Avis
: nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises
par les lecteurs.
Nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés
sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD se
limite à les insérer dans ces colonnes en ajoutant la
mention 'Lecteur".
Pour des raisons de sécurité les publications sont anonymes,
mais l'ARDHD conserve le double des messages E-Mail. L'ARDHD s'engage
en contrepartie à publier les réponses à ces
courriers et/ou les rectificatifs.
21/02/02
SELON LE COMMANDANT EN CHEF DE L'OTAN / El Qaîda s'implante
à Djibouti (Information
transmise par un lecteur)
Par la voix de son commandant en chef,
l'Otan n'exclut pas que la République de Djibouti soit
utilisée comme base de redéploiement de l'organisation
terroriste El Qaîda.
Les Djiboutiens-talibans d'origine somalienne
ou yéménite et membres d'El Qaîda sont-ils
de retour à Djibouti pour relancer la guerre terroriste
en perte de vitesse ce temps-ci et pour préparer de
nouveaux attentats terroristes contre des cibles américaines
et européennes à partir du territoire de la
république de Djibouti ?
Cette question mérite d'être
posée si l'on croit le général américain
Joseph Ralston, commandant suprême de l'Organisation
du traité de l'Atlantique Nord (Otan) et chef des forces
américaines en Europe, en Méditerranée
et en Afrique.
Cette hypothèse a été
aussi soulevée par un chef de tribu pakistanais qui
a aidé des Afghans arabes, dont des Somaliens, des
Yéménites, des Djiboutiens, à rentrer
chez eux après le démantèlement des talibans
et d'El Qaîda en Afghanistan.
En visite en Allemagne récemment, où
il a animé une conférence sur des questions
militaires, Ralston a accordé une interview exclusive
au quotidien USA To day dans laquelle il évoque le
redéploiement des membres d'El Qaîda et affirme
que Djibouti «est un exemple de pays qui accorde son
soutien à la guerre contre le terrorisme, mais qui
pourrait être utilisé comme base de lancement
d'attaques terroristes». «Il existe des régions
en Somalie, en Éthiopie et au Yémen proche de
Djibouti qui ne sont pas gouvernées», selon Joseph
Ralston qui cite également le Liban, la Géorgie
et les Balkans, «ces régions sur lesquelles nous
devons nous concentrer», dit-il.
Le commandant de l'Otan met également
en garde contre le fait que des terroristes d'El Qaîda
chassés d'Afghanistan cherchent à s'installer
dans des pays «très souvent engagés officiellement
dans la guerre contre Oussama Ben Laden et son organisation
d'El Qaîda», en Europe et ailleurs.
Le général américain
a déclaré que sous sa direction, les forces
américaines et celles de l'Otan ont intensifié
leurs efforts au cours des dernières semaines pour
neutraliser les terroristes et leurs réseaux. Parmi
les actions menées figurent l'interception en mer Rouge
de vaisseaux jugés «suspects» et l'amélioration
de l'échange d'informations entre les services secrets
américains et ceux de l'Otan. Il a aussi mis l'accent
sur «la difficulté à atteindre certaines
régions où les terroristes peuvent se déplacer
et même s'entraîner sans être repérés»,
citant la frontière
Djibouto-Somalienne et Djibouto-Ethiopienne entre autres.
Pour sa part, Maulana Javed Ibrahim Paracha,
ancien politicien, chef spirituel qui dirige un séminaire
religieux à Kohat, une petite ville de garnison située
près de la frontière avec le Pakistan, affirme
avoir accueilli des centaines d'Arabes afghans fuyant l'Afghanistan
après les raids de l'aviation américaine. Dans
une interview accordée au quotidien britannique The
Guardian qui a effectué un reportage en trois séries
sur les réseaux d'El Qaîda et la guerre d'Afghanistan,
Maulana Paracha affirme que, par le biais du Conseil suprême
sunnite qu'il dirige, il se charge de renvoyer dans leurs
pays respectifs les Arabes afghans venus du Soudan, de la
Somalie, de Djibouti, du Yémen, d'Arabie Saoudite,
du Maroc ou d'Égypte.
Après avoir expliqué les circonstances
dans lesquelles ces membres d'El Qaîda arrivent à
rejoindre leurs pays d'origine à coup de milliers de
dollars, Maulana Paracha soutient qu'il détient des
informations que «de nombreux Arabes ont quitté
la région et se trouvent actuellement dans leurs pays».
«Certains d'entre eux m'appellent pour me dire merci»,
ajoute-il. Il y a enfin les réseaux de prise en charge
de ces terroristes arabes qui fuient l'Afghanistan mais qui
ne peuvent rejoindre leur pays d'origine, essayant de trouver
refuge en Europe ou en Afrique.
Bien entendu, le pays de prédilection
reste la Grande-Bretagne, en dépit d'une loi antiterroriste
jugée «musclée» par les experts
juridiques. Dans une enquête publiée sur les
réseaux d'El Qaîda en Afrique et sur ce qu'il
appelle «The Red Sea Connection», l'hebdomadaire
américain Time magazine écrit que les extrémistes
de cette région ont pris un rôle prépondérant
dans les activités des cellules dormantes d'El Qaîda
en Afghanistan«et ont également développé
un véritable savoir-faire dans les activités
de soutien». Time cite à cet égard Magnus
Ranstorp, un expert des questions de terrorisme à l'université
de Saint-Andrews, en Écosse, selon lequel les
extrémistes arabes sont passés maîtres
dans le trafic des cartes de crédit, la falsification
de documents d'identité et les faux chèques.
«Ils sont devenus les maîtres dans les réseaux
de soutien logistique, fournissant des appartements et les
papiers nécessaires pour permettre à des groupes
de lancer des attaques terroristes», indique Magnus
Ranstrop.
Note
de l'ARDHD : Et si le transit des Djiboutiens talibans avait
bien eu lieu via l'Ambassade d'Addis, comme le prétendait
le groupe DDD il y a quelques semaines ?Le
groupe donnait l'impression d'avoir des informations très
précises sur ce point, en dépit des tentatives
de démenti rédigées par Me AREF. ____________________
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21/02/02
L'ARDHD souhaite une bonne fête de laidà tous
les lecteurs.
L'équipe
de l'ARDHD souhaite une bonne fête de laidà tous
ses lecteurs de religion musulmane et plus particulièrement
au peuple djiboutien opprimé par la dictature. Elle
continue à mener la lutte à ses côtés
pour qu'il obtienne enfin la justice, la paix et la liberté,
qui sont les composantes de ses droits fondamentaux.
L'ARDHD
pense aux victimes civiles innocentes de MM. Gouled et Guelleh
et elle transmet tous ses encouragements aux prisonniers politiques
injustement incarcérés à Gabode.
____________________
Haut de page ________________
21/02/02
Communiqué de SITTI-CANADA à l'occasion de l'ouverture
de son site.
Nous
publions ce communiqué 'sans ajout ni corrections'
sous la responsabilité des dirigeants.
Sitti-canada
959 Wellington St Ottawa
Ontario , K1Y 4W1
Canada
Tel:(613) 725 5671 Poste 340
Fax(613) 725-5661
Des
Idées Pour nos Communauté
Réunis
Mardi en conclave dans le cadre de leurs consultations périodiques
et régulières, les dirigeants du Sitti (Association
culturel de Issas au Canada )
C'est
avec fiérté qu'ont vous invite à lire
le nouveaux site-Web du Sitti-Canada. (www.sitti.org)
Vous y trouverez les fruits d'un travail approfondi de réfléxion
mené par des membres de l' Association Sitti-Canada
à l'intérieur de nos instances au cours des
derniéres années. Une démarche qui a
culminé lors du congrés de l'association Sitti-Canada
tenu en septembre 2001 dans la Capital du Canada Ottawa.
Sitti-Canada
dispose aujourd'hui d'un programme novateur, bien ancré
dans les préoccupation de nos membres et résolument
tourné vers l'avenir. Ce Programme couvre tous les
domaine de notre vie collective et dessine les contours précis
d'un projet communautaire stimulant , généraux,
exigent certes , mais réaliste.
L'objectif est à la fois ambitieux et incontournable.
L'Association
porte la dénomination sociale de "La communauté
culturelle de Sitti au Canada". Le mot "Sitti"
désigne la ville où le xeer de la 1ère
confédération africaine a été
crée, entre la 1ère moitié du 16ème
siècle et le début du 17ème siècle.
Sitti est situé prés de la frontière
que la République de Djibouti qui jouxte l'Éthiopie.
Le Xeer est la constitution politique, le droit pénal
et le code d'éthique qui fonde cette confédération
et qui la justifie. Sitti représente une valeur historique
pour le peuple de cette région et c'est pour honorer
les sages qui ont élaboré les lois et règlements
du xeer nous avons adopté le nom de Sitti. Vous savez
tous que l'année 1755 représente un symbole
important dans l'histoire du Peuples Issa la création
du Heer-Issa.
