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LA
LIBERTÉ Bulletin N°
40
Journal permanent et indépendant
de tous les djiboutiens de l'opposition
Bulletin
de l'A. R. D. H. D
2ème
année..................Maj
22/03/01 à 18 h 30 (Heure de Paris)
|
LA
LIBERTÉ :
votre journal se construit chaque jour devant vous, avec vos contributions.
Chacun peut s'y exprimer librement et sans aucune censure. . .
Conditions
(*)
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SOMMAIRE
N° 40 .
. . du 17/03/01 au 23/03/01
-
La presse, de nouveau victime du système Guelleh : le procureur
IBRAHIM réclame des sanctions iniques et injustifiées
à l'encontre de DAF !!
- La monstrueuse vengeance de Guelleh est
en marche : le général Yacin Yabeh va mourir faute
de soins médicaux adaptés ... !! 20/03
- Evacué par la force de l'hôpital, en dépit
des avis médicaux, pour réintégrer Gabode !
- Comment le système Guelleh bafoue avec le plus grand cynisme,
les droits des travailleurs, les syndicats et les recommandations
de l'OIT ?
-
Y-aurait-il plusieurs négociations (FRUD) en cours et conduites
en parallèle ?
- Le premier camouflet
du Chef du Gouvernement au Premier des Ministres,
- Rien à attendre, rien à espérer
Les
négociations pour la Paix et la Démocratie sont totalement
bloquées jusqu'à preuve du contraire.
- Il est temps que l'opposition djiboutienne se prépare sérieusement
à prendre le relais ...
- Me AREF "blanchi" par la Cour suprême de Djibouti
!
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16/03
A lire trois articles, cette semaine dans la Lettre de l'Océan
Indien. |
18/03
De nouvelles violations graves du droit à l'expression. Un
procès inique contre DAF. (LDDH)
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LA
MONSTRUEUSE VENGEANCE DE GUELLEH.
18/03
- LE GÉNÉRAL YACIN YABEH VA-T-IL MOURIR FAUTE DE SOINS
?
(LDDH)
20/03
Évacué de l'hôpital Peltier par la Force, contrairement
aux avis médicaux, le Général Yacin Yabeh
'a été admis' (sic) à Gabode ...
(LDDH)
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18/03
Rien
à attendre ... Rien à espérer ...
GUELLEH BAFOUE LES DROITS DES TRAVAILLEURS, LES SYNDICATS ET LES
AVIS / RECOMMANDATIONS DE L'OIT. (LDDH)
Le
rapport conjoint BIT / CISL/ORAF
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19/03
Élections municipales et cantonales en France (AFP) |

Les
Nouvelles d'Addis |
19/03
LA LIBERTÉ a toujours besoin de vos contributions ....!
(ARDHD) |
Rubrique
médicale
19/03
: Royaume-Uni: 323 foyers de fièvre aphteuse selon le tout
dernier bilan (AFP)
19/03 La fièvre aphteuse se
propage en Arabie saoudite
(AP)
21/03 Quatre cas de fièvre aphteuse
confirmés aux Pays-Bas (Reuters)
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20/03
Y-aurait-il plusieurs négociations (FRUD) en cours et conduites
en parallèle ? (Bruits
et rumeurs) |
|
L.
D. D. H.
Ligue Djiboutienne
des Droits Humains
Toutes
les publications
2000 / 2001
|
20/03
Rien à
attendre, rien à espérer
Les négociations pour la Paix et la Démocratie sont
totalement bloquées jusqu'à preuve du contraire
(LDDH) |
20/03
Plainte en annulation de la décision
implicite du Ministre de l'intérieur de refuser l'exercice
de la Liberté d'expression et le refus de délivrer le
récépissé à la Ligue Djiboutienne des
Droits Humains auprès du Conseil du Contentieux Administratif
du 27 février 2001. (LDDH)
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20/03
- Pétition pour l'Afrique du Sud |
20/03
Deux policiers poursuivis par la justice ! |
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21/03
Foutez donc la PAIX à Dini ... ! (Courrier
des lecteurs) |
21/03
Il est temps que l'opposition djiboutienne se prépare à
prendre le relais ... Un projet / programme pour Djibouti
(J-L Schaal) |
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21/03
- Guelleh, un fidèle lecteur de La Liberté ?
(Courrier
des lecteurs)
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21/03 Les
informations économiques dans l'ADI sont instructives mais
parfois aussi aléatoires (on comprend le rejet par le
FMI ..) :
21/03
- Quelle crédibilité peut-on donner à un taux
d'inflation sur l'année 2000, qui augmente de 0,3 % en 30
heures à peine.
21/03
- Bonne nouvelle, le PIB a augmenté de 3,2 %. Mais pour qui
la bonne nouvelle ?
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22/03
Dini l'opposant ou l'homme d'Etat (Courrier
des lecteurs) |
22/03
La Cour suprême de Djibouti au terme d'un arrêt récent,
annule toute la procédure qui avait été diligentée
contre Me AREF, en 1999. |
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LIGUE
DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le
Président NOËL ABDI Jean-Paul
SIÈGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
E-Mail : noel_lddh@intnet.dj
https://old.ardhd.org/lddh.htm
Communiqué
de Presse n°4/LDDH/01 du 17 mars 2001
Le samedi 10 mars 2001, le Directeur de Publication du journal
" Le Renouveau " M. Daher Ahmed Farah est comparu au
Tribunal Correctionnel de Première Instance, suite à
la plainte du Commissaire de la République M. Daher Ismaël
Kahin.
Après que M. Daher Ahmed Farah (DAF) ait répondu
aux questions du Président de la Cour Correctionnelle,
sans la présence du plaignant M. Daher Ismaêl Kahin.
M. Daher Ahmed Farah a été informé ensuite,
que le plaignant a saisi un avocat, et que cette affaire est renvoyée
au 17 mars 2001 à la demande de l'avocate du Commissaire
de la République.
Aujourd'hui le 17 mars 2001, les mêmes questions ont été
reposées à M. Daher Ahmed Farah, et l'avocate, qui
était arrivée en retard, a tout simplement demandé
que M. Daher Ahmed Farah soit condamné à la somme
de cinquante millions de francs Djibouti à titre de dommages
et intérêts. Quant au Procureur auprès de
la Cour Correctionnelle, dans un très bref réquisitoire
a demandé que la Cour condamne M. Daher Ahmed Farah à
trois mois de prison avec sursis et à la suspension du
journal " Ensemble " à un an de suspension.
La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) reste sidérée
des propos du Procureur Ibrahim.
La LDDH rappelle que :
- la juge d'instruction par ordonnance du 20 janvier 2001 avait
décidé unilatéralement, d'une manière
hâtive et arbitraire, la suspension d'un journal avant même
que la Cour se prononce. La décision du juge d'instruction
suspendant le journal " Le Renouveau " est lourde de
conséquence et porte inexorablement atteinte à la
liberté d'expression, à la liberté de presse.
-
le Procureur de la République auprès de la Cour
Correctionnelle propose (le samedi 17 mars 2001) la suspension
d'un autre journal " Ensemble ", sans qu'aucune plainte
soit déposée, sans qu'aucun article du journal "
Ensemble " soit mis en cause, sans aucun autre argument juridique
conforme à la Loi en vigueur sur la Liberté de la
Communication de 1992.
Le
président de la Cour a mis, cette affaire, en délibéré
pour le 31 mars 2001.
La
Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) demeure très
préoccupée de la situation des Droits et des Libertés
d'Expression, de Communication et de Presse.
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Sommaire
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Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, d'emprisonnement
arbitraire et de torture (...), nous rappelons à l'opinion
publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été
le plus souvent cités par les victimes.
-
Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
-
Colonel
Omar Bouh Goudade
-
Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
- Commandant
Zakaria Hassan
-
Lieutenant
Ladieh
-
Lieutenant Mohamed Adoyta
-
L'aspirant Haroun
-
Le sous-officier Naguib
-
L'adjudant Tane
-
Kalifa
-
Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à l'étranger
(USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont
placés sous surveillance, par les polices locales.
Nos
informations sur la torture à Djibouti. et les récits
des victimes
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Sommaire
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GUELLEH
BAFOUE LES DROITS DES TRAVAILLEURS,
LES SYNDICATS ET LES AVIS / RECOMMANDATIONS DE L'OIT.
LIGUE
DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le
Président NOËL ABDI Jean-Paul
SIÈGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
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Note d'Information n°4/LDDH/01 du 17 mars 2001
Rien
à attendre, rien à espérer
.
les droits syndicaux restent toujours bafoués
Suite à la mission-conjointe BIT et CISL/ORAF
constat de la situation syndicale en République de Djibouti.
Par note d'information du 22 juin 2000 la Ligue Djiboutienne des
Droits Humains (LDDH) avait relevé et nous reprenons en
partie, les différents points suivants :
" La
crise sociale qui perdure depuis 1995, suite à la grève
générale de tous les travailleurs décrétée
par l'intersyndicale UDT/UGTD pour protester contre la loi antisociale
des finances relative au programme d'ajustement structurel, est
loin d'être réglée
Plusieurs
centaines de syndicalistes avaient été brutalisés,
incarcérés et licenciés sans autre forme
de procès
Le
Bureau International du Travail (BIT) a depuis envoyé plusieurs
missions dont une de contact direct en janvier 1998, mais à
ce jour aucune évolution notable n'a pu intervenir du fait
que, le gouvernement djiboutien s'entête dans une position
de confrontation tout azimut à l'endroit du mouvement syndicale
"
(l'intégrité de cette note d'information est jointe
en annexe)
Pratiquement
neuf mois après, dans le Cadre de la normalisation de la
situation syndicale en République de Djibouti, une délégation
conjointe du BIT et le CISL/ORAF composée de :
M.
Zakari Ibrahima
M. Louis SOMBES
a, du 9 au
13 mars 2001, rencontré principalement les autorités
gouvernementales et les responsables syndicaux de l'UDT et de
l'UGTD.
Cette délégation
internationale :
" s'est
par ailleurs préoccupée de l'évolution de
la situation qui n'aura toujours pas changé et à
la suite de la dernière mission du BIT et malgré
tous les engagements pris et les promesses faites par le gouvernement
de mettre tout en oeuvre pour résoudre au mieux tous les
problèmes posés.
La délégation
s'est dite disposée à offrir son assistance technique
et son conseil au cas où la résolution des problèmes
rencontreraient des obstacles au niveau de leur mise en oeuvre
"
A la suite
des différentes rencontres, la délégation
internationale, en mission en République de Djibouti, a
tiré un certain nombre de leçons :
1) L'attitude
du gouvernement ne semblait pas les surprendre même s'ils
pensent unanimement que seul le Président de la République
est mieux placé pour trouver une solution définitive
à leurs problèmes.
2) Ils déplorent
l'absence totale d'espace de liberté, les menaces et harcèlements
qui pèsent quotidiennement sur eux. Ils soulignent par
ailleurs l'impossibilité pour eux d'avoir un dialogue constructif
avec les autorités qui s'acharnent à ne pas reconnaître
leurs représentants légitimes au point de refuser
toute tentative de rapprochement proposée par ces derniers.
3) ils regrettent
vivement que les recommandations du comité de la liberté
syndicale ne soient pas mises en application et déplorent
la démobilisation des travailleurs qui, pris de peur et
de panique, préfèrent se contenter de leur sort.
La situation
particulière dans l'enseignement a également fait
l'objet des préoccupations des travailleurs, qui non seulement
ont déploré la fuite de cerveaux mais également
le recrutement des vacataires malgaches pour remplacer ceux d'entre
eux qui ont été licenciés. Les problèmes
d'arriérés de salaires des fonctionnaires qui remontent
à 8 mois a tout aussi été l'un des points
focaux de nos rencontres avec les travailleurs.
En conclusion,
la délégation constate que malgré certains
signes de bonne volonté manifestés auparavant par
le Ministre de l'emploi et de la solidarité nationale,
les promesses diverses et les engagements pris sont loin d'être
tenus par le gouvernement en vue de la normalisation de la situation
syndicale en République de Djibouti.
Elle constate
par ailleurs que l'expression de toute opinion contraire à
celle du pouvoir en place constitue un crime de lèse-majesté
et les personnes identifiées comme telles prises pour les
opposants au régime et exclues de toute participation à
la vie publique. Elles sont l'objet de répression, sont
contraintes au harcèlement quotidien et à survivre
sans ressources.
Les activités
syndicales sont très largement entravées par l'ingérence
intolérable du gouvernement dans leurs affaires et la peur
généralisée qui empêche la plupart
des travailleurs de militer librement.
En raison
de la fuite en avant régulière du gouvernement,
la délégation recommande l'examen au fond des cas
1851,1922 et 2042 et exiger l'application des recommandations
y afférentes.
