|
LA
LIBERTÉ Bulletin N°
45
Journal permanent et indépendant
de tous les djiboutiens de l'opposition
Bulletin
de l'A. R. D. H. D
2ème
année.........Maj
: 27-Avr-2001 12 h 00 (Heure de Paris)
|
|
SOMMAIRE
N° 45 du 21 au 27 avril 2001
-
Mise
en chantier d'une pétition internationale pour demander à
Bruxelles de geler les aides pour IOG, (Appel à Volontaires
pour relayer les actions)
- En suspendant toutes relations avec le Somaliland, IOG officialise
deux points : la reconnaissance implice de l'Etat du Somaliland
et sa communauté d'intérêt avec Boreh !
- Ca cafouillerait de nouveau à l'ADI : le site n'est plus
accessible. Triture-t-on l'information ?
- Une première qui pourrait faire tâche d'huile : la
justice belge va juger des citoyens rwandais poursuivis pour des
crimes contre l'humanité,
- Des espions de Guelleh en Europe et en Amérique ? (Courrier
des lecteurs)
-
Boreh lance des accusations contre l'Ethiopie dans LOI...
- Le
Comité des Nations Unies contre la Torture a demandé
au Sénégal de ne pas laisser Hissène Habré
quitter le pays
-
Les dictateurs et les bourreaux ne sont plus à la fête
dans le monde !
(4 cas significatifs cette semaine Sénégal/Tchad/ONU,
Yougoslavie, Philippines, Bruxelles/Rwanda)
- Frabçois-Xavier
Verschave et son éditeur relaxés par le Tribunal
|
|
|
LA
LIBERTÉ :
votre journal se construit
chaque jour devant vous,
avec vos contributions.
Chacun peut s'y exprimer librement et sans aucune censure.
Conditions (*)
|
|
Les
dictateurs et les bourreaux ne sont plus à la fête
dans le monde !
Un jour les responsables de crimes à Djibouti
ne seront plus à l'abri de la justice
23/04
Le Comité des Nations Unies contre la Torture a demandé
au Sénégal de ne pas laisser Hissène Habré
quitter le pays
23/04
Droits
universels : justice sans frontière ?
(Freeman
/ article extrait des Nouvelles d'Addis)
24/04
L'armée yougoslave inculpe 183 soldats soupçonnés
de crimes commis au Kosovo (AFP)
25/04
La
justice philippine ordonne l'arrestation de Joseph Estrada pour
pillage économique. Il risque la peine de mort
(AP)
|
L.
D. D. H.
Ligue Djiboutienne
des Droits Humains
Toutes
les publications
2000 / 2001
|
Le
nouvel "Ordre des Brosses à Reluire" (OBR)
Deux
nouvelles nominations :
Monsieur
Ali Abdi
Ministre
des Affaires Etrangères
élevé
au grade "d'hyène fonceuse - Premier échelon"
Monsieur
Johar
Ministre
du commerce
élevé au grade "d'hyène repue -
Premier échelon"
|
Bruits
et rumeurs
22/04
Ca cafouillerait de nouveau à l'ADI ! Seraient-ils en train
de triturer l'information ?
25/04
Le site de l'ADI a été réouvert dans la journée.
Il a été bien nettoyé !!!
|
|
|
Forum
Communauté djiboutienne
L'attentat
du Café de Paris
|
Parti
du Renouveau Démocratique
P R D
Consultez le site
http://www.multimania.com/leprd |
.....COMMUNIQUES
19/04
Survie : appel à manifester le 25/04 à Paris
(Reprise N°
44)
25/04
François Xavier Verschave et son éditeur ont été
relaxés aujourd'hui par le Tribunal dans le cadre du procès
qui leur avait été intenté honteusement par
trois chefs d'Etat Africains
26/04
Relaxe pour Noir silence !
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
NOUVELLES
BRÈVES ET REVUE DE PRESSE
A
lire dans LOI cette semaine
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 21/04/2001
DJIBOUTI - Le repli sur soi
des militaires français
Les dépenses dinfrastructures des Forces
françaises de Djibouti (FFDJ) connaissent un boom et de
nombreux bâtiments sont en construction dans le cadre dun
recentrage autour de la base aérienne et du 5ème
Régiment Interarmes dOutre Mer (RIAOM). (...). [Total
: 324 Mots].
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 21/04/2001
HORTICULTURE - Culture
des roses en Ethiopie
Une nouvelle société horticole dont le general manager
sera Roberto Gabresi vient d'être créée en
Ethiopie en joint-venture avec une firme israélienne. (...).
[Total : 148 Mots].
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 21/04/2001
DJIBOUTI/FRANCE - Des vols Djibouti/Paris
sans escale
La compagnie régionale Daallo Airlines va prochainement
inaugurer une liaison directe et sans escale de Djibouti à
Paris et Amsterdam. (...). [Total : 87 Mots].
LOI
23/04/01 DJIBOUTI
Boreh
hausse le ton contre l'Ethiopie
Pour l'homme
d'affaires djiboutien Abdurahman Boreh, la destruction d'une cargaison
de cigarettes au Somaliland la semaine dernière pourrait
avoir été inspirée par l'Ethiopie...
Note
de l'ARDHD
LOI publie le compte-rendu d'une interview d'Abdourahman BOREH
dans laquelle ce dernier précise que 700.000 US$ de cigarettes
ont été détruit par un gang de 150 personnes....
L'homme d'affaires voit une influence Ethiopienne derrière
cela ... Il précise que l'Ethiopie a choisi de faire transiter
la marjorité de ses marchandises par le port de Berbera,
parce que le port de Djibouti serait trop cher.
Et
l'homme d'affaires qui oublie que c'est Guelleh qui a vendu la
concession du port à Dubai, ajoute que les augmentations
des frais de port sont la seule responsabilité de la Dubai
Autorité (encore une erreur de Guelleh ?)
Comme
on connaît les liens de Boreh avec Guelleh, le journal conclu
en disant que les relations djibouto-ethiopiennes ne vont pas
s'arranger....
------------------------------------------
Sommaire
-----------------------------------------------------
President
Gheelle: The Bad Apple in the Horn
By Ibrahim Hassan Gagale (Sur
le site Somaliland forum)
"Le
Président GUELLEH, la mauvaise pomme de la Corne de l'Afrique
"
March
31, 2001
The failing, unpopular president of Djibouti, Ismail Omer Gheelle,
has declared war on the very existence and sovereignty of Somaliland
Republic when he recently urged the Chinese Leaders not to recognize
Somaliland or extend any economic aid to it. The animosity and
the deep hatred of Djibouti government toward Somaliland are not
new but dates back to the days of its independence in 1977, and
is based on the ungrounded belief that independent Somaliland
would dominate the strategic Red Sea , jeopardize Djibouti
economically and politically, and close the gates of Djibouti
Sea Port. This ill-advised belief of Djibouti about Somaliland
is geared toward forcing Somaliland to return to the absolute
rule of Mogadiscio in order to close the lifeline, Berbera Sea
Port, of the Somaliland People for the interest of Djibouti.
Gheelle`s
misguided policy in the Horn of Africa also undermined the reconciliation
process of Somalia (the South) when he reorganized elements of
Siyad`s tyrannical regime last year (2000) and formed the current
dysfunctional government headed by Salat and
Ghalair that, instead of restoring order and law in the South,
put all hopes of peace much farther than ever before. He is not
interested in the unity, peace and stability of the Horn for not
wishing to join the unity he is advocating for - Djibouti is one
of the five Somalis that shared the Dream of Greater Somalia but
rejected it after independence in 1977- but he is
looking for coins dropped into his beggarly sack. The world should
reject the ill-wishing maneuvers of president Gheelle, the bad
apple in the Horn, and his likes.
Somaliland
Government is calling on the international community to recognize
Somaliland
Republic for its historical background, peace and stability, and
to invest in the country to enhance its achievements and prosperity.
The recognition of Somaliland first, will undoubtedly create spirit
of emulation in the South (Somalia), encourage its people
to restore law and order and help them emerge from the 11 year
old gun-culture and violence. If both the stable and unstable
are treated equally by the UN and the international community,
the result will be counterproductive for both countries and the
riddle in
the South will remain unsolved. The UN needs to review its stubborn
policy toward Somaliland for the stability and peace of all the
peoples in the Horn of Africa.
The
Somaliland People want the Djibouti People to clarify their position
on the hostile policy of their government toward Somaliland, and
- if they oppose it - condemn it publicly. If the Djibouti People
are worried about their future economically, they are welcome
to unify with Somaliland.
Ismail
Omer Gheelle and his ruling Junta in Djibouti will be accountable
for the consequences of their conspiracies against the sovereignty
of the Republic of Somaliland.
------------------------------------------
Sommaire
-----------------------------------------------------
Djiboutis
President Guelleh following in Siyad Barres footsteps.
By Jamal Gabobe April 4, 2001 (Extrait
du site Somaliland Forum)
Le
Président djiboutien Guelleh à la remorque sur le
marchepied de Syad Barre
At
first sight it may seem that the failed December revolt of Gen.
Yasin Yabeh and the police force of Djibouti is a triumph for
President Guelleh. One could argue that it simultaneously gave
Mr. Guelleh a chance to get rid of his opponents within the regime
en masse and to put his own supporters in their place, thereby
consolidating his grip on the levers of power. No doubt the short-lived
revolt did offer Mr. Guelleh such an opportunity, and he did not
hesitate to make maximum use of it. There are many indications,
however, that Guellehs victory over his erstwhile rival
may prove to be a pyrrhic one. Instead of celebrating, it would
serve him better to consider a similar sequence of events that
took place under another Somali president.
On
March 1978 the once mighty Somali army, which had been at war
with Ethiopia since spring of the previous year, was finally defeated
and retreated in disarray. Not wanting too many defeated military
men close to the seat of power in Mogadishu and fearful that the
Ethiopians may cross the Somali border, Mohammed Siyad Barre ordered
most of the units of the Somali army withdrawing from the Ogaden
to be stationed in the north. As Barre expected and as usually
happens in times of defeat, questions began to be asked, mostly
in a hush-hush manner but sometimes openly, about Barres
conduct of the war, his tactical miscalculations and poor foreign
policy decisions. Instead of addressing these problems, Barre
charged members of the military in the north who voiced such complaints
with mutiny and summarily executed them[i].
Barres
attempts of preventing discontent in the army from spreading to
the south failed however. Soon enough, dissatisfaction had reached
the south too. On April 9, 1978, sensing that this was a low moment
for the regime, ambitious military men led by Col. Mohammed Sheikh
Osman (Cirro) launched a coup that was put down after pitched
battles in which 500 rebel soldiers were killed. Barres
reaction to the coup was even more draconian than in the north,
for he did not only execute the ringleaders and their accomplices
but began punishing innocent civilians just because they happened
to be from the same subclan as the leaders of the coup.
Thus the war, and more specifically Barres reaction to the
coup detat, had a most damaging effect: it brought nepotism
and clannism into the open. As a former colonel in the Somali
army told me: clannism and nepotism existed before the
war, but they were not practiced openly. Things changed after
the war. Suddenly, the officer who had the same rank as you was
quickly promoted past you, sergeants became overnight generals,
just because they happened to be from Barres sub-clan or
one of the clans allied with him. This had a devastating impact
on morale in the army. It destroyed trust and respect among us,
stripped us of our pride, undermined our loyalty. It was really
the beginning of the disintegration of the Somali army.
Although
Guelleh did not execute Mr. Yasin Yabeh and his associates, his
reaction to the police rebellion mirrors Barres reaction
in many ways, most importantly in that Mr. Guelleh, like Barre,
saw the aftermath of the rebellion as an opportunity to put many
members from his lineage (the Mamasan), or non-threatening figures
from other groups, in key positions[ii]. But there is even a more
fundamental similarity between Barre and Guelleh: their decisions
to go to war were instrumental in creating the conditions for
the coups (police rebellion in the case of Gen. Yabeh) against
them[iii]. After all, Siyad Barre was the man who initiated the
Ethiopian-Somali war, and Mr. Guelleh as former President Hasan
Aptidons Chef de Cabinet and right hand man in charge of
security, was one of the architects of the 1991-1994 war against
the Afar population in his country. Moreover, many observers of
Djibouti affairs attribute the falling out between Mr. Yabeh and
Guelleh to differences regarding the war against the Afars. Thus,
just as Barres decision to go to war against Ethiopia, and
the Somali armys humiliating defeat prepared the ground
for Col. Cirros coup, Mr. Guellehs war against the
Afars sowed the seeds of the police revolt against him. Mr. Yabeh
is of course no friend of the Afars, but the war brought out differences
between him and Guelleh, and to that extent, the war precipitated
his rebellion.
There
are many other similarities between Mr. Guelleh and Barre:
1-
Both Barre and Guelleh mismanaged their relations with Ethiopia.
