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des informations de la semaine, nous avons été contraints
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b) pour réduire le temps de chargement des pages.
19/04/02
Les curieuses missions que l'on prêterait au Commissaire
de la République Daher Isamël Kahin à Bruxelles.
Elimination physique ?
Nous sommes
informés de la présence à Bruxelles du Commissaire
de la République Daher Ismaël Kahin, accompagné
d'Abdillahi "nouveau", ex-capitaine à la FNP
et d'ALI, membre des R.G. à Djibouti.
Nous rappelons
que le même Daher Ismaël Kahrin pourrait être
impliqué dans l'assassinat d'Hamoud Ahmed Abdillahi, membre
du FLS et retrouvé mort en Ethiopie, probablement sur instruction
de Guelleh.
De plus sa
fille avait été expulsée de Londres par les
autorités britanniques et elle s'est réfugiée
à Bruxelles.
Certaines
rumeurs affirment que le Commissaire pourrait avoir trois missions
à remplir à Bruxelles, mais nous n'avons pas pu
les vérifier :
- Créer
un réseau de sympathisants pour le compte d'IOG,
- Provoquer l'éclatement du GED,
- Mettre Mohamed Aloumekani hors d'état de témoigner
dans l'affaire Borrel ..... (Elimination physique ?)
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19/04/02
Des précisions sur le carnage commis hier par la Garde
présidentielle. (Lecteur)
Manifestation
réprimée dans le sang à Djibouti
Ce matin les
blessés de guerre contre le Frud (anciens combattants «
Issas ») ont manifesté en ville. Ils étaient
quelques centaines. Ils étaient à cent cinquante
mètres du palais présidentiel.
Les policiers
anti-émeute sont arrivés et ont voulu les dégager
par les gaz lacrymogènes. La situation a dégénéré
en bagarres rangées. Quelque temps après, IOG a
envoyé sa garde présidentielle composée de
gendarmes entrainés pour tuer.La garde présidentielle
est composée de la tribu dIOG et de quelques apatrides.
Le nombre de la garde présidentielle est estimé
à 300.
Aujourdhui
une centaine de ces assassins sont venus au lieu où se
déroulaient les bagarres entre les « anciens combattants
» et les policiers. Les éléments de la garde
présidentielle ont donné aux policiers lordre
de se retirer sur le champ. Après que les policiers se
soient dégagés, la garde prétorienne a tout
simplement ouvert le feu sur les manifestants auxquels sétaient
joint dautres centaines de gens qui se trouvaient dans les
environs.
Le feu a été
ouvert pour tuer. Ainsi il y eu sur place deux morts et une dizaine
de blessés tous par balle. Un des blessés est mort
quelque temps après à lhôpital.
La
colère et l'amertume des Issas contre Guelleh
Aujourdhui,
toute la tribu Issa est très remontée envers IOG
car les tués et les blessés étaient tous
des issas. Les gens racontent quIOG a, par cet acte, tourné
le dos à la sacro-sainte culture des Issas qui condamnaient
la guerre inter-Issa. Désormais, disent-ils, IOG nest
quun éthiopien pour les Issas.
Cest
lamertume quéprouvent beaucoup dIssas
aujourdhui. Il semble que les mamassans ont peur aujourdhui.
Les gens disent que les jours dIOG sont désormais
comptés. Il est prouvé quIOG na plus
confiance à la police et à larmée républicaines.
Il a décidé depuis une année (depuis le coup
détat manqué de Yassin Yabeh) davoir
confiance à sa garde prétorienne, appelée
GP (garde présidentielle) et à deux mille personnes
civiles appartenant à sa tribu mamassan et auxquels il
a distribué des armes. Cest ce que lon appelle
la milice. Chacune de ces personnes ont un kalachnikov et quatre
chargeurs. IOG est décidé, selon ses proches, à
ne jamais lâcher le pouvoir.
Les
soldats allemands interviennent pour faire cesser le massacre,
mais elles recontrent l'opposition des forces françaises
arrivées sur les lieux pour soutenir la garde présidentielle.
Les allemands dénoncent l'attitude criminelle du Gouvernement.
Laffaire
de ce matin a donné lieu à une situation extraordinaire.
Lorsque la GP tirait à balles réelles sur la foule
il sest trouvé que des allemands, officiers et soldats,
sont sortis précipitamment de leur hôtel qui était
distant du palais présidentiel de cent mètres et
se sont révoltés auprès de la GP pour leur
dire que lon ne doit pas tirer sur des gens sans défenses.
