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LA
LIBERTÉ N° 29
Journal
indépendant de tous les Djiboutiens de l'opposition.
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La résidence
personnelle de M. Guelleh à Djibouti.
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Toutes
les informations
que le régime dictatorial
de M. Ismaël Omar GUELLEH
cherche à vous cacher...
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SOMMAIRE
N° 29 du 8 au 14 avril 2000
-
La sécheresse en Afrique de l'Est,
- Des intellectuels réunis à Djibouti demandent l'ajournement
de la Conférence sur la Somalie,
- Libération de 10 prisonniers politiques (FRUD
SUD)
- Un journal de l'opposition a pu reparaître à Djibouti
!
-
RENOUVELLEMENT DE L'ALERTE POUR LA LIBÉRATION
ET LA PRISE EN CHARGE DES
29 ENFANTS MINEURS EMPRISONNES A GABODE
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COURRIER
DES LECTEURS
nous reprenons de façon
anonyme en général (pour garantir la sécurité
des auteurs)
le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées.
Pour éviter toute polémique nous avons volontairement choisi
de ne pas répondre aux critiques.
Nous publierons en revanche les messages des lecteurs qui souhaitent
répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité quant au contenu des messages
de cette rubrique.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun parti
et qu'elle milite exclusivement en faveur de la paix et des Droits de l'Homme
09/04
Décès de M Robert Carton DIBETH
Cher
M. Schaal,
la Caritas Djibouti vient de perdre son délégué
permanent, M. Robert Carton Dibeth.
Il est mort soudainement à l'Hôpital Bouffard de Djibouti
le matin de dimanche 9 avril, après une hospitalisation d'une
semaine.
Le soir même il a été enseveli selon la coutume
somalienne: demain soir, jeudi 13 avril, il y aura une messe à
sa mémoire à la Cathédrale de Djibouti.
Il était un des rares somaliens chrétiens de Djibouti.
Nous recevons régulièrement votre bulletin, et je vous
prie de bien vouloir diffuser cette triste nouvelle, vu son dévouement
pour la cause de la justice et de la liberté.
Merci, Père Sandro de Pretis
ARDHD
: nous adressons toutes nos condoléances à l'Association
CARITAS et aux membres de sa famille.
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BRUITS
ET RUMEURS
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NOUVELLES
BRÈVES ET REVUE DE PRESSE
Au
sommaire du bulletin N° 10 des NOUVELLES d'ADDIS
Pour plus d'information, cliquez ci-dessous :
http://membres.tripod.fr/lesNouvelles/index-LDN_010.html
QUATRIÈME
SAISON SANS PLUIE DANS L'OGADEN.
(D'après BBC News) -- "Dites au monde que nous avons besoin
d'aide, mais dites aussi que nous ne sommes pas des mendiants",
déclare un vieil homme de Godé à Nita Bhalla,
envoyée spéciale de la BBC dans le sud-est éthiopien.
(...)
BBC News :
Fighting the famine
BBC News : Ethiopia's fatal famine
LA SÉCHERESSE, PRINCIPAL FACTEUR
DE LA CRISE. --
L'absence de précipitations d'une seule saison des pluies déséquilibre
la production agricole et peut mettre en péril l'autonomie
alimentaire. En Ogaden, le déficit porte sur quatre saisons
des pluies (
)
UNE
SITUATION DE PRÉ-FAMINE QUI RISQUE DE SE DÉGRADER. --
Selon un responsable de l'ONG française Action contre la faim
contacté samedi par les Nouvelles d'Addis, la crise actuelle
se manifeste par "des grosses poches de famine" ; la situation
va se dégrader "dans quelques semaines, quand les populations
bougeront". godé serait une "zone plus facile"
(relative sécurité et mobilité habituelle), la
crise grave viendrait du déplacement massif des populations
des zones "difficiles". selon ce responsable, "le Pam
doit mettre les bouchées doubles"(......)
L'INSÉCURITÉ
FACTEUR AGGRAVANT. --
Déjà, selon l'AFP, "plus de 12.000 Somaliens fuyant
la sécheresse sont entrés ces dernières semaines
en Éthiopie pour atteindre la seule source d'eau qui leur soit
accessible, le fleuve Shabelle, selon des sources humanitaires à
Kelafo, à l'extrême sud-est (1.300 km environ d'Addis-Abeba).