Elle souligne
également la nécessité d'utiliser l'ensemble
des mécanismes juridiques internationaux ainsi que toute
autre forme de pression pour amener le gouvernement de Djibouti
à respecter ses engagements et à appliquer scrupuleusement
les conventions 87 et 98 de l'OIT qu'il a librement ratifié.
"
Quel genre
de constat peut-on aujourd'hui établir sur la situation
des violations des droits syndicaux ?
Tout d'abord,
nous tenons à témoigner tous nos remerciements à
M. Zakari IBRAHIMA et M. Louis SOMBES de la mission de la délégation
des Organisations Internationales des Travailleurs d'avoir accepté
de nous rencontrer, et de nous avoir permis d'échanger
des informations sur le monde syndical et surtout sur l'ampleur
de la dégradation des droits syndicaux en République
de Djibouti, par la même occasion des documents ont été
remis à la délégation internationale et un
tableau sur la situation actuelle des Droits de l'Homme dans notre
pays a été dressé à leur attention.
Le Constat
sur la situation des syndicats en République de Djibouti
reste inchangé depuis 1995. Les retards de salaires se
sont encore aggravés, depuis les dernières élections
présidentielles. La répression et le climat de peur
et de terreur continuent à lourdement peser sur les travailleurs
djiboutiens. Les droits fondamentaux, notamment les droits syndicaux
sont constamment violés et les dispositions fixées
par le titre II de la Constitution, sur les Droits et les Devoirs
de la personne humaine sont et restent bafouées par les
Institutions de la République de Djibouti qui doivent,
en principe, assumer la pleine et entière responsabilité
dans " l'exercice normale et régulier de la souveraineté
populaire et garantir le plein épanouissement des droits
et libertés publiques " conformément et en
particulier aux articles 7,8 et 9 de la Constitution du 4 septembre
1992.
La
Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH)
1) Déplore
l'entêtement du gouvernement djiboutien à l'égard
de l'ensemble des
Travailleurs et des droits syndicaux.
2) Elle appelle
à l'effectivité d'un Etat de Droit, à l'instauration
d'une Justice
totalement indépendante, du strict respect de la Constitution
en particulier les
Droits de la personne humaine.
3) Demande au gouvernement de mettre en application rapidement
et à appliquer
Scrupuleusement les Conventions 87, 98 ratifiées, de l'Organisation
Internationale du Travail (OIT).
4) Saisit
la Communauté Nationale et Internationale, tous les bailleurs
de fonds et
autres Institutions financières et demande de conditionner
leurs aides et / ou leur soutien, et / ou leurs prêts financiers
au gouvernement djiboutien, tant qu'il ne tiendra pas compte,
qu'il ne respectera pas les droits syndicaux et les droits fondamentaux
de la personne humaine, ainsi que la réinsertion et le
rétablissement de la totalité de leurs salaires
depuis la date de leur éviction.
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Sommaire
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RAPPORT
DE LA MISSION CONJOINTE
BIT - CISL/ORAF
Djibouti,
9-13 Mars 2001
Dans le cadre
de la normalisation de la situation syndicale en République
de Djibouti une délégation conjointe du BIT et de
la CISL/ORAF a séjourné à Djibouti du 09
au 13 mars 2001.
La délégation
était composés de :
Mr Zakari
IBRAHIMA de l'équipe multidisciplinaires du BIT(EMAO) Abidjan
Mr Louis SOMBES de la CISL/ORAF à Nairobi.
La délégation
a rencontré toutes les parties concernées par cette
situation et principalement les autorités gouvernementales
et les responsables syndicaux de l'UDT et de l'UGTD.
Elle a par
ailleurs rencontré les premiers conseillers des ambassades
des États-Unis et de la France ainsi que le Ligue Djiboutienne
des Droits de l'Homme.
Avec les
autorités gouvernementales et principalement le Ministre
de l'emploi et de la solidarité nationale, la délégation
a tenu à rappeler les différentes recommandations
du comité de la liberté syndicale sur les cas 1851,1922
et 2042.
Elle s'est
par ailleurs préoccupé de l'évolution de
la situation qui n'aura toujours pas changé à la
suite de la dernière mission du BIT et malgré tous
les engagements pris et les promesses faites par le gouvernement
de mettre tout en uvre pour résoudre au mieux tous
les problèmes posés.
La délégation
s'est dite disposée à offrir son assistance technique
et son conseil au cas où la résolution des problèmes
rencontreraient des obstacles au niveau de leur mise ne uvre
Les problèmes
:
1) Le respect
des recommandations du comité de la liberté syndicale
notamment
a) La réintégration
dans leur emploi et dans leur fonction de tous les dirigeants
syndicaux et les syndicalistes licenciés ou radiés
qui en font la demande et surtout les hauts dirigeants de la coordination
inter syndicale licenciées depuis plus de deux ans.
b) L'organisation
des élections libres des dirigeants syndicaux de la base
au sommet des centrales syndicales de l'UDT et de l'UGTD sans
aucune forme d'ingérence externe au mouvement syndical
de Djibouti.
2) A l'exposé
de ce qui précède le Ministre de l'emploi et de
la solidarité nationale a reconnu que les engagements pris
par le gouvernement n'ont pas avancé en raison d'une part
de son implication dans la résolution au conflit somalo-somalien,
de l'attitude du BIT et de la CISL à ne pas vouloir reconnaître
les dirigeants de l'UDT, de l'UGTD élus lors des assises
du 15 juillet 1999.
Par ailleurs,
il ne lui a pas été possible d'accepter les demandes
de réintégration en raison de la référence
faite par les demandeurs de leurs fonctions syndicales.
3) Le Ministre
insistera sur le fait que pour le gouvernement il y a eu le 15
juillet 1999 des élections organisées par la base
en présence des représentants du gouvernement, du
corps diplomatique et d'un huissier de justice. Si toutefois,
la régularité de ces élections était
remise en cause le gouvernement est disposé à refaire
des nouvelles élections.
4) Pour le moment, il ne reconnaît pas les anciens syndicalistes
comme étant des dirigeants des deux centrales syndicales
bien que le rapport et les documents du BIT et de la CISL condamnent
le gouvernement de Djibouti sur ces faits. Le gouvernement en
prend acte.
Notre délégation
a cru devoir souligner que les actes de congrès du 15 juillet
1999 sont nuls et de nul effet pour vices de forme et de fond
comme n'ayant pas respecté les dispositions statutaires
des organisations UDT et UGTD. Elle constate avec regret que les
engagements pris par le gouvernement à toutes les occasions
ont été purement et simplement remis en cause. Par
ailleurs, la présence d'un huissier ne peut conférer
à ces assises une quelconque légitimité.
A la suite
de notre intervention, le Ministre de l'emploi et de la solidarité
nationale déclare :
" Le
problème qui existe aujourd'hui est crée de toute
pièce par le BIT et la CISL ; à vous de le gérer
".
C'est sur
cette conclusion que nous nous sommes séparés du
Ministre de l'emploi et de la solidarité nationale, en
attirant son attention sur le fait qu'une telle attitude de la
part du gouvernement est inexplicable après toute l'assistance
et tous les conseils reçus du BIT et l'engage à
en supporter toutes les conséquences.
Les différentes
rencontres avec les travailleurs et les dirigeants des organisations
syndicales ont permis à la délégation de
tirer un certain nombre de leçons :
1) L'attitude
du gouvernement ne semblait pas les surprendre même s'ils
pensent unanimement que seul le Président de la République
est mieux placé pour trouver une solution définitive
à leurs problèmes.
2) ils déplorent
l'absence totale d'espace de liberté, les menaces et harcèlements
qui pèsent quotidiennement sur eux. Ils soulignent par
ailleurs l'impossibilité pour eux d'avoir un dialogue constructif
avec les autorités qui s'acharnent à ne pas reconnaître
leurs représentants légitimes au point de refuser
toute tentative de rapprochement proposée par ces derniers.
3) ils regrettent
vivement que les recommandations du comité de la liberté
syndicale ne soient pas mises en application et déplorent
la démobilisation
des travailleurs qui, pris de peur et de panique, préfèrent
se contenter de leur
sort.
La situation
particulière dans l'enseignement a également fait
l'objet des préoccupations des travailleurs, qui non seulement
ont déploré la fuite de cerveaux mais également
le recrutement des vacataires malgaches pour remplacer ceux d'entre
eux qui ont été licenciés. Les problèmes
d'arriérés de salaires des fonctionnaires qui remontent
à 8 mois a tout aussi été l'un des points
focaux de nos rencontres avec les travailleurs.
En conclusion,
la délégation constate que malgré certains
signes de bonne volonté manifestés auparavant par
le Ministre de l'emploi et de la solidarité nationale,
les promesses diverses et les engagements pris sont loin d'être
tenus par le gouvernement en vue de la normalisation de la situation
syndicale en République de Djibouti.
Elle constate
par ailleurs que l'expression de toute opinion contraire à
celle du pouvoir en place constitue un crime de lèse-majesté
et les personnes identifiées comme telles prises pour les
opposants au régime et exclues de toute participation à
la vie publique. Elles sont l'objet de répression, sont
contraintes au harcèlement quotidien et à survivre
sans ressources.
Les activités
syndicales sont très largement entravées par l'ingérence
intolérable du gouvernement dans leurs affaires et la peur
généralisée qui empêche la plupart
des travailleurs de militer librement.
En raison
de la fuite en avant régulière du gouvernement,
la délégation recommande l'examen au fond des cas
1851,1922 et 2042 et exiger l'application des recommandations
y afférentes.
Elle souligne
également la nécessité d'utiliser l'ensemble
des mécanismes juridiques internationaux ainsi que toute
autre forme de pression pour amener le gouvernement de Djibouti
à respecter ses engagements et à appliquer scrupuleusement
les conventions 87 et 98 de l'OIT qu'il a librement ratifié.
"
Fait à Djibouti, le 13 mars 2001.
Pour le BIT ......................................................Pour
la CISL/ORAF
Zakari IBRAHIMA .............................................Louis
SOMBES
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Sommaire
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|
L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols,
assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
LA
LIBERTÉ N° 17
-
Mme LEILA, juge
d'instruction
LA
LIBERTÉ N° 19
-
Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh
LA
LIBERTÉ N° 29
-
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTÉ N° 32
-
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTÉ N° 33
-
Ali Mohamed ABDOU, procureur
général
LA
LIBERTÉ N° 35
-
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre
déléguée conjointement
avec M. Le Représentant
de l'UNICEF à
Djibouti.
LA
LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec
M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN
N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui
a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre
de l'Économie et des Finances.
LA
LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre
de l'Économie et des Finances (2ème nomination)
LA
LIBERTÉ bulletin N° 28
- Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre
de l'Intérieur
LA
LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH, Ministre
délégué aux affaires musulmanes
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud - Ministre
de l'Agriculture et du développement rural.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le
Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district
de Djibouti.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 40
Le procureur IBRAHIM,
--------
Sommaire
---------------
|
LE
GÉNÉRAL YACIN YABEH VA-T-IL MOURIR FAUTE DE SOINS
?
LA MONSTRUEUSE VENGEANCE DE GUELLEH.
LIGUE
DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le
Président NOËL ABDI Jean-Paul
SIÈGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
E-Mail : noel_lddh@intnet.dj
https://old.ardhd.org/lddh.htm
Djibouti,
le 14 mars 01
Ref : n° LI 5/LDDH/01
A
Monsieur le Ministre de la Justice
Chargé des Droits de l'Homme.
Djibouti
Monsieur
le Ministre,
La situation
de la santé du Général Yacin Yabeh qui se
dégrade de jour en jour, mérite une attention particulière.
En effet,
l'état de santé critique du Général
Yacin Yabeh traverse une phase finale très avancée
et son évacuation sanitaire s'avère strictement
nécessaire et urgente.
Dans ce cadre,
l'avocat du Général Yacin Yabeh a demandé
une liberté provisoire afin de rendre possible cette évacuation
sanitaire.
Monsieur le
Ministre, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains est très
soucieuse pour l'état de santé du Général
Yacin Yabeh qui ne peut s'équilibrer que dans un centre
médical spécialisé et auprès de l'équipe
médicale qui l'a toujours suivi.
Monsieur le
Ministre, nous sommes persuadés et vous demandons de ne
ménager aucun effort pour que cette évacuation sanitaire
puisse s'effectuer dans les plus brefs délais et vous prions
d'intervenir expressément auprès du Président
de la République afin que toutes les mesures soient prises
pour :
1) accorder
une liberté provisoire
2) faciliter toutes les procédures en vue de l'évacuation
sanitaire du Général Yacin Yabeh.