La communauté
culturelle de sitti au Canada Association est à but
non lucratif
La culture
constitue le fondement et l'essence d'une société.
la culture Issa
ouverte sur le monde , respectueuse de la liberté et
la diversité de ses formes d'expression.
(Canada)cette terre d'immigration nous a permis aux nouveaux
arrivant de s'intégrer à son espace et à
sa culture spécifique, qui sont le creuset d'un peuple
nouveau, et de l'enrichir de leur différences propres.
Enfin
, Sitti-Canada nourrit l'idéal d'une communauté
ouverte et tolérante, Francophone avant tout par sa
culture dans ses fibres .
Sitti-Canada annonce clairement ses couleurs sur l'intégration
harmonieuse des membres de toutes la communauté du
sitti-canada et sur l'établissement d'un nouveau pacte
au sein la société canadien.
un communaute
à batir pour mieux vivre maintenant , pour l'avenir
de nos enfants.
cette
interview est touchante à maintes égards. L'évocation
de certains souvenir m'interpellent personnellement. J'ai
bien aimé sa façon à lui de parler de
la culture. Il en a une approche saine. Sa nostalgie me renvoie
à la mienne.
Cette
proximité je l'explique par le simple fait que nous
avons été camarade de promotion au Lycée
de Djibouti.
Et c'est
à ce titre que j'aimerai qu'il nous explique la tiédeur
de ses réponses à deux questions du journaliste
de la NATION
Extrait
interview de la Nation :
Question
: vous suivez normalement l'évolution de votre patrie
en vivant à l'extérieur du pays ?
Réponse
: Oui, grâce à l'ADI notamment et à La
Nation ! (rire)
Question
: Alors quelle évolution relevez-vous ?
Réponse
: Cela fait presque huit ans que je reviens tous les ans au
pays. Ça tourne toujours ! Je pense qu'il y a beaucoup
de jeunes qui sont partis, des gens qu'on avait formé
pour enseigner, il y a quelques années et qui ne sont
plus là ! Ça, c'est un peu dommage ! Mais le
fait que l'université existe, ça c'est une évolution
positive ! Et ça a l'air calme au niveau politique
!
je trouve
ces réponses quelque peu politiquement correct. Un
peu langue de bois et un peu trop tiède pour un A.
Waberi. Dans cette même interview, A. Waberi affirme
en parlant du rôle de l'écrivain que : c'est
celui qui dit haut et fort ce que les autres n'arrivent pas
à exprimer ou n'osent pas dire.
C'est
aussi ma définition. Je pense aussi qu'il a une certaine
obligation morale à l'égard de ces concitoyens.
Cette même obligation qui pèse sur les intellectuels
Dun pays. On en attend toujours beaucoup d'eux. Quand un pays
traverse une période difficile, c'est toujours les
premiers à réagir. C'est toujours eux qui jouent
le rôle de phare pendant les périodes de grande
obscurité. Et nous traversons une très longue
période d'obscurité et d'obscurantisme à
Djibouti. Ce même pays qu'il semble chérir par
dessus tout car c'est souvent le théâtre de ses
nouvelles et de ses romans.
Waberi
à la chance d'avoir un nom. Il ne le doit à
personne si ce n'est à son talent . et c'est tant mieux.
Et j'espère que sa reconnaissance en tant qu'écrivain
ira en se renforçant. A mon sens - à moins que
je me trompe et là , il est en droit de nous le dire
: " Chers compatriotes, ne nourrissez pas trop d'espoir
sur ce que je pourrai vous apportez à travers mon rôle
d'écrivain. Je ne fais pas partie des écrivains
engagés. Ce n'est pas mon rôle de donner un avis
sur ce qui se passe au pays.... "
Ce peut
être une prise de position et c'est respectable. Mais
qu'il nous le dise ! ce sera plus clair pour tout le monde
et moi le premier.
Abdourahman,
j'espère que tu me liras et que tu nous donnera une
réponse.
____________________
Haut de page ________________
21/02/02
M Aloumekani, l'un des plus importants témoins dans
l'affaire Borrel, est intervenu de matin sur RTL en Belgique.
Y-a-t-il
eu tentative d'utilisation abusive de ses déclarations
?
Monsieur
Aloumekani a été interviewé par RTL le
21 février 2002, à la suite de ce qui pourrait
avoir été une indiscrétion (concertée
ou non par la Justice française) de policiers français.
La
police française aurait fait état d'une partie
des déclarations de M. Aloumekani dans le cadre de
la commission rogatoire du 8 février. Monsieur Aloumekani
que nous avons joint au téléphone confirme qu'il
a bien dit en fin d'interrogatoire, qu'il n'accusait pas formellement
le Président Guelleh ni les hommes présents,
pour la bonne raison qu'il ne disposait pas d'éléments
suffisants pour porter une telle accusation.
En
s'en tenant à cette seule partie de ses déclarations,
ceux qui ont choisi d'ébruiter partiellement un rapport
d'audition (pourtant protégé, en principe, par
le secret de l'instruction) auraient-ils voulu faire croire
à un retournement de situation ?
Sont-il missionnés par la France pour étouffer
l'affaire et pour blanchir IOG, comme nous le pensons depuis
longtemps ? Incapables de répondre à cette question,
nous la laissons ouverte.
Mais
ce qui est important et ce que M. Aloumekani a confirmé
publiquement dans l'interview ce matin, c'est qu'il a bien
été le témoin d'une conversation au Palais
Présidentiel (entre plusieurs hommes qu'il a parfaitement
identifiés), dans laquelle il a bien été
question de l'élimination du juge Borrel (le petit
juge fouineur) et du registre de passage ...
Il
ne revient pas sur sa déclaration initiale. Bien au
contraire, il la confirme. Simplement avec un sens des responsabilités
que nous saluons, il s'estime incapable d'accuser formellement
Guelleh et ses sbires dans ce qui pourrait être l'assassinat
Dun juge français. Après tout, il est témoin
Dun événement qu'il a rapporté aux juges
français. C'est aux juges français qu'il appartient
de prononcer ou non des accusations, pas à un témoin.
Cela
dit, la façon dont la justice française semble
prendre les choses : l'extrême habileté pour
sélectionner des petites phrases en dehors de leur
contexte et pour les rendre publiques (de façon indirecte)
pourraient nous laisser penser que l'indépendance des
magistrats est assumée de façon particulière.
Mais il est vrai que nous sommes des gens mal intentionnés
qui racontons n'importe quoi ....
La
France chercherait-elle, comme nous le laissons entendre depuis
plusieurs semaines; à protéger Guelleh, pour
qu'il maintienne son régime dictatorial et criminel
?
NB
: Monsieur Aloumekani a souhaité que cette précision
soit publiée sur notre site, afin que sa déclaration
ne soit pas exploitée sous un aspect tronqué
et trompeur qui aurait pour résultat de faire croire
à l'inverse de ce qu'il a dit ....
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Haut de page ________________
21/02/02
Le représentant de l'UNICEF à Djibouti confirme
son efficacité légendaire et reconnue .... Il
ne refuse pas de prendre l'argent en tout cas...
Selon
une dépêche de l'ADI, le représentant
de l'UNICEF à Djibouti vient de recevoir 204.000 FD.
Que va-t-il en faire ? Aider des enfants pauvres, victimes
ou malades. Payer des livres et des cahiers ?
Eh
bien non M. Jorje Mejia déclare que « lUNICEF
orientera cette contribution en direction des enfants de la
rue », pour « identifier le meilleur moyen daméliorer
leur condition de vie. »
Qu'est-ce
que cela veut dire ? Qu'il va lancer une étude pour
savoir ce que l'on pourrait faire avec de l'argent. Les sympathisants
qui ont acquis les billets de loterie par générosité
sont-ils satisfaits de cette mesure ? Il y a fort à
parier que non ! Ils pensaient certainement que leur contribution
généreuse aiderait à améliorer
des cas difficiles ou malheureux, mais certainement pas qu'elle
servirait à financer une étude ... Quel scandale
!
nous
avions déjà eu l'occasion d'attirer l'attention
de l'opinion internationale sur la conduite scandaleuse du
représentant de l'UNICEF en mai 2000. Il était
allé visiter la prison de Gabode où étaient
emprisonnés avec les adultes (et probablement violés)
une trentaine de mineurs (ayant commis le crime d'avoir sniffé
de la colle sur la voie publique). Il avait trouvé
tout cela normal et il l'avait confirmé à sa
sortie de l'établissement. LA
LIBERTÉ N° 35
Le
représentant de l'UNICEF à Djibouti mène
une vie confortable : belle villa, chauffeur, bon salaire
et ... peu de travail obligatoire. On comprend qu'il ne veuille
pas risquer de perdre cette aubaine en déplaisant à
Guelleh. Et en plus Guelleh lui réserve-t-il quelques
faveurs supplémentaires pour qu'il dise oui à
tout ? cela nous ne le savons pas ..