(...)
SEYOUM
MESFIN : "LA RÉPONSE A ÉTÉ SI LENTE".
--
L'Éthiopie accuse la communauté internationale de ne
réagir que "lorsque les gens voient des squelettes sur
leur écran". En marge du sommet Eurafrique du Caire, le
ministre des Affaires étrangères éthiopien, Seyoum
Mesfin, a rappelé qu'il avait tiré la sonnette d'alarme
dès décembre, sans grand résultat. Le ministre
n'est pas le seul à avoir alerté en vain la communauté
internationale. Les agences internationales l'ont fait elles aussi,
avec le même effet (...)
KOFI
ANNAN : APPEL À L'AIDE ALIMENTAIRE D'URGENCE. --
Lors
d'une conférence de presse tenue à Rome, le secrétaire
général de l'Onu, Kofi Annan, a lancé un appel
à l'aide alimentaire internationale d'urgence pour la Corne
de l'Afrique, où, selon lui, il est encore temps d'éviter
une famine meurtrière si le monde agit sans attendre. (...)
Faites circuler
nos informations en envoyant le lien de cette lettre
Lettre des Nouvelles n° 10 -- Urgence Éthiopie à
l'ensemble de votre carnet d'adresses.
Merci.
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Sources
: NATIONS UNIES
Bureau de coordination des affaires humanitaires
Réseau intégré d'information régional
Pour l'Afrique centrale et de l'Est
Tel : +254
2 622147
Fax : +254 2 622129
E-mail : irin@ocha.unon.org
AFRIQUE
CENTRALE ET DE L'EST:
IRIN-CEA Bulletin hebdomadaire 14
(du 1er au 7 avril 2000)
CORNE DE L'AFRIQUE: Une grave crise
alimentaire menace la région
Les organisations
humanitaires ont prévenu cette semaine que l'ensemble de
la région de la Corne de l'Afrique était à la
veille d'une "crise
humanitaire majeure", puisque de 12 à 18 millions personnes
(les estimations
varient en fonction du nombre de pays inclus dans la région)
sont menacés de
graves pénuries alimentaires. L'ÉTHIOPIE. risque de
connaître la crise la
plus grave, avec plus de huit millions de personnes menacées,
et la
Coordinatrice des programmes de secours d'urgence des Nations Unies,
Carolyn
McAskie, reflétait l'inquiétude des organisations de
secours lorsqu'elle a
dit: "nous sommes confrontés à la possibilité
tout à fait réelle de voir se
développer une nouvelle catastrophe d'ici deux mois".
Deux
millions de personnes sont également menacées en Somalie,
à Djibouti et en Erythrée, et six millions au Soudan,
au Kenya, en Tanzanie, au Burundi, au Rwanda et en Ouganda, selon
OCHA. La
cause principale de cette situation tragique est la sécheresse,
endémique dans la région, mais elle est aggravée
par les conflits et les grands nombres de réfugiés et
de personnes déplacées
dans plusieurs des pays affectés, ajoute OCHA.
Éthiopie.:
Des retards dus à la logistique risquent d'engendrer une pénurie
Si l'appel
lancé par L'ÉTHIOPIE. fin janvier a reçu "une
réponse généralement
favorable" (les donateurs se sont engagés pour plus de
400 000 tonnes d'aide
alimentaire), les organisations des Nations Unies préviennent
que des
retards dans l'acheminement s'ajoutent à une insécurité
alimentaire
croissante pour créer une situation où d'importants
besoins alimentaires
risquent de ne pas être satisfaits dans certaines régions.
Les donateurs ont
été priés de donner davantage de nourriture mais
aussi d'avancer les
transports par bateau des contingents déjà promis pour
éviter de
congestionner le port de Djibouti.
SOMALIE:
Les préparatifs pour la conférence de Djibouti se poursuivent
Le président
de Djibouti, Ismail Omar Guelleh, a eu des entretiens avec des
responsables de la Ligue Arabe en Égypte et s'est assuré
soutien et
assistance pour son initiative de paix en faveur de la Somalie, ont
rapporté
mercredi les agences de presse somaliennes. Parallèlement,
un comité
d'intellectuels Somali, qui s'est réuni à Djibouti pour
travailler sur des
propositions concernant une conférence paix sur la Somalie
prévue à
Djibouti, ont demandé au gouvernement de Djibouti de reporter
la conférence,
qui doit commencer le 20 avril prochain.
