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LA
LIBERTÉ Bulletin N°
43
Journal permanent et indépendant
de tous les djiboutiens de l'opposition
Bulletin
de l'A. R. D. H. D
2ème
année..............Maj
12/04/01 à 07 h 00 (Heure de Paris)
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SOMMAIRE
N° 43 du 7 au 13 avril 2001
09/04 ADEN ROBLEH a été libéré à
l'audience,
mais avec une condamnation à six ans de prison avec sursis
LA
GRANDE COMEDIE DEVANT LA CHAMBRE CRIMINELLE DE DJIBOUTI
L'acteur principal, le Président Saïd Mahamoud Abkar, aux
ordres de Monsieur Guelleh, va-t-il prononcer un non-lieu ou une
condamnation contre Aden Robleh Awaleh ?
-
ALERTE ROUGE : Monsieur Aden ROBLEH, Président du PND a été
incarcéré à GABODE, dans la cellule 12. Un
nouveau prisonnier politique à Djibouti ?
-
Monsieur le Président, démissionnez avant qu'il ne
soit trop tard. Cessez de bluffer ! (Courrier des lecteurs),
- La décrispation n'est pas à l'horizon ; après
Robleh à qui le tour ?
-
Guelleh va-t-il s'offrir un nouvel avion avec l'argent des djiboutiens
et les aides internationales (Journal L'ensemble) ?
- L'équipe de la BBC (Somalie) exprime-t-elle les opinions
de Guelleh ? (Journal 'Le Temps')
-
Manquera-t-il un témoin-clef au procès 'du Café
de Paris' ?
-
COMPRENDRE LE DOSSIER ADEN ROBLEH / CAFÉ DE PARIS. IOG en
flagrant délit de déni de justice ?
-
Un appel du PND pour une manifestation le lundi 9 avril 2001 devant
le Tribunal de Djibouti
- Ouverture anticipée du nouveau site Internet du PND,
- Ali DAHAN : le véritable commanditaire de l'attentat est
l'ancien chef de la SDS,
- Les policiers spéciaux, chargés de réprimer
les prochaines manifestations populaires, ont achevé leur
formation spécifique. Amateurs s'abstenir !
-
SCANDALE INTERNATIONAL : Guelleh aurait accumulé 229 millions
d'US$ à l'étranger, pendant qu'il étrangle
financièrement le peuple (Jeune
Afrique N° 2096)
- Le billet de la zizanie (Courrier des lecteurs),
- Les forces militaires renforcées par l'arrivée de
deux nouveaux hélicoptères de style 'Apache' ?
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LA
LIBERTÉ :
votre journal se construit
chaque jour devant vous,
avec vos contributions.
Chacun peut s'y exprimer librement et sans aucune censure.
Conditions (*)
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LA
VOIX AU CHAPITRE :
par AÏNACHÉ - le 5 avril 2001
LA
DECRISPATION N'EST PAS A L'HORIZON
Après
ADEN ROBLEH AWALEH Président de P.N.D. à qui le tour
?
Il faut vivre à Djibouti pour être emprisonné
sans jugement.
|
Courrier
des lecteurs
06/04
Faudrait-il changer le nom du site en 'chasser-guelleh.com' ?
06/04
CONSEILS 'OUVERTS' A IOG : arrêtez de bluffer. Démissionnez
avant qu'il ne soit trop tard !
08/04
Coucou ODU ! Où es-tu ?
10/04
C'est l'argent des djiboutiens qui a été détourné
par le système Guelleh.
10/04
LE BILLET DE LA ZIZANIE.
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L.
D. D. H.
Ligue Djiboutienne
des Droits Humains
Toutes
les publications
2000 / 2001
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Nouvelles
brèves et revue de presse
A
lire dans LOI cette semaine :
-
Ouverture du procès 'Café de Paris' le 7 avril à
Djibouti.
(ARDHD
: manquera-t-il un témoin-clef à ce procès
?)
- Le FRUD manifeste à Bruxelles,
- Aden Robleh en procès.
04/04
Libération des deux otages britanniques à Mogadiscio
(AFP)
09/04
La garde prétorienne d'IOG est -elle fin prête, en vue
de réprimer des prochaines manifestations populaires ?
09/04
Scandale à Djibouti : l'économie est ruinée,
mais les dirigeants avaient mis 229 millions de dollars à
l'étranger au 30/09/00 ! (selon un article
paru dans Jeune Afrique N° 2096 / page 101.)
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Extrait
du Journal 'l'Ensemble'
hebdomadaire d'Information et d'Analyse du 5 avril 2000
QUESTIONS
A RESPONSABLE : MONSIEUR ISMAEL O. GUELLEH (Un
nouvel avion de Grand luxe pour le Président ?)
EDUCATION
NATIONALE : LA
MENACE DES ENSEIGNANTS |
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Rubrique
santé
05/04
- La ministre allemande de l'Agriculture d'accord pour vacciner
contre la fièvre aphteuse (AP)
06/04
Fièvre aphteuse: l'Autriche sur le qui-vive pour les vacances
de Pâques (AFP)
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Parti
du Renouveau Démocratique
P R D
Consultez le site
http://www.multimania.com/leprd
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Forum
Communauté djiboutienne
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08/04
Pétition en France, en faveur de la libération immédiate
d'Aden
Robleh |
L'Homme
de la Semaine
Saïd
Mahamoud Abkar
Président
de la Cour criminelle de Djibouti pour le cynisme de la décision
rendue contre Monsieur Aden Robleh, dans l'affaire du 'Café
de Paris'.
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Bruits
et rumeurs
10/04
Deux nouveaux hélicoptères 'dernier cri' avec leurs
armes sont sur l'aéroport de Djibouti.
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NOUVELLES
BRÈVES ET REVUE DE PRESSE
A
lire dans LOI cette semaine
LA
LETTRE DE L'OCEAN INDIEN # 944 - 04/04/01
DJIBOUTI : Le procès
de l'attentat du Café de Paris
Le procès des inculpés de l'attentat
du Café de Paris en septembre 1990 devrait s'ouvrir à
Djibouti le 9 avril. Dans le box des accusés figureront
plusieurs personnes en prison depuis des années (Mohamed
Hassan Farah, Abdi Bouh Aden, Mohamed Ali Arreyteh) tandis qu'un
autre inculpé, Awaleh Guelleh, qui s'est échappé
de prison dans des circonstances troublantes en 1997 (LOI n°778),
sera jugé par contumace. L'avocat djiboutien Mohamed Omar
a été commis d'office pour assurer leur défense,
tandis que la partie civile (représentant le jeune Français
décédé dans cet attentat) sera défendue
par Me Alain Martinet, du barreau de Djibouti. (...)
Note
de l'ARDHD : à notre avis, en dehors d'Awalleh Guelleh,
il pourrait manquer un témoin-clef dans ce procès.
Le juge Warsama aurait-il oublié de l'inviter ? Ou bien
en aurait-il été empêché en vertu de
la séparation des pouvoirs ? Pourra-t-on faire la lumière
sur cette pénible histoire sans son témoignage ...?
Ce témoin-clef pourrait-il être jugé par contumace,
par exemple ? Ou pourrait-il être convoqué devant
une cour spéciale ?
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 07/04/2001
Le FRUD manifeste à Bruxelles
Le Front pour la restauration de l'unité et la démocratie
(FRUD, ancienne rébellion afar) d'Ahmed Dini est passé à l'offensive
diplomatique à Bruxelles pour tenter de débloquer les négociations
qui s'enlisent avec le gouvernement djiboutien (...).
LA
LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 07/04/2001
Aden Robleh en procès
Le
président du Parti national démocratique (PND, opposition), Aden
Robleh Awaleh, a été incarcéré, le 4 avril en fin de matinée,
sur ordre du président de la chambre criminelle de la Cour d'appel
de Djibouti, Mohamed Warsama. (...).
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Sommaire
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mercredi 4 avril 2001,
17h48
Libération
des deux otages britanniques à Mogadiscio
NAIROBI, 4 avr (AFP) - Deux officiers de sécurité
britanniques des Nations unies ont été libérés
mercredi à Mogadiscio, après plus d'une semaine
de captivité aux mains de miliciens dans la capitale somalienne,
et sont attendus dans la soirée à Nairobi.
"Ils ont été libérés.
Ils sont en bonne santé. Ils sont en route pour le Kenya",
a déclaré à l'AFP Sonya Laurence Green, porte-parole
du Bureau de coordination des Affaires humanitaires (OCHA) à
Nairobi.
Bill Condie, 61 ans, et Peter Carter,
41 ans, avaient été enlevés par des miliciens
affiliés au chef de guerre Musa Sudi Yalahow, mais qui,
selon sa faction, avaient agi de leur propre chef lors de la prise
d'otages.
Ils ont été remis mercredi
matin à des fidèles de Musa Sudi et transportés
dans son fief de la Medina, dans le sud de la capitale jusqu'à
la maison de son bras droit, Omar Mahmoud Mohammed "Finish".
Le 27 mars, des milices fidèles
à Musa Sudi, l'un des plus farouches opposants au Gouvernement
national de Transition (GNT), avaient attaqué les locaux
de l'organisation humanitaire Médecins sans Frontières
dans le nord de Mogadiscio, alors que s'y trouvait une mission
de l'ONU venue visiter un programme de lutte contre le choléra.
L'attaque s'était soldée
par la mort de 12 Somaliens, essentiellement des civils, et l'enlèvement
de quatre employés européens de l'ONU et avait entraîné
de très violents combats entre les miliciens et la police
nouvellement crée par le GNT.
Deux des quatre otages - un Belge
et un Français - avaient été libérés
le 30 mars, déjà par l'intermédiaire de "Finish",
et rapatriés par avion à Nairobi depuis l'aéroport
de Gezira, situé dans la zone contrôlée par
Musa Sudi.
Ce dernier se trouve actuellement
en Ethiopie, où il a participé avec d'autres chefs
de faction et dirigeants régionaux à la création
d'un front commun d'opposants au GNT.
Hussein Jillow, un ancien qui a participé
aux négociations, a affirmé à l'AFP que "les
agences de l'ONU n'ont versé aucune rançon, mais
les frais occasionnés par la captivité ont été
pris en charge par le sous-clan" Daoud de Musa Sudi.
Selon "Finish", la libération
des deux derniers otages a été retardée par
des interférences du GNT.
"Nous espérions qu'ils
seraient libérés dimanche, mais des anciens du GNT
ont ensuite fait changer d'avis aux ravisseurs et ont prolongé
les négociations", a-t-il déclaré à
l'AFP, affirmant que les autorités de transition avaient
promis de payer pour la libération des Britanniques.
Aucun responsable du GNT n'a pu être
joint.
Le GNT a été mis en
place à partir d'août 2000, à l'issue d'une
conférence de réconciliation nationale à
Djibouti, mais il ne contrôle pour l'instant qu'une partie
de Mogadiscio. Il a toutefois été reconnu par la
communauté internationale et les principales organisations
régionales.
Le mois dernier, les chefs de faction
réunis en Ethiopie, ainsi que des dirigeants régionaux,
ont créé un "Conseil somalien pour la Réconciliation
et la Restauration (CSRR) chargé d'organiser une conférence
de réconciliation et d'établir un gouvernement plus
représentatif, selon eux.
La Somalie n'a plus de gouvernement
central effectif depuis la chute du président Mohammed
Siad Barre en 1991.
L'attaque contre MSF est survenue
deux semaines après un appel lancé par le Premier
ministre de transition Ali Khalif Ghalayd aux Nations unies pour
qu'elles rouvrent un bureau à Mogadiscio, qu'il qualifiait
de "ville ouverte", après dix ans de combats
inter-claniques.
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09/04
A lire deux articles dans les Nouvelles d'Addis cette semaine
:
PARIS,
8/04/2001 (9h00). -- Aden
Robleh Awaleh, président du Parti national démocratique djiboutien
(PND, opposition) a été arrêté à son domicile mercredi 4 avril
à 12h10 et il a immédiatement été transféré à la terrible prison
de Gabode, sans même être entendu par un officier de policier
judiciaire ou par un juge. (...)
Aden
Robleh Awaleh,
président du Parti national démocratique djiboutien (PND,
opposition) a été arrêté à son domicile mercredi 4 avril 2001
et incarcéré à la prison de Gabode. Il avait refusé de se rendre
à une convocation du juge pour interrogatoire dans le cadre de
l'enquête sur l'« affaire du Café de Paris » (1990) (..)
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09/04
La garde prétorienne d'IOG est -elle fin prête, en
vue de réprimer des manifestations populaires ? Selon l'ADI,
il semble que la réponse soit 'oui' et nous voilà
rassurés !
ADI/DJIB/912/173
MOTS
Cérémonie de clôture
dun stage de formation de la FNP
DJIBOUTI
(ADI) - 8 avril - Des policiers formateurs dans le maintien de
lordre ont achevé dimanche un stage de recyclage
de deux semaines assuré par deux experts du groupement
CRS, un corps de police chargé du maintien de lordre
en France, annonce lAgence Djiboutienne dInformation,
citant la Radiodiffusion Télévision de Djibouti
(RTD).
Le
stage, qui sest déroulé à lécole
de police Idriss Farah Abaneh à Nagad ( quelques kilomètres
à la périphérie sud-est de Djibouti), sinscrit
dans le cadre dune formation « indispensable pour
renforcer les capacités de la police » de lavis
du ministre de lIntérieur Abdallah Abdillahi Miguil
dans son discours de clôture du stage.
La
formation a été mise en place avec le concours du
service de coopération technique international de police.
La
cérémonie de fin de stage sest déroulée
en présence du chef dEtat-Major de la Force Nationale
de Police (FNP) le colonel Ali Hassan Omar.
ADI
- 17H 03 GMT - 8 AVRIL 2001
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Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de
torture et d'emprisonnement arbitraire (...), nous rappelons à
l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui
ont été le plus souvent cités par les victimes.
-
Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
-
Colonel
Omar Bouh Goudade
-
Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
- Commandant
Zakaria Hassan
-
Lieutenant
Ladieh
-
Lieutenant Mohamed Adoyta
-
L'aspirant Haroun
-
Le sous-officier Naguib
-
L'adjudant Tane
-
Kalifa
-
Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à l'étranger
(USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont
placés sous surveillance, par les polices locales.
Nos
informations sur la torture à Djibouti. et les récits
des victimes
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AFFAIRE
ADEN ROBLEH AWALLEH, Président du PND
05/04
ALERTE ROUGE A DJIBOUTI
Arrestations arbitraires et suspicion de
torture
APPEL
D'URGENCE POUR OBTENIR LA LIBÉRATION

de
Monsieur Aden Robleh Awalleh,
Président du PND et membre du Haut-Conseil de l'Opposition
Djiboutienne Unifiée.
