|
LA
LIBERTÉ Bulletin N°
48
Journal permanent et indépendant
de tous les djiboutiens de l'opposition
Bulletin
de l'A. R. D. H. D
2ème
année.........Maj
: 18 mai à 09 h 00 (Heure de Paris)
|
|
SOMMAIRE
N° 48 du 12 au 18 mai 2001
GRANDE
MANIFESTATION A BRUXELLES
le lundi 14 mai à 14 heures,
pour
dénoncer le régime tyrannique d'Ismaël Omar Guelleh
et pour demander le gel des contributions européennes et
mondiales
qui pourraient être consenties au dictateur.
12/05
Accord de paix définitif entre le gouvernement et le "FRUD-armé".
(AFP)
- Hassan
dit "Modaubé", directeur adjoint de la Police politique
est nommé "Homme de la semaine", pour arrestation
illégale, menaces de torture et abus de pouvoir,
- De nombreuses demandes d'asile politique parmi les membres des
délégations qui accompagnent les Ministres à
Bruxelles,
- Une association de Fourlaba émigrés, dénonce
les termes de l'accord et apporte son soutien au fils de M. Dini,
- Découverte des bases de l'ancien alphabet AFAR (Culture),
- Milovesic va-t-il comparaître devant le TPI ? Il semble
que OUI !
- Exclusif : une interview (presque) imaginaire
de DINI qui aurait pu avoir lieu le 12 mai, après la cérémonie
de signature de l'accord Frud-Armée / IOG, (Coin de l'humour)
- L'opposition
djiboutienne unifiée de Belgique (ODUB) appelle à
la manifestation du 14 mai,
- DINI accepte de recevoir le hochet suprême
des mains d'IOG / Haut-dignitaire de la Grande Etoile !
- IOG à
Bruxelles pour demander l'argent d'avance, afin de tenter de désarmer
le Frud immédiatement sous la promesse de réformes
démocratiques dans 18 mois !!
- Premières réactions de la LDDH
: Il
faut éviter que l'accord du 12/05/01 ne soit une ambition
donquichottisme.
- Le premier compte-rendu complet de la manifestation et des informations
capitales,
- Monsieur Dini écarté du FRUD dans les prochains
jours ?
- Ali DAHAN : appel aux Etats donateurs présents à
Bruxelles.
- Les pratiques du Gouvernement djiboutien condamées en Avril
par le Conseil de l'Union Interparlementaire (168 ème session
tenue à la Havane / Avril 01)
-
Pourquoi l'ARDHD est-elle très critique sur les accords du
12 mai ?
- Coucou
l'opposition djiboutienne !!! Où êtes-vous cachés
???
- Nouveau scandale : des familles de manifestants du 14 mai à
Bruxelles déjà convoqués par la SDS à
Djibouti par représailles,
- MM Kadami et Aloumekhani bientôt reçus par le Ministre
belge des Affaires étrangères.
|
TROISIEME
CONFERENCE DES NATIONS UNIES
POUR LES PAYS LES MOINS AVANCES
Bruxelles du 14 au 18 mai 2001
Un
GRAND merci à tous ceux qui ont signé la pétition
(+ de 700 !).
Malheureusement, nous ne pouvons pas prendre le
risque de les publier
car nous devons garantir la sécurité des résidents
à Djibouti :
MENACES DE TORTURES !!!
par le directeur-adjoint de la SDS ...
Nous
avons adressé le 11 mai, le Communiqué de Presse
N° 3
à tous les dirigeants de l'U.E., au Premier Ministre français
et à tous les députés français : A.N.
+ Parlement européen.
|
L.
D. D. H.
Ligue Djiboutienne
des Droits Humains
Toutes
les publications
2000 / 2001
|
|
|
|
|
|
Courrier
des lecteurs
12/05
A Djibouti : deux villas de la peur ... pour l'une, le danger est
à l'intérieur, pour l'autre, il pourrait venir de
l'extérieur
13/05
La vraie histoire de Guelleh.
16/05
Coucou l'ODU !! Où êtes-vous cachés ??
|
|
LE
COIN DE L'HUMOUR
11/05
Notre humouriste a imaginé
la cérémonie de signature du 12 mai 2001.... et les
arrières-pensées des deux signataires ! (2ème
version)

12/05
Une interview (presque) imaginaire de DINI, qui aurait pu avoir
lieu le 12 mai, après la cérémonie de signature
de l'accord Frud-Armée / IOG
|
|
CULTURE
12/05
DECOUVERTE DE LA " FEERA" L' ANCIEN ALPHABET AFAR
|
ARHOTABA |
Bruits
et rumeurs
12/05
Les Ministres (Commerce, Finances et Affaires étrangères)
sont en France et à Bruxelles accompagnés par de nombreuses
délégations. Un nombre impressionnant d'accompagnats
demanderaient l'asile politique !
14/05
Avant de partir pour Bruxelles, IOG a pris soin de couper l'accès
à notre site Internet. Va-t-il bénéficier lui
aussi du titre d'ennemi d'Internet ?
16/05
Des familles de certains manifestants, déjà convoquées
par la Police.
|
|
COMMUNIQUES
11/05
COMMUNIQUE DE PRESSE N° 3 DU VENDREDI 11 MAI 2001
(ARDHD avec le soutien de SURVIE)
11/05
Appel à M Dini pour qu'il ne signe pas l'accord du 12 mai
(Jeunes Fourlaba)
13
/ 05 Appel de l'Opposition Djiboutienne Unifièe en Belgique
(ODUB)
14/05
Premières réactions de la LDDH : il
faut éviter que l'accord du 12/05/01 ne soit une ambition
donquichottisme.
15/05
Ali DAHAN : APPEL AUX PARTICIPANTS DE LA 3e CONFÉRENCE DES
NATIONS UNIES SUR LES PAYS LES MOINS AVANCÉS POUR DÉNONCER
LA FARCE DU PSEUDO-ACCORD DE
RECONSTRUCTION NATIONALE
15/05
Pourquoi l'ARDHD est-elle très critique sur les accords du
12 mai ?
|
|
Radio-Trottoir
!
|
Forum
Communauté djiboutienne
|
|
Le
nouvel
"Ordre des Brosses à Reluire"
(OBR)
|
L'Homme
de la Semaine
Hassan
dit "Modaubé"
Directeur adjoint de la Police politique
|
|
|
|
|
NOUVELLES
BRÈVES ET REVUE DE PRESSE
A
lire dans Africa Intelligence / LOI cette semaine
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 12/05/2001
DJIBOUTI
- Mohamed Ahmed Awaleh
Après
avoir pris, début mars, un chef de cabinet en la personne de Gora
Meke Outo (LOI n°946), le Premier ministre djiboutien, Dileita
Mohamed Dileita, vient de nommer un directeur de cabinet, Mohamed
Ahmed Awaleh. (...). [Total : 161 Mots].
LA
LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 12/05/2001
DJIBOUTI
- La déconvenue de Cofrepêche
Il
y a un peu plus de deux ans, le PDG du bureau d'études français
Cofrepêche (joint-venture entre l'Ifremer et des banques françaises),
Régis Toussaint, était très enthousiaste sur la faisabilité du
projet de gestion privée du port de pêche de Djibouti, un éléphant
blanc financé par la Banque africaine de développement (BAD) et
qui n'avait alors pourtant jamais fonctionné (LOI n°867). (...).
[Total : 356 Mots].
------------------------------------------
Sommaire
-----------------------------------------------------
11/05
Djibouti : Signature samedi 12 mai dun « accord final
» entre M. Dini et le Président Guelleh
(Article publié par les Nouvelles d'Addis et repris sur
notre site avec leur aimable autorisation) http://www.lesnouvelles.org/P10_magazine/12_depeche/12018_MDPaccordjib010510.html
Le multipartisme intégral ne serait pas effectif avant
septembre 2002
La réduction des pouvoirs du chef de lÉtat
et la redéfinition des fonctions ministérielles
ne sont pas à l'ordre du jour
La décentralisation administrative verrait le pays
divisé en cinq régions dotées dun exécutif
et dune administration autonomes.
--------------------------------------------------------------------------------
DÉPÊCHE MOULIN DU PONT
--------------------------------------------------------------------------------
PARIS, 10/05/2001 (20h00). -- Ahmed Dini Ahmed, président
du Front pour la restauration de lunité et de la
démocratie (Frud) a confirmé aux Nouvelles dAddis
la signature, samedi 12 mai au Palais du peuple, de « laccord
final » entre son mouvement et la présidence djiboutienne.
Les
négociations duraient depuis plus dun an. Elles faisaient
suite : dune part, à un « accord-cadre de concorde
et de réforme civile », signé à Paris
en février 2000, entre le Frud-armé et le représentant
du président de la République ; et, dautre
part, au retour triomphal à Djibouti en juillet 2000 de
M. Dini à la tête dune délégation
du Frud.
Les
premiers éléments de l« accord final
» qui sera signé samedi laissent apparaître
trois grandes lignes :
1)
Le multipartisme intégral ne serait pas effectif avant
septembre 2002. Le nombre des partis politiques autorisés
restant au nombre de quatre et les activités du mouvement
de M. Dini nétant que tolérées.
2)
La réduction des pouvoirs du chef de lÉtat
et la redéfinition des fonctions ministérielles,
revendication forte du mouvement de M. Dini au titre de la démocratisation
des institutions et de la vie publique djiboutiennes, nauront
pas lieu. Le régime resterait présidentiel.
3)
La décentralisation administrative, cheval de bataille
de M. Dini, mais ne faisant pas consensus au sein du mouvement,
verrait le pays divisé en cinq régions dotées
dun exécutif et dune administration autonomes.
Sous
réserve dapprofondissement texte en main, l«
accord final » tel quil est présenté
semble limité. Au chapitre « démocratisation
», il pourrait même constituer un recul par rapport
à laccord-cadre signé à Paris.
Certains
le déclarent relever de lurgence.
Le
Président djiboutien doit se rendre à Bruxelles
le 14 mai et un accord avec son opposition radicale pourrait bien
faire avancer le dossier de Djibouti auprès des autorités
financières de lUnion européenne.
Des
dirigeants du Frud-armé présents à Djibouti
ont exhorté Ahmed Dini Ahmed à ne pas signer cet
accord le 12 mai. « Quelles garanties avons-nous ? »,
ont-ils demandé à leur président.
«
La réduction des pouvoirs du président de la République
est une revendication fondamentale du Frud ; le Frud ne la
pas abandonnée. Il ny a pas dautre alternative
que la démocratisation. Sans démocratisation, le
processus entamé avec laccord-cadre et poursuivi
par les négociations conduites par M. Dini est voué
à léchec », nous a déclaré
jeudi matin Mohamed Kadamy, délégué du Frud
en Europe.
Le
rejet à plus tard du multipartisme pourrait constituer
un piège. Il faut savoir que parmi les quatre partis «
autorisés » actuellement, on compte : le parti du
Président, un parti rallié et deux partis «
clones » à la direction desquels ont été
nommés des fidèles du pouvoir.
Le paysage politique de Djibouti pourrait donc se définir
comme suit.
--------------------------------------------------------------------------------
Partis autorisés :
RPP,
Rassemblement populaire pour le progrès -- au pouvoir.
FRUD [rallié], Front pour la restauration de lunité
et de la démocratie -- rallié au pouvoir en 1994.
PRD [officieux], Parti du renouveau démocratique -- un
fidèle du Président a été nommé
à sa tête.
PND [officieux], Parti national démocratique -- un fidèle
du Président a été nommé à
sa tête.
--------------------------------------------------------------------------------
Partis tolérés :
PRD
[légitime], Parti du renouveau démocratique -- opposition.
PND [légitime], Parti national démocratique -- opposition.
et,
après signature par M. Dini de laccord final :
FRUD [combattant], Front pour la restauration de lunité
et de la démocratie opposition participante mais
sous observation.
La
question déterminante de cet accord est de savoir à
qui il profitera le plus, aujourdhui et demain. Lurgence
économique et politique du président de la République
donne déjà une idée du bénéfice
à court terme.
«
De toute façon, ça ne servira à rien. Donner
de lair à Ismaël Omar Guelleh nest pas
la solution : il faut la démocratie ! » estime M.
Kadamy.
Les
autres composantes de lopposition djiboutienne, elles, ont
déjà fait savoir quelles ne cautionneront
pas un accord dont le volet démocratique serait «
insuffisant ».
Une
réunion de lOpposition djiboutienne unifiée
(ODU) sest tenue jeudi après-midi.
Selon
M. Dini, joint par les Nouvelles dAddis jeudi 10 mai à
19h00 (heure locale) : « Cet accord est un bon accord, équitable
pour les deux parties. » À la question du désaccord
de certains membres de son mouvement, qui lui demandaient de ne
pas signer, M. Dini rétorque quil sagit de
« réticences irrationnelles », de la part de
personnes ne voulant pas « quitter le confort de lopposition
».
Selon
M. Dini, les garanties offertes au Frud concernant sa libre activité
politique en attendant lautorisation du mouvement en septembre
2002 « sont réelles, puisquun passage explicite
de laccord y est consacré ».
Concernant
le contenu des fonctions ministérielles, « ce point
na pas été abordé, pas plus que la
question des portefeuilles », la question dun nouveau
gouvernement nétait pas à lordre du
jour.
M.
Dini, par ailleurs, na pas programmé de voyage avant
juin. Il nira donc pas à Bruxelles avec le président
Ismaël Omar Guelleh la semaine prochaine.
--------------------------------------------------------------------------------
MDP/AL/010510/20:00
------------------------------------------
Sommaire
-----------------------------------------------------
11/05
Ahmed DINI a informé officiellement l'ODU qui enverra une
délégation de huit personnes à la cérémonie
de signatures.
M.Ahmed
Dini s'est rendu hier au siége de l'O.D.U pour informer
tous les membres de la signature d'un accord demain entre IOG
et le Frud-Armé.
M.Ahmed Dini s'est engagé à lancer une invitation
à son nom il a précisé que les documents
seront remis à l'O.D.U. aussitôt après la
signature .
L'Opposition
a désigné huit de ses membres pour constituer la
délégation qui assistera à la signature.
Elle sera sera conduite par M. Ahmed Boulaleh Barreh.
------------------------------------------
Sommaire
-----------------------------------------------------
AFP
International - Samedi 12 Mai 2001 - 12:13 GMT - 14:13 Heure Paris
12/05
Accord de paix définitif entre le gouvernement et le "FRUD-armé".
DJIBOUTI,
12 mai (AFP). Le gouvernement djiboutien et l'aile radicale du
Front pour la Restauration de l'Unité et la Démocratie
"FRUD-armé" d'Ahmed Dini Ahmed ont signé
solennellement samedi un accord de paix définitif.