Les allemands
ont dit à la GP que lattitude du gouvernement djiboutien
est « criminelle ». Les militaires français
qui croyaient à un coup dEtat sont venus eux aussi
sur les lieux. Mais eux ont pris la défense des gendarmes.
Il y a eu ainsi un face à face allemands et français.
DINI,
dans l'impasse, n'a rien obtenu, même pas la légalisation
de son projet de parti ni la constitution de la CENI
Il semble
que DINI a tout simplement voulu rentrer au pays et quen
réalité il navait rien obtenu dIOG en
signant son pseudo-accord. Tout le monde en parle. Par conséquent,
il semble quIOG na pas lintention daccepter
la moindre ouverture politique. Il nacceptera surtout pas
la commission nationale électorale indépendante
(ceni). DINI na aucun respect de la part dIOG. On
lui refusé même de déclarer son parti politique
à présent.
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19/04/02
Les hommes de la Semaine : le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil
et le Lieutenant Mohamed Djama, officiers de la Garde présidentielle
qui ont donné l'ordre de tirer à balles réelles
sur les vétérans (civils et désarmés)
de la guerre contre le FRUD.
Les démobilisés
manifestaient pacifiquement pour réclamer les paiement
de trois mois d'arrièrés.
Se refusant
à canaliser la manifestation dans le calme et dans le respect
des citoyens, le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil a donné
l'ordre au Lieutenant Mohamed Djama (qui l'a exécuté
sans état d'âme) de tirer à balles réelles
sur les manifestants. Ils sont responsables d'un véritable
carnage.
Pour ces hauts
faits d'arme et cette grande victoire militaire contre des civils
désarmés, nous leur décernons le titre d'Homme
de la Semaine et leur nom sera ajouté à la liste
de tous ceux qui ont commis des crimes pour soutenir la dictature
et qui pourraient être recherchés un jour par la
justice pénale.
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18/04/02
Les tragiques événements de ce jeudi matin, annoncent-ils
un nouveau durcissement de la dictature à Djibouti et l'aveu
de sa grande faiblesse ?
(Jean-Loup Schaal)
Nous constatons,
depuis plusieurs mois, que la situation se tend à Djibouti.
Il semble bien que Guelleh rencontrerait de plus en plus de difficultés
pour faire face à la situation qu'il a lui-même engendrée
en sabordant l'économie, en violant les Droits de l'Homme
et en asservissant la population.
Mais en plus,
il doit faire face aux nombreuses 'casseroles' qu'il traîne
derrière lui et qui ne le lâcheront plus :
- L'affaire
Borrel,
- Les liens supposés avec des organisations proches Al
Qayda,
- Les problèmes posés aux étudiants et aux
écoliers,
- Les retards de salaire dans la fonction publique,
- La diminution de l'aide internationale, compte-tenu de la tenue
déplorable des finances et des énormes détournements
d'argent,
- La perte de crédibilité sur la scène internationale,
du fait de ses mensonges permanents et réitérés,
- La fermeture de la frontière avec le Somaliland, pour
de sordides raisons d'intérêt personnel,
- Le sursaut de la tribu des Mamassan, qui en a "ras-le-bol"
de subir l'image de marque désastreuse qu'il véhicule,
- L'exil des proches de sa famille au Canada,
- Le truquage anticipé des élections,
- Le massacre d'Arriba,
- Les prisonniers politiques incarcérés arbitrairement
et sans jugement,
- Les incidents avec l'ancien Président-dictateur Hassan
Gouled et sa famille,
- etc ... etc ...
Quel homme
(de plus en plus isolé) pourrait faire face à tout
cela dans les prochains mois ? ... Dans certains milieux, on s'interrogerait
maintenant sur la date de sa chute annoncée et prévisible.
En donnant
l'ordre de riposter, avec les armes, à une manifestation
pacifique (dont le but était de réclamer des arrièrés
dus et financés par la communauté internationale)
IOG franchit une nouvelle étape dans le durcissement du
régime. Il met surtout en évidence sa peur. Le
régime avoue, ainsi et au grand jour, sa nouvelle faiblesse
et son incapacité à maîtriser une situation
qui semble le dépasser. L'engrenage est connu.
Ce qui est
le plus grave, c'est qu'en faisant tirer à balles réelles
sur les vétérans de l'armée, IOG jette une
nouvelle ombre sur sa sincérité dans le respect
des accords du 12 mai, qui ne l'engageaient pourtant ... que très
mollement .