Monsieur le
Ministre, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) vous
témoigne son entière disponibilité à
votre égard et son soutien constant et déterminé
pour la protection et la promotion des Droits de l'Homme en République
de Djibouti.
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Sommaire
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LIGUE
DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIEGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
e-mail : noel_lddh@intnet.dj
https://old.ardhd.org/lddh.htm
20/03
ÉVACUÉ DE L'HÔPITAL PELTIER PAR LA FORCE,
CONTRAIREMENT AUX AVIS MÉDICAUX, LE GÉNÉRAL
YACIN YABEH 'A ÉTÉ ADMIS' (sic)
A GABODE
Communiqué
de Presse n°5/LDDH/2001
Du 20 mars 2001
Le 19 mars
2001, le général Yacin Yabeh a été
manu militari enlevé de l'Hôpital Peltier, pour être
écroué ensuite à la Prison de Gabode. Malgré,
le refus du médecin traitant, estimant que son cas est
encore grave, il est difficile de comprendre une telle décision,
avant même le départ du Chef de l'Etat en Chine.
Le même
jour, un rixe a eu lieu à la Prison de Gabode entre les
co-détenus du Général Yacin Yabeh et les
policiers geôliers de la Prison de Gabode. Les co-détenus
refusant probablement d'être transférer dans les
cellules 12 du sinistre Centre Pénitencier de Gabode.
La Ligue
Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) reste consternée
par de telles mesures de rétorsions inadmissibles et intolérables.
La Ligue
Djiboutienne des Droits Humains, lance un appel pressant au Président
de la République et au Ministre de la Justice, pour que
cesse rapidement de tels sévices aux prisonniers en détention
provisoire, à des prisonniers non encore condamnés,
à des détenus bénéficiant des mesures
de présomption d'innocence.
La Ligue
Djiboutienne des Droits Humains réitère ses propositions
:
1) Regrette les refus à différents niveaux de rendre
visite au Général Yabeh tant en prison qu'à
l'hôpital pour les membres de la LDDH.
2) Lance un
appel pressant et urgent au Président de la République,
au Ministre de la Justice, Chargé des Droits de l'Homme
et à l'Ambassadeur de France afin que le Général
Yacin Yabeh soit rapidement évacué en France auprès
de son médecin qui le suit depuis plusieurs années.
La Ligue Djiboutienne
des Droits Humains considère que cette évacuation
sanitaire doit se placer en dehors de toute spéculation
politique et doit être considérée uniquement
comme une assistance médicale urgente à personne
en danger de mort.
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BRUITS
ET RUMEURS
20/03
... Y-aurait-il plusieurs négociations
(FRUD) en cours et conduites en parallèle ?
Les
négociations entre Ahmed Dini et le Gouvernement buterait
actuellement sur un point :
- d'un côté, le gouvernement ne voudrait pas conclure
d'accord tant que le FRUD n'a pas rendu les armes,
- de l'autre Ahmed DINI, prudent et connaissant les ruses du
dictateur, ne veut faire déposer les armes au FRUD qu'après
la signature d'un accord. Et cela n'arrange pas les affaires
d'IOG qui a besoin de montrer à la Communauté
internationale que les problèmes avec le FRUD sont réglés.
Le dépôt des armes constitueraient sans aucun doute
un argument de poids et il lui permettrait en plus de 'licencier'
un certain nombre de mercenaires ... quitte à les voir
réclamer leur solde, plutôt brutalement parfois,
dans les rues de Djibouti.
En
attendant Ahmed Dini est à Djibouti, mais rien ne se
passe ....
On
dit selon certaines sources, qu'il rencontrerait aussi des difficultés
avec d'autres membres du FRUD, qui mèneraient (à
vérifier) des négociations parallèles avec
Guelleh.
Ainsi Ahmed Dini, plus isolé qu'auparavant, pourrait
être placé dans une position délicate, qui
le contraindrait à poursuivre les négociations
(ou à faire semblant de le faire). On murmure aussi qu'il
avait pensé à faire un 'clash' pour montrer que
l'impasse actuelle était imputable au seul gouvernement,
mais la pression des troupes du FRUD (qui ne lui seraient plus
totalement soumises) l'aurait obligé à renoncer
à cette hypothèse. D'aucuns pensent qu'il aura
beaucoup de difficultés à conserver le leadership
au sein du FRUD et qu'il devra montrer beaucoup d'habileté
pour y parvenir. De là, à accepter des concessions
contre son gré ? Il n'y a qu'un pas que nous nous refusons
à franchir pour le moment.
(à
suivre)
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20/03
Deux policiers poursuivis par la justice !
Deux policiers qui avaient tiré sur des personnes dans deux
affaires différentes sont poursuivies et viennent même
d'être incarcérés. Il n'y a pas si longtemps, les policiers
recevaient une promotion pour les récompenser.
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LA
LIBERTÉ A BESOIN DE VOS CONTRIBUTIONS... !
Nous
construisons chaque semaine un nouveau bulletin de LA LIBERTÉ
pour informer les djiboutiens, qu'ils résident à
Djibouti ou à l'étranger. (Cela représente
une charge extrêmement lourde pour notre association 40
numéros de La LIBERTÉ + 40 numéros des bulletins
= 80 semaines !). c'est pour tous les djiboutiens le moyen
d'obtenir des informations 'différentes' de celles qui
sont publiées par les média officielles du système
Guelleh : La Nation et l'ADI en particulier, plus des sites Internet
pro-gouvernementaux alimentés par des proches du régime.
La LIBERTÉ fonctionne avec des informations générales
: AFP, Reuters, LOI, etc..., mais surtout :
- avec
les informations données par des Associations (LDDH en
premier),
- avec
les textes des personnalités : hommes politiques de l'opposition,
syndicalistes, etc qui peuvent s'y exprimer à leur demande,
- avec
les contributions des lecteurs et des informateurs à Djibouti,
en France et dans les autres pays, particulièrement le
Canada.
Chacun peut s'exprimer dans La
Liberté, à la seule condition de respecter les règles
que nous avons définies, à savoir :
- de
ne pas proposer de propagande en faveur du système Guelleh
: les sites officielles sont là pour les publier et nous
l'avons rappelé à ceux qui ont essayé de
nous prendre en otage. Seule la pluralité des supports
disponibles permet d'obtenir des informations parfois contradictoires
mais souvent complémentaires. Chacun peut ainsi se forger
sa propre conviction, car aucun informateur ne peut se vanter
d'être objectif, pas même nous !
- de
ne pas être en contradiction avec nos objectifs en terme
de défense des Droits de l'Homme, de la Justice et de la
Paix ,
- de
ne pas être en contradiction avec la morale et les bonnes
moeurs,
-
de ne pas attaquer violemment d'autres idées / personnes
de l'opposition, même si des critiques justifiées
sont tout à fait acceptables ; elles ont été
publiées et chacun peut y répondre.
LA LIBERTÉ a besoin de vos contributions pour continuer
son travail d'information.
L'ARDHD n'a aucune ambition politique
à Djibouti et elle n'apporte aucun soutien privilégié
à aucun parti de l'opposition ni à aucune personnalité.
Même si le nom du site, qui avait été choisi
à l'origine dans un contexte particulier, contient le nom
d'AREF, le site n'est pas sous la responsabilité de Me
AREF qui s'est toujours interdit d'intervenir ou de donner des
orientations. Toute rumeur dans ce sens serait non-fondée
et/ou malintentionnée.
Le
site est intervenu en faveur de tous les prisonniers politiques,
en particulier les membres du FRUD et il dénonce aujourd'hui
les conditions d'incarcération du Général
Yacin Yabeh, sur un plan strictement humanitaire, en
dehors de ses responsabilités vis à vis de la
Loi. Il intervient en faveur de la liberté de la
Presse et il dénonce toutes les violations des Droits
de l'Homme quelques soient les origines / appartenances des
victimes.
Toutes les
personnalités de l'opposition et les lecteurs peuvent
s'exprimer dans nos colonnes ! Ce bulletin est fait pour vous.
En n'intervenant pas quand il en a l'occasion, chacun admet
de prendre une part de responsabilité dans la non-dénonciation
de faits scandaleux ....
Le système
Guelleh va s'effondrer, parce qu'il est arrivé à
son terme ! Ses soutiens se retirent progressivement : FMI,
(France ?), personnalités djiboutiennes, etc.. Dans un
avenir relativement proche, on peut prévoir qu'il ne
puisse plus faire face non seulement à ses engagements
(les a-t-il d'ailleurs jamais respectés ?) mais surtout
à la gestion du quotidien (8 mois d'arriérés
de salaires, c'est déjà un signe qui ne trompe
pas !). c'est le peuple djiboutien, et lui seul, qui fera tomber
le fruit pourri et qui demandera des comptes ... il a le pouvoir
aujourd'hui de se libérer de la dictature, car le rapport
de force s'inverse chaque jour en sa faveur !
L'équipe
de l'ARDHD
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COURRIER
DES LECTEURS
Nous
reprenons le contenu intégral des lettres qui nous sont
adressées. Nous publierons
aussi les messages des lecteurs qui souhaitent répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité quant au contenu
des messages de cette rubrique. Ils sont publiés sous la
responsabilité entière de leurs auteurs. L'ARDHD
rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun
parti et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et
des Droits de l'Homme. Pour des raisons de sécurité,
les messages sont publiés sans les noms des auteurs (sauf
demande formulée avec précision par l'auteur)
21/03
foutez donc la PAIX à Dini ... !
Je lis trop
souvent ici et là certains articles demandant à
Ahmed Dini d'en finir avec cette négociation qui ne mène
nul part. L'argument principal étant que "un an après
la signature de l'accord de paix, personne n'en voit la finalité".
D'autre font entendre une autre sornette comme; " tout le
monde sait très bien que le dictateur ne va jamais accorder
un quelconque crédit aux requêtes de Dini et que
par conséquent ce dernier devrait se retirer".
Voilà
en résumé les genres de propos tenus, sans parler
des esprits malveillants ou ceux qui règlent des comptes
personnels et pour qui Dini est complice et qu'il sert les intérêts
de Guelleh. (sic)
Certes, un
an c'est long, nous devrions à ce jour avoir le "
droit " de connaître les tenants et les aboutissants
de ce qui a été discuté et convenu d'un commun
accord pour qu'enfin on puisse réellement savourer cette
PAIX véritable tant attendue par la totalité de
la population.
Mais qu'est-ce
une année pour conclure une PAIX globale et durable qui
permettrait à notre pays de panser les plaies de la guerre?
Qu'est-ce douze mois pour transformer les mentalités sclérosées
par vingt années de gabegie? Réponse, très
peu de chose.
Mettre en
place des institutions démocratiques et prêcher la
saine gestion la chose publique c'est pénible pour un système
qui se veut inamovible! c'est demander à quelqu'un de s'amputer
d'une main qui a la mauvaise habitude de s'adonner au vol à
l'étage, toute proportion gardée bien sûr.
Par ailleurs,
on trouve que rien ne filtre de ces pourparlers et que Dini fait
le jeu du gouvernement en adoptant un profil bas (manque de transparence
en n'annonçant pas les points des divergences
)
Encore une
autre boutade pour qui connaît bien Djibouti. Aucun secret
ne peut être gardé dans ce pays et tout le monde
sait avec plus ou moins de certitude les différents éléments
de discordes entre les deux partis.
Alors franchement,
des fois je me demande si tous ceux qui exhortent Dini à
mettre fin aux dialogues sont conscients des conséquences
d'un tel acte.
Rompre les négociations, c'est aggraver encore plus la
crise économique qui ruine actuellement le pays, sans parler
de cette crise sociale qui déprime la jeunesse.
Ne pas concrétiser
la paix c'est chercher à perpétuer les souffrances
des populations civiles dans les zones de guerre du Nord et du
Sud-Ouest(ce que ne veut sûrement pas monsieur Ahmed Dini
! ) et à "mogadishoser"la capitale qui serait
sous la prise d'une guérilla urbaine qui opposerait des
milices armées.
On ne peut
prétendre à un quelconque développement durable
et à une prospérité générale
dans une nation en guerre(ce que nous ne souhaitons pas tous!).
Rompre les
négociations, c'est admettre qu'il n'y ait aucune ouverture
possible pour les Afars pour rééquilibrer le pouvoir
politique dont ils sont lésés depuis l'indépendance
et renforcer le régime tribal en place, sans aucun espoir
de changement sinon que par les armes!
