chers
amis,
Au cours des deux derniers mois, Survie vous a tenus informés
du procès intenté par Denis Sassou N'gueso, Idriss
Déby et Omar Bongo, respectivement présidents
du Congo-Brazzaville, du Tchad et du Gabon, pour "offense
à chef d'État étranger" à François-Xavier
Verschave, auteur de Noir Silence, et contre l'éditeur
de cet ouvrage, Les Arènes.
Les
dates de ce procès sont désormais fixées
: il se tiendra les 28 février, 6 et 7 mars 2001 à
la 17ème Chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris.
Ce procès comporte un double enjeu pour Survie : d'abord,
son président risque de très lourdes condamnations
financières, qui signeraient la disparition de l'association.
Mais nous souhaitons aussi le mettre à profit pour enfin
porter au jour le débat sur les turpitudes d'une longue
et douloureuse relation franco-africaine.
A
l'occasion de ce procès, l'ensemble du réseau
national de Survie se mobilise pour sauvegarder notre droit
de dire la vérité : le point d'orgue de cette
mobilisation sera une manifestation, prévue le samedi
24 février à partir de 14 heures, qui se déroulera
simultanément dans de nombreuses villes de France, dont
Paris.
Nous
souhaitons que ce rassemblement puisse constituer un tournant
citoyen. D'abord parce que le procès qui nous est fait
est symbolique de la menace qui pèse sur tous les efforts
pour dénoncer les obstacles à la garantie des
droits humains, sociaux, économiques... Mais aussi parce
que les problématiques mises en lumière par Survie
depuis 10 ans (le pillage des ressources de l'Afrique via un
système de collusions politico-économiques, les
pratiques de la criminalité financière internationale,
l'indifférence d'agents politiques et économiques
au sort des populations du continent noir (mais pas seulement),
les violations des droits de l'homme dont elles sont les victimes
)
sont transversales de celles qui vous préoccupent
Nous aimerions pouvoir compter sur votre soutien à l'occasion
de la manifestation du 24 février, et vous proposons
de vous associer à l'appel que Survie lancera au cours
du mois de février.
Dans
cette attente, recevez, chers amis, l'expression de nos salutations.
L'équipe de coordination de Survie France
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- l'utilisation de toutes nos informations est autorisée,
(à l'exception des dépêches, des extraits
de presse, et des photos pour des raisons de propriété
intellectuelle). Il
vous est demandé simplement de citer la source de la façon
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et même recommandées !
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