15/02/02
Indiscrétions : Guelleh renonce finalement à venir
à Paris.
Notre
informateur nous confirme que Guelleh aurait renoncé au
dernier moment à venir à Paris. Chirac aurait-il
annulé les possibilités de rendez-vous. Cela est
possible car on dit qu'il y a un certain froid entre Djibouti
et Paris. Conséquence de l'affaire Borrel et/ou de nos
publications ? A suivre. Guelleh devrait aller plus près
pour passer son week end : l'Arabie saoudite ?
____________________
Haut de page ________________
14/02/02
Indiscrétions : Guelleh à Paris dès le 15
février ?
Selon certaines indiscrétions, nous avons tout lieu de
penser que Guelleh va venir pour Paris dès demain 15 février.
(Nous avions anticipé ce voyage pour le milieu de Mars,
mais il semble bien pressé de le faire). Si cette information
se confirme, on peut imaginer deux choses :
-
qu'il a été vexé de n'avoir pas été
invité au sommet franco-africain de l'Elysée, vendredi
dernier, et qu'il vient aux nouvelles,
-
et/ou que l'affaire Borrel et ses possibles développements
l'inquiètent et qu'il vient chercher du soutien auprès
de Chirac, qui ne lui a jamais rien refusé,
En
profitera-t-il aussi pour inviter à déjeuner le
témoin de Bruxelles ?
Peu probable, parce que ce serait un peu gros, mais quand même,
on peut s'attendre à tout avec lui. Que pourrait-il lui
promettre : argent, honneurs en échange d'un renoncement
à son témoignage ? Nous n'en avons aucune idée.
A
ceux qui pourraient se demander comment Guelleh peut décider
de partir à la dernière minute, sans réservation,
nous rappelons que le peuple djiboutien, dans son infini générosité,
lui a offert un bel avion à réaction, dont le fils
Guelleh est très fier !
____________________
Haut de page ________________
14/02/02
L'Ambassadeur en Belgique pratiquerait la rétention punitive
des demandes de visas. (DDD)
Après
les problèmes que lui cause l'Ambassadeur d'Addis Abeba,
Guelleh doit affronter non seulement ceux occasionnés par
les détournements de fond (qu'il a couverts) de celui d'Asmara,
mais aussi un conflit potentiel au niveau de l'Ambassade de Belgique
En effet,
son Excellence l'Ambassadeur de Djibouti en Belgique fait parler
de lui ! Après la publication de nos messages et de nos
critiques sur votre site, il 'se vengerait' sur les Djiboutiens
domiciliés en Belgique et en Hollande.
Nous constations,
depuis quelque temps, que nos compatriotes qui désirent
se rendre à Djibouti, se voient imposer un délai
de plus de quatre semaines pour obtenir une réponse à
leurs demandes de visas
Le service de l'Ambassade se justifie
en affirmant que les demandes doivent transiter maintenant par
Djibouti pour avis ( possible ?)
Il est évident
que ces délais, invraisemblablement allongés, gênent
considé- rablement nos compatriotes, car ils constituent
une entrave à leur liberté de déplacement.
Ces délais
sont anormaux et de plus, ils sont spécifiques à
l'Ambassade de Belgique. Nous avons donc tout lieu de penser qu'il
s'agit d'une mesure de rétorsion, décidée
par l'Ambassadeur en réponse à notre libre expression.
Une fois n'est
pas coutume ! Nous espérons que l'Ambassadeur mettra un
point d'honneur à nous répondre pour nous expliquer
les raisons de ce changement et les mesures qu'il compte mettre
en oeuvre pour retrouver une situation acceptable.
Les Djiboutiens de Demain - DDD
Hollande
____________________
Haut de page ________________
13/02/02
RADIO TROTTOIR : numéro spécial sur les détournements
commis par l'Ambassadeur de Djibouti à Asmara -
AVOTED
: l'Association
des Voleurs Officiels de toutes les Tribus de l'Etat de Djibouti
Emission spéciale
et confidentielle concoctée par l'équipe de Radio
Trottoir, suite à une enquête vouée à
l'échec sur un membre de la très HYPER-ORGANISATION
SYNDICALE de l'Association des Voleurs Officiels de toutes les
Tribus de l'Etat de Djibouti ( AVOTED ).
D'une capitale
à une autre, l'équipe de Radio Trottoir a accompagné
dans l'ombre une commission d'enquête spécialement
créée et chargée de vérifier et d'évaluer
les dégâts financiers provoqués par l'ancien
kleptomane du CES d'Ambouli et actuellement ambassadeur plénipotentiel
de la République de Djibouti à Asmara en Erythrée.
Dans un rapport
classé : " top secret " sur la kleptomanie répétée
et cyclique de l' " l'inamovible ambassadeur à Asmara
", il ressortirait de ce rapport le bilan suivant :
1°) lors
de la réouverture de l'Ambassade de Djibouti à Asmara,
sur ordre de la Présidence, il aurait été
remis directement à son " Excellence " la totalité
du montant des dépenses prévues pour la réouverture,
la rénovation et la réinstallation de l'Ambassade
à Djibouti.
Que le montant de ces dépenses à engager, qui aurait
été remis cash à son " Excellence "
ne figure nulle par dans le livre comptable de l'Ambassade, pas
de trace, aussi, justifiant l'utilisation des dépenses
de ces deniers publics de l'Argent de l'Etat remis cash à
son " Excellence ".
2°) Absence
totale sur les raisons ou les motifs d'un retrait de trente huit
mille U$ ( 38 000 U$ ). Le retrait, de cette somme importante
inscrite sur le compte de l'Ambassade, aurait été
opéré sans que le comptable soit avisé. Dans
ce cas aussi pas de trace justifiant ce retrait, semble-t-il,
unilatérale.
3°) Constat
de non-paiement, depuis quatre mois, par son " Excellence
des loyers de sa résidence, de son logement à Asmara,
pourtant le comptable lui aurait remis régulièrement
le montant mensuel de 200 U$ dollars.
Là
aussi, où aurait passé l'Argent propre de l'Etat
?
Cette commission
d'enquête regrette de ne pas être habilitée
à transmettre officiellement à la Justice et à
la Chambre des Comptes, des copies de son rapport adressé
uniquement à la Présidence, avec tous les risques
de tomber entre les mains de son protecteur influent et confortablement
ancré, installé dans le giron du président.
Appréhensions d'autant plus justifiées par les propos
de l' " inamovible ambassadeur ", qui torse bombé,
ne cesse de répéter qu'il est intouchable, indéracinable
tout comme son confrère l' " inamovible Robleh Olayeh,
ambassadeur à vie aux Etats-Unis, mais aussi un confrère
lui aussi membre spécialiste de la kleptomanie.
Les Djiboutiens
gardent encore en mémoire, les fameux détournements,
ou plus clairement les disparitions des salaires et indemnités
payés par les Etats-Unis en faveur des militaires djiboutiens,
qui avaient participé aux opérations militaires
en Haïti, salaires et indemnités, et qui auraient
dû légalement, et tout simplement transiter au nom
de l'Ambassadeur Olayeh pour transmission aux Forces Armées,(
AND et FNP) djiboutiennes.
Où
donc a passé cet Argent, cela fait plusieurs années,
et pourtant avec les courriers électroniques, c'est une
affaires de clin d'il ?
En effet,
il ne cesse de répéter : " dis-moi qui tu fréquentes
et je te dirais qui tu es.
Moi je fréquente M. Ali Abdi mon patron direct et Ministre
des Affaires Etranges, mais surtout M. Mohamed Hassan, qui est
Secrétaire Général et éminence grise
du grand chef du gouvernement ".
Autrement
dit : sans Mohamed Hassan IOG est nul.
C'est fantastique d'entendre tout cela, et l'équipe de
Radio Trottoir laisse à votre méditation cette dure
réalité de : " Tuuggu qolo baaddana "
( Décidément les voleurs appartiennent à
toutes les tribus, autrement dit appartiennent à la tribu
des voleurs officiels de l'Etat).
Note
de l'ARDHD : décidément la diplomatie djiboutienne
est bien particulière. Que de problèmes avec les
Ambassadeurs. Ils ont un point commun (pour la majorité),
c'est qu'ils utilisent la caisse de l'Ambassade pour faire grossir
leur patrimoine personnel ... certains en plus sont partis avec
pour demander l'asile politique au Canada.
Bravo
à IOG, qui laisse continuer (encourage) ce pillage des
Ambassades qui a un effet catastrophique sur l'image de Djibouti
à l'étranger.
____________________
Haut de page ________________
13/02/02
Le résultat des élections présidentielles
françaises peut-il avoir une incidence sur la carrière
du génie de la Corne de l'Afrique ?
D'ici
une semaine, nous allons écrire à tous les candidats
à l'élection présidentielle française
pour leur poser deux questions sur leur attitude dans l'hypothèse
où ils seraient élus :
Quelle
serait leur position face au régime de Guelleh et à
ses dérives. Continueraient-ils à lui apporter le
soutien inconditionnel (et parfois abusif) de la France ou décideraient-ils
de modifier les conditions d'attribution et de distribution de
l'aide afin que le peuple en bénéficie vraiment
?