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11/04
: UN JOURNAL DE L'OPPOSITION REPARAÎT A DJIBOUTI.
Nous apprenons
que "LE RENOUVEAU", journal de l'opposition, est reparu
la semaine dernière à Djibouti. On se souvient que son
directeur Daher Ahmed Farah avait été emprisonné
et condamné le 2 Septembre 1999 et que le journal avait été
interdit en même temps que "LE TEMPS". Depuis cette
date, il n'y avait plus de presse libre d'opposition à Djibouti.
Il semble, avec information, qu'une première ouverture ait
été faite par le régime envers la liberté
d'expression
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12/04
CONDAMNATION ET LIBÉRATION DE M. ABDOULFATHA,
fils de M MOUSSA IDRISS, Président de l'Opposition Djiboutienne
Unifiée.
Nous apprenons
la condamnation ce matin, par la Cour d'Appel de Djibouti, de M ABDOULFATHA,
à une peine de deux ans de prison avec sursis et d'une amende
de 23 millions de Francs DJ (env. 850.000 FF !!!)
Il a donc été libéré à l'audience,
ce qui réjouit sa famille et ses amis, mais qui ne satisfait
personne, car le dossier était pratiquement vide et qu'il s'agit
d'une décision politique. Comment pourra-t-il faire face à
l'amende financière ???
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07/04
TCHAD
FÉDÉRATION,
ACTION FONDATION POUR LE RESPECT
POUR LA RÉPUBLIQUE DES LOIS ET DES LIBERTÉS
(FAR/PARTI FEDERRATION) (FORELLI)
TEL/FAX 51 45 59
B.P. 4.197 N'DJAMENA
E. mail : yorongar@intnet.td
COMMUNIQUE CONJOINT
DE PRESSE : TANT QUE LES CONDITIONNALITES DE LA BANQUE MONDIALE ET DES
POPULATIONS DES SITES NE SONT PAS REMPLIES, ATTENTION !
Le 2 février
2000, nous avons annoncé la reconstitution du consortium
pétrolier tchadien et dénoncé l'opacité
qui entoure encore une fois cette
opération
Comment, un projet
de 3,5 milliards de dollars (2.100 milliards de F CFA)
qui ne génère que de RIDICULES 100 millions de dollars
soit de RIDICULES 50
milliards ridicules F CFA peut-il ainsi être opaque ? De quoi
le consortium
et le gouvernement ont-ils peur ? Des RIDICULES ressources générées
par ce
projet ou des conditionnalités de la Banque et des populations
concernées ?
Des vérités ou des réactions des victimes ou de
la Banque Mondiale flouée
jusqu'aujourd'hui par ses propres fonctionnaires dont la carrière
dépend du
projet, le pouvoir de M. Idriss Déby et le consortium qui le
roulent dans
la farine ?
CHEVRON : C'est
dès 1991 que nous avons avancé les raisons du renvoi du
CHEVRON du consortium par Idriss Déby pour faire place nette
à ELF qui a
emmené Idriss Déby au pouvoir aux termes d'un accord secret.
A cette
époque, le gouvernement d'Idriss Déby faisait savoir,
comme c'est le cas
d'ELF et de SHELL aujourd'hui, que la société CHEVRON
(37,5% d'actions) a
quitté le consortium de son propre chef parce qu'elle trouvait
mieux
ailleurs estimant que le pétrole tchadien est de mauvaise qualité
et n'est
pas rentable. Aujourd'hui, le temps nous donne raison. CHEVRON est revenu
au consortium avec seulement 25% soit 12,5% de perte sèche.
PETRONAS : Avec
35% d'actions au sein du consortium pétrolier tchadien, la
société PETRONAS qui gère présentement le
pétrole soudanais est récusée par
la majorité des Tchadiens pour cause d'opacité qui entoure
ses négociations
avec le gouvernement tchadien, pour suspicion légitime "d'avoir
par des
commission occultes, financé le génocide au nord du Tchad."
comme
l'affirme M. Acheick Ibn Oumar, représentant de M. Youssouf Togoïmi
et pour
avoir fait construire le pipeline soudanais construit par les prisonniers
chinois importés dans des containers en échange de leur
libération et/ou de
la diminution de leur peine. Drôle de société avec
drôle de moralité en
matière des droits de l'homme ?