Le
contexte :
Monsieur
Aden Robleh Awalleh a été arrêté arbitrairement
le mercredi 4 avril 2001 à son domicile. Les forces de
police l'ont directement conduit à la prison de Gabode,
sans même qu'il ne soit entendu par un officier de policier
judiciaire ou par un juge, ce qui confirmerait que la décision
est essentiellement politique ...
Il
a été incarcéré dans la cellule 12.
Arrestation
arbitraire :
Monsieur
Aden Robleh est le président-fondateur du Parti National
Démocratique (PND), l'un des rares partis à avoir
été reconnu par la dictature. Il est membre du Haut-Conseil
de l'Opposition Djiboutienne unifiée (ODU).
Il semble, selon nos informations, que la dictature souhaite l'impliquer
dans l'affaire dite du Café de Paris où un attentat
en septembre 1990 avait causé la mort de plusieurs personnes
dont des français et un enfant. Le procès des accusés
dans cette affaire doit s'ouvrir le 9 avril 2001 à Djibouti.
Bien que mis en cause en France, mais non jugé semble-t-il,
Monsieur Robelh aurait pu être interrogé depuis plusieurs
années par la Justice Djiboutienne, si elle l'avait souhaité.
Depuis plusieurs années, il n'a pas quitté le pays.
Son incarcération, sans aucune audition, quelques jours
avant l'ouverture du procès est très suspect. Elle
pourrait confirmer la décision purement politique d'emprisonner
non pas un accusé dans ce procès, mais tout simplement
l'homme politique d'opposition qu'il est.
Suspicion
de torture :
La
cellule 12 est tristement célèbre, parce que de
nombreuses personnalités y ont été enfermées,
en particulier Me Aref Mohamed Aref, durant les mois de février
et de mars 1999. Cette cellule est en fait des latrines. Elle
mesure 1,5 m sur 1m et le prisonnier ne peut pas s'allonger à
l'intérieur. En dehors du niveau dramatique d'hygiène
que l'on peut imaginer, cette cellule n'a pas de toit, ce qui
fait que le prisonnier est soumis en permanence aux rayons du
soleil, à la chaleur et à la poussière, ce
qui est catastrophique à Djibouti où la température
atteint 40° C (à l'ombre) en cette saison, pendant
la journée.
L'incarcération
dans la cellule 12 a toujours été dénoncée
par de nombreuses ONG internationales incontestables. Les conditions
réservées aux détenus dans cette cellule
sont dégradantes et inhumaines et elles peuvent
être qualifiées d'actes de torture.
Nous avons
eu confirmation que la prison refuse que Monsieur Robleh ne reçoive
aucune nourriture depuis deux jours.
Nos appels :
aux
hommes politiques français et européens
pour qu'ils
interviennent auprès des gouvernements français
et djiboutiens afin d'obtenir la libération immédiate
de Monsieur Aden Robleh, prisonnier politique et qu'il soit mis
un terme définitif aux pratiques barbares qui sont courantes
à Djibouti.
Il est
temps que la communauté internationale et plus spécialement
européenne prenne la véritable mesure de toutes
les violations des Droits de l'Homme qui sont commises chaque
jour par le régime de Monsieur Guelleh :
- tortures dans les locaux de la police et de l'armée,
- assassinats (y compris le possible assassinat d'un juge français)
- viols par l'armée et par la police de femmes et d'enfants,
- spoliation : maisons, terres, etc..
- destruction systématique dans le Nord de villages,
de cheptels, de dispensaires, d'écoles et de point d'eau,
- détournement de l'aide internationale au profit du
dictateur et de ses proches et corruption généralisée
en particulier par les Ministres en exercice,
- organisation d'une situation de terreur contre tous les nationaux
: écoute téléphonique, harcèlement
policier, menaces contre les familles, etc...
aux
ONG
pour qu'elles appuient notre appel et pour qu'elles diffusent
l'information
aux
journalistes et aux média
pour qu'ils relayent nos informations, ce dont nous les remercions
à l'avance
Contact
:
Jean-Loup
SCHAAL
ARDHD - Association pour le Respect des Droits de l'Homme à
Djibouti
Tel ..+ 33 (0)1 46 34 70 70
Fax .+ 33 (0)1 46 34 25 93
Courriel : jlschaal@ardhd.org
Site : https://old.ardhd.org
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PND
PARTI NATIONAL DEMOCRATIQUE
------------
LIBERTE - RESPONSABILITE - SOLIDARITE
------------
B.P : 10204
Tel : 34 21 94
Adresse internet : awaleh@intnet.dj
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DJIBOUTI
-------------
DJIBOUTI, le 4 avril 2001
Monsieur le Président
de la Cour Criminelle
D J I B O U T I
Monsieur le Président,
J'ai bien reçu la convocation que vous
m'avez adressée.
Je ne vous cache pas ma grande surprise quant
à l'objet de cette convocation.
Je ne vois absolument pas les raisons pour lesquelles
vous voulez m'interroger sur cette affaire dite " café
de Paris ".
Pour ma part, je considère que le fait
de m'interroger sur cette affaire constitue en soi un déni
de justice que je ne peux pas ne pas récuser.
En disant cela je me fonde sur les motifs suivants
:
1) je n'ai absolument rien à voir avec
cette affaire étant donné qu'aux moments des faits
je vivais à dix mille kilomètres de Djibouti, lieu
où lesdits faits se sont produits.
2) Cette affaire a fait, pour ce qui me concerne,
l'objet d'une amnistie.
Comme vous le savez, sans doute, l'affaire en
question avait eu lieu en septembre 1990. A cette époque
je vivais en exil en France, exil qui avait commencé le
mois de mai 1986.
Au moment des faits, j'avais été,
injustement d'ailleurs, mis en cause par les autorités
djiboutiennes. Puis-je vous rappeler que j'avais également
été mis en cause pour l'affaire du café "
Historil " et pour bien d'autres choses encore ?
C'est lorsque notre pays s'est résolu,
après une résistance aussi vaine qu'insensée,
à adopter le multipartisme que je me suis décidé
à rentrer au pays.
Je suis arrivé à Djibouti le 13 septembre 1992 et
pour que cela soit possible il a fallu que les autorités
djbitouiennes aient amnistié toutes les poursuites antérieures
à cette date. Voilà la vérité et la
justice.
J'ai l'intime conviction que cette affaire n'est
qu'un prétexte à un règlement de compte politique
dont la cible est l'opposant que je suis.
Il est malheureux que notre pays ne retienne pas
les leçons de l'Histoire. Il devrait savoir que l'ère
des faux procès est bel et bien révolu. Le refus
de toute forme d'expression politique, la dévotion du système
judiciaire au pouvoir politique sont les causes profondes des
tragédies qui ont accablé tant de pays notamment
africains.
C'est dommage, vraiment dommage que notre petit
pays se croit obligé d'emprunter ce système qui
a causé tant de destructions. Si notre pays ne change pas
de cap, il n'y a pas de doute qu'il plongera dans ces tragédies.
La Somalie sur, l'Angola, la Sierra-léone, le Rwanda,
les deux Congo, etc. doivent nous faire réfléchir.
Je suis l'un des pionniers de cette indépendance
qui fait de ce pays ce qu'il est aujourd'hui : un pays libre et
souverain. J'ai l'impression que le régime en place se
montre amnésique quant à la l'Histoire de notre
glorieuse lutte de libération. Si les pionniers de l'indépendance
n'ont ni respect ni considération qu'adviendra-t-il du
commun des mortels ?
Je doute que mon discours attire la moindre attention
de votre part car le système auquel vous appartenez ne
fait guère de place à la raison. Si vous étiez
libre de décider par vous-même en tant que juge je
suis sûr que vous n'évoqueriez même pas, pour
ce qui me concerne, l'affaire dite de " café de Paris
" pour le motif que celle-ci n'est pas une affaire de nature
judiciaire mais tout simplement une machination politique.
Ce que j'ai à dire à propos de l'affaire
en question est contenu dans la présente lettre. Je n'ai
rien d'autre à ajouter.
Le régime peut faire l'économie
d'une mise en scène procédurale ; s'il veut régler
des comptes avec l'opposant que je suis il lui est loisible de
m'enlever en envoyant ses sbires. Auquel cas je me considérerai
comme l'otage d'un clan tribal. Je suis mentalement préparé
à toute éventualité ; ma grande expérience
politique m'enseigne qu'il faut s'attendre à tout de la
part d'une dictature.
La présente lettre sera publiée
si cela s'avère nécessaire.
Veuillez agréer, Monsieur le Président,
l'assurance de ma considération.
ADEN ROBLEH AWALEH
Président du PND
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LA
VOIX AU CHAPITRE : par AÏNACHÉ - le 5 avril 2001
LA
DECRISPATION N'EST PAS A L'HORIZON
Après
ADEN ROBLEH AWALEH Président de P.N.D. à qui le
tour ?
Il faut vivre à Djibouti pour être emprisonné
sans jugement.
Je suis scandalisé
de la manière arbitraire ou a été arrêté
Monsieur Aden Robleh Awaleh, et m'associe à l'appel d'urgence
lancé par l'ARDHD pour exiger sa libération.
Lors du malheureux
attentat de café de Paris qui a causé la mort d'un
innocent enfant de six ans. Autant que je me souvienne Monsieur
Aden Robleh Awaleh vivait à Paris et avait publié
un communiqué dénonçant cette affaire.
Quelques temps après nous apprenions qu'il était
accusé d'être le commanditaire. Alors ! qui croire
?
N'aurait-il
pas été plus simple qu'un juge libre instruise cette
affaire à charge et à décharge, afin de tirer
au clair et apaiser la pauvre famille endeuillée. Par la
même occasion le gouvernement devrait présenter des
excuses à toutes les personnes innocentes raflées
arbitrairement et
torturées. Encore faut-il trouver un juge impartial, digne
de sa fonction pour prendre le dossier en main ? ? ?
Il est malheureux de constater que les Djiboutiens n'ont aucune
confiance en leur justice.
PIEGER
LE POUVOIR
En refusant
de se présenter à une convocation Monsieur Aden
Robleh Awaleh savait parfaitement que de toute manière,
il ne serait pas entendu par une justice libre et que son
audition légitimerait son emprisonnement quasi automatiquement.
En connaisseur avisé de la pratique de notre gouvernement
qu'il est, Monsieur Aden Robleh Awaleh a parfaitement piégé
le pouvoir.
Décidément,
la décrispation n'est pas à l'horizon dans notre
République. Contrairement à ce qui se passe dans
le reste de l'Afrique ou la tentative de démocratisation
se multiplie, voilà qu'on continue à jeter en prison
des hommes politiques. En ce moment, la plupart des Etats
africains se glorifient de ne pas avoir dans leurs prisons des
hommes politiques ou des syndicalistes.
A Djibouti, on se distingue en étant l'exception qui confirme
l'évolution de démocratisation.
AÏNACHÉ
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Représentation du PND en France et en
Europe,
Parti National Démocratique - Djibouti
Mme Saïda Barreh-Falcou
Tel: 01 56 08 12 48
Courriel: flc1@club-internet.fr
Communiqué,
Après avoir été convoqué
par le Président de la Cour Criminelle de Djibouti, le
Président du PND Aden Robleh Awaleh a déclaré
qu'il ne se présenterait pas au tribunal pour les raisons
suivantes :
-Le Président du PND Aden Robleh Awaleh
n'a rien à voir avec cette affaire criminelle étant
donné qu'au moment des faits, il vivait en France, en exil,
de Mai 1986 à Septembre 1992,
-Il a la conviction qu'il ne s'agit que d'un prétexte
à un règlement de compte politique à l'encontre
d'un opposant,
-enfin, il n'y a pas à Djibouti un Etat
de droit digne de ce nom, pouvant permettre de faire la vérité
sur cette affaire: ce pays est dirigé par un chef de clan
tribal Ismaël Omar Guelleh.
Le dictateur a envoyé un commando à
son domicile afin de l'enlever de force. Le Président du
PND a accepté de les suivre jusqu'en prison, dans laquelle
il a été enfermé parmi des criminels de tout
poil. Il y est toujours incarcéré jusqu'à
présent.
La Représentante du PND en France et en
Europe condamne fermement cette acte barbare du régime
djiboutien et demande à la communauté internationale
d'intervenir pour que le Président du PND Aden Robleh Awaleh
soit libéré immédiatement et sans conditions.
La dictature prévoit un soit-disant procès,
à partir du Lundi 9 Avril, à Djibouti. Ce procès
ne constitue qu'une parodie de justice déstinée
à condamner par avance un opposant au régime qui
gène considérablement les autorités djiboutiennes
et à empêcher la libre activité politique
du PND, parti reconnu légalement par la Constitution de
1992.
Les droits de l'homme n'étant pas respectés,
les droits de la défense étant baffoués puisque
celle-ci ne peut même pas se constituer, la Représentante
du PND en France et en Europe considère que les soit-disant
actes pouvant provenir de ce procès préfabriqué
ne peuvent être que nuls et non avenus.
Fait à Paris, le 6 Avril 2001,
Saïda Barreh-Falcou
Représentante du PND en France et en Europe
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8/04
COMPRENDRE LE DOSSIER ADEN ROBLEH / CAFÉ DE PARIS. IOG
en flagrant délit d'intervention de l'Etat sur la justice
?
Nous avons fait une enquête pour mieux comprendre ce dossier
et voici ce que nous avons pu rassembler.
1)
Aden Robleh était exilé en France au moment de l'attentat,
en raison de menaces, puis d'une condamnation par contumace pour
"atteinte à la sûreté de l'État"
Aden
Robleh s'est exilé en France entre 1986 et 1992. En 1986,
il avait quitté clandestinement Djibouti, faisant état
de crainte pour sa vie / sa liberté, suite à des
menaces du régime.
Aussitôt, Hassan Gouled, furieux, semble-t-il, de ce départ,
avait initié un procès contre lui pour " atteinte
à la sûreté de l'État ". Il avait
été condamné en 1986, par contumace à
la prison à vie dans ce procès djiboutien.
2)
Dans les heures qui suivent l'attentat 'Café de Paris',
Gouled désigne Aden Robleh comme étant le responsable.
L'attentat
du " Café de Paris " a eu lieu en septembre 1990.
Dans les heures qui ont suivi Hassan Gouled a désigné
Aden Robleh, comme étant le responsable de cet attentat.
On peut
s'étonner légitimement que Gouled ait pu découvrir
le nom du responsable en quelques heures alors que la justice
a mis plus de dix ans à instruire le dossier ... sans être
certaine de tenir le véritable commanditaire ?
Aden Robleh
était toujours en exil au moment des faits, mais cela n'a
pas empêché Hassan Gouled de faire lancer un mandat
d'arrêt international contre Aden Robleh, dans les heures
qui ont suivi l'attentat. A notre connaissance, ce mandat n'a
jamais été exécuté par personne y
compris (surtout) par la France où il résidait ouvertement.
C'est rarissime, mais c'est comme cela ... Les magistrats français
de l'époque ont-ils voulu montrer le peu de crédit
qu'ils accordaient au dictateur ?