Seraient-ils
favorables à une transmission des dossiers à la
Cour de Justice internationale pour qu'une instruction puisse
être ouverte ?
Nous
publierons toutes les réponses reçues.
____________________
Haut de page ________________
13/02/02
Premier mars : une journée internationale de protestation
contre les régime et les méthodes de Guelleh. Une
idée à creuser.
Vu
à Athènes
|
Vu
à Bruxelles
|
|
|
Nous
lançons cette idée à tous les lecteurs. Nous
proposons que le 1er Mars devienne la journée internationale
de protestation contre le régime de Guelleh et ses méthodes.
Nous demandons à tous les lecteurs de nous donner des idées
et de proposer des actions à mener le 1er mars pour sensibiliser
la communauté et l'opinion internationales aux terribles
conditions que Guelleh et ses tortionnaires imposent au peuple
djiboutien.
Merci
à chaucun de nous proposer des actions possibles :
-
affichage sur la voie publique,
- distribution de tracts,
- prise de rendez-vous avec des journalistes,
- collectes en faveur des victimes,
- ....
Le
thème de cette campagne pourrait-être "Boycott
Guelleh !", de façon à sensibiliser les institutions
internationales sur le fait que toutes les aides sont actuellement
dévoyées par Guelleh et ses sbires. Loin de profiter
au peuple djiboutien (ce que nous approuverions complètement),
elles sont en fait détournées systèmatiquement
au profit de deux objectifs uniques :
-
l'enrichissement personnel des dignitaires et de leurs 'obligés",
-
l'acquisition de moyens supplémentaires pour mieux asservir
le peuple.
____________________
Haut de page ________________
13/02/02
Qui peut m'aider en me disant ce que GPED peut bien vouloir dire
?
(Lecteur)
J'ai
entendu parler du GPED. Mais je ne sais pas ce que cela signifie
et je n'ai pas voulu passer pour un inculte. Qui pourrait m'aider
en me donnant soit une définition, soit une explication
? Merci à tous à l'avance ...
Note
de l'ARDHD : Cher lecteur, nous ne connaissons pas ce sigle et
nous n'avons aucune idée. Nous avons effectué une
recherche avec Copernic et voici ce que nous avons trouvé,
mais nous ne savons pas si cela vous renseignera vraiment.
GPED.LN
de: YahooFinance 29.10.01 15 h 29
Vous êtes sur le forum de D Interactive, sur lequel vous
pouvez échanger sur les perspectives de la société
et partager les informations qui la concernent entre vous. Ce
forum n'a aucun lien avec la société objet de ce
forum, et les messages qui y sont postés le sont sous la
seule responsibilité de leurs auteurs.
____________________
Haut de page ________________
12/02/02
Edition : Waberi en poche. (Jeune
Afrique - L'intelligent On Line)
Abdourahman
A. Waberi est le premier écrivain subsaharien publié
chez Folio, la célèbre collection de poche des éditions
Gallimard. Balbala, seul roman de l'auteur de nouvelles djiboutien,
sortira le 13 février au prix de 4,5 euros. Le premier
tirage est de huit mille exemplaires. Les droits de reproduction
restent acquis aux éditions du Serpent à plumes,
que Waberi avait quittées en 2001 pour entrer dans la collection
Continents Noirs de Gallimard. Il y a publié son dernier
recueil de nouvelles, Rift, routes, rail.
____________________
Haut de page ________________
12/02/02
Lettre ouverte à Daher Ahmed Farah, Président du
Parti du Renouveau Démocratique - PRD. (Anboul
Abdalle dit Chiné)
Ce
que j'en pense
par Anboul Abdallé dit Chiné
Cher Daf,
Nos questions s'adressent à vous personnellement.
Pourquoi ne
recevons-nous plus d'informations en provenance de Djibouti ?
Est-il vrai (comme le propagent certaines rumeurs) qu'il y aurait
des négociations secrètes entre vous et le régime
de Guelleh ?
D'après
ces rumeurs dont j'ai été informées au cours
d'une conversation téléphonique avec Djibouti, il
semblerait que les négociations soient conduites par l'intermédiaire
de M. Ahmed Boulaleh Barreh (originaire de la même tribu
que vous). Il aurait été chargé par Guelleh
de vous transmettre une proposition d'amnisitie en vue des prochaines
élections parlementaires qui doivent avoir lieu cette année.
En consultant
attentivement le journal La Nation, j'ai constaté que votre
présence n'était pas mentionnée lors du discours
de sa majesté le Voleur et de sa dame. Pourtant j'ai bien
noté sur la derniére page la liste des membres de
l'opposition (enfin soit-disant opposition) ou plutôt des
déserteurs de l'opposition, comme M. Moumin Bahdon Farah
et Gabayo qui arboraient un large sourire en compagnie du Chef
du pouvoir .... (hypocrisie a la gomme !).
En tout cas,
bravo à M Moussa Ahmed Idriss qui ne participait pas non
plus à la mascarade au Palais de l'Escale.
Cher Daf,
le tribalisme galope à Djibouti, comme galope le sang dans
les veines. méfiez-vous ! La jeunesse a placé en
vous son espoir ! Surtout ne la décevez pas pour satisfaire
une vulgaire affaire tribale. Les vieux loups de la politique
djiboutienne n'ont jamais quitté leurs vieux démons.
Ils se font toujours acheter en monnaie de singe par le garçon-coiffeur
Guelleh.
Nous vous
demandons pourquoi le vice -Président ainsi que tous les
membres de votre parti n'ont jamais utilisé ou écrit
un seule article qui parle de la situation politique de notre
pays ?
Auriez-vous subi des pressions comme on dit dans les souks de
Djibouti ?
Pour quelles raisons Madame Amida Rayaleh a-t-elle était
radiée du parti (nous savons qu'elle était aux côtés
de M Mohamed Elabeh et qu'elle l'avait soutenu y compris financièrement)
?
Pourquoi les militants du PRD ne réclament-ils pas l'ouverture
d'une enquête sur les causes de la mort de M. Elabeh ?
Est-il vrai que l'une de vos soeurs soit partie pour étudier
au Maroc à l'Académie des Armées (section
infirmière) du moment que le général Zakaria
est très proche de M. Guelleh ?
Fait-elle partie des clauses des accords que vous aviez discutés
avec le régime de Guelleh ?
Pardonnez-vous
M Daher Ahmed Farah de vous poser autant de questions, mais il
serait important que vous nous répondiez pour nous permettre
de comprendre.
Veuillez agréer
Monsieur l'expression de mes sentiments les meilleurs.
Anboul Abdallé dit Chiné
____________________
Haut de page ________________
12/02/02
Réactions à l'article de Monsieur Ali Dahan.
Note
de l'ARDHD : cet article a suscité plusieurs réactions
que nous publions dans cette rubrique. Il a suscité un
émoi parmi les Djiboutiens émigrés qui craignent
que cet article ne puisse favoriser, aux yeux de l'opinion des
pays d'acceuil, une confusion ou un amalgame entre vrais et faux
réfugiés.
Il
était clair, dans notre esprit en acceptant la publication
de cet article, que la majorité des Djiboutiens réfugiés
sont de bonne foi ... sinon à quoi servirait notre combat
à leur côté. Ils ont été contraints
de quitter leur pays, soit pour trouver du travail ou pour exercer
leur métier, soit pour fuir la répression sauvage,
soit pour assurer un meilleur niveau d'économie à
leurs familles.
Nous
pensons sincèrement qu'en dénonçant les faux-réfugiés
(proportionnellement peu nombreux, comparés aux vrais),
M Ali Dahan pourrait chercher à protèger les vrais
.. (réfugiés).
Est-il
normal que des hommes coupables de crimes, de violation des Droits
de l'Homme, de détournement de biens publics utilisent
la bienveillance des pays occidentaux pour couler des jours paisibles
en profitant de l'argent du peuple djiboutien ?
Certainement
pas !
D'autant
plus que certains rajoutent des fonctions d'espionnage à
leur panoplie : ils espionnent les vrais réfugiés
pour le compte de la SDS et de Guelleh, qui peut ensuite 'se venger'
sur les familles restées au pays ...
Cela
nous le condamnons vigoureusement, car ces faux-réfugiés
(je le répète proportionnellement peu nombreux)
contribuent et contribueront à jetter le discrédit
sur tous : ils doivent donc être dénoncés
par la communauté des Djiboutiens émigrés
afin de clarifier la situation et de conforter leur statut de
victimes de la répression dictatoriale et de la décadence
économique et scolaire organisées. En ne le faisant
pas , les vrais réfugiés prendraient le risque
d'être assimilés aux faux et qu'on leur reproche
ensuite de n'avoir pas fait leur propre police.
________________________________________
12/02/02
Pourquoi alerter le monde entier, alors que les fraudeurs sont
une minorité ?
(DDD)
Nous, les Djiboutiens de demain, nous condamnons l'article de
M. Ali Dahan
pour la raison suivante :
Comme vous
le savez le nombre des Djiboutiens qui ont quitté le pays
serait évalué à environ 20.000 personnes.
Leur nombre ne cesse d'augmenter. Aujourd'hui, on peut estimer
qu'il y a environ 15.000 Djiboutiens et Djiboutiennes au Canada
et aux U.S.A. et 4.000 en Europe.