Les deux Chines:
depuis le départ de ELF et SHELL et surtout face à la
réticence de la République Taiwanaise d'accorder d'autres
aides au Tchad,
surtout que celles-ci sont automatiquement et systématiquement
détournées
et le refus catégorique de Taiwan de pourvoir l'armée
tchadienne des armes
et des trésors de guerre pour combattre les rébellions
armées dont celle du
Nord, le gouvernement tchadien aurait repris discrètement langue
avec la
Chine populaire pour lui proposer le marché des dupes et de la
honte à la
Soudanaise.
SHELL et ELF
: Tel que c'est parti, rien n'interdit aux sociétés SHELL
et
ELF de revenir, un jour, reprendre leur place au sein du consortium
comme
c'est le cas de CHEVRON.
En tout état
de cause, tant et aussi longtemps que les propres
conditionnalités de la Banque Mondiale (environnement ; indemnisation
;
implication des populations concernées dans le processus du projet
;
respect des droits de l'homme ; politique de diffusion de l'information
y
relative ; déplacement et réinstallation des populations
; respect des
autochtones, de leur nature, de leurs us et coutumes, de leurs lieux
sacrés, de leurs sépultures etc. ; consultation publique
de ces populations
; obligation du gouvernement et du consortium de prendre en compte leurs
observations ; bonne gouvernance ; Etat de droit ; paix totale et globale
sur l'ensemble du territoire national etc.) et les conditionnalités
des
populations concernées (cf. proposions concrètes) ne sont
pas remplies
et/ou prises en compte, nous ne jouerons plus le pompier de service
pour
emprunter les propos de SEM. Abdoulaye WADE, Président élu
du Sénégal pour
éteindre d'éventuels troubles sur les sites comme nous
le faisons
jusqu'aujourd'hui. Surtout que le député YORONGAR est
interdit de séjour
dans sa circonscription où se trouvent les 300 puits de pétrole
et les 3
champs (Komé, Bolobo et Miandoum).
Les délégations
notamment des parlementaires français en février 1999
(cf.
rapport de la commission parlementaire sur les multinationales pétrolières
française, 1999), de la Banque Mondiale en octobre 1999, des
Députés
allemands en janvier 2000, et tout dernièrement des parlementaires
européens en mars 2000. venues au Tchad pour vérifier
les faits sur le
terrain ont du sen rendre compte.
C'est pourquoi, nous en appelons instamment aux partenaires du Tchad
notamment la Banque Mondiale, le FMI, l'Union Européenne, les
Etats-Unis,
l'Allemagne, la France, la Hollande, la Belgique etc. de tout mettre
en
ouvre pour que ces conditionnalités ne souffrent d'aucune ambiguïté
avant
l'accord de la Banque Mondiale.
Car, c'est en
toute bonne connaissance de cause que les sociétés, ELF
et
SHELL, préfèrent refuser de signer l'engagement pour l'exploitation
immédiate du pétrole tchadien en se retirant du consortium
pour ne pas
avoir le sang sur les mains.
A peine la reconstitution
du consortium annoncée, les mouvements de
rébellion armée poussent comme des champignons au sud
du pays et signalent
leur présence plus précisément à Doba dans
le Logone Oriental où des tirs
ont été entendus ces dernières nuits. D'où
l'envoi des forces psychopathes
et génocidaires sur les lieux par le gouvernement de M. Idriss
Déby pour
ses habituelles sales besognes. Ainsi que des émissaires originaires
de la
région comme faire-valoir aux fins de justifier le génocide
à rééditer dans
les jours à venir.
Nous aurions
prévenu tout le monde. Car, rien ne sert à courir, il
faut
aller au point
N'Djaména,
le 2 avril 2000
P. Le FAR/PPARTI FEDERATION P . La FORELLI
Souleyman RAMADAN
Ngalejy YORONGAR
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LA
LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Quartier V
Boulevard DE GAULLE
B.P. : 74 Djibouti, République de Djibouti
Bureau Tél: 253357804
Domicile Tél/Fax : 253358007
Djibouti,
le 1 Avril 2000
NOTE
D'INFORMATION
N°4/LDDH/2000
Fin décembre,
une épidémie s'était déclarée dans
le Nord de Djibouti. (aux confins de
l'Erythrée).