Mais
notre impression persiste ... et nous nous demandons si le
sort des enfants djiboutiens et des enfants non-djiboutiens
livrés à eux-même et soumis à toutes
les pressions, y compris les plus affreuses, est susceptible
de l'intéresser. Ne parlons même pas d'un minimum
de compassion, car il semble en être dépourvu.
Bravo
à la direction de l'UNICEF qui maintient 'ce diplomate'
en poste à Djibouti. ________________________________
Cérémonie
de remise dun chèque symbolique à lUNICEF
au Sheraton Djibouti
DJIBOUTI
(ADI)- 20 février- Une cérémonie de remise
dun chèque symbolique pour lUNICEF a été
organisée par le Sheraton Hôtel de Djibouti ce
mercredi soir.
Ce
chèque dun montant de 204.000 FDJ, destiné
à lEnfance, provient de la recette dune
tombola organisée par le Sheraton le Jour de lAn
2002.
Le
Directeur du Sheraton, M. Peter. F. Stadelmann, qui a procédé
à la remise de ce chèque symbolique au représentant
de lUNICEF, M. Jorje Mejia, a tenu à remercier
tous les sponsors qui ont contribué à pour que
cet événement ait lieu.
Pour
sa part, le Représentant de lUNICEF, na
pas manqué, à son tour dapprécier
ce geste hautement symbolique dédié à
lenfant djiboutien, en invitant « le secteur privé
à sengager à développer le potentiel
de lenfant djiboutien ( ) en créant des
centres de loisirs, et en encourageant les activités
culturelles, éducatives, et sportives. »
M.
Jorje Mejia a en outre déclaré que « lUNICEF
orientera cette contribution en direction des enfants de la
rue », pour « identifier le meilleur moyen daméliorer
leur condition de vie. »
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Haut de page ________________
20/02/02
L'OGRE D'HARAMOUSSE A ENFANTE UN PINOCCHIO !
(Lecteur)
Il y a
eu d'abord le temps de la séduction, suivi tout de
suite par celui de la prédation ; qui logiquement débouche
sur la répression. Djibouti a connu toutes ces phases.
C'est ce que l'on pourrai appeler le "cycle des dictateurs".
Sentant
qu'il est arrivé au bout du cycle, IOG commence à
nous faire la danse
du ventre et à déployer une opération
de charme de très grande envergure. Il
y met le prix. L'objectif de cette étape est de montrer
du doigt les soi-disant Ministres incompétents et responsables
de tous les maux de la population djiboutienne. A la précision
près que l'Ogre de Haramousse semble oublier que c'est
lui qui les nomme et que c'est encore lui qui tire les ficelles
de ses Ministres-Marionnettes.
Le premier
élément de ce dispositif n'est autre que le
1er Pion - désolé, le 1er Ministre -. IOG l'a
voulu jeune, soi-disant instruit, surtout très servile
et prêt à tout pour avoir sa part du gâteau
dans ces moments de disettes économiques et financières
pour les prédateurs.
Cet homme
il l'a trouvé dans la personne de Dileita. N'étant
pas sur place pour suivre ses réalisations, il me donne
l'impression de quelqu'un qui se démène beaucoup,
s'agite inutilement, parle à outrance en recourant
régulièrement aux lapalissades et autres inepties
du même genre.
En gros,
ce 1er lampion - pour ne pas dire 1er morp... : un parasite
se nourrissant du sang des ses hôtes - de la République
brasse beaucoup d'air, soulève beaucoup de poussières
- A Djibouti, il n'aura aucune difficulté - et n'aboutit
en fin de compte à rien du tout. Le néant intergalactique
!
En fait,
toute son énergie est focalisée sur l'art et
la manière de plaire au Prince et ce pour espérer
saisir quelques miettes sur le sillage de l'Ogre de Haramousse.
De toute
façon, il n'en a pas le pouvoir. Ce n'est qu'un pantin
dont les gestes et les faits sont orchestrés par notre
Génie de la Corne. L'expérience me donne finalement
raison en ayant choisi ce petit sobriquet de Génie
de la Corne. Je sentais qu'il était dans la lignée
des grands de ce siècle :
Ceausescu (Génie des Carpates), Mengistu (Négus
rouge), Milosevic (le boucher
des Balkans) , Marcos et consorts.
Ne boudons
pas cette renommée internationale. Après tout,
n'est ce pas l'homme qui a rétabli la paix en Somalie.
Ce pays est tellement en paix qu'il a osé faire circuler
la rumeur qu'il serait un sérieux concurrent pour l'attribution
Dun Nobel de la Paix.
Il peut
toujours attendre. Il devrait plus tôt postuler pour
une place devant le Tribunal de la Haye.
Revenons
à notre 1ère Marionnette qui a pris "l'engagement
solennelle d'entretenir la flamme née du séminaire
sur l'-In-action gouvernementale" qui a eu lieu courant
février 2002. A voir son auto-satisfaction, on aurait
dit un PINOCCHIO tout émerveillé de voir qu'il
pouvait marcher, se mouvoir et parler à l'identique
des êtres humains.
A la différence
près que notre PINOCCHIO national s'émerveille
devant ses facultés et ses facilités à
reproduire à l'identique, les ruses, les mensonges,
les promesses sans lendemain, la kleptomanie, la zizanie,
la corruption - et tout le reste ...- utilisés par
son maître à penser, l'Ogre d'Haramousse. Je
parie un faux dollar (n'y voyait ni malice, ni aucune allusion
aux faux dollars en circulation quelque part dans la Corne
de l'Afrique) que d'ici peu, un long nez viendra prendre place
sur le visage de notre Pinocchio National.
En sommes,
que devrions nous retenir de cette vaste mascarade destinée,
d'une
part à amuser la galerie, et d'autre part, à
faire illusion auprès des bailleurs de fonds. Le comble
est que cette duperie a marché. En effet, il paraît
que les bailleurs ont débloqué une forte somme
pour entretenir l'appétit insatiable de l'Ogre de Haramousse.
N'est pas Génie qui veut !
Notre
Pinocchio de service, au cours d'une interview bidon comme
sait si bien le faire l'A.D.I (Agence de Désinformation
d'Iog) était en extase devant les retombées
de ce séminaire - une question : ce séminaire,
c'était avant ou après le Khat ? -.
Franchement,
j'ai beaucoup de mal à me prononcer sur ce séminaire.
Encore faut-il qu'il y ait matière pour donner un avis
ou émettre une critique. Ce séminaire aurait
pu s'intituler : séminaire sur l'Inaction gouvernementale.
Le leitmotiv
de tout son discours c'est le terme "société
civile" . Pinocchio ne jure que par la société
civile. Il semble découvrir l'existence de cette société
civile. Cette même société qui a été
malmenée, cette société dont les droits
les plus élémentaires sont violés quotidiennement
depuis plus de deux décennies dans une totale impunité,
une société civile dont les éléments
les plus valeureux ont été poussés à
l'exil, une société civile méprisée,
réduite à un état de misère sans
pareille.
En regardant
de plus près le contenu de son intervention, on décèle
plus de fanfaronnades que de réalisations concrètes.
On est toujours au stade " de projets, de plans d'actions
sectoriels résultant des concertations, pérennisation
des structures multiformes - encore un poste crée sur
mesure pour un cousin - , de démarche programme, etc
...."
Paroles,
paroles, paroles, Toujours des mots, rien que des mots,
toujours des mots .........Je n'ai pu m'empêcher de
chanter cet air de la célèbre chanson de Dalida.
Prenons
par exemple cette phrase que je reprends in extenso :"
ce programme
nécessite des politiques sectorielles et des programmes
économiques interdépendants, une cohérence
d'ensemble dans le temps et un ordonnancement
logique. Ce qui provoquerait à n'en pas douter des
contradictions mais aussi
des synergies utiles".
cette
phrase se suffit à elle-même pour nous montrer
à qui nous avons à faire. Un pantin sans envergure
- le dernier alibi et la dernière trouvaille d'IOG
- , à l'exception près que le vrai PINOCCHIO
relève de la fiction alors que notre Pinocchio national
est bien réel, en chair et en os.
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20/02/02
Le coin de l'humour : la Banque Mondiale accorde 1,8 milliard
de FD à Guelleh. C'est la fête au Palais !
Youpee
! On est encore plus riches !
Par Roger Picon
Dialogue
(presque) imaginaire
- Allô, Paulette ?
- Oui mon seigneur, je suis là ! Que veux-tu ?
- Ça y est, je viens juste de recevoir la commande
que j'avais passée lundi à la Banque Mondiale.
Ils sont rapides : livraison en 48 heures chrono, comme la
Redoute ou les Trois Suisses !