Je tiens à
préciser que la grande majorité de ces Djiboutiens
ne sont pas issus de la famille, des proches, ni des membres de
la tribu de Guelleh ou de ses Ministres. Ces Djiboutiens vous
parlez dans votre article ne représentent pas plus de 3%
de l'ensemble des immigrés. Les vrais réfugiés
ont quitté le pays parce qu'ils ne pouvaient pas y étudier,
qu'ils ne pouvaient pas se faire soigner, parce qu'ils ne pouvaient
pas y gagner décemment leur vie ou tout simplement parce
qu'ils refusaient la dictature et la guerre. Ce sont les raisons
qui vous ont poussé à vous établir au Canada,
il y a quelques années, si je ne me trompe pas ?
Donc, nous
vous serions reconnaissants de laisser vivre en paix ces vrais
réfugiés Djiboutiens, qui représentent l'écrasante
majorité et de vous abstenir d'alerter le monde entier
sur le cas de quelques fraudeurs.
Les Djiboutiens de Demain
Hollande
________________________________________
12/02/02
Lettre ouverte à M Dahan, Président des partisans
de la paix dans la justice pour tous les Djiboutiens. (Lecteur)
M Dahan,
Je tiens à
vous faire connaître ma réaction au sujet de vos
petits propos qui ont été publiés dans nos
colonnes.
Bien que vous
aviez démissionné de votre poste de diplomate, je
ne suis pas tranquille a l'idée qu'une fois vous vous êtes
rendu à Djibouti bien que vous saviez que Guelleh avait
mis à prix votre tête. Que je sache, vous n'avez
rencontré aucun probléme ni avec la SDS ni avec
les services de Guelleh qui surveillent attentivement les mouvements
des opposants ?
Cela m'inspire
deux réflexions qu'il convient de mettre sur la table.
Cher Dahan,
où en êtes-vous exactement avec Guelleh ? Ne joueriez
vous pas un jeu dangeureux comme l'ont fait avant vous ceux qui
se réclamaient du MJOD et qui étaient en réalité
au service de Guelleh ?
Nous nous
posons la question parce que certaines de vos informations sont
ridicules mais elles donnent froid dans le dos. La pratique que
vous décrivez à nos lecteurs n'est pas nouvelle,
dans la mesure où les opposants qui souhaitaient fuir le
pays n'avaient pas beaucoup de solutions altenatives. La SDS controlle
tout .. Parler était prendre le risque d'être dénoncé
... et donc de râter son 'évasion'.
Vous dites
vrai sur un point : le neveu de Dileyta se trouve bien à
Ottawa mais vous dites le contraire sur la présence du
frère de Said Barkhat en sol canadien. Nous sommes au courant
ce que fait Olhayeh, mais les espions de Guelleh à Ottawa
sont dûment controllés par nos soins et nous ne manquerons
pas de rapporter toute activité et de la transmettre à
ce site.
Deuxiement,
je pense qu'il faudrait un petit peu de respect pour une personne
décédée, en l'occurence M Ismail Ali Yousouf,
qui repose désormais dans sa tombe (ses fautes lui seront
demandées, alors il est bien inopportu de rajouter une
polémique stérile). De plus vous êtes resté
en poste, un bon bout de temps aux Etat-Unis ...
Pourquoi n'aviez
vous pas démissioné plus tôt pour protester
contre la pratique de la torture qui était monnaie courante
à Djibouti, ce que vous ne pouviez ignorer ?
Pourquoi n'aviez
vous jamais dénoncé le régime de Gouled qui
conduisait le pays au bord du précipice ?
De plus ce
n'est pas Guelleh qui pratiquait la torture mais son frére
décédé (Idriss Omar). Guelleh a tout appris
de son frére :élimination physique, racket, torture,
chantage, etc...). Souvenez-vous, lors d'une visite qu'il effectuait
à Paris, Guelleh avait tellement bu qu'il avait failli
mettre le feu à une chambre de l'hôtel où
logait la délégation djiboutiennne. Croyez-vous,
dans ces conditions que cet homme peut faire quelque chose pour
son pays ?
Il vante,
avec des déclarations fracassantes les mérites de
l'Islam. Depuis quand l'Islam recommande-t-elle de boire de l'alcool
?
Alors M. Guelleh....tu
crois que l'ange qui est à côté de toi, n'enregistre
pas ce que tu fait ni ce que tu dis..?
Cher Dahan,
je sais que vous êtiez menbre du bureau politique du RPP,
parti de guelleh et que, de ce fait, vous et les autres n'êtes
pas des gens à avoir été abusés. Vous
ne pouviez pas ignorer ce qui se passait alors et ce n'est seulement
qu'aujourd'hui que vous dénoncez les responsables du régime.
Monsieur Dahan,
qui est M Carl, votre correspondant à Montréal pour
guelleh ou quoi d'autre ? M. dahan n'insultez pas El Barakat parce
que vous n'y connaissez rien (vous suivez bêtement ce que
disent les Américains et leur foutus antennes : la CNN).
Des milliers de gens crèvent chez nos voisin à cause
de gens comme vous qui soutiennent des criminels de guerre.
Cher Dahan,
nous attendons des précisions et des éclaircissement
sur vos écrits. Sachez que tout ce que vous ferez publier
sur ce site sera analysé par nos soins et fera l'objet
de publication ou de rectification.
Veulliez M
Dahan agréer l'expression de mes sentiments les meilleurs.
Un
jeune opposant d'Ottawa
principalement de Elmevale.
________________________________________
Note
de l'ARDHD : avant de publier ces deux réactions, nous
avons transmis une copie à Monsieur Dahan afin qu'il puisse,
s'il le souhaitait, apporter quelques commentaires personnels.
Pour toute réponse, nous n'avons reçu de sa part
qu'un long texte très agressif, dans lequel il est repoché
en particulier à nos publications d'écrire n'importe
quoi. Perplexes, nous nous sommes demandés si M. Dahan
visait aussi ses propres articles dans cette appréciation
peu flatteuse ?
Nous
ne publieron pas ce texte, car l'E-Mail était spécifié
- "personnel" et que nous rejettons les attaques virulentes,
lorsqu'elles ne sont pas étayées par des faits précis.
____________________
Haut de page ________________
11/02/02
: le coin de l'humour.
Un
lecteur nous transmet cette histoire qui aurait pu être
publiée aussi dans la rubrique Radio-Trottoir ..
Cela se passe au cours d'une réunion privée au palais
présidentiel. Plusieurs hommes discutent autour d'IOG,
quand tout à coup, un portable se met à sonner.
Par habitude et pour montrer son autorité, IOG s'empresse
de répondre. C'est Paulette qui appelle.
-
Allo, Chéri, tu es en réunion?
- Oui, ma Chérie,
- Chéri, tu ne vas pas me croire, je suis devant une bijouterie,
ils ont une magnifique ceinture en or, de toute beauté,
à un prix incroyable...
- Combien la ceinture, ma chérie?
- Donné, mon amour, donné...30 000 francs... tu
te rends compte?
- Mais tu en as déjà des ceintures ma chérie!
- S'il te plaît, Chèri, il est vraiment superbe!
- OK, OK...vas-y, achète-la, ta ceinture!
- Oh, merci mon amour, dis, je ne veux pas t'embêter, mais
tu sais, en passant devant le concessionnaire Mercédes,
j'ai vu le dernier 4X4...il est beau ! Magnifique...en plus, j'ai
vu le vendeur. Le modèle en exposition est tout neuf, intérieur
cuir...je ne veux pas abuser de ta gentillesse, mais qu'en penses
tu?
- Chérie, tu exagères, on a déjà une
Mercédes !
- Tu m'avais promis un jour qu'on aurait un 4X4.
- Combien la voiture, ma Chérie?
- tu ne vas pas me croire, mon Chéri, ils nous la laisse
à 450 000 francs, avec toutes les options !
- Bon, OK, OK, on a de l'argent, vas-y..prends la voiture !
- Mon amour, c'est merveilleux la vie avec toi ! Dis, j'abuse,
mais tu te souviens de la maison, lors de notre petit voyage à
Dubai, avec piscine, tennis... Tu sais qu'elle est en vente ...
et si on l'achetait pour avoir un pied-à-terre au cas où
les choses se gâteraient à Djibouti.
- J'y avais pensé déjà, oui. Tu me dis qu'elle
est en vente ?
- C'est vrai, Chèri, tu y as pensé, tu sais, elle
n'est vraiment pas très chère et elle est vraiment
classe !
- Combien vaut-elle ?
- Ils l'ont affichée à 4 200 000 francs, mon amour
!
- Bon, tu y vas, de toutes les façons, j'ai de l'argent,
autant le dépenser avant que la roue ne tourne pour nous
... mais pas plus de 5 millions !
- Mon amour, c'est le plus beau jour de ma vie ! Tu es merveilleux,
je t'aime, vivement ce soir !
- A ce soir, ma Chérie !
IOG
raccroche. Soudain, il regarde le téléphone portable
: un modèle qu'il n'avait jamais vu ! Et il hurle dans
la salle : "A qui il est, ce portable ?"