Le nord et l'ouest
du pays subissent, depuis 1991, les conséquences de la guerre
civile :
exactions, blocus sanitaire et alimentaire, et depuis cette date, aucune
Organisation de médecins n'a pu effectuer de mission d'aide d'urgence,
ni même de mission exploratoire. Ce blocus s'est renforcé
en 1997, la pénurie alimentaire est devenue très grave
et la population civile extrêmement fragilisée.
Un accord de
Paix a été signé le 7 février 2000, entre
le gouvernement djiboutien et l'Opposition armée, et le retour
d'Ahmed Dini le 29 mars 2000 devrait permettre et faciliter une intervention
rapide dans le domaine alimentaire, mais surtout en priorité
dans l'aide médicale. D'autant plus que depuis plusieurs mois,
les pluies ne sont pas tombées à l'intérieur du
pays, et que les périodes de grande chaleur arrivant, on craint
donc une sécheresse grave, qui aurait d'importantes conséquences
sur une population affaiblie par la malnutrition (anémies), les
maladies et les épidémies (rougeole, tuberculoses, paludisme,
etc. ..). Il n'y a eu aucune campagne de vaccination depuis 1993.
La
LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS avait alerté l'Ambassade
de France et certaines Organisations Non Gouvernementales, mais sans
résultat. Nous avons, à maintes reprises, lancé
des Appels aux Médecins Sans Frontières (MSF) qui connaissent
bien la République de Djibouti.
La Ligue Djiboutienne
lance un appel urgent aux Organisations Internationales pour qu'une
aide sanitaire d'urgence soit effectuée pour ces populations
sinistrées.
Pour
Mémoire
*L'antenne
médicale annoncée par le gouvernement à la RTD
(TV) en décembre,
n'est toujours pas en place, alors qu'une dizaine d'antennes au moins
seraient nécessaires.
*Suite aux appels d'aide à la sécheresse, les populations
du Nord de Djibouti n'ont pas bénéficié de l'aide
alimentaire qui a été distribuée dans le reste
du pays, et non dans les zones de guerre.
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REPUBLIQUE DE DJIBOUTI
UNITE -EGALITE - PAIX
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE
CHARGE DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT
LE MINISTRE
DJIBOUTI,
LE 21 MARS 2000
A
Tous les Directeurs Généraux des Etablissements Privés
Obiet:
Contribution financière en faveur de la Conférence de
Reconciliation Nationale en Somalie à Djibouti du 20 Avril au
5 Mai 2000.
Madame, Monsieur
le Directeur Général,
Dans le cadre
des préparatifs en cours pour la tenue à Djibouti entre
le 20 avril et le 05 mai 2000 de la Çonférence de Réconciliation
Nationale en Somalie, je vous serais reconnaissant de bien vouloir apporter
votre contribution financière ainsi que celle de votre honorable
établissement.
Aussi, je vous
saurai gré des démarches fructueuses que vous voudriez
bien entreprendre auprès de l'ensemble de votre personnel afin
d'apporter une contribution financière individuelle d'une somme
minimale de 2000 FD sur une période de 12 mois.
En effet, une
telle contribution financière apportée par chaque établissement
permettra d'accélerer et faciliter la. collecte des fonds indispensables
pour mener à bien notre mission sachant que le Président
de la République, Son Excellence Ismaîl Omar Guelleh vient
de constituer à cet effet une commission des finances dont les
membres entreprendront des visites très prochainement auprès
de votre établissement.
Il n'est pas
sans rappeler, Madame/Monsieur le Directeur Général. qu'il
nous faut mobiliser toutes les énergies et les moyens financiers
nécessaires afin d'assurer un succès total à cette
Conférence au profit de nos frères somaliens.
Comptant sur votre compréhension. Madame/Monsieur le Directeur
Général,
Ali ABDI FARAH
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Burkina
Faso le 14/04/00 - Message de l'AMDH
DECLARATION
C'est avec stupéfaction
et indignation que l'AMDH a appris l'arrestation à leur domicile
respectif de Messieurs :
-Halidou OUEDRAGO,
Président du MBDHP, de l'UIDH et du Collectif,
-Tolé
SAGNON, Secrétaire Général de la Confédération
Général du Travail du Burkina et Vice-Président
du Collectif
-Norbert TIENDREBOGO,
Président du Front des Forces Sankaristes, Représentant
le Groupe du 14 Février au Collectif.