Alors s'il
doit y avoir rupture des négociations et donc reprise des
combats, laissons au moins la décision à ceux qui
seront amenés à gérer cette lutte. FOUTEZ
DONC LA PAIX À MONSIEUR DINI, à moins que vous soyez
Kadami, Ali Maki, Kabir ou tout autre responsable ou combattant
de du FRUD-armée. Ce n'est pas rendre service à
la PAIX que de critiquer Dini et ses collaborateurs. Nous savons
tous qui bloque les négociations, qui est de mauvaise foie
et qui a intérêt à gagner du temps, pour justement
affaiblir la partie adverse. Relisez les événements
du 11 février pour vous en convaincre. Alors arrêtez
de vous tromper de cible et mettez plutôt la pression sur
le gouvernement (parait qu'il est sensible à l'opinion
nationale et internationale ($$$)).
Sinon, faites
comme la majorité de nos concitoyens et l'opposition unifiée:
mettez-vous en stand by.
Dini est le
seul représentant de son mouvement et de l'opposition réelle
(O.D.U) qui soit présent à une table de négociation
avec le gouvernement. Tant que sa délégation ou
l 'O.D.U n'émettra pas de communiqué, l'honnêteté
intellectuelle devrait nous inciter à le soutenir ou le
ménager avec respect.
Nous n'avons
pour le moment aucune autre alternative. Prions Allah pour qu'ils
réussissent à s'entendre et qu'enfin nous envisagions
de retourner chez nous pour bâtir une nation juste, prospère
et équitable.
Xagu.
P.S.: je
profite de cette occasion pour référer à
un communiqué du FRUD, ceux qui douteraient encore de l'exclusion
de M.Ali Dahan de ladite organisation. http://www.arhotaba.com/frud.htm
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21/03
- Guelleh, un fidèle lecteur de La Liberté ?
Bonjour,
Hier j´ai
téléphoné à un ami qui travaille dans
la Banque Nationale de Djibouti. Ce qu'il ma dit dépasse
largement la fiction. En résumé, je vous transcris
quelques phrases de notre dialogue :
LUI :
"Est ce que tu lis le journal La Liberté ?"
MOI :
"Bien sur, c´est mon journal quotidien, c´est
ma tasse de café journalière ; je le consulte avant
d'aller au travail. Si les informations de La Liberté sont
moroses, ma journée est gâchée. Si elles sont
chaudes comme ma tasse de café, alors la journée
commence bien. Le journal La Liberté est mon seul lien
avec Djibouti. Il me permet de suivre de très prés
les informations de Djibouti, je veux dire les vraies informations
de Djibouti"
Un peu étonné
quand même, je lui ai demandé à partir de
quel poste il pouvait consulter
La Liberté..
LUI m'a répondu
aussitôt :
"Mais
à partir de mon bureau, naturellement ! "
MOI :
" Est-ce que vous n´avez pas peur des Services de renseignement
d`IOG ? "
LUI :
"Ici tous les employés de la Banque, quelques soient
leurs grades ou leur sexe, consultent quotidiennement le journal.
Même le Gouverneur de la Banque, qui est le beau-frère
d´IOG le fait ... !"
"En plus, il est difficile de nous localiser quand nous nous
connectons au site La Liberté, car nos accès Internet
passent pas le Central informatique commun."
Mon ami a
ajouté une information complémentaire qui m´a
stupéfait :
LUI :
"Tu sais, même à la Présidence de la
République, ils consultent La Liberté !".
"C'est pour nous tous, le seul moyen d'avoir des informations
fraîches, en direct et en dehors de la censure imposée
par le régime. Par exemple, sur la RTD on ne donne jamais
aucune information sur le Général Yacin Yabéh
Galab, bien que tout se passe à côté de chez
nous. En revanche, dans La Liberté qui est diffusé
à partir de l'étranger, nous y trouvons 'en temps
quasi-réel' toutes les informations le concernant...."
IOG
se protège derrière le dernier carré des
hommes 'fidèles'
Mon ami a ajouté qu´IOG s'est mis à l´abri
des coups d´État parce que ses propres cousins du
Clan Issa et les membres de sa sous-fraction, les "mamassan"
tiennent des postes stratégiques. En particulier
- le sous-chef d´État-major Général
des Armées, le Général Zakaria Cheik Osman
qui est en même temps le chef d´Etat-Major de la Défense.
- Le Général Fathi Ahmed - le CEMGA est un marionnette
Yéménite-
- le chef d´État-major de la Gendarmerie, le colonel
Mahdi Cheik Osman,
- son beau frère, le Colonel Omar Bouh Goudade qui commande
la FAR (Force d´action rapide).
Ainsi IOG
est bien protégé et il se pense à l´abri
des coups d´État venant de l´intérieur
comme de l´extérieur, des balles venant de l´intérieur
du pays comme de l´extérieur. Il a mis la main sur
tous les journaux de l´opposition tel que Le Renouveau,
dés que Monsieur DAF a écrit de bons articles sur
lui ( IOG ).
Aujourd'hui
et dans ce domaine, le seul souci d´IOG, c'est le journal
La Liberté que les
djiboutiens parviennent à consulter malgré toutes
les censures et qui décrit la situation catastrophique
du pays. Il a peur d'une révolte contre lui, comme le coup
d'État qui a chassé Siad Barré, Président
de la voisine Somalie de 1960 à 1990 ou celui contre le
Colonel Mangistu qui fut Président de l'Éthiopie
entre 1977 et 1991.
IOG,
un fidèle lecteur de La Liberté ?
Selon mon
ami de Djibouti, IOG en personne consulte très régulièrement
le journal La Liberté partout où il est : à
Djibouti, à Paris, à Washington, ou à Pékin
etc..
Merci mon
ami
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22/03
Dini l'opposant ou l'homme d'Etat
De
peur de les oublier, quelques vérités aussi gênantes
qu'elles puissent être, méritent d'être répétées.
Dans notre pays, les appareils de l'opposition ne servent à
rien d'autre qu'à soutenir des ambitions personnelles dissimulées
derrière un pseudo-objectif national, désintéressé
et stoïque. Quand ce n'est pas carrément un règlement
de compte pour retrouver ou pour acquérir le pouvoir et
surtout les privilèges qui y sont assortis.
Nos oppositions sont des oppositions vertes. Pourquoi vertes,
parce que ce sont les oppositions, au monde, qui se recyclent
le plus facilement . Elles suivent un cycle bien rodé :
du pouvoir vers l'opposition puis retour au pouvoir et si possible,
en s'asseyant dans le fauteuil du vizir. Le programme de nos oppositions
se résume à dire qu'ils vont faire mieux que l'occupant
actuel.
En fait, même si on ne peut les contredire faute de les
avoir mis a l'essai, nous les prenons à la lettre. Où
sont leurs vrais projets de Société ? Certes éliminer
la corruption et le clientélisme est un progrès,
mais comment vont-ils s'y prendre exactement. Tant que les gens
sont pauvres et mal payés, ils pourront utiliser
ces deux maux endémiques, dans leur communication. Mais
où sont les programmes économiques concrets ?
Il
ne s'agit pas de dire que nous allons construire une usine de
ciment a Ali-Sabieh. Comment sera-t-elle financée (qui
paiera), d'où viendra la matière première,
qui achètera le produit fini etc... ? Aussi, comment seront
résolus les problèmes politiques ?
Il faut appeler un chat un chat et proposer une solution concrète
comme au Liban. Comment partager exactement le pouvoir d'abord
entre Afar, Somali et Yéménite mais ensuite, entre
Afar et entre Somali ? Comment accepter une majorité ethnique
et tribale sans que la minorité ne soit et ne se sente
oppressée ?
Toutes ces
questions sont extrêmement dures mais personne ne semble
les aborder. Par exemple, si Dini est vraiment sincère,
il doit choisir et faire de deux chose l'une :
- Soit, il réalise que les Afar de Djibouti sont condamnés
a vivre avec les Issas et les autres Somalis et par conséquent,
il propose un programme réaliste et concret qui est un
projet pour gouverner et gérer un pays (pourquoi pas le
FRUD avec et/ou sans armes)
- soit, il dit haut et fort que le pays Afar est une île
à part. Il précise alors qu'il veut ramener la casserole
a la maison et que les autres n'ont qu'à se débrouiller
sans qu'il n'y ait ni contact ni interférence.
Dans le deuxième
cas qui, jusqu'à preuve du contraire semble être
le sien actuellement, il ne fait pas mieux que l'opposition de
paille qui, au moment ou j'écris ceci, joue à cache-cache
avec le régime de Guelleh parmi les mabrazes de Djibouti.
J'ai trop
d'estime envers Dini pour pouvoir le comparer aux opposants du
dimanche. Même si je ne comprends pas sa dérive ethnocentrique
de ces dernières années, c'est un homme que je considère
comme le véritable héros de l'indépendance
de Djibouti. C'est un homme qui, je l'espère, se ressaisira
et qui va nous offrir un vrai programme pour le pays. Ce programme,
à défaut de le mener au pouvoir (ce qui ne me déplairait
pas du tout), va inspirer les générations a venir.
A.I.
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NOUVELLES
BRÈVES ET REVUE DE PRESSE
16/03
A lire dans la lettre de l'océan indien cette semaine
LA LETTRE DE L'OCÉAN INDIEN - 17/03/2001
DJIBOUTI/UNION EUROPÉENNE - Pierre Philippe
Le nouveau délégué de la Commission européenne
à Djibouti a déjà servi huit ans comme conseiller
économique dans des délégations européennes
à létranger, en Égypte (1990-1994)
et au Brésil (1994-1998). (...). [Total : 216 Mots].
LA LETTRE DE L'OCÉAN INDIEN - 17/03/2001
SOMALIE - Mohamed Ulusow
Échaudé par limpression récente de
faux billets somaliens qui a provoqué un climat de révolte
y compris chez les partisans de son gouvernement, le président
somalien Abdi Qassem Salad Hassan vient de nommer un gouverneur
de la Banque centrale, Mahmoud Mohamed Ulusow. (...). [Total :
285 Mots].
LA LETTRE DE L'OCÉAN INDIEN - 17/03/2001
FRANCE/OCÉAN INDIEN - HUBERT PINON
Un nouveau commandant de la zone maritime Océan Indien-Djibouti,
a été désigné le 14 mars. (...). [Total
: 51 Mots].
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lundi
19 mars 2001, 3h59 : Élections municipales et cantonales
en France
Paris et Lyon basculent à gauche, une
quarantaine de conquêtes à droite
PARIS, 19 mars (AFP) - La gauche a conquis dimanche
Paris et Lyon, deux bastions de la droite, mais ces succès
historiques ont été assombris par la perte de Strasbourg
et d'une quarantaine d'autres villes comme Quimper, Nîmes,
Orléans, Blois, Rouen ou Aix-en-Provence.
Principal
perdant au sein de la gauche plurielle: le PCF dont les bastions
sont désormais portion congrue. Le communisme municipal
a subi un grave revers avec la perte non seulement de la seule
ville de plus de 100.000 habitants qu'il gérait, Nîmes,
mais aussi de communes comme La Seyne sur Mer, La Ciotat, Sète,
Evreux, Tarbes et Dieppe.
A Paris, la
victoire du sénateur socialiste Bertrand Delanoë,
50 ans, a été connue peu avant 23H00 et suivie d'un
grand rassemblement sur le parvis de l'Hôtel de Ville. Trousseau
de clés en l'air, dont le tintement accompagnait parfois
la musique, plusieurs milliers de personnes ont fêté
la victoire de la gauche en demandant "les clés"
à celui qui n'est plus que l'ancien maire, Jean Tiberi
: "on a gagné. On veut les clés".
Le Premier
ministre Lionel Jospin et son épouse ont rejoint le vainqueur
à son Q.G. pour le féliciter.
Les listes
du candidat socialiste l'ont emporté dans douze des vingt
arrondissements (IIè, IIIè, IVè, IXè,
Xè, XIè, XIIè, XIIIè, XIVè,
XVIIIè, XIXè et XXè) et obtiennent 92 sièges
sur les 164 que compte le Conseil de Paris. Doté d'une
majorité relativement confortable en sièges, mais
d'une minorité en voix (49,60%), M. Delanoë devra
compter avec un groupe de 23 Verts et un maire Vert dans le IIème
arrondissement.
Le futur maire
de Paris, qui remplacera Jean Tiberi, réélu dans
le Vème arrondissement, sera intronisé le dimanche
25 mars, lors de la première réunion de la nouvelle
assemblée municipale.
A Lyon, le
duel a été serré jusqu'au bout et les listes
socialistes l'ont emporté, permettant ainsi à Gérard
Collomb, de devenir le premier maire de gauche de la ville depuis
Édouard Herriot, élu en 1905 et au pouvoir jusqu'à
sa mort en 1957.
La gauche
obtient 42 des 73 sièges de conseillers contre 31 pour
la droite: elle est majoritaire en sièges mais minoritaire
en voix, avec seulement 48,56% des voix, contre 50,29% pour les
listes de droite conduites par le député RPR Jean-Michel
Dubernard et l'ex-UDF Charles Millon.