3)
Une amnistie signée par Gouled en 1992 annule définitivement
la condamnation et les poursuites contre Robleh.
En
septembre 1992, Aden Robleh est rentré à Djibouti
où le multipartisme venait d'être autorisé.
Comment cela a-t-il été possible, alors qu'il était
condamné dans une affaire et poursuivi dans une autre ?
Eh bien Hassan
Gouled a tout simplement amnistié toutes les poursuites
qui visaient Robleh :
- amnistie de la condamnation à perpétuité
- amnistie de la poursuite (invraisemblable et ne tenant pas vraiment
la route) dans l'affaire du Café de Paris.
Note
pour les lecteurs : une amnistie est définitive dans un
pays de droit et on ne plus revenir en arrière.
L'affaire
Robleh / Café de Paris aurait dû être définitivement
close en 1992.
4)
Eh bien non ! L'affaire repart avec le fameux juge Le Loire. Le
début d'une machination franco-djiboutienne ?
En 1996, la
France confie l'affaire de l'attentat du Café de Paris
au juge Le Loire qui lance immédiatement un mandat d'arrêt
contre Aden Robleh.
Depuis, plusieurs
voix se sont élevées pour critiquer de possibles
relations entre Le Loire et Ismaël Omar Guelleh, en particulier
dans l'affaire Borrel. Quel est le fond de vérité
? en tout cas Le Loire a été bel et bien dessaisi
du dossier BORREL, ce qui est vraiment peu fréquent en
France. Cela suffit-il à affirmer que des irrégularités
graves aient pu entacher les enquêtes menées par
ce juge ?
Toujours est-il
que le juge Le Loire, de passage à Djibouti, n'a même
pas cherché pas à interroger Aden ROBLEH. Il ne
l'a même pas convoqué et Il se serait contenté
de noter dans son dossier qu'il n'aurait pas pu interroger Aden
Robleh, parce que ce dernier 'était en fuite'.
Le juge Le
Loire avait-il écouté les informations données
par Ismaïl Omar et par son 'oncle' Gouled, sans les vérifier
? Probable, parce qu'il est confirmé que Robleh était
présent à Djibouti durant la visite du juge. En
tant que président d'un parti politique, il se présentait
à toutes les élections et son adresse était
connue de tous. De là à imaginer une machination
politique dans laquelle il y aurait eu complicité entre
un juge français et le dictateur, il y a un pas .... que
nous hésiterions à franchir.
5)
Aden Robleh devant la justice française
Le juge Le
Loire a donc déposé son accusation devant la Cour
d'assises de Paris en incluant Aden Robleh dans la liste des prévenus.
Faute de participants présents, le procès a été
instruit par contumace en 1998. La Cour d'assises de Paris a prononcé
des condamnations contre tous les prévenus à l'exception
de Monsieur Robleh dont le cas a été " disjoint
" de celui des autres.
Son cas aurait
du être évoqué durant une audience séparée
de la Cour d'Assises française dans l'année qui
a suivi, soit normalement en 1999. A ce pour le procès
n'a toujours pas été instruit par la France .....
Doit-on voir dans ce délai la perplexité des magistrats
face à la faiblesse des preuves fournies par le juge Le
Loire ?
La Cour aurait-elle
eu vent de relations anormales entre le juge Le Loire et Ismaïl
Omar et son oncle Gouled ? Aucun élément en notre
possession ne nous pemet de l'affirmer.
6)
Aussitôt après le jugement, l'un des accusés
condamnés par contumace par la Cour d'Assises de Paris
devient le Président du PND à la demande d'IOG
! (Le PND est le parti qui a été fondé par
Aden Robleh) Extraordinaire, non ?
Cinq djiboutiens
ont été condamnés en 1998 par la Cour d'Assises
de Paris à la prison à vie. Parmi eux, il y a Mahdi
Ahmed Abdillahi. Dès l'annonce de sa condamnation par contumace,
Ismaïl Omar Guelleh l'a appelé à ses côtés
et il lui a donné la présidence du Parti National
Démocratique (PND). N'est-ce pas incroyable ? Uniquement
à Djibouti, de telles choses peuvent arriver !!
7)
Un procès aujourd'hui à Djibouti, qui ne tient pas
la route, car les faits et les poursuites ont été
amnistiés contre Aden Robleh, il y a presque dix ans.
Les
prévenus à ce procès sont les personnes qui
ont été condamnées par la Cour d'Assises
de Paris à la prison à perpétuité,
sauf Mahdi Ahmed Abdillahi, mais avec Aden Robleh en plus !
Ainsi le Président
bidon du PND bis (!) est substitué devant la Cour par le
président historique du PND original ! On croit rêver
! Le juge d'instruction s'est-il trompé dans ses convocations
? A-t-il mélangé ses papiers ? Est-ce une erreur
matérielle ?
Sur un plan
strictement légal, les magistrats djiboutiens ne peuvent
même pas impliquer Aden Robleh dans ce procès puisqu'il
a bénéficié d'une amnistie présidentielle
en 1992. Vraiment il n'y a qu'à Djibouti où l'on
peut remettre en cause des décisions de cette nature. Cela
suffit à prouver que Djibouti n'est pas un état
de droit, mais cela nous le savions déjà.
On comprend
mieux la réaction de refus de M. Aden Robleh face à
ce harcèlement judiciaire extravagant.
8)
IOG pris la main dans le sac, en flagrant délit ?
Mais
là IOG est allé un peu loin et nous considérons
qu'il est pris la main dans le sac, en flagrant délit :
- d'arrestation arbitraire,
- de gestion personnelle par le Président en exercice de
la justice du pays,
- d'intimidation et voies de fait contre un citoyen
avec harcèlement judiciaire,
- d'actes de torture dans la cellule 12 de Gabode.
9)
Et la suite ? En réalité, LE PIEGE pour IOG et pour
la famille judiciaire !
Compte-tenu
de la tournure des événements et de la honteuse
incarcération d'Aden Robleh, ce dernier sera amené
bon gré, mal gré devant la cour de Djibouti.
De
deux choses l'une :
- où le juge reconnaît que les faits ont été
amnistiés et il ordonne la libération immédiate
d'Aden Robleh et l'honneur de la 'famille judiciaire' est à
peu près sauvé ....
- où le juge prononce une peine à son encontre.
Dans cette dernière hypothèse, tout le système
s'écroule, car ce serait donner la preuve incontestable
que la justice djiboutienne est aux ordres de la dictature. Dans
ce cas, la belle famille judiciaire aura bonne mine !
10)
Mais au fait, il devrait obligatoirement y avoir un coupable dans
l'attentat du Café de Paris ?
C'est
notre dernière question : qui est le véritable commanditaire
de l'attentat du Café de Paris ? Tous les djiboutiens que
vous interrogerez sauront vous apporter une réponse précise
avec le nom du coupable. Mais prenez la précaution de le
leur demander dans un lieu isolé à l'abri des sbires
à la solde du système.
ARDHD
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..........................
PND - PARTI NATIONAL DEMOCRATIQUE
COMMUNIQUE DE PRESSE du 7 avril 2001
Le PND dénonce l'arrestation
arbitraire d'Aden ROBLEH
Le Président
du Parti National Démocratique, M. ADEN ROBLEH AWALEH,
est incarcéré à la prison civile de Djibouti
(Gabode) depuis le mercredi 4 avril 2001.
Héros
national, ancien Secrétaire Générale du Front
de Libération de la Côte des Somalis (FLCS) de 1969
à 1977, il est incontestable que l'action politique de
M. ADEN ROBLEH AWALEH est inscrite en lettres d'or dans les annales
de notre glorieuse lutte de libération.
Depuis 1986
M. ADEN ROBLEH AWALEH a entrepris un autre noble combat politique
: l'instauration d'une démocratie authentique dans notre
pays.
Le Parti
National Démocratique dénonce cette arrestation
arbitraire.
Fait à Djibouti, le 7 avril 2001
ABAS MOHAMED HERSI
Président du Conseil Fédéral du PND
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Sommaire
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..................... PND - PARTI NATIONAL DEMOCRATIQUE
APPEL
A LA NATION POUR UN RASSEMBLEMENT LE 9 AVRIL
En raison
de l'incarcération du Président du Parti National
Démocratique M. ADEN ROBLEH AWALEH, le PND lance un vibrant
appel à toutes et tous les militants du parti ainsi qu'à
l'ensemble des forces vives de la nation pour un grand rassemblement
devant le tribunal, le 9 avril 2001, afin de dénoncer cette
arrestation arbitraire.
Fait à Djibouti, le 7 avril 2001
ABAS MOHAMED HERSI
Président du Conseil Fédéral du PND
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Sommaire
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08/04
Pour quelles raisons, n'avons-nous reçu aucun communiqué
de l'ODU dans l'affaire ROBLEH ?
L'équipe
de l'ARDHD s'interroge sur le fait que l'ODU ne semble pas avoir
réagi officiellement à l'arrestation d'Aden Robleh
et à son implication dans une affaire amnistiée.
En tout cas nous n'avons reçu à la rédaction
aucun document/communiqué à cette occasion. Peut-être
va-t-il arriver dans les prochaines heures.
Monsieur Robleh est membre du Haut-Conseil de l'ODU et le PND
en fait partie. L'arrestation arbitraire de l'un de ses membres
aurait du normalement être suivie d'une protestation.....
au moins pour prouver la solidarité du Groupe.
Alors que se passe-t-il au sein de l'ODU ? La solidarité
de ces membres serait-elle mise à l'épreuve ? Pour
quelles raisons ?
Mais nous sommes certains que cet oubli sera vite réparé
....
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08/04
Ouverture du nouveau site Internet du PND.
Mme
Saïda Barreh-Falcou
Représentante du PND en France et en Europe
Tel:
01 56 08 12 48
Courriel: flc1@club-internet.fr
site: http://www.pnd-djibouti.org
Du fait des
évènements exeptionnels qui se déroulent
depuis quelques jours à Djibouti (emprisonnement pour raison
politique du Président du PND Aden Robleh Awaleh, mise
en cause de la liberté d'expression politique édictée
par la Constitution de 1992, atteintes aux droits de l'hommes...etc),
nous avons décidé de mettre en ligne le site du
PND, avec une légère avance sur le planning initial.
Vous y trouverez
tout ce qui concerne la vie du parti ainsi que de ses militants,
au fur et à mesure de la construction des pages: actualités,
communiqués, discours, statuts, histoire, bibliographie..etc
Nous espérons
que vous serez nombreux à le visiter et à l'apprécier.
Surtout n'hésitez pas à nous faire part de vos remarques,
propositions,idées,..etc ainsi que vos réactions
aux pages et informations qui vous sont présentées.
Je suis à
votre entière disposition pour cela.
Vive le PND,
Vive le Président Aden Robleh Awaleh,
Vive la République de Djibouti,
Paris
le 8 Avril 2001,
Saïda
Barreh-Falcou
Représentante du PND en France et en Europe
Pour
consulter le site : cliquez
ici
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09/04
ADEN ROBLEH AWALEH a été libéré ce
matin par le Tribunal
Correctif
du 10/04
Hier
soir, Aden Robleh a bien été libéré
à l'audience comme nous le disions, mais il a été
condamné à une peine de six ans d'emprisonnement
avec sursis. En effet, faute d'information arrivée à
temps, nous annoncions par erreur qu'aucune charge n'avait été
retenue contre Aden Robleh.
Cette
peine nous semble très suspecte : ou Aden Robleh est considéré
comme coupable par le système Guelleh et dans ce cas, il
aurait du être condamné à une peine de prison
ferme. Ou il est considéré comme innocent et dans
ce cas, il ne doit pas être condamné, même
avec sursis.
Lui infliger une peine de prison de six ans avec sursis est extrêmement
suspect ! En général le sursis n'est accordé
-
en totalité, que pour des peines inférieures à
18 mois de prison
-
ou partiellement pour alléger des peines supérieures
: exemple trois ans de prison, dont un avec sursis. Mais six ans
avec un sursis total ... c'est rare et cela laisse supposer d'autres
arrières-pensées que nous décrivons à
la fin de ce document.
On
sent la décision politique à plein nez et sur la
base de cette nouvelle information, nous retirons le commentaire
objectif que nous avions adressé un peu trop rapidement
au Président de la Cour Criminelle. Il a bien prouvé
qu'il était l'exécuteur des basses oeuvres du dictateur,
totalement dépendant et dévoué à la
dictature.
Cela
traduit aussi l'embarras du dictateur face à la double
mobilisation en faveur d'Aden Robleh :
-
celle du peuple djiboutien, même si les leaders politiques
(ODU, FRUD,etc.) ne nous ont pas adressé de communiqué,
en dehors de l'article paru sur le site Web du PRD,
-
celle des organisations et média internationaux.
Pour
se débarasser du problème qui devenait épineux
et dans lequel certaines voix s'étaient élevées
pour le désigner personnellement comme le commanditaire
de l'attentat, IOG a choisi une demi-mesure qui ne convaincra
personne et qui suffit à reconnaître l'innocence
de Monsieur Robleh dans ce dossier.
IOG
a-t-il râté sa mise en scène ? Ce procès
a été décidé à la va-vite,
surprenant tout le monde et il a été expédié
en une journée, sans même la comparution d'un seul
témoin.
IOG
avait-il voulu gagner un peu de temps dans les suites possibles
de l'affaire Borrel, qui risquent de le rattraper bientôt,
avec de nouvelles auditions à Paris chez le juge Parlos
?
En
effet, une théorie qui est crédible, circule actuellement
dans les milieux concernés : il se dit que le juge Borrel
pourrait avoir été assassiné parce qu'il
avait découvert des preuves concernant les véritables
commanditaires de l'attentat du Café de Paris et qu'il
avait réuni assez de documents incontestables. Où
seraient ces documents ?
Fiction
: imaginez que Guelleh ait été le véritable
instigateur de cet attentat. Aurait-il pu ordonner l'assassinat
du juge pour ne pas être démasqué ? Pour tenter
de mettre en échec cette hypothèse, il aurait eu
alors besoin d'un coupable dans l'affaire du Café de Paris.
CQFD.
Mais
la double pression populaire et médiatique l'ont convaincu
de ne pas aller trop loin et il a demandé à son
juge fidèle et obéissant de condamner les accusés
à des peines considérées comme légères
et n'ayant aucun rapport soit avec leur innocence, soit avec leur
culpabilité. En tout cas, un magistrat français
interrogé à prononcer le terme d'incohérence
face à cette sentence !
Ces
condamnations permettront probablement dès jeudi à
Guelleh de faire fixer un montant de réparation élevé
que les accusés ne pourront pas payer et ainsi il les tiendra
(surtout Aden Robleh) par le portefeuille.