L'interpellation les 10,11 et 12 de plusieurs autres Citoyens Burkinabé
militants du Collectif, parmis lesquels Madame Awa KONATE, Documentaliste
responsable du Centre et de Documentation de l'UIDH ;
Considérant
que toutes ces personnalités font l'objet de tracasseries de
privation de leurs libertés en raison de leur conviction et leur
détermination depuis plusieurs mois, dans la lutte du Peuple
Burkinabé contre l'impunité, pour la vérité
,la justice et le respect des Droits de l'Homme ;
Considérant
que le collectif des Organisations Démocratiques de masses et
des Partis Politiques s'est toujours illustré par l'exemplarité
de ses actions de revendication depuis l'assassinat du journaliste NORBERT
ZONGO.
Que dès
lors, les actes de violence et de barbaries des forces de l'ordre, lors
de la manifestation pacifique du samedi 08 Avril 2000 du collectif et
les arrestations et interpellations, qui ont suivies, sont constitutives
de graves violations par l'Etat du Burkina Faso des dispositions des
articles 3,7 et 8 de la constitution, et des normes internationales
ratifiées et reconnus par le Burkina Faso (Déclaration
Universelle des Droits de l'Homme- Charte Africaine des Droits de l'Homme
et des Peuples ; Pacte relatif aux Droits Civique et Politiques ; Convention
Contre la Torture etc.
Que face à
cette grave situation, l'AMDH, fidèle à ses objectifs
de défense et de promotion des Droits de l'Homme au Mali en Afrique
et partout dans le Monde :
-Proteste énergiquement
contre ces actes dignes d'une autre époque ;
-Exige la libération
immédiate et sans condition des militants et défenseurs
des Droits de l'Homme interpellés
-En appel à
Son Excellence BLAISE COMPAORÉ Président du FASO en vue
de créer les meilleures conditions pour le respect des libertés
individuelles et collective et de la démocratie au Burkina Faso.
L'AMDH
Bamako, le13
Avril 2000
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08/04
- LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
(LDDH)
Le Président :
Noël ABDI Jean-Paul
Siège : Quartier V, Boulevard DE GAULLE n°66
B.P. : 74 Djibouti, République de Djibouti
Bureau Tél : (253) 358 007
Domicile Tél/fax : (253) 357 804
Djibouti, le 8 avril 2000
COMMUNIQUE
DE PRESSE N°13/LDDH/2000
Le
8 avril 2000 à 12 h, dix prisonniers politiques du Frud sud ont
été libérés de la prison de Gabode.
Néanmoins,
six prisonniers politiques croupissent encore dans la sinistre prison
de Gabode dont :
- le fils du Président
de l'ODU : M Abdoulfatha,
- deux proches
de M Ismaël Guedi Harreh, membre du haut-conseil de l'ODU : MM
Ali Robleh Darar et Abdilahi Robleh Darar.
La
LDDH a toujours suivi avec beaucoup d'attention la situation d'incarcération,
en particulier celle de tous les prisonniers politiques, elle se réjouit
de cette nouvelle libération, et encourage le gouvernement pour
que les derniers prisonniers politiques encore incarcérés
retrouvent rapidement leur foyer.
La
LDDH déclare qu'elle continuera à porter sa modeste contribution
pour la réalisation conrète d'une Paix globale, juste,
transparente et définitive, tout en témoignant à
chaque étape des négociations l'entière disponibilité
afin de mieux accompagner et d'appuyer les différentes processus
en faveur de la Paix, de la Démocratie, l'Etat de Droit et la
Justice Sociale; condition sine qua non du Développement et du
Bien-Etre.
NOEL
ABDI Jean-Paul
Président de la LLDH
Note
de l'ARDHD
nous saluons, comme il convient, cette nouvelle libération de
prisonniers politiques et nous félicitons les négociateurs
qui ont conclu les accords permettant ce dénouement heureux.
Nous espérons maintenant que le régime djiboutien va libérer
les 6 derniers prisonniers politiques encore incarcérés
à Gabode et qu'il va mettre un terme le plus rapidement possible
à la captivité invraisemblable des 29 enfants OROMO,
âgés de 6 à 13 ans, qui sont détenus depuis
six mois.