____________________
Haut de page ________________
11/02/02
A lire dans LOI : remue ménage à La Nation
Un long
conflit entre le ministre de la communication et le directeur
du journal gouvernemental La Nation vient de se solder par l'arrestation
de ce dernier.
La lettre
de l'Océan Indien confirme l'information que nous avons
publiée il y a plusieurs jours sur la destitution du Directeur
de La Nation Amin Robleh Robleh. Elle reprend nos informations
concerant les conditions rocambolesques de ce limogeage et l'emprisonnement
de cette personne.
D'après
LOI, le litige entre le Ministre et le directeur de La Nation
porterait sur une convention de formation que le Ministre aurait
signée avec l'agence chinoise Xinhua et que le directeur
de La Nation aurait refusé de cautionner.
____________________
Haut de page ________________
10/02/02
Les
subterfuges utilisés par les dignitaires et leurs familles
qui se font passer pour des réfugiés aux U.S.A.,
au Canada et depuis un certain temps en Europe
(Ali
dahan)

Ali Dahan,
Ph.D.
PRÉSIDENT DES PARTISANS DE LA PAIX DANS
LA JUSTICE POUR TOUS LES DJIBOUTIENS
- PPJD - PARTISANS FOR PEACE THROUGH JUSTICE FOR ALL DJIBOUTIANS
C.P. 37073, Place Québec, Québec (Qc), G1R 5P5,
Canada
Cellulaire : 1-418-262-5924, Tél. et fax : 1-418-658-9244
Courriel principal : dahana_ca@yahoo.fr - Courriel alternatif
: a.dahan@oricom.ca
Mémorandum
1ère
partie
Le terroriste Ismael Omar Guelleh, Président auto-proclamé
de la République de Djibouti et les activités illégales
des faux-réfugiés, membres de sa 5e colonne : les
intégristes tribaux et ethniques qui se font passer pour
des réfugiés aux U.S.A., au Canada et depuis un
certain temps en Europe.
2e partie
Les subterfuges utilisés par le tyran Guelleh et par
ses faux-réfugiés
"
il n'est pas donné à tout le monde d'aller à
Corinthe ".
Proverbe grec
"Si
la justice disparaît, c'est chose sans valeur que le fait
que des hommes vivent sur terre."
Emmanuel Kant

__________________________________________
Le silence devant l'injustice, l'indifférence des
uns et la connivence des autres devant le chantage et les menaces
d'Adolphe Hitler ont facilité la signature du traité
de Munich en septembre 1938 ce qui lui a aissé les mains
libres pour déclencher la 2e guerre mondiale en septembre
1939 suite à laquelle 36 millions d'etres humains ont perdu
la vie dont 6 millions de juifs.
Aujourd'hui
si les forces de la paix et de la Justice cèdent devant
le chantage et les menaces des malfaiteurs, des terroristes et
des dictateurs de tout acabit, quel sort réserverons-nous
aux générations futures ?
C'est pourquoi
je crois qu'il est de notre devoir de dénoncer et faire
traduire en Justice les dictateurs tel que m. Ismael Omar Guelleh
et ses complices MM.Ahmed Dini Ahmed, Ismael Ibrahim Houmed...
Avant même que leurs actes ne commencent à germer
et qu'il n'y ait plus de possibilité de réparer
leurs dégâts et sauver notre peuple djiboutien.
L'impunité,
c'est terminé...
Ali
Dahan, ph.d.
__________________________________________
Avant de
faire une analyse des activités illégales et des
crimes commis par les ambassadeurs, les officiers de l'armée
et de la gendarmerie ainsi que des membres de la "nomenklatura"
du régime du terroriste Ismael Omar Guelleh, nous allons
décrire les subterfuges utilisés par certains de
ses associés et leurs familles qui se font passer pour
des réfugiés aux U.S.A., au Canada et depuis un
certain temps en Europe, nous allons aussi décrire les
subterfuges que Guelleh utilise pour attirer l'aide de la part
de la Communauté Internationale.
L'Honorable
Richard Kriegel, a fondé l'organisation sans but lucratif
"l'International Educational Missions" qui a pour mission
de retracer et de dénoncer les criminels de guerre et les
responsables des violations des droits humains "qui se la
cou-
lent douce en Amérique du Nord, lieu qu'ils ont adopté
comme terre d'accueil pour éviter de rendre compte des
actes horribles commis dans leur pays d'origine". Il déclare
que : "... son but est de faire en sorte que les criminels
de guerre cessent de profiter de la liberté accordée
ici (au Canada, aux E.U.A.) mais également dans quelques
pays d'Europe et qui doivent plutôt servir à des
fins humanitaires. Il faut leur faire comprendre qu'ils peuvent
quand même être jugés à l'étranger
ou à tout le moins, être déportés".
La détermination
de l'Honorable Kriegel, ce personnage de 67 ans, nous encourage
à ne pas baisser les mains devant les criminels de guerre
et devant ceux qui violent les droits humains.
L'Ambassadeur
Robleh Olhayé Oudine organise un trafic de faux-réfugiés
C'est pourquoi,
nous revenons donc à la charge aujourd'hui pour dénoncer
les abus et les crimes commis par Guelleh la terreur et ses associés.
Nous étions déçus de ne pouvoir faire condamner
l'ambassadeur Robleh Olhayé Oudine en juin 1990 alors que
nous détenions contre lui au moins 3 preuves irréfutables
: les 3 cartes I- 94- U.S.A. des membres de sa famille qui prouvaient
son trafic de faux-réfugiés au Canada et de prendre
aussi en flagrant délit le Ministre Ismael Ali Yousouf
en juillet 1990 alors qu'il se trouvait en visite à Montréal,
(Canada), en compagnie de sa 2eépouse et de 5 de leurs
enfants qui se trouvent au Canada comme faux-réfugiés
venant de la Somalie.
Nous allons
aujourd'hui dans cette 2epartie du mémorandum décrire
les subterfuges des faux-réfugiés de Guelleh ainsi
que ceux de ce dernier pour obtenir l'aide de la Communauté
Internationale.
REPÈRES
- Avant l'indépendance
de Djibouti, dans les années 60 et 70, les "apparatchiks"
envoyaient leurs enfants accompagnés de la mère,
pour la plupart des fois, étudier en France et en Egypte.
Evidemment, ce sont les pères de famille qui payaient eux-mêmes
les frais de séjour et d'instruction de leurs rejetons.
Quant aux membres de la famille éloignée et de leurs
amis, ils les aidaient à se procurer les visas nécessaires
et les billets d'avion pour aller travailler en Irak et dans les
6 autres pays pétroliers arabes du Golfe.
- Après
l'indépendance de Djibouti et plus particulièrement
depuis l'accréditation en 1988 de l'ambassadeur Robleh
Olhayé Oudine à New-York puis à Washington
et (non-résident) à Ottawa, Guelleh la terreur et
ses associés préférèrent envoyer leurs
enfants comme de faux-réfugiés en Amérique
du Nord et depuis un certain temps en Europe ; prétendant
qu'ils sont des réfugiés venant de l'Ethiopie, de
la Somalie
et du Somaliland. Tout cela, pour jouir malhonnêtement et
immoralement de la générosité et des avantages
que les gouvernements canadiens et américains offrent pour
des raisons humanitaires aux vrais réfugiés. De
ce fait, ils n'ont plus à payer comme ils le faisaient
auparavant les frais de scolarité et de séjour pour
leur famille étant donné qu'ils sont considérés
comme des réfugiés. Plusieurs parmi leurs enfants
se trouvent dans des universités du Québec et de
l'Ontario et plus particulièrement dans les villes de Montréal,
Hull, Québec, Ottawa, Toronto, York, ...et ils se trouvent
aussi au Manitoba où on parle français et partout
ailleurs dans les autres provinces du Canada.
"IL N'EST PAS DONNÉ À
TOUT LE
MONDE D'ALLER A CORINTHE" Proverbe grec
I - UN VRAI RÉFUGIÉ S'EXILE DANS UN PAYS À
PROXIMITÉ
DE SON LIEU DE RÉSIDENCE, C'EST POURQUOI NOUS NOUS
DEMANDONS COMMENT DES GENS QUI SE DISENT
RÉFUGIÉS PUISSENT FAIRE 14 OOO KMS POUR VENIR
DE DJIBOUTI JUSQU'AU CANADA...
Il est un
fait indéniable que le régime dictatorial et raciste
de Djibouti ne respecte pas les droits les plus élémentaires
de la personne et que sa politique consiste à vider le
pays de ses propres citoyens et à les faire remplacer par
des étrangers qui ont obtenu illé-galement la citoyenneté
djiboutienne. C'est pourquoi, il y a beaucoup
de réfugiés djiboutiens un peu partout dans le monde.
Cependant, parmi ceux qui se trouvent en Amérique du Nord
et en Europe, rares sont ceux qui peuvent prétendre être
qualifiés "de vrais réfugiés djiboutiens"
!