- Super, c'est génial. Qu'est ce qu'ils sont bien ces
gens là et compréhensifs par dessus le marché
! ils t'ont demandé de signer un reçu ?
- Même pas, ils me font confiance. Ah les idiots ! J'avais
eu peur qu'ils se fâchent un peu lorsqu'on leur a présenté
l'année dernière des bilans et des comptes truqués.
Penses-tu ? ils ont déjà oublié !
- T'es vraiment le meilleur pour embrouiller les banquiers.
C'est pour cela que tu es un grand chef.
- Viens
vite me rejoindre, on va faire la fête et on a des tas
de projets à mettre au point....
- je m'habille et j'arrive ...
- en plus, ça tombe bien avec la venue du nouveau petit
'fouineur', je vais pouvoir montrer concrètement ma
reconnaissance à tous ceux qui s'abstiendront de lui
parler. On a de quoi les récompenser largement ! etça
renforce l'amitié !
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Haut de page ________________
20/02/02
LA JUSTICE A LA RECHERCHE D'UNE INDÉPENDANCE. (Lecteur) «
l'indépendance des Magistrats » l'une des priorités
du Ministère de la Justice
Le glaive
de la justice Djiboutienne fonctionne à deux vitesses,
estime-t-on généralement. L'iniquité
a atteint un tel seuil, que l'institution qui préside
aux destinées du droit n'a plus aucune crédibilité
aux yeux du commun des citoyens. Pis, elle est perçue
comme un cerbère aux ordres du pouvoir.
Avoir
affaire à la justice est une mésaventure sans
fin, et même quand on arrive à sen sortir, on
en garde des stigmates profonds. Ceux qui en ont fait l'expérience
l'ont conclut dans la douleur.
L'une
des tâches noires qui marque l'histoire du système
judiciaire djiboutien reste incontestablement la désormais
affaire des proches du général injustement incarcérés,
initiée durant la campagne de chasse aux sorcières
juste après le coup de Gueule du général
Yacin Yabeh, l'ami d'enfance.
La furie
avec laquelle étaient traités le clan du général
a provoqué le dégoût et l'indignation
de la société civile. Les dérives qui
ont accompagné ces arrestations ont préfiguré
de la mauvaise foi de la parodie de justice. Les gens ont
été écroués sans même bénéficier
de la présomption d'innocence. La saignée a
touché tout un clan et toute une ville comme Ali-Sabieh.
Plus d'une centaine de Djiboutiens seront acquittés
après avoir été malmenés, dépossédés
de leurs biens et traités comme de vulgaires criminels.
Ceux qui
croupissent encore en prison verront leurs droits les plus
élémentaires bafoués. Les autres, dont
la réhabilitation tarde à voir le jour, ont
perdu confiance en la machine judiciaire. L'âme en peine,
ils se disent être dans un état de mort civile.
Il faut dire que même après l'acquittement Dun
bon nombre d'entre eux, la majorité a choisi l'exil,
les autres n'ont pas encore regagné leurs postes de
responsabilité ni touché les indemnités
effectivement dues. Dans cette affaire, la détention
préventive qui, au plan législatif, doit être
l'exception, a été la règle sur injonction
du ministre de la Justice de l'époque.
Certains
avocats djiboutiens, dont je ne citerai pas le nom, par mesure
de sécurité avaient, à cette occasion,
tenté d'alerter l'opinion publique sur les dangers
qui guettent la justice.
Ils diront
à propos de la procédure entachée d'irrégularités
que «le droit a encore une fois reculé devant
l'arbitraire, c'est une fois de trop...Ces graves dérives
renvoient de l'État djiboutien, une caricature d'État
de droit.»
M. DAF
est l'autre Don Quichotte qui se bat corps et âme contre
les moulins de la justice. A l'origine de son dernier combat,
un rapport effectué sur les faussaires placés
dans la haute hiérarchie de l'État En dépit
de la véracité des faits retenus contre eux,
ils continuent à jouir, sans être inquiétés,
de leurs privilèges au moment où lui, menacé
de représailles, connaît les affres de l'incertitude
et du désarroi.
Ce ne
sont là, malheureusement, que quelques échantillons
des injustices institutionnalisées car la corruption
est une gangrène qui ronge l'État du sommet
jusqu'aux bas- fonds. Le rapport fusionnel qui fonde la mainmise
des cercles politico-maffieux dans les stratégiques
structures du système en place est une lapalissade
que nul ne peut nier.
Alors
, Monsieur le Ministre quand on voit le nombre de prisonniers,
dont l'innocence est avérée, qui croupissent
dans les geôles sombres de Gabode à attendre
la délivrance , il est difficile d'expliquer cela par
« la lenteur qui caractérise la justice djiboutienne
».
Il est
vrai, et je vous l'accorde, que « votre justice vit
en décalage avec ces événement-là».
____________________
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20/02/02
La greffière du Tribunal d'Instance du 4ème
arrondissement de Paris aurait de bien étranges pratiques.
(Soupçon
sur une possible attitude raciste, si les faits sont confirmés
?)
S'il on
juge en fonction de la mésaventure survenue à
une personne née à Djibouti sous l'autorité
coloniale de la France. Cette personne s'est présentée
au Tribunal d'Instance du IVème arrondissement de Paris
pour demander le certificat de nationalité française
auquel elle peut prétendre. La greffière lui
a demandé de fournir de nombreux documents originaux
(pas toujours faciles à réunir), ce qui est
absolument normal.
Après
plusieurs mois, la greffière lui a annoncé verbalement
que sa demande avait été rejetée par
le Tribunal, sans jamais lui donner la copie écrite
du jugement. On sait que les greffes ne sont pas pressés,
mais quand même. Le dossier a-t-il bien été
présenté en audience ? nous n'en savons rien,
puisqu'il n'y a aucune pièce confirmant un jugement,
et nous pouvons légitimement nous poser la question
dans le contexte actuel.
Quelques
jours après cette réponse négative, notre
personne s'est présentée au Greffe pour demander
la restitution des pièces originales de son dossier.
Elle fut un peu surprise d'entendre ce qu'elle nous a rapporté
: je ne vais quand même pas vous rendre votre dossier,
car vous iriez immédiatement vous présenter
dans une autre Mairie où il serait accepté ...'
Le témoin
qui nous a fait part de cette information est formel. Il semble
que l'on ne puisse pas contester sa version, car en dépit
de l'envoi d'une lettre recommandée de mise en demeure
de restituer le dossier, la greffière n'a toujours
pas lâché sa proie ....
Nous en
sommes tombés de notre chaise et nous appelons à
l'aide toutes les Associations qui luttent contre le racisme
à se rapprocher de nous pour envisager une intervention
à l'encontre de cette personne aux attitudes peu conformes.
Une plainte
va être déposée très rapidement
contre elle, si elle persiste à séquestrer le
dossier.
Dernière
minute : certaines mauvaises langues se demandent même
si Guelleh aurait pu acheter ou faire pression sur la Greffière
du 4ème ar. de Paris. Mais c'est peu probable à
notre avis et nous nous refusons à l'envisager.
Un bon
conseil en attendant le dénouement que nous espérons
heureux de cette affaire. Si vous êtes étrangers,
évitez de vous présenter au Greffe du Tribunal
d'Instance de Paris 4. L'accueil y est plus que moyen ...
____________________
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20/02/02
Le 2ème festival cinématographique franco-djiboutien
s'ouvre le samedi 23 février au Sheraton de Djibouti.
Dès
samedi soir, un numéro spécial de l'Observatoire
sera consacré à cet événement.
Toutes nos informations et nos commentaires sur :
les
acteurs et les risques qu'ils courent en présentant leurs
numéros de cascade en direct,
les
coulisses, les chroniques, les confidences des acteurs,
les
membres du jury,
les
affiches de tous les films en compétition..... En
exclusivité mondiale, les illustrations de Roger Picon
réalisées pour l'ARDHD
D'après
des sources sérieuses, le juge Jean-Baptiste Parlos,
Mme Borrel et ses conseils, plus un ou deux journalistes doivent
embarquer le vendredi 22 février sur un vol à
destination de Djibouti. Dès vendredi soir un premier
moment fort : le passage de la Police des frontières
djiboutienne à l'aéroport.
________________________
en
parallèle, le deuxième festival du cirque se
tiendra
au Palais de l'Escale.
avec les meilleurs clowns ...
Nos
correspondants sur place assureront aussi la couverture de
cette manifestation.
Chaque participant (acteur et membre du jury) est bien conscient
des enjeux et des dangers : risque de mise en cause pour les
uns, risque d'attentat, risque de provocation et/ou risque
d'agression pour les autres : l'équipe de Guelleh n'est
pas constituée que de tendres jeunes gens et même
si nous l'excluons à priori, certains d'entre eux pourraient
toujours avoir l'envie de se défouler un peu (rien
que pour rire, bien sur) sur les touristes fraîchement
débarqués de la capitale française.