Mais
il tiendra aussi Robleh avec ce sursis : c'est une manière
de le bloquer aujourd'hui et de l'emprisonner plus tard. En effet,
ce sursis pourrait tomber en cas de nouvelles condamnations et
Guelleh ne manque pas d'imagination pour inventer de nouveaux
délits : diffusion de fausses nouvelles, atteinte à
la sureté de l'état, injure envers le chef de l'état,
incitation à la rébellion, etc... Il se réserve
certainement la possibilité d'utiliser l'un de ces motifs
à l'avenir pour condamner Robleh à une peine de
prison ferme à laquelle s'ajouteront les 6 ans.
________________________________________________
Dépêche de l'ADI
ADI/DJIB/914/169
MOTS
Aden Robleh Awaleh condamné à 6 ans de prison avec
sursis dans laffaire
du Café de Paris
DJIBOUTI (ADI)
- 9 avril - La Cour Criminelle de Djibouti a condamné lundi
M. Aden Robleh Awaleh à une peine de 6 ans demprisonnement
avec sursis pour complicité, assassinat et tentative dassassinat
dans lattentat du Café de Paris qui avait fait un
mort et plus dune dizaine de blessés le 27 septembre
1990, annonce lAgence Djiboutienne dInformation.
Deux autres
co-accusés, Abdi Bouh Aden et Mohamed Hassan Farah ont
été condamnés à 8 ans demprisonnement
pour des motifs similaires. Un troisième co-accusé,
Mohamed Ali Arreyteh a, pour sa part, été condamné
à une peine de privation de liberté de 6 ans.
Ces 3 co-accusés,
qui avaient déjà purgé une détention
préventive de près de 8 ans à la Maison dArrêt
de Gabode, devaient être remis en liberté à
lissue du procès qui sétait déroulé
pendant 6 heures dans la salle principale du Tribunal de Djibouti.
ADI-15H54
GMT- 9 AVRIL 2001
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mardi
10 avril 2001, 9h21
La justice djiboutienne clôture
le dossier de l'attentat du Café de Paris
DJIBOUTI,
10 avr (AFP) - La justice djiboutienne a condamné lundi
à des peines relativement légères les responsables
de l'attentat du Café de Paris qui sont ressortis libres
du tribunal au terme d'un procès éclair organisé
de manière inattendue plus de dix ans après les
faits.
Accusé
d'être le commanditaire de cet attentat, qui avait provoqué
la mort d'un enfant français de 6 ans et fait une quinzaine
de blessés en septembre 1990, Aden Robleh Awalleh, figure
de l'opposition djiboutienne, a été condamné
à six ans de prison avec sursis pour complicité.
Les trois
"exécutants", Mohamed Hassan Farah, Abdi Bouh
Aden et Mohamed Ali Arreiteh, ont écopé de peines
allant de 6 à 8 ans de prison et couvrant la période
de détention préventive qu'ils ont effectuée
dans la prison civile de la Gabode.
Tous sont
donc sortis libres du tribunal après une audience d'une
journée, sans aucun témoin appelé à
la barre.
Le chef du
commando, Awalleh Guelleh, a été condamné
par contumace à la prison à vie. Il s'était
échappé de prison.
Le soir des
faits, un commando avait attaqué deux cafés du centre
de Djibouti fréquentés par les militaires et les
coopérants français.
Quatre grenades
avaient été lancées sur la terrasse du Café
de Paris, dont trois avaient explosé, tuant le petit Olivier
Nervet, 6 ans, sur les genoux de son père.
En s'enfuyant,
les hommes du commando avaient tiré des coups de feu sur
un militaire qui les pourchassait, puis avaient lancé une
autre grenade, qui n'avait pas explosé.
Dossier embarrassant
pour Djibouti dans ses relations avec la France, l'attentat avait
déjà été jugé la Cour d'assises
spéciale de Paris en 1998, en l'absence des accusés
dont la législation djiboutienne interdit l'extradition.
Cinq personnes
- dont Mohamed Hassan Farah, Abdi Bouh Aden et Mohamed Ali Arreiteh
- avaient été condamnés par contumace à
la prison à vie tandis que le cas d'Aden Robleh Awaleh
avait été disjoint.
L'annonce
de ce procès, il y a moins d'une semaine, et sa rapidité,
semblent avoir surpris aussi bien à la fois les avocats
de la partie civile et de l'Etat français que celui commis
d'office pour défendre les accusés, qui n'ont eu
que huit jours pour se préparer.
Placé
sous contrôle judiciaire, avec interdiction de quitter le
territoire depuis plusieurs années, Aden Robleh Awallah
a été placé en garde à vue quatre
jours seulement avant le procès.
"Ce procès
n'a rien de judiciaire, il est avant tout politique", a-t-il
affirmé avant l'audience dans un communiqué.
Lors de l'audience,
les avocats de la partie civils ont appelé les accusés
au repentir.
L'avocat de
la défense, Me Mohamed Omar, a souligné qu'il n'existe
aucune preuve matérielle tangible et invoqué la
présomption d'innoncence.
Il a insisté
sur le fait que les armes utilisées, notamment un pistolet
ayant servi à tirer sur un militaire français, n'ont
pas été récupérées. Aucune
empreinte digitale n'a été relevée sur le
véhicule volé par les quatre membres du commando
qui ont commis l'agression, a-t-il ajouté.
Selon lui,
tout l'acte d'accusation ne repose que sur des "ouï-dire",
des "rapports d'agents du renseignement" ou des "dépositions
de personnes qui se sont souvent retractées ou contredites".
L'avocat de
la partie civile Me Alain Martinet a demandé à Aden
Robleh de reconnaître que les auteurs de cet attentat se
sont trompés de cible. L'opposant a répondu qu'au
moment des faits il était refugié politique en France.
"Je ne pouvais pas organiser un attentat à 10.000
kilomètres du théâtre des opérations",
a-t-il affirmé.
Entre mai
1986 et septembre 1992 Aden Robleh Awalleh, ancien ministre, est
resté en exil, après avoir quitté le pays
à la suite d'un scandale financier. Il était également
accusé d'être l'instigateur d'un attentat à
la grenade contre le siège du parti unique, le Rassemblement
Populaire pour le Progrès (RPP).
Les trois
autres accusés ont reconnu leurs affinités politiques
avec lui mais ont nié être les auteurs de l'attentat.
La Cour criminelle
se prononcera le 12 avril sur le montant des réparations
et dommages et intérêts.
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LIGUE
DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIEGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
e-mail : noel_lddh@intnet.dj
https://old.ardhd.org/lddh.htm
COMMUNIQUE DE PRESSE N°9/01/LDDH
du 9 avril 2001
Lundi 9 avril 2001 à 9h 15, la Cour criminelle a siégé
pour l'affaire de l'attentat du " Café de Paris "
du 27 septembre 1990 en République de Djibouti.
Le Président
de la Cour, le Juge Akbar a demandé aux inculpés
de se présenter à la barre. Il s'agissait de :
M. Aden
Robleh Awaleh Président du Parti PND et membre du Haut
Conseil
de l'ODU. Mise en détention le 4 avril 2001
M. Mohamed Ali Arrretey mis en détention en 1995
M. Mohamed Hassan Farah mis en détention en 1993
M.
Abdi Bouh Aden mis en détention en 1992
Un inculpé
avait bénéficié, après plusieurs années
de détention, d'un non lieu il s'agit de M. Mahdi Ahmed
Abdillahi actuellement Président par l'effet du clonage
imposé au PND.
La liste
des témoins a été donnée, mais aucun
témoin ne s'est présenté et d'après
le Procureur Général, car ces témoins auraient
été menacés.
Le Président
Aden Robleh après avoir brossé son passé
de combattant pour l'indépendance, a confirmé son
refus d'avoir un avocat du fait que : " connaissant la nature
du procès qui m'est fait, je ne vois pas l'intérêt
de recourir aux services d'un Conseil, notre pays vit sous une
dictature implacable. La liberté, les droits de l'homme,
la démocratie n'existent pas dans ce pays ".
Les trois
autres détenus depuis pratiquement plus de huit ans avaient
pour Défenseur Maître Mohamed Omar, qui avec brio,
avait posé le vrai problème, celui des preuves tangibles,
des preuves matérielles qui font totalement défaut
dans le dossier volumineux qui lui a été remis que
quelques jours avant l'audience.
La Ligue
Djiboutienne des Droits Humains reviendra sur ce procès,
une fois que la partie de la Partie civile sera tranchée
par la Cour criminelle le jeudi 12 avril 2001.
La Cour criminelle
s'est prononcée aujourd'hui le 9 avril 2001 que sur les
peines pénales :
La Cour
criminelle condamne :
- Aden
Robleh Awale à six (6) ans de prison avec sursis.
- Mohamed
Ali Arretey à six (6) ans de prison ferme
- Mohamed
Hassan Farah à huit (8) ans de prison ferme
- Abdi
Bouh Aden à huit (8) ans de prison ferme
La Cour Criminelle condamne, par contumace, Awaleh Guelleh à
la réclusion criminelle à perpétuité.
La Ligue
Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) demeure consternée
face à cette condamnation d'une telle ampleur, d'autant
plus qu'aucune preuve tangible n'est apparue durant le réquisitoire
du Procureur Général, et celui, de la plaidoirie,
de la Partie Civile, de Maître Martinet.
Sur les ondes
de la R T D du 11 avr.01,le Procureur Général a
précisé : Mohamed Ali Arrete une purge de 146 jours
à Gabode Mohamed Hassan Farah une purge de 13 jours à
Gabode
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L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols,
assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
LA
LIBERTÉ N° 17
-
Mme LEILA, juge
d'instruction
LA
LIBERTÉ N° 19
-
Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh
LA
LIBERTÉ N° 29
-
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTÉ N° 32
-
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTÉ N° 33
-
Ali Mohamed ABDOU, procureur
général
LA
LIBERTÉ N° 35
-
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre
déléguée conjointement
avec M. Le Représentant
de l'UNICEF à
Djibouti.
LA
LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec
M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN
N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui
a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre
de l'Économie et des Finances.
LA
LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre
de l'Économie et des Finances (2ème nomination)
LA
LIBERTÉ bulletin N° 28
- Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre
de l'Intérieur
LA
LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH, Ministre
délégué aux affaires musulmanes
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud - Ministre
de l'Agriculture et du développement rural.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le
Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district
de Djibouti.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 40
Le procureur IBRAHIM,
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42
M.
Idriss Arnaoud Ali,
Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de
la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud
Abkar, Cour criminelle de Djibouti.
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BRUITS
ET RUMEURS
Attention
: les informations publiées dans cette rubrique ne sont
pas encore vérifiées. Il s'agit essentiellement
d'informations que nous recevons et qui devraient se révéler
exactes. Comme il y a un certain coefficient de risque, nous tenons
à dire que ces informations n'engagent pas notre support
qui utilise avec prudence le conditionnel. Les parties éventuellement
concernées peuvent nous adresser un démenti ou un
droit de réponse sur ces sujets. Ils seront publiés
aussitôt.
10/04
Deux nouveaux hélicoptères 'dernier cri' avec leurs
armes sont sur l'aéroport de Djibouti.
Des
témoins viennent nous signaler qu'il y a deux nouveaux
hélicoptères sur l'aéroport de Djibouti.
Ces hélicoptères pourraient être des "Apaches"
américains. Les pilotes djiboutiens en charge de les piloter
seraient entraînés par des pilotes israèliens.
Les
mêmes témoins ont ajouté que le nombre des
autres hélicoptères de modèle plus classique,
pourrait avoir augmenté sensiblement depuis quelque temps.
Il est clair qu'IOG a mis à profit cette année (et
plus) de 'négociations' avec le FRUD de DINI pour renforcer
son armement.
Il est clair que contre de tels moyens, le FRUD aurait beaucoup
plus de mal à se défendre aujourd'hui. Mais qui
a vendu ces armes à Guelleh ? Quel est l'état ou
l'intermédiaire qui a accepté de lui livrer de tels
engins ? Ceux qui critiquent les ventes d'armes dans le Monde
?
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Journal
LE TEMPS du FEVRIER/MARS 2001
P O L I T
I Q U E
NEGOCIATIONS
SUR L'ACCORD-CADRE DE PARIS
A TRAVERS LES MANUVRES, LE MESSAGE
Par Wayel
Plus d'un an après le signature de l'accord-cadre
du 7 février 2000, et plus de deux semaines après
l'expiration du délai supplémentaire sur lequel
les parties aux négociations (FRUD et la partie gouvernementale)
se sont entendus lundi 19 février 2001, où en est-on
? Faut-il s'attendre à un échec ou à un aboutissement
heureux du processus de paix et de démocratisation initié
par l'accord-cadre ? Que signifie ce silence lourd qui entoure
un sujet aussi vital pour l'avenir national ? Telles sont les
questions qui reviennent sur toutes les lèvres ces temps-ci
sous nos cieux.
A défaut d'une réponse claire et
précise, notamment du régime, à ces questions
légitimes que se posent nos concitoyens, tout comme ceux
et celles non-djiboutiens que ne laissent pas indifférents
le sort de ce bout de pays, il est des signes perceptibles dont
le message ne nous paraît pas dénué d'intérêt,
loin s'en faut.
Tandis que l'opposition nationale demeure fidèle
à l'accord-cadre et attend sa mise en uvre dans les
termes qui se sont progressivement dégagés durant
les difficiles négociations qui ont débuté
dès avril 2000, le pouvoir émet moult signaux négatifs
qui sonnent comme autant de preuves de l'issue qu'il entend réserver
au processus de paix et de démocratisation. Après
la réaction fébrilement désordonnée
et disproportionnée qu'a suscitée l'entretien en
date du 10 février de Mohamed Kadamy Youssouf, représentant
du FRUD en Europe, de la part du régime, celui-ci multiplie
en effet les manuvres puériles de durcissement.
Les mouvements de troupes vont crescendo qui
remobilisent militaires et policiers. Les unités combattantes
de la Force Nationale de Police et de l'Armée, spécialement
les compagnies dites de la Force d'Action Rapide (FAR), se redéploient
au nord comme au sud du pays. Qui pour renforcer certains détachements
déjà stationnés sur place, comme à
Wadi, au district d'Obock, qui pour se prépositionner en
certaines zones jugées stratégiques dans les allées
du pouvoir.
Par ailleurs, promesse serait faite aux mobilisés,
qui depuis 1992 gagnent la solde de misère de 20.000 FD
par mois, d'une régularisation de leur situation sous la
forme d'un engagement ordinaire pour compter du 1er janvier 2001.
Initiative démagogique, s'il en est, qui même dans
l'hypothèse peu probable où elle serait tenue, ne
leur rapporterait le supplément de solde escompté
qu'à partir de juin 2001 dans le meilleur des cas. Compte
tenu du décalage entre les mois travaillés et les
versements des salaires correspondants. Initiative dont , en tout
cas, les mobilisés, qui ont appris à connaître
ce régime, ne paraissent pas dupes.
Autre signal négatif perceptible, l'appareil de propagande
du pouvoir tente ces temps-ci, à l'adresse de l'opinion
nationale, un discours vainement diviseur où elle accuse
fallacieusement le FRUD de visées fédéralistes
et autres " éthnissismes " pour reprendre un
mot made in régime IOGien.