Le 11 Juin
1990, lorsque j'ai démissionné de mon poste de diplomate
à Washington, D.C. (U.S.A.) et que j'ai décidé
de m'exiler au Québec (Canada) qui se trouve à proximité
de mon lieu de résidence ( à quelques centaines
de kilomètres seulement), je n'avais même pas assez
d'argent pour payer mon billet d'avion et ceux de ma famille alors
que je touchais un salaire de diplomate...Je me demande comment
des gens qui se disent "réfugiés" puissent
avoir les visas et l'argent pour venir de Djibouti jusqu'au Canada
qui se trouve à plus de 14 000 kilomètres... ?
En 1990, si
je m'étais trouvé à Djibouti plutôt
qu'à Washington, D.C.et que je voulais me réfugier
à l'étranger, j'aurais choisi le pays démocratique
le plus proche de mon lieu de résidence et cela pour la
simple raison que je n'aurais jamais pu avoir les visas nécessaires
et l'argent pour payer mes billets d'avion pour me rendre au Canada,
aux U.S.A. ou dans un pays européen. Pourtant, après
l'indépendance
de Djibouti, lors de ma nomination au MAECI, j'étais le
plus gradé et le mieux rémunéré des
fonctionnaires qui se trouvaient au sein de l'Administration centrale
du MAEC, c'est-à-dire mieux rémunéré
que MM. Ali Abdi Farah, actuel Ministre des Affaires étrangères
et de la Coopération internationale - Mohamed Hassan Abdillahi,
actuel Secrétaire général du gouvernement
- Rachad Ahmed Saleh, actuel Ambassadeur au Japon - Mohamed Ali
Chaker, Chef du protocole, nommé tout récemment
ambassadeur, ( illettré) ...(Cf.Do-cument No 1 - arrêté
no 79-0641/PR/FP) et même DILEYTA, l'actuel Premier ministre
qui n'était à l'époque qu'un simple petit
agent du protocole, qui avait remplacé à ce poste
son beau-frère Maki Houmed Gaba, devenu membre de l'Assemblée
Nationale de Djibouti. Ce dernier est devenu par la suite président
d'un " parti d'opposition cloné par Guelleh".
À exception
près, ceux qui réussissent à venir de si
loin, le font parce qu'ils ont les moyens financiers et la facilité
d'avoir les visas et parce qu'ils font partie des familles de
la " nomenklatura " et/ou des " apparatchiks "
de Djibouti.
II - D'OÙ
PROVIENNENT LES FAUX-RÉFUGIÉS
DE LA DYNASTIE DE GUELLEH-BATAL ?
1- ...des
familles du Premier Ministre et des Ministres ;
2- ...des familles des parlementaires dont quelques-uns ont rejoint
leur famille par la suite ;
3- ...de la famille du président de la Cour Suprême
de Djibouti ;
4- ...des ambassadeurs et des membres de leurs familles ;
5- ...des officiers de l'armée, de la gendarmerie et de
la police ainsi que de leurs familles ;
6- ...des familles des hommes d'affaires influents, inféodés
au terroriste Guelleh, etc...
III -
LES SUBTERFUGES UTILISÉS PAR LES
FAUX-RÉFUGIÉS DE GUELLEH POUR
ENTRER AU CANADA ET AUX U.SA. ...
- Un membre
du gouvernement de Djibouti va faire la demande de visa auprès
de l'ambassade américaine à Djibouti pour un des
membres des groupes cités plus haut. Puis, une fois qu'on
lui procure le visa à Djibouti, il est accueilli par l'ambassadeur
Olhayé qui le fait entrer au Canada sous prétexte
qu'il est un
réfugié originaire des pays voisins de Djibouti
tels que: l'Éthiopie, la Somalie et le Somaliland. Par
la suite, l'ambassadeur Olhayé envoie le passeport à
ses parents à Djibouti.
- Pour ceux d'entre eux qui ne réussissent pas à
passer la frontière canadienne, il les aide à résider
dans un des États des E.U.A. . Par la suite, il se charge
des passeports et les envoie également à leurs parents.
Olhayé aide aussi les parents à se réfugier
illégalement, une fois qu'ils sont à la retraite
et qu'ils veulent rejoindre leurs épouses et leurs enfants...
-Depuis la
nomination en 1988 de M. Olhayé comme représentant
permanent aux N.U. puis comme ambassadeur aux E.U. et au Canada,
le trafic de faux-réfugiés vers le Canada via les
Etats-Unis d'Amérique se fait par l'intermédiaire
de celui-ci.
-Lorsque M.
Dileyta Mohamed Dileyta était ambassadeur en Ethiopie,
(c'est-a-dire avant que ce dernier devienne Premier Ministre de
Djibouti) et depuis la nomination de M. Ibrahim Mohamed Kamil
comme ambassadeur dans ce même pays, ceux-ci aidaient les
faux-réfugiés membres de la "nomenklatura djiboutienne"
à obtenir facilement les visas pour entrer au Canada. Le
neveu de M. Dileyta Mohamed Dileyta et un des frères de
M. Ibrahim Mohamed Kamil se trouvent au Canada comme faux-réfugiés.
- Le trafic
de faux-réfugiés de Djibouti vers l'Europe ou de
l'Europe vers le Canada et les Etats Unis d'Amérique a
commencé dans les années 90 et est opéré
par les ambassadeurs de Djibouti à Paris et à Bruxelles
à partir de leur lieu de fonction... Les faux-réfugiés
qu'ils "parrainent" jettent leur passeport dans les
toilettes de l'avion comme cela a été le cas pour
le frère de Mohamed Barkat Abdillahi, actuel Ministre de
l'Emploi du gouvernement de Guelleh. D'autres, parmi eux, entrent
au Canada et s'évaporent dans la nature...
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, M.Omar Djama Idleh
avait envoyé son épouse et ses enfants à
Montréal en prétendant qu'ils étaient des
réfugiés venant de la Somalie...alors qu'il était
ambassadeur en fonction à Paris.
Autre stratagème de M. Idleh... il a quitté la diplomatie
en jan- vier 2001 et il a rejoint sa famille qui se trouve à
Montréal et a demandé ... le statut de réfugié
mais en tant que Djiboutien !
- Quant à
M. Hassan Idriss Ahmed, ex-ambassadeur à Bruxelles, il
a laissé son propre fils comme faux-réfugié
en Belgique...
- Il n'y a
pas de contrôle de la douane lors de la sortie des aéroports
et autres frontières du Canada, c'est pourquoi, les faux-réfugiés
de Guelleh qui se voyaient refuser leur statut de réfugié
pouvaient ressortir du Canada avec facilité étant
donné qu'il n'y avait pas de contrôle à la
sortie. Puis avec arrogance, ils rentrent de
nouveau au Canada sous d'autres fausses identités...
Mais depuis qu'on prend les empreintes digitales pour les réfugiés
et qu'il y a des lois plus sévères, il leur est
plus difficile d'agir de la même façon..Toujours
est-il que ces faux-réfugiés se présentent
de nouveau a la frontière du Canada avec des
faux papiers d'identité neufs comme s'ils avaient été
faits la veille...Or, on sait que les papiers d'identité
de ces personnes datent depuis leur naissance et pour plusieurs,
depuis quelques années ...
- Depuis
que le Canada et les U.S. A. ont renforcé leur loi sur
l'immigration, Guelleh, son ambassadeur Olhayé et leur
complice utilisent d'autres moyens pour faire passer les leurs...
- Etant donné
qu'il y a des réfugiés somaliens à Djibouti
qui veulent se réfugier au Canada et aux E.U., la bande
de Guelleh faufile parmi ceux-ci, les noms des membres de leurs
familles qui sont eux des Djiboutiens et prétend être
des Somaliens, et, qui ont droit par conséquent au statut
de réfugié... J'ai été témoin
moi-même de ce subterfuge de la part de la bande de Guelleh,
en juillet 2000 lorsque j'ai rencontré une famille somalienne
et trois fausses-réfugiées qui
l'accompagnent. Un peintre somalien du nom de M. Amin Amir, accompagné
de son épouse et de leur fille de 15 ans sont venus de
Djibouti parce qu'ils ont été admis comme réfugiés
somaliens au Canada.
Toutefois,
le gouvernement du dictateur Guelleh ajouta avec eux 3 Djiboutiennes
dont une mineure et prétendaient que les 2 adultes d'entre
elles étaient des soeurs du peintre Amir et que la mineure
de 13 ans qui les accompagnait était la fille, tantôt
d'une des 2 soeurs du groupe... tantôt d'une 4e sur...
M. Amir dit qu'il ignorait que le gouvernement djiboutien avait
agi de la sorte à son encontre et jura qu'il ne connaissait
pas les 3 personnes qui s'étaient jointes à lui
et qui prétendaient faire partie de sa famille et que c'est
à l'aéroport de Djibouti seulement, avant de quitter
pour le Canada qu'il les voyait pour la première fois.
À leur
"audition" au Québec, les 2 femmes qui accompagnent
la petite de 13 ans, se contredisaient en prétendant que
l'une et l'autre était la mère de la petite fille.
En réalité ces dames qui portent le nom de Amina
et Nima Iltireh ainsi que la petite fille Idil Ali Farah sont
des Djiboutiennes et sont des proches de la famille des mem-
bres du gouvernement de Guelleh (Cf. Document No 2 - Mon Mémo-randum
du 12 aout 2000 - Drôle d'accord de paix : Le tyran Guelleh
prend en otage les délégués du FRUD et de
la Somalie qui ne veulent plus participer à ses mascarades
de conférences de paix ).