Et il avoue
implicitement qu'il a détourné les aides internationales
qu'il avait reçues pour financer la démobilisation
....
Le tableau
est de plus en plus alarmant et consternant. Les Djiboutiens vont-ils
le comprendre enfin et se mobiliser enfin pour mettre un terme
à une dictature qui serait bien chancelante ? Comme cela
a toujours été dit par notre association : il n'y
a pas de malédiction concernant Djibouti et il appartient
au peuple de signifier à Guelleh la fin de son règne,
la fin de ses malversations et crimes en tout genre.
Nous adressons
aux blessés tous nos voeux de bon rétablissement
et aux familles des victimes toutes nos condoléances les
plus sincères et les plus attristées.
Jean-Loup
SCHAAL
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AFP
International - Jeudi 18 Avril 2002 - 13:39 GMT - 15:39 Heure
Paris
18/04/02 Un mort dans des affrontements
entre forces de l'ordre et démobilisés. (AFP)
DJIBOUTI, 18 avr (AFP). Un ancien membre des forces de sécurité
a été tué jeudi à Djibouti dans des
heurts entre démobilisés et forces de l'ordre qui
ont fait également une dizaine de blessés, dont
deux policiers, a annoncé Radio Djibouti, citant un communiqué
du ministère de l'Intérieur.
Une centaine d'anciens soldats et policiers démobilisés
manifestaient dans la capitale pour protester contre les retards
de paiement de leurs pensions et l'insuffisance du système
de réinsertion sociale.
Les affrontements
ont éclaté lorsque les manifestants ont tenté
de se diriger vers le palais présidentiel.
Sommés
de rebrousser chemin, ils ont refusé de répondre
aux injonctions des forces de l'ordre et ont tenté de forcer
le barrage de policiers, qui ont utilisé des gaz lacrymogènes
et procédé à des tirs d'intimidation, ont
indiqué des témoins.
La radio n'a
donné aucune information sur les circonstances de la mort
du manifestant.
Durant le
conflit armé qui a opposé pendant quatre ans forces
gouvernementales et rebelles du Front pour la Restauration de
l'Unité et de la Démocratie (FRUD), le gouvernement
djiboutien a dû appeler sous le drapeau des milliers d'hommes
qui ont ensuite été démobilisés.
Une "enquête
judiciaire a été ouverte pour connaître les
circonstances des incidents et déterminer les responsabilités",
indique le communiqué du ministère de l'Intérieur
cité par Radio Djibouti.
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18/04/02
Un Djiboutien arrêté dans le cadre de l'enquête
du 11 septembre quitte les Etats-Unis pour la France. (AP)
PHOENIX, Arizona (AP) - Un homme originaire de Djibouti interpellé
dans le cadre de l'enquête sur les attentats du 11 septembre
a été emmené à l'aéroport mardi
par des agents des services d'immigration américains, et
mis à bord d'un avion pour la France, ont annoncé
les autorités.
Malek Seif,
qui était en détention préventive depuis
le 26 octobre, a plaidé coupable en février de fraude
à la sécurité sociale et de mensonge à
des représentants fédéraux.
Le juge Paul
Rosenblatt l'a condamné lundi au temps déjà
purgé et a ordonné son extradition.
Seif n'aura
pas le droit d'entrer de nouveau aux Etats-Unis sans la permission
du gouvernement fédéral.
Bien qu'il
n'ait jamais été inculpé pour terrorisme,
il connaissait l'un des pirates de l'air en cause dans les attentats
du 11 septembre ainsi que deux autres hommes arrêtés
au cours des rafles menées dans le cadre de l'enquête
dans une école de pilotage et dans une mosquée de
Phoenix, selon les documents judiciaires.
Son avocat,
Thomas Hoidal, a annoncé que son client comptait séjourner
avec des membres de sa famille à Marseille avant d'aller
voir ses parents à Djibouti.
Les services
de l'immigration ont payé le billet de Seif pour la France,
a déclaré Roseanne Sonchik, directrice de ces services
en Arizona.
"Je suis
venu dans ce pays pour avoir une carrière de pilote professionnel,
pas pour blesser quelqu'un", a-t-il confié au juge.
"J'ai fait mon erreur. Je reconnais mon erreur. Laissez-moi
rentrer chez moi pour que je puisse continuer ma vie".