Sans compter le mutisme observé à
la suite de la réponse écrite que le FRUD a dû
opposer à l'empressement du pouvoir à lui faire
signer un prétendu projet d'accord qui n'est ni plus ni
moins que l'acceptation du statu quo. " Déposez les
armes et rentrez vous soumettre à mon Système ",
telle est la substance dudit projet d'accord.
Notons, enfin, ce voyage tapageur en Chine où
le fils d'Omar Guelleh affiche à l'envie son Chef d'Etat-Major
de l'Armée à ses côtés. Comme pour
renforcer l'impression de réarmement que le pouvoir tente
de laisser depuis un moment à travers des rumeurs insistants
d'achats d'armes à l'Afrique du Sud, à la Chine
ou à l'Italie. Voyage en tout cas budgétivore (frais
de mission de la nombreuse délégation de plusieurs
ministres et de leur chef, de la sécurité rapprochée
d'IOG, de l'équipage de l'avion VIP utilisé, de
carburant de l'appareil, etc. etc ;) dont le note ne peut que
contraster avec l'état d'un Trésor national incapable
d'assurer la solde d'octobre 2000 !
Pendant ce temps, l'opposition reste égale
à elle-même, sereine, sincère et fidèle
à la lettre comme à l'esprit de l'accord-cadre.
Le contraste n'en est que plus saisissant et
la responsabilité du régime de l'éventuel
échec du processus de paix et de réformes démocratiques
encore plus lisible.
Dont acte
Observations d'un fidèle auditeur de
la B.B.C.
La BBC, somali section du 4 avril 01, avait cité
dans ses titres le Journal Le Temps. En effet dans l'émission
de 17h30 (heure Djibouti) sur les réactions de la Presse
à Djibouti, la BBC a dit : "
Le journal "
Le Temps " écrit par l'Opposition se demande les raisons
pour lesquelles aucune information n'est donnée sur les
pourparlers entre le Frud présidé par M. Ahmed Dini
et le gouvernement de Djibouti ". " Ces points seront
développés par notre correspondant M.Mohamed Daher
poursuit le journaliste présentateur de l'émission.
"
Cette question du Journal Le Temps d'après la BBC n'a pas
été développé par le représentant
de la BBC M. Mohamed Daher haut fonctionnaire de la RTD alors
que dans cette même émission les articles du Journal
" La Nation " de l'équipe gouvernementale ont
été très largement développés.
Faut-il considérer cette question non développée
d'un article du Journal " Le Temps " comme un mensonge
journalistique délibéré et provoqué
par la méthode dite d'omission et de silence volontaire
sur le développement du point de vue de l'article cité
?
Cette question est posée à M. Yusuf Garaad, chef
du département de la BBC " somali section ",
qui a su pourtant " si brillamment " donner des cours
de formations aux seuls journalistes à la solde de l'équipe
gouvernementale, lors de " la semaine des communiqués
croisés " entre Kadamy - Abdallah A. Miguil - Ahmed
Dini et Jean-Marie. Pourtant, M. Yusuf Garaad était présent
à Djibouti à l'hôtel Ali Sabieh et il était
très bien affairé à former des journalistes
djiboutiens bien ciblés, il n'avait vraiment pas le temps
de contacter le Président Dini et les autres opposants
djiboutiens, il n'avait pas le temps de s'informer de la situation
très tendue à Djibouti, il n'avait pas du tout le
temps de s'intéresser aux vives réactions pour ou
contre M. Kadamy sur le blocages des négociations pour
la Paix et la Démocratie.
Nous ne pouvons que joindre notre voix à
celles de filles djiboutiennes en chantant ce refrain pour le
big boss Yusuf Garaad :
" Yusuf Garaddo, yusuf garaddo
waalay wad gaadhay, waalay waad geadhey
Heerki garadka, wad gaadhay
Walaal garaddo walaal garaddo
Weeli mad gaarin, Weeli mad gaarin
Hashay yashay waa inaad heeshid
Waa inaad heesha, waa inaad hershid
Waa inaad heesha midhihi geesiga garaadka
Waa inaad heeshid midhihi ku habon garaadnimadda
Traduction contractée
Yusuf le prince, tu as réussi à
atteindre le stade de prince mais il te faut trouver les paroles
courageuses, les paroles dignes d'un prince.
Le 5 avril 2001, la BBC a enfin parlé de l'emprisonnement
d' Aden Robleh. Le correspondant Mohamed Daher a dit " Aden
Robleh Awaleh, l'un des dirigeants de l'opposition est depuis
hier détenu à la prison de la capitale. Aden Robleh
Awaleh se réclame encore être le dirigeant du parti
de l'opposition du PND, alors que le gouvernement reconnaît
une autre personne nommée Mahdi Ahmed Abdillahi qui était
auparavant membre de ce parti PND qui s'est scindé en deux
après un conflit
".
M. Mohamed Daher a omis de préciser que ce même Mahdi
Ahmed Abdillahi a été condamné par le grand
Tribunal de Paris et qu'il a bénéficié d'un
non-lieu avant d'être libéré immédiatement
de la prison de Gabode alors que les autres détenus pour
la même affaire attendent toujours un jugement par le Tribunal
de Djibouti (deux poids deux mesures). Ce non lieu et cette libération
après cinq ans de détention provisoire par le Tribunal
de Djibouti avait pour seul objectif celui du clonage du PND avant
les élections présidentielles d'Avril 1999.
Encore une omission, encore un nouveau silence de la BBC section
somalie le fonctionnaire de l'équipe gouvernementale a
oublié de dire que le président Mahdi A. Abdillahi,
le cloné du PND, qui a été reconnu aux dernières
élections par l'ancien candidat auteur de coup d'état
électorale d'Avril 1999 IOG, n'est autre que M. Mahdi A.
Abdillahi condamné par le Tribunal de Paris pour l'affaire
du Café de Paris et qui circule librement dans les rues
djiboutiennes dans une grosse cylindrée offerte pour service
rendu, sans plaque d'immatriculation jusqu'à ce jour. Alors
que trois autres détenus croupissent toujours depuis 1992
à gabode, il s'agit de Mohamed Hassan, Abdi Bouh et Mohamed
Arreyteh.
Ce même Mahdi a écrit jeudi 5 avril 2001, dans le
journal usurpé de la " République " des
énormités comme : " le président de
la République en guerre contre la Corruption " avec
une caricature d'IOG poignardant avec ces deux mains un individu
avec une lance. A voir cette caricature on se demande s'il ne
s'agit pas plutôt d'un règlement de compte entre
gens corrompus, car la lutte contre la corruption ne consiste
pas à poignarder.
Enfin, le 6 avril 2001 l'équipe de BBC en somalie, toujours
dans l'affaire Aden Robleh, a eu le culot de se demander : "
pourquoi jusqu'à présent l'opposition observe t-
elle un telle silence ". Chose étrange la somalie
section ne s'est jamais inquiétée et n'a jamais
diffuser en langue somalie les prises de positions de l'opposition.
C'est à ce demander si cette équipe exprime les
soucis d'IOG.
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Journal
l'Ensemble hebdomadaire d'Information et d'Analyse du 5 avril
2000
QUESTIONS A RESPONSABLES
Questions à MONSIEUR ISMAEL O. GUELLEH
Cette semaine encore, nous nous tournons vers
Monsieur Ismaël Omar Guelleh, chef du pouvoir en place, à
qui nous posons quelques questions.
(Un nouvel avion de grand luxe pour le
Président ? )
La première est de savoir s'il est vrai que , comme le
laisse croire une rumeur insistante, le fils d'Omar Guelleh que
vous avez projetté de revendre l'avion présidentiel
pour le remplacer par un autre, de marque Boeing, plus luxueux,
plus confortable et surtout plus spacieux. Histoire d'espérer
impressionner, lors de vos voyages fréquents, en débarquant
dans les pays d'accueil à la tête d'une délégation
à forte composition. Si tel est le cas, c'est à
dire si cette idée vous trotte dans la tête, nous
vous conseillons vivement de l'abandonner pour une autre qui nous
paraît bien plus opportune et plus responsable.
Nous vous conseillons de revendre l'avion présidentiel
et de réduire les arriérés de solde des agents
de l'Etat avec le produit de la vente. De la sorte, vous feriez
uvre utile sans vous priver du plaisir de voyager (dont
visiblement vous raffolez) puisque vous pourriez toujours monter
en 1ère classe des vols réguliers des compagnies
aériennes.
Autre question, nous serions curieux de savoir
quel est le véritable objet de votre visite en Chine. S'agissait-il,
comme une autre rumeur insistante le murmure, de vous réarmer
en prévision de l'échec (qui semble programmé
de votre part) du processus de paix et de démocratisation
initiée par l'accord-cadre du 7 février 2000 ? Comment
expliquez-vous, sinon, qu'au terme de près d'un an de négociations,
vous ayez soumis à la signature de votre partenaire au
processus de paix un projet en tout point contraire à l'accord-cadre
du 7 février 2000 et destiné à entériner
le statu quo fossoyeur actuel qui semble tant vous séduire
et sécuriser ?
Notre dernière question est, elle, de
savoir comment vous avez financé votre coûteux voyage
en Chine. Avez-vous encore puise dans les biens maigres ressources
du Trésor National contribuant du coup à retarder
davantage le paiement de la solde d'octobre 2000 aux malheureux
agents de l'Etat ?
Nous attendons avec impatience, cher concitoyen,
car, comme vous l'avez dit vous-même lors de l'inauguration
de la chambre des comptes et de discipline budgétaire,
il faut " demander des comptes aux responsables de l'Etat,
quels qu'ils soient ".
EDUCATION
NATIONALE
LES
MENACES DES ENSEIGNENTS
Comme d'habitude, les pouvoirs publics à
Djibouti ne cessent de malmener les enseignants. Les arriérés
de salaires s'allongent et la misère s'aggrave qui devient
le compagnon de route de nos enseignants. Créant ainsi
un déséquilibre dangereux pour la vie de ces malheureux
fonctionnaires. Un nouveau phénomène fait d'ailleurs
son apparition après l'exil : il s'agit du suicide. A ce
jour ou compte deux voire trois cas de suicide parmi les enseignants
pour les seuls débuts de cette année : nos enseignants
totalisent 6 mois de retards de salaires.
Pourtant le Ministre des Finances avait indiqué
que les arriérés des salaires seraient régularisés
une fois la FASR (Facilité d'Ajustement Structurel Renforcée)
du FMI reçue. Ceci est très loin d'être le
cas car le FMI et la BM (Banque Mondiale) sont en total désaccord
avec le régime en place.
Devant le silence et le dédain du "
gouvernement ", les enseignants ont opté depuis deux
années pour des grèves sauvages par intermittence
pour faire valoir leurs droits. Ceux qui tiennent les commandes
du régime djiboutien ne sont pas des hommes politiques
responsables mais plutôt des étiquettes familières
au public qui les prend pour ce qu'ils sont.
Selon les informations que nous avons reçues
auprès des enseignants, ces derniers semblent avoir opté
pour " ECHEC et Mat ", c'est à dire qu'ils vont
lancer un vaste mouvement de grève les jours des différents
examens (entrée en 6e, BEPC, etc.) afin de rattraper les
retards salariaux dont ils sont victimes. Le boycott des examens
sera fatal aux élèves. Que réclament les
enseignants ? Le versement de tous les arriérés
de salaires, soit au total 6 mois de solde.
Si la tempête des grèves s'est quelque
peu éloignée, le calme n'est pas revenu pour autant.
La cure d'amaigrissement aux rachitiques que les prédateurs
au sommet de l'Etat infligent aux enseignants sera à la
longue néfaste aux élèves dont le droit à
l'éducation est torpillé par le régime en
place.
S'il lui reste un brin de conscience le pouvoir
a largement le temps pour éviter ce boycott. Quelle est
l'une des premières obligations d'un Etat de droit digne
de ce nom ? Assurer la régularité des traitements
salariaux de ses agents. Or l'Etat RPP n'assume plus, parmi tant
d'autres, cette fonction essentielle.
Chose curieuse : Les enseignants expatriés
malgaches du Pole Universitaire sont payés chaque fin de
mois (ils ont même eu leur salaire de mars 2001) sur le
budget national alors que leurs collègues djiboutiens végètent
dans la misère. Deux poids, deux mesures. Faut-il être
expatrié pour être payé régulièrement
?
La rue se voit acculée de parler comme
aux Philippins ou en Indonésie.
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COURRIER
DES LECTEURS
Nous
reprenons le contenu intégral des lettres qui nous sont
adressées.
Nous publierons aussi les messages des lecteurs qui souhaitent
répondre. L'ARDHD n'assume aucune responsabilité
quant au contenu des messages de cette rubrique. Ils sont publiés
sous la responsabilité entière de leurs auteurs.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique,
ni aucun parti et qu'elle milite exclusivement en faveur de la
Paix et des Droits de l'Homme. Pour des raisons de sécurité,
les messages sont publiés sans les noms des auteurs (sauf
demande formulée avec précision par l'auteur, lors
de son envoi)
06/04
Faudrait-il changer le nom du site en 'chasser-guelleh.com' ?
Je me demande
si le moment n'est pas venu de changer le nom de notre cher site
: le site "liberté-aref.com".
Le but de
notre combat pour la libération de Maître Aref est
désormais atteint. Maître Aref a si souvent défendu
les populations opprimées de Djibouti. Maître Aref
bénéficie du respect et de l´estime de tous
les Djiboutiens toutes confessions confondues.
Nous avons
aujourd´hui un autre combat à mener ! Il s'agit de
chasser Guelleh du pouvoir et de
restaurer une véritable démocratie à Djibouti.
Je propose
de le doper le nom du site en le baptisant désormais "chasser-guelleh.com".
Je suis sur et certain que ce nouveau nom "chasser-guelleh.com"
ne laissera pas Guelleh avec la conscience tranquille et de ce
fait le site contribuera au rétablissement de la démocratie
de notre cher pays Djibouti, qui est tombé sous la poigne
de fer impitoyable et sans pitié du
clan Guelleh.
Merci.
Réponse de l'ARDHD :
Merci pour votre message. Vous avez raison,
car c'est une question qui a été à l'ordre
du jour au sein de l'Association. Elle est d'ailleurs évoquée
dans la page https://old.ardhd.org/francais/expli.htm
Malheureusement le problème n'est
pas simple car le nom du site est ancré dans les habitudes.
Par exemple, 15.000 pages ont été consultées
chaque jour durant les 1, 2 et 3 avril. (Je pense que le vrai-faux
discours de démission de Guelleh en est à l'origine)
!
Cela montre combien le site est connu. Les
internautes ont pris l'habitude de le consulter à partir
de ce nom. De plus, il est référencé sur
de nombreux moteurs de recherche, ce qui représente un
énorme travail.