Aucun
de ces touristes n'ayant l'intention de se suicider, nous
serons donc vigilants quant à leur sécurité.
Nous les avons aussi informés du fait qu'ils doivent
éviter de tomber dans l'eau du port parce qu'elle pourrait
être affreusement polluée par des pesticides
redoutables et non contrôlés par le pouvoir,
ni d'ailleurs par la France..
____________________
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19/02/02
: F.A.O. : UNE ACTION URGENTE EST NÉCESSAIRE POUR ÉVITER
UNE CATASTROPHE ÉCOLOGIQUE A DJIBOUTI. Une carence
'criminelle' des services djiboutiens depuis 15 jours ???
Dans
un communiqué de presse daté du 19 février
et que nous publions en fin de cet article, la F.A.O. informe
que 10 conteneurs de pesticide toxique sont en train de se
répandre dans le port de Djibouti, posant de graves
problèmes pour la santé et pour l'environnement
...
Le
pesticide est de l'arséniate de cuivre chromaté
: un délicieux cocktail qui, en plus d'être dangereux
pour l'environnement, est cancérigène. Le produit
était stocké dans des fûts en plastique
qui se sont révélés être défectueux.
Le produit continue de se répandre dans une partie
du port ... Aucune installation, en Afrique, n'a la capacité
de traiter ce type de produit. Il faut l'envoyer en Angleterre
selon les informations disponibles à cet instant.
Le
problème n'est pas nouveau, car l'ADI le signalait
dès le 5 février dans un communiqué à
la fois inquiétant, mais rassurant sur les conséquences
et les mesures prives ... L'équipe de Guelleh a-t-elle
sous-estimé le problème ? Il y a fort à
parier qu'elle n'a pas fait grand chose depuis 15 jours :
ni la vie humaine, ni l'environnement, ni les problèmes
de la planète n'ont une grande importance pour une
équipe dirigeante parfaitement amorale qui est préoccupée
essentiellement par le pouvoir et par son enrichissement personnel.
Il
y a quinze jours, on disait que le produit ne s'était
heureusement pas répandu dans la mer ... Aujourd'hui
nous apprenons que les soit-disant mesurettes prises par le
Gouvernement djiboutien n'ont pas empêché le
désastre de se produire.
Et
quand on pense que le port de Djibouti accueille la marine
française avec son fleuron le Charles de Gaulle plus
la marine allemande, on peut s'interroger sur les raisons
pour lesquelles aucune mesure efficace ne semble avoir été
prise par personne, ni par les djiboutiens, ni par les marines
européennes (qui disposent de certains moyens !)...
Espérons en passant que le Charles de Gaulle résistera
à cette attaque chimique, puisqu'il aurait été
prévu pour cela... ce sera un test pour lui de résistance,
mais pas de l'efficacité des équipes ni de leur
commandement.
Nous
tenons à vous rassurer tous, car les Palais présidentiels
semblent avoir été épargnés à
l'heure où nous écrivons cet article. Ni Paulette
la croqueuse, ni Guelleh (qui essaie peut-être d'obtenir
le pardon à la Mecque pour ses crimes) n'auraient
goûté au cocktail toxique. Plusieurs affaires
d'empoisonnement alimentaire présumé leur ont
certainement appris à être très prudents
dans ce domaine et ils ne consomment pas n'importe quoi. Certains
disent qu'ils ne boivent que de très bons alcools,
mais nous n'avons pas reçu de confirmation à
ce sujet.
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ADI/DJIB/1742/399
MOTS
DJIBOUTI/POLLUTION
Une cargaison des produits toxiques déversée
à lintérieur du Port de Djibouti
DJIBOUTI
(ADI)- 5 février- Une cargaison de produits hautement
toxiques, en loccurrence de larsenic (contenant
du chrome et du cuivre) destinée à lÉthiopie
sest déversée hier dans lenceinte
du Port de Djibouti, causant outre une situation délicate,
une vive inquiétude pour les autorités portuaires
et le Ministre djiboutien ayant en charge lEnvironnement
M. Abdallah Abdillahi Miguil.
Dans
une déclaration faite à lADI aujourdhui,
le Ministre de lHabitat et de lUrbanisme, Chargé
de lEnvironnement a condamné en des termes très
vives la compagnie dÉlectricitédÉthiopieà
qui était destinée le produit, lAgence
Maritime de ce pays ( MTS ) ainsi que les transitaires agrées
par cette dernière.
Le
Ministre a déploré « les pratiques de
nonrespect du mode de transport des matières
hautement toxiques et dangereuses », tout en précisant
que les agents maritimes et les responsables éthiopiens
concernés qui « ne nous ont pas prévenus
ont enfreint notre législation ».
A la
suite de cette grave pollution, des dockers et des employés
du terminal conteneur ont été contaminés
et nécessitent des soins appropriés. Une surface
denviron 500 m² a été en outre bloquée
dans lenceinte du port de Djibouti, pour des raisons
de sécurité notamment.
Le
« Cromatec Copper Arsenic » de son nom scientifique,
en provenance de lAngleterre a été commandé
par la compagnie nationale éthiopienne délectricité,
qui lutiliserait comme un anti- termites pour la protection
de ses poteaux électrique.
Selon
M. Abdallah Abdillahi Miguil, « la toxicité de
ce produit est tellement importante quun expert de la
FAO dépêché sur les lieux nous a affirmé
que si le produit sétait déversé
en mer, nous aurions perdu toutes nos ressources halieutiques.
»
Le
représentant du gouvernement au Port de Djibouti, M.
Aden Doualeh a déclaré quant à lui, que
le manifeste du navire transportant le produit incriminé
indiquait que larsenic était stocké dans
des fûts en plastique qui naurait pas résisté
à son action corrosive.
«
En ayant voulu rendre service à nos partenaires éthiopiens,
nous nous trouvons pénalisé » a regretté
le responsable djiboutien, qui a ajouté « il
est inacceptable que lon mette ainsi en danger, la vie
de nos agents et notre environnement. »
A la
suite de ce sinistre, les autorités djiboutiennes ont
diligenté une enquête sur cette affaire.
ADI- 20H20
GMT- 5 FEVRIER 2002
_______________________________
FAO
: UNE ACTION URGENTE EST NÉCESSAIRE POUR ÉVITER
UNE CATASTROPHE ÉCOLOGIQUE À DJIBOUTI
Rome,
19 février 2002.
Dix conteneurs
sont en train de répandre leur contenu de pesticides
toxiques dans le port de Djibouti posant de graves problèmes
pour la santé humaine et l'environnement, a mis en
garde aujourd'hui l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation
et l'agriculture (FAO). L'emplacement actuel des conteneurs
est déjà fortement pollué. Le site le
plus touché se trouve à une distance de 400
mètres Dun dépôt d'aide alimentaire.
La FAO
lance un appel pour une intervention immédiate pour
éviter une ultérieure contamination du port
et des personnes qui y travaillent. « On ne peut abandonner
à elles-mêmes les autorités de Djibouti
», souligne l'expert de la FAO, Kevin Helps, qui a été
invité par le ministère de l'Agriculture à
visiter le site et à formuler des recommandations de
sauvegarde.
Le pesticide
(de l'arséniate de cuivre chromaté) est surtout
utilisé pour la conservation du bois et des poteaux
télégraphiques, explique Helps. C'est un produit
cancérigène et dangereux pour l'environnement.
Plus de
200 tonnes ont été expédiées par
bateau récemment du Royaume-Uni en Éthiopie,
pour être livrées à l'Ethiopian Power
Corporation. Elles étaient emballées dans des
conteneurs en plastique. « Pour toutes les expéditions
précédentes, des barils en acier avaient été
utilisés, sans qu'il ne se produise aucune fuite. Il
semble que les conteneurs en plastique étaient défectueux
et que le produit se soit répandu », dit Helps.
« Les conteneurs ont sûrement commencé
à fuir quand ils étaient sur le navire. »
«
Tout le port ne court pas un danger pour l'instant, mais nous
sommes inquiets pour le point de stockage. Le liquide continue
à s'écouler des conteneurs. Une tentative d'en
ouvrir un pour inspecter la cargaison a été
abandonnée lorsque le liquide a commencé à
se répandre », indique Helps.
Jusqu'à
récemment, les autorités portuaires n'avaient
reçu aucune information sur la toxicité de la
cargaison et sur les mesures de sécurité à
prendre. « Il ne fait aucun doute que la manipulation
incorrecte de la substance chimique a exposé de nombreux
travailleurs à des niveaux inacceptables de toxicité
», fait remarquer l'expert de la FAO.
Des premières
mesures ont été prises pour protéger
les zones contaminées, et les possibilités de
propagation de la contamination par la poussière ou
le vent ont été réduites.