Il est notamment
accusé d'avoir usé d'une fausse identité
grâce à laquelle il a obtenu l'asile en 1998. Il
affirmait être de nationalité somalienne et avoir
fui vers un camp de réfugiés du Kenya.
Ayant obtenu
sous ce nom une carte de sécurité sociale, il a
ensuite utilisé cette fausse identité pour toute
une série de documents, permis de conduire, assurance,
compte en banque, etc. AP
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18/04/02
La Garde présidentielle sous les ordres du Lt Mohamed Djama
tire sur les vétérans de la guerre : 3 morts et
44 blessés
Jeudi 18 Avril
2002-11h du matin-
Ce jeudi, tôt dans la matinée, plusieurs centaines
de démobilisés de la FNP, tous vétérans
de la guerre contre les résistants du FRUD, se sont rassemblés
lors une manifestation pacifique, devant la Présidence
de Djibouti, pour réclamer des arriérés de
trois mois de salaire qui leur sont dûs depuis leur démobilisation.
Les forces de l'ordre se contentent de les contenir. Rien ne se
passe jusqu'à 11 heures. Puis, brusquement, survient le
drame.
Les soldats de la Garde Présidentielle de IOG surgissent
du Palais, se positionnent en arc autour des manifestants, et
commencent à tirer à balle réelle.Les premiers
rangs tombent, fauchés par les balles.
C'est le lieutenant Mohamed Djama, sbire et homme de main de IOG
qui a donné l'ordre de tirer. Le bilan est lourd: 3 morts
et 44 blessés dont 6 grièvement.
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18/04/02
APPEL DE SURVIE A MANIFESTER CONTRE LE SOUTIEN ABUSIF DE LA FRANCE
AU DICTATEUR ILLEGITIME SASSOU NGUESSO
Afin dobtenir
des engagements clairs de la part des responsables politiques
français pour que cesse le soutien français au régime
illégitime du dictateur Sassou Nguesso,
Afin de rompre
le silence qui règne sur les relations franco-congolaises,
La fédération
congolaise de la diaspora (Fcd), le Comité des parents
des victimes 2002, et Survie, vous appellent:
jeudi 18 avril 2002
Place de la République
entre 14h et 18h
à venir
manifester devant les QG de Jospin et de Chirac
pour condamner la guerre et les souffrances infligées aux
populations congolaises par le dictateur Sassou-Nguesso depuis
le 29 mars
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18/04/02
Selon une dépêche de l'ADI, Monsieur Ali Maki aurait
accordé une interview à La Nation , dans laquelle
il critique farouchement M DINI.
ADI/DJIB/2075/393
MOTS
Un responsable du FRUD-Armé dénonce le comportement
" fossoyeur " de M. Ahmed Dini et appelle à la
consolidation de laccord de paix du 12 mai 2001
DJIBOUTI
(ADI)- 15 avril- Le bi-hebdomadaire La Nation, dans son édition
daujourdhui, publie un communiqué émanant
de M. Ali Mohamed Maki, un membre influent du bureau politique
de lex-Frud-Armé, le parti signataire avec le gouvernement
djiboutien de laccord de paix et de concorde civile du 12
mai 2001.
Communiqué
dans lequel M. Ali Mohamed Maki dit " renoncer au droit de
réserve " jusque là observé pour dénoncer
la " métamorphose en un vulgaire fossoyeur "
de " lhomme clé de laccord de paix du
12 mai 2001, en loccurrence Ahmed Dini. "
M. Ali
Mohamed Maki réagit ainsi, comme il précise dailleurs,
" suite au communiqué de M. Ahmed Dini daté
du 24 février 2002 ". Communiqué qui, selon
lui, " constitue une basse manuvre particulièrement
obnubilée aveuglement par un nombrilisme sans précédent.