IV - PREUVES IRRÉFUTABLES CONTRE OLHAYÉ
SUR LE TRAFIC DE FAUX-RÉFUGIÉS...
En août
1989, après mon entrée en fonction comme Conseiller
à l'ambassade de Djibouti à Washington, D.C., M.
Abdoulkarim Ali Amarkak qui se trouvait déjà en
poste avant mon arrivée en tant qu'Attaché financier
m'a remis 3 cartes d'identification - I-94 - USA, qui appartenaient
aux 3 cousins d'Olhayé. Ce dernier
les avait fait passer vers le Canada en février 1989 (Cf.
Document No 3 - Les 3 cartes I-94 du gouvernement des USA).
En effet, le 6 février 1989, Olhayé a fait venir
ses cousins aux U.S.A. avec des passeports djiboutiens et le Service
de l'Immigration et de la Naturalisation a délivré
à chacun d'entre eux un document d'arrivée / départ
appelé I-94 qui leur permettait
de séjourner temporairement aux E.U.A.. Mais ses 3 cousins
n'ont pas remis aux autorités américaines les dites
cartes lors de leur sortie du territoire américain parce
qu'Olhayé les a faits rentrer au Canada avec de faux passeports
Ethiopiens
et Somaliens. J'ai déjà écrit sur cette affaire
le 11 juin 1990 dans le communiqué sur ma démission
(Cf. Document No 4 - Communiqué du 11 Juin 1990 : Les Violations
des Droits de l'Homme, l'Oppression de la pauvre Nation djiboutienne
et la Contrebande des être humains via les U.S.A. sous la
direction de l'ambassadeur Robleh Olhayé OUDINE). Jusqu'à
ce jour il continue encore à faire passer des faux-réfugiés
vers le Canada et lorsqu'il ne réussit pas à le
faire, il s'arrange pour qu'ils s'établissent dans un des
États des U.S..A...
V - LE MINISTRE ISMAEL ALI YOUSSOUF QUI SE
TROUVAIT EN VISITE À MONTRÉAL (CANADA)
AVEC SA 2e ÉPOUSE ET 5 DE LEURS ENFANTS
COMME RÉFUGIÉS VENANT DE LA SOMALIE...
A FAILLI ÊTRE PRIS EN FLAGRANT DÉLIT...
En juillet
1990, une compatriote issue de la tribu de M. Ismael Ali Youssouf,
Ministre de la Fonction publique, m'a mis la puce à l'oreille
en m'informant que celui-ci se trouvait en visite à Montréal
chez sa 2e épouse et 5 de leurs enfants qui se trouvent
au Canada comme faux- réfugiés venant de la Somalie...
Je savais
que sa 2e épouse et leurs enfants sont des citoyens djiboutiens
puisque lors d'un séjour de M. Ismael Ali Youssouf et sa
2e famille à Mogadiscio en Somalie, celle-ci venait d'avoir
un autre enfant dans ce pays et il est venu à l'ambassade
de Djibouti en Somalie où j'étais Chargé
d'Affaires, a.i. pour enregistrer le nouveau-né sur le
passeport djiboutien de sa mère(qui se trouve aujourd'hui
au
Canada comme fausse-réfugiée, venant de la Somalie..).
En décembre
1977, lors de l'attentat perpétré par les hommes
de mains du tyran Guelleh, contre le Café-Restaurant, le
Palmier en Zinc, M. Ismael Ali Youssouf était alors Ministre
de la Justice (depuis juillet 1977) et à l'époque,
il était responsable des arrestations des dirigeants du
M.P.L. et de presqu'un millier de sympathisants du dit mouvement
issus de sa propre communauté ( des Afars ). De ce fait,
il a été un des responsables de la torture de tout
ce monde par le tortionnaire sadique Guelleh, qui était
à l'époque responsable de la S.D.S. .Un peu plus
d'un an après cet événement, la mère
du Ministre Ismael Ali a été accidentellement tuée
"par une balle perdue" lors d'un détournement
d'avion à Tadjourah (Nord du pays).
Puis en novembre
1990, à la veille du soulèvement populaire dirigé
par le FRUD, Ismael Ali était nommé Ministre de
la Défense. Il a été une fois de plus, implacable
et sans merci envers la communauté afare et le FRUD dont
les membres sont issus de toutes les compo-santes de la Nation
djiboutienne. Et il justifiait les massacres des civils dans le
Nord et le Sud-Ouest du pays par le F.A.D. dont la majorité
était composée de mercenaires issus des régimes
"tribalo-communistes" déchus du dictateur Mohamed
Siad Barré de la Somalie et du dictateur Mengestu Hailé
Mariam de l'Ethiopie.
M. Ismael
Ali avait des intérêts bien particuliers avec les
frères Guelleh : Idriss, l'aîné qui était
responsable de la police parallèle privée et Ismael
Omar, qui était responsable de la S.D.S. et qui est l'actuel
président auto-proclamé de Djibouti. Idriss Omar
Guelleh se trouvait chaque fin d'après-midi, garé
dans sa voiture, à la porte de la maison d'Ismael Ali Youssouf
et se parlaient chaque jour, des heures et des heures...
Pour toutes
les raisons citées plus haut, nous avons décidé
de dénoncer la présence du Ministre Ismael Ali (le
22 juillet 1990) qui se trouvait à Montréal, aux
côtés de sa 2e épouse et de 5 de leurs enfants
et nous avons publié le 23 juillet 1990 un communiqué
dont voici un extrait : "Pendant que l'ARMÉE et la
SÉCURITÉ traquent les éléments patriotiques,
GOULED et ses ministres se trouvent en vacances à l'étranger
et notamment le Ministre de la Fonction Publique, M. Ismael
Ali Youssouf qui se trouve actuellement à MONTRÉAL,
CANADA auprès de l'une de ses 2 épouses et ses 5
enfants qui y vivent en tant que réfugiés politiques
venant de la Somalie, quelle ironie de l'histoire quand on sait
que c'est leur politique oppressive qui augmente le nombre de
réfugiés en CORNE DE L'AFRIQUE. Quelle ironie quand
on sait aussi les vrais réfugiés ont du mal à
obtenir le statut de réfugié (Cf. Document No 5-
Communiqué du 23 juillet 1990, No 11).
Puis, j'ai
informé quelqu'un qui aurait pu le prendre facilement en
flagrant délit sans aucune équivoque... cependant,
celui-ci était tellement innocent, parce qu'au lieu d'aller
prendre le Ministre Ismael Ali en flagrant délit avec une
caméra, il a téléphoné à la
résidence du Ministre et demanda à son épouse,
si elle est de la Somalie et si son mari le ministre djiboutien
se trouve avec elle ! ... Bien évidemment, celle-ci a paniqué
et a nié la présence de son mari auprès d'elle
et aussitôt après, le Ministre est sorti en "sauvette"
du Canada.. Il l'a échappé bel pour 2 raisons:
1 - L'innocent
qui devait le prendre en flagrant délit a préféré
téléphoner de l'autre bout du monde...
2 - En 1990, n'importe quel criminel comme cela a été
le cas pour Ismael Ali, pouvait sortir d'un aéroport et/ou
de n'importe quelle frontière canadienne sans qu'on lui
demande quoique ce soit.
M. Ismael
Ali Youssouf a réussi à se sauver de Montréal
comme un voleur parce qu'à la sortie du Canada, on ne fait
pas de contrôle pour ceux qui sortent du pays. Cependant,
les faits demeurent, il était bel et bien à Montréal
et les archives des consulats des E.U.A. et du Canada peuvent
facilement le démontrer.
Ismael Ali
Youssouf et Idriss Omar Guelleh sont aujourd'hui décédés.
Nous prions Dieu de prendre soin de leur âme. Mais cela
ne change rien au fait que la famille d'Ismael Ali Youssouf se
trouve toujours illégalement au Canada.
VI - M.
AHMED MOHAMED AOULED A ÉTÉ
ESCORTÉ PAR 2 AGENTS D'IMMIGRATION
CANADA JUSQU'À L'AÉROPORT DE DJIBOU-
TI MAIS LE TYRAN GUELLEH A REFUSÉ
L'ENTRÉE DE CELUI-CI PRÉTENDANT
QU'IL EST DE LA SOMALIE...
CEPENDANT PEU DE TEMPS APRÈS IL
L'A NOMMÉ DIPLOMATE AU JAPON...
M. Mohamed
Ahmed Aouled, fils d'une famille très connue à Djibouti
et proche du clan de Guelleh est entré à Montréal(
Canada ) à l'aide de M. Olhayé Robleh Oudine, ambassadeur
de Djibouti auprès de l'O.N.U., des U.S.A. et du Canada,
SOUS FAUSSE IDENTITÉ, prétendant qu'il se nommait
Olad Mohamed et qu'il venait de la Somalie. Cependant, Immigration
Canada avait trouvé dans ses bagages plusieurs pièces
d'identité et chèques bancaires, prouvant qu'il
était plutôt un Djiboutien, c'est pourquoi, Immigration
Canada a décidé en août 1992, de le renvoyer
dans son pays d'origine Djibouti.