En guise
d'intervention d'urgence, la FAO a suggéré d'ordonner
la mise en quarantaine du site de stockage et de placer des
gardiens pour en empêcher l'accès. Toute nouvelle
fuite doit être contenue pour prévenir une plus
grave contamination du sol. « En aucun cas les conteneurs
ne doivent être ouverts jusqu'à l'arrivée
Dun spécialiste de déchets toxiques équipé
de tout le matériel de sécurité nécessaire
», dit Helps. « Les pesticides ne peuvent être
acheminés en Éthiopie sans un nouveau conditionnement.
»
«
Cette tâche doit être accomplie avant que les
pluies ne propagent le produit qui est hautement soluble et
qui est aisément entraîné par lixiviation
dans le sol. Si le produit devait se déverser dans
la mer, l'impact sur le cheptel piscicole serait très
grave. »
Le matériel
fortement contaminé doit être renvoyé
au Royaume-Uni, selon la FAO. « Il n'existe actuellement
en Afrique aucune installation capable d'éliminer sans
risques cette substance dangereuse. Le reconditionnement final
et la décontamination coûteront, au bas mot,
800.000 dollars. Quant à l'intervention d'urgence,
elle s'élèvera à 35.000 dollars »,
déclare Helps.
La FAO
a recommandé à l'État de Djibouti d'adopter
une approche de type « pollueur-payeur ». «
La responsabilité finale de la cargaison doit être
tirée au clair sans délais. La partie responsable
de la fuite et de la contamination doit être identifiée.
» FAO
--------------------------------------------------------------------------------
Pour toute information, contacter Erwin Northoff, chargé
d'information de la FAO : tél. 0039.06.57053105,
email : erwin.northoff@fao.org ou consulter le site http://www.fao.org
Sous-Division
des relations avec les médias, Division de l'information,
FAO
Tél. : (39 06) 57 05 32 76 ou Fax : (39 06) 57 05 37
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Haut de page ________________ 19/02/02
ce que j'en pense par
Anboul Abdallé dit Chiné.
Cette
semaine, mes questions s'adressent d'abord à Monsieur
Ismail Omar Guelleh, chef de la bande, qui a perpétré
le hold-up électoral du 9 avril 1999 et docteur en
tribalisme et ensuite à Monsieur Said Ibrahim Badoul
Président fantoche du Parlement djiboutien.
Nous vous
demandons d'abord ce que veulent dire vos paroles ``le peuple
ne demande qu'a comprendre`` ?
N'est
ce pas M Guelleh ? vous avez réduit ce peuple a la
plus noire misère matérielle et psychique. Nous
mesurons la situation désastreuse de l'économie.
Et vous voudriez nous faire croire, à grand renfort
de trompettes et de déclarations fracassantes que tout
va bien, que votre régime est une réussite exemplaire,
etc...
Bravo
! La vérité sortie de la bouche Dun homme, qui
n'a jamais dit une seule vérité, qui a toujours
trahi le peuple et qui accumulait les titres et les fonctions
bidons, sans n'apporter jamais rien à l'a population,
n'a aucune crédibilité.
Mon attention
a été attirée par la question qui vous
a été posée par M. Mahe. Elle concernait
le vieillissement du parti RPP. La vérité blesse
M Guelleh, mais elle ne tue point.
Nous savons,
par exemple, que la population du district d'Ali Sabieh a
voté en masse pour le candidat de l'opposition M Moussa
Ahmed Idriss. Ensuite il a été jeté d'abord
dans vos sombres cachots, puis aux oubliettes.
Le grand
parti, le parti vorace de Guelleh créé de toutes
pièces par son oncle, le grand tribalisme devant l'éternel
M Hassan Gouled Aptidon.
Le régime
que vous conduisez ne mènera nulle part tant que vous
et vos autres petites créatures soumises ne penseraient
qu'au fameux Asho et non au bien du peuple et de vos concitoyens.
Vous dites
que vous avez bien en main les rênes du parti et que
vous n'êtes pas
fatigué. Qu'êtes vous allez faire en Italie,
juste avant la mort de Oyio Aicha Bogoreh (Source ADI :
le chef est parti en visite privé mais où ?
Personne ne nous le dira).
avec quel
argent allez-vous construire le fameux siège du RPP
dont vous vantez le futur luxe avec vos clairons et vos chantres
? Est-ce avec les fonds de la Banque Mondiale qui vous approvisionne
régulièrement en Dollars sans objectifs, sans
but et sans contraintes particulières ?
Où
cette nouvelle livraison de Dollars va-t-elle aller ? Dans
vos coffres personnels ?
oùen
sont ces fameuses écoles de militants que votre parti
doit organiser ?
M Yacin
Elmi Bouh est-il au courant du projet du RPP ?
Qu'en
est-il de la mise a l'écart du Commandant Iftin et
du Colonel Mahdi...? Les avez-vous injustement écartés
en raison de l'affaire Borrel?
Autant
de questions sur lesquelles nous attendons des éclaircissements
et des réponses précises.
___________________________________
A
Monsieur Said Ibrahim Badoul
je lui
demande pourquoi il semble tant effrayé par le fait
que l'opposition puisse siéger à l'Assemblée
nationale ? Craint-il l'opposition comme le diable en personne
?
Pourquoi
n'y a-t-il pas de réel débat au sein de cette
Assemblée ? A
l'exception certes de ceux qui sont filmés pour la
télévision et qui sont censurés avant
la diffusion, jusqu'au moindre détail, jusqu'au moindre
mot.
Pourquoi
les femmes ne sont-elles pas représentées dans
cette Assemblée. Auriez vous peur qu'elles ne s'emparent
du fauteuil que vous avez obtenu de façon scandaleuse
?
nous attendons
vos réponses.
Anboul Abdallé dit Chiné
Ottawa, Canada
Par
ailleurs, je tiens à transmettre tous mes voeux de
bonheur, de paix et de
prospérité à tous les Djiboutiens et
Djiboutiennes à l'occasion de la célébration
de l'Aïd El Adha et un bon retour pour tous nos pèlerins
qui sont partis en pèlerinage dans les deux lieux Saints
de l'Islam.
____________________
Haut de page ________________
18/02/02
Un nouveau site avec des propositions politiques pour Djibouti
- ARDI
Au
travers de nos promenades sur le net, nous avons trouvé
un site qui fait des propositions politiques pour Djibouti.
Il nous a paru suffisamment intéressant pour être
signalé à nos lecteurs .
____________________
Haut de page ________________
18/02/02
nous accusons la Banque Mondiale d'apporter son soutien abusif
à la dictature et à l'asservissement du peuple
djiboutien ! (selon
une information parue dans l'ADI)
nous
apprenons avec tristesse et consternation que la Banque Mondiale
serait venue au secours de la dictature en accordant un nouveau
crédit de 1,8 milliards de FD à Guelleh. Ce
soutien a un caractère abusif et il intervient à
un moment fort opportun où le dictateur commençait
à être confronté à d'importantes
et réelles difficultés financières.
La
Banque Mondiale n'ignore rien de la situation à Djibouti.
Elle est informée en permanence des violations quotidiennes
des Droits de l'Homme, du climat de terreur qui est imposé
à la population et de toutes les prévarications
commises par l'équipe dirigeante.
La
Banque Mondiale ne peut plus prétendre qu'elle intervient
pour le bien du peuple djiboutien. En effet, son intervention
financière est motivée dans une large mesure
par le fait que l'équipe de Guelleh a détourné
les fonds publics et les aides précédentes.
Ces détournements ont été commis essentiellement
pour :
augmenter
le patrimoine personnel du dictateur, de sa famille, de ses
proches et de ses courtisans. Certains n'ont pas hésité
à se faire attribuer gratuitement des biens nationaux
: exemple récent : le transfert illégal de la
propriété du '.dj' qui est passé mystérieusement
de l'organisme public de gestion des télécoms
vers une société privée ayant à
peu près le même intitulé, mais appartenant
au fils du dictateur et à son épouse.
l'acquisition
et l'entretien de moyens de terreur : mercenaires, engins militaires
et répressifs, police politique, instruments de torture.
On
sait de façon certaine, que les précédentes
aides de la France, de la communauté européenne,
du FMI ont été largement détournées
de leurs objectifs initiaux : les retards de salaire dans
la fonction public n'ont pas été comblés,
les mercenaires n'ont pas été démobilisés,
les travaux de reconstruction du Nord n'ont pas été
financés et sont en attente, les écoles et lycées
n'ont pas été rénovés, etc.. (la
liste est longue).
nous
accusons la Banque Mondiale d'apporter le soutien de la Communauté
internationale à la dictature et à l'asservissement
du peuple djiboutien.
Peut-on
proposer une nouvelle formulation des objectifs de la Banque
Mondiale, rédigée comme l'a fait notre humoriste
?