Autre point
chaud de ce scrutin, Toulouse où le dauphin désigné
de Dominique Baudis, le chiraquien Philippe Douste-Blazy (UDF),
l'a emporté largement avec 55,13% des suffrages, contre
44,85% pour son adversaire François Simon en dépit
de l'apport des voix des Motivé-e-s et des Verts.
Battue à
Paris et à Lyon, la droite a ravi à la gauche plus
d'une quarantaine de villes, dont la capitale alsacienne Strasbourg
où Catherine Trautmann n'a recueilli que 40,41%, face à
son adversaire Fabienne Keller (50,85%) qui a profité du
maintien de l'ancien adjoint de la ministre de la culture, Jean-Claude
Petitdemange (8,72%).
Parmi les
autres villes conquises sur le PS: Blois où le ministre
de l'Education Jack Lang est battu de 37 voix, Aix-en-Provence,
Orléans, Rouen, Quimper, Lisieux, Epinay sur Seine, Châteauroux.
La droite enlève également au PCF plusieurs de ses
bastions comme Colombes, Argenteuil et Drancy.
L'extrême
droite, pourtant affaiblie au niveau national, a réussi
à garder trois de ses villes : Orange au premier tour,
Marignane au second ainsi que Vitrolles où la MNR Catherine
Mégret l'emporte avec 200 voix d'avance.
Le PS a eu
quelques consolations, avec la conquête de Dijon, Auxerre,
Ajaccio, Amboise, Salon-de-Provence, Agen et Clamart. Quant au
PCF, il devra se contenter de deux nouvelles villes: Sevran et
Arles.
Les cantonales
sont un peu plus favorables à la gauche qui a remporté
cinq départements - l'Eure, la Creuse, l'Isère,
la Haute Saône et le Vaucluse -, mais en a perdu un, l'Allier,
dirigé jusqu'à présent par le PCF. Alain
Richard ministre de la Défense a perdu dans le canton de
Cergy-nord, où il se présentait, tandis que Dominique
Gillot a gangé Cergy-sud.
Parmi les
ministres candidats aux municipales, ont été battus
outre M. Lang, Elisabeth Guigou à Avignon, Pierre Moscovici
à Montbéliard. Marylise Lebranchu a été
élue à Morlaix, Daniel Vaillant dans le XVIIIème
arrondissement de Paris.
Seule conquête
d'un ministre sur la droite dimanche, Dominique Gillot l'a emporté
de trois voix à Eragny sur Oise (Val d'Oise).
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20/03
- Pétition pour l'Afrique du Sud
Médecins Sans
Frontières lance une pétition internationale pour demander aux
39 firmes pharmaceutiques poursuivant l'Afrique du Sud en justice,
de retirer leur plainte et de permettre aux Sud-Africains d'accéder
aux traitements anti-sida.
Pour en savoir plus et signer cette pétition: http://www.paris.msf.org
Au delà
même de l'aspect moral du problème, cette information
concerne toute l'Afrique et bien d'autres pays, comme le Brésil,
qui se sont organisés pour produire les médicaments
à un prix abordable pour les malades .....
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Radio-Trottoir
: Votre
chronique
20/03 Camouflet
au Premier des Ministres
par le chef du gouvernement
Le chef du gouvernement le gros Ismaël Omar par un joli
tour de mains a très nettement administré un
magistral camouflet à celui qu'il vient de nommer Premier
des Ministres, le jeune et souriant diplomate Dileyta Mohamed
Dileyta.
Voici
la belle gifle qu'Ismaël a envoyée, à l'issue
du Premier conseil des Ministres, sur la joue du Premier des
Ministres le nouveau Dileyta.
Interview
télévisé du mardi 13 mars 2001
Le chef
du Gouvernement avec ses amis fidèles :
"
Laissons le gouvernement finir sa deuxième année,
n'est-ce pas. Lorsqu'il aura fêté son deuxième
anniversaire, on pourra parler, voir s'il y en a, qui sont
fatigués, ainsi ceux qui n'ont pas été
à la hauteur de leurs missions, ainsi s'il y a du sang
nouveau, toutes ces questions seront posées à
mon sens à la troisième ou 6éme semaines.
A la question du journaliste de la RTD : s'il y a un changement,
ce sera pour le mois de mai ?
I.O.G.
Vous avez compris.
Le lendemain
après-midi, dans le Khat-Hall de la résidence,
autour de quelques kilos de khat avec quelques amis fidèles,
le Chef du Gouvernement demande à ses amis s'ils avaient
regardé la télé hier soir, à part
l'ancien secrétaire à l'information qui était
très occupé avec des vieux de la tribu venus
du Somaliland, tous les autres ont suivi fidèlement
le petit écran et ils ont écoutés attentivement
l'intervention de leur superbe patron.
Satisfait de l'excellent rapport sur les réactions
dans les quartiers, le patron a remercié M.Hassan Le
Noir et lui a demandé de prendre toutes les dispositions
avec sa flicaille pour que le jeune Dileyta reste sage. S'il
veut se maintenir plus longtemps que le vieux Barkat, il faut
qu'il cohabite avec ces ministres certes incompétents
mais quand même très dociles et ceci au moins
pendant 2 mois. Il faut surtout qu'il comprenne que les membres
de son cabinet doivent être choisis par le seul patron,
et qu'il accepte de collaborer étroitement avec l'ingénieur
en statistique M. Casano et notre défenseur attitré
(depuis l'affaire du Café de Paris) notre célèbre
ami Martinet. Tous les deux font parti de notre équipe
de lobbying auprès de l'Ambassade de France et bientôt
d'Angleterre.
Hier dimanche 18 mars, le sieur Dileyta s'est vu encore couper
l'herbe sous les pieds. Le chef du gouvernement a réuni
un conseil des ministres restreints (9 ministres) concernés
par le développement économique du pays. Les
autres ministres sont certainement des parasites. Au temps
de Gouled les conseils de ministres restreints s'appelaient
Conseil interministériel et ils étaient présidés
par le fidèle Barkat. C'est à se demander si
Dileyta est déjà sous l'il d'I.O.G. car
il semblerait qu'il aurait tenu des propos incongrus, en déclarant
qu'un véritable changement doit passer par des négociations
franches, sérieuses et honnête avec le Frud armé
et l'ODU.
Quel
scandale de prononcer le mot de l'ODU !!!
______________________________________
Dans un
café très populaire de la ville de Djibouti,
deux personnages, fins connaisseurs des hommes du gouvernement,
échangent sur les propos tenus dans une émission
très écoutée de la RTD .
Igueh demande à son copain Bouh s'il a bien écouté
l'émission Sahal du 13 mars dernier
et Bouh répond " dans 2 mois tous les incompétents,
les voleurs, les fatigués, les retraités, les
incapables seront chassés du gouvernement "
et Igueh dit " mais il ne restera plus personne aux côtés
d'I.O.G. "
Bouh réplique en disant " un seul Ministre restera
"
Igueh étonné demande alors, quel Ministre du
Gouvernement d'I.O.G ne rentre pas dans l'une de ces classifications"
Bouh lui apprend que l'émission en question n'a jamais
parlé du menteur de première classe, donc M.
Mohamed Ali Mohamed ancien Ministre des Finances et actuel
Ministre de l'énergie qui a des chances de rester ministre.
Pour la petite anecdote le FMI lui aurait décerné
le titre de fin menteur avec classe et élégance.
Et Gouled en sait quelque chose.
___________________________________________________
BRUITS DE BOTTES
12 camions
bourrés des policiers de la FNP ont été
affectés et amenés à Boli dans le district
de Tadjourah et placés immédiatement sous le
commandement d'un officier de l'A.N.D. Il faut mettre au pas
et envoyer au front tous les policiers du Général
Yacin Yabeh. La FNP doit rapidement passer sous les ordres
de l'A.N.D.(Armée nationale djiboutienne). Il faut
cesser d'accorder la moindre confiance au Ministère
de l'Intérieur, depuis la dernière découverte
de la cache d'armes au profit de M. A. Abdillahi Miguil.
A vrai dire ce sont les bruits de bottes avant l'offensive
éclair qui devrait mettre fin, une fois pour toutes,
au protocole signé l'année dernière à
Paris. Comme ça l'Union Européenne et les autres
bailleurs de fonds seront obligés de s'incliner devant
Ma Majesté et ils ouvriront les vannes qui conduisent
directement à l'alimentation de mes comptes personnels
; ce serait la stratégie qui a été décidée
par I.O.G.
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Sommaire
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Nouveau
: Rubrique Informations Santé
nous
poursuivons nos informations sur l'évolution de l'épidémie
(ou epizootie, terme pour désigner une épidémie
qui touche spécifiquement les animaux) de fièvre
aphteuse qui touche l'Angleterre, la France dans une moindre
proportion et maintenant l'Arabie saoudite. Djibouti pourrait-elle
être touchée un jour ? Des précautions
devraient-elles être prises dès maintenant, pour
éviter des difficultés supplémentaires
à un peuple déjà ruiné par le
système Guelleh ?
Royaume-Uni: 323 foyers de fièvre aphteuse selon le
tout dernier bilan
LONDRES, 18 mars (AFP) - Un nouveau
bilan de l'épizootie de fièvre aphteuse établissait
dimanche en début de soirée à 323 le
nombre de foyers identifiés dans l'ensemble du Royaume
Uni, selon le ministère de l'agriculture.
322 foyers
concernent la Grande-Bretagne et un l'Irlande du nord, selon
la même source. 25 nouveaux foyers sont apparus sur
la seule journée de dimanche.
Le ministre
britannique de l'agriculture Nick Brown n'a pas exclu dimanche
l'extension au comté du Devon (sud-ouest de l'Angleterre)
du plan d'abattage systématique de bétail sain
vivant autour de zones contaminées mis en place dans
les comtés anglais de Cumbria (nord-ouest de l'Angleterre)
et écossais de Dumfries et Galloway.
Au total,
quelque 300.000 moutons et porcs devraient être abattus
dans le cadre de ce plan.
Avec 43
foyers à lui seul, le Devon est la deuxième
région la plus touchée par la maladie, après
la Cumbria et Dumfries et Galloway. Jusqu'ici 6.397 vaches,
10.683 moutons et 900 porcs y ont déjà été
abattus, selon le ministère.
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Sommaire
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La
fièvre aphteuse se propage en Arabie saoudite
RIYAD, Arabie saoudite (AP) -- L'épizootie de fièvre
aphteuse, qui fait des ravages depuis un mois en Grande-Bretagne,
commence à se propager en Arabie saoudite, avec 10
foyers recensés dimanche dans le pays.
Depuis la semaine dernière, des foyers ont été
confirmés dans la capitale Riyad, à Médine
(ouest) et dans la Province de l'Est, a déclaré
le ministre saoudien de l'Agriculture et de l'Eau Abdullah
bin Abdulaziz bin Moammer.
Dans huit
autre élevages, des animaux suspects, qui présentaient
des symptômes de la maladie, ont dû être
abattus, a précisé le ministre cité par
l'agence de presse saoudienne SPA.
Les autorités
inspectaient les troupeaux à travers le pays pour rechercher
d'autres signes de la maladie et pour s'assurer de la présence
de doses en nombre suffisant pour vacciner les animaux.
A Riyad,
les négociants en viande bovine, ovine et caprine faisaient
état d'une chute des prix de 25% et des ventes de 30%.
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Sommaire
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21/03
Quatre cas de fièvre aphteuse confirmés aux
Pays-Bas
AMSTERDAM (Reuters) - Le ministère néerlandais
de l'Agriculture a confirmé quatre cas de fièvre
aphteuse dans une ferme de l'est du pays.
Les Pays-Bas
sont, après la France, le deuxième pays d'Europe
continentale touché par l'épizootie de fièvre
aphteuse partie de Grande-Bretagne.
Le gouvernement
néerlandais a réintroduit mardi l'interdiction
d'exporter ou d'importer des animaux à sabots fendus
et a interdit les déplacements de ces animaux à
l'intérieur du pays, afin de contrôler la propagation
de la maladie.
Tous les
animaux se trouvant dans un rayon d'un kilomètre autour
de l'exploitation située dans la ville d'Olst et autour
de fermes à Oene et Maren-Kessel, où des cas
sont suspectés, seront détruits, a déclaré
une porte-parole du ministère.
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Sommaire
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L'HOMME
OU LA FEMME DE LA SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e) soit par son zèle
pour soutenir la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme
: cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements
arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou
de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de
soins, privations de liberté (presse, expression, déplacement),
etc..
Auront-ils
à répondre un jour de leurs actes et de leurs
crimes
devant le Tribunal Pénal International ?