L'ambassade
de Djibouti aux U.S.A. (dont l'ambassadeur est aussi non résident
au Canada), avait catégoriquement nié que M. Aouled
est un Djiboutien malgré le fait qu'il l'avait aidé
à rentrer illégalement au Canada. Cependant, les
autorités canadiennes avaient des preuves irréfutables
qui démontraient que celui-ci est un Djiboutien, c'est
pourquoi, ils ont décidé de le déporter à
Djibouti à 2 reprises où 2 agents d'Immigration
Canada l'ont escorté. Mais là encore, Guelleh la
terreur a forcé les 3 individus à rebrousser chemin
alors qu'ils se trouvaient déjà à l'aéroport
de Djibouti, prétendant une fois de plus qu'Aouled n'est
pas Djboutien mais plutôt un Somalien. Aouled a finalement
été ramené en Somalie... ET PEU APRES, AOULED
EST ÉVIDEMMENT RENTRÉ DANS SON PAYS, DJIBOUTI ET
LE PIRE DANS TOUT CELA C'EST QUE QUELQUE TEMPS PLUS TARD, GUELLEH
LA TERREUR L'A NOMMÉ DIPLOMATE AU JAPON... Tout cela nous
prouve le cynisme et l'arrogance du terroriste Guelleh et de ses
associés qui ne reculent devant rien pour arriver à
leur fin et il leur est très facile d'avoir des documents
des pays en guerre : l'Éthiopie, la Somalie et le Somaliland
(Aouled détenait une carte
du mouvement SNM "Somali National Movement" alors qu'il
n'avait rien en commun avec le SNM et encore moins avec la cause
que ce mouvement défendait. Le SNM était un mouvement
qui luttait contre le régime dictatorial du général
Barreh, aujourd'hui ce mouvement est au pouvoir au Somaliland)
Ci-joint, l'extrait d'un article du journal, La Presse de Montréal,
daté du 11 août 1992: " IMMIGRATION CANADA VEUT
RÉEXPÉDIER OLAD A DJIBOUTI - La saga d'Olad Mohamed
se poursuit. En effet, alors que le Gouvernement canadien a expulsé
sans succès Olad Mohamed à Djibouti la semaine dernière
- un voyage qui a coûté 12 000$ - les fonctionnaires
d'Immigration Canada entreprendront dans les jours qui viennent
des démarches auprès de l'ambassade de Djibouti
à Washington pour réexpédier M. Olad Mohamed
dans ce pays d'Afrique.
"Nous sommes certains que M. Mohamed est Djiboutien et non
Somalien, affirme René Daoust, du bureau d'Immigration
Canada. Nous sommes confiants de convaincre les autorités
de Djibouti de la véritable identité d'Olad Mohamed."
A l'ambassade de Djibouti à Washington, il semble qu'on
n'a pas prisé de ne jamais avoir été prévenu
de l'expulsion d'un réfugié sur le territoire :"A
Djibouti, les deux agents canadiens ont tenté de nous refiler
M. Mohamed mais celui-ci ne détenait aucun papier d'identité
; nous ne pouvions tout simplement pas l'accepter", de dire
Issa Bouraleh, secrétaire-adjoint de l'ambassade.
M. Bouraleh
ajoute : si M. Mohamed était Djiboutien, il détiendrait
des papiers d'identité de notre pays. Ce n'est pas le cas.
Je ne vois vraiment comment Immigration Canada va parvenir à
nous convaincre du contraire. En nous prévenant de l'expulsion,
les autorités canadiennes auraient évité
bien des dérangements." ...
(Cf. Document No 6- Article dans le journal LA PRESSE DE MONTRÉAL
en date du 11 août 1992-Immigration Canada, veut réexpédier
Olad à Djibouti).
LORSQUE J'AI
LU CET ARTICLE, J'AVAIS LES LARMES AUX YEUX
DE VOIR UNE TELLE MONSTRUOSITÉ PASSER EN PLEIN JOUR ...
À CAUSE DU CYNISME DU RÉGIME DICTATORIAL DE GUELLEH
ET
DES IGNORANTS QUI DÉFENDENT CES FAUX-RÉFUGIÉS
SANS RIEN
CONNAÎTRE DES ABUS DU GOUVERNEMENT DE DJIBOUTI ...
Puis un extrait
d'un autre article du même journal écrit le 14 août
1992 : " Pour la 4e fois en un mois, Olad Mohamed n'a pas
eu gain de cause devant un arbitre. Il demeurera au centre de
détention d'Immmigration Canada pour au moins une autre
semaine, à moins qu'on ne réussisse à le
réexpédier à Djibouti. Hier, le verdict du
Juge Pierre Lapointe a été dur et sans équivoque
envers celui qui se dit Somalien
et non Djiboutien : "Olad Mohamed, je ne peux me convaincre
de votre honnêteté. Vous semblez vouloir utiliser
tous les trucs possibles pour demeurer au pays. Vous resterez
détenu jusqu'à ce que les autorités d'Immigration
Canada procèdent à votre expulsion.
Documents
incriminants
Plusieurs éléments ont été
retenus par le juge Lapointe pour rendre sa décision. Le
premier, c'est que lors de l'arrivée de l'homme de 32 ans
au Canada, en juillet 1989, les agents de l'immigration ont retrouvé
dans ses valises des preuves d'identité djiboutiennes de
même que des chèques au nom de Mohamed Ahmed Aouled.
Olad Mohamed rétorque que ces documents ont bel et bien
été retrouvés dans sa
valise mais qu'ils appartiennent à un ami qu'il a aidé
à Djibouti. Ces papiers auraient été laissés
par mégarde dans une pochette de sa valise. Pourtant, un
autre document saisi par immigration Canada à la même
époque prouverait le contraire. En effet, à l'endos
d'une photo d'Olad, qui est jointe à un document attestant
son appartenance au "Somalian National Movement", est
inscrit le nom de Mohamed
Ahmed Aouled. Cette preuve a été déposée
par les représentants du ministère seulement la
semaine dernière. ... les représentants du ministère
ont apporté comme élément de preuve cinq
pages de notes manu-scrites prises le 30 juillet 1989 par un agent
d'Immigration qui font état d'une longue discussion entre
ce dernier et M. Mohamed au sujet de cette fameuse photo....
Quelques
espoirs
...Aussi l'épouse de M. Mohamed devrait obtenir
son statut d'immigrante reçue d'ici quelques mois, ce qui
lui permettrait de parrainer son mari...
Du côté d'Immigration Canada, on poursuit les pourparlers
avec le gouvernement djiboutien et on tente également de
prouver la véritable identité d'Olad Mohamed auprès
des forces policières djibou-tiennes..." ! ! !
(Cf. Document No 7- Article dans le journal LA PRESSE DE MONTRÉAL
en date du 14 août 1992- Olad Mohamed restera détenu
jusqu'à son expulsion).
CE QUI EST
TRISTE DANS TOUTE CETTE AFFAIRE, C'EST DE VOIR
QUE L'EPOUSE DE M. AOULED, MME HALIMO MOUSSA, QUI EST
AUSSI UNE DJIBOUTIENNE RÉUSSISSE À RESTER AU CANADA
COMME FAUSSE-RÉGUFIÉE SOMALIENNE.
VII- DÉCIDÉMENT,
GUELLEH LA TERREUR A
HÂTE D'OBTENIR LE MAXIMUM D'AIDE
DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
AVANT SON ÉVICTION DU POUVOIR
ET SA CONDAMNATION PROCHAINE...
1- Le
gel des avoirs et les fermetures des bureaux des associations
terroristes font encore mal à Guelleh la terreur.
Après
les attentats lâches du 11 septembre 2001, une nouvelle
donne a changé le monde et on a vu le durcissement du contrôle
aux frontières mais surtout le gel des avoirs de plus d'une
centaine d'organi-sations criminelles qui se cachent sous de fausses
identités soit-disant humanitaires. Dès lors, Guelleh
ne pouvait plus continuer librement le blanchiment d'argent venant
de ses bailleurs de fonds
de puissances moyennes et servant à financer ses activités
terroristes à l'étranger et à massacrer des
civils innocents en République de Djibouti. De plus, l'arrivée
à la fin du mois à Djibouti, du Juge Parlos qui
ira enfin enquêter sur l'assassinat du Juge français
Borrel, ajoute à l'inquiétude et à la panique
de Guelleh et de ses hommes de mains.
En effet,
l'armée américaine et les armées de ses alliés
sont aux portes de Djibouti ( et quelques-unes d'entre elles se
trouvent même à l'intérieur du pays) pour
mieux contrôler le régime fantoche que Guelleh a
créé en Somalie et qui lui sert de relais à
ses activités terroristes pour le compte de ses bailleurs
de fonds de puissances moyennes.