"
Il souligne
ensuite que " la dégénérescence politique
" de M. Ahmed Dini " le conduit inévitablement
à avoir recours sans cesse à des stratagèmes
fondés sur des spéculations hasardeuses. "
Lannonce
" pour la moins troublante " de la naissance dun
nouveau parti politique dénommé " Frud National
" et " dirigé par 33 membres du bureau exécutif
provisoire ", faite par M. Ahmed Dini dans son communiqué,
" a désagréablement surpris lensemble
des (ex) combattants du FRUD-Armé ", a déclaré
M. Ali Mohamed Maki
Il poursuit
que " cette décision invraisemblablement a été
fondée sur une démarche autocratique basée
sur un comportement individuel et égoïste ",
avant de signaler que " ce nostalgique du passé révolu
sest non seulement accaparé le FRUD mais également
réduit ses combattants à des spectateurs de leur
propre cause. "
M. Ali
Mohamed Maki se dira " par conséquent, persuadé
que le comportement archaïque basé sur le snobisme
de M. Dini est à lorigine de lactuelle divergence
des préférences communes du bureau exécutif
du FRUD-Armé. "
En conclusion,
le responsable du " FRUD-Armé " " appelle,
exhorte et invite tous les acteurs influents djiboutiens épris
de paix et de progrès (du FRUD-Armé comme du Gouvernement)
à consolider plus que jamais laccord de paix du 12
mai 2001. "
ADI- 15H
03 GMT- 15 AVRIL 2002.
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18 avril 02 - IOG donne
l'ordre de tirer
sur la foule
LA
QUESTION
DE LA SEMAINE
ELECTIONS
2002 :
les candidats du RPP dépasseront-ils
le score de 99,87% ?
l'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
LA
LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA, juge d'instruction
LA LIBERTÉ
N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ
N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTÉ N° 33
-
Ali Mohamed ABDOU, procureur général
LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre déléguée
conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec M
Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN
N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui
a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie
et des Finances.
LA
LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des
Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N°
28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, Ministre
de l'Intérieur
LA
LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH, Ministre délégué
aux affaires musulmanes
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA LIBERTÉ
- bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud - Ministre de l'Agriculture
et du développement rural.
LA LIBERTÉ
- bulletin N° 37
Le
Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin
N° 40
Le procureur IBRAHIM,
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42
M.
Idriss Arnaoud Ali, Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de la
Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour
criminelle de Djibouti.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan dit
"Modaubé"
OBSERVATOIRE
N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur
auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.
OBSERVATOIRE N° B132
ALI HASSAN, chef
de la Police, pour un acte gratuit de cruauté
envers un blessé grave.
OBSERVATOIRE
N° B138
Le Procureur général Ali Mohamed
Abdou, pour
déni de justice envers les prisonniers politiques et pour des
déclarations mensongères sur RFI.
OBSERVATOIRE
N° B142b
Le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil et le
Lieutenant Mohamed Djama, officiers de la Garde présidentielle,
pour
avoir donné l'ordre de tirer à balles réelles,
le jeudi 18/04/02, sur les vétérans de la guerre contre
les résistants du FRUD, qui manifestaient pacifiquement pour
réclamer le paiement des arrièrès qui leur sont
dus.
Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire (. . . ), nous rappelons, chaque semaine, à l'opinion publique internationale les
noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent
cités par les victimes, et ce jusqu'à ce qu'ils
soient inculpés.
-
Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade
- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
- Commandant
Zakaria Hassan
-
Lieutenant Ladieh
-
Lieutenant Mohamed Adoyta
-
l'aspirant Haroun (expulsé
par le Canada et déchu de la nationalité canadienne)
-
Le sous-officier Naguib
-
l'adjudant Tane
-
Kalifa
-
Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à
l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices
locales.
Nos
informations sur la torture à Djibouti et les récits
des victimes
--------
Sommaire ---------
l'Ordre
des
Brosses à Reluire 
Roger
Picon
réunit
les meilleurs chantres du régime dictatorial
Bulletin
n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi
au grade de "Cireur de Pompes"
- Premier échelon
Bulletin
n° 45
Monsieur
Ali Abdi, Ministre
des Affaires Etrangères au grade "d'hyène
fonceuse" - Premier échelon
Monsieur
Johar, Ministre
du commerce au grade "d'hyène repue"
- Premier échelon
Bulletin
n° B122
Mohamed
Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteur
de l'article "Pour
un peu plus de patriotisme"
(paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de "Léche-bottes"
avec mention spéciale.
Bulletin
n° B127
l'ensemble des journalistes de La Nation pour
un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour
la liberté de la Presse", collectivement au grade de 'faux-culs'
avec la barrette spéciale de dénonciateurs.
Bulletin
n° B134
M.
Ismael Ibrahim Houmed, Ministre
de la Justice, des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes, Chargé
des Droits de lHomme,
pour sa langue de bois, au grade de 'Somnifère'.
Bulletin
n° B135
M.
Wahib Ahmed ben Ahmed, Président
du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et pour
ses contradictions, au grade de 'Clown'.
|