Changer le nom, aujourd'hui, équivaudrait
à prendre un énorme risque : celui de perdre peut-être
50 % de l'audience. Probablement, nous pourrions informer progressivement
les djiboutiens sans trop de difficultés, mais il y a toutes
les Organisations, les Gouvernements et Ambassades qui le consultent.
Pour cela il faudrait mettre en oeuvre une campagne d'information,
de promotion et de marketing qui est au-dessus de nos forces,
tant en terme d'énergie que de finances.
C'est la raison pour laquelle nous avons décidé
de conserver le nom d'origine. Mais notez bien que le journal,
qui est l'objet de toutes les consultations s'appelle LA LIBERTE,
sans aucune référence à Me AREF. Peut-il
encore y avoir dans l'esprit de quelqu'un de censé, une
possibilité de Liberté avec Guelleh aux commandes
?
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06/04
CONSEILS 'OUVERTS' A IOG : arrêtez de bluffer !
Monsieur le
Président, il faut démissionner.
Monsieur le
Président, je vous en prie, démissionnez avant qu'il
ne soit trop tard.
En effet,
votre crédibilité est tombée au plus bas,
tant dans le pays que sur la scène internationale et vous
n'obtiendrez plus rien. Vous allez devenir la risée du
monde ! Les supports ne se privent plus pour se moquer de vous,
telle LA LIBERTÉ. Nos finances sont à sec et nous
n'avons même plus les moyens de payer ni nos fonctionnaires
ni surtout nos armées et notre police. Les désertions
se multiplient : certains ont fui vers le Somaliland, d'autres
ont choisi de rejoindre le FRUD avec armes, bagages et vivres.
On ne peut
même plus affirmer que vos proches vous soient encore absolument
fidèles. Certains d'entre eux pensent déjà
à l'après Guelleh et ils sont prêts à
retourner leur veste. Leurs familles sont à l'abri au Canada
sous de fausses identités de réfugiés.
Les affaires
vont vous rattraper bientôt et en particulier l'affaire
Borrel. J'ai apprécié votre dernière manoeuvre
qui va vous faire gagner du temps ; il était habile en
effet de lancer le procès des accusés du Café
de Paris et d'y inviter par la force l'un de vos concurrents.
Mais attention
aux retours de bâton.
Déjà,
on s'étonne que ce procès ait lieu justement à
cette période. Cela fait dix ans que l'instruction traînait
en longueur et que des malheureux étaient emprisonnés,
sauf un qui est sorti miraculeusement de Gabode, sans forcer la
porte ... De plus ce procès risque d'attirer l'attention
sur vous à un moment où vous auriez du vous faire
tout petit pour passer inaperçu ...!
Sur un autre
plan, plusieurs organisations s'activent pour déposer des
plaintes pour Crime contre l'Humanité à votre endroit.
Un jour, elles finiront par obtenir gain de cause, surtout si
la France décide de vous tourner le dos, ce qui pourrait
arriver plutôt que vous ne le pensez.
Vos affaires
avec Israël font très mauvais effets dans les milieux
arabes qui ne voient plus aucune raison pour vous soutenir votre
régime, même s'ils font semblant de vous donner quelques
miettes, qui font les délices de votre agence de communication
: ADI.
Le peuple
s'agite. Il est au bord de la rupture et je ne suis pas sur que
vous réussirez à le contenir même avec l'aide
de votre Police et de vos militaires. Une nouvelle tuerie dans
les rues de Djibouti ne ferait pas bon effet et vous avez donc
les mains liées dans une certaine mesure.
Que vous reste-t-il
?
De l'argent
bien placé et de quoi finir vos jours dans une tranquille
résidence ! Profitez vite de cette opportunité,
car dans quelques semaines, il pourrait être trop tard.
Imaginez que le peuple enflammé et convaincu vienne cerner
votre résidence et qu'il réussisse à s'emparer
de votre inestimable personne. Au mieux ce sera Gabode, au pire
le cimetière. Cessez donc de bluffer et sauvez-vous vite
avant qu'il ne soit trop tard. Vous diminuerez votre stress et
vous allongerez votre espérance de vie !
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08/04
Pétition en France, en faveur de la libération immédiate
d'Aden Robleh
Nous demandons la libération immédiate de Monsieur Aden Robleh
Awalleh, Président du PND et membre du Haut-Conseil de l'Opposition
Djiboutienne Unifiée. injustement incarcèré.
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08/04
Coucou ODU ! Où es-tu ?
Faut-il répéter
que l'heure est à l'urgente prise de conscience des graves
problèmes que connait le pays et qu'il n'y a qu'un soulèvement
populaire collectif et massif qui pourra rétablir la situation.
Comme Martin Luther King j'ose dire"I have a dream".
One day, un jour très prochain, mon pays, la République
de Djibouti sera ce qu'elle mérite d'être, à
savoir: le symbole de la démocratie,la vraie terre de rencontres
et d'échanges,le Phare de la Corne,la Perle de la Mer Rouge.
Peuple de
Djibouti ressaisis-toi!
Le Tout -Puissant
tu adoreras
Chaque
jour, Allah tu prieras
Lui
Seul tu craindras
Sa Miséricorde
te couvrira
Sa Force
t'accompagnera
De la
dictature Il te délivrera
De la
misère Il te sortira
De la
malnutrition ton enfant ne souffrira
Dans
tout le pays la paix règnera.
Pour
cela ta contribution tu apporteras
Ta ferme
volonté de changement tu montreras:
Dans
les rues tu descendras
Pacifiquement
tu manifesteras
"Deux
ans ca suffit" tu entonneras
"Ismael
Démission" tu crieras
Le palais
de Haramous tu assiègeras
Comme
Milosevitch il se rendra
Homicide
tu éviteras
Marche
arrière tu feras
Direction
Gabode tu l'accompagneras
A bras
ouverts son clône le recevra
De ces
retrouvailles certainement il jouira
En ce
qui te concerne,la page tu tourneras
Sans
perdre de temps,à l'avenir tu penseras
Allah
t'inspirera
Un gouvernement
d'union nationale naîtra
La devise"Unité-Paix-Egalité"
s'appliquera.
Peuple
aides-toi et le Ciel t'aidera.
Le destin de ton enfant est entre tes mains.
Il t'honnorera pour son bonheur mais te maudira dans son malheur.
PS: Mon soutien
le plus affirmatif aux enseignants qui pensent à une nouvelle
forme de grève. C'est regrettable pour les enfants, mais
tant pis pour les parents qui ne semblent pas vraiment se soucier
de l'éducation de leurs petits. On démet un Chef
de gouvernement et son équipe dès lors que l'Etat
ne remplit plus ses devoirs vis- à -vis de la Société.
Alors,parents de tous ces jeunes scolarisés,prenez vos
responsabilités et suivez les quelques conseils ci- dessus.
Sinon,restez impuissants et résignés face aux actes
de protestations des enseignants et de vos adolescents. Ils ont
le courage de se mettre à votre place pour essayer de changer
le paysage de ce pays en décomposition. Dans bien des pays
ils ont été la locomotive du changement mais il
est de votre devoir de remplir les wagons.
L' union fait
la force.
A bon entendeur,
salut!
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10/04
C'est l'argent des djiboutiens qui a été détourné
par le système Guelleh.
Je suis ahuri
de lire votre information concernant les 229 millions $ que Guelleh
a mis à l'étranger. C'est extrêmement grave
parce que c'est l'argent des djiboutiens qu'il a volé.
Il faut qu'il le rende. Quand je pense à toutes ce familles
au pays qui n'ont même plus de quoi s'acheter de la nourriture
pour leurs enfants et quand on apprend qu'il y a des trésors
accumulés à l'étranger, on est révolté.
Il est temps
que cela cesse. IOG doit nous rendre nos deniers ...
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10/04
LE BILLET DE LA ZIZANIE.
J'étais heureux de voire la communauté cybernétique
djiboutienne s'enrichir du nouveau site Internet du PND de M.
Aden Robleh. Au hasard de mes pérégrinations sur
ce site je suis tombé sur une rubrique intitulée
'' Billet du Président '' (rubrique publiée dans
le journal la République du PND).
Pour un leader
politique de l'envergure de M. Aden Robleh, ce billet ne pouvait
aborder que des questions d'une extrême importance pour
notre pays.
C'est certainement,
le moment privilégié pour le Président du
PND pour exprimer sa vision de l'avenir, pour lancer des messages
d'union, de paix et pour exhorter le régime en place à
plus de démocratie et de justice. Je me suis un peu trompé.
Et à mon grand étonnement, j'ai surtout lu des interviews
tronquées et des questions qui n'en étaient pas.
J'ai relevé des arguments tendancieux, des démonstrations
fallacieuses, de la démagogie à l'état primaire,
des ficelles trop grosses pour être vraies. J'ai tout vu
sauf les signes du talent que l'on prête au Président
du PND.
Mon attention
a été particulièrement attirée par
un billet consacré au poids économique et au rôle
joué par la communauté arabe de Djibouti. En préliminaire,
M. ADEN ROBLEH a quand même pris la sage précaution
de reconnaître le statut d'autochtone au djiboutien issu
de cette communauté. Je ne pense pas que cela soit de la
bonne foi. C'est plutôt une manoeuvre pour mieux appuyer
sa démonstration et mettre en exergue le caractère
prétendument déloyale de cette communauté
par rapport à la patrie.
Il est vrai
que par le passé, le Président du PND a eu quelques
mots maladroits à l'égard de cette communauté.
On aurait pu penser que c'était un bon début pour
corriger les erreurs du passé. Malheureusement " vous
chassez le naturel. Il revient galop".
Aujourd'hui,
et précisément dans ce billet que je qualifierai
de '' billet de la zizanie", le Président du PND stigmatise
la communauté arabe de Djibouti.
Il la montre
du doigt et lui reproche de s'enrichir grâce à son
commerce.
Est-ce un
crime ?
Il l' accuse
de ne pas investir à Djibouti mais au Yémen. Est-ce
un péché ou une entorse aux lois du commerce et
du libre-échange. Je pense que non.
M. Aden Robleh
a oublié d'évoquer la misère et l'oubli dont
sont victimes les nombreuses familles arabes du quartier 1, 2
et Ambouli. Une écrasante majorité d'entre elles
sont frappées par le chômage et la marginalisation.
Le régime en place leur accorde un statut de 2ème
voire 3ème catégorie. Et aujourd'hui, le PND et
son Président les montrent du doigt en les confondant avec
les quelques riches commerçants Yéménites.
M. ADEN ROBLEH vous amalgamez volontairement les uns aux autres
pour attiser la convoitise et la haine à l'égard
de cette communauté.
Je ne souhaite
pas m'engager dans ce genre de débat qui à mon sens
est complètement dépourvu d'intérêt
eu égard à la contribution historique de cette communauté
à Djibouti et surtout par rapport aux vrais problèmes
que traverse notre pays (grave crise économique, déficit
pour ne pas dire carence aiguë en démocratie, gestion
criminelle et maffieuse du pays etc ...). M. Aden Robleh aurait
été mieux inspiré en concentrant toute son
énergie contre le régime en place et non pas contre
une partie de la communauté nationale.
Je déplore
ce procédé qui ne me semble pas digne d'un homme
tel que vous M. ADEN ROBLEH. Un homme qui souhaite incarné
la lutte contre le régime IOG, un homme qui a brigué
les suffrages de ses concitoyens pour la Présidence de
la République, un homme qui s'affirme comme le combattant
historique pour l'indépendance de notre pays, un homme
qui sait plus que quiconque la nécessité impérieuse
de ressouder toutes les couches de notre communauté nationale.
Je m'attendais
à beaucoup mieux et à plus de qualité de
votre part. Est-ce un moment de faiblesse ou d'égarement
par rapport à vos options de jeunesse !
En fait, le
temps qui passe ne produit pas les mêmes effets sur tous
les hommes. Certains se bonifient comme le bon vin et d'autres
tournent au vinaigre.
Le procédé
est très médiocre et rappelle en plusieurs points
les appels lancés par la radio des milles collines du RWANDA.
Ce n'est ni plus ni moins que cela. C'est monter une partie de
la communauté contre une autre. Vous laissez croire que
la communauté arabe s'est indûment enrichie et que
cette richesse reviendrait de plein droit aux vrais autochtones
de ce pays. Et je serais curieux de connaître votre définition
du véritable autochtone ! Vous devez certainement en avoir
une !
Je souhaite ardemment que ma lecture et ma compréhension
de votre billet n'ait été qu'une simple erreur d'interprétation
et qui mériterait de votre part un rectificatif ou un supplément
d'éclaircissement de vos propos. Je comprendrai que vos
paroles aient dépassé votre pensée. Ne sommes
nous pas des hommes après tout ?
FREEMAN
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04/04
- Radio-Trottoir : Votre
chronique
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Nouveau
: Rubrique Informations Santé
jeudi
5 avril 2001, 22h45
La
ministre allemande de l'Agriculture d'accord pour vacciner
contre la fièvre aphteuse (AP)
BERLIN (AP) -- La ministre allemande
de l'Agriculture Renate Kunast est prête à solliciter
de l'Union européenne l'autorisation de vacciner le
bétail contre la fièvre aphteuse si les 16 Etats
régionaux (lander) le lui demandent, déclare-t-elle
dans un entretien à paraître vendredi dans le
''Frankfurter Rundschau''.
Mme Kunast pourrait présenter cette requête lors
de la réunion des ministres de l'Agriculture des Quinze
ce week-end, bien qu'elle reste circonspecte sur l'opportunité
d'une telle mesure, qui interdirait l'exportation de la viande
allemande.
Aucun cas de fièvre aphteuse n'a été
confirmé pour le moment en Allemagne mais les autorités
vétérinaires analysaient jeudi deux moutons
morts mercredi dans la Hesse, dans l'ouest du pays, et présentant
les symptômes de la maladie. Les résultats sont
attendus pour vendredi.
La ministre de l'Agriculture a reconnu
que le risque de voir l'infection se déclarer en Allemagne
était ''très élevé''.
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vendredi
6 avril 2001, 15h03
Fièvre aphteuse:
l'Autriche sur le qui-vive pour les vacances de Pâques
VIENNE, 6 avr (AFP) - L'Autriche, qui
craint que le flot de vacanciers de Pâques favorise
l'arrivée de la fièvre aphteuse sur son territoire,
se prémunit contre l'épizootie qui menace déjà
l'Allemagne voisine.
Les autorités autrichiennes sont "sur
le pied de guerre" et "prendront les mesures nécessaires
si un seul cas se révélait positif dans les
pays voisins", a déclaré vendredi à
l'AFP le porte-parole du ministère de la Santé,
Gerald Grosz, à quelques heures des vacances de Pâques.
Mardi, le premier cas de "soupçon
grave" de fièvre aphteuse en Allemagne a été
décelé dans une exploitation dans l'Etat régional
de Rhénanie du Nord-Westphalie (ouest).