Le
Procureur IBRAHIM,
L'homme
qui s'attaque à la Presse et au Droit d'expression. L'homme
qui n'hésite pas à bafouer la Loi pour demander
la condamnation d'un journaliste (amende + prison) et l'interdiction
d'un journal de l'opposition .... en l'absence de toute plainte
.... Juste pour plaire à Guelleh !!
Monsieur le Procureur, vous représentez ce qu'il y a
de plus odieux ... vous bafouez le droit et les lois, simplement
pour plaire à un dictateur sanguinaire. En agissant ainsi
vous devenez son complice. Nous pensons que vous méritez
bien le titre d'Homme de la Semaine et nous espérons
qu'un jour des juges libres et indépendants (ce qui ne
semble pas être votre cas) se penchent sur votre dossier.
Vous mesurerez alors, combien il est rassurant d'avoir des magistrats
objectifs pour vous juger, combien il est rassurant de ne pas
être considéré comme un criminel avant d'être
jugé, etc....
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LIGUE
DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIÈGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
E-Mail : noel_lddh@intnet.dj
https://old.ardhd.org/lddh.htm
Note
d'Information n°5/LDDH/01 du 19 mars 2001
Rien
à attendre, rien à espérer
Les négociations pour la Paix et la Démocratie
sont totalement
bloquées jusqu'à la preuve du contraire
Cette note est dédiée à tous ceux et
à toutes celles que les balles ont emporté le
20 mars 1967, les balles du Pouvoir colonial. A tous les jeunes
qui ont pris, avec courage, le chemin de l'exil pour rejoindre
le Front de libération de la Côte Française
des Somalis (FLCS), à tous les jeunes qui ont, avec
détermination et abnégation, combattu dans la
clandestinité au sein des réseaux de la résistance
intérieure au sein même de la capitale.
A tous
ceux et à toutes celles, qui sans relâche ont
souffert, se sont battus pour les libertés fondamentales,
pour notre Indépendance, et notre Souveraineté
Nationale. A vous martyres, ton peuple te connaît, ton
peuple te sera un jour reconnaissant.
ACCORD
CADRE DE REFORME ET DE CONCORDE CIVILE
PRÉAMBULE
Le Gouvernement
de la République de Djibouti et le Front pour la Restauration
de l'Unité et de la Démocratie (FRUD) parties
au présent Accord Cadre ;
Considérant
que la reconnaissance de la dignité des membres de
la Communauté nationale djiboutienne et le caractère
inaliénable de leurs droits sont le fondement de leur
liberté, de leur égalité et de la paix
en République de Djibouti.
Ayant
à l'esprit la prééminence de la légalité
constitutionnelle, dans le respect des droits de l'Homme et
du pluralisme des opinions, des convictions et des idées,
Convaincu
qu'à la suite d'une confrontation armée, ayant
opposé des membres de la Communauté nationale
djiboutienne, il est indispensable d'apporter des solutions
globales et définitives permettant l'instauration de
la paix civile par le dialogue, la tolérance et le
respect de l'autre, unique voie pour maintenir la cohésion
de la Nation djiboutienne, dans une République de Djibouti
Unie et stable, où règnent la paix civile et
la concorde, conditions primordiales du développement
humain, fondement de progrès économique et social
;
Conscients
de la nécessité d'ouvrir une perpective nouvelle
à la Nation djiboutienne et donner un sens au sacrifice
que le Peuple djiboutien a consenti pendant vingt deux ans
;
Ayant
à l'esprit le programme du gouvernement soumis et adopté
par le peuple djiboutien le 9 avril 1999 par l'élection
de Son Excellent Monsieur Ismaël Omar Guelleh préconisant
la mise en place rapide des réformes dans le sens de
plus de démocratie, d'une gestion saine et transparente
des affaires publiques, il faut :
·
Remédier aux causes ayant généré
le conflit civil
· Prévenir leur renouvellement, recommencement
ou répétition ;
Reconnaissant
que la paix civile est l'aboutissement de ce processus, ciment
de la fraternité de tous les enfants de la République
de Djibouti.
Sont
convenus de ce qui suit :
ARTICLE
PREMIER : DES RÉPARATIONS ET INDEMNISATIONS
La réhabilitation
des zones touchées par le conflit civil sera réalisée
afin de permettre aux populations civiles réfugiées,
déplacées ou affectées par ce conflit,
de réintégrer leurs lieux d'habitation, de profession,
de production, dans les meilleurs conditions ;
A cet
effet, il sera mis en uvre tous les moyens nécessaires
pour réhabiliter, restaurer ou justement indemniser
les victimes civiles et militaires dans la perte de leurs
habitations, commerces, biens mobiliers et immobiliers, de
profession ou outils de production, et des plantations. Le
bénéfice des réparations doit uniformément
couvrir toutes les victimes du conflit dans les mêmes
conditions.
ARTICLE DEUXIÈME : DES REFORMES
·
La réforme consistera en une décentralisation
véritable accordant une large autonomie aux régions
concernées. La loi en préparation sur la décentralisation
devra attendre de faire l'objet d'une étude plus approfondie
par le FRUD signataire du présent Accord cadre avant
d'être discutée dans un proche avenir par le
parlement.
ARTICLE
TROISIÈME : DE LA DÉMOCRATIE
Il n'y
a pas de République viable sans démocratie ni
de démocratie sans équilibre des pouvoirs, pluralité
de l'opinion, liberté d'en faire état, et droit
d'agir pour les faire valoir.
·
Les libertés d'association, d'opinion, d'expression,
de réunion, de presse qui sont parties intégrantes
des grands équilibres démocratiques seront réaménagées
par des dispositions légales et rendront le multipartisme
plus satisfaisant.
·
Chaque pouvoir, en République, ne peut qu'être
strictement encadré dans l'exercice de ses fonctions
par des institutions démocratiques républicaines.
Celles-ci doivent à leur tour refléter l'état
d'un consensus national librement et démocratiquement
élaborés par une représentation équitable
et mise en oeuvre par des administrations au sein desquelles
les diverses communautés nationales sont représentées
d'une façon équilibrée.
ARTICLE QUATRIÈME : DE LA GESTION DE LA CHOSE PUBLIQUE
Une Cour
des comptes sera immédiatement mise en place et commencera
ses investigations pour mettre fin à l'opacité
de la gestion des deniers publics.
ARTICLE CINQUIÈME : DE LA PAIX CIVILE ET LA SUCERAIT
La paix et la justice sont aussi inséparables que le
souffle et la vie. Réaliser la paix civile c'est assurer
la justice, et en premier, la réparation des préjudices
subis.
·
Il s'agit également de mettre en place des réformes
des lois et règlements garantissant les conditions
de la cohésion nationale et une gestion saine et claire
du patrimoine national commun.
·
Les militaires dont la mission principale est d'assurer la
sécurité du territoire national contre toute
menace extérieure, réintégreront les
positions qu'ils occupant avant le conflit civil. Leur présence
ne constituera aucune entrave ne gêne à la circulation
des biens et des personnes. Afin de rendre cette circulation
sans risque chacune des deux parties s'engage à procéder
au déminage des terrains et des voies qu'elle avait
minés.
·
Les deux parties s'engagent à une suspension des hostilités.
·
Les prisonniers civils et militaires des deux parties détenus
de part et d'autre seront immédiatement libérés.
·
En outre, les membres du FRUD, responsables, cadres, militants,
civils ou combattants qui occupaient une fonction professionnelle
avant le conflit seront réintégrés dans
leurs administrations, établissements, services, ou
entreprises. Les autres membres du FRUD seront intégrés
à des fonctions civiles ou militaires adéquates.
Les modalités de leur désarmement effectif seront
réglées à cette occasion. Ceux qui furent
victimes de préjudices matériels seront indemnisés.
Toute accusation ou poursuite à leur encontre du fait
de la lutte armée sera abandonnée ou effacée
par une amnistie.
ARTICLE SIXIÈME : DE L'APPLICATION DE L'ACCORD CADRE
Les deux parties signataires du présent Accord cadre
conduiront de concert l'application stricte et honnête
de la totalité de son contenu et de toutes autres mesures
entreprises dans son cadre ou en rapport avec ses objectifs.
ARTICLE SEPTIÈME : DES DISPOSITIONS FINALES
Le présent " Accord cadre de réforme et
de concorde civile " est établi en deux exemplaires,
en langue française, signés par chacune des
deux parties. Un exemplaire original sera conservé
par chacune d'elles. Il sera publié au Journal Officiel
de la République de Djibouti.
Fait
à Paris, le 7 Février 2000
Pour le FRUD-armé.................................................
Pour le Gouvernement
Le Président ...........................................................Le
Chef de Cabinet du
Ahmed Dini Ahmed .................................................Président
de la République
..............................................................................Ali
Guelleh Aboubaker
__________________________________________________________
Projet de Plate-forme de Paix, de l'Opposition Djiboutienne
Unifiée (ODU) du 18 février 2000
en particulier :
Enraciner
la démocratie et l'Etat de droit :
Il n'y
a pas de République viable sans démocratie ni
démocratie sans équilibre des pouvoirs, pluralisme
des opinions, liberté de les exprimer et droit de les
faire valoir. Chaque pouvoir, en République, doit s'organiser
et fonctionner au travers d'institutions démocratiques
républicaines. Reflet d'un consensus national librement
et démocratiquement élaboré, ces institutions
doivent garantir une juste représentation de la communauté
nationale, la paix civile, la concorde nationale et le progrès
économique et social.
Concrètement,
il s'agit de :
. respecter
et promouvoir les droits de l'homme et les libertés
fondamentales telles que la liberté d'association,
de réunion, de conscience, de pensée, d'expression,
etc ;
· enraciner le débat démocratique par
la reconnaissance à l'opposition
légale d'un statut constitutionnellement garanti, qui
lui permette d'exercer ses droits et prérogatives dans
la sérénité intellectuelles et la sécurité
matérielle ;
· restaurer les conditions d'élections libres,
démocratiques et
transparentes. En clair, créer une Commission Électorale
Indépendante chargée de l'ensemble du processus
électoral, depuis la refonte des listes électorales
jusqu'à la proclamation des résultats : refondre
les listes électorales ; distribuer les cartes électorales
; nommer les présidents et les autres membres des bureaux
de vote ; agréer les délégués
des candidats et des partis, ainsi que les éventuels
observateurs internationaux ; fixer le nombre et l'emplacement
des bureaux de vote ; assurer la fourniture et la mise en
place du matériel électoral ; veiller au bon
déroulement des opérations de vote, effectuer
le décompte des résultats ; proclamer les résultats.
De même, il est urgent d'élaborer et adopter
un code électoral doit notamment permettre une représentation
équitable des différents secteurs de l'opinion.
Modifier en particulier le mode de scrutin pour les élections
législatives et locales par l'introduction d'une dose
significative de proportionnelle, en vue d'une meilleure représentation,
l'armée et la police ;
·
dépolitiser l'administration, l'armée et la
police ;
· garantir le légalisme dans la pratique du
Pouvoir d'Etat par le respect des lois et règlements
de la République ;
· mettre en place la décentralisation pour permettre
la nécessaire participation de la population à
la gestion des affaires publiques. Ce chantier national majeur
doit être conduit à la fois pour sa conception
et sa réalisation, en étroite concertation avec
les forces vives de la Nation. La décentralisation
accordera une large autonomie aux collectivités locales.
· Encourager la vie associative et la société
civile ;
· Promouvoir l'esprit d'entreprise et le secteur privé
;
· promouvoir la liberté syndicale ;
· Encourager l'avènement d'une presse indépendante
et permettre un accès équitable aux médias
publics ;
· Renforcer la séparation des pouvoirs d'États
(exécutif, législatif et judiciaire) et l'équilibre
du pouvoir exécutif trop concentré entre les
mains du chef de l'Etat ;
· Réserver à la sphère publique
les activités de service publics ;
· Créer une cour des comptes pour combattre
l'opacité de la gestion des deniers publics ;
· Procéder à l'organisation d'un référendum
constitutionnel pour faire adopter les aménagements
constitutionnels nécessaires à la concorde nationale
et au renouveau démocratique, ainsi que des élections
législatives et locales.
Situation actuelle sous l'angle des Droits Humains sur
la bonne gouvernance
Les Droits
de l'Homme consistent et portent en priorité sur le
principe du respect de la personne humaine, du respect des
droits et de la vie de la personne humaine.
La personne humaine a des droits et des devoirs dans le cadre
d'une société donnée, des droits et des
devoirs dans le cadre d'un Etat donné, des droits et
des devoirs dans le cadre des Relations Internationales acceptées,
ratifiées ou parfois imposées.