Whereas Barre had bad relations with Ethiopia during most of his
time in power and was involved in a major war with that country,
Mr. Guelleh went within a short period from singing the praises
of Ethiopia and saying he was willing to enter into confederation
with it, to openly engaging in hostile acts against it.
2-
Both of them have relied on foreign patronage to prop up their
ailing regimes and refused to resolve simmering domestic issues.
3-
Both men have shown an undeserved and abiding hostility toward
the people of Somaliland. In addition to political repression
and discrimination against northerners in peacetime, Barres
regime was involved in a 10-year war (1981-1991) against the people
of Somaliland. Thousands of innocent civilians were massacred
by Barres troops during this war, and northern cities, towns,
and villages were bombed to rubble. While Guelleh has not had
a chance to inflict that kind of damage on Somaliland, his policies,
and more specifically the Arta conference which he hosted and
choreographed, show a man who is opposed to any progress by the
people of Somaliland, and who wont be happy until they are
under the southern boot.
4-
Both of them are mediocre creatures who owe their rise to power
to tribal manipulation and a conspicuous lack of moral scruples.
Most Somalis already know about Barres destructive clan
games and immoral behaviors that led to the vanishing of the state
formerly known as the Somali Democratic Republic. Mr. Guelleh
is neither less tribal nor less immoral. Guellehs ordering
of the arrest of Mr. Yabehs wife in reaction to Mr. Yabehs
mutiny is just one example of Guellehs low moral fiber[iv].
This is not the first time he took revenge on a political rival
by either harming or arresting his wife. On the same week (Sept.22,
1999) that he was hawking his Somali peace plan at the U.N., his
goons back home were terrorizing his main rival during the presidential
election, Mr. Moussa Ahmed Idriss, and even beat up Mr. Idriss's
wife. The EIU country report (4th quarter 1999) wrote, "On
September 16th Djibouti's Assemblee nationale lifted the opposition
leader's parliamentary immunity, effectively making Mr. Idriss
liable to prosecution. While his supporters organised a rally
to protest against the move, a week later the opposition leader's
house was surrounded and attacked by paramilitary police. Mr.
Idriss was arrested, his wife was injured and a relative was killed
during the struggle.
These
striking similarities between Barre and Guelleh pose the question:
will their fate be the same? Granted that Guellehs war against
the Afars has been lately put mostly on hold and was nowhere close
in scope, intensity or duration to Barres war against Somaliland;
that his French patrons have not yet given up on him; that he
was lucky to have an impulsive[v] adversary who is even more mediocre
than himself (Mr. Yabehs statement in his first meeting
with the French officers to whom he surrendered, that he
did not wish to carry on his rebellion because the international
context was unsuitable is a clear testament to his mediocrity);
still there are enough reasons to worry. After all, it does not
take a rocket scientist to figure that taking the same road leads
to the same destination. We all know where and how Barre and his
regime ended. Since Guelleh has been following in Siyad Barres
steps so faithfully, it should not come as a surprise if his regime
has the same ending as Barres.
--------------------------------------------------------------------------------
[i]
For a detailed and insightful discussion of the 1977-78 Ethiopian-Somali
war, see I.M. Lewiss A Modern History of Somalia pp.231-252
[ii]
The man who replaced Gen. Yabeh fits this profile. The Indian
Ocean Newsletter No.929 (Dec.12, 2000) wrote: Yacin Yabeh
was replaced at the head of FNP by Colonel Ali Hassan Omar, an
Arabo-Afar (a Yemeni father and Afar mother) who has
lived in Tadjurah, in northern Djibouti, for many years. His personality
is notably more docile than his predecessor.
[iii]
I.M.Lewis takes issue with those who say Barre went to war with
Ethiopia in order to divert the publics attention from internal
problems. As Lewis put it, Ironically, the aftermath of
the Ogaden conflict thus presented precisely those conditions
in which many misinformed commentators believed the war had begun
namely conditions where external aggression seems to offer
the best means of recovering waning public support by distracting
attention from pressing problems at home. P.247
[iv]
Taking revenge on a political opponents wife is something
that is contrary to Somali culture. It also brings to mind a famous
poem by the Arab ghazal (love) poet Umar Ibn Abi Rabiah
who was so outraged by Muscib Ibn al-Zubayrs murder of al-Mukhtars
wife when she refused to say anything bad about her husband, the
poet felt compelled to compose these lines:
Inna
min azam al-kabair cindi, qatlu
xasna ghadatin catbulu
Qutilat
batilan cala ghayr dhanbin inna
lillah darraha min qatil
Kutiba
al-qatlu wa-al-qitalu calayna wa-cala
al-muhsanat jarru al-dhiyul
It is one of the greatest sins to kill a beautiful soft
woman who has the long-neck of a gazelle
She
was killed unjustly and committed no crime what
an awesome victim she was
It is
written that we kill and fight wars and
that married women walk safely
the
hem of their dress sweeping the
ground behind them.
Translation
is by the author.
The
arrest of Mr. Yabehs wife was reported by Radio Hargeisa
in Somali Dec.8, 2000
[v]
Yabehs impetuousness is well known. The same Indian Ocean
Newsletter article No.929 (Dec.9, 2000) wrote, Finally,
general Yacin Yabeh's impulse reaction did not go further than
one of his customary outbursts. Some International Monetary Fund
officials remember seeing him burst into the office of Djibouti's
director of finance and national economy in 1996 to order him
not to implement IMF structural adjustment measures which would
have meant a 60 percent cut in allowances for police officers
and NCOs.
------------------------------------------
Sommaire
-----------------------------------------------------
23/04
LES NOUVELLES D'ADDIS
Liste de diffusion des Nouvelles / Service de veille et d'information
Lettre n° 19, 23 avril 2001
--------------------------
Une moisson de nouveaux articles et services sur le site "Éthiopie-corne
de l'Afrique-mer Rouge".
Pour découvrir les nouveautés, cliquez sur le lien
ci-dessous.
http://www.lesnouvelles.org/P00_accueil/20000_listedesnouvelles01.html
_________________________________________________
23/04
Article extrait des nouvelles d'Addis :
http://www.lesnouvelles.org/P10_magazine/21_thema/26_droitshumains/26004_pdvfreeman.html
Droits
universels : justice sans frontière ?
Un
article inspiré par l'actualité judiciare en Europe, qui selon
son auteur, pourrait intéresser ses compatriotes djiboutiens,
surtout ceux se trouvant en Belgique.
FREEMAN
18 avril 2001. -- En ce début de semaine post-pascale,
l'actualité judiciaire passe forcément par la Belgique. En effet,
une cour d'assises belge est amenée à juger, et éventuellement
à condamner des citoyens rwandais poursuivi pour leur probable
participation à l'un des épisodes tragiques du génocide du Rwanda.
Tout l'intérêt de cette affaire se trouve dans la reconnaissance
de la compétence d'un juge -- en l'espèce belge -- pour connaître
de crimes commis à l'étranger par des ressortissants étrangers
sur d'autres ressortissants étrangers (génocide rwandais). En
résumé, aucun Belge ne se trouve ni sur le banc des accusés,
ni sur celui des victimes. En matière de droit pénal national
et international, cette affaire constitue une grande brèche
contre tous les dispositifs légaux qui avaient permis et susceptible
de permettre à nouveau, à certains criminels de se soustraire
à la justice de leur pays et à la justice des hommes tout court.
Très récemment, la justice sénégalaise s'est déclarée
incompétente pour juger Hissène Habreh, la cour de cassation
française en a fait de même face aux poursuites diligentées
par le juge d'instruction français Jean-Louis Bruguière dans
l'affaire de l'attentat de l'avion de la compagnie UTA . La
justice du pays des droits de l'Homme s'est cachée derrière
une coutume en droit international qui accorderait une sorte
d'immunité, contre toute poursuite, à tout chef d'État en exercice
comme le colonel Kadhafi.
Pour une fois la justice belge nous étonne positivement.
Aujourd'hui, elle est entrain de poser les jalons d'une nouvelle
justice internationale. Une sorte de justice sans frontière.
Nous espérons que ce premier pas va susciter un débat dans les
milieux juridiques et judiciaires ; et surtout dans les
sphères des organismes internationaux (Nations-Unies) sur l'opportunité
et les conséquences de telles poursuites.
En restant sur cette note optimiste, verrions nous le
jour où les instances internationales se saisiront de cette
opportunité historique pour entamer, non pas une simple réflexion,
mais la mise en place effective d'un traité ou d'une convention
internationale pour valider cette possibilité ouverte pour toute
juridiction nationale de se saisir et de poursuivre des non-ressortissants
coupables de crimes sur des étrangers, en dehors du territoire
national.
Si cette espérance légitime venait à se concrétiser. Il n' y
aurait plus sur notre village planétaire de sanctuaire possible
pour les criminels en fuite et pour ceux encore à l'Suvre.
Ce serait un signal non négligeable pour ceux qui seraient tentés
de recourir à la folie meurtrière du génocide en tant que mode
de résolution des différents ethniques et de conflits civils.
Qui sait ? Les drames du Rwanda, du Burundi, du Congo,
de l'ex-Yougoslavie auraient peut-être pu être évités ?
L'on verrait ainsi un juge canadien, français ou américain poursuivre
et condamner une personne qui aurait commis des crimes sur des
ressortissants djiboutiens, sur le territoire de la République
de Djibouti.
Ismail Omar Guelleh, ses ministres, ses juges serviles,
les militaires coupables de crimes, les hauts fonctionnaires
coupables de crimes économiques sont susceptibles, un jour,
de passer devant des juridictions étrangères pour des actes
criminels commis sur la population djiboutienne.
Dans cette esprit, nous recommandons à tous nos compatriotes
(surtout ceux se trouvant en Belgique) qui ont fait l'objet
de violences, de sévices ou de tout autre faits susceptibles
d'être qualifiés de crime contre l'Humanité, de déposer plainte
devant la juridiction de leur pays d'accueil.
N'oublions pas que des crimes ont été commis pendant la guerre
dans le nord. Des viols collectifs, des exécutions sommaires,
des massacres de populations civiles, des violations des règles
de la guerre ont été commis dans une totale impunité. Cette
épisode de notre histoire n'a pas encore été soldée. Tous les
individus composant la chaîne de commandement (les commanditaires
et les exécutants) de ce terrible épisode sont toujours en liberté
et au pouvoir.
Quant à nos compatriotes restés au pays, nous leur demandons
de constituer des preuves de toute nature, susceptibles d'étayer
et de confondre ces individus lors de poursuites judiciaires
à Djibouti ou à l'étranger. Chaque élément pourrait être utile :
documents écrits, témoignages, déclarations et coordonnées des
victimes, certificats médicaux, photos, traces de flux financiers
douteux (les salariés des banques sont en mesure de le faire),
importation et distribution d'armes ; etc.
C'est à cette condition que l'on pourrait demander un
jour des comptes à tous les dignitaires du régime criminel et
maffieux de Djibouti.
Un jour ou l'autre, la justice finira bien par passer sous le
ciel de Djibouti. Ce n'est ni la providence, ni le hasard qui
réaliseront ce voeux. C'est à nous, hommes, femmes et jeunesse
de Djibouti, de nous lever comme un seul homme pour se débarrasser
de cette malédiction qui nous rongent depuis plus de deux décennies.
Ce régime est loin d'être une fatalité et encore moins d'être
héréditaire comme au Congo ou en Syrie.
Levons nous et mettons un terme à cette descente aux enfers.
-- F
------------------------------------------
Sommaire
-----------------------------------------------------
AFP
International - Mardi 24 Avril 2001 - 16:42 GMT - 18:42 Heure
Paris
24/04
L'armée yougoslave inculpe 183 soldats soupçonnés
de crimes commis au Kosovo.
BELGRADE, 24 avr (AFP). L'état-major de l'armée
yougoslave (VJ) a annoncé l'inculpation de 183 soldats
soupçonnés d'avoir commis des crimes entre mars
1998 et juin 1999, pendant la guerre du Kosovo, dans un communiqué
publié mardi par l'agence Tanjug.
"La VJ a engagé des procédures contre 245 militaires
et inculpé 183 d'entre eux, soupçonnés d'avoir
commis des délits pénaux ayant entraîné
mort d'homme ou menacé la vie de civils, leur dignité,
leur moral et leurs biens", indique le communiqué.
L'armée,
ajoute-t-il, "a à plusieurs reprises fait preuve de
sa volonté d'élucider et punir chaque délit
pénal commis par ses hommes pendant la guerre".
Elle
a pris, poursuit le communiqué, "de nombreuses mesures
visant à faire respecter par ses hommes les conventions
internationales et à respecter la population civile".
A
aucun moment l'état-major général n'emploie
le terme de "crimes de guerre" dans son communiqué.