Un autre soupçon de fièvre aphteuse
décelé dans l'Etat régional de Hesse
(centre), qui avait entraîné l'abattage d'une
trentaine de moutons, s'est révélé négatif
mercredi.
L'Autriche, qui a plus de 600 kilomètres
de frontières avec l'Allemagne, est "prête
à réagir immédiatement", a affirmé
la semaine dernière le ministre de l'Agriculture Wilhelm
Molterer.
En cas de confirmation de cas de fièvre
aphteuse en Allemagne, des dispositifs de désinfection
seront installés aux passages frontaliers du pays et
un plan de crise sera lancé, a annoncé à
l'AFP une experte du ministère des Affaires sociales,
Andrea Hoeflaecher.
Des périmètres de sécurité
seront dressés autour des exploitations infectées.
Certains pays de l'est limitrophes de l'Autriche,
dont la Hongrie et la Slovaquie, ont déjà mis
en place ces tapis désinfectants à leurs frontières.
Le club des automobilistes autrichien OeAMTC,
qui prévoit de "très forts flux de circulation",
appelle à la vigilance, d'autant que les vacances de
Pâques débutent aussi ce week-end dans neuf Laender
allemands (Etats régionaux).
"Les vacanciers sont priés de
ne pas apporter de vivres, telles que du fromage, de la viande
ou des saucisses" en Autriche, a rappelé à
l'AFP Bernard Koenig de l'OeAMTC, annonçant un renforcement
des contrôles.
Au Tyrol, province autrichienne qui jouxte
la Bavière (sud de l'Allemagne), des pancartes et des
conteneurs disposés aux postes-frontières incitent
les automobilistes à se débarrasser de leurs
denrées alimentaires avant d'entrer en Autriche.
Vienne a interdit le 26 mars l'importation
des artiodactyles --bovins, porcins, ovins et caprins-- en
provenance de l'Union européenne et considère
la vaccination préventive contre la fièvre aphteuse
comme "l'ultime recours".
"En vue d'une prévention totale
de l'épizootie", le ministère fédéral
de l'Economie et du Travail a de son côté demandé
aux touristes de "ne pas introduire de produits animaux
en provenance des pays touchés" et "de ne
pas visiter d'étable où se trouvent des artiodactyles".
Il appelle aussi les exploitations touristiques
agricoles du pays à "veiller à l'hygiène
impeccable de leurs installations".
Par mesure de précaution, des tapis
désinfectants ont été placés dans
les aéroports, aux entrées du zoo de Vienne,
de l'école espagnole d'équitation et de l'école
vétérinaire de Vienne.
Le personnel du zoo doit aussi emprunter un
tapis désinfectant pour se rendre dans la cage aux
éléphants, où une pachyderme doit mettre
bas prochainement.
"Tous les endroits permettant un contact
direct entre les visiteurs et les animaux ont été
fermés au public", a affirmé à l'AFP
une porte-parole du zoo, Barbara Sommersacher.
La compagnie aérienne Austrian Airlines
a par ailleurs changé ses menus pour prévenir
les réticences de certains clients craignant la fièvre
aphteuse, et des séjours scolaires et de l'armée
autrichienne en Grande-Bretagne, où sévit depuis
sept semaines la maladie, ont été annulés
cette semaine.
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ALI DAHAN,Ph.D.
REPRÉSENTANT PERMANENT DU FRONT POUR
LA RESTAURATION DE L'UNITÉ ET DE LA
DÉMOCRATIE (FRUD) AUX AMÉRIQUES .
C.P. 37073, PLACE QUÉBEC, QUÉBEC, (QUÉBEC)
G1R 5P5
CANADA
Téléphone et Fax : 1-418-529-9513 Portable :
1-418-262-5924
Courriel : dahana_ca@yahoo.fr
COMMUNIQUÉ
PARODIE
DE PROCÈS SUR L'ATTENTAT
DU CAFÉ DE PARIS À DJIBOUTI
POURQUOI
M. ISMAËL OMAR GUELLEH, PRÉSIDENT AUTO-PROCLAMÉ
DE DJIBOUTI CONCOCTE-T-IL UN PROCÈS CONTRE LES OPPOSANTS
DE SON RÉGIME LE 7 AVRIL 2001, POUR L'ATTENTAT QU'IL
AVAIT LUI-MÊME COMMANDITÉ LE 27 SEPTEMBRE 1990
ALORS QU'IL ÉTAIT CHEF DE LA SÉCURITÉ
-LE SDS ?
7 FÉVRIER 2000 - 7 AVRIL 2001
Guelleh, chef de la SDS à l'époque,
est le commanditaire de cet attentat.
Quatorze
mois après la signature du pseudo-accord cadre de Paris
du 7 février 2000, le dictateur Guelleh croit qu'il
est devenu le maître incontestable de Djibouti et qu'il
peut par conséquent se permettre de concocter un procès
inique et illégal contre les opposants de son régime.
En effet, M. Guelleh est entrain de procéder à
une parodie de procès qui aura lieu du 7 au 12 avril
2001 sur l'attentat du Café de Paris de la Place du
27 juin à Djibouti-Ville, alors que cet attentat a
eu lieu le 27 septembre 1990. Le commanditaire de cet attentat
n'est nul autre que M. Ismaël Omar Guelleh qui était
à l'époque Chef des services de la sécurité
intérieure et extérieure de Djibouti. Cet attentat
lâche perpétré par les hommes de main
de M. Guelleh a fait 17 blessés et a fauché
la vie d'un jeune enfant
français de 6 ans, le martyr Olivier Nervet.
Le 5 octobre
1990, alors que j'étais Représentant permanent
de l'Union des Mouvements Démocratiques (U.M.D.) en
Amérique du Nord, j'avais émis un communiqué
: "LA MALHONNÊTETÉ DU BOUCHER DE LA NATION
ISMAËL OMAR GUELLEH NE PAIE PAS ET LES JETEURS DE BOMBES
(DEPUIS 1977) DE CE SANGUINAIRE SONT PRIS EN FLAFRANT DÉLIT".
(Ci-dessous copie du communiqué)
Le Peuple
Djiboutien sait qu'à chaque fois que M Guelleh est
en difficulté politique, il a toujours eu recours au
terrorisme d'Etat. Le but de ses gestes criminels est de démontrer
à la France et à ses autres bailleurs de fonds
qu'à Djibouti règnent l'anarchie et la terreur
et que lui seul est capable de rétablir la "stabilité
dans le Pays " et pourtant c'est lui-même qui créé
toujours l'anarchie et la terreur. Quant à son objectif,
il consiste à soutirer des subsides financiers et des
appuis politiques de la part de la France et de ses autres
bailleurs de fonds.
On sait
aussi qu'un 1990, suite à cet attentat du Café
de Paris, M. Guelleh a fait emprisonner et torturer plusieurs
centaines de nos compatriotes Gadaboursis. A présent,
il est entrain de concocter une parodie de procès inique
et illégal sur fond politique qui se tiendra à
Djibouti du 7 au 12 avril 2001.
Le but
de ce procès inique et illégal est d'intimider
les opposants Djiboutiens et de leur signifier qu'il pourrait
opprimer avec violence toute velléité d'expression
démocratique. Mais son objectif véritable est
de faire diversion pour détourner l'attention du Peuple
Djiboutien et de la Communauté internationale des enjeux
réels qui pèsent sur notre Pays, mais aussi
d'essayer de se disculper de cet attentat du Café de
Paris ainsi que de plusieurs autres assassinats qu'il a commandités
contre plusieurs Djiboutiens et Français.
M. I.O.
Guelleh sait pertinemment que les 5 personnes qu'il a inculpées
sont innocentes et n'ont rien à voir avec l'attentat
du Café de Paris et que l'emprisonnement de MM. Mohamed
Hassan Farrah, Abdi Bouh Aden et Mohamed Ali Arreytah (qui
se trouvent à la prison de Gabode depuis 1992) et M.
Awaleh Guelleh (qui s'est évadé de la prison
en 1997) sans qu'aucun procès n'ait lieu contre eux
est totalement illégal. Voici qu'à présent,
en avril 2001, il reouvre par un tour de magie le dossier
du dit attentat et fait procéder à l'arrestation
arbitraire de M. Aden Robleh Awaleh, président fondateur
du Parti National Démocratique-PND et l'incarcère
à la prison de Gabode depuis le 4 avril 2001.
En mars
1986, M. Aden Robleh Awaleh a quitté clandestinement
la République de Djibouti par la voie terrestre en
compagnie de quelques-uns de ses anciens amis du FLCS et notamment
M. Omar Elmi Khaireh (un des anciens secrétaires généraux
du FLCS) pour se réfugier en Ethiopie. Peu de temps
avant la chute du dictateur Mengistu Hailé Mariam ,
ex-président de l'Ethiopie, M. Awaleh a quitté
seul l'Ethiopie pour s'installer en France, alors que ses
anciens amis et notamment Khaireh sont restés en Ethiopie.
Ce dernier est même devenu Vice-Président du
Front pour la Restauration de l'Unité et de la Démocratie-FRUD-
avant de retourner à Djibouti tout comme l'a fait Aden
Robleh Awaleh.
Le Peuple
Djiboutien et le gouvernement français savent très
bien que parmi ceux qui ont exécuté l'attentat
du Café de Paris, figurait un certain M. Mahdi Ahmed
Abdillahi, président fictif du PND clowné par
M. Guelleh en personne. D'ailleurs, la Cour d'Assises de Paris
avait jugé M. Mahdi coupable de cet attentat du Café
de Paris et un mandat d'arrêt international fut émis
contre lui par un juge français. C'est pourquoi ce
dernier a quitté Montréal (Canada) après
l'émission du dit mandat d'arrêt et il se trouve
actuellement à Djibouti où il continue d'exécuter
les basses oeuvres de son maître et protecteur Guelleh.
Aujourd'hui
tout comme hier, la dynastie tyrannique de Guelleh-Batal continue
la répression et les exactions sont devenues de plus
en plus atroces depuis la signature du pseudo-accord de Paris,
du 7 février 2000. La République de Djibouti
est en fait gouvernée par la TRINITÉ d'une dictature
tribale...
UN SEUL HOMME, UN SEUL PARTI, UNE SEULE PRESSE..
POURQUOI
M. AHMED DINI N'A T-IL PAS ÉMIS UN COMMUNIQUÉ
SUR L'ARRESTATION DE "SON AMI" ADEN ROBLEH AWALEH
ALORS QU'IL A ÉMIS PROMPTEMENT UN COMMUNIQUÉ
POUR APPUYER M. GUELLEH LORS DE L'ARRESTATION DU GÉNÉRAL
YACIN YABEH GALEB ?
Il est
écrit dans le Coran : "Par l'instant, en vérité
l'homme est en perdition, sauf ceux qui ont accompli de bonnes
oeuvres, se sont recommandés la vérité
et se sont recommandés mutuellement la constance".
Sourate-l'Instant ,Verset -103. Par cet honorable Verset 103,
on inspire aux croyants la nécessité à
faire le bien et la recommandation de la vérité.
En 1973,
MM. Ahmed Dini et Hassan Gouled dirigeants de la LPAI "ne
mentionnent pas l'idée de l'indépendance du
Pays , ni ne mettent pas en question la souveraineté
française sur Djibouti "(Cf. le livre de M. Ali
Couba - Djibouti :une Nation en Otage, page 129). La LPAI
n'était pas reconnue par les instances internationale
alors que le FLCS dont l'un de ses secrétaires généraux
était Aden Robleh Awaleh, reconnu par l'O.N.U., l'O.U.A.,
la Ligue Arabe, les Pays non-alignés etc... C'est donc
grâce aux dirigeants du FLCS que M. Ahmed Dini a pu
faire partie de la délégation du FLCS dans plusieurs
conférences internationales et a eu la chance de prendre
la parole devant ces instances. Il nous semble
par conséquent que M. Ahmed Dini va dénoncer
la parodie de ce procès fomenté par le tyran
Guelleh parce qu'il a encore un devoir envers le FLCS et ses
dirigeants et que cette fois-ci , il ne sera pas aussi lâche
comme il l'a été au début de l'indépendance
lorsque Guelleh et son oncle Gouled ont exterminé devant
lui plusieurs dirigeants du FLCS et du MPL alors qu'il était
Président de l'Assemblée Nationale et Premier
ministre.
L'HISTOIRE
SE RÉPÉTE-T-ELLE ?
En 1992,
lorsque M. Ahmed Dini est arrivé à la tête
du FRUD, il a accepté un pseudo cessez-le-feu imposé
par la France. Cette action ainsi que sa mainmise sur le FRUD
a créé une énorme dissension au sein
du Front et plusieurs de ses fondateurs l'ont quitté,
les uns par lassitude et les autres par lâcheté.
Pendant ce temps M. Guelleh se prépara à écraser
le FRUD, il a enrôlé dans notre armée
nationale des mercenaires avec l'argent qu'il a reçu
de l'Arabie Saoudite et a acheté des armes de la France.
C'est donc suite à l'arrivée de Dini que le
pseudo accord de paix d'Aba'a fut signé en décembre
1994.
Depuis
la signature de l'accord cadre de Paris en février
2000, M. Guelleh n'a cessé de conforter sa position
en se préparant à nouveau à écraser
définitivement le FRUD qui s'est relevé difficilement
mais avec courage après les revers de 1992, 1994 et
1995.
- Au niveau régional, un mois après la signature
de l'accord cadre de Paris,
(mars 2000) M. Guelleh a rétabli les relations diplomatiques
entre Djibouti et
l'Erythrée et effectua une visite officielle dans ce
pays (entre le 19 et 21 février
2001) dans le but d'essayer de couper le FRUD de son arrière
front. M. Ahmed
Dini a aidé Guelleh dans ses manoeuvres en rapatriant
à Djibouti son fils Cassim
qui se trouvait en Erythrée.
- Au niveau international, M. Guelleh n'a cessé
de recruter des mercenaires
et d'amasser des armes sophistiquées venant de l'Italie...et
tout récemment de la
France et de la R.P. de Chine où il était en
visite officielle (du 20 au 26 mars 2001)
PENDANT
CE TEMPS, LES DIRIGEANTS DES 3 VAGUES DES DISSIDENTS
DU FRUD SE BATTENT ENTRE EUX POUR MIEUX SERVIR LEUR MAÎTRE
M. GUELLEH.
M. Guelleh,
Président auto-proclamé de Djibouti qui contrôle
déjà les Chefs des 2 premières vagues
des dissidents du FRUD et plus particulièrement MM.
Ali Mohamed Daoud, dit Jean-Marie et Mohamed Adoyta Youssouf
(cousin germain de M. Mohamed Kadamy Youssouf ) croit que
tout lui est permis depuis que M. Ahmed Dini Ahmed, Chef de
file de la 3e vague des dissidents du FRUD s'est officiellement
associé à ses crimes suite à l'événement
du 7 décembre 2000.