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Le
30ème numéro de LA LIBERTÉ
Le premier numéro
est paru sous le N° 0. Ce numéro est donc le trentième.
Nous avons lancé ce nouveau journal pour combler un vide ...
le vide de la presse libre d'opposition à Djibouti. En septembre
99, les derniers journalistes en liberté venaient d'être
arrêtés et condamnés. Leurs journaux : "Le
Renouveau" et "Le Temps" étaient interdits de
parution.
Aujourd'hui la
situation semble se calmer à Djibouti et nous enregistrons des
témoignages et des faits qui vont dans le sens d'un retour aux
Respects des Droits de l'Homme :
- La majorité
des prisonniers politiques ont été libérés,
- La circulation deviendrait possible dans le Nord, ce qui laisse entendre
si non la fin du blocus alimentaire, tout au moins une détente
importante,
- Le cessez-le-feu semble respecté,
- "Le Renouveau" est reparu pour la première fois la
semaine dernière.
Notre mission
"journalistique" pourrait donc toucher à sa fin, puisque
nous n'avons aucune intention de concurrencer les journaux d'opposition
djiboutiens qui effectueront leur travail mieux que nous, à condition
que le pouvoir leur en laisse la possibilité ...
Cependant, nous
continuerons de mettre à jour régulièrement le
site qui constitue la source d'information la plus riche sur les événements
survenus à Djibouti depuis février 1999 et même
auparavant. Il permet aux Djiboutiens émigrés en particulier
aux USA, au Canada, en Hollande, dans l'Europe du Nord, en Angleterre
et en France de recevoir une information "quasi en temps réel"
sur leur pays d'origine.
Pour continuer
cette action et si les directeurs le souhaitent, nous utiliserons en
priorité les informations publiées par les journaux d'opposition.
(il leur suffira de nous les transmettre par Fax ou mieux par E-Mail).
Tout au long
de cette période, nous avons reçu de nombreux encouragements,
des témoignages d'amitié et de soutien. Nous avons aussi
fait l'objet de critiques acharnées et permanentes, probablement
à l'initiative du pouvoir ou sous son contrôle. Nous avons
aussi reçu des lettres critiquant telle ou telle prise de position
/ information. C'est la vie d'un journal...
L'Action de l'ARDHD
se poursuivra sur le plan du Respect des Droits de l'Homme et de la
lutte contre toutes les violations dans ce domaine. Les sujets d'actualité
sont :
Nous avons réalisé
un effort très important pour assurer la mise à jour quotidienne
(parfois 4 fois par jour) du journal, mais nous le regrettons pas, car
nous avons le sentiment :
- d'avoir aidé
les prisonniers politiques à supporter leur incarcération,
puisqu'ils n'étaient pas oubliés au fond de leurs cellules,
- d'avoir contribué
à aider le peuple djiboutien durant les périodes noires.
Nous remercions
tous ceux qui nous ont transmis des informations, parfois au péril
de leur liberté et plus particulièrement Jean-Paul Noël
ABDI, Président de la LDDH qui n'a jamais failli à son
devoir d'information, en dépit de tous les harcèlements
policiers dont il était la victime permanente.
Nous saluons
les accords de Paix qui ont été signés. L'action
d'Ahmed DINI a permis d'obtenir ces améliorations, mais il ne
faut pas oublier Ismaël Omar Guelleh qui, dans le contexte, après
des années de dictature et de répression féroce,
semble se résigner à accepter une ouverture timide vers
la démocratie, (quelles que soient ses motivations personnelles...)
Nous remercions
aussi tous les lecteurs assidus et tous les abonnés qui ont contribué
au succès de ce qui était un véritable défi
à l'origine, car nous n'avions aucune idée de l'auditoire
possible pour le journal, d'autant plus que le régime faisait
régulièrement "couper" la connexion à
notre site à partir de Djibouti, comme il le fait pour RFI.
Nous
restons très vigilants face à l'évolution de la
situation des Droits de l'Homme à Djibouti, prêts à
reprendre nos actions immédiates en cas de violation et toujours
"sur le pont" pour obtenir les dernières libérations
de prisonniers et en particulier celles des 29 enfants dont 18 OROMO
et 11 DJIBOUTIENS. Nous participerons aussi à toutes les actions
visant à obtenir une assistance médicale (médicaments,
personnel médical) pour le Nord.