___________________________________ Extrait de l'ADI La Banque mondiale accorde à
notre pays un crédit
de 1 milliard 800 millions de francs Djibouti
DJIBOUTI
(ADI)- 17 février- la Banque mondiale a accordé
à la République de Djibouti un crédit
dun montant de 1 milliard 800 millions de francs Djibouti,
dans le cadre de sa politique dappui budgétaire.
La
cérémonie de signature de ce crédit mis
à la disposition de la République de Djibouti,
sest déroulée à Washington, lAmbassadeur
Robleh Olhayé, du côté Djiboutien, et
John McGregor de la banque Mondiale, paraphant le document
final relatif à ce crédit.
Selon
le communiqué parvenu à lADI de lAmbassade
de Djibouti à Washington, « cette contribution
apportera une bouffée doxygène aux finances
publiques car elle renflouera les différentes caisses
de retraites. »
En
effet, ce soutien financier permettra entre autre à
lÉtat djiboutien « de se séparer
des différents agents fonctionnaires ou conventionnées
susceptibles de remplir les conditions de remise à
la retraite. »
Le
communiqué précise par ailleurs que «
ce mécanisme permettra de restaurer léquilibre,
et la confiance accordée aux finances publiques. »
ADI- 18H30
GMT- 17 FEVRIER 2002
____________________
Haut de page ________________
17/02/02
L'Ordre des Brosses à reluire accueille un nouveau
membre, M. Ismael Ibrahim Houmed, Ministre de la Justice,
des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes, Chargé
des Droits de lHomme.
Nous
avons le plaisir d'accueillir au sein de l'Ordre des Brosses
à reluire, le Ministre de la Justice pour son interview
accordé à l'ADI sous le titre " Peux
mieux faire". Des améliorations sont certainement
déjà possibles dans le domaine de l'orthographe
de base. Pour commencer, Il peut certainement recopier
cent fois le verbe pouvoir conjugué au présent...
Ce
n'est pas pour cette broutille (d'autant plus que nous ne
sommes pas nous-même à l'abri de fautes de frappe
dans ce support.. ) Que nous lui décernons le titre
tant envié, mais bien pour ses propos, dont nous avons
sélectionné quelques phrases parmi les meilleurs
passages. Que de vérités évidentes dans
la bouche de ce Ministre, fervent admirateur de M. de La Palice
?
«
la question de la femme ne concerne pas seulement la femme
»,
«
toutes les lois humaines sont faillibles en ce sens où
elles ne sont pas parfaites. »
Ainsi,
« le souhait dune adéquation entre la formation
et lemploi, les problèmes de la Santé
et le SIDA, la question de la femme, la Justice, la Jeunesse,
lEau », tout a été passé
au peigne fin a t-il affirmé, ajoutant que le mérite
de ce séminaire aura été « davoir
au moins soulevé de telles questions », auxquelles
a t-il dit « on essaiera progressivement dy
remédier. » (Comme on dit vulgairement
chez nous : "Compte dessus et ...)
Ce
long exposé, plein de poncifs, est un exemple remarquable
de la langue de bois et du style Guelléen. Avec un
tel Ministre, IOG n'a aucune inquiétude à se
faire : les Magistrats continueront à lui obéir
au doigt et à l'oeil et la Justice continuera à
être rendue depuis le Palais de l'Escale. Il semble
qu'Ismaël Ibrahim Houmed ait aussi oublié qu'il
était en plus en charge des Droits de l'Homme, dans
un pays où le nombre des violations de ces mêmes
droits dépasse la moyenne habituellement tolérée
pour les pays d'Afrique ! (sic) que pense-t-il de la situation
des douze prisonniers incarcérés injustement
à Gabode ? Il se garde bien d'en parler !
Donc
notre Ministre a bien mérité d'être admis
au sein de l'ordre des Brosses à reluire au grade de
"Somnifère". Nous lui décernons la
médaille avec nos félicitations.
Médaille
décernée à M. Ismael Ibrahim
Houmed,
Ministre de la Justice, des Affaires Pénitentiaires
et Musulmanes,
Chargé des Droits de lHomme (?),
qui pourra désormais la porter, dans les réceptions
officielles.
Nous sommes certains, s'il oubliait de la porter,
que ses collègues se feraient un plaisir de le rappeler
à l'ordre (des Brosses à reluire).
____________________
Haut de page ________________
17/02/02
Grave accident au sein de l'équipe dirigeante à
Djibouti.
Amin
Mohamed Robleh, fils de notable "mamassan", proche
parent et conseiller coutumier de IOG, bute sur un peau de
banane et glisse. En conséquence il se retrouve "bras
cassé" selon l'expression bien connue à
Djibouti. Après un certain temps passé à
la CPS, ce nouvel handicapé avait sévi comme
secrétaire du gouvernement. ____________________
Haut de page ________________
16/02/02
Réponse possible au lecteur au sujet de GPED. (Lecteur)
J'ai
déjà entendu ce sigle et je pense, mais je n'en
suis pas sur, qu'il s'agit du Groupe des Partisans de l'Énergie
Démocratique. Ça vaut ce que cela vaut ... ____________________
Haut de page ________________
16/02/02
Notre proposition d'organiser le 1er mars, une journée
internationale de protestation contre le régime de
Guelleh trouve des soutiens dans le monde entier.
En
attendant la sortie de notre numéro spécial
qui reprendra toutes les actions menées dans les capitales
du monde occidental, nous vous présentons de nouveaux
témoignages photographiques réalisés
par notre équipe, qui montrent que la mobilisation
est forte, qu'elle s'intensifie et qu'elle s'organise.
Vu
à Copenhague
Vu
à Londres
Vu
à Paris
Vu
aux USA
Vu
à Rome
Vu
à Venise
nous
lançons un appel à toutes les associations et
à tous les Djiboutiens immigrés pour qu'ils
se joignent à notre projet. Nous les sollicitons pour
qu'ils proposent des actions :
-
affichage sur la voie publique,
- distribution de tracts,
- prise de rendez-vous avec des journalistes,
- collectes en faveur des victimes,
- ....
Les
thèmes de cette campagne seront "Boycott Guelleh
!" et "démission Guelleh", pour sensibiliser
l'opinion et les institutions internationales sur le fait
que toutes les aides sont actuellement dévoyées
par Guelleh et ses sbires. Loin de profiter au peuple djiboutien
(ce que nous approuverions complètement), elles sont
en fait détournées systématiquement au
profit de deux objectifs uniques :
-
l'enrichissement personnel des dignitaires et de leurs 'obligés",
-
l'acquisition de moyens supplémentaires pour mieux
asservir le peuple.
____________________
Haut de page ________________
16/02/02
Le refroidissement des relations franco-djiboutiennes semble
se confirmer.
Selon
plusieurs observateurs généralement bien informés,
le refroidissement des relations franco-djiboutiennes semble
se confirmer. Les raisons peuvent être multiples :
l'affaire
Borrel qui empoisonne beaucoup, d'autant plus que des rebondissements
sont prévisibles dans le mois qui vient,
l'affaire
des faux-dollars qui pourrait ressortir et qui augmentera
encore le discrédit de Guelleh, y compris et surtout
aux USA,
la
pratique généralisée de la torture qui
commencerait à mettre mal à l'aise et à
indisposer les grandes capitales européennes,
les
détournements de fonds publics et des aides internationales.
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16/02/02
GOULED se remarie avec une jeunette !
nous
apprenons avec surprise et une pointe d'humour, le remariage
de Gouled avec une dame de 40 ans, alliée de la famille
de Moumin Bahdon.
Est-ce
encore un coup du démon de midi ou une alliance objective
: ils ont quand même près d'un demi-siècle
de différence ?
En
tout cas l'équipe de l'ARDHD adresse ses plus vives
félicitations aux nouveaux époux et elle leur
souhaite tout le bonheur possible.
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16/02/02
IOG : Big brother : personnage omniprésent et sans
existence réelle ? (Mohamed
Qayad)
Ares
vite, notre big brother national, arrive au pouvoir après
un hold-up électoral, il a su utiliser le même
slogan prétexte de l'unité nationale, du développement
économique et social harmonieux dans la paix et la
stabilité nationale-au nom de ces nobles causes, son
discours va se muer en un discours démagogique.
Pour
ce faire, j'aimerais revenir sur son dernier discours (mi-
juillet 2001 )adressé à ses ministres pour leur
demander de devenir les modèles des Djiboutiens.
Bien
que les problèmes ethniques n'aient jamais été
éradiqués de manière nette : je partage
l'opinion des auteurs qui jugent peu subtile la stratégie
d'IOG lorsqu'il combat la division tribale et la corruption
avec des méthodes qui, en réalité, renforcent
et valorisent les composantes propres au tribalisme.