Début
novembre 2001, les E.U.A., le Canada et d'autres pays ont gelé
les avoirs et fermé les bureaux de plus d'une centaine
d'organisations et associations terroristes qui se cachent sous
de fausses identités, soit-disant humanitaires. Parmi celles-ci,
il y a celles qui appartiennent à Guelleh et à ses
associés à Djibouti et en Somalie : le groupe AL-BARAKAT
qui se trouve actuellement en Somalie a vu "une de ses
succursales fermée tout récemment à Ottawa
(Canada). Une succursale de la banque AL-BARAKAT était
aussi à Djibouti dans les années 80 et était
dirigée par la bande de Guelleh. De plus, Guelleh dirige
d'autres organisations à Djibouti parmi lesquelles figurent
: AL-BIR et surtout BENDERDJEDID dont le responsable n'est nul
autre que M. Mohamed MAHGOUB, ancien fonctionnaire du Ministere
de la Santé à l'époque où le Dr ABATTE
Ebo Adou était Directeur général du dit Ministere.
Je me souviens comme si c'était aujourd'hui, lorsque MAHGOUB,
"mangeur de balustre" et marionnette de Guelleh menait
une campagne de diffamation à la fois opportuniste et raciste
contre Dr ABATTE (il faut préciser que déjà
à cette époque, Dr Abatte était la bête
noire du tyran Guelleh) et qu'à plusieurs reprises, j'ai
été obligé de le remettre à l'ordre
afin qu'il cesse sa campagne de dénigrement contre le respectable
Dr ABATTE.
2- Guelleh
multiplie les conférences et séminaires nationaux
et internationaux à Djibouti
Suite à
la nouvelle donne qui prévaut dans le monde depuis le 11
septembre 2001, le régime fantoche de la Somalie que Guelleh
a créé, a été mis dans le collimateur
... C'est pourquoi, Guelleh, parrain du dit régime, n'a
cessé d'essayer de se créer une petite crédibilité
pour attirer l'aide et les prêts de la Communauté
Internationale (C.I.) car il lui faut beaucoup d'argent liquide
en forme de dons et prêts pour qu'il puisse payer ses terroristes
étrangers et renflouer ses comptes de banque à l'étranger
qui commencent à diminuer d'une façon tragique sans
oublier le fait que ce séminaire lui servira comme publicité
pour sa prochaine campagne électorale qu'il gagnera évidemment,
frauduleusement...
C'est la raison
pour laquelle il n'a cessé de multiplier la tenue de conférences
et séminaires nationaux et internationaux à Djibouti-Ville.
C'est ainsi que la semaine dernière, il a organisé
la 3e Conférence de l'Association des Cours constitutionnelles
des Pays ayant en Commun l'Usage du Français (ACCPUF) et
qu'il a commencé dimanche, le 3 février 2002, une
mascarade d'une semaine qu'il a
appelé : "Séminaire de réflexion sur
l'action gouvernementale" !
Lors de son
discours d'ouverture du dit séminaire, Guelleh affirme
que : "L'objectif de ce séminaire est de permettre
au peuple djiboutien d'obtenir les informations, les précisions
et les explications sur l'action que mène le gouvernement
qu'il dirige depuis le 12 mai 1999.
C'est archi faux, Guelleh gouverne de facto la République
de Djbouti sous l'ombre de son oncle Gouled depuis juin 1977,
même s'il s'est accaparé du pouvoir de juré
le 12 mai 1999. Malgré l'apparition en 1992 d'une constitution
incomplète et malgré la création de partis
politiques clonés, Djibouti sous Guelleh était et
restera toujours une dictature gouvernée par la TRINITÉ
tribale : UN SEUL HOMME, UN SEUL PARTI ET UN SEUL JOURNAL... qui
existe encore dans plusieurs pays de la Région du Bassin
de la Mer Rouge.
Il ajoute
dans le même discours que ce séminaire va : "..permettre
aussi rapidement que possible à améliorer sensiblement
les conditions de vie de la population et combattre la pauvreté"...
En réalité, la pauvreté est plus excessive
que jamais à Djibouti et a pour corollaire : la dégradation
des moeurs, la déliquescence du système, la corruption
et j'en passe...érigées en sytème d'Etat
par le terroriste Guelleh et ses associés criminels. Ce
n'est pas parce que Guelleh et ses zouaves de ministres vont parader
durant une semaine devant les caméras de la télévision
que cela changera quoique ce soit de la misère que vit
quotidiennement notre peuple. Guelleh admet qu'après un
quart de siècle de son règne obscurantiste :"
Djibouti traverse aujourd'hui une situation particulièrement
difficile. Le taux
de chômage est élevé. Il touche plus de 60%
de la population. Le système éducatif national est
inadapté et inefficace. Les indicateurs sanitaires (espérance
de vie, taux de mortalité infantile, maladies infectieuses
)sont très inquiétants" !
D'ailleurs,
la société civile a été tenue à
l'écart de cette mascarade par les "apparatchiks"
qui ne veulent pas faire partager avec le peuple, les festivités
qui se dérouleront durant cette semaine en marge de ce
séminaire et qui seront payées avec les deniers
publics. Ils ont aussi peur que la société civile
puisse venir s'exprimer devant ses soi-disant représentants
!
On sait que
3 jours avant l'ouverture du dit séminaire, (31 janvier
) il y a eu un branle-bas au sein du cercle restreint des "fidèles"
du terroriste Guelleh, membres de l'armée. Ce "coup
de force" ressemble un peu à celui qui a été
mené par le général Yacin Yabeh (ami d'enfance
de Guelleh), Chef de la Force Nationale de Police (F.N.P.), le
7 décembre 2000. Alors que le général Yabeh
a été libéré et peut, lui, se promener
librement en France, plusieurs officiers et autres membres de
la F.N.P. croupissent encore à la prison de Gabode illégalement,
malgré qu'ils ont été innocentés par
le Tribunal.
Pour "exposer
ses muscles" et intimider la population djiboutenne, Guelleh
la terreur a fait suivre son discours d'ouverture par celui du
Ministre de l'Intérieur Abdoulkader Doualeh Wais et par
celui du Ministre de la Défense Ougouré Kifleh Ahmed
qui ont présenté un thème sur " La Consolidation
de la Stabilité politique et la Sécurité
intérieure et extérieure du pays. Selon Guelleh,
la consolidation
de la stabilité politique et de la sécurité
intérieure signifie la répression sauvage qu'il
mène contre la population civile de la R.D. Quant à
la "sécurité extérieure", cela
signifie pour lui, avoir des camps d'entraînement pour les
réseaux terroristes dans la partie des territoires somaliens
occupés par le régime fantoche qu'il a créé.
ET SURTOUT
GARE AUX FONCTIONNAIRES QUI S'AVENTURERONT
À VENIR DÉNONCER L'INCONPÉTENCE ET LES ABUS
DU GOUVER-
NEMENT DURANT CE SÉMINAIRE...
Par précaution, le gouvernement dictatorial a mis en garde
ceux qui s'aventureront à poser des questions critiques
lors du dit séminaire.
Dans un éditorial, du "torchon de Guelleh", appelé
à tort "La Nation", il est écrit ce qui
suit: "Nous devons tous garder en tête pendant cette
semaine que notre mission sera de sauvegarder la cohésion...
la cohésion salutaire. Et de passer le tamis, de détecter
les erreurs, les lacunes, les pierres d'achoppement, etc.. Il
nous faudra incontes-tablement éviter de tomber dans les
dérives de la politique politi-cienne..." ! (Cf. "La
Nation", No 10 du 4 février 2002)
Moi-même,
je l'ai appris à mes dépens que l'on ne peut pas
intervenir pour dénoncer l'incompétence et les abus
de Guelleh et de ses zouaves lors de mon intervention le 2 décembre
1982, au "Séminaire sur le Rôle des Cadres dans
la Mobilisation nationale", organisé par le Parti-Etat,
R.P.P. qui a eu lieu à l'Assemblée Nationale et
qui était présidé par M. Aden Robleh Awaleh
qui était alors le 3e Vice-Président du R.P.P. Le
3 janvier 1983, un mois jour pour jour après mon intervention,
je fus éloigné du pays sous prétexte d'être
nommé conseiller d'ambassade en Irak (qui était
en pleine guerre avec l'Iran)... juste le temps qu'on me remplace
à la tête du Service de la Documentation, de la Presse,
de l'Information et des Archives que je dirigeais par un de mes
2 adjoints de jure, Youssouf Omar Doualeh, ancien étudiant
du Liban et actuel ambassadeur au Yémen, qui plus tard,
paraît-il sera impliqué dans l'assassinat du Juge
français Borrel. A noter que l'autre adjoint était
nul autre que M. Youssouf Omar Guelleh, frère cadet du
président auto-proclamé, parachuté par la
suite à un poste important au siège de l'IGAD à
Djibouti.
Lors de son
discours, le Ministre de l'Intérieur, Wais a osé
se féliciter de son Service de police : "..qui est
capable d'anticiper toutes actions nuisibles et d'établir
un réseau d'informateurs afin d'anticiper toutes menées
néfastes à l'ordre public et ainsi mieux les contrer".
Quel culot ! osé dire que le peuple djiboutien vit sous
un régime policier qui l'espionne en permanence ... pendant
que la police de l'air et des frontières- P.A.F. - ne reçoit
même pas de salaire, de telle façon que n'importe
quel criminel pourrait franchir nos aéroports et nos frontières
avec des explosifs bactérologiques... pourvu qu'on leur