Les
nouvelles autorités politiques de Belgrade ignorent elles
aussi les accusations de crimes de guerre portées contre
les forces yougoslaves par des gouvernements étrangers
et la justice internationale.
"La
VJ apprécie toute initiative bienveillante émanant
d'organisations et de particuliers visant à faire la lumière
sur d'éventuels crimes, car elle a fait d'énormes
efforts et pris de nombreuses mesures pour sauvegarder sa dignité
et son honneur militaire", ajoute le communiqué.
L'armée
yougoslave affirme avoir pris toutes les précautions nécessaires
pour prévenir d'éventuels crimes de guerre.
"A
la veille de l'agression (ndlr: les bombardements de l'OTAN du
printemps 1999), des consultations et des stages sur les droits
humanitaires et de guerres ont été organisés
par la Comité international de la Croix rouge (CICR), le
gouvernement yougoslave et la VJ", indique le communiqué.
"Des
règles de conduite pour ces cas de figure ont été
signifiées aux soldats de la VJ, tandis que les responsables
de la chaîne de commandement avaient des recommandations
spéciales concernant la protection des civiles et le respect
des dispositions du droit de guerre international", ajoute
le texte.
Durant
les bombardements de l'OTAN, poursuit le communiqué, "chaque
militaire devait avoir sur lui, outre son arme personnelle, une
circulaire sur les règles de conduite (pendant les actions
militaires) publiée par le commandement suprême de
l'armée".
L'OTAN
avait bombardé la Yougoslavie entre mars et juin 1999 pour
contraindre l'ex-président Slobodan Milosevic à
retirer ses forces armées de la province serbe à
majorité albanaise du Kosovo.
------------------------------------------
Sommaire
-----------------------------------------------------
mercredi
25 avril 2001, 6h15
La justice philippine
ordonne l'arrestation de Joseph Estrada
MANILLE
(AP) -- Un tribunal philippin spécialisé dans la
lutte anti-corruption a ordonné mercredi l'arrestation
de Joseph Estrada pour pillage, ce qui ne lui permettra pas d'être
libéré sous caution.
Ce chef d'inculpation est le plus lourd des huit qui pèsent
contre lui.
Des
centaines de policiers anti-émeutes se sont rassemblés
mercredi devant le domicile de M. Estrada, alors que quelque 2.000
de ses partisans ont promis de s'opposer à son arrestation.
L'avocat
de l'ancien président a annoncé un peu plus tôt
dans la journée que son client se rendrait dans le calme
après s'être exprimé devant les médias.
Joseph
Estrada a été président pendant deux ans
et demi. Des accusations de corruption ont conduit le Sénat
à mener l'hiver dernier un procès en destitution
qui a duré six semaines. Le procès ayant tourné
court en janvier, une bonne partie de la population est descendue
dans la rue, exigeant la démission de Joseph Estrada, qui
a quitté le Palais présidentiel le 20 janvier. La
Cour suprême a depuis statué que ce départ
avait valeur de démission.
Plusieurs
centaines de supporters et de détracteurs d'Estrada, déjà
sous le coup d'un mandat d'arrêt pour corruption et parjure,
se sont par ailleurs rassemblés aux abords du tribunal.
Aux
Philippines, le pillage (corruption systématique ayant
rapportée des gains supérieurs à 50 millions
de pesos, soit environ 1 million de dollars, 1,1 million d'euros)
est considéré comme un crime capital. Mais il est
peu probable que l'ancien président soit condamné
à mort s'il est reconnu coupable.
Le
4 avril dernier, Joseph Estrada a été inculpé
de corruption. Il est accusé d'avoir empoché 600
millions de FF (92 millions d'euros) de pots-de-vin durant ses
31 mois de présidence. La Cour suprême des Philippines
avait refusé de lui accorder l'immunité.
La
semaine dernière, l'ancien président philippin avait
ensuite échappé provisoirement à la prison
en s'acquittant d'une caution, après le mandat d'arrêt
pour corruption et parjure lancé contre lui par la justice
philippine.
------------------------------------------
Sommaire
-----------------------------------------------------
25/04
François Xavier Verschave et son éditeur ont été
relaxés aujourd'hui par le Tribunal dans le cadre du procès
qui leur avait été intenté honteusement par
trois dictateurs africains
L'auteur
et l'éditeur de Noir silence ont été relaxés
!!!!
Le
tribunal a jugé incompatible l'article 36, qui octroit
"des droits exorbitants aux chefs d'Etat étrangers",
avec les dispositions de la convention européenne des droits
de l'homme.
C'est
une grande victoire pour la liberté d'expression !!!
L'ARDHD
a adressé ses félicitations à François-Xavier
Verschave pour son obstination et à l'équipe de
SURVIE pour sa forte mobilisation
------------------------------------------
Sommaire
-----------------------------------------------------
|
Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de
torture et d'emprisonnement arbitraire (...), nous rappelons à
l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui
ont été le plus souvent cités par les victimes.
-
Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
-
Colonel
Omar Bouh Goudade
-
Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
- Commandant
Zakaria Hassan
-
Lieutenant
Ladieh
-
Lieutenant Mohamed Adoyta
-
L'aspirant Haroun
-
Le sous-officier Naguib
-
L'adjudant Tane
-
Kalifa
-
Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à l'étranger
(USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont
placés sous surveillance, par les polices locales.
Nos
informations sur la torture à Djibouti et les récits
des victimes
--------
Sommaire
---------a
|
PREPARATION
D'UNE CAMPAGNE INTERNATIONALE
POUR LE GEL DES SUBVENTIONS EUROPEENNES
EN FAVEUR DU RÉGIME TYRANNIQUE
DE M. GUELLEH.
-
Au
nom de quels principes, les contribuables européens
vont-ils continuer à financer l'asservissement du
peuple djiboutien et l'enrichissement personnel de M. Guelleh
(et de ses proches) =
officiellement 229 milions de US $ dans des banques étrangères
?
-
La
coopération européenne va-t-elle devenir
une véritable nuisance dans certains pays d'Afrique,
aux mains de dictateurs sans scrupules ?
Bruxelles
va devoir bientôt se prononcer sur les budgets de coopération
en faveur d'un certain nombre d'états. Les enjeux semblent
si importants que Guelleh a prévu de passer 4 jours
à Bruxelles à partir du 14 mai 2001. C'est dire
combien il a besoin d'argent pour soutenir son système
et pour acheter des sympathies .....
Nous
préparons actuellement une pétition internationale
pour alerter les autorités européennes sur la
situation réelle à Djibouti : asservissement
du peuple, abus de biens publics par le régime, violation
permanente des Droits de l'Homme, torture, incarcération
et viols d'enfants mineurs dans la prison de Gabode .....
D'ici quelques jours, nous vous expliquerons le mode d'emploi
qui a été retenu par notre association.
___________________________________________________________
Quatre
exemples à DJIBOUTI, parmi d'autres :
-
Non
paiement des fonctionnaires : en dépit des
aides françaises, les fonctionnaires djiboutiens
n'ont reçu que deux mois de salaires pour l'année
2000 (Où est passé l'argent des contribuables
français ?)
-
-
Renforcement
de l'Armée : le Président Guelleh avait
promis au FMI de démobiliser les mercenaires qui
augmentaient considérablement les effectifs de l'Armée
nationale djiboutienne : il l'a fait, mais il en a recruté
autant d'un autre côté,
-
Enrichissement
personnel : Monsieur Guelleh se fait construire une
nouvelle villa dont le montant est estimé à
plusieurs dizaines de millions de francs. Lorsque sa femme
vient à Paris, elle descend dans un hôtel 4*
Luxe aux Champs Élysées et elle parcoure les
boutiques de luxe pour se constituer une garde robe extravagante
: cela rappelle tristement les folies de l'épouse
d'un autre dictateur M Marcos.
Appel
à volontaires :
Nous
avons besoin de votre aide pour réussir cette action
et nous cherchons :
- des
relais dans les différents pays, pour diffuser les
pétitions, pour les faire signer et pour les rassembler
avant le 14 mai 2001,
- des
relais en Belgique, pour nous informer du programme exact
et du déroulement de la session de la Communauté.
Nous avons besoin aussi d'avoir les noms, titres, fax et adresses
E-Mail des responsables européens à qui nous
devrons envoyer les pétitions et aussi de toutes les
ONG qui participeront aux réunions.
--
> Si vous souhaitez nous aider pour réussir cette
opération importante, envoyez-nous un E-Mail maintenant
en précisant ce que vous pouvez faire : relais local
pour rassembler les pétitions, informations sur le
programme de la réunion / sur les responsables à
contacter (U.E. + ONG), .... pour
écrire, cliquez ici
DIFFUSEZ
CETTE PREMIERE INFORMATION A VOS AMIS ET A VOS RELATIONS.
Plus nous recevrons de pétitions, plus
elle péseront lors de la discussion sur les budgets
européens de Coopération.
------------------------------------------
Sommaire
----------------------------------------------------
Note
de l'ARDHD
En vue de préparer nos actions prochaines, nous avons extrait
le document officiel concernant la troisième
conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés
(PMA) qui se tiendra à Bruxelles du 14 au 21 mai 2001.
IOG a prévu de s'y rendre.
Nous
avons identifié en deuxième partie nos contacts
potentiels, à qui nous allons adresser :
1 - des informations règulières sur la situation
à Djibouti :
-
multiples violation des Droits de l'Homme,
- arrestations, emprisonnements et exécutions arbitraires,
- violation des droits syndicaux,
- non-paiement des salaires,
- corruption par les dirigeants,
- détournement des aides soit au profit de la classe
dirigeante, soit vers d'autres objectifs : achats d'armes, etc.
- constitution
d'avoirs à l'étranger,
- etc..
2 -
les pétitions, qui nous seront adressées par les
lecteurs et par les relais dans les différents pays ou
dans les catégories (étudiants, etc..)
____________________________________________________________
Source
EUROPA / Commissions européennes.
http://europa.eu.int/rapid/start/cgi/guesten.ksh?p_action.gettxt=gt&doc=IP/01/558|0|RAPID&lg=FR
Bruxelles,
le 11 avril 2001
La Commission
publie sa contribution à la conférence des Nations
unies sur les pays les moins avancés
La Commission
européenne a adopté une communication sur la 3ème
conférence des Nations unies sur les pays les moins avancés
(PMA), qui se tiendra à Bruxelles du 14 au 21 mai 2001.
Les propositions de la Commission, établies à l'initiative
de M. Poul Nielson, commissaire chargé du développement,
prévoient notamment d'orienter davantage l'aide communautaire
vers les pays les plus nécessiteux, de prendre des mesures
concrètes visant à aider les PMA à jouir
d'un accès plus étendu aux marchés et d'aller
plus loin dans l'allègement de la dette. Considérant
cet important événement, le président
Romano Prodi a déclaré : «Il est nécessaire
aujourd'hui, plus que jamais, d'apporter des réponses collectives
et globales à des problèmes de sous-développement
globaux. Cette conférence des Nations unies est un appel
à la lutte contre le caractère unilatéral
des échanges. C'est une attaque lancée contre le
protectionnisme et les calculs nationaux à la petite semaine.
Le moment est venu de faire le point sur nos relations avec les
pays les plus pauvres de la planète et d'appeler l'ensemble
des pays développés à faire mieux et davantage
et à réfléchir aux conséquences globales
de nos politiques à long terme.»
La communication
adoptée aujourd'hui par la Commission expose la contribution
communautaire aux résultats concrets attendus de la conférence,
alors même que les négociateurs discutent du programme
d'action, le texte devant être adopté lors de la
conférence.
Au moment
d'annoncer l'apport de la Commission, le commissaire européen
chargé du développement et de l'aide humanitaire,
M. Poul Nielson, a fait le commentaire suivant : «Nos
partenaires des PMA nous ont fait explicitement savoir qu'ils
attendaient plus que de la charité de notre part. Ils souhaitent
que des opportunités leur soient offertes. Ils nous demandent
de faire preuve de décence à leur égard,
ce qu'ils méritent amplement. Nous ne devrions jamais traiter
ces pays très pauvres comme des malades, mais comme des
sociétés engagées dans une lutte et désireuses
de se développer en dépit de circonstances nationales
et mondiales particulièrement défavorables. Pour
toutes ces raisons, l'offre faite par l'Europe aux PMA va bien
au-delà de la coopération au développement.
Nous apportons une réponse complète aux principaux
obstacles recensés par les PMA eux-mêmes.»
M. Pascal
Lamy, commissaire chargé du commerce, a, pour sa part,
émis le commentaire suivant à propos de la série
de propositions annoncées aujourd'hui : «Les PMA
ont demandé que des perspectives leur soient offertes sur
le plan des exportations : nous offrons à l'ensemble de
leurs produits, à l'exception des armes, un accès
au marché de l'Union européenne exempt de droits
et de contingents. Les PMA sont aux prises avec d'énormes
contraintes institutionnelles internes les empêchant de
tirer pleinement parti du commerce international : l'Europe leur
offre de renforcer leurs capacités, de renoncer à
recourir aux instruments antidumping à leur encontre et
à faire preuve de flexibilité à leur égard
en ce qui concerne leur adhésion à l'OMC. Les PMA
ont du mal à concourir sur les marchés internationaux
: l'Europe leur offre un soutien accru au niveau des processus
d'intégration régionale.»
Les propositions
concrètes de la Commission visent, notamment, à
:
orienter davantage la coopération communautaire au développement
vers les pays les plus pauvres. Entre les différents pays,
ainsi qu'à l'intérieur de chacun d'entre eux, les
ressources serviront de plus en plus à satisfaire les besoins
des plus nécessiteux. La priorité absolue ira
à certains secteurs sociaux, comme le développement
et l'éducation. Il est important de progresser rapidement
vers cet objectif.
aider les
PMA à tirer parti d'un accès sans restriction au
marché communautaire. Afin de compléter l'initiative
révolutionnaire «Tout sauf les armes»,
la CE aide ces pays à saisir les occasions offertes. Il
existe d'autres objectifs, tels que :
renforcer
la compétitivité des PMA
promouvoir
l'investissement dans les PMA
renforcer
la capacité institutionnelle, en vue de participer à
des négociations commerciales multilatérales
aider les
PMA à satisfaire aux normes sanitaires et phytosanitaires
aider les
PMA à se constituer un marchepied régional pour
leur intégration dans l'économie mondiale.
l'Union européenne
prônera la flexibilité lors du traitement des demandes
d'adhésion des PMA à l'OMC, de même qu'elle
recommandera la conclusion d'un accord multilatéral destiné
à suspendre le recours aux instruments antidumping à
l'encontre des PMA.
lutter contre
le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose. La CE a renforcé
sa politique pour faire face à l'extension et à
l'incidence croissantes du VIH/SIDA, du paludisme et de la tuberculose.
L'accent est mis sur la manière dont ces maladies frappent
les PMA et les populations les plus pauvres. La CE s'engage à
se servir de tous les instruments dont elle dispose en matière
de développement, de commerce et de recherche pour contribuer
à apporter une réponse mondiale efficace. Concrètement,
la Commission offre des programmes de santé sectoriels,
un système international de tarification échelonnée,
un plein usage de la flexibilité des ADPIC et des initiatives
mieux ciblées en matière de recherche.
poursuivre
l'allègement de la dette. La Communauté est déjà,
et de loin, le premier donateur de l'initiative élargie
en faveur des PPTE (pays pauvres très endettés).
De surcroît, la Commission a décidé aujourd'hui
d'annuler la totalité des créances liées
aux prêts spéciaux détenues sur les pays pauvres
très endettés et les moins avancés faisant
partie de la région ACP, de sorte que, dès l'adoption
de cette mesure, chacun des pays concernés atteignant ou
ayant atteint le point de décision est invité à
suspendre immédiatement tout paiement concernant ces prêts.
Le coût de cette nouvelle initiative est estimé à
60 millions d'euros.
Contexte
En 1997, l'assemblée
générale des Nations unies a décidé
de convoquer la 3ème conférence des Nations unies
sur les pays les moins avancés (PMA), afin de renverser
la tendance à la détérioration de leur situation
socio-économique et de revitaliser leur croissance et leur
développement. L'Union européenne a proposé
d'accueillir la conférence à Bruxelles, du 14 au
20 mai 2001, dans les locaux du Parlement européen. Ce
sera la première fois que l'Union européenne accueillera
une grande conférence des Nations unies.
Des réunions
de préparation de la conférence ont lieu aux niveaux
national et régional, ainsi qu'au niveau international.
Les réunions nationales ont conduit à la formulation
de programmes d'action spécifiques aux pays pour chaque
PMA. La Commission participe activement à la totalité
des activités préparatoires. De plus, les délégations
communautaires dans les PMA participent à la formulation
de programmes d'action spécifiques à chaque PMA,
en vue d'établir le programme d'action global à
adopter lors de la conférence. Les délégations
de l'Union européenne dans les pays ACP soutiennent financièrement
les processus de préparation au niveau national.
La Commission
finance également la plus grosse partie des surcoûts
entraînés par la décision d'organiser la conférence
à Bruxelles. Elle finance, notamment, l'organisation d'un
forum des ONG. En conséquence, la Commission a alloué
6 millions d'euros du budget général pour l'exercice
2001 au financement de ces coûts. Dès lors, un accord
a été signé avec les Nations unies pour une
subvention de 4,5 millions d'euros destinée à soutenir
le secrétariat de la conférence des Nations unies
sur les plans logistique, financier et administratif.
Des négociations
relatives au programme d'action ont lieu au sein d'un comité
préparatoire, se réunissant au siège des
Nations unies, à New York. La troisième session,
qui s'est achevée le 6 avril 2001, devrait donner lieu
à l'adoption du programme d'action lors de la conférence.
Ce programme d'action servira de cadre aux activités de
soutien de la lutte contre la pauvreté dans les PMA.
_____________________________________________________
Liste
des contacts identifiés pour nos actions d'information
et pour l'envoi des pétitions
Développement
: aide aux pays en voie de développement
@ Boîte aux lettres générale
Romano Prodi - Président
Poul Nielson
Pascal Lamy
Parlement
européen
Liste
des députés français :
1.
M. ABITBOL, William ,
2. Mme AINARDI, Sylviane H. ,
3. Mme AUROI, Danielle ,
4. M. BAYROU, François ,
5. Mme BERES, Pervenche ,
6. M. BERNIÉ, Jean-Louis ,
7. M. BERTHU, Georges ,
8. Mme BORDES, Armonia ,
9. Mme BOUDJENAH, Yasmine ,
10. Mme BOUMEDIENE-THIERY, Alima ,
11. M. BOURLANGES, Jean-Louis ,
12. M. BUTEL, Yves ,
13. Mme CARLOTTI, Marie-Arlette ,
14. M. CAUDRON, Gérard ,
15. Mme CAULLERY, Isabelle ,
16. Mme CAUQUIL, Chantal ,
17. Herr COHN-BENDIT, Daniel Marc ,
18. M. CORNILLET, Thierry ,
19. M. COUTEAUX, Paul ,
20. Mme DARRAS, Danielle ,
21. M. DARY, Michel J.M. ,
22. M. DAUL, Joseph ,
23. M. DECOURRIERE, Francis ,
24. Mme DE SARNEZ, Marielle ,
25. M. DÉSIR, Harlem ,
26. Mme DE VEYRAC, Christine ,
27. M. DUHAMEL, Olivier ,
28. M. ESCLOPÉ, Alain ,
29. Mme FERREIRA, Anne ,
30. Mme FLAUTRE, Hélène ,
31. Mme FONTAINE, Nicole ,
32. Mme FOURTOU, Janelly ,
33. Mme FRAISSE, Geneviève ,
34. M. FRUTEAU, Jean-Claude ,
35. Mme GARAUD, Marie-Françoise ,
36. M. GAROT, Georges ,
37. M. de GAULLE, Charles ,
38. Mme GILLIG, Marie-Hélène ,
39. M. GOLLNISCH, Bruno ,
40. Mme GROSSETÊTE, Françoise ,
41. Mme GUY-QUINT, Catherine ,
42. Mme HAZAN, Adeline ,
43. Mme HERMANGE, Marie-Thérèse ,
|
44.
M. HERZOG, Philippe A.R. ,
45. M. HORTEFEUX, Brice ,
46. Mme ISLER BÉGUIN, Marie Anne ,
47. M. JEAN-PIERRE, Thierry B. ,
48. M. KRIVINE, Alain ,
49. Mme KUNTZ, Florence ,
50. Mme LAGUILLER, Arlette ,
51. M. LAIGNEL, André ,
52. Mme LALUMIERE, Catherine ,
53. M. LAMASSOURE, Alain ,
54. M. LANG, Carl ,
55. M. de LA PERRIERE, Thierry ,
56. M. LE PEN, Jean-Marie ,
57. M. LIPIETZ, Alain ,
58. M. MADELIN, Alain ,
59. M. MARCHIANI, Jean-Charles ,
60. M. MARTIN, Hugues ,
61. M. MARTINEZ, Jean-Claude ,
62. Mme MATHIEU, Véronique ,
63. Mme MONTFORT, Elizabeth ,
64. M. MORILLON, Philippe ,
65. M. NAIR, Sami ,
66. M. NOVELLI, Hervé ,
67. M. ONESTA, Gérard ,
68. M. PASQUA, Charles ,
69. Mme PATRIE, Béatrice ,
70. M. PIÉTRASANTA, Yves ,
71. M. POIGNANT, Bernard ,
72. M. RAYMOND, Michel ,
73. M. ROCARD, Michel ,
74. M. ROD, Didier ,
75. Mme ROURE, Martine ,
76. Mme SAIFI, Tokia ,
77. M. SAINT-JOSSE, Jean ,
78. M. SAVARY, Gilles ,
79. M. SOUCHET, Dominique F.C. ,
80. Mme SUDRE, Margie ,
81. M. SYLLA, Fodé ,
82. Mme THOMAS-MAURO, Nicole ,
83. Mme VACHETTA, Roseline ,
84. M. VARAUT, Alexandre ,
85. Mme VLASTO, Dominique ,
86. M. WURTZ, Francis ,
87. M. ZIMERAY, François , |
------------------------------------------
Sommaire
----------------------------------------------------
TROISIEME
CONFERENCE DES NATIONS UNIES POUR LES PAYS LES MOINS AVANCES A
BRUXELLES (14 - 18 MAI 2001)
23/04
UN PARADOXE ?
NOUS DEMANDONS A TOUS LES PAYS DONATEURS DE GELER
TOUTES LES AIDES EUROPEENNES ET INTERNATIONALES EN FAVEUR DU REGIME
DICTATORIAL DE MONSIEUR LE PRESIDENT ISMAËL OMAR GUELLEH
à DJIBOUTI AFIN DE NE PAS LUI DONNER LES MOYENS D'ASSERVIR
LA POPULATION.
IL FAUT EVITER A TOUT PRIX QUE LES AIDES INTERNATIONALES NE SE
RETOURNENT CONTRE LA POPULATION DEJA VICTIME DU SYSTEME TYRANNIQUE
Une escalade de la brutalité du régime
depuis plus de dix ans
Depuis 1990, notre Association suit avec la plus
grande attention la situation des Droits de l'Homme à Djibouti
et elle diffuse régulièrement ses informations aux
journalistes, aux hommes politiques et aux ONG.
- L'aggravation
dramatique des conditions des nationaux sur place, sur les plans,
à la fois des Droits de l'Homme, de l'économie et
de la justice,
- l'instauration d'un véritable mécanisme de détournement
des fonds publics et des subventions internationales,
- la forte remilitarisation de l'Armée Nationale Djiboutienne,
et le renforcement des polices spéciales : politiques,
gardes présidentielles, commandos répressifs,
nous ont convaincu
que la grande majorité des aides attribuées à
Monsieur Ismaël Guelleh, Président de la République
de Djibouti, sont détournées à son profit
et à celui de ses proches et / ou utilisées pour
des achats d'arme et le recrutement de mercenaires (en parfaite
contradiction avec les engagements auprès du FMI et les
discours officiels). Les réticences du FMI (compte-tenu
des divergences importantes et inexpliquées qui auraient
été constatées dans la comptabilité
nationale) et en conséquence, sa décision de geler
les paiements prévus pour une période minimum de
six mois renforcent notre conviction.
Un
détournement des aides publiques pour renforcer les moyens
de harcèlement et de répression de la population.
Selon nos analyses, la majorité des aides et contributions
internationales ont toutes les chances d'être utilisées
par le système de Monsieur Guelleh pour asservir encore
un peu plus le peuple djiboutien et pour multiplier le harcèlement,
les provocations et la répression. La générosité
des donateurs ne pourrait que se retourner au final contre les
djiboutiens qu'elle est censée aider et soulager.
Les avoirs
à l'étranger de Djibouti (dans ce pays, la frontière
semble assez floue entre fonds d'État et patrimoine des
dirigeants !) sont extrêmement importants. En dépit
d'une population proportionnellement peu nombreuse ( 5 à
600.000 habitants) et d'un territoire peu étendu (l'équivalent
de la surface de trois à quatre départements français),
sur ce seul critère de l'importance des avoirs à
l'étranger, Djibouti se classe en 17ème position
des Etats Africains (et probablement en première place
par tête d'habitants) avec 229 millions d'US$ d'avoirs nets
au dernier trimestre 2000 (Source www.bis.org).
Nous avons
la conviction que le Président détourne l'argent
de l'Etat à son usage personnel et au profit des ses proches.
Arrivé au pouvoir sans aucune fortune personnelle, par
exemple, M. GUELLEH vient d'achever la construction d'un nouveau
palais gigantesque et selon les déclarations publiques
de son fils, il aurait décidé d'acheter un Boeing
personnel. Ce ne sont que des exemples parmi tous ceux dont nous
disposons
. Par exemple, le Ministre des Affaires Etrangères
dispose d'un compte bancaire bien garni dans l'agence internationale
de la BNP à Paris (Argent douteux ?)
En
dépit des aides reçues, le système ne paie
plus ses fonctionnaires. Où sont passés les fonds
?
Les
retards de salaire dans la fonction publique atteignaient 8 à
9 mensualités fin 2000 et les délais s'allongent
tous les semestres.
L'économie
du pays est à genoux, le chômage a atteint un point
culminant.
Le système
hospitalier est en difficulté avec un personnel totalement
démotivé par les salaires non perçus s'il
on croit le Professeur Cuisinier-Raynal dans une communication
publique fin mars 2001, (Texte en fin de document -1-).
Les libertés
syndicales sont bafouées en dépit des mises en garde
répétées des Organisations Internationales
:
- déclaration
de l'OIT à Genève le 25 mai 2000
Document disponible à l'adresse
https://old.ardhd.org/francais/bul002.htm#1906BUL01
- rapport
de la mission conjointe du BIT et le CISL/ORAF effectuée
entre le 9 et 13 mars 2001
Document disponible à l'adresse :
http://www.liberte-ref.com/francais/bul040.htm#1803DROI
Les hommes
démobilisés n'avaient pas perçu les indemnités
dont le montant a pourtant été versé par
les organisations internationales et par les états donateurs.
Ils se sont révoltés le 26 novembre 2000.
Une
multiplication des violations des Droits de l'Homme depuis dix
ans.
Les
violations des Droits de l'Homme à Djibouti se sont multipliées.
Nous avons eu l'occasion d'alerter le monde entier :
- sur le cas de vingt-neuf enfants mineurs, incarcérés
pendant six mois dans la prison pour adultes, soumis à
des viols, au motif qu'ils auraient été arrêtés
en pleine rue après 'avoir sniffé de la colle' (Déclaration
le 27 avril 2000 du Procureur de Djibouti Ali Mohamed Abdou en
fin de texte -2-)
- sur de multiples cas de tortures, d'exécutions
sommaires et de viols de femmes dont certaines ont été
brûlées vives ensuite,
- sur un massacre collectif en décembre 1991 dans
le quartier d'Arriba où les forces de police ont tué
59 personnes en quelques minutes. Les autres habitants n'ont eu
la vie sauve que grâce à l'intervention d'un hélicoptère
de l'armée française
.
- sur les arrestations et condamnations arbitraires des
principaux opposants (par exemple Me Aref, membre d'Amnesty
a passé quarante jours dans une cellule de 1,50 M2, sans
toit, en pleine chaleur djiboutienne, alors qu'il était
innocent - La cour suprême de Djibouti vient de confirmer
la nullité de toute cette procédure, ce qui est
exceptionnel et qui montre que l'affaire avait été
montée de toutes pièces .. ),
- sur les privations de liberté de se déplacer
et de s'exprimer : confiscation généralisée
de passeports, interdiction des journaux de l'opposition, etc..
- sur la fraude électorale monstrueuse et
systématisée,
- sur la guerre civile contre les Afars en particulier
dans le Nord du pays, la destruction systématique des cheptels,
des points d'eau, des écoles et des dispensaires,
- sur les obstacles et le refus de toute concession dans
les négociations avec le FRUD qui sont n'ont pas
abouti en quatorze mois,
- sur la rafle de 5.000 étrangers le 20 décembre
2000 et les déclarations xénophobes et racistes
du Ministre de l'Intérieur (voir en fin de texte -3-)
Une
forte mobilisation internationale des ONG et du parlement européen
pour dénoncer ces faits :
Ces
faits ont été confirmés depuis plus de dix
ans et ils ont été dénoncés par des
organisations de première importance et incontestables
qui ont émis des protestations ou des alertes. Parmi elles
:
Amnesty
International (Londres et Paris)
OMCT - Organisation Mondiale Contre la Torture (Genève),
OUA - Organisation de l'unité africaine / Commission
africaine des Droits de l'Homme,
LCHR - The Lawyers Committee for Human Rights (New York)
FIDH
- Fédération Internationale des Droits de l'Homme
(Paris),
CIJ - Comité International de juristes (Genève)
OIT - Organisation Internationale du travail (Genève)
BIT - Bureau international du travail
ASF
- Avocats Sans Frontières (Bruxelles),
RSF
- Reporters Sans Frontières (Paris)
CNB - Conseil National des Barreaux (Paris),
Chambre pénale de la Vénétie (Venise)
CIMA - Centre pour l'Indépendance des magistrats et des
avocats (Genève)
CHRDD - Centre for Human Rights and Democratic Development (Canada)
IDHBB
- Institut des Droits de l'Homme du Barreau de Bordeaux (Bordeaux),
ONDH (Alger)
UIA - Union Internationale des Avocats (Suisse)
UAE
- Union des avocats européens,
UIDH - Union interafricaine des Droits de l'Homme (Burkina Faso),
LAPDH
- Ligue africaine des Droits de l'Homme (Mauritanie)
AGIR ensemble pour les Droits de l'Homme (Lyon)
Alliance francophone (Paris)
Association
Justice et Liberté (Paris)
SURVIE
(Paris),
AFADD - Association française des amis des démocrates
djiboutiens (Tarbes)
LDDH
- Ligue djiboutienne des Droits de l'Homme (Djibouti),
etc
Les violations
des Droits de l'Homme à Djibouti ont été
condamnées à trois reprises par le Parlement européen
(la dernière en date, le 6 mai 99)
Des instructions
judiciaires pourraient atteindre le Président Guelleh.
Une première plainte pour Crimes contre l'Humanité
a déjà été déposée en
1999 devant le Tribunal de Paris à l'encontre de MM Hassan
Gouled Aptidon (Ancien Président) et de son neveu Isamël
Omar Guelleh (nouveau Président). De plus, il se murmure
qu'une instruction judiciaire en cours pourrait éventuellement
impliquer le Président Guelleh dans la mort du juge français
Bernard Borrel à Djibouti.
Un
appel pressant pour que la communauté internationale cesse
de financer l'asservissement du peuple Djiboutien.
Pour toutes
ces raisons et plus particulièrement pour éviter
une nouvelle étape dans le quasi-asservissement de la population
djiboutienne, nous demandons à l'Union européenne
et à tous les pays donateurs de geler temporairement (jusqu'au
retour confirmé d'une situation démocratique) toutes
les aides et subventions en faveur du régime dictatorial
de Monsieur Ismaël Omar Guelleh, Président de Djibouti
et de le lui signifier lorsqu'il viendra les solliciter personnellement
à Bruxelles entre le 14 et le 18 mai au cours de la troisième
conférence des Nations Unies pour les pays les moins avancés.
Nous appelons
plus spécifiquement les parlementaires français
à faire pression sur le Gouvernement français pour
qu'il cesse de soutenir un régime tyrannique qui se radicalise
chaque jour.
Nos initiatives sont soutenues par de nombreux
djiboutiens :
Fin 2000, nous avons déjà reçu plus de mille
pétitions qui demandaient aux députés français
de geler les subventions françaises.
Cette semaine,
nous allons lancer une nouvelle pétition. Toutes les signatures
seront envoyées aux principaux responsables de l'Union
européenne le 13 mai 2001
_________________________________
Renvois
de page
-1-
(La dégradation des soins médicaux et la malnutrition
chez les enfants) Texte publié par l'Agence Djiboutienne
de l'Information
De son côté, Pr Cuisinier-Raynal, membre
de l'Institut de Santé Publique de Bordeaux et chargé
d'enseignement dans les environnements des pays en voie de développement,
a souligné " qu'il est anormal que dans les environnements
tels que ceux de Djibouti, il y ait un taux de malnutrition qui
soit très important ". (...)
(...) "Au
manque de moyens et de personnel qualifié constituant un
obstacle à la bonne marche des centres de récupération
nutritionnelle, vient s'ajouter, selon le pédiatre, "
le manque de motivation parmi le personnel de santé "
imputable essentiellement au décalage des salaires.
" (...)
-2-
27 avril 2000 (29 jeunes mineurs emprisonnés pendant six
mois avec les adultes) : Déclararation du Procureur de
Djibouti Ali Mohamed Abdou
(
) En Réalité, il s'agit dans cette
affaire des jeunes personnes qui ont été arrêté
à la suite d'une opération de rafle des délinquants
et des attaquants des passants entreprise par la FNP aux quartiers
1et 2'. Ces jeunes qui avaient sniffé 'de la colle et d'autres
psychotropes (
)
Le Tribunal
correctionnel a délibéré et a condamné
chacun d'eux à la peine d'un an d'emprisonnement ferme,
le 14 juillet 1999, ils ont été placé détention
préventive et condamné le 8 juillet 1999.
Le procureur
général informe que la peine prévue pour
ce genre de délit est de 5 ans de prison ferme et que ces
jeunes ont bénéficié de circonstance atténuantes
(
),
-3-
29/12/2000 (Après la grande rafle de 5.000 personnes) Déclaration
du Ministre de l'Intérieur publié (puis retiré)
sur le site de l'Agence Djiboutienne de l'Information :
"M. Abdallah Abdillahi Miguil fait observer que bon nombre
des maux de la société djiboutienne comme "
les maladies, les vols, les viols et la contrefaçon de
devises " proviennent essentiellement de l'immigration clandestine
qui " porte atteinte à la morale, à nos coutumes
et aux valeurs religieuses de notre pays. "
Et le ministre
de citer en exemple " ces bacs à ordure pleins
à craquer sur lesquels opèrent deux ou trois garçons
ou fillettes, issus de l'immigration clandestine et qui versent
pratiquement tous les détritus par terre, pour récupérer
quelques objets. "
------------------------------------------
Sommaire
----------------------------------------------------
|
L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols,
assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
LA
LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA, juge
d'instruction
LA
LIBERTÉ N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh
LA
LIBERTÉ N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTÉ N° 32
-
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTÉ N° 33
-
Ali Mohamed ABDOU, procureur
général
LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre
déléguée conjointement
avec M. Le Représentant
de l'UNICEF à
Djibouti.
LA
LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec
M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN
N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui
a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.
LA
LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre
de l'Économie et des Finances (2ème nomination)
LA
LIBERTÉ bulletin N° 28
-
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, Ministre
de l'Intérieur
LA
LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH, Ministre
délégué aux affaires musulmanes
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud - Ministre
de l'Agriculture et du développement rural.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le
Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district
de Djibouti.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 40
Le procureur IBRAHIM,
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42
M.
Idriss Arnaoud Ali,
Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de
la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud
Abkar, Cour criminelle de Djibouti.
------------
Sommaire
---------------
|
BRUITS
ET RUMEURS
Attention
: les informations publiées dans cette rubrique ne sont
pas encore vérifiées. Il s'agit essentiellement
d'informations que nous recevons et qui devraient se révéler
exactes. Comme il y a un certain coefficient de risque, nous tenons
à dire que ces informations n'engagent pas notre support
qui utilise avec prudence le conditionnel. Les parties éventuellement
concernées peuvent nous adresser un démenti ou un
droit de réponse sur ces sujets. Ils seront publiés
aussitôt.
22/04 Ca semble cafouiller de nouveau à
l'ADI ! Seraient-ils en train de triturer l'information ?
Selon les informations reçues, la stratégie de communication
du système Guelleh n'a pas été très
clair depuis les événements au Somaliland.
Tout
le monde a bien compris dans cette affaire que Guelleh cherchait
depuis quelques temps, un prétexte pour rompre les relations
avec le Somaliland et essayer de faire pression pour que ce jeune
Etat organisé se saborde et se fasse engloutir dans l'immensité
du problème somalien, non résolu à ce jour
par IOG, en dépit des ses fanfaronades sur le sujet. De
plus, Guelleh est vraiment furieux car il a perdu 800.000 US$
conjointement avec son copain Borreh....
Les
ministres djiboutiens sont montés au créneau pour
défendre l'indéfendable : nous rappelons qu'une
rupture de toutes relations par mer, terre et air est une mesure
qui est proche de la déclaration de guerre. C'est donc
très grave .... Que pouvait dire à la télévision
le pauvre ministre des Affaires etrangères, non préparé
à ce numéro de haute voltige ? Des conn.. ! Eh bien,
il les a dites ! On a été obligé d'interrompre
son interview en cours de diffusion (le direct, c'est pas facile),
car il allait trop loin, dans les injures proférées
contre le Président du Somaliland.
Comme
d'habitude, le brave fonctionnaire de l'ADI (celui qui a un chauffeur
personnel) n'a certainement pas compris tout de suite le film
et il a du publier des dépêches inacceptables. Alors
il se serait fait engu.... ! Dans ce cas, comme dans un cas précédent
qui concernait les propos racistes, xénophobes et honteux
du Ministre de l'Intérieur, le site ADI est fermé.
Depuis ce dimanche matin, nous n'avons pas pu y accéder.
Ils doivent être de nouveau en train de nettoyer la base
de données et d'éliminer ce qui n'aurait jamais
du être rendu public.
Bon
courage les gars !
Si quelqu'un a pu consulter l'ADI hier samedi 21/04, qu'il
nous dise ce qu'il y avait de croustillant !.
------------------------------------------
Sommaire
----------------------------------------------------
25/04
Après trois jours de silence, le site de l'ADI est de nouveau
accessible.
Il
a été bien nettoyé ! Nous n'avons plus trouvé
de dépêche susceptible de nuire à tel ou tel
Ministre. Bravo aux informaticiens.
Trois
jours de purification de l'information : nous n'imaginions même
pas le nombre de bévues accumulées par le fonctionnaire
en charge de la revitalisation. Cela dépasse nos prévisions
!!!
------------------------------------------
Sommaire
----------------------------------------------------
|
|
L'ordre
des 'Brosses à Reluire'
L'O.B.R. est un nouvel Ordre très fermé, qui
accueillera désormais tous ceux
qui se seront vraiment 'mis en quatre' pour brosser IOG dans le
sens du poil.
Cette semaine deux nominations :
Monsieur
Ali Abdi
Ministre
des Affaires Etrangères
élevé
au grade "d'hyène fonceuse - Premier échelon"
Monsieur
Johar
Ministre
du commerce
élevé au grade "d'hyène repue - Premier
échelon"
Comme
vous le lirez dans Radio-Trottoir cette semaine, ces deux ministres
sont intervenus maladroitement après l'affaire des cartons
de cigarettes de Monsieur Boreh (Guelleh ?) détruits par
le Somaliland. Cafouillage à la télévision,
puis soutien inconditionnel à Guelleh contre le Somaliland
et les commerçants d'orgine somalilandaises.
C'est parfois difficile de soutenir Guelleh et on se met à
leur place, mais ils ont quand même réussi à
défendre l'indéfendable et c'est la raison pour
laquelle nous avons le plaisir de les accueillir au sein de l'Ordre
des Brosses à Reluire. Nous les en félicitons vivement.
Nous
en profitons pour rappeler que c'est probablement son dévouement
sans faille envers les causes (et querelles personnelles) du Chef
(de l'Etat) et ses capacité pour cirer les pompes présidentielles,
qui ont permis à Monsieur Ali Abdi d'accumuler des sommes
importantes sur un compte en francs français dans l'agence
internationale de la BNP à Paris ! Pourrions-nous nous
laisser aller à faire un mauvais jeu de mots qui consisterait
à lui accorder un pouvoir spécial de luisance ?
Guelleh va-t-il insister pour leur remettre personnellement les
décorations qui vont avec le grade ? (En vertu des pouvoirs
qui me sont conférés .....)
-----------------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------
|
L'Ordre
des
Brosses à Reluire
réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial
Bulletin
n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de Cireur
de Pompes - Premier échelon
Bulletin
n° 45
Monsieur
Ali Abdi, Ministre
des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse
- Premier échelon
Monsieur
Johar, Ministre
du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon
|
19/04
SURVIE : appel à manifester (Reprise
du numéro 44)
Le verdict
du procès qui oppose F. X. Verschave et Laurent Beccaria
(auteur et éditeur de Noir Silence) aux trois chefs d'Etat
africains, et dont les audiences se sont tenues les 28 février,
6 et 7 mars, sera rendu ce mercredi 25 avril à 13 h 30
à la 17è Chambre correctionnelle du TGI.
Survie invite tous ceux qui le souhaitent à venir témoigner
leur soutien et leur solidarité aux prévenus et
à venir dénoncer les collusions entre certains dirigeants
français et des dictateurs africains.
Venez donc nombreux nous rejoindre mercredi 25 avril 2001 à
13 h 30 place du Châtelet pour un grand rassemblement.
Merci de diffuser cette info (cf. tract joint) le plus largement
possible.
Amicalement,
_________________________
L'auteur
et l'éditeur de " NOIR SILENCE.
Qui arrêtera la Françafrique ? "
poursuivis pour " délit d'offense à chef d'État
étranger " !
FRANCE-AFRIQUE : BAS LES MASQUES !
Le verdict du procès qui a eu lieu les 28 février,
6 et 7 mars 2001
est rendu ce mercredi 25 avril à 13 h 30.
Suite à la mobilisation que ce procès a suscitée
le 24 février
dans une douzaine de villes de France,
Survie vous invite à venir soutenir les prévenus
et dénoncer la collusion entre certains décideurs
français et des dictateurs africains, lors d'un
RASSEMBLEMENT
LE 25 AVRIL
Place du Châtelet à 13 H 30
Pour
la liberté d'expression,
pour la vérité et la justice
SURVIE
France, 57 avenue du Maine, 75014 Paris.
Tél. 01 43 27 03 25 Fax. 01 43 20 55 58.
E-mail : Survie@globenet.org.
Site Intern
-----------------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------------
SURVIE
57, avenue du Maine - 75014 PARIS
Tél. : (33-1) 43 27 03 25 - Fax : (33-1) 43 20 55 58
http://www.globenet.org/survie
e-mail : survie@globenet.org
Les
Arènes
33, rue Linné - 75005 Paris
Tel : 01 43 31 38 11
Fax : 01 43 31 77 97
26/04
Relaxe pour Noir silence !
Pas d'"offense
à chefs d'État" dans cette dénonciation
de la Françafrique !
Par une décision
historique, la 17e chambre reconnaît le droit à une
association (Survie) et un éditeur (les arènes)
d'évoquer les crimes de 3 dictateurs africains.
La 17e chambre,
sous la présidence de Jean-Yves Montfort, a relaxé
ce mercredi 25 avril l'auteur, François-Xavier Verschave
(président de Survie) et l'éditeur, Laurent Beccaria
(gérant des Arènes), du livre Noir silence. Ceux-ci
étaient accusés d'" offense à chef d'Etat
" par trois autocrates africains, le Congolais Denis Sassou
Nguesso, le Tchadien Idriss Déby et le Gabonais Omar Bongo.
Le premier était qualifié, entre autres, de responsable
de " crimes contre l'humanité ", le second d'"
assassin invétéré ", familier du faux-monnayage,
et le troisième de " parrain régional ",
à la tête d'une " démocrature prédatrice
".
Sans entrer dans le débat de fond, le tribunal a disqualifié
cette plainte en considérant que le délit d'offense
à chef d'État étranger était incompatible
avec les articles 6 et 10 de la Convention européenne des
droits de l'homme.
Il s'agit
d'un jugement historique. Mussolini, Hitler et Duvalier ont gagné
les procédures qu'ils avaient enclenchées contre
les auteurs de semblables délits. " L'offense à
chef d'État " est un héritage du crime de lèse-majesté.
Instituée en 1881, par l'article 36 de la loi sur la presse,
elle a toujours entraîné la condamnation des inculpés.
Les avocats des accusés, Mes William Bourdon, Antoine Comte,
Francis N'Thepe et Vincent Toledano, ont su brillamment inverser
la tendance.
Au moment
où la France vient de ratifier les statuts de la Cour pénale
internationale, le tribunal a estimé qu'il devenait difficile
d'empêcher des militants associatifs de désigner
les responsables de crimes contre l'humanité. Ni les brasseurs
d'argent sale alors qu'est universellement dénoncée
la montée de la criminalité financière. C'est
une décision courageuse, dans la grande tradition républicaine.
Les Africains
qui, au péril de leur vie, sont venus exposer ce qui se
passait dans leurs pays, se sentent moins seuls. Une condamnation
aurait accru les menaces qui ont déjà pesé
sur certains d'entre eux, ou leurs proches.
Déjà
vendu à plus de 30 000 exemplaires, Noir silence va pouvoir
continuer de susciter le débat, d'éclairer les citoyens
français et africains sur l'arrière-plan des "affaires"
en cours (Elf, Falcone, Gaydamak, Sirven, Pasqua, Mitterrand,
etc.), et leur interconnexion.
L'enregistrement
sténotypé de ce procès historique paraîtra
le 19 mai aux Arènes, sous le titre Noir procès
(400 p., 128 F). Nul doute que ce nouveau livre se répandra
en Afrique comme une traînée de poudre.
-----------------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------------
|
Pour
commander

chez
Cliquez
sur
le livre ci-dessus
NOIR SILENCE
QUI ARRETERA LA FRANCAFRIQUE ?
VERSCHAVE FRANCOIS-XAVIER
chez LES ARENES
DOCUMENT - ACTUALITE
ISBN
: 2912485150
EAN13 : 9782912485151
Paru en : avril 2000
Poids : 899 grammes
|
COURRIER
DES LECTEURS
Nous
reprenons le contenu intégral des lettres qui nous sont
adressées. Nous publierons
aussi les messages des lecteurs qui souhaitent répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité quant au contenu
des messages de cette rubrique. Ils sont publiés sous la
responsabilité entière de leurs auteurs. L'ARDHD
rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun
parti et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et
des Droits de l'Homme. Pour des raisons de sécurité,
les messages sont publiés sans les noms des auteurs (sauf
demande formulée avec précision par l'auteur, lors
de son envoi)
22/04
Daf, un homme fort
Permettez-moi de vous annoncer / confirmer, la naissance d'un
homme fort, intelligent, courageux au niveau politique, économique
et social. Il peut guider notre pays vers la prospérité.
Comme
le vous saviez, le Gouvernement dictatorial de Monsieur Guelleh,
qui est fondé uniquement sur une sorte de tribalisme et
sur l'enrichissement personnel, met en péril l'existence
de notre de notre État et de la démocratie jusqu'à
la destruction totale.
Certains
de nos compatriotes croient encore aujourd'hui que ce système
est excellent pour répondre à nos besoins. Au cours
des deux dernières années, le Gouvernement a fait
incarcérer arbitrairement l'honorable Président
du PRD (DAF) dans la sinistre prison de Gabode à plusieurs
reprises, sans aucun motif valable.
Je
considère que DAF est l'homme du peuple, le héros,
mais aussi la victime de beaucoup d'humiliation, d'intimidation,
de harcèlements fiscaux, et de menaces en tout genre :
détention arbitraire, soi-disant publication de fausses
nouvelles, etc....
Cela
nous montre que la machination diabolique du dictateur viole toutes
les libertés, les Droits de l'Homme et la démocratie.
Il est incontestable que l'action politique de Monsieur DAF est
inscrite en lettres d'or dans les annales de notre remarquable
lutte pour la concorde nationale et pour la démocratie.
Enfin
nous devons reconnaître, qu'il n'y a pas à Djibouti,
un État de Droit digne de ce nom et que l'on ne peut pas
faire confiance ni au régime ni à la justice. Sachant
que ce pays est dirige par un chef de clan tribal (IOG) qui veut
provoquer une crise dangereuse au sein des clans tribaux vivant
sur le même sol.
Il
est temps de nous révolter et de nous mobiliser contre
ce régime et de faire preuve de cohésion pour soutenir
notre prestigieux héros DAF dans son combat.
Vive le PRD, Vive la Democratie.
M.D.E
-----------------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------
24/04
Guelleh a envoyé des espions dans les pays où les
vrais Djiboutiens ont trouvé un refuge
Bonjour chers(es)
Djiboutiens(ennes),
Je voulais
tout d'abord féliciter les responsables du journal LA LIBERTE
qui appartient à tous les Djiboutiens sans distinction
de clans ou d'idées.
Chers Djiboutiens,
notre journal LE RENOUVEAU vient de revenir sur les places de
ventes de notre pays. Un grand bravo à DAF et au parti
PRD qui ont surmonté
avec courage toutes les épreuves que le régime de
Guelleh leur a imposées.
Chers Djiboutiens,
personne n'ignore la situation de notre pays ni les souffrances
de la population pendant que la petite clique du dictateur s'offre
des voyages, pendant que les agents de l'État ne sont même
pas payes depuis 5 ou 6 mois. Les gens vivent de l'aide que leur
apportent les familles qui sont parties vers l'Europe ou l'Amérique
(Canada).
Chers Djiboutiens,
le pays est tenu par une petite poignée de gens qui ont
peur de
tout, même des Djiboutiens qui résident à
l'étranger. Attention, chers frères et
surs, Guelleh a envoyé des espions dans les pays
où les vrais Djiboutiens
ont trouvé un refuge, du fait qu'ils ne pouvaient avoir
aucun confort ni bonheur dans leur patrie. Les djiboutiens sont
devenu des réfugies au même titre que les Somaliens
qui parcourent le monde entier. Personne à Djibouti n'avait
pensé qu'il serait contraint de quitter un jour son pays
pour immigrer dans des pays jusqu'a là inconnus de
tous.
Chers Djiboutiens,
rassemblons nos forces pour lutter cette dictature qui ne dit
rien et que le monde entier a rejetée.
Chers Djiboutiens,
l'avenir est entre nos mains. Ne le laissons pas détruire
par ce dictateur qui n'a d'autre idée que de détruire
l'unité des Djiboutiens.
-----------------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------
24/04
Association des jeunes Fourlaba
(canada, france, holland, u.s.a)
Avertissement
Ce present avis s'adresse au Ministre des Affaires Etrangeres
Djiboutien pour son comportement et son langage provocateur en
insultant le clan Fourlaba le soir
du coup d'etat et pour ses déclarations sur la BBC section
Somalie.
Nous demandons a Monsieur le Ministre soit de demissionner imediatement,
soit de faire des excuses le plus tôt possible, sinon les
consequences seront lourdes.
(Texte
publié sous la responsabilité exclusive de son auteur
...)
-----------------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------
|
|
Radio-Trottoir
: Votre
chronique
Devinette
:
qu'est ce qui se cache derrière le Palais présidentiel
?
Réponse
(*)
:
amenez votre curseur sur la photo et vous le découvrirez
!

Boreh
se rend au Somaliland ; 14 avril 2001, il est reçu par
le Président du Somaliland. Djibouti unilatéralement
ferme sa frontière au sud du pays. Fermeture par terre,
mer, air, télécommunications verrouillés,
les comptes bancaires bloqués, état d'alerte
Cigarettes, Monies, Fermetures frontières,
c'est çà ma vie, et c'est bon de les aimer (à
chanter en chur)
Les intérêts
de Boreh ou les intérêts de la République
de Djibouti ? Quel choix a fait I.O.G ? Pour 3050 cartons de cigarettes
I.O.G ferme la frontière avec le Somaliland. Cette mesure
est une reconnaissance implicite, d'une acceptation
involontaire d'un Etat, la Somaliland
Le 12
avril 01, 3 050 cartons de cigarettes Bensons et Players contenus
dans 4 containers d'une valeur de 800 000 $ américains
ont été saisis dans le port de Berbera en République
de Somaliland.
Cette marchandise
a été brûlée par les autorités
du gouvernement de la Somaliland. Ces cigarettes appartiennent
à M. Abdourahman Boreh, grand commerçant de la place
et très proche politiquement de M. Ismaël Omar Guelleh
Président de la République de Djibouti, et le bras
droit financier d'I.O.G.
Ayant appris
la nouvelle par voie de la Radio de la BBC, M. Abdourahman Boreh
et son porte-parole se sont déplacés à Hargeisa,
le vendredi 13 avril 2001 par voie aérienne pour en savoir
plus. Selon la Radio BBC somali section, l'agrément commercial
concernant l'importation de la cigarette appartenant à
M. Boreh a été retiré.
Samedi
14 avril 2001, M. Boreh a été reçu par
le Président Egal.
Dimanche
15 avril 2001 par un communiqué de la Présidence
du Somaliland, aucun accord ne serait intervenu. D'après
ce communiqué, " les deux parties (Egal et Boreh)
se sont accordés à trouver une solution aux problèmes
d'ordre politiques qui existe entre les deux pays voisins ".
Le communiqué
de préciser, que le problème est d'abord politique
et non économique. Rappelant que son représentant
à Djibouti avait été reconduit par force
le 14 avril 2000 (un an jour pour jour) que la diplomatie djiboutienne
mène une guerre contre l'existence du Somaliland que les
intérêts des commerçants somalilandais sont
toujours mis en cause.
Lundi
16 avril 2001, la Présidence de la République
de Djibouti a vivement réagi par le Communiqué suivant
: " Après avoir pillé 3030 cartons de cigarettes
appartenant à la Société Red Sea Central.Le
chef de guerre Egal a tenté de justifier cet acte de banditisme
en accusant la République De Djibouti d'etre responsable
de la détérioration politique entre les deux pays
,refusant de rembourser les 800.000 dollars qui représentent
la contre valeur de 3030 cartons à Red Sea Central et feignant
d'ignorer que cette société exerce depuis longtemps
à Hargeisa ,il tente d'opérer un chantage inacceptable
en déclarant qu'il ne peut y avoir des relations commerciales
entre Djibouti et sa Somaliland tant que cette dernière
ne sera pas reconnu comme un Etat indépendant par Djibouti
.
Ayant fait
preuve d'irresponsabilités en pillant des biens d'autrui
contrairement à ce qui a été dit, les marchandises
ont été prises sur le quai par les hommes d'Egal,
qui après un simulacre de mise à feu se sont partagé
le magot.
La République
de Djibouti prend acte et décide à son tour à
partir de ce jour de suspendre tout commerce, toutes circulations
des biens et des personnes, mer, air et terre, entre elle et le
nord-ouest de la Somalie jusqu'à l'avènement de
l'Etat Officiel de la Somalie.Par ailleurs le gouvernement djiboutien
adresse une sévère mise en garde au chef de guerre
Egal et à sa faction afin qu'ils mettent un terme à
la campagne ignoble de diffamations et d'injures à l'encontre
du chef d'état M. Ismael Omar Guelleh ,unanimement salué
par la communauté internationale pour ses efforts incommensurables
en faveur de la paix dans la sous-région et en particulier
pour la renaissance de l'Etat somalien
Le gouvernement
djiboutien rejette toutes négociations à quelques
niveaux que se soient, avec tous responsables, qui à l'instar
d'Egal ignore les règles élémentaires du
commerce international et le bon voisinage "
BIZARRE
. BIZARRE
.
BIZARRE
Le Communiqué du 16 avril 2001 émanant du ministère
des affaires étrangères djiboutiens a fait l'objet
à la télévision d'un début d'interview
du Ministre Ali Abdi surnommé, depuis peu, " l'hyène
fonceuse,'' début d'interview en langue arabe, immédiatement
interrompu, l'image de Ali ABDI a subitement disparu de l'écran
; plus de Ali Abdi, et dans toutes les autres langues télévisées.
C'est parce qu'il est originaire du Somaliland ? Non, loin de
là. C'est tout simplement, à cause de ses propos
incongrus sur le Président de la Somaliland, propos insultants,
indignes d'un diplomate, et aussi menaçant entre autre
:'' ce vieil Egal qui continue à s'accrocher à
sa chaise va rapidement partir la queue sous ses pattes en se
sauvant d'Hargheisa ''
Ce fonceur de la diplomatie insultante avait, aussi, tenu un langage
provocateur au soir du 7 décembre 2000 à la BBC
la section somali en déclarant : -ce Général
qui est resté trop longtemps à son poste se considère
inamovible, comme si ce poste lui appartenait
c'est avec
une petite, aussi infime que sont les fourlaba, qu'il a voulu
réaliser son coup
-. Tous les djiboutiens ont été
sidérés, touchés d'autant plus qu'il n'était
pas Ministre de l'intérieur, encore moins président
de la République.Handicapé par ses propos et son
écart de langage, Ali Abdi s'est senti forcé de
placer des fonctionnaires fourlaba à des postes clés
de son ministère : l'un ambassadeur à Paris, deux
autres à des postes d'une importance fictive -Directeur-adjoint
de protocole, poste qui n'existe pas dans l'organigramme de ce
ministère -Un chef de Service Administratif, Financier,
du Personnel et des Affaires Consulaires par intérim, il
avait été nommé titulaire le 19 déc.00
vient d'étre éjecté sans affectation. - Un
autre foulaba auparavant chargé d'affaires à Addis
, puis à New-York a été rappelé pour
la promotion d'Ambassadeur à Mogadisho ,il a été
finalement déconnecté à la dernière
minute de la liste élevant au rang d'Ambassadeur deux dont
l'un est retraitable choisi pour suivre des soins d'accumpucture
à Pékin, l'autre déjà retraité
de l'E.D.D spécialement choisi pour Addis Abeba
Le
Niet
Niet
. Niet des gros bonnets des affaires
le non des commerçants djiboutiens
Les commerçants
djiboutiens convoqués par le Ministre du commerce, le fatigué
Johar, lui aussi surnommé depuis longtemps ,hyène
repue ,a donné des ordres afin de serrer tous les commerçants
somalilandais et les marchandises à destination du Somaliland
.Ces grands patrons ont répondu par écrits ;ils
exigent la réouverture des frontières .
A suivre .
Votre
Correspondant
(*)
Jeu de la dévinette : pour ceux qui ne l'aurait pas reconnue,
il s'agit de la maison de Monsieur A. Borreh Djibouti.
___________________________________
IOG,
une double reconnaissance :
-
celle implicite de l'Etat Somalilandais, car on ne peut pas fermer
ses frontières avec un Etat qui n'existerait pas .... !
- celle de sa communauté d'intérêt avec Monsieur
A Borreh, car il a pris des décisions de politiques étrangères
importantes et graves, uniquement pour venger son ami / associé
(?).
-----------------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------
|
|
Nouveau
: Rubrique Informations Santé
samedi
21 avril 2001, 16h42
Cas
suspects de fièvre aphteuse au Koweït
KOWEIT (AP) -- Les autorités koweïties ont annoncé
samedi qu'elles avaient décelé ''un nombre limité''
de cas suspects de fièvre aphteuse dans un élevage
de bovins du pays.
Sultan al-Khalaf, vice-président de l'Autorité
publique de l'Agriculture et de la Pêche, a déclaré
à l'agence nationale KUNA que tous ces cas concernaient
des veaux non vaccinés. Il n'en a pas donné
le nombre, mais a précisé que des échantillons
avaient été envoyés à des laboratoires.
L'émirat
a par ailleurs décidé d'interdire tout transport
de bétail dans la région isolée de Kabed
où ces cas suspects sont apparus. Les marchés
aux bestiaux de la région ont été fermés
et les enclos désinfectés. Le mois dernier,
le Koweït avait annoncé qu'il n'était pas
touché par l'épidémie de fièvre
aphteuse qui sévit en Europe occidentale. En revanche,
l'Arabie saoudite voisine a reconnu l'existence de plus de
2.000 cas. AP
---------------------------------------------------
Sommaire
--------------------------------------------------
samedi
21 avril 2001, 17h40
Les agriculteurs français manifestent pour "sauver
le monde rural"
PARIS (Reuters) - Plusieurs milliers d'éleveurs ont
manifesté à travers la France pour défendre
le monde rural dont l'équilibre est menacé,
selon eux, par les crises de l'ESB et de la fièvre
aphteuse.
Cette
journée s'est traduite par des défilés,
des rassemblements, et des actions symboliques dans de nombreuses
villes pour "sauver le monde rural", en présence
d'élus de toutes tendances des régions agricoles.
"L'appel
général pour sauver l'élevage a été
très largement entendu", ont déclaré
la Fédération nationale des syndicats agricole
(FNSEA) et le Centre national des jeunes agriculteurs (CNJA)
à l'origine de cette mobilisation pacifique.
"Dans
la quasi-totalité des départements, les forces
vives de la Nation - économiques, politiques, syndicales
- sont venues apporter leur soutien aux éleveurs",
ont-ils ajouté.
"Veut-on
la mort de l'élevage français ?", a demandé
Luc Guyau, président de la FNSEA, dans une interview
publiée samedi par Libération.
Exhortant
les pouvoirs publics à soutenir la filière de
l'élevage qui traverse une "situation dramatique",
le responsable agricole juge les aides annoncées insuffisantes.
Le ministre
de l'Agriculture, Jean Glavany, a promis vendredi que des
acomptes seraient "versés dès le mois de
mai" aux éleveurs victimes de la maladie de la
vache folle ou de la fièvre aphteuse.
Il a souligné
avoir déjà mis en place un plan d'aide à
l'élevage de 1,4 milliard de francs, critiquant "les
responsables agricoles concernés qui n'hésitent
pas à en rajouter". Il visait, sans le nommer,
Luc Guyau, avec lequel les relations sont plutôt tendues.
---------------------------------------------------
Sommaire
--------------------------------------------------
dimanche
22 avril 2001, 8h32
Fièvre aphteuse: les bûchers créeraient
des dioxines
LONDRES (Reuters) - Les bûchers mis en place pour éliminer
les milliers de carcasses d'animaux abattus pour combattre
l'épidémie de fièvre aphteuse en Grande-Bretagne
engendrent une forte production de polluants très toxiques,
écrit The Independent on Sunday.
Selon
des chiffres officiels, durant la période de six semaines
s'achevant le 6 avril, durant laquelle quelque 500.000 animaux
ont été incinérés, 63 grammes
de dioxines mortelles ont été produites.
Ces dioxines
sont cancérigènes, un millier de fois plus mortelles
que l'arsenic et peuvent provoquer des fausses-couches, écrit
le journal.
D'après
l'Organisation mondiale de la Santé, un individu ne
doit pas être exposé à plus de 30 milliardièmes
de gramme de dioxine par an.
"Des
émissions de cette ampleur mettent les éleveurs
devant une double catastrophe", commente Mike Childs,
de l'Association Friends of the Earth (Amis de la Terre).
"Après avoir perdu leur bétail à
cause de la fièvre aphteuse, il pourraient découvrir
que leur ferme est fortement contaminée et inutilisable
à cause de l'obsession d'abattage du gouvernement."
Une manifestation
a eu lieu samedi devant la résidence du Premier ministre
à Downing Street à Londres pour réclamer
l'arrêt des abattages massifs d'animaux.
Quelque
1.400 foyers de fièvre aphteuse ont été
décelés en Grande-Bretagne.
---------------------------------------------------
Sommaire
--------------------------------------------------
|
|
Mercredi
25 avril 18h-20h30
E.N.S,
45 rue d'Ulm 75005. Salle Paul Celan.
LE
GÉNOCIDE DES TSIGANES
Une
historiographie tardive, une mémoire silencieuse
avec
Henriette
Asséo (EHESS)
Jean-Luc Poueyto (INSTEP de Pau)
et
Mathieu
Pernot
(auteur de Un " camp pour les Bohémiens ",
à paraître)
Dans
le cadre du séminaire " Les formes du déni
"
organisé
par
le Centre " Génocide et transmission " de
Paris IV-Sorbonne
l'Association Internationale de Recherche sur les Crimes contre
l'humanité et les Génocides
(AIRCRIGE) (Responsable : Catherine Coquio. Contact : 06.60.71.53.94.
Adresse email : aircrige@hotmail.com. Programme complet du
séminaire : www.aircrige.org)
------------------------------------------- Sommaire
---------------------------------------------------------
|
|
Forum
Communauté djiboutienne
L'attentat
du Café de Paris
NOUS SAVONS
TOUS QU'UN PROCES S'OUVRIRA LE LUNDI 09 AVRIL 2001POUR ELUCIDER
LES VRAIS COUPABLES DE CET ATTENTAT DU CAFE DE PARIS QUI AVAIT
EU LIEU LE 26 SEPTEMBRE 1990 SI MA MEMOIRE NE ME FAIT PAS DEFAUT.
A CETTE
OCCASION ,ON AVAIT TORTURE PLUS DE 300 PERSONNES( DONT LES SEQUELLES
SONT VISIBLES 11 ANS PLUS TARD) A CAUSE DE LEUR APPARTENANCE
ETHNIQUE( IL S'AGISSAIT BIEN DES PAUVRES GADABOURCIS INNOCENTS
DANS CETTE AFFAIRE ) AUCUNE EXCUSE OFFICIELLE DE LA PART DES
AUTORITES DJIBOUTIENNES NE LEUR A ETE ADRESSEE.
D'APRES
VOUS ADEN ROBLEH EST- IL'' UN OTAGE D'UN CLAN TRIBAL'' DONT
IOG EST A LA TETE ( DONC ADEN EST VICTIME D'UNE MACHINATION
POLITIQUE ) OU UN COUPABLE?
-------------------------------------------------
Sommaire ---------------------------------------------------------
|
|
23/04
La nouvelle version du site ARHOTABA est enfin disponible.
Mise
en ligne de la nouvelle version du site Arhotaba.com.
Courrier
Arhotaba : une des nouveautés du site, dernier
née de la presse virtuelle. Des articles complémentaires
à ceux du journal "LA LIBERTE" vous y sont
proposés, couvrant l'actualité politique, économique
et sociale de Djibouti mais aussi du monde.
Venez faire un tour
sur Arhotaba et laissez-vous guider par notre caravanier.
Nous profitons de cette occasion pour apporter notre soutien
à la liberté pour le beau travail réalisé
depuis 3 ans pour la promotion de la démocratie en
général et pour la défense de la justice
en particulier. Bonne continuation, longue vie à "LA
LIBERTE" !
-----------------------------------------------
Sommaire
----------------------------------------------------------
|
|
Les
Nations Unies demandent au Sénégal de retenir Hissène
Habré.
Une victoire pour les victimes de l'ancien dictateur tchadien.
(Le
23 avril 2001) - Le Comité des Nations Unies contre la
Torture a demandé au Sénégal de ne pas laisser
Hissène Habré quitter le pays, a révélé
l'avocat des victimes de l'ancien dictateur tchadien, vivant en
exil à Dakar.
Hissène
Habré avait été inculpé pour crimes
de torture en février 2000, mais le 20 mars dernier, la
Cour de Cassation du Sénégal s'est déclarée
incompétente pour juger des crimes commis par Hissène
Habré au Tchad, du temps où il exerçait le
pouvoir (1982-1990). Les victimes d'Habré
avaient alors immédiatement annoncé qu'elles chercheraient
à obtenir son extradition, notamment vers la Belgique,
où une seconde plainte a déjà été
déposée, plusieurs mois avant la décision
de la Cour de Cassation.
Elles ont également porté plainte contre le Sénégal
devant le Comité des Nations Unies contre la Torture, dans
l'espoir que ce dernier demande au Sénégal de poursuivre
ou d'extrader Hissène Habré, ainsi que l'exige la
Convention contre la Torture.
Le 7 avril
dernier, le Président Abdoulaye Wade a cependant demandé
à Hissène Habré de quitter le pays. Les victimes,
craignant qu'Hissène Habré ne se réfugie
dans un état non-partie à la Convention contre la
Torture, qui le laisserait échapper à une demande
d'extradition ou à une
décision finale des Nations Unies, ont alors demandé
au Comité d'annoncer des mesures provisoires, afin de conserver
une chance de le voir traduit en justice. Le Comité des
Nations Unies a, en réponse, prié le Sénégal
de " ne pas expulser Mr. Hissène Habré et de
prendre toutes
les mesures nécessaires pour empêcher que Mr. Hisséne
Habré quitte le territoire du Sénégal autrement
qu'en vertu d'une procédure d'extradition ".
" Cette
décision est une victoire pour les milliers de victimes
d'Hissène Habré ", a déclaré
Reed Brody, Directeur adjoint de Human Rights Watch, l'avocat
qui représente les victimes devant le Comité des
Nations Unies contre la Torture. " Hissène Habré
n'est pas seulement un
indésirable qu'il faut expulser, il est surtout un présumé
responsable de crimes internationaux qu'il faut juger. Le jour
où Habré aura à répondre de ses crimes
approche à grands pas ".
Le Comité
des Nations Unies contre la Torture est composé de 10 experts
indépendants élus par les 123 Etats, qui ont ratifié
la Convention contre la Torture. Les Etats se plient usuellement
à ses décisions et il en est attendu de même
de la part du Sénégal. Le Président sénégalais,
Abdoulaye Wade, a par le passé affirmé n'avoir aucune
objection à l'idée qu'Hissène Habré
soit jugé dans un autre pays.
"Cette
décision se fonde sur le principe en vertu duquel le Sénégal
a l'obligation de poursuivre ou d'extrader les tortionnaires présumés,
tels Hissène Habré" a souligné le Sénégalais,
Sidiki Kaba, Président de la Fédération Internationale
des Ligues de Droits de l'Homme (FIDH).
"Il est
impensable que le Sénégal ignore cette décision
du Comité et laisse Habré échapper à
la justice", a ajouté Alioune Tine, Secrétaire
général de la Rencontre Africaine pour la Défense
des Droits de l'Homme (RADDHO), dont le siège est à
Dakar.
Les victimes
d'Habré qui ont saisi le Comité des Nations Unies
se félicitent de cette décision. " Les Nations
Unies ont entendu nos prières ", a déclaré
Souleymane Guengueng, âgé de 49 ans, qui, après
avoir failli mourir à plusieurs reprises des mauvais traitements
endurés au cours de deux années passées dans
les prisons d'Habré, a co-fondé l'Association des
Victimes des Crimes et de la Répression Politiques au Tchad
(AVCRP). " Si le Sénégal refuse de juger Habré
pour les atrocités
qu'il a commises, il doit au moins le livrer à un pays
qui le fera ".
Les sept victimes,
qui ont fait appel au Comité des Nations Unies, sont celles
qui avaient porté plainte à Dakar. En janvier 2000,
elles avaient fourni à la justice sénégalaise
des documents contenant des informations détaillées
sur 97 cas d'assassinat politique, 142 cas de torture et 100
cas de "disparition", commis par les forces de sécurité
du régime Habré.
En février
2000, Hissène Habré avait été inculpé
pour complicité d'actes de torture et placé en résidence
surveillée par Demba Kandji, le doyen des juges d'instruction
du Tribunal régional hors-classe de Dakar. Les avocats
de Habré avaient alors déposé une requête
en annulation et le 4
juillet, la Chambre d'accusation ordonna l'abandon des poursuites,
affirmant l'incompétence de la justice sénégalaise
sur des crimes commis au Tchad, au motif que le législateur
n'a pas adopté les lois d'application de la Convention
contre la torture. En mars, cette décision a été
confirmée par la Cour de Cassation, la plus haute cour
du pays.
Habré,
aujourd'hui âgé de 58 ans, avait pris le pouvoir
au Tchad en 1982, en renversant le gouvernement de Goukouni Wedeye.
Son régime de parti unique, largement soutenu par les Etats-Unis
et la France, fut marqué par de multiples abus et des campagnes
de répression à l'encontre des ethnies sara (1984),
hadjerai (en 1987) et zaghawa (en 1989). Hissène Habré
a été renversé le 1er décembre 1990
et vit depuis lors au Sénégal. Une Commission d'Enquête,
établie par son successeur, a accusé le gouvernement
Habré de 40 000 assassinats politiques et de torture systématique.
Les victimes
sont également soutenues par la Ligue Tchadienne des Droits
de l'Homme (LTDH), l'Association Tchadienne pour la Promotion
et la Défense des Droits de l'Homme (ATPDH), l'Organisation
Nationale des Droits de l'Homme (ONDH-Sénégal),
Interights, basée à Londres et
l'organisation française, Agir Ensemble pour les Droits
de l'Homme.
Reed Brody
de Human Rights Watch a également annoncé que les
organisations de défense des droits de l'homme ont écrit
à certains gouvernements pour les informer que les victimes
d'Hissène Habré chercheraient à le traduire
en justice, où qu'il aille.
Pour plus
d'information, veuillez contacter:
N'Djaména,
Tchad: Reed Brody (Human Rights Watch): ++ 235 - 29 34 72
Sidiki Kaba (FIDH): ++ 235 - 29 34 72
Souleymane Guengueng (AVCRP): ++ 235-52 41 45
Washington: Delphine Djiraibe (ATPDH): ++ 1 202-785 87 00
Pascal Kambale (Human Rights Watch): ++1 301-408 18 04
Dakar, Sénégal: Alioune Tine (RADDHO): ++ 221-644
33 96
Paris: Antoine Bernard (FIDH): ++ 33 1-43 55 24 62
Dobian Assingar (LTDH) ++ 33 6 20 73 78 80
Bruxelles : Jean-Paul Marthoz (Human Rights Watch): ++ 32 2-736
78 38
Retrouvez
tous les documents relatifs à l'affaire Habré à
l'adresse
internet suivante:
http://www.hrw.org/french/themes/habre.htm
----------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------------
|
|
L'HOMME
OU LA FEMME DE LA SEMAINE.
Dans cette
rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle
ou celui qui s'est distingué(e) soit par son zèle
pour soutenir la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme
: cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements
arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de
point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins,
privations de liberté (presse, expression, déplacement),
etc..
Auront-ils
à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant le Tribunal Pénal International ?
----------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------------
|
|
-------------------------------------------------
Sommaire -----------------------------------------------------------
|
|
-------------------------------------------------
Sommaire ------------------------------------------------------
|
|
AVERTISSEMENT
:
- l'utilisation de toutes
nos informations est autorisée, (à l'exception
des dépêches, des extraits de presse et des photos
pour des raisons de propriété intellectuelle).
Il vous est demandé simplement de citer la source de la
façon suivante :
"Extrait du site de l'ARDHD - http : //www.ardhd-old.org"
- l'impression et la diffusion dans votre entourage sont autorisées
et même recommandées !
(*)
nous pourrions être amenés à refuser les contributions
dont le contenu serait contraire à la morale et/ou aux
bonnes murs, les attaques personnelles non justifiées
et/ou disproportionnées contre des personnes, les articles
dont les informations s'avéreraient fausses, ainsi que
toute propagande en faveur de la dictature à Djibouti.
|
|
|