Cet
accord met officiellement fin aux hostilités déclenchées
en novembre 1991 et parachève quinze mois de négociations
entamées en février 2000 à Paris à
la suite de la signature d'un accord cadre entre les deux parties.L'accord
a été signé samedi au Palais du Peuple entre
le président de l'Aile radicale du FRUD Ahmed Dini Ahmed
et le ministre de l'Intérieur Abadallah bdillahi Miguil
en présence du chef de l'Etat djiboutien Ismaël Omar
Guelleh.Les membres du gouvernement, de l'Assemblée et
un parterre de personnalités ainsi que les représentants
du corps diplomatique et d'organisations internationales ont assisté
à la cérémonie.kh/BR/aml
------------------------------------------
Sommaire
-----------------------------------------------------
vendredi
11 mai 2001, 7h56
La
venue de Milosevic à La Haye se précise, selon del
Ponte
NATIONS
UNIES (Reuters) - Carla del Ponte, procureur du Tribunal pénal
international sur la Yougoslavie (TPYI) a déclaré
que les efforts des Etats-Unis pour obtenir le jugement de l'ex-président
yougoslave Slobodan Milosevic à La Haye allaient rapidement
aboutir.
Après
trois jours d'entretiens à Washington, notamment avec le
secrétaire d'Etat Colin Powell, la magistrate suisse a
dit avoir reçu l'assurance des responsables américains
"qu'ils feront tout ce qui est en leur possible" pour
que Belgrade livre Milosevic.
"Je
suis confiante que la semaine prochaine, ou le mois prochain,
nous aurons des résultats positifs", a-t-elle déclaré
à la presse aux Nations unies.
Slobodan
Milosevic est incarcéré à Belgrade depuis
le 1er avril pour corruption et abus de pouvoir, mais il est recherché
pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité par le
tribunal des Nations unies.
La
Cour suprême de Serbie a rejeté mardi sa demande
de mise en liberté provisoire et confirmé la récente
prolongation de sa détention préventive pour deux
mois.
Del
Ponte, qui a rencontré Colin Powell 24 heures avant que
celui-ci ne recoive le nouveau président Vijislav, qui
renâcle à livrer son prédécesseur,
insiste pour que Belgrade s'engage sur un calendrier en vue de
faire juger Milosevic à La Haye.
Elle
a déclaré être tombée d'accord avec
Powell pour qu'il demande un engagement de Belgrade sur un délai
pour livrer l'accusé, qui pourrait être de six mois.
-----------------------------------------
Sommaire
-----------------------------------------------------
AFP International
- Samedi 12 Mai 2001 - 10:42 GMT - 12:42 Heure Paris
12/05
- 80 morts dans des combats entre miliciens favorables au GNT
et hommes d'Aïdid (Aïdid).
MOGADISCIO,
12 mai (AFP). 80 personnes ont été tuées
vendredi en Somalie dans des affrontements opposant des miliciens
soutenant le chef de faction Hussein Mohamed Aïdid aux hommes
favorables au gouvernement somalien de transition (GNT) de Mogadiscio,
a annoncé samedi à l'AFP M. Aïdid.
M.
Aïdid a ajouté que 33 de ses hommes ont été
tués dans ces violences."Près de 80 personnes
ont été tuées, à la fois des civils
et des miliciens. Environ 200 ont été blessés,"
a déclaré M. Aïdid dans une interview à
l'AFP à Mogadiscio.Un bilan donné samedi matin par
un porte-parole de M. Aïdid, Abbas Mohamed Galayr, avait
fait état de 22 morts et de 40 blessés. Un premier
bilan établi vendredi par des témoins avait fait
état de six morts.
Les
heurts se sont produits vendredi après-midi dans le centre
de la capitale somalienne et ont continué durant la nuit
de vendredi à samedi.Selon M. Aïdid, 33 de ses gardes
du corps qui voyageaient à bord d'une voiture et d'un camion
ont été tuées. Leurs véhicules ont
été touchés par des tirs de chars, une attaque
dont il accuse le GNT d'être responsable."Des miliciens
favorables au nouveau gouvernement (GNT) ont tenté de tuer
le chef de notre faction", avait lancé, plus tôt,
son porte-parole.Le ministre de l'Intérieur somalien Dahir
Cheikh Mohamed "Dayah" a assuré à l'AFP
par téléphone que les combats avaient pris fin samedi
matin après qu'il eut ordonné un cessez-le-feu.
"Le
cessez-le-feu devait permettre d'assurer la sécurité
de Aïdid et de son entourage pour qu'ils puissent quitter
le secteur du port", a-t-il précisé. La capitale
somalienne était calme samedi matin, a constaté
l'AFP, mais des centaines de personnes ont fui des quartiers touchés
par les affrontements dans le sud et le centre de Mogadiscio.
M.
Aïdid est le président d'un front commun des chefs
de faction et des dirigeants régionaux somaliens opposés
au GNT, qui veulent établir un gouvernement d'union nationale
dans les six mois.Le GNT a été mis en place à
l'automne 2000 à Mogadiscio après une conférence
de réconciliation de plusieurs mois organisée à
Arta (Djibouti). Il a été reconnu par la communauté
internationale.
str-amu/jnm/kp/aml
-----------------------------------------
Sommaire
-----------------------------------------------------
12/05
Aucune information sur l'accord du 12 mai dans le site de l'ADI
!! L'impayable responsable a-t-il oublié de se réveiller
?
12/05
18h30 (Heure de Paris). Nous sommes surpris que le site de l'ADI
n'ait pas encore publié la moindre information concernant
l'accord FRUD-Armée IOG. Ou l'impayable responsable a oublié
de se lever ce matin, ou IOG considère qu'il s'agit d'un
non-évenement Ce qui est aussi possible.
IOG ne verrait dans cet accord de complaisance, que la possibilité
de 'taxer' l'Union européenne et d'enrichir son patrimoine.
Le reste, s'en moque-t-il ? Cela n'est pas exclu.
L'AFP a quand même relaté très rapidement
l'événement dans plusieurs dépêches
... Décidément, l'ADI ne sera jamais une agence
de presse avec de telles méthodes ...
-----------------------------------------
Sommaire
-----------------------------------------------------
ADI/DJIB/1029/880
MOTS
13/05
Le Gouvernement de Djibouti et le FRUD-armé signent un
accord de paix définitif
DJIBOUTI
(ADI) - 12 mai - Le Gouvernement de la République de Djibouti
et le FRUD (Front pour la Restauration de lUnité
et de la Démocratie) armé dirigé par M. Ahmed
Dini Ahmed ont signé samedi un accord de paix définitif
qui apporte une touche finale à laccord-cadre que
les deux parties avaient conclu le 7 février 2000 à
Paris, indique lAgence Djiboutienne dInformation.
Le
document scellant la réconciliation inter-djiboutienne
a été signé par le Président du FRUD-armé
M. Ahmed Dini Ahmed et le ministre de lIntérieur
M. Abdallah Abdillahi Miguil, à la faveur dune cérémonie
solennelle organisée au Palais du Peuple et qui sest
déroulée en présence du Président
de la République M. Ismaïl Omar Guelleh.
Egalement
présent à cette cérémonie, M. Chehem
Daoud Chehem vice-président du FRUD-armé venu expressément
de létranger pour prendre part à lévénement
historique.
Laccord
signé samedi matin au Palais du Peuple porte sur la proclamation
solennelle de la cessation des hostilités et du renforcement
de la réconciliation nationale.
Le
ministre de lIntérieur, qui a dirigé la partie
gouvernementale à ces négociations qui se sont déroulées
sur plus dune année, a déclaré que
« cet accord de paix marque la fin des hostilités
dans les districts du Nord du pays et restaure une paix définitive
».
M
Abdallahi Abdillahi a établi ce constat devant un aréopage
composé de membres du gouvernement, de lAssemblée
Nationale, de responsables civils, militaires et religieux ainsi
que de représentants du corps diplomatique accrédité
à Djibouti.
Le
ministre a souligné quune fois de plus, « nous
les Djiboutiens avons dominé des obstacles et passions
en faisant preuve de maîtrise de nous-même pour bâtir
ensemble notre avenir ».
Aux
yeux de M. Ahmed Dini, laccord de ce samedi « représente
une synthèse équilibrée » parce
que cet instrument veille au respect « de lunité
du centre de décision en évitant toute dyarchie
au sommet de lEtat ».
Laccord
prévoit « linstauration du multipartisme
intégral dès septembre 2002, ainsi que la transparence
électorale garantie par le contrôle dune commission
électorale nationale indépendante (
) et attestant
que le peuple djiboutien est réellement libre de choisir
ses dirigeants », de lavis de M. Ahmed Dini.
Le
Président de la République Ismaïl Omar Guelleh
sest , pour sa part, déclaré convaincu que
« lapplication sincère et effective constituera
un rempart qui nous permettra non seulement de renforcer et de
consolider la cohésion et lunion nationale et remédier
à toute répétition des causes qui ont été
à lorigine de notre conflit ».
Le
Chef de lEtat a souligné que la mise en uvre
de la réconciliation et de la reconstruction nationale
requiert « lappui et la solidarité de la
communauté internationale » afin daccompagner
les efforts consacrés à « la réhabilitation
et réinsertion sociale des jeunes djiboutiens en particulier
dans les zones touchées par le conflit ».
Pour
le Président de la République, « cet appel
sadresse à tous nos partenaires de développement
aux Etats frères et amis ».
Le
Chef de lEtat djiboutien a, en ce sens, remercié
« lUnion Européenne dont un premier concours
financier va permettre, dès cette semaine, la démobilisation
des combattants du FRUD-armé ».
Le
Président de la République a remercié «
la France, qui à travers ses représentants à
Djibouti, nous a manifesté tout au long de cette année,
son soutien moral et sa disponibilité ».
Le
concours de la France a été déterminant dans
« lassistance technique et les avis juridiques
qui nous ont été fournis (
) pour lavancement
des travaux ».
La
réhabilitation et la reconstruction des zones et populations
affectées par le conflit, figurent parmi les éléments
clés sur lesquels le représentant de lUnion
Européenne à Djibouti sest prononcé.
Le
représentant européen a déclaré en
susbtance : « Cest une grande satisfaction de voir
cet accord de paix qui répond aux attentes depuis tellement
longtemps de la part du peuple de Djibouti ».
Le
représentant de lUnion Européenne a, dautre
part, confirmé que son organisation se prépare à
« contribuer de façon modeste (
) à
ces efforts au niveau de la démobilisation ».
Interrogé
par lADI sur lenveloppe qui serait allouée
à la démobilisation, le représentant de lUnion
Européenne a souligné que largent nétait
pas le plus important de la nouvelle donne. « Ce qui
est important, cest le fait de pouvoir contribuer à
la démobilisation du FRUD-armé ».
Répondant
à une question sur le nombre des démobilisables
du FRUD, le représentant de lUnion Européenne
sest contenté dindiquer quil ne disposait
pas, pour linstant, du nombre exact. « Il faut
sans doute finaliser les listes, mais ce sera un nombre quand
même significatif » a fait observer le représentant
européen.
Lambassadeur
de France à Djibouti, M. Patrick Roussel a, de son côté,
indiqué que son gouvernement allait bientôt discuter
« avec le gouvernement et le Président de Djibouti
pour savoir comment nous pourrions orienter notre aide en faveur
de la reconstruction des parties du pays qui ont été
touchées par la guerre civile ».
Laccord
conclu samedi prévoit la décentralisation, par le
biais de la mise en place de cinq régions autogérées
que seront Ali-Sabieh, Arta, Dikhil, Obock et Tadjourah. Un statut
particulier est prévu pour la capitale Djibouti.
ADI-17H46
GMT-12 MAI 2001
_________________________________________________________________
Note
de l'ARDHD : on voit bien au travers des propos sélectionnés
par l'ADI, que le seul objectif de Guelleh est de faire payer
la France et l'Union européenne.
En
lisant ce compte-rendu, qui pourrait encore dire que cet accord
a été conclu pour autre chose que pour obtenir l'argent
qui commence à faire cruellement défaut au dictateur
?
Nous
nous interrogeons sur le sens donné au mot 'modeste' par
le représentant de l'Europe. Qu'est ce que cela veut dire
en termes diplomatiques ? Est-ce que l'Europe serait (enfin !)
hésitante pour donner de l'argent à Guelleh ?
Nous
attendons d'avoir le texte officiel, mais cet accord tel qu'il
est présenté par l'ADI, semble confirmer nos craintes,
à savoir qu'il est très très limité.
Dans ce communiqué, nous relevons quatre points :
-
cessation des hostilités,
- ouverture au mutlipartisme à partir de septembre 2002,
avec une commission chargée de veiller à la transparence
(C'est IOG qui le dit ... Y aura-t-il déjà eu des
fraudes électorales à Djibouti ? Et IOG aurait été
mis au courant ... à sa plus grande surprise, certainement
? ),
- décentralisation autour de cinq régions autogérées
sauf Djibouti-Ville qui aura un statut spécial (L'accord
est restreint, car Djibouti-Ville représente combien de
la population de la République en % ? 60%, 70%, 80% ?)
- La réhabilitation et la reconstruction des zones et populations
affectées par le conflit...
Nous
allions oublier l'essentiel (à lire ci-dessous), la remise
des hochets par IOG d'abord à Ahmed Dini (Haut-dignitaire)
puis Chehem Daoud Chehem, Abdallah Abdillahi Miguil, Ahmed Ibrahim
Abdi, Dileïta Mohamed Dileïta et Ali Guelleh Aboubaker
(Commandeurs).
Nous
félicitons tous ces heureux promus, car c'est quand même
mieux que de recevoir le titre d'Homme de la Semaine ou la dignité
de Brosse à Reluire ! A noter que le cumul n'est pas interdit
(Cf le Ministre de l'Intérieur, Abdallah Abdillahi Miguil
/ bulletin N° 28).
-----------------------------------------
Sommaire
-----------------------------------------------------
ADI/DJIB/1028/388
MOTS
13/05
Atmosphère de fête à la cérémonie
de signature de laccord de paix
DJIBOUTI
(ADI) - 12 mai - La cérémonie de signature définitive
de laccord de paix entre le gouvernement de la République
de Djibouti et le FRUD-armé sest déroulée
dans une atmosphère de fête haute en couleur, indique
lAgence Djiboutienne dInformation.
La
cérémonie festive, organisée au Palais du
Peuple, a été marquée par des chants et des
danses interprétés par des troupes artistiques venues
représenter toutes les régions de Djibouti.
Cette
manifestation culturelle et folklorique a eu lieu sur lesplanade
du Palais du Peuple, au grand bonheur des connaisseurs qui admiraient
à loisir la qualité et la variété
des chansons et danses aussi bien traditionnelles que modernes.
Des
peintres ont également exposé des tableaux décrivant
les méfaits de la guerre pendant la décennie écoulée.
La
salle abritant la cérémonie de signature vibrait
elle aussi au son et à la rythmique dartistes et
comédiens de la troupe Harbi, du collectif des comédiens
du 4 mars et des jeunes talents de Degaan.
Aux
alentours de 11H00, la grande salle du Palais du Peuple avait
été le théâtre de la signature dun
accord mettant fin à une décennie de situation conflictuelle.
Ce sont le Président du FRUD-armé Ahmed Dini Ahmed
et le ministre de lIntérieur Abdallah Abdillahi Miguil
qui ont apposé leur signature au document historique.