Pendant
que les 3 dirigeants des 3 vagues des dissidents du FRUD se
battent entre eux pour mieux servir leur maître Guelleh,
celui-ci continue ses exactions contre les opposants Djiboutiens
tout en continuant le blocus sanitaire et alimentaire inhumain
au nord et au sud-ouest du pays où ses sbires torturent
et violent des filles et des femmes mariées.
C'est
pour toutes les raisons citées plus haut que le Front
pour la Restauration de l'Unité et de la Démocratie
(FRUD) considère que la parodie du procès intenté
contre les opposants Djiboutiens suite à l'attentant
du Café de Paris qui aura lieu du 7 au 12 avril 2001
est illégal et nous sommes certains qu'une enquête
poussée par un parti neutre prouverait que cet attentat
criminel fut commandité par M. Ismaël Omar Guelleh
lui-même.
Le Front
pour la Restauration de l'Unité et de la Démocratie
(FRUD) considère également que cette parodie
de procès n'est rien d'autre qu'une machination de
plus pour arriver à son plan machiavélique qui
consiste à éliminer tous les opposants et à
perpétrer sa dictature indéfiniment. Le FRUD
est convaincu que ni Ahmed Dini, ni Ali Mohamed Daoud, ni
Mohamed Adoyta Youssouf (cousin germain de M. Mohamed Kadamy
Youssouf), ni les armes et les mercenaires ne pourront sauver
M.Guelleh de la chute éminente d'un soulèvement
populaire pacifique qui ne le laissera pas finir son mandat
à la tête du pays.
Fait
à Québec, le 7 avril 2001.
Ali Dahan, Ph.D.
Représentant permanent du FRUD aux Amériques
et Président du PPJD
P.S.
Ci-dessous, copie du communiqué que j'ai émis
le 5 octobre 1990 sur
l'attentat du Café de Paris perpétré
à Djibouti le 27 septembre 1990.
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Sommaire
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UNION
DES MOUVEMENTS DÉMOCRATIQUES
(U.M.D) EN AMÉRIQUE DU NORD
NO 12 Date : 5 octobre 1990
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
LA
MALHONNÊTETÉ DU BOUCHER DE LA
NATION, M. ISMAËL OMAR GUELLEH NE
PAIE PAS ET LES JETEURS DE BOMBES
(DEPUIS 1977 ) DE CE SANGUINAIRE SONT
PRIS EN FLAGRANT DÉLIT.
A l'heure
où 71 Chefs d'Etat et de gouvernement ont signé
la "déclaration en faveur de la survie, de la
protection et du développement de l'enfant ",
le gouvernement GOULED qui a pourtant participé à
ce Sommet Mondial pour les Enfants ,a fait emprisonné
et torturé (le 26 août 1990) M. Aden Mohamed
Dileyta, fonctionnaire de l'UNICEF à Djibouti, alors
que celui-ci travaillait avec dévouement pour le bonheur
de nos enfants.
Bien
plus un enfant français a été victime
d'un attentat à Djibouti, le 27 septembre dernier !
Mais
quand on sait que le gouvernement dictatorial de Djibouti
refoule chaque année plus de 70% des enfants inscrits
à l'entrée au secondaire (6e) et que ceux-ci
sont acculés à la délinquance sans pouvoir
bénéficier de leurs droits les plus élémentaires,
cette oppression sanglante semble moins étrange.
En effet,
une journaliste d'un hebdomadaire français a découvert
et a révélé l'existence d'un accord secret
entre l'Irak et la République de Djibouti. La police
de Bébé Doc(Ismaël Omar Guelleh,neveu du
président, Chef de son Cabinet ,Chef des services secrets
intérieurs et extérieurs ainsi que Chef de la
Milice Parallèle du Clan de Gouled ) a interpellé
plusieurs dizaines de partisans de la démocratie et
du multipartisme à Djibouti sous prétexte qu'ils
avaient distribué l'article de la dite journaliste
qui a d'ailleurs été arrêtée et
menacée d'expulsion le 25 août 90.
C'est
ainsi que plusieurs hauts cadres du Pays ont été
arrêtés et soumis à des interrogatoires
musclés (du 23 au 26 août 1990), notamment MM.
Ali Mohamed Ali, dit Ali COUBA de la Banque pour le Commerce
et l'Industrie, Mohamed Dileyta, journaliste de l'hebdomadaire
pro-gouvernemental "La Nation", Cassim Ahmed Dini
, Chef de Division
au Ministère des Affaire étrangères et
de la Coopération et AKADER ADAB DAOUD.Tous ont été
relâchés, sauf ce dernier qui est à ce
jour incarcéré et torturé à cause
de ses antécédents politiques (ex - membre du
Mouvement Populaire pour la Libération - M.P.L.- du
temps où cette organisation était légale,1975-1977).
Le jeudi
soir, 27 septembre 1990, un attentat perpétré
au Café de Paris à Djibouti faisant un enfant
mort et 17 blessés.
L'U.M.D.condamne
cet acte lâche et irresponsable et est sûre qu'une
enquête poussée, menée par une autre partie
que le gouvernement Djiboutien, prouverait que cet attentat
criminel fut l'uvre du même architecte qui avait
conçu l'attentat sur le Bar l'Historil en 1987 et ceux
d'avant, c'est-à-dire les hommes de main du sanguinaire
I.O.GUELLEH .Mais GOULED et son neveu GUELLEH ne semblent
peut-être pas comprendre cette vérité
:
" QU'ON PEUT TROMPER UNE PARTIE DU PEUPLE TOUT LE
TEMPS ET TOUT LE PEUPLE UNE PARTIE DU TEMPS,MAIS ON
NE PEUT PAS TROMPER TOUT LE PEUPLE TOUT LE TEMPS ".
Abraham LINCOLN.
Nous considérons
bien sûr que cet acte ignoble, perpétré
par les ennemis de notre Nation, ne peut en aucun cas porter
atteinte à l'amitié indéfectible entre
les Peuples Djiboutien et Français.
Dr. Ali Dahan, Représentant de l'U.M.D.
en Amérique du Nord.
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Note
de l'ARDHD : nous laissons à Monsieur Dahan l'entière
responsabilité de ces propos, ce qu'il assume parfaitement
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Sommaire
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Forum
Communauté djiboutienne
Ce
site a été organisé, grâce à
l'impulsion d'un djiboutien expatrié, qui souhaite que
tous les djiboutiens et en particulier les jeunes puissent s'exprimer
librement. Nous sélectionnons certains sujets de discussion
pour les publier dans le journal.
Encore
une histoire qui me degoute !
Il y a une semaine, j'ai appelé ma famille à Djibouti
pour avoir des nouvelles, puis on m'a
annonce la mort d'un père de famille (7 enfants), voisin,
qui travaillait a Djibouti comme chauffeur au Ministère
de l'intérieur.
Et comme il n'a pas été payé depuis 5 mois
et comme aucun membre de la famille n'a de "job" (deux
bacheliers et une collégienne), le quartier (Q5) s'est
organise pour des funérails (collecte de sou, porte a
porte).
Problèmes : PAS d'ARGENT ! PAS de BOULOT ! si oui PAS
de SALAIRE !
Pourtant je connais au moins une quinzaine de personnes qui
vivent au Canada (des assistés, sur le B.E.) et que leurs
salaires sont déposés dans leurs comptes bancaires
a Djibouti, depuis bientôt 1 AN :
4 personnes sont à Montréal, 8 à Ottawa
et 3 à Toronto.
J'ai fait
une petite enquête et voici ce que j'ai découvert
:
ce sont des PROCHES :
- soit d'IOG
- soit de certains ministres en poste (ou anciens ministres
: Moumin Bahdon et GABAYO)
- ou carrément des familles proches de haut-places dans
la fonction publique djiboutienne.
C'est une autre façon de vider la caisse de l'état
!
Qu'est-ce-qu'ils sont dangereux ces "éthiopiens"
!
Le pire est que ceux gens-la ne sont pas de VRAIS djiboutiens
(des éthiopiens)
Les nationaux s'appauvrissent et les étrangers (éthiopiens/FAUX
djiboutiens) s'enrichissent !
C'est bien sur la pratique non-seulement d'IOG mais aussi Moumin
Bahdon, GABAYO ...
CA ME DÉGOUTTE !!!!
Il faut dénoncer ce genre de pratiques.
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06/04
Allons-nous être les victimes de l'Uranium apprauvi utilisé
par l'armée française ?
Je suis
vraiment très étonné de voir les pouvoirs
publics et les djiboutiens de l'intérieur comme de l'extérieur
passés sous silence le problème de l'uranium appauvri
qu'aurait utilisé l'armée française sur
le champ de tir de "MYRIAM".
Pourquoi nous avons decidé de nous taire et d'attendre
que des cas de leucémie se déclare chez nous très
prochainement si cela existait.
Même le site "LIBERTE AREF" passe sous silence
ce phénomene qui engendrera plus de mort que le régime
guelleh car il est invisible. Je les comprends ils sont trop
occupés avec ce régime mais nous disent qu'ils
veulent le bien être du peuple djiboutien. Alors parlons
en jusqu'à qu'une commission internationale se penche
sur la question. Pourquoi le gouvernement djiboutien ne réagit
pas en envoyant des experts de l'armée djiboutienne sur
place. Parce qu'il est trop occupé avec la question Somalienne.
Mais il faut savoir que celui qui travaille d'abord pour les
bienfaits de son peuple peut aider son voisin.
Alors qu'allons nous faire pour le peuple djiboutien qui est
condamné à mourir ?
Réponse
de l'ARDHD
Ce
lecteur a parfaitement raison de poser la question. Nous avons
parlé de ce problème sur le site dans les numéros
36 et 37. Mais nous n'avons pas pu continuer par manque d'informations
sur le sujet. Si vous en avez, n'hésitez pas à
nous les faire passer et nous les publierons.
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09/04
Scandale à Djibouti : l'économie est ruinée,
mais les dirigeants avaient mis 229 millions de dollars à
l'étranger au 30/09/00 ! (selon un article
paru dans Jeune Afrique N° 2096 / page 101.)
Il est stupéfiant
de découvrir que les fonctionnaires ne sont pas payés
alors que le système Guelleh a réussi à
exporter et à mettre de côté entre 1,4
et 1,6 milliards de francs français. Cherchez l'erreur
!
Vraiment le dictateur Guelleh est encore plus
cynique que nous l'imaginions et en plus, c'est un vieux grigou
!
Il laisse les djiboutiens mourir de faim et il
accumule l'équivalent probablement du budget annuel
de l'Etat dans des banques étrangères. Insupportable,
non ? Et l'article de Jeune Afrique s'appuie sur des documents
internationaux incontestables (voir les preuves à la
fin de notre information)
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Indicateurs
Les avoirs en devises
de l'Afrique.
Par
SAMIR GHARBI
La Banque des règlements internationaux
(BRI), basée à Bâle, en Suisse, a publié, le 5 mars, la position
bancaire en devises de tous les pays. Cette institution recense,
en effet, les avoirs à l'étranger
de ses membres. Selon les derniers chiffres, arrêtés au 30
septembre 2000, le « compte bancaire mondial » est dans le
rouge à hauteur de 287 milliards de dollars. Le crédit - somme
de tous les avoirs (dépôts et autres) détenus par les pays
dans les banques étrangères - s'élevait à 9 838 milliards
de dollars, contre un débit - somme de tous les prêts et autres
accordés par lesdites banques à ces mêmes pays - de 10 125
milliards de dollars. Ces montants incluent les comptes anonymes
et ceux des centres offshore qui dégagent un excédent de 1
154 milliards de dollars !
Fait remarquable, la position
des pays en développement est excédentaire de 103 milliards
de dollars. Comme celles des centres offshore, leurs liquidités
servent en fait à financer le déficit des pays... riches.
Le continent africain, que l'on dit dans la misère, dégage,
lui, un solde positif de 27 milliards de dollars (un crédit
de 85 milliards, contre un débit de 58 milliards). Les plus
gros excédents appartiennent à l'Égypte et aux exportateurs
de pétrole (Libye, Nigeria...). Les comptes dans le rouge
sont ceux des clients auxquels les banques prêtent plus qu'elles
n'en reçoivent : l'Afrique du Sud (un « découvert » de 6 milliards
de dollars), le Maroc, la Tunisie, etc.
Un rapport de 156 pages est disponible sur Internet
: www.bis.org
Faites
vous-même la vérification en consultant :
Fin
2000 :
http://www.bis.org/publ/r_qa0103.pdf#xml=http://search.atomz.com/search/pdfhelper.tk?sp-o=19,100000,0
Mars
2001 :
http://www.bis.org/publ/r_qa0011.pdf#xml=http://search.atomz.com/search/pdfhelper.tk?sp-o=17,100000,0
Exemple
à fin 2000 : le premier tableau vous donne les dettes
à hauteur de 37 millions $ et le deuxième les
avoirs : 266 millions $. Soit un solde positif de 229 millions
de $ !!!
Dites-nous
si cet argent ne serait pas mieux utilisé par les ménages
djiboutiens que par Guelleh qui l'entasse dans des banques
étrangères comme un vieux grigou !
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Selon ce graphique qui est malheureusement
peu lisible sur notre site mais qui est clairement présenté
dans le numéro 2096 de Jeune Afrique, Djibouti est classé
en 17ème position des pays africains par le montant de ses
avoirs bancaires à l'étranger ! |
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L'HOMME
OU LA FEMME DE LA SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e) soit par son zèle
pour soutenir la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme
: cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements
arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de
point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins,
privations de liberté (presse, expression, déplacement),
etc..
Auront-ils
à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant le Tribunal Pénal International ?
le
Président Saïd Mahamoud Abkar
pour
son allégeance au dictateur et pour l'incohérence
du jugement rendu dans l'affaire du 'Café de Paris'. C'est
un juge remarquable, parce qu'il est l'un des rares à estimer
qu'un accusé n'est ni innocent ni coupable et il prononce
des peines incohérentes. Ou bien Monsieur Robleh était
coupable et il devait être condamné lourdement, ou
bien il est innocent et il devait être relaxé. Peut-on
imaginer des demi-mesures en matière pénale ?
En
condamnant Monsieur Robleh à six ans de prison avec sursis,
il permet aux observateurs de parler de peines légères
.... (ce qui est incohérent vue la gravité des faits,
lorsque l'on sait, en particulier, qu'un enfant innocent est mort
dans cette affaire).
Mais en réalité cette condamnation apparemment légère
pourrait se révéler 'diabolique'. Elle est vraisemblablement
politique, car elle pourrait permettre de fixer un montant de
réparation très élevé à la
charge de Monsieur Robleh et en plus, elle pourrait donner à
IOG le pouvoir de le 'tenir' avec une épée sur sa
tête : en cas de nouvelle condamnation, les six années
deviendraient effectives...
Pour
votre fidélité au pouvoir et pour un certain parfum
de cynisme dans les décisions prises dans votre tribunal,
nous vous décernons le titre d'Homme de la Semaine.
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