C'est sous l'angle du cadre d'un Etat donné que ce
" briefing " sur la situation actuelle des Droits
de l'Homme vous sera énumérés. Une analyse
approfondie pourrait être faite, mais nous ne sommes
pas actuellement en mesure de la faire, car elle nécessite
une recherche approfondie, une documentation importante et
étoffée.
1)
La gouvernance
La réglementation
sur la gouvernance est inexistante. Quelques textes ou plus
exactement des méthodes de gouvernance s'appliquent
automatiquement, méthodes datant d'avant l'indépendance
et plus ou moins réajustées d'une manière
souvent inconsciente car non programmées et naturellement
improvisées.
Malgré le volume important des textes législatifs
adoptés depuis l'indépendance, en particulier
depuis la souveraineté nationale très peu de
textes juridiques, pratiquement rien sur la bonne gouvernance
et la transparence ont vu le jour.
Les quelques textes sur la lutte contre la corruption ont
été classés pratiquement sans suite,
soit en ne les publiant pas après leurs adoption à
l'Assemblée Nationale dans le Journal Officiel, car
le Président de la République a décidé
à la dernière minute, de ne pas promulguer cette
Loi pourtant adoptée par les Législateurs, soit
plus souvent de bloquer au niveau du Pouvoir Exécutif,
toutes formes d'application de ces Lois adoptées, promulguées
et diffusées dans le Journal Officiel.
Dès l'adoption par voie référendaire,
du 4 septembre 1992, seul l'adoption de la Constitution a
été promulguée et publiée dans
le Journal Officiel de la République de Djibouti, tandis
que la question référendaire sur la limitation
des partis politiques à quatre (4) n'a jamais été
publiée dans le Journal Officiel car le Président
de la République s'est abstenu de promulguer la décision
populaire, rendant ainsi caduque ce vote référendaire
sur la limitation des Partis à quatre (4). Nul n'est
censé ignorer la Loi, si elle est adoptée, promulguée,
publiée et rendue officielle dans le Journal Officiel.
Donc impossible de trouver des traces écrites officielles
limitant le nombre des Partis à 4.
Même la Loi n°1/AN/92/2eL relative aux Partis Politiques
en République de Djibouti, ne limite à aucun
moment les partis politiques à quatre, bien au contraire
cette loi reflète le multipartisme . les termes de
: " les partis et des partis politiques " sont seulement
employés. En effet les 2 premiers articles stipulent
:
Article
1 : Les Partis politiques ont pour objet dans le respect
de la Constitution et des principes de souveraineté
nationale et de démocratie, de regrouper les citoyens
Djiboutiens dans un but non lucratif, afin de concourir à
l'expression du suffrage universel par des moyens démocratiques
et pacifiques.
Les partis politiques sont obligatoirement constitués
sous forme d'associations de droit djiboutien, et soumis en
outre aux dispositions de la présente loi.
Article
2 : La création, l'action et les activités
des partis politiques s'inscrivent dans le respect de la Constitution
et des loi en vigueur en République de Djibouti.
A ce titre, ils ne doivent pas porter atteinte à la
sécurité et à l'ordre, ainsi qu'aux droits
et libertés individuels et collectifs, ni utiliser
leurs moyens pour mettre sur pied une organisation militaire
ou paramilitaire.
Les statuts des partis politiques doivent obligatoirement
comporter l'engagement formel de respecter ces principes.
Depuis
bientôt neuf ans, dans la pratique, le gouvernement
à chaque élection législative applique
de la manière forte un texte juridique inexistant,
un texte juridique que le Premier Magistrat, le Chef de l'Etat,
le Chef de Gouvernement avait refusé de promulguer
et de le publier.
Autre
exemple : La Loi relative aux statuts des magistrats non
seulement n'avait pas été promulguée
et publiée dans le Journal Officiel mais elle a été
reformulée par une nouvelle loi faite sur mesure après
les États généraux de la Justice ; quel
paradoxe !
La loi sur le Contrôle Général de l'Etat
qui avait été promulguée et publiée
en 1989 n'a jamais été réellement appliquée
dans la pratique et reste toujours une loi née morte.
La Cour des Comptes qui avait fait l'objet d'une loi anticonstitutionnelle
en 1997 a été appliquée après
et en violation de l'accord cadre du 7 février 2000.
Les violations de l'esprit et de la lettre de l'accord cadre
entre le FRUD et le Gouvernement sont dans la pratique très
quotidiennes, entre autre la décentralisation. Violations
émanant de la partie gouvernementale.
Pourquoi ? alors que faire
Avant
de s'avancer à répondre au : que faire, il faut
d'abord se demander pourquoi tout progrès en République
de Djibouti est actuellement incertain pour ne pas dire stationnaire
dans la dégradation.
La réponse objective à cette question fondamentale
nécessite avant tout, comme nous l'avons dit, nécessite
une analyse approfondie, une analyse froide sans partie pris,
une analyse intellectuellement honnête.
Mais cela, ne doit pas nous empêcher d'émettre
nos sentiments, sans passion, sans polémique, nos sentiments
dans un esprit d'ouverture, dans un esprit et une volonté
à favoriser un débat au sein de la jeunesse
djiboutienne face à une situation dangereuse, face
à un avenir incertain.
Le pourquoi se résume, à notre avis par les
points suivants
- Manque total de volonté politique à tout changement
réel.
- Habitude et préférence à une politique
foncièrement dictatoriale.
- Existence d'une force de blocage dominant tous les rouages
de l'Administration de l'Etat et des Institutions Républicaines
très souvent noyautés dans la corruption et
les détournements des deniers publics et des biens
sociaux.
- Impuissance des forces de contre-pouvoir, des forces des
partenaires sociaux en particulier les syndicats, des forces
vives de la société civile.
- Soutien extérieur à un Etat de Non Droit
Que
faire ?
La clé
d'une ouverture politique, de la concrétisation d'une
paix globale, juste et durable, la concrétisation d'une
bonne gouvernance, l'effectivité d'un Etat de Droit,
l'accès à une Justice totalement indépendante,
l'aboutissement à des élections libres et transparentes,
la clé est essentiellement entre les mains du Chef
de l'Etat.
L'intégralité
de l'accord cadre du 7 février 2000 et le passage de
la plate- forme de Paix, de Concorde Nationale et de Redressement
Économique et Social sur " enraciner la démocratie
moderne et l'Etat de Droit " ci-dessus reproduit doivent
servir de base pour une Réconciliation Nationale nécessaire
et urgente pour sortir notre pays du marasme dans lequel il
est plongé.
Sur les accords de paix, la Ligue Djiboutienne des Droits
Humains qui reste en alerte sur le processus de paix a déjà
publié :
Communiqué de Presse du 7 février 2001
- Note d'Information du 7 novembre 2000
- Note d'Information du 7 mai 2000
La Ligue Djiboutienne
des Droits Humains (LDDH) demande au gouvernement de prendre
les mesures nécessaires pour la réalisation
de la Réconciliation Nationale et l'aboutissement dans
la transparence des engagements et des accords en vue et dans
l'intérêt suprême de la Nation pour la
concrétisation de la Paix et de la Démocratie.
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Sommaire
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21/03
Il est temps que l'opposition djiboutienne se prépare à
prendre le relais ... Un projet / programme pour Djibouti
Le système
Aptidon-Guelleh a régné sur Djibouti par la force
et par l'intimidation permanente : assassinats, menaces, viols,
spoliation, torture. Il a conduit le pays à sa ruine économique
et de ce fait, il est responsable de l'appauvrissement généralisé
de la majorité des djiboutiens, qui ne disposent même
plus du minimum pour assurer le quotidien.
Pendant ce temps, le système a permis aux Présidents
et à leurs proches de s'enrichir honteusement et d'étaler
un luxe indécent à la face de tous ceux qu'ils ont
asservis.
Dans quelques
années, cette période noire de l'histoire de Djibouti
sera peut-être considérée par les historiens
comme 'LES ANNÉES DE LA TERREUR'. Aujourd'hui, personne
n'ose plus parler, toutes les communications sont écoutées
par une police 'politique' omniprésente. Bref, c'est la
dictature ...
Mais de nombreux
signes montrent que le régime s'affaiblit chaque jour.
IOG continue, bien sur, à pratiquer son numéro de
cirque préféré (qui lui a souvent réussi)
: diviser pour régner, créer un parti ou
un syndicat bis, etc... On suppose même qu'il pourrait conduire
actuellement deux négociations parallèles avec le
FRUD. L'une avec Ahmed DINI et l'autre avec certaines composantes
du front armé...(Ce point restant à vérifier
...)
Toutes ces
gesticulations auront bientôt une fin. Surtout si le nerf
de la guerre venait à se raréfier : sans argent,
IOG ne pourra plus acheter les complicités, ni les mercenaires
dont il a grand besoin. Sur ce point, la communauté internationale
(et spécialement la France) a une grande responsabilité
et il faut espérer qu'elle saura le comprendre.
Mais avant cela, l'opposition djiboutienne
doit montrer qu'elle est prête à prendre le relais.
Souvent unie en façade, on sent malgré tout certaines
dissensions dans ses rangs ... et cela doit cesser. Elle doit
s'accorder dès maintenant sur le choix pratiquement irréversible
d'une personnalité d'envergure qui aura la responsabilité
de conduire l'après-Guelleh (au minimum deux à
trois ans). et surtout, elle doit préparer activement
(il est déjà tard) un programme de gouvernement
crédible : des directions, des actes et des échéances,
pour remettre le pays en marche en toute sécurité.
La culture
européenne, contrairement aux coutumes africaines, est
fondée sur l'écrit. Pour convaincre les occidentaux
de sa capacité à assurer la transition (et donc
pour obtenir leur indispensable soutien), l'opposition djiboutienne
doit rédiger un programme complet qui couvrira de nombreux
domaines : en particulier les institutions, la justice, l'économie,
les affaires étrangères et la défense, etc...,
mais aussi qui précisera ses objectifs à court /
moyen terme : en synthèse, un véritable projet
pour le pays.
Par exemple
: faudra-t-il créer une zone franche ? Quels axes pour
la formation des employés et des cadres ? Quelles mesures
pour inciter les élites émigrés à
rentrer au pays afin d'y apporter compétences, savoir-faire
et expériences ?
et surtout
l'opposition devra imaginer un positionnement original pour
Djibouti dans le cadre de la mondialisation : une niche où
elle puisse exceller .... Production, services, tourisme, ...?
(*)
L'avenir de
Djibouti dépend maintenant de la qualité des hommes
qui prendront la relève et de celle de leur travail pour
assurer la crédibilité internationale de la future
équipe : ce programme est une pièce essentielle
et il grand temps que l'opposition se réunisse et surtout
se mette à la tâche. Faute de quoi, la situation
actuelle pourra perdurer encore un certain temps et ce sont les
djiboutiens qui payent la note ...
Jean-Loup
SCHAAL
(*) Malheureusement,
il faudra aussi tenir compte dans ce programme, du fait qu'un
certain nombre de richesses (que ce soit le port ou l'attribution
des noms de domaine sur Internet, etc...) semblent avoir été
'vendues' par Guelleh à des entreprises étrangères
....
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21/03
- Quelle crédibilité peut-on donner à un
taux d'inflation sur l'année 2000, qui augmente de 0,3
% en 30 heures à peine.
Sur ce simple
exemple, on comprend maintenant beaucoup mieux les réserves
des agents du FMI, lorsqu'ils ont découverts des discordances
considérables entre les données fournies par le
Ministère de l'Economie, par la Banque centrale et par
le Trésor. Quelques indiscrétions recueillies lors
des conversations / réunions tenues à l'hôtel
Ali Sabieh, à l'époque, confirment leur étonnement
et leurs surprises durant leur mission.
1 - ADI-09h08
GMT- 19 MARS 2001
Le PIB en croissance de 3,2% en 2000, selon le constat d'un Conseil
des Ministres restreint
(...)Dans
son examen des indicateurs économiques, le Conseil des Ministres
relève que « l'inflation se situe à 2,1%
en janvier 2001 ». (...)
2 - ADI-14H24 GMT-20 MARS 2001
Les explications du Ministère des Finances sur la croissance
de 3,2% du PIB en 2000
(...) Le
taux d inflation qui a progressé de 2,4%
pour la période décembre1999-décembre 2000
se situe « à un niveau raisonnable même sil
dépasse légèrement lobjectif fixé
dans le cadre du PAS (Programme dAjustement Structurel)
de 2% ». (...)
Même
si certains essayent de nous faire croire que dans un cas il s'agit
de décembre à décembre et dans l'autre janvier
à janvier, nous ne serons pas dupes ... Les finances publiques
sont-elles tenues de façon aléatoire et rétroactive
ou s'agit-il d'une nouvelle maladresse du spécialiste local
en gaffes en tout genre : le directeur revitalisé de l'ADI,
celui qui a un chauffeur personnel ? Il risque de ne plus rencontrer
beaucoup de sympathie parmi les Ministres. Aujourd'hui le Ministre
de l'Economie, hier le Ministre de l'Intérieur. Demain
lequel ?