Si la situation
des D.H. est confirmée par de nouvelles améliorations,
LA LIBERTÉ pourrait décider d'interrompre sa parution
dans les semaines à venir.
Jean-Loup
SCHAAL
ARDHD
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29
ENFANTS MINEURS EMPRISONNES A GABODE !!!
SOUMIS A DES ACTES DE PÉDOPHILIE ...
depuis deux semaines,
nous alertons toutes les organisations humanitaires et les hommes politiques
sur la situation des enfants mineurs incarcérés dans la
sinistre prison de Gabode. Au total et d'après les dernières
informations reçues, ce sont 29 garçons mineurs innocents
qui sont traités comme des délinquants et enfermés
avec les adultes.
Dix-huit d'entre
eux appartiennent à l'Ethnie OROMO et sont donc de citoyenneté
éthiopienne. Ils ont été "raflés"
il y a environ six mois par la police djiboutienne, dans les rues de
Djibouti où ils s'étaient réfugiés pour
fuir les combats entre L'ÉTHIOPIE. et l'Erythrée. Onze
autres sont des enfants djiboutiens au sujet desquels nous n'avons pas
encore de précision.
En plus des mauvais
traitements, ces mineurs subissent les violences sexuelles de leurs
gardiens, des policiers (choisis par le le Général YASSIN
YABEH) et des adultes qui sont emprisonnés avec eux (réfugiés
et droits communs).
nous demandons
au régime de M. GUELLEH de faire cesser immédiatement
ce scandale et nous renouvelons nos appels à toutes les Organisations
Internationales et
aux hommes politiques français pour qu'ils interviennent au plus
vite et qu'ils exigent que des mesures d'accompagnement soient prises
pour prendre en charge ces enfants dès leur libération.
Plusieurs députés
français et deux Organisations ont déjà répondu
à nos appels et ont initié des premières interventions.
Première
liste de 18 enfants OROMO :
1) AHMED NOUR
ABDI 15 ans
2) AHMED MOHAMED KALIF 15 ans
3) SALAHADIN DJAMAL ALI 12 ans
4) MOHAMED IBRAHIM ABI 15 ans
5) MOHAMED SIRAJ AHMED 10 ans
6) SAGAE GAMA TAHMARAD 13 ans
7) BAYAN HOUSSEIN HAJI 13 ans
8) ADISU ABAYNE HAGASE 15 ans
9) NASSIR HOUSSEIN ABDI 10 ans
10) MOHAMED DAEB ADEN 15 ans
11) AHMED ABDALLAH BADARE 13 ans
12) ABDI AHMED DJIBRIL 15 ans
13) ABDOULFATAH ZIAD ABDI 12 ans
14) ABDI DJAMAL ABOWRAJALE 12 ans
15) FAYSAL IBRAHIM ADEN 15 ans
16) HASSAN BADAL YOUSSOUF 13 ans
17) CHAMSADIN HOUSSEIN SAAF 15 ans
18) MOHAMED AHMED MAALIN 15 ans
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12/04
L'HOMME OU LA FEMME DE LA SEMAINE.
Le
Général YACIN YABEH
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle
ou celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir la dictature,
soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions
sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction
de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres
de soins, etc..
Cette
semaine, nous décernons le titre au Général Yacin
YABEH de la Police djiboutienne.
Nous avons appris, de source bien informée, qu'il désignait
les policiers pour garder 29 enfants mineurs et innocents, emprisonnés
à Gabode.
Les policiers, sous ses ordres, se livrent à des violences sexuelles
sur les enfants et il ne peut pas l'ignorer.
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Sommaire ---------------------------------------------------------
AK-47,FAL,Jatti,
Skorpion MP, teflon bullets, cordite, napalm, law
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AVERTISSEMENT
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- l'utilisation
de tous nos articles est autorisée,
(à l'exception des extraits de presse, et ce, pour des raisons
de propriété intellectuelle).
- l'impression
et la diffusion du journal sont autorisées et même recommandées
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vous est demandé simplement
de citer la source de la façon suivante :
"Extrait de LA LIBERTÉ - ARDHD -
https://old.ardhd.org" |
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