Ainsi,
la fragmentation du pouvoir basée sur la multiplicité
tribale, est remplacée par une division fondée
sur l'alliance de fait du clan "mamassan" qui s'effectue
en premier lieu dans l'armée.
Une
politique de promotion des membres de son clan conduira, par
exemple à la nomination du général zakaria
ibrahim et a l'infiltration dans les postes de commandement,
du colonel mahdi cheik.
En
outre, dès 1977, la police politique, SDS est composée
d'éléments fidèles appartenant à
son clan et elle est dirigée par son cousin hassan
madobeh.
Pourquoi
un tel discours ?
Est-il démagogique. ?
IOG est-il sous la pression des pays donateurs ?
-fort
probable-les dirigeants occidentaux sont-ils confrontes a
une certaine lassitude de leurs contribuables qui voudraient
savoir ou vont les aides financières provenant de leurs
impôts qui servent plutôt des régimes dictatoriaux
et corrompus vivant dans l'opulence alors que leurs populations
vivent dans le dénuement total.
A mon avis, l'on devrait désormais replacer l'homme
au centre des préoccupations et s'atteler par conséquent
a promouvoir un développement effectif, plutôt
que de nous proférer des propos vide de sens.
Par conséquent, contrairement a sa perception"clano-politique"
de la chose publique, son discours devrait faire valoir une
politique qui fait asseoir une gestion participative de l'administration,
par la mise en exergue préalablement du pluralisme
culturel de chaque environnement, et par l'identification
des spécificités de chacune des cultures, afin
de les impliquer dans le processus.
Ainsi, les organes de participation devraient être des
forums ou toutes les inégalités de représentation
sont rectifiées afin que notre administration devienne
une oeuvre de conciliation de l'ensemble des réalités
qui composent l'entité, voire l'État et non
sources de redistribution de ce qui reste encore comme ressources
du pays.
Sans implication du monde politique et de la société
civile, son discours démagogique. est la mesure de
la contradiction qu'IOG cultive entre discours et réalité
Le discours de notre big brother national est donc orienté
vers un objectif: offrir des satisfactions a des groupes plus
ou moins circonscrits ou(et) a l'ensemble du système
social. Des lors, il devient nécessaire de définir
le concept de << satisfaction>>on peut déceler
trois messages :
-le locuteur se dit concerne:il y a de sa part identification
même infime, au groupe victime. . qu'il soit ou non
lui même fonctionnaire
-le locuteur se représente une situation comme anormale,
c'est a dire appelant de sa part des jugements d'appréciation
négatifs.
-le locuteur exprime, a contrario, fut-ce de façon
implicite, une attente qui lui parait légitime:la nécessité
d'y porter remède.
Son discours politique en effet ne peut pas se tenir sur le
pur registre gestionnaire, économiste et technicien;il
est impossible, sur cette base, de mobiliser, suffisamment
de soutiens. Il lui faut identifier son combat a une <<grande
cause>> d'ordre moral ou ethique-afin de faciliter le
rassemblement autour de soi de citoyens aux intérêts
disparates voire antagoniste. . .
Son
discours se cantonne davantage dans les généralités
ou plutôt dans la médiocrité;en effet,
il faut éviter de provoquer le mécontentement
des uns en voulant satisfaire les autres.
Il
convient néanmoins de compenser l'inévitable
banalité du propos par des formules bien ciselées,
du brio rhétorique, quand ce ne sont pas des attaques
"ad hominem".
Ces
arguments d'ordre émotionnel sont plus pertinents que
les analyses rationnelles. Ces dernières révéleraient
la source du mal qui n'est autre qu'IOG
c'est
pourquoi, il doit cultiver les jugements souples a sorties
multiples, éviter de se laisser enfermer dans des prises
de position <<bien ficelées>>, pratiquer
enfin l'art difficile qui consiste a ne répondre vraiment
qu'aux questions que l'on a soi-même sélectionnées.
Big
brother : personnage omniprésent et sans existence
réelle, invente par Georges Orwell, écrivain
britannique contemporain mort en 1950, dans son roman 1984.
Il représente le type même dun dictateur
moderne utilisant les écrans, linformation pour
surveiller, contrôler les individus.
Mohamed
Qayad
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16/02/02
Le jeu du mois de février 2002 (Par Roger
Picon)
ce n'est
qu'un jeu en apparence, mais comme vous le comprendrez, il
permettra d'établir des résultats statistiques
sur ce que pensent les Djiboutiens. Il vous suffit simplement
de répondre de façon même anonyme
par VRAI ou FAUX aux six affirmations suivantes. Les résultats
seront publiées à la fin du mois de février.
ÉTAPE
A : Prenez une feuille de papier et notez vos réponses.
1ére
affirmation
IOG a soutenu directement ou indirectement le mouvement Al
Quayda. VRAI ou FAUX
2ème
affirmation.
Le FMI finance largement et sans véritable contrôle
le régime dictatorial de GUELLEH. VRAI ou FAUX
3ème
affirmation.
IOG a une ambition sincère et véritable pour
son pays qu'il souhaite moderniser et faire évoluer
économiquement. Il a un programme politique pour impliquer
rapidement la population ou ses élus dans les décisions
fondamentales de société. VRAI ou FAUX
4ème
affirmation.
IOG vient d'être proposé pour recevoir la rosette
de la Légion d'Honneur en France. VRAI ou FAUX
5ème
affirmation.
IOG a renforcé sa crédibilité internationale
en soutenant le processus d'ARTA qui a abouti au GNT en Somalie. VRAI ou FAUX
6ème
affirmation.
Bien qu'il soit issu Dun milieu modeste, la fortune personnelle
accumulée par IOG le place aujourd'hui parmi les dix
hommes les plus riches d'Afrique. VRAI ou FAUX
Etape
B - Cliquez
ici
et donnez vos réponses aux six questions dans le message.
(Exemple ci-dessous)
Exemple
de réponse (Attention : les réponses proposées
dans cet exemple ont été choisies au hasard
; elles ne sont pas obligatoirement les bonnes ..) :
1)
VRAI
2) FAUX
3) VRAI
4) FAUX
5) VRAI
6) FAUX
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L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols,
assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
LA
LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA, juge
d'instruction LA
LIBERTÉ N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh LA
LIBERTÉ N° 29 -
Le général Yacin YABEH, LA
LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode, LA
LIBERTÉ N° 33
-
Ali Mohamed ABDOU, procureur général LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre
déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti. LA
LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec
M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination) BULLETIN
N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP BULLETIN
N° 7-
Le responsable des forces de police qui
a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH. BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH, Ministre de l'Économie
et des Finances. LA
LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH, Ministre de l'Économie
et des Finances (2ème nomination) LA
LIBERTÉ bulletin N° 28
-
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, Ministre
de l'Intérieur LA
LIBERTÉ bulletin N° 29-
Monsieur MOGUEH, Ministre délégué
aux affairesmusulmanes LA
LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama, Juge d'instruction LA
LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud - Ministre de l'Agriculture
et du développement rural. LA
LIBERTÉ - bulletin N° 37 Le
Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 40 Le procureur IBRAHIM, LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42 M.
Idriss Arnaoud Ali, Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de
la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP. LA
LIBERTÉ - bulletin N° 43 le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour
criminelle de Djibouti. LA
LIBERTÉ - bulletin N° 48 Hassan
dit "Modaubé" OBSERVATOIRE
N° B106 DJAMA SOULEIMAN, procureur
auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.
OBSERVATOIRE
N° B132 ALI HASSAN, chef
de la Police, pour un acte gratuit de cruauté envers un blessé
grave.
Directeur adjoint de la Police
politique.
Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols,
de torture et d'emprisonnement arbitraire (. . . ), nous rappelons,
chaque semaine, à l'opinion publique internationale les
noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent
cités par les victimes, et ce jusqu'à ce qu'ils
soient inculpés.
Certains
se seraient déjà réfugiés à
l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance, par les polices
locales.
L'Ordre
des
Brosses à Reluire
réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial Roger
Picon
Bulletin
n° 44 Mahdi Ahmed Abdilahi
au grade de Cireur de Pompes - Premier échelon Bulletin
n° 45 Monsieur
Ali Abdi, Ministre
des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse
- Premier échelon Monsieur
Johar, Ministre
du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon Bulletin
n° B122 Mohamed
Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteurde l'article "Pour
un peu plus de patriotisme"
(paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de
Léche-bottes avec mention spéciale. Bulletin
n° B127 L'ensemble
des journalistes de La Nation pour
un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour
la liberté de la Presse", collectivement au grade de
'faux-culs' avec la barrette spéciale de dénonciateurs. Bulletin
n° B134 M.
Ismael Ibrahim Houmed,
Ministre de la Justice, des Affaires Pénitentiaires
et Musulmanes, Chargé des Droits de lHomme,
pour sa langue de bois, au grade de 'Somnifère'.