Ce pourrait
être un nouveau coup dur porté à l'ADI et
à son crédit... déjà vacillant.
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21/03
- Bonne nouvelle, le PIB a augmenté de 3,2 %. Mais pour
qui la bonne nouvelle ?
Les deux dépêches
de l'ADI, qui sont cohérentes sur ce point, nous confirment
ce beau succès. Mais au fait, qui va profiter des bénéfices
de ce succès ?
Le peuple
djiboutien ? Il semble que non, car nous n'avons pas été
informés du fait que les arrièrès de salaire
dus aux fonctionnaires auraient été payés
(environ 8 mois de retard ... aux dernières nouvelles).
Si ce n'est
le peuple, ce sont les dirigeants qui vont se régaler !
Bonne nouvelle, oui mais pour Guelleh et pour ses proches. Ils
vont pouvoir augmenter leurs prélèvement sur le
Trésor. De combien de %. L'histoire ne le dit pas encore.
Le Ministre
de l'Economie va-t-il saisir cette occasion pour procéder
à un réajustement à la hausse du petit prêt
personnel qu'il s'était octroyé et qui avait provoqué
un scandale devant l'Assemblée nationale française
? Souvenez-vous, c'était en novembre 2000, les députés,
partisans de la diminution des aides françaises à
consentir à Guelleh avaient utilisé comme argument
le fait que même le Ministre de l'Economie de Djibouti détournait
de l'argent public.
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LIGUE
DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIÈGE Q.V. BOULEVARD DE
GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
E-Mail : noel_lddh@intnet.dj
https://old.ardhd.org/lddh.htm
Plainte
en annulation de la décision implicite du Ministre de l'intérieur
de refuser l'exercice de la Liberté d'expression et le
refus de délivrer le récépissé à
la Ligue Djiboutienne des Droits Humains auprès du Conseil
du Contentieux Administratif du 27 février 2001.
Plainte
déposée par : ............................................................Plainte
contre :
Le Président de la Ligue Djiboutienne .....................................Le
Ministre de l'Intérieur
Des Droits Humains (LDDH) ..................................................M.
Abdallah Abdillahi Miguil
M. NOEL ABDI Jean Paul Et/ou le Secrétaire
Général
...........................................................................................du
Ministère de l'Intérieur
...........................................................................................M.
Hassan Omar
au Président de la Cour
du Contentieux Administratif Tribunal de Djibouti.
Monsieur
le Président,
Par la présente
requête, en tant que Président et au nom de la Ligue
Djiboutienne des Droits Humains (LDDH), je porte plainte contre
le Ministre de l'Intérieur M. Abdallah Abdillahi Miguil
et /ou le Secrétaire Général du Ministère
de l'Intérieur M. Hassan Omar pour entrave grave au bon
fonctionnement des activités des Défenseurs des
Droits de l'Homme en République de Djibouti, plus précisément
des activités d'une association légalement constituée
la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH), et celui de bloquer
la délivrance de son récépissé.
Les faits
Le 9 mai
1999, le Président de la Ligue Djiboutienne des Droits
Humains (LDDH) a par lettre déclarative auprès du
Ministre de l'Intérieur déposée le Statut
de la LDDH, le Procès-verbal de l'huissier ainsi que les
copies des cartes d'identité des membres du Conseil d'Administration
de la Ligue.
Le 4 juin
1999, le Président de la LDDH a déposé auprès
du Ministre de la Justice chargée des Droits de l'Homme
le Statut, tout en informant de l'entière disponibilité
de la LDDH à collaborer et à épauler le Ministre
dans le domaine des Droits de l'Homme, et de la totale indépendance
de la Justice.
Depuis le
9 mai 1999, la LDDH n'a pas ménagé ses efforts dans
le juste combat du respect de la personne humaine, dans son juste
combat de défenseur des Droits de l'Homme.
Affirmant
que
L'un des
succès essentiel de la LDDH et celui de l'Accord-Cadre
du 7 février 2000. En effet, la LDDH dès août
1999 avait lancé des Appels pressant pour la Paix, pour
l'ouverture des négociations pour une Paix, Juste, Globale
et Durable. Le dernier Appel pour la Paix de la LDDH, et qui enfin
avait été entendu, est l'Appel du 7 janvier 2000
juste un mois jour pour jour avant la signature de l'Accord-Cadre
de Paix du 7 février 2000 à Paris.
La LDDH avait
été très présente essentiellement
dans les domaines suivants :
- Conflit armé dans le Nord et l'Ouest de notre pays
- Violation des Droits de l'Homme - procès politiques -
prisonniers politiques - droit syndical - droit des libertés
de la presse - droit de l'Opposition
La LDDH, (trois
membres) sur l'invitation du Ministre de la Justice et à
la demande de son Président, a participé activement
à tous les travaux des trois ateliers des États
Généraux de la Justice. C'est au Ministre de la
Justice, chargé des Droits de l'Homme, que les différents
rapports d'activités de la LDDH sont adressés.
La Ligue Djiboutienne
des Droits Humains a le statut d'Observateur auprès de
la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples,
elle est membre affilié à la Fédération
Internationale des Droits de l'Homme (FIDH), elle est correspondante
de l'Observatoire des Défenseurs des Droits de l'Homme.
Ayant constaté
une forme d'amélioration dans la situation conflictuelle
du Nord et de l'Ouest de notre pays en matière des Droits
de l'Homme, après la signature de l'Accord-Cadre du 7 février
2000 la LDDH avait décidé d'accompagner le processus
des négociations, le processus de réalisation de
la paix et avait monté un projet de " théâtre
de rue " avec des sketches et des chansons dans les langues
maternelles ayant pour thème principale la Paix.
Ce projet
pouvait se réaliser grâce à l'appui de l'International
Republicain Institut de Washington (IRI).
Rappelant
que :
Le 18 juillet
2000 par lettre n°20/LDDH/00 au Commissaire de la République,
chef du District de Djibouti, la LDDH a demandé l'autorisation
pour la réalisation des sketches du " théâtre
de rue " sur la Paix. (en annexe à cette lettre)
Bien que
cette activité soit exclusivement formatrice et s'inscrit
dans le cadre de la culture de Paix, le Commissaire de la République
M. Daher Ismaël Kahin a verbalement informé le Président
de la LDDH du refus du Ministre de l'Intérieur de délivrer
une autorisation à ces représentations culturelles
et de sensibilisation qui sont dans aucun cas susceptibles de
causer aucune gêne ni aucun trouble.
Quelques
jours après, le Président de la LDDH a pu obtenir
un rendez-vous avec le Ministre de l'Intérieur le 24 août
2000, ce dernier a conditionné cette autorisation par la
délivrance du récépissé et chargea
son Secrétaire Général à régulariser
cette situation (en annexe la lettre n°29/LDDH/00 du 26 août
2000 adressée au Ministre de l'Intérieur et résumant
l'entretien le 24 août 2000 avec le Ministre de l'Intérieur).
Autrement
dit, le Ministre conditionne l'autorisation sollicitée
à la délivrance d'un récépissé
par son propre service, ce qui est abusif à plus d'un titre
car :
1°) le
récépissé, devant être délivré
dès le dépôt de la déclaration le 9/05/99,
a été retenu illégalement par le ministère
;
2°) la
simple déclaration de l'association est suffisante pour
en formaliser la
création ;
3°) depuis
le 9/05/99 notre association existe, elle est dotée de
la personnalité
juridique et travaille au quotidien tant à l'intérieur
qu'à l'extérieur du pays.
Le 2 décembre
2000 par lettre n°47/LDDH/00 le Président de la LDDH
a saisi le Ministre de l'Intérieur pour lui demander de
lui indiquer la suite qu'il comptait réserver à
la demande d'autorisation du " théâtre de rue
" sur la Paix ainsi que la régularisation de cette
situation (ci joint en annexe).
Le samedi
6 janvier 2000 à 9h30, le Secrétaire Général
, devant le Président de la LDDH a donné ordre au
service de l'Administration général d'établir
rapidement le récépissé et de le soumettre
à sa signature.
Le mardi 31
janvier 2001, le Directeur du service de l'Administration Générale
et de la Législation M. Samireh chargé de délivrer
le récépissé, a verbalement informé
le Président de la LDDH, que le Ministre de l'Intérieur
a donné ordre de " classer sans suite le dossier de
la LDDH, et qu'il appartient au Ministre de l'informer par écrit
", tout en précisant que le récépissé
à soumettre à la signature du Secrétaire
Général figure parmi les pièces du dossier
de la LDDH.
Le Ministre de l'Intérieur M. Abdallah Abdillahi Miguil
et surtout le Secrétaire Général de l'Intérieur
M. Hassan Omar ont pendant plus de cinq mois fait revenir régulièrement
le Président de la LDDH pour soit disant régulariser
une situation pourtant régulière et légale,
d'autant plus que la LDDH n'a jamais cessé ses activités
depuis l'officialisation auprès du même Ministre
le 9 mai 1999, et prennent prétexte des irrégularités
commis par leur propre service pour faire obstacle à la
réalisation d'une activité culturelle (un théâtre)
bénéfique pour notre jeunesse, bénéfique
pour la Paix.
PAR CES MOTIFS
PLAISE
AU CONSEIL
Voir annuler
la décision implicite du Ministre de l'Intérieur
de refuser sans motif l'exercice de la liberté d'expression
ou le " théâtre de rue ", ainsi que le
refus de délivrer le récépissé au
mépris de la liberté fondamentale de la Ligue Djiboutienne
des Droits Humains (LDDH), défenseur des Droits de l'Homme.
Voir ordonner
le Ministre de l'Intérieur à délivrer le
récépissé à la Ligue Djiboutienne
des Droits Humains (LDDH).
voir condamner
le Ministre de l'Intérieur aux dépens.
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22/03
Bonne nouvelle,
La Cour suprême de Djibouti
au terme d'un arrêt récent, annule toute la procédure
qui avait été diligentée contre Me AREF.
Suivant arrêt rendu le 18 mars 2001 la Cour Suprême
a cassé et annulé l'arrêt de la Cour d'Appel
du 05 mai 1999, annulée l'ordonnance de renvoi en date
du 17/07/97 entreprise par le juge d'instruction alors même
que la procédure en nullité engagée sur
la demande du prévenu est encore pendante devant la Cour
Suprême saisie du pourvoi contre l'arrêt de la Chambre
d'Accusation du 13/12/97 ; en conséquence la Cour Suprême
prononce l'annulation tous les actes subséquents à
ladite ordonnance et renvoie la cause et les parties devant
le juge d'instruction.
____________________________________________________________
Note
de l'ARDHD :
Comme
toute la procédure à l'ordonnance du juge d'instruction
du 17 juillet 1997 est annulée, toute action à
l'encontre de Maître AREF se trouve prescrite. Il est
donc blanchi des faits odieux qui lui avaient été
reprochés ....
Néanmoins,
les dégâts restent considérables. Rappelons
que Me AREF a subi :
-
trois mois d'emprisonnement, dont un mois dans des conditions
assimilables à des actes de torture,
-
deux procès iniques sans la présence de défenseurs
libres, ( sauf celle d'Anne Monseu pour ASF qui avait pu venir
à Djibouti, mais qui avait été interdite
de plaider à la barre, en contradiction avec les termes
de la convention franco-djiboutienne d'assistance judiciaire),
-
une interdiction invraisemblable d'exercer son métier
pendant quatre ans,
-
une privation pendant près de trois ans de son passeport
(en contradiction avec la liberté imprescriptible de
se déplacer qui figure dans la déclaration des
Droits de l'Homme) .....
QUESTION
: quelle va être désormais, à la suite et à la lumière de l'arrêt
de la Cour Suprême, l'attitude du barreau et en particulier
celle du nouveau bâtonnier par ailleurs avocat du général
Yassin Yabeh ?
Désormais,
personne ne comprendrait plus l'attentisme du barreau.
Doit-on
voir dans la décision de la Cour et de l'accueil "fair-play"
que lui a réservé le régime, le signe d'un certain assouplissement
ou mieux encore une réelle volonté d'engager le dialogue avec
la société civile aussi et de préparer ainsi le terrain ?
Nul doute que la communauté internationale, qui attend un tel
changement positif depuis fort longtemps, suivra très attentivement
son évolution. Nous aussi. Mais nous devons rester très
prudents .... dans l'attente de nouveaux signes allant dans
ce sens...
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"Extrait du site de l'ARDHD - http : //www. liberte-aref.
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de la dictature à Djibouti.
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