La
manifestation culturelle et politique aura conclu sur une remise
de médailles en témoignage de remerciements aux
personnes qui ont contribué à la conclusion de laccord
de paix.
(14/05
DINI accepte de recevoir le hochet suprême des mains d'IOG
: Haut-dignitaire de la Grande Etoile !)
Ahmed
Dini Ahmed, le Président du FRUD-armé a été
élevé au rang de Haut Dignitaire de la Grande Etoile
de Djibouti. Laccord de paix définitif « naurait
pas pu être signé aujourdhui sans lengagement
personnel et la foi du Président du FRUD-armé »,
avait déclaré le Chef de lEtat en hommage
à M. Ahmed Dini.
Le
Vice-Président du FRUD-armé, M. Chehem Daoud Chehem,
le Ministre de lIntérieur Abdallah Abdillahi Miguil,
lancien ministre Ahmed Ibrahim Abdi, lancien ambassadeur
et actuel Premier Ministre Dileïta Mohamed Dileïta et
le Chef de Cabinet de la Présidence Ali Guelleh Aboubaker
ont reçu la distinction de Commandeurs de la Grande Etoile.
La
grande salle du Palais du Peuple offrait, par ailleurs, un tableau
cuménique avec la présence, parmi les invités,
dun grand nombre de membres de lopposition djiboutienne.
ADI-15H25
GMT-12 MAI 2001
-----------------------------------------
Sommaire
-----------------------------------------------------
14/05
- IOG à Bruxelles pour demander l'argent d'avance, afin
de tenter de désarmer le Frud immédiatement sous
la promesse de réforme démocratique dans 18 mois
!!
Mille
huit cent Djiboutiens, au minimum, ont fait le déplacement
à Bruxelles pour manifester contre le régime dictatorial
et pour demander aux Etats donateurs de cesser de financer IOG
et de geler les subventions dans l'attente de la mise en place
d'un système qui permette d'assurer que les destinataires
seront les Djiboutiens et non le Clan au pouvoir. Ils ont rejoint
de nombreuses autres organisations qui manifestent à l'occasion
de l'ouverture de la troisième conférence des Nations
Unies pour les pays les moins avancés.
Un accord de circonstance avec le Frud !
Pour
pouvoir se présenter à cette Conférence avec
quelques espoirs de succès, IOG avait absolument besoin
de signer un accord avec le Frud-Armée ...
Il l'a fait dans des conditions acrobatiques, s'engageant à
faire des réformes démocratiques dans un délai
lointain (18 mois environ ...), etc... De nombreux observateurs
s'accordent pour exprimer leur incrédulité face
aux soi-disant engagements de Guelleh.
IOG pourrait être tenté de toucher
les fonds internationaux et de refuser ensuite la mise en oeuvre
des accords : il dispose, en gros, d'un délai de 18 mois
pour faire cette opération : prendre et ne rien donner.
Par
exemple, imaginons un instant que tous les combattants du Frud
acceptent d'être démobilisés ( ce qui compte-tenu
de la réaction du fils de Monsieur Dini, n'est pas certain).
Quelles seront alors les moyens de pression dont disposera DINI
pour forcer Guelleh à s'éxécuter ? Très
peu semble-t-il ? Et pendant ces 18 mois, IOG aura engagé
de nouvelles subventions et il aura renforcé son armée
....
Cela
pourrait être une affaire de dupes sous certains aspects.
-----------------------------------------
Sommaire
-----------------------------------------------------
SOMALILAND
FORUM
POSITION PAPER, Monday, 14 May, 2001, Ref. SF/EC-031-2001
WHY
THE SOMALILAND FORUM SUPPORTS FULLY
THE HOLDING OF THE REFERENDUM ON THE CONSTITUTION
The Government
of Somaliland announced
that the Referendum on the Interim
Constitution will now be held on 31 May 2001.
This
has triggered a debate, not about Somaliland's independence and
sovereignty,
but about the timing and preparations for the referendum, the
reasons for it, and above all
the imputed motives of the present government for holding a referendum
now.
This is a testimony to the measure of progress and the level of
political sophistication and democratic discourse the Republic
of Somaliland has achieved.
The
SOMALILAND FORUM has followed this debate, and, on learning of
the government's declared intention to hold a referendum, issued
immediately a press release welcoming the referendum and pledging
the Forum's support.
Below, we elucidate the main reasons why SOMALILAND FORUM supports
the referendum and urge all Somalilanders to vote YES.
The
Somaliland Forum shares, with many people, the exasperation that
this referendum could have been held at better times in the past
and that the preparations for it and its conduct leave a lot to
be desired. Our starting point, however, is that, after a lot
of ithering, the Somaliland Government has finally announced that
the Referendum will go ahead and
will be held on 31 May 2001, and, whatever our concerns about
the Government's actions (or inaction) are, the fact remains that
we have no choice but to support the holding of the referendum.
There is enough time afterwards to address any concerns that we
may have about our Government, but whether we like it or not this
referendum is going ahead!
There
are, in any case, many reasons why a referendum ought to be held,
and many people, including some of the ones who are now questioning
the wisdom of this decision have previously urged the Government
to hold a referendum. For a start, our current Constitution is
still an interim one, and yes, a referendum MUST be held to turn
it into an official Constitution of the Republic of Somaliland.
Article 130 is very clear. It says:
"1. This Constitution shall come into force when a referendum
has been held and the
outcome of the referendum is known. It shall, however, be implemented,
in the interim, for a period of three years beginning from the
date when it is approved by the 3rd Conference of the Somaliland
Communities.
2.
If the referendum cannot be held within the set period, the interim
period in which the Constitution is implemented may be increased
by the Parliament (the Representatives and the Elders)."The
three year period expired in February 2000, and because the Government
did not organise the referendum by then, the two Houses extended
the period initially, by one year, last year, and then, earlier
this year, by 6 months. So the referendum has to be held before
July/August this year, or yet again, the two Houses must extend
this period. Indeed Article 47(2) of the Referendum Law provides
that if the outcome of the Referendum is a NO vote, the two Houses
must meet jointly within seven days and determine how
long the interim period should be extended in order to prepare
a new Constitution. It took our legislatures four years to reach
a consensus on the current interim constitution; a reasonable
question would, therefore be, how much longer would it take them
to finalise another constitution?
It should be noted also that the House of Representatives, in
particular, was specially unhappy in extending the interim period
the last time and the "opposition" to the current Government
was, understandably, critical about this further delay. We cannot,
therefore, understand why anyone who is critical of this Government's
record (and there is a lot it can be criticized for) would oppose
the holding of the referendum. In our view, as
long as this Constitution remains an interim one, there is much
more latitude for anyone who wants to circumvent its provisions
to do so.
On
the question as to whether we need a referendum on the reassertion
of our overeignty, we have to answer "no" if we look
at it purely from a legal perspective based on the ascent, but
(outside de-colonialisation) not yet widely accepted, international
law of self-determination. We have every right to justify our
decision to re-assert our sovereignty ten
years ago in May 1991. But international law also takes note of
the custom and practice of the various states and, of course,
of UN conventions and other international agreements, which relate
to the personality of states, recognition of states (and until
recently governments), and, latterly, OAU practice, and EC practice
in relation to the new Eastern European States.
The bottom line remains that "secession" is not what
we are basing our legitimate claim on. We are, therefore, relying,
in a large measure, on the prior juridical existence of Somaliland
as separate from Somalia before July 1, 1960, and on the justification
of self-determination, as well as the constituent assemblies that
met in Burao, and afterwards in Borama and Hargeisa who were clearly
also supported by the majority of the populace.
So, we need not hold a referendum on our sovereignty, but it will
strengthen our arguments for claiming our rightful place in the
international arena.
Do
we then have two referendums (a) when, as matter of pure practicality
and expense, in the light of the continuing livestock export ban,
one referendum is financially crippling?. In any case Article
1 of the Constitution decalres:
"The State of the Republic of Somaliland:
1. The country which gained its independence from the United Kingdom
of Great Britain and Northern Ireland on 26th June 1960 and was
known as the Somaliland Protectorate and which joined Somalia
on 1st July 1960 so as to form the Somali Republic and then regained
its independence by the Declaration of the Conference of the Somaliland
communities held in Burao between 27th April 1991 and 15th May
1991 shall hereby and in accordance with this Constitution become
a sovereign and independent country known
as "The Republic of Somaliland".
2.
Sovereignty resides in the people who shall exercise it in accordance
with the Constitution and other laws."
So
a YES referendum on the Constitution will simply strengthen the
democratic Constitutions of Somaliland. This does not mean that
a NO outcome will extinguish our sovereignty as that is irreversible.
Whatever the outcome of the referendum, it should be pointed the
Arta group, and other Somalia groups are already questioning the
inalienable right of the Somaliland people to vote freely, for
the first time ever, for a constitution drafted and approved by
their own representatives, and which meets their own needs and
aspirations.
Clearly,
any constitution will include some articles with which some people
may disagree. In particular, it was mentioned in the Somaliland
press that Article 90 gives a wide power to the President, and
that some of the checks and balances still tilt this way or that
way between the Executive and the Legislative. This may or may
not be so, but the central point is that this Constitution has
gone through a fairly lengthy procedure from the end of
1996 at the beginning of the Hargeisa Conference (when there were
two drafts) until 7 May 2000, when the final approved version
was passed by both Houses of Parliament. In fact, most of the
major concepts of the Constitution, were set out in the National
Charter (Axdiga Qaranka) which was approved in the Borama Conference
in 1993. Since 1997, there were many Government initiated changes
which were rejected by the two Houses, and the final version in
May 2000 was shorter, but not too dissimilar to the 1997
version, which in itself was a compromise between two drafts,
one of which was sponsored by the Government. More importantly,
the debate on the provisions of the Constitution will not miraculously
end with a YES referendum vote. Unlike many constitutions, which
can only be altered by a referendum, the Somaliland Constitution
can easily be amended (except for the entrenched articles relating
to our religion, the unity of our state, democracy and fundamental
human rights) by a qualified majority of both
Houses. See Articles 126 and 127. This referendum, therefore,
will NOT set in concrete whatever shortcomings the current Constitution
might have.
We
believe that a resounding YES vote in the referendum will send
a strong message to the the world that Somaliland is a free, peaceful
democratic country where its citizens are deciding their destiny
through the ballot box and are working to strengthen their democratic
institutions. We urge all Somalilanders to put their differences
aside for the moment and to work in making this referendum a success.
Once the Constitution is endorsed, the provision in Article 130
for the extensions of the status quo by the two
Houses will lapse and we will move inexorably to popular elections,
firstly, for the local authorities, then the Parliament and then
the Presidency. This will also open the door for the realisation
of the concept of decentralisation and power-sharing (baahinta
iyo hoos-u-dadejinta maamulka xukumadda) enshrined in the preamble
to the Constitution.
We
urge all peace-loving peoples and democratic nations to support
this indigenous exercise in democracy and to send a signal to
all who would attempt to deny the people of Somaliland their inalienable
rights.
Guul
iyo Gobanimmo
Somaliland
Forum
Referendum Sub-committee
SLF
Backgrounder:
The Somaliland Forum (SLF) is an international organization that
brings together Somalilanders from all parts of the world mainly,
through the medium of the Internet. The primary objective of the
Forum is to work with the Somaliland communities around the world
in order to provide some lasting solutions to the needs of the
Republic of Somaliland and its people. For more information, Please
visit forum's web site at: http://www.somalilandforum.com
FOR
MORE INFORMATION, PLEASE CONTACT THE FOLLOWING SPOKESPERSONS FOR
THE FORUM::
North
America:
Ahmed Mohamed Suleiman
Scarborough, Ontario
Canada.
Email: asuleima@hotmail.com
Tel. (416)-438-8553 or 416-490-5560 (alternate)
Europe:
Dahir Abdi Jama
London, U.K.
Mobile(cell): 07960 173 184, Tel: (0)20 8347 8529
Email: Dahir@dahir.freeserve.co.uk
Ibrahim
H Jama
Manchester, UK
Fax: 44 0709 2334579
Email: ihjama@hotmail.com
Middle
East
Mr. A.Ismail
Kuwait, Kuwait City
Email:nero@ncc.moc.kw
Tel: 965 2630592
------------------------------------------
Sommaire
----------------------------------------------------
|
Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de
torture et d'emprisonnement arbitraire (...), nous rappelons à
l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui
ont été le plus souvent cités par les victimes.
-
Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
-
Colonel
Omar Bouh Goudade
-
Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
- Commandant
Zakaria Hassan
-
Lieutenant
Ladieh
-
Lieutenant Mohamed Adoyta
-
L'aspirant Haroun
-
Le sous-officier Naguib
-
L'adjudant Tane
-
Kalifa
-
Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à l'étranger
(USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont
placés sous surveillance, par les polices locales.
Nos
informations sur la torture à Djibouti et les récits
des victimes
--------
Sommaire
---------
|
ARDHD
Association
pour le Respect des Droits de l'Homme à Djibouti
Association Loi de 1901
84, rue Saint-Louis en l'isle
75004 PARIS - FRANCE
Tel + 33 / (0)1 46 34 70 70 ....... Fax : + 33 / (0)1 46 34
25 93
E-Mail : jlschaal@ardhd.org
Toutes les informations : https://old.ardhd.org
(Avec le soutien de SURVIE)
COMMUNIQUE
DE PRESSE N° 3 DU VENDREDI 11 MAI 2001
TROISIÈME
CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES
POUR LES PAYS LES MOINS AVANCÉS
(BRUXELLES 14 - 18 MAI 2001)
POUR
LE RESPECT DES DROITS DE L'HOMME À DJIBOUTI
ET LA MISE EN UVRE DES PROCÉDURES PRÉVUES
DANS LES ACCORDS DE COTONOU
Nous demandons à l'Union Européenne et aux États
donateurs :
- de
mettre en oeuvre les procédures spécifiques prévues
dans les accords de Cotonou en ce qui concerne les violations
des Droits de l'Homme et les cas graves de corruption, pouvant
aller jusqu'à la suspension de toute coopération
européenne,
- en
conséquence de geler les subventions et aides en faveur
de Monsieur Ismaël Omar GUELLEH, Président de DJIBOUTI,
- de
ne distribuer des aides qu'au peuple Djiboutien et uniquement
par l'intermédiaire d'associations incontestables et
bien implantées,
- de
diligenter une enquête internationale sur les agissements
du régime en place, d'en faire paraître toutes
les conclusions et d'installer un observatoire local permanent
sur la bonne utilisation de ces fonds et sur le Respect des
Droits de l'Homme,
- d'exiger
la libération de tous les prisonniers politiques incarcérés
à Djibouti,
- d'être
extrêmement vigilants sur les termes du soi-disant accord
de paix qui sera signé le 12 mai.
Un
accord de " pacotille " sera signé à
Djibouti le 12 mai, pour satisfaire aux conditions imposées
par l'Union européenne. Mais il n'est pas crédible
.
Selon des
sources très crédibles, le FRUD-Armé et
le Gouvernement djiboutien s'apprêteraient à signer
à Djibouti le samedi 12 mai un accord qui est considéré
comme un accord de pacotille et qui pourrait favoriser de nouveaux
détournements de fonds par le régime tyrannique
de Monsieur Ismaël Omar Guelleh.
Avant même
la signature, cet accord est rejeté par de nombreuses
personnalités, y compris le propre fils de Monsieur Dini
. qui a pris le maquis avec les résistants du FRUD.
Notre
association a reçu plus de 700 pétitions (Djiboutiens
et occidentaux).
Pour des raisons de sécurité, nous avons du renoncer
à diffuser la liste des signataires
... en effet, le Gouvernement djiboutien menace de torturer
tous ceux qui ont signé.
Selon un
communiqué de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains,
Madame Hasna Moumin, fille d'un opposant, a été
arrêtée le 8 mai 2001 et menacée de tortures
par le Directeur Adjoint de la Police politique (SDS) qui lui
reprochait d'avoir signé notre pétition.
Une
grande manifestation est organisée par l'ensemble de
l'Opposition djiboutienne établie à Bruxelles
devant le Parlement européen, le lundi 14 mai à
14 heures.
____________
Nous
remercions tous les responsables de l'Union européenne,
les parlementaires français et européens pour
l'attention qu'ils accorderont à ce dossier et pour les
décisions qu'ils prendront afin de cesser de financer
la terreur à Djibouti et la spoliation du peuple djiboutien.
Nous
remercions aussi tous les journalistes qui diffuseront nos informations
et nos appels.
_______________
Ce
texte a reçu le soutien de SURVIE
_______________
Vendredi 11 mai, le communiqué a été
envoyé par E-Mail à 1.392 personnes :
- de hauts responsables de l'Union européenne, qui sont
intervenus ou qui interviendront dans le cadre de la troisième
conférence des N.U. sur les PMA,
- tous les parlementaires français (A.N. et Parlement
européen),
- les services du Premier Ministre français,
- des agences de presse et des journalistes,
- des ONG,
- nos contacts habituels,
- tous les abonnés du journal
------------------------------------------
Sommaire
----------------------------------------------------
(
Association des jeunes Fourlaba)
Canada,France,Hollande,U.S.A
Communiqué du 11/05
pour demander à M. Dini
de ne pas signer l'accord du 12 mai
Nous lançons un appel a l'opposition Djiboutienne et
le Frud-Armee pour que M. DINI ne signe pas l'accord final
du 12 mai, qui semble être un piège.
De
toutes les façons, cela ne servira a rien tant qu'il
n'y aura pas une vraie démocratie et que tous les prisonniers
politiques ne seront pas libérés, y compris
le Général Yabeh et les co-détenus de
la FNP.
Nous
demandons a tous les Djiboutiens d'être vigilants au
regard de cet accord que nous considérons comme un
accord de complaisance.
Nous
soutenons le fils de monsieur Dini qui a pris la route du
maquis.
------------------------------------------
Sommaire
----------------------------------------------------
15/05
Pourquoi l'ARDHD est-elle très critique
sur les accords du 12 mai ?
Un ballon d'oxygène
inespéré pour le dictateur et la possibilité
qui lui est donnée de poursuivre la politique de terreur
à Djibouti.
En signant le 12 mai les accords avec Guelleh, Monsieur Dini
a donné un grand ballon d'oxygène au dictateur
(qui est un peu à court d'argent) en lui donnant la
possibilité de se présenter à la Conférence
de Bruxelles, pour demander de l'argent. Avec de l'argent,
Monsieur Guelleh pourrait acheter des complicités,
des armes, des soldats, des policiers et des moyens d'écoute
et de surveillance pour continuer à humilier/terroriser
/ ruiner économiquement la population.
Les
aides internationales pourraient être détournées
dans leur grande majorité, comme tout nous le laisse
supposer. Par exemple, Djibouti va demander une aide pour
l'indemnisation des victimes et la démobilisation des
résistants du FRUD. Qui pourra garantir que l'intégralité
des sommes seront bien versées aux destinataires ?
Trop d'exemples dans le passé montrent que dans les
faits, le Clan Guelleh (le dictateur, ses proches et ses amis
financiers) sont tout à fait susceptibles d'empocher
personnellement la plus grande partie des sommes.
Monsieur
DINI avait-il un mandat du FRUD pour conduire les négociations
et pour signer les termes de cet accord dans ces conditions
de non-transparence ?
Aux
termes des accords, Monsieur Dini a pris l'engagement de désarmer
le FRUD et de démobiliser les combattants. Qu'obtient-il
en échange ? La promesse d'une ouverture au multipartisme
dans dix-huit mois ! A cette date, bien des choses auront
évolué et Monsieur DINI n'aura plus aucun moyen
de pression pour faire respecter les termes de l'accord et
Guelleh aura empoché l'argent.
Même
s'il était mandaté à l'origine pour négocier
un accord, il semble que Monsieur Dini n'était pas
été autorisé 'formellement' à
poursuivre des négociations dans le secret, sans informer
les instances du FRUD et sans obtenir leur accord sur les
différents points. Si cela était confirmé
comme nous avons tout lieu de le penser, Monsieur DINI pourrait
avoir outrepassé en quelque sorte ses pouvoirs. Sa
signature pourrait ne pas être reconnue comme engageant
le FRUD.
Les
réactions de son fils, de Mohamed Kadami et des enfants
de Chehem Daoud montrent qu'il y a une véritable contestation
des termes de l'accord.
Un
quitus donné par Monsieur DINI (qui voudrait engager
le FRUD dans cette opération) à Monsieur Guelleh
sur tous les crimes passés.
En
acceptant de signer cet accord et de recevoir simultanément
la plus haute décoration djiboutienne, Monsieur Dini
reconnaît implicitement que Monsieur Guelleh devient
un partenaire convenable - il lui délivre une sorte
de caution morale. Cela veut dire qu'il tire un trait sur
tout le passé et qu'il donne un quitus moral en dépit
de toutes les violations des Droits de l'Homme commises sous
l'autorité de Monsieur Guelleh : tortures, viols, assassinats
collectifs et individuels, destruction de biens public, etc
Un
accord complètement déséquilibré,
au moins dans le temps.
Aux termes de l'accord, Monsieur DINI (au nom du FRUD) donne
à Monsieur Guelleh la paix et la démobilisation
des troupes du FRUD (il n'est pas certain qu'il soit suivi
sur ce plan ..).
Qu'obtient-il
? Des promesses, mais aucune garantie concrète et immédiate.
L'un
des points fondamentaux, qui était fort attendu, est
l'ouverture du pays à une véritable démocratie.
Au mieux les premières étapes auront lieu en
septembre 2002, soit dans dix-huit mois.
Comment,
Monsieur DINI qui ne disposera plus alors de moyens de pression
(encore une fois, si les combattants du FRUD acceptent de
rendre leurs armes - mais comment tiendront-ils pendant dix-huit
mois ?), compte-t-il forcer Monsieur Guelleh à exécuter
sa promesse ?
Les
accords ne prévoiraient aucune sanction ni contrainte
en cas de non-respect de cette clause essentielle. Comme on
connaît Guelleh, on peut tout à fait supposer
qu'il ne s'éxécutera pas
.. facilement
!
Dans
les faits et en synthèse, nous avons l'impression qu'il
s'agit d'un accord de circonstance entre deux personnes physiques,
mais que les Djiboutiens ne sont pas concernés.
Le
premier obtient la paix et il récupère son statut
de notable et de propriétaire à Djibouti.
Le second obtient les documents nécessaires pour solliciter
des subventions.
Et
le peuple djiboutien, qu'obtient-il, dans cette affaire ?
Si
on nous explique le fond des choses et si on nous apporte
des éléments concrets, nous ne demandons qu'à
changer d'avis !
------------------------------------------
Sommaire
----------------------------------------------------
|
L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols,
assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
LA
LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA, juge
d'instruction
LA
LIBERTÉ N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh
LA
LIBERTÉ N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTÉ N° 32
-
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTÉ N° 33
-
Ali Mohamed ABDOU, procureur
général
LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre
déléguée conjointement
avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA
LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec
M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN
N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui
a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.
LA
LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre
de l'Économie et des Finances (2ème nomination)
LA
LIBERTÉ bulletin N° 28
-
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, Ministre
de l'Intérieur
LA
LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH, Ministre
délégué aux affaires musulmanes
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud - Ministre
de l'Agriculture et du développement rural.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le
Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district
de Djibouti.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 40
Le procureur IBRAHIM,
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42
M.
Idriss Arnaoud Ali,
Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de
la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud
Abkar, Cour criminelle de Djibouti.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan
dit "Modaubé"
Directeur adjoint de la Police politique.
------------
Sommaire
---------------
|
BRUITS
ET RUMEURS
Attention
: les informations publiées dans cette rubrique ne sont
pas encore vérifiées. Il s'agit essentiellement
d'informations que nous recevons et qui devraient se révéler
exactes. Comme il y a un certain coefficient de risque, nous tenons
à dire que ces informations n'engagent pas notre support
qui utilise avec prudence le conditionnel. Les parties éventuellement
concernées peuvent nous adresser un démenti ou un
droit de réponse sur ces sujets. Ils seront publiés
aussitôt.
11/05
Les accompagnateurs des Ministres demanderaient 'en nombre' l'asile
politique en Europe
Jeudi 10 mai, nous avons appris que les Ministres des Finances
et du Commerce étaient déjà arrivés
à Bruxelles pour participer à la Conférence
des Nations Unies. Le Ministre des Affaires étrangères
étaient encore à Paris. Tous ces Ministres sont
accompagnés d'une délégation importante.
Et
nous sommes informés du fait que de nombreux membres des
délégations auraient demandé l'asile politique
en Europe, afin d'essayer de ne pas retourner à Djibouti.
On parle d'une véritable débandade .....
L'un
des motifs serait les retards de 5 à 8 mois dans le paiement
des salaires et l'impossibilité d'avoir une existence normale
à Djibouti
------------------------------------------
Sommaire
----------------------------------------------------
14/05
En homme prudent et avisé, Guelleh aurait coupé
Internet (au moins l'accès à notre site) avant de
partir chercher des fonds à Bruxelles...
On ne sait jamais avec les Djiboutiens et il se méfie d'eux.
Cela dit en agissant de la sorte, il confirme ses intentions non-démocratiques
et sa volonté de museler le peuple. Qu'en sera-t-il lorsqu'il
s'agira en septembre 2002 de mettre en place le multipartisme
total ??? Il pourrait bientôt faire partie de la liste dressée
par RSF des ennemis de l'Internet.
Et
puis les Ministres qui n'ont pas grand chose à faire surtout
lorsqu'IOG est absent, pourraient être tentés de
lire notre journal et toutes les informations contre l'accord
du 12 mai. Il est prudent IOG !!!
Mais ce n'est pas si grave ! IOG ne peut pas empêcher Internet
de passer et nos informations seront véhiculées
par d'autres moyens. Les Djiboutiens les liront, même si
c'est avec un peu de retard et sur des éditions "papier".
Diffusez le journal autour de vous !
------------------------------------------
Sommaire
----------------------------------------------------
16/05
Des familles des manifestants auraient déjà été
convoquées par la SDS à Djibouti.
Moins
de quatre jours après avoir signé des accords qui
visent le retour à la Démocratie, nous apprenons
que des familles des manifestants de Bruxelles (largement filmés
par les journalistes de la RTD et de La Nation, à la solde
de Guelleh et présents à Bruxelles) ont été
convoqués par la SDS.
IOG se venge une nouvelle fois et montre le peu de cas qu'il fait
des engagements signés avec le FRUD. En tout cas, il a
mis des moyens considérables pour parvenir à des
résultats en si peu de jours .... moyens financés
par le peuple djiboutien comme toujours.
IOG
ne changera jamais. On ne change pas la nature humaine. Un dictateur
sanguinaire restera un dicateur sanguinaire .....
------------------------------------------
Sommaire
----------------------------------------------------
|
|
Le
coin de l'humour ...
12/05
Une interview (presque) imaginaire de DINI, qui aurait pu avoir
lieu le 12 mai, après la cérémonie de signature
de l'accord Frud-Armée / IOG
Le journaliste
:
Monsieur Dini, je vous remercie de m'accorder cet entretien.
C'est un presque un privilège, car vous êtes resté
pratiquement silencieux depuis 15 mois.
Ahmed Dini
:
C'est vrai et vous avez raison. Mais qu'aurais-je pu dire ? Il
ne s'est pratiquement rien passé pendant ces quinze mois.
Et j'aurais parlé pour ne rien dire
.
Journaliste
:
Quand même, des choses se sont passées, puisque vous
avez abouti aujourd'hui à la conclusion d'un accord qualifié
de 'défintif' ! Pourriez-vous nous en présenter
les grandes lignes ?
Ahmed Dini
:
Je le ferais volontiers, mais je dois réserver la primeur
au peuple djiboutien. Tant qu'il n'en aura pas eu connaissance
officiellement, je ne peux pas m'exprimer à son sujet et
vous le comprendrez bien.
Journaliste
:
Cependant des bruits ont filtré sur ce qui pourrait être
les points d'accord : la décentralisation, l'indemnisation
des victimes, etc
.
Ahmed Dini
:
Tout cela a été éxagéré et
monté en épingles par la rumeur. La ville de Djibouti
vibre en permanence de rumeurs. L'accord est plus précis
(silence) et plus limité, mais je ne vous en dirai pas
plus. En confidence, sachez simplement qu'il est très équilibré
et qu'il est bon pour les deux parties.
Journaliste
:
Certains vous reprochent de donner un ballon d'oxygène
à Guelleh avant la Conférence de Bruxelles du 14
mai. N'avez-vous pas l'impression d'y avoir contribué en
signant justement le 12 mai ?
Ahmed Dini
:
C'est exact
Je suis un homme politique et j'ai une longue
expérience. Quand un adversaire politique est chancelant,
comme l'est Guelleh actuellement, il ne faut pas le laisser tomber.
Au contraire, il faut l'aider à se relever, sinon il devient
une bête furieuse et dangereuse "Gare alors à
la casse !"
C'est ce que j'ai voulu éviter en lui cédant un
peu de terrain.
Je vous rappelle que je l'avais déjà fait avec son
Oncle, lorsque j'ai arrêté l'avance des troupes du
Frud
alors qu'elles étaient à une journée
de marche de la capitale et que l'AND ne disposait pratiquement
plus de munitions. Ainsi j'avais certainement évité
un carnage dramatique. Et puis personnellement, cela ne m'a pas
mal réussi ! Je me méfie des positions tranchées
: la politique, c'est l'art du compromis et c'est l'art d'expliquer
que les compromis sont équilibrés.
En synthèse,
chacun a obtenu ce qui lui manquait : je ne suis plus contraint
à l'exil, j'ai la paix maintenant et je peux gérer
mon patrimoine immobilier en toute liberté. Lui, il va
se débrouiller pour obtenir l'argent des Etats donateurs
... car le gel des versements du FMI commençait à
l'embarasser sérieusement ! Il devra se montrer habile
pour faire croire qu'il s'agit d'un accord définitif qui
règle tous les problèmes en suspens.
Mais vous savez les Européens, au fond, ils ne demandent
qu'à le croire. Du moment qu'il leur présente un
accord, ils seront satisfaits et ils attribueront des subventions
à Guelleh. Peu leur importent les termes de l'accord ....
Journaliste
:
Bon ! Mais on entend des voix qui s'élèvent contre
cet accord, non seulement au sein de l'ODU, mais aussi dans votre
propre parti. Ne pensez-vous que vous les avez trop laissés
à l'écart de la négociation, sans les informer
ni leur demander leur avis ? En plus des acquis décevants,
on vous reprocherait d'avoir joué 'Cavalier seul' !
Ahmed Dini
:
Pour négocier, il faut être deux
!
... mais pas
un de plus !
C'est un principe
absolu que je respecte toujours. L'ingérence des membres
de l'ODU aurait été catastrophique. Ils auraient
voulu obtenir plus et Guelleh ne voulait pas donner davantage.
La surenchère aurait été stérile ...
et il aurait été catastrophique d'énerver
Guelleh. Il se serait bloqué et il n'aurait rien voulu
signer, pas même cet accord aussi minimaliste soit-il et
qui pourtant représente, à mes yeux, une avancée
considérable dans l'état actuel des choses.
Journaliste
:
Qu'allez-vous faire maintenant. Si j'ai bien compris, votre parti
ne sera pas officialisé avant la réforme promise
pour 2002 ?
Ahmed Dini
:
Ca tombe bien, car je vais en profiter pour me reposer et pour
me soigner le plus tranquillement du monde. Pas d'officialisation,
donc pas de risque qu'un autre dirigeant du FRUD n'essaye de s'en
attribuer le leadership.
Quinze mois
de négociations quotidiennes, harassantes, cela fatigue
un homme et j'estime que j'ai le devoir de me reposer jusqu'en
septembre 2002. Ce que je ferai après cette date ? Eh bien,
le moment venu, prenez rendez-vous avec moi et je vous dirai tout
! Il peut se passer tant de choses d'ici là ....
J'ai accompli
ma tâche et j'ai assuré la paix civile, tout en permettant
à Guelleh d'aller chercher de l'argent à Bruxelles
sur présentation de notre accord et de conserver son poste
... Comme on dit en français : " Mieux vaut un très
mauvais accord, qu'une très bonne guerre ! "
Journaliste
:
Alors heureux et satisfait, Monsieur Dini ?
Ahmed Dini
:
Tout à fait ! J'ai la satisfaction d'avoir accompli cette
grande uvre, tout seul, sans aucune aide et j'en suis fier
!
Certes, cela
ne changera pas grand chose à la vie quotidienne des Djiboutiens
et il ne faut pas le leur cacher. Mais si Guelleh obtient de l'argent
ailleurs, il s'occupera moins de rançonner les Djiboutiens
et cela, ce sera déjà une très grande victoire,
dont je m'attribuerai le mérite.
En ce qui
concerne les Afars du Nord plus précisemment, j'ai contribué
largement, comme cela était mon devoir, à leur redonner
leur fierté et une espérance. Dès aujourd'hui,
ils sont redevenus des citoyens à part entière et
ils n'auront plus à craindre les conséquences dramatiques
de la guerre. Rien que cela c'est un acquis considérable.
Journaliste
:
Monsieur
Dini, je vous remercie.
-----------------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------
Notre humouriste a imaginé la cérémonie de
signature du 12 mai 2001.... et les arrières-pensées
des deux signataires ! (2ème version)
------------------------------------------
Sommaire
-----------------------------------------------------
|
|
L'ordre
des 'Brosses à Reluire'
L'O.B.R. est un nouvelOrdre très fermé,
qui réunit tous ceux
qui se sont vraiment 'mis en quatre' pour chanter les mérites
du régime et du dictateur.
Pouvoir de luisance ou pouvoir de nuisance ?
-----------------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------
|
L'Ordre
des
Brosses à Reluire
réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial
Bulletin
n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de Cireur
de Pompes - Premier échelon
Bulletin
n° 45
Monsieur
Ali Abdi, Ministre
des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse
- Premier échelon
Monsieur
Johar, Ministre
du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon
|
GRANDE
MANIFESTATION
A BRUXELLES
|
|
L'ensemble
de l'opposition djiboutienne présente à Bruxelles
demande à tous les djiboutiens d'être présents
à Bruxelles le 14 mai à 14 h 00
(Porte
principale du Parlement européen)
rue Wiertz 60 B-1047 Bruxelles
Wiertzstraat 60 B-1047 Brussel)
pour
manifester contre le régime tyrannique de Guelleh
pour
demander à la communauté européenne et à
tous les Etats donateurs :
-
de mettre en oeuvre les procédures spécifiques prévues
dans les accords de Cotonou en ce qui concerne les violations
des Droits de l'Homme et les cas graves de corruption, pouvant
aller jusqu'à la suspension de toute coopération
européenne,
- en conséquence de geler les subventions et aides en faveur
de Monsieur Ismaël Omar GUELLEH, Président de DJIBOUTI,
- de ne distribuer des aides qu'au peuple Djiboutien et uniquement
par l'intermédiaire d'associations incontestables et bien
implantées,
- de diligenter une enquête internationale sur les agissements
du régime en place, d'en faire paraître toutes les conclusions
et d'installer un observatoire local permanent sur la bonne utilisation
de ces fonds et sur le Respect des Droits de l'Homme,
- la libération de tous les prisonniers politiques incarcérés
à Djibouti
L'ARDHD
soutient cette manifestation et demande
à tous les lecteurs qui en ont la possibilité d'aller
à Bruxelles
et de participer à cette manifestation pour montrer
aux Etats donateurs la vraie nature du régime de Guelleh.
-----------------------------------------------------
Sommaire --------------------------------------------------------
13/05
L'Opposition Djiboutienne Unifiée de Belgique (ODUB) appelle
à participer à la manifestation du 14 mai à
Bruxelles
Mobilisons-nous
ntous pour contrer l'arrivée à Bruxelles du Président
auto-proclamé de Djibouti et de sa délégation
.
Cette venue
est une visite officielle qui s'inscrit dans le cadre d'une
conférence entre la communauté européenne
et les pays dits les moins avancés
.
Or peut-on
qualifier de Djibouti parmi les pays les moins avancés
lorsqu'on
sait que notre pays régorge d'une richesse considérable
mais reste seulement
au profit des dignitaires du régime .
L'autre
question qui nous vient à l'esprit est la suivante .
Peut-on
croire que cette clique au pouvoir à Djiboutivienne participe
à la
conférence pour le développement du pays voire pour
le bien-être du peuple ?
La réponse
à cette question est un NON catégorique quand on
sait que nos
dirigeants ne partagent pas la souffrance ni la misère
du peuple et qu'ils veulent
simplement s'enrichir sur son dos.
Alors chers
citoyens djiboutiens dignes de ce nom, le moment est venu pour
dire
Non haut et fort à cette sanguinaire issue du Hold-up éléctoral
du 09 Avril
1999 .
C'est à
cet effet que nous invitons tous les djiboutiens vivant aux quatre
coins de l'Europe, soucieux de la situation de plus en plus alarmante,
ainsi
que tous ceux qui s'opposent aux méthodes oppressives d'un
autre temps, à
venir manifester
le
14 Mai 2001 à 14H00 à la Rue Wiertz n°60B
1047 Bruxelles
plus précisement en face de la porte principale
du Parlement Européen .
A bon entendeur, salut et n'oubliez pas que l'Union fait la force
.
Vive la
Démocratie !
Vive la République de Djibouti !
Vive le peuple djiboutien !
Signé L'ODUB
(Opposition Djiboutienne Unifiée de Belgique)
-----------------------------------------------------
Sommaire --------------------------------------------------------
Parmi
les autres organisations qui ont appelé à la manifestation
:
Forum
pour la Démocratie et la Paix (Belgique)
Association pour le développement et la démocratie
(ADD - France)
Association des Réfugiés djiboutiens en France
Observatoire pour le Respect des Droits Humains à Djibouti
(France)
Comité des femmes djiboutiennes contre les viols et l'impunité
(France)
-----------------------------------------------------
Sommaire --------------------------------------------------------
|
|
COURRIER
DES LECTEURS
Nous
reprenons le contenu intégral des lettres qui nous sont
adressées. Nous publierons
aussi les messages des lecteurs qui souhaitent répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité quant au contenu
des messages de cette rubrique. Ils sont publiés sous la
responsabilité entière de leurs auteurs. L'ARDHD
rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun
parti et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et
des Droits de l'Homme. Pour des raisons de sécurité,
les messages sont publiés sans les noms des auteurs (sauf
demande formulée avec précision par l'auteur, lors
de son envoi)
12/05
A Djibouti : deux villas de la peur ... pour l'une, le danger
est à l'intérieur, pour l'autre, il pourrait venir
de l'extérieur
J'ai voulu
par ces deux textes, écrits sous forme poetique, faire
le parallèle de deux célèbres villas. Si
une a été enfin découverte, l'autre semble
être cachée du regard du public, protégée
par un impressionnant service de sécurité. Eh oui,
c'est les impôts de Djiboutiens qu'ont assure la protection
d'un bâtiment, qui ne sert qu'à l'usage horrible
du dictateur Ismaël Omar Guelleh, et de tout ce qui l'entoure.
S'agissant que les tortures et autres pratiques des bourreaux
dans la villa ont été dénoncées heureusement
par les rescapés des séances et les critiques nationales
et internationales de ces multiples milices (la police et l'armée
ne sont pas les premières milices du régime), le
dictateur Ismaël Omar Guelleh a décidé de changer
de lieu qu'aujourd'hui, il n'y a pas un seul endroit où
on tue les innocents, mais plusieurs lieux, dissiminés
dans la ville de Djibouti, l'ensemble du pays voire jusqu'en Ethiopie.
Car n'oubliez que l'Ethiopie de Melez Zenawi a concédé
un terrain au gouvernement djiboutien à Dire Dawa. A quoi
sert-il? A faire voter des morts, des électeurs inexistants?
A sequestrer les Djiboutiens qui passent à Dire Dawa?
Si les deux
villas sont différentes par leur objectif respectif, elles
ne sont pas moins l'une et l'autre proches dans certains aspects
comme par exemple lieu de la peur et de la torture. L'innocent,
qui est forcé de rentrer dans la villa Christophe, a déjà
la peur, au moment de son arrestation dans des conditions horribles
alors que la peur pour le propriétaire de la villa cosue,
résulte de la paranoïa, qui est une peur que l'individu
se crée lui-même. Pour Ismaël Omar Guelleh,
sa peur est conséquente des coups dont il s'est rendu responsable
depuis plus de 30 ans. C'est un fait qu'on ne peut l'ignorer.
Détenir illégalement le pouvoir, ça protèger
contre tous les ennuis en plus du bénéfice qu'il
offre par le juteux réseau (transnational) de la corruption
organisée au plus haut sommet de l'Etat. Mais cela ne dure
pas longtemps. On l'a vu ailleurs dans le monde, M. Ismaël
Omar Guelleh.
Histoire
des villas
La
villa Christophe
est connue par le peuple djiboutien depuis une dizaine d'années.
Elle appartenait à un Français, qui ne supportait
pas la colonisation d'un peuple. Il a mis à la disposition
des certains leaders politiques pour leur besoin de programmes
politiques. Mais à sa mort, elle est confisquée
par un système dirigé par des bourreaux. Elle devient
le lieu horrible que racontent, ceux qui ont passé un temps
très pénibles de leur vide d'homme, un temps d'humiliation.
Une vide brisée à jamais pour ces derniers.
Villa de
la CRUAUTE HUMAINE,
Villa de la HONTE HUMAINE,
Lieu d'HUMILIATION et de SOUFFRANCES,
Lieu de HAINE et d'IGNONIMIE humaine,
Lieu inconnu,
situé nulle part,
L'Enfer sur terre, sans jugement,
L'Enfer pour les simples, les héros,
Une Tombe de sueur et de sang,
Villa des
PRATIQUES horribles...
DE LA TORTURE, DE LA BALLANÇOIRE,
DES COUVERTURES MOUILLEES,
DES VIOLS,
DES BOUTEILLES,
DANS L'ANUS, ETC, ETC, ETC...
Les coups
sur les corps, les corps fébriles de l'homme
Le dos courbé pendant des heures,
Les os qui se brisent,
Les cris, les gémissements étouffés,
Lieu des bourreaux,
des méchants, des nazis,
Lieu de jeu d'aveux et de sang,
Lieu des tortures de tous genres, de sueur et de sang,
Les yeux rouges de l'inhumain, la volonté de faire mal,
Expression
de la dictature, de la violence,
D'un système, du barbarisme d'un groupe,
Villa du FASCISME
et de la NÉGATION HUMAINE
Villa de la DISPARITION, de la MORT, de la FIN
De l'INNOCENT, de l'INNOCENTE, du FAIBLE et du HÉRO.
La
Villa cosue de Ismaël Omar Guelleh,
près de l'aéroport, dotée de toutes les infrastructures:
route bien entretenue alors que le réseau routier national
est très lamentable, mer (attention aux déchets
qu'il peut verser), piscine, verdure, parking de voiture et d'avion
(pour s'envoler en cas de coup ...), Internet et encore beaucoup
d'autres choses, sécurité maximun (la peur au cul).
Si la villa de IOG est plus visible, n'oublions pas celles des
autres dignitaires du système, que ce soient celles du
Plateau ou celles d'Arta. Je pense aux biens immobiliers du vieux
Hassan, de Bahdon, du Général Meidal, de tel ou
tel autre. Sans parler celles des épouses. Oui, elles ont
des biens immobiliers. Tous bien sûr, construites avec des
fonds publics.
Villa de la
CORRUPTION, BIENS MAL ACQUIS,
Symbole d'une richesse FRAUDULEUSE,
Villa de la honte, impropre,
Villa des FOUS, des IGNOBLES,
Un Bunker au soleil, près de la mer,
Les lumières TROMPEUSES, signes de la peur,
Lieu de rencontre
des BOURREAUX, des MAFIEUX,
Lieu de décision de tous genres,
Lieu de fous d'un autre genre,
Expression de la PARANOÏA et de la GRANDEUR,
Lieu de l'expression
de la PEUR,
De la peur IRRÉELLE,
De la peur de l'OMBRE, du prochain, de TOUT,
Tout simplement de la peur PERMANENTE,
De l'incertitude d'une situation,
Lieu d'une autre SOUFFRANCE,
Symbole de
la SOUFFRANCE d'un pays, d'un peuple,
Lieu de CONFLITS PERMANENTS, de PSYCHOPATES,
Asile d'un MALADE FOU, des mafieux fous et peureux,
La mise en scène d'une VIE IRRÉLLE,
A.E.
-----------------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------
13/05
La vraie histoire de Guelleh.
Monsieur Schaal,
Comme nous
le savons, cher ami fidèle de notre journal et de notre
cause, le Monsieur qui occupe le fameux Palais de l'escale n'est
pas arrivé par hasard un beau jour à Djibouti pour
s'auto-proclamer Président de la République.
Auparavant,
Guelleh avait appris beaucoup de choses sur la politique et sur
le Gouvernement. Dès les premiers jours de l'indépendance,
ceux qui ont combattu le systeme colonial se sont rassemblés
sous la banière d'un seul parti, qui était la LPAI.
Gouled présidait
les destinées de ce parti mais jusqu'à cette date,
la personne ne connaissait le futur locataire du Palais de l'Escale.
Notre 'malin', lui ne comprenait rien à la politique de
son oncle qui l'avait recruté en qualité de représentant
de la cellule culturelle du RPP.
A partir de
ce moment, son ascencion a commencé. Il voulait obtenir
le pouvoir à tout prix.
Comme son oncle n'avait plus besoin de ses anciens amis de lutte,
il lui donna la responsabilité de la Police politique a
Guelleh à charge pour lui d'éliminer les anciens
amis. En effet, Gouled voyait en eux un obstacle au dévelopement
du pays....
Guelleh a
commencé à se faire connaître de la population
et à donner ses premiers ordres. L'attentat du palmier
en zinc où 6 francais sont morts lui est attribué
personnellement. Le gouvernement a été remanié
deux fois : le (premier) Premier Ministre Ahmed Dini demissionna
rapidement avec 6 membres du cabinet de Gouled.
C'est alors
que Gouled réalisa qu'il ne pouvait plus faire confiance
à Dini ni à Abdallah Kamil, son successeur. Gouled
décida de boucler la vie politique à Djibouti tout
en donnant à Guelleh les moyens de combler le vide qu'il
restait.
En six mois,
l'opposition était decapitée et à l'issue
du Congrés de Tadjourah, le RPP restait la seule formation
politique reconnue et autorisée à Djibouti. Guelleh,
alors chef de la police politique à Djibouti eut les mains
libres pour terroriser la population.
La sinistre
Villa Christophe fut rempli de détenus politiques. Certains
y sont morts comme le lieutenant Abass qui avait fui en 1986 avec
Aden Robleh Awaleh. Ainsi qu'Omar Elmi khaireh (député
du parti au pouvoir). On a retrouvé son corps (son squelette)
le long de la route Nelson Mandela suite aux terribles pluies
qui se sont abattues sur le pays en
novembre 1994.
Djibouti a
découvert, pour la première fois, le nom de Guelleh,
parce qu'il était devenu le chef des bourreaux .. tous
les tortionnaires prennaient leurs ordres directement aurpès
de lui. Le Colonel Hoche était l'un des fidèles
exécuteur des basses oeuvres et du sale travail à
Djibouti.
Il était
secondé par l'aspirant Haroun qui est réfugié
actuellement au Canada, à Montréal.
Guelleh avait
beaucoup appris avec son frère Idriss qui gérait
depuis l'Ethiopie le commerce des prostitués et l'argent
sale : commerce de l'Uranium et expert en pratique de la torture.
Comme neaucoup
de djiboutiens s'étaient plaints des pratiques de Guelleh,
auprès de l'Ougass Hassan Hersi qui était le guide
de la Communauté Issa, Guelleh envoya ses hommes de mains
pour le liquider physiquement. Ayant eu vent de la chose, l'Ougass
Hassan Hersi, Issa, s'était plaint auprès de Gouled
de la mort de ses hommes qui étaient tous des Issa et pour
certains des Mamassans. Ils avaient été exécutés
sur ordre de Guelleh.
Pour toute
réponse Gouled proposa de constituer une commision d'enquête
qui ne verra jamais le jour. Apres s'être débarrassé
physiquement des principaux opposants, Gouled mit ceux qui restaient,
sous la surveillance de la SDS (Police politique) via Paris (Aden
Robleh)
Guelleh décida
de nettoyer le parti de toutes les fortes têtes qui pouvaient
avoir une influence sur le vieux Gouled et/ou qui pouvaient faire
changer des choses. A Djibouti la population était terrorisée
du fait des actes de torture que pratiquait la SDS.
TouT le monde
commenca à avoir peur de la Police politique. Celle-ci
surveillait tous ceux qui bougeaient afin de forcer les leaders
Afar a demissionné. Il organisa le 18 décembre,
le massacre d'Arriba. Il a même eu le culot d'expliquer
qu'il s'agissait d'une représaille parce que l'Armée
nationale avait perdu des hommes et du matériel dans la
localité de khallaf.
Plusieurs
depute ont démissioné (Ali Silay, Adabo Kako etc...).
Le député Cheiko demissiona du Parti pendant le
congrés réuni du 2 au 4 mars lorsque la majorité
a refusé la Démocratie.
Guelleh décida
d'accroître le peu de pouvoir qui lui restait alors. Il
organisa une mise
en scène et il jeta en prison les gros bonnets du RPP.
Après cela, les portes du
pouvoir lui étaient ouvertes et il le fait payer cher aux
Djiboutiens.
Chers Djiboutiens,
Guelleh
n'est nullement disposé à vous simplifier la vie
!
Alors unissons nos forces pour le vaincre.
-----------------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------
16/05
Coucou l'opposition djiboutienne !! Où êtes-vous
cachés ???
Je
suis surpris de ne rien lire sur votre site, concernant les réactions
de l'ODU aux accords IOG / DINI. Comment se fait-ils qu'il n'y
ait eu aucune publication. Pourtant, j'ai lu que de nombreux représentants
assistaient à la cérémonie ...
Merci
de continuer à nous tenir au courant comme vous le faites
....
-----------------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------
|
|
Radio-Trottoir
se déplace à BRUXELLES : votre
chronique !
15/05
Le premier compte-rendu de la manifestation du 14 mai à
Bruxelles.
Selon
les nouvelles que nous avons reçues, la manifestation a
réuni environ 1.800 djiboutiens venus de France, de Belgique,
d'Hollande, d'Allemagne et d'Angleterre. Toutes les structures
djiboutiennes de l'opposition étaient présentes
et en particulier le FRUD au grand complet, sous la direction
de Mohamed Kadami et l'ADD avec Hassan MOKBEL.
A l'heure actuelle, faute d'informations précises, nous
ne pouvons pas citer toutes les autres associations qui avaient
envoyé des délégations : qu'elles nous en
excusent et surtout qu'elles nous informent.
Une
mise en cause de DINI et de l'accord du 12 mai
De
nombreux députés européens sensibilisés
par nos communiqués, sont venus saluer les manifestants
et ils leur ont demandé de préciser la nature de
leur revendication.... et ils ont écouté les principaux
slogans : "GUELLEH assassin ! .... DINI complice ...."
Les
enfants de Chehem Daoud, encore Vice-Président du FRUD
qui avait participé à la cérémonie
de signature à Djibouti, étaient présents
pour dénoncer l'accord du 12 mai. Il faut se rappeler que
le fils de Dini a pris le maquis pour rejoindre les résistants
du FRUD ... Les enfants de DINI et Chehem DAOUD sont en total
désaccord avec leurs parents ....
Monsieur
Kadami s'est exprimé publiquement en particulier pour les
journalistes belges et il a manifesté clairement son désaccord
avec le texte signé à Djibouti et par voie de conséquence
avec DINI.
Les journalistes
du pouvoir étaient aussi présents,
mais pour le compte de la SDS !
Les journalistes de la RTD et de La Nation qui ont accompagné
IOG à Bruxelles, étaient présents. Ils ont
filmé et photographié tous les manifestants. On
peut légitimement penser que ce n'est pas pour faire un
reportage de presse !
Ils étaient là pour enrichir les archives de la
SDS et pour identifier les opposants, afin de pouvoir exercer
des actions de représaille ensuite, contre eux et contre
leurs familles.
DINI
démissionné dès cette semaine ?
Selon des sources de l'opposition bien informées, Monsieur
DINI va être démis dans la semaine, de toutes ses
fonctions au sein du FRUD. Il sera remplacé aussitôt
par une personalité du FRUD qui pourrait être Mohamed
KADAMI.
____________________________________________
Les
actions continuent après ce premier succès !
Les
sénateurs recevront Kadami et Aloumekhani ce matin 15 mai.
Messieurs Aloumekhani et Kadami seront reçues ce mardi
matin à 9 heures par un groupe de sénateurs qui
vont écouter leurs revendications avant de les transmettre
au Ministre belge des Affaires Etrangères.
Une plainte
devrait être déposée à Bruxelles contre
IOG !
De nombreux djiboutiens vont se joindre au dépôt
d'une plainte auprès de la Justice belge contre IOG, pour
crimes contre l'humanité et en particulier pour le massacre
d'Arriba. Cette action avait été retardée
depuis de nombreux mois, à la demande de DINI qui souhaitait
ménager IOG, et donner une chance à la signature
des accords.
-----------------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------
16/05
Après les sénateurs, MM Aloumekhani et Kadami vont
rencontrer prochainement le Ministre belge des Affaires étrangères.
MM Kadami
et Aloumekhani ont été reçus par un Groupe
de Sénateurs belges le mardi 15 mai. Ils lui ont exposé
la situation des Droits de l'Homme et de la Démocratie
à Djibouti et ils ont insisté sur les conditions
de détention des prisonniers politiques. Ils ont fait état
de la nécessité de geler toutes les aides en faveur
de ce régime.
Apparemment
très convaincus par les preuves apportées, les sénateurs
ont décidé d'organiser un nouveau rendez-vous, mais
avec le Ministre belge des Affaires étrangères cette
fois .... (La semaine prochaine)
-----------------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------
|
|
Nouveau
: Rubrique Informations Santé
---------------------------------------------------
Sommaire
--------------------------------------------------
|
|
HISTOIRE
ET CULTURE
12/05 DECOUVERTE DE LA "
FEERA" L' ANCIEN ALPHABET AFAR
Ceci
est un grand jour pour la culture et une étape décisive
dans la civilisation afare. En effet, on vient de mettre à
jour ce qui peut être l'ancienne écriture afare
dans la région d' AOUSSA au sud de l'ÉTHIOPIE.
Selon
les sources, les recherches sont menées sous la direction
des autorités locales et on espère dans le jour
à venir beaucoup plus d'info par le biais de la radio
afare éthiopienne.
Cette
région est riche en folklore et la tradition afare
y est conservée dans son état originel. Selon
les informations recueillies auprès des vieux ou les
anciens sages, la "FEERA" serait à l'origine
une inspiration de la forme des objets, des astres, voire
une représentation des êtres vivants. Il ne s'agirait
en aucun cas cependant de transcription directe des objets
à l'instar de l'écriture chinoise, mais on a
relevé sur les alphabets
découverts à ce jour des similitudes le rapprochant
beaucoup plus des hiéroglyphes nubiens ou égyptiens.
Les anciens attestent aujourd'hui avoir la certitude que certaines
"FEERA" reproduisent soigneusement sur la peau humaine
,le "HAXXA" (figures , traits dessinés sur
la joue et le dos des hommes et des femmes) ne seraient pas
utilisées uniquement pour le soin de la beauté
, mais au reste serait une véritable vitrine, un autre
support et un moyen de conservation efficace et original de
la "FEERA".
En
attendant que la "FEERA" soit reconstituée
intégralement, je vous serais reconnaissant pour ma
part de m'informer par le biais de ce forum(*) sur le cours
de ce
sujet. Merci
Auteur:
GEEDAN ABSUMA
Date / Heure: 10/05/01 9:00 AM
(*)
Sauf erreur le forum est celui du site ARHOTABA)
-------------------------------------------
Sommaire
---------------------------------------------------------
|
|
Forum
Communauté djiboutienne
-------------------------------------------
Sommaire ---------------------------------------------------------
|
|
12/05
Que représente le solde positif de 229 millions d'US$
que Guelleh et l'Etat djiboutien détiendraient à
l'étranger ?
Selon
les chiffres diffusés par la Banque des Règlements
Internationaux (BRI à Bâle - Suisse), Djibouti
avait accumulé à l'étranger un solde
positif de 229 millions d'US $ au 31/12/00.
Qu'est ce que cela représente ?
- Une richesse exceptionnelle pour un seul homme et même
pour un clan ... !
- 416 US $ (env. 3.000 FF) par Djiboutien (sur la base d'une
population de 550.000 habitants),
- 1,6 milliards de Francs français : ce chiffre doit
être supérieur au budget annuel de l'Etat djiboutien
!!!!!
Rien qu'avec les intérêts à 6 %, (96,2
millions de Francs français), on pourrait payer environ
3.200 fonctionnaires pendant un an !!!! Et il y a de 5 à
8 mois de salaires en retard dans la fonction publique.
Cherchez l'erreur ! Qui s'est servi avant les fonctionnaires
?
-----------------------------------------------
Sommaire
----------------------------------------------------------
|
|
14/05
LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIEGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
DOM TEL/FAX : (253) 35 80 07
BUR TEL/FAX : (253) 35 78 04
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
e-mail : noel_lddh@yahoo.fr
https://old.ardhd.org/lddh.htm
COMMUNIQUE DE PRESSE N°/12/01/L.D.D.H
DU 13/mai/2001
Il
faut éviter que l'accord du 12/05/01
soit une ambition donquichottisme.
La Paix
sans le respect des Lois, la Paix sans les libertés fondamentales,
la Paix sans la transparence de toutes les actions publiques,
cette paix n'est que coquille vide.
Le 12 mai
01, le Frud-armé et le Gouvernement ont signé l'Accord
de Paix consécutif à celui signé le 07/02/00
à Paris. Cet Accord a été signé par
M. Dini d'une part, par M. Abdallah A.Miguil d'autre part. Cette
signature s'est déroulée sous le haut patronage
du chef de l'Etat, chef du Gouvernement.
Brefs rappels
En 1991, une rébellion armée éclata dans
les régions du Nord de la République.
Le 26/12/1994,
des éléments du Frud dissidents signèrent
un Accord de Paix, sans pour autant mettre un terme au conflit
armé interne.
La Ligue
Djiboutienne des Droits Humains (L.D.D.H) dés son officialisation
le 09/05/99 et conformément à ses objectives, à
savoir : agir par tous les moyens légaux pour le respect
des droits de l'Homme, en particulier en faveur des prisonniers
politiques, et des victimes civiles. La L.D.D.H a fixé
en priorité les points suivants :
-situations
conflictuelles au Nord
-procès et prisonniers politiques
-situations des syndicats et autres problèmes sociaux
-toutes les violations des droits fondamentaux.
Dans le cadre du conflit armé la L.D.D.H, avec courage,
détermination, et constance, a toujours dénoncé
et exprimé ses inquiétudes face : aux exécutions
extrajudiciaires, aux tentatives d'éliminations des populations
civiles, aux blocus alimentaires et sanitaires dans certaines
zones du conflit
Face aux
nombreuses atrocités sur nos populations civiles ; à
cette guerre fratricide absurde, à cette hémorragie
tant humaine que financière, la L.D.D.H dés le mois
d'août 1999 a lancé, des Appels pour des négociations,
des Appels pressants aux deux belligérants. Le dernier
Appel pour la paix date du 7/01/01 soit un mois avant le 07/02/01.
Durant toutes les négociations, à aucun moment,
ni de loin, ni de près la L.D.D.H n'a été
associée, n'a eu droit à aucune information. La
L.D.D.H n'a pas pu obtenir ni le document officiel ni même
des écrits si minime, sur ces décisions importantes
qui vont, en bien ou en mal, s'imposer sur tous les djiboutiens,
ces décisions qui vont hypothéquer, d'une manière
positive ou négative, le destin de la Nation, l'avenir
de nos enfants, l'existence de nos générations futures.
La L.D.D.H
reste confiante, et fait les remarques suivantes :
- seul les
chapitres sur les réparations et la décentralisation
ont été traités à
fond
- le point sur le multipartisme est un leurre (nous reviendrons
sur ce point
dans notre prochaine Diffusion)
- Le point sur la commission électorale nationale indépendante
est à notre avis positive si dans la pratique ses membres
n'étaient eux aussi choisis pour la circonstance.
La L.D.D.H
continue avec vigilance à suivre l'évolution des
réformes institutionnelles, qui à notre avis paraissent
avoir été négligées par les Accords
du 12/05/01
----------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------------
|
|
L'HOMME
OU LA FEMME DE LA SEMAINE.
Dans cette
rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle
ou celui qui s'est distingué(e) soit par son zèle
pour soutenir la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme
: cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements
arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de
point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins,
privations de liberté (presse, expression, déplacement),
etc..
Auront-ils
à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant le Tribunal Pénal International ?
Hassan
dit "Modaubé"
Directeur adjoint de la Police politique.
Cet homme
a fait arrêter illégalement Mme Hasna Moumin. Il
a menacé de la torturer dans les sous-sols de la SDS, pour
lui faire avouer des faits qui sont faux. Puis il a commis un
abus de pouvoir en affirmant qu'une plainte contre lui ne servirait
à rien, car il représentait le droit ... et qu'il
avait le pouvoir.
Arrestation
et séquestration illégales, menaces de torture et
abus de pouvoir : voilà trois bonnes raisons pour le nommer
'Homme de la Semaine' et pour le signaler avec mention particulière
à l'opinion internationale pour ses agissements scandaleux
et criminels et sa complicité potentielle à des
crimes contre l'humanité.
D'autant plus
que si un cas comme celui-ci vient à être connu,
c'est qu'il en a commis beaucoup d'autres et qu'on peut le soupçonner
légitimement d'avoir participé personnellement à
des actes de tortures et à des traitements inhumains et
dégradants.
----------------------------------------------
Sommaire ----------------------------------------------------------
|
|
15/05
ALI DAHAN,Ph.D.
Représentant permanent du Front pour la Restauration
de l'Unité et de la Démocratie (FRUD) aux Amériques
C.P. 37073, Place Québec, Québec (Québec)
G1R 5P5 Canada
Cellulaire : 1-418-262-5924 Tél et fax : 1-418-529-9513
Courriel : dahana_ca@yahoo.fr
APPEL AUX PARTICIPANTS
DE LA 3e CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES
SUR LES PAYS LES MOINS AVANCÉS
(BRUXELLES 14-18 MAI 2001)
POUR DÉNONCER LA FARCE DU PSEUDO-ACCORD DE
RECONSTRUCTION NATIONALE SIGNÉ ENTRE
M. ISMAËL OMAR GUELLEH, PRÉSIDENT AUTO-PROCLAMÉ
DE DJIBOUTI ET M. AHMED DINI, CHEF DE FILE DE LA 3e
FACTION DES DISSIDENTS DU FRUD, À DJIBOUTI LE 12 MAI 2001
À
LA VEILLE DE L'OUVERTURE DE LA 3e CONFÉRENCE
ET POUR DEMANDER DE NE POINT OCTROYER D'AIDE
FINANCIÈRE À LA DICTATURE DJIBOUTIENNE QUI VEUT
SOUTIRER L'AIDE DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
D'UNE FAÇON FRAUDULEUSE ET MALHONNÊTE
************
15 MOIS APRÈS SA GESTATION L'ELÉPHANT DE
MM.GUELLEH ET DINI ENFANTE ENFIN D'UNE SOURIS
"TRÈS HANDICAPÉE" ET DONT LES BÉQUILLES
SE
TROUVENT À LA CONFÉRENCE DE BRUXELLES
1- 12 MAI 2001 SIGNATURE POUR LA ÉNIÈME
FOIS
D'UN PSEUDO-ACCORD DE RÉFORME ET DE
CONCORDE CIVILE
Du 24 décembre
1994 jusqu'au 12 mai 2001, M. Ismaël Omar Guelleh n'a cessé
de signer
séparément plusieurs accords avec les Chefs de file
des 3 factions des dissidents du FRUD.
À chaque fois que M.Guelleh se trouve en mauvaise posture
financière, il utilise ce stratagème pour soutirer
l'argent de ses bailleurs de fonds d'une façon malhonnête
et frauduleuse.
Tous les accords cités plus haut signés par M.Guelleh
avec les Chefs des 3 factions des
dissidents du FRUD : MM. Ahmed Dini Ahmed, Ali Mohamed Daoud dit
Jean-Marie,
Ougouré Kifleh Ahmad, Ali Guelleh Aboubaker, Mohamed Adoyta
Youssouf (cousin ger-
main de Mohamed Kadamy Youssouf )n'ont jamais été
pris au sérieux et suite à chacun
d'entre eux, le dictateur Guelleh a renforcé ses exactions
contre les civils.
2-
BUT ET OBJECTIF DE LA SIGNATURE DE L'ACCORD DU
12 MAI 2001 À LA VEILLE DE L'OUVERTURE DE LA
3e CONFÉRENCE À BRUXELLES
Samedi, le
12 mai 2001, tout juste à la veille de l'ouverture de la
3e conférence des
Nations Unies sur les Pays les Moins Avancés à Bruxelles,
MM. I.O. Guelleh et Ahmed
Dini ont concocté une fois de plus une mascarade médiatisée
en signant un pseudo-accord
dont le but réel est d'extorquer de l'argent des bailleurs
de fonds participants à la dite
conférence d'une façon malhonnête et frauduleuse.
Avant même
que les signatures de ce pseudo-accord ne sèchent sur le
papier, déjà Monsieur Guelleh ne tardait pas à
dévoiler le fond de sa pensée d'escroc et la raison
ultime de cette entente à la veille de l'ouverture de la
dite Conférence qui se résume en quelques mots :
QUÉMANDER L'AIDE DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
ET PLUS
PARTICULIÈREMENT L'AIDE DE L'UNION EUROPÉNNE ET
DES PAYS
FRÈRES ET AMIS.
M. Guelleh
déclare d'un façon explicite: "LA MISE EN OEUVRE
DE LA RÉCONCILIATION ET DE LA RECONSTRUCTION NATIONALE
REQUIERT L'APPUI ET LA SOLIDARITÉ DE LA COMMUNAUTÉ
INTERNATIONALE AFIN D'ACCOMPAGNER LES EFFORTS CONSACRÉS
À LA RÉHABILITATION ET INSERTION SOCIALES DES JEUNES
DJIBOUTIENS, PARTICULIÈREMENT DANS LES ZONES TOUCHÉES
PAR LES CONFLITS".
Le but donc
de MM. Guelleh et Dini est d'envoyer une délégation
à la 3e Conférence
à Bruxelles pour quémander auprès des bailleurs
de fonds de l'argent pour soi-
disant venir en aide au Peuple Djiboutien et pour reconstruire
le Nord du pays... En
réalité, il en est tout autrement, leur objectif
est de soutirer cet argent frauduleuse-
ment pour combattre le FRUD originel, pour étouffer toute
velléité démocratique et
pour déstabiliser les pays voisins de la région.
Surtout, on utilisera une grande partie
de cette aide pour construire d'autres palais au premier et encore
d'autres immeubles
au second. Non seulement, cette aide va passer devant notre Peuple
telle de la fumée
mais en plus, elle servira à renforcer la machine de guerre
du régime tyrannique.
3-
LA VIOLENCE À DJIBOUTI
La violence à Djibouti a atteint son paroxysme depuis l'association
de M. Dini aux crimes
perpétrés par M.Guelleh et ses acolytes des 2 premières
factions des dissidents du FRUD.
On voit à présent non simplement un génocide
contre les Afars mais aussi contre l'ensemble des autres ethnies
que composent notre Peuple, la violence est à présent
institutionnalisée.
Le Peuple
Djiboutien aspire à une véritable paix dans la justice
pour tous, mais celle-ci ne
pourra voir le jour aussi longtemps que le sanguinaire Guelleh
et ses complices comme Dini ne soient exclus du pouvoir.
A- AU NIVEAU
NATIONAL
M.Guelleh est reconnu pour être un tortionnaire notoire
qui ne cédera jamais d'un iota
de son pouvoir pour quelconque des 3 factions des dissidents du
FRUD. SEULEMENT
UN FRONT FORT ET UNI AVEC L'ENSEMBLE DE L'OPPOSITION POURRA
L'OBLIGER D'ENTAMER DES NÉGOCIATIONS HONNÊTES ET
SINCÈRES EN
PRÉSENCE DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE POUR ENFIN
FAIRE
RESPECTER LA DÉCISION DU PEUPLE QUI RÉCLAME SON
DÉPART.
C'est pour cette raison que le FRUD originel a rejeté la
farce de ce dernier pseudo-
accord illégitime comme il l'a fait depuis 1994 pour les
précédents accords. La jeunesse
djiboutienne a rejeté le dit accord parce qu'elle sait
que le salut du pays passe par le
FRUD originel qui ne cesse de s'organiser avec patience en accueillant
quotidiennement des centaines de Djiboutiens.
M. Cassim
Ahmed Dini, co-président de la Commision des réformes
démocratiques a
lui-même condamné avec virulence dans un communiqué
daté du 3 mai 2001 la capitu-
lation de son père, chef de file de la 3e faction des dissidents
du FRUD devant le sanguinaire Guelleh. Il a écrit qu'"IL
FAUT ÉLIMINER LE DÉLINQUANT GUELLEH"
et paraît-il qu'il est en route pour rejoindre les combattants
du FRUD qui se trouvent quelque part dans les montagnes du pays.
B- AU NIVEAU
RÉGIONAL
M.Guelleh et son oncle Gouled ont déjà enfanté
un gouvernement Somalien fantoche
issu de la conférence de Djibouti de juillet 1991. Malgré
l'échec lamentable du dit gouver-
nement fantoche, Guelleh a de nouveau enfanté d'un autre
gouvernement du même type issu de la conférence d'Arta
(Djibouti) en août 2000. Ce dernier gouvernement a subi
un revers fatal à Mogadiscio le 11 et 12 mai 2001 lors
des accrochages avec le mouvement de M. Aïdid. Guelleh entre
temps mène une guerre tout azimut contre nos frères
du Somaliland.
En Erythrée,
tout en courtisant le président de ce pays, Guelleh aide
encore les extrémistes religieux qui combattent le gouvernement
d'Asmara. En Ethiopie, Guelleh n'a cessé d'armer les séparatistes
ethiopiens de la région de Diré-Daoua contre le
gouvernement central de ce pays.
Etant donné
que M. Guelleh utilise aussi l'aide internationale pour déstabiliser
les pays
de la région de la Corne de l'Afrique, nous estimons que
la Communauté internationale
a le devoir d'arrêter tout aide et subvention à ce
mégalomane afin de freiner son ardeur destructeur.
C- AU NIVEAU
INTERNATIONAL
Il n'est point de secret pour quiconque que M.Guelleh est impliqué
dans des affaires
louches de trafic de drogue ainsi que dans des attentats terroristes
perpétrés contre des
citoyens européens parmi lesquels se trouvent des français.
C'est pourquoi plusieurs
plaintes ont été émises contre lui en Europe.
Cet ennemi juré des enfants et de la jeunesse est aussi
un criminel de droit commun, il fait le trafic des réfugiés
vers le Canada pour les membres de sa famille et ceux de ses acolytes.
4-
LES DÉTOURNEMENTS DE FONDS PUBLICS PAR LE
TANDEM GUELLEH-DINI
Tout comme
le tyran Guelleh, M.Ahmed Dini a aussi amassé ses richesses
d'une façon
frauduleuse à partir de détournement de fonds des
deniers publics. M.Dini a été à l'épo-
que coloniale vice-président du conseil de gouvernement
et ministre de l'intérieur et
grâce à ces titres, il a acquis illégalement
ses immeubles. Ce dernier et M. Hassan Gouled Aptidon (ex-président
de Djibouti et oncle de l'actuel président auto-proclamé)
ont
travaillé ensemble dans les années 50 à 70
contre les indépendantistes et plus particu- culièrement
le martyr de l'indépendance, feu Mahmoud HARBI.
Dini est un
tribaliste et un aff`[a]iriste qui ne pense qu'à ses intérêts
égoïstes et mesquins
c'est pourquoi il continue encore aujourd'hui comme dans les années
50 à 70 sa politique
d'exclusion vis-à-vis les autres ethnies djiboutiennes
de la même façon que ses amis
Gouled et Guelleh l'ont fait depuis l'indépendance en 1977.
5-
UN VOLET DE L'AGENDA SECRET DU TANDEM
GUELLEH-DINI EST ENFIN DÉVOILÉ LE 12 MAI
2001 EN ATTENDANT L'APPLICATION INTÉGRALE
DE LEUR SCÉNARIO...
Guelleh et
Dini ont été obligé de dévoiler un
volet de leur agenda secret à cause d'un
besoin pressant d'argent qu'il compte soutirer des participants
de la conférence à
Bruxelles. Il est écrit dans leur pseudo-accord qu'il y
aurait une ouverture démo[n]-crati-
que en septembre 2002, bien évidemment, ce n'est pas vrai.
Ils attendent que le choc subi
par notre peuple lors de cette signature passe et que la poussière
tombe pour qu'ils puis-
sent mettre en application l'intégralité de leur
scénario.
Le peuple
djiboutien qui a compris leur plan machiavélique a d'ailleurs
boudé la masca-
rade de la signature du pseudo-accord et a été plutôt
solidaire au FRUD originel et à la
mémoire des martyrs tombés pour la liberté
et la démocratie. Ce n'est donc pas à cause du périmètre
crée par les barbouzes de Guelleh près du lieu de
la signature de l'accord du 12 mai 2001 qui l'a empêché
d'être présent à cette mascarade. N'avons-nous
pas déjà
écrit dans notre mémorandum du 12 août 2000
que la conclusion de ces pseudo-négocia-
tions ne changeront rien au régime oppressif qui viole
les droits humains des Djiboutiens
et qu'elles vont se terminer en queue de poisson et feront naître
une souris d'un éléphant.
A- LES
MÉDAILLES DE LA TRAHISON ET DE LA SOUMISSION
Lors de la
séance de signature du dit pseudo-accord, Guelleh la terreur
a distribué à ses
acolytes des médailles pour les récompenser de leur
traîtrise envers le peuple ... et de leur fidélité
envers sa personne...Parmi les récipiendaires figurent
M. Ahmed Ibrahim Abdi,
ancien ministre et ancien ambassadeur à Paris qui a réussi
à 2 reprises à mettre à genoux M. Chehem
Daoud Chehem en mai 1981 et Ahmed Dini Ahmed en janvier 2000 et
de les soumettre à M. Guelleh. Trois autres traîtres
du FRUD font partie des médaillés :
le combattant suprême anti-indépendantiste : M. Ahmed
Dini Ahmed, médaillé pour ses
trahisons des dirigeants du MPL, du FLCS et du FRUD et des intellectuels
de la LPAI,
M. Chehem Daoud Chehem, médaillé pour sa trahison
du FDLD en 1981 et du FRUD
en 2000 et bien évidemment M. Ali Guelleh Aboubaker, ancien
Chef de la sécurité du
FRUD et actuel Chef de Cabinet de la Présidence. De ce
dernier,M. Cassim Ahmed Dini a
écrit le 3 mai 2001 ce qui suit : "...
Beaucoup savent
par exemple, qu'Ali Guelleh pour ne pas le nommer, a réussi
l'exploit en février 1993 de faire écouter à
son Maître Ismaël Omar grâce à un micro
miniature, la dernière réunion du Comité
Central du FRUD tenue à Assa-Gueyla. Il est intolérable
de banaliser de telles trahisons dont de valeureux combattants
du FRUD et même des civils ont été victimes
: une Organisation digne de ce nom doit établir toutes
les responsables et châtier tous les coupables tôt
ou tard quels que soient leurs niveaux hiérarchiques".
B - PARTICIPATION
DE LA 3e FACTION DU FRUD DE M. AHMED
DINI À UN GOUVERNEMENT DIRIGÉ PAR M. GUELLEH ...
Les dirigeants des 2 premières factions des dissidents
du FRUD ont déjà intégrés le gou-
vernement dirigé par le tyran Guelleh : MM. Ali Mohamed
Daoud, dit Jean-Marie, minis-
tre de l'agriculture, Ougouré Kifleh Ahmad,ministre de
la Défense, Ali Guelleh Aboubaker,
chef de cabinet de la présidence, Mohamed Adoyta Youssouf,membre
du bureau politique
du Parti Etat de Guelleh, RESPONSABLE DE LA DÉCENTRALISATION
(cousin ger-
main de Mohamed Kadamy Youssouf qui pense traire avec les bergers
et manger avec
les loups)
Dini fera
partie du prochain gouvernement de Guelleh et siégera aux
côtés des Chefs des
2 premières factions du FRUD cités plus haut. Le
FRUD a appris de source digne de foi
que la date fatidique de septembre 2002 n'est qu'une duperie et
qu'en réalité la 3e faction
fera partie du prochain gouvernement beaucoup avant cette date
et que Dini se contentera
pour le moment des pécules pour lui et quelques-uns de
ses proches. Ainsi, nous constatons que Dini qui traitait les
2 premières factions du FRUD d'avoir baissé leur
pantalon devant Guelleh est entrain de faire pire qu'eux en entérinant
le statu quo, pire encore, il a même fait un recul si on
le compare à l'accord signé à Paris le 7
février 2000.
6
- L'ESPRIT MERCANTILE DU GOUVERNEMENT FRANÇAIS
ET LE GOUVERNEMENT DE LA DYNASTIE DE GUELLEH-
BATAL...OU L'ART DE SAVOIR COMMENT FAIRE PAYER
SES FACTURES PAR LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE..
La France,
ex-puissance coloniale de Djibouti, a imposé aux djiboutiens
des dictateurs
cyniques tels que : MM. Ahmed Dini Ahmed, Ali Aref Bourhan, Hassan
Gouled Aptidon
et son neveu Ismaël Omar Guelleh et n'a cessé depuis
plusieurs décennies d'injecter des
milliards de francs des contribuables français pour maintenir
ces derniers au pouvoir.
Les O.N.G.
françaises qui n'ont cessé de dénoncer l'aide
de leur gouvernement au régime
dictatorial de Djibouti commencent à se faire écouter
par leurs élus depuis que les 2 partis
au pouvoir en France les PS et le RPR sont coude à coude
et il suffit d'un cheveu pour
basculer celui d'entre eux qui ne respectera pas la volonté
des électeurs. Plusieurs députés français
ont commencé à critiquer leur gouvernement et ont
exigé le gel de tout aide à la dictature de Djibouti.
Le dilemme
est que le gouvernement français ne pourra pas se permettre
de couper les
vivres au dictateur Guelleh alors qu'il dispose dans ce pays de
sa plus grande base mili-
taire hors de l'hémisphère nord, non plus, il ne
pourra pas ignorer les français qui
s'opposent à ce que leur argent aide à martyriser
le peuple pacifique de Djibouti.
Vu tout ce
qui précède, la France est revenue à l'idée
mercantile qui consiste à faire payer
la facture de Guelleh par la communauté internationale
et plus particulièrement par
l'Union européenne tout en maintenant sa base militaire
à Djibouti.
C'est dans
cette circonstance que le gouvernement français entend
appuyer la demande
d'aide du régime dictatorial à Djibouti auprès
des bailleurs de fonds participants à la
conférence de Bruxelles. Pendant ce temps, Guelleh utilisera
une grande partie de cette
aide pour s'armer et massacrer les Djiboutiens tout en augmentant
ses comptes qui se
trouvent éparpillés dans différentes banques
du monde et qui dépassent la modique
somme d'un quart de milliards de dollars américains.
7-
APPEL AUX PARTICIPANTS DE LA CONFÉRENCE DE
BRUXELLES
Le
Front pour la Restauration de l'Unité et de la Démocratie
(FRUD) dénonce les
pratiques ignobles de M.Guelleh et de son complice Dini et demande
à la communauté
internationale de ne point octroyer aune aide financière
au gouvernement dictatorial
de Djibouti.
LE FRUD EXHORTE LES PARTICIPANTS À CETTE AUGUSTE ASSEMBLÉE
DE DÉNONCER LES PRATIQUES D'ATILA QUE LE RÉGIME
EN PLACE UTILISE
CONTRE LA POPULATION CIVILE EN GÉNÉRAL, LES ENFANTS,
LES FEMMES
ET LES PERSONNES ÂGÉES EN PARTICULIER ET DEMANDE
DE TRADUIRE
LES AUTEURS DE CES CRIMES EN JUSTICE.
Fait à Québec, le 14 mai 2001
Ali Dahan,Ph.D.
Représentant permanent du FRUD aux Amériques
-------------------------------------------------
Sommaire -----------------------------------------------------------
|
|
LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIEGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
e-mail : noel_lddh@intnet.dj
https://old.ardhd.org/lddh.htm
DIFFUSION
D'INFORMATION N° 3/01/LDDH
DU 13 MAI 2001
UNION INTERPARLEMENTAIRE
CAS
N° DJI/09 - AHMED BOULALEH BARREH )
CAS N° DJI/10 - ALI MAHAMADE HOUMED ) DJIBOUTI
CAS N° DJI/11 - MOUMIN BAHDON FARAH )
Résolution
adoptée sans vote par le Conseil de l'Union interparlementaire
à sa 168ème session
(La Havane, le 7 avril 2001)
Le Conseil
de l'Union interparlementaire,
Se référant à l'exposé du cas de
MM. Ahmed Boulaleh Barreh, Ali Mahamade Houmed et Moumin Bahdon
Farah (Djibouti), qui figure dans le rapport du Comité
des droits de l'homme des parlementaires (CL/168/13c)-R1), et
à la résolution qu'il a adoptée à
ce sujet à sa 167ème session (octobre 2000),
Tenant compte des observations de la délégation
djiboutienne à la 105ème Conférence interparlementaire
(avril 2001),
Rappelant les éléments ci-après, versés
au dossier :
-
MM. Boulaleh Barreh, Mahamade Houmed et Bahdon Farah ont été
déclarés coupables le 7 août 1996 d'outrage
au Président de la République pour avoir lancé
" un appel solennel à l'ensemble des militants
et des Djiboutiens à se concerter et se mobiliser pour
faire échec, par tous les moyens légaux et pacifiques,
à cette politique délibérée du Président
Hassan Gouled Aptidon, de régner par la terreur et la
force, tout en bafouant notre Constitution et les institutions
républicaines " ; ils ont été condamnés
à six mois d'emprisonnement, à une amende et à
cinq ans de privation de leurs droits civiques ;en conséquence
,ils n'ont pas pu se présenter aux élections législatives
de décembre 1997 ,ni aux élections présidentielles
d'avril 1999 ;
- leurs procès s'est ouvert malgré l'arrêt
de la Cour Constitutionnelle du 31 juillet 1996 qui en vertu
de l'article 81 de la Constitution , s'impose à toutes
les autorités administratives et juridictionnelles ;
la Cour a statué en effet que la levée de leur
immunité parlementaire avait été entachée
d'irrégularités , l'Assemblé Nationale
n'ayant pas adopté une résolution à cet
effet comme le prévoit l'article 64 de son Règlement
intérieur et les députés concernés
n'ayant pas été entendus non plus , ce qui constitue
une violation flagrante de leur droit à la défense
; les autorités parlementaires n'ont cessé d'insister
sur l'erreur de procédure commise par ces députés
:au lieu de contester le procès-verbal de la séance
du Bureau de l'Assemblée Nationale au cours de laquelle
leur immunité avait été levée ,
procès-verbal qui ,à leurs yeux , représente
la Résolution requise, ils ont attaqué la lettre
par laquelle le Président de l'Assemblée nationale
a informé le Ministre de la justice de la levée
de l'immunité ; les autorités se sont référées
à la décision du tribunal de première instance,
qui établissait la régularité de la levée
de l'immunité parlementaire ;
-
le 7 février 2000, le Gouvernement et la rébellion
armée ont signé un Accord-cadre de réforme
et de concorde civile qui accordait une amnistie aux rebelles
armés ; l'article III de ce texte, intitulé De
la démocratie, stipule qu'il " n'y a pas de République
viable sans la démocratie ni de démocratie sans
un équilibre des pouvoirs, sans la pluralité de
l'opinion, la liberté d'en faire état, et sans
le droit d'agir pour le faire valoir ",
sachant
qu'une levée irrégulière de l'immunité
parlementaire rend nulle et non avenue la procédure judiciaire
subséquente, raison pour laquelle il s'était enquis
de la possibilité d'une révision de leur procès,
les autorités ont insisté sur l'impossibilité
de cette révision car " aucun fait nouveau ou aucun
élément inconnu de nature à faire naître
un doute sur leur culpabilité ne s'est produit ou n'a
été révélé après leur
condamnation ",
ayant
à l'esprit la position déjà exposée
à ses 166ème et 167ème session à
Amman et Djakarta (2000), à savoir qu'il serait indiqué,
vu l'esprit de réconciliation dont témoigne l'Accord-cadre,
que les anciens députés qui se sont bornés
à critiquer verbalement les autorités bénéficient
également de l'amnistie ; notant l'avis des autorités,
selon lequel l'octroi d'une amnistie aux députés
concernés ne s'imposait plus, car ils pourront se présenter
aux élections législatives de décembre
2001, étant donné que la période de cinq
ans de privation de leurs droits politiques aura expiré
d'ici là,
1.
remercie la délégation djiboutienne de ses observations
;
2.
réitère sa conviction qu'en tenant les propos
jugés offensants les anciens parlementaires concernés
n'ont fait qu'exercer leur droit à la liberté
d'expression, qui serait totalement dénué de sens
s'il ne comprenait pas le droit de critiquer l'Exécutif
et de dénoncer les abus éventuels ;
3. relève que l'accord de paix reconnaît expressément
l'importance de la liberté d'expression dans un Etat
démocratique ;
4.
est donc très déçu par le peu d'empressement
de l'Assemblée nationale à faire un geste tangible
de réconciliation, tel qu'une mesure d'amnistie, envers
les anciens parlementaires dont les attaques, contrairement
à celles des rebelles, n'ont été que verbales
;
5. relève que les décisions du Conseil constitutionnel
s'imposent à toutes les autres autorités juridictionnelles
et qu'en conséquence le mépris de cette décision
par la Chambre correctionnelle de la Cour d'appel de Djibouti
vicie toute la procédure judiciaire ;
6.
ne peut donc que conclure que l'Etat, en poursuivant les anciens
parlementaires concernés, a violé non seulement
leur immunité parlementaire mais aussi leur droit à
la liberté d'expression ;
7. invite l'Assemblée nationale à veiller à
ce que les droits et privilèges de ses membres soient
pleinement respectés et à tout mettre en uvre
pour qu'ils jouissent de la liberté d'expression dont
ils ont besoin pour exercer utilement leur mandat parlementaire
;
8.
charge le Secrétaire général de porter
cette résolution à la connaissance du Président
de la République, du Ministre de la Justice, du Président
de l'Assemblée nationale et des anciens parlementaires
concernés ;
9. prie le Comité des droits de l'homme des parlementaires
de poursuivre l'examen du cas et de lui faire rapport à
sa prochaine session (septembre 2001).
___________________________
Remarques
de la L.D.D.H
Il
est décevant de constater la mauvaise foi des dirigeants
d'une équipe foncièrement dictatoriale , il est
décevant d'encaisser le peu de sérieux accorder
pour donner suite aux promesses lancées au Sommet des
Nations Unies en septembre 2000 pour l'urgence des ratifications
des Statuts de la Cour Pénale Internationale ,promesses
lancées par le Président Ismael Omar . Promesses
non tenues , malgré les lettres ouvertes de la L.D.D.H
au Ministre de la justice chargé des Droits de l'Homme
,et au Président de l'Assemblée nationale , promesses
au Monde entier ,si elle reste non tenue , doivent être
considérées comme un crime contre l'humanité
.
Les différentes décisions du Chef de l'Etat depuis
deux ans laissent perplexes ,sont très inquiétantes
,notamment le Statut des magistrats et le Conseil Supérieur
de la Magistrature (nouvelles version)
La
Résolution adoptée par le Conseil de l'Union Interparlementaire
le 7 avril dernier ne peut que réconforter nos convictions
,ne peut que nous encourager dans notre combat pour les Droits
de l'Homme ,pour dénoncer les crimes contre l'humanité
-------------------------------------------------
Sommaire ------------------------------------------------------
|
|
AVERTISSEMENT
:
- l'utilisation de toutes
nos informations est autorisée, (à l'exception
des dépêches, des extraits de presse et des photos
pour des raisons de propriété intellectuelle).
Il vous est demandé simplement de citer la source de la
façon suivante :
"Extrait du site de l'ARDHD - http : //www.ardhd-old.org"
- l'impression et la diffusion dans votre entourage sont autorisées
et même recommandées !
(*)
nous pourrions être amenés à refuser les contributions
dont le contenu serait contraire à la morale et/ou aux
bonnes murs, les attaques personnelles non justifiées
et/ou disproportionnées contre des personnes, les articles
dont les informations s'avéreraient fausses, ainsi que
toute propagande en faveur de la dictature à Djibouti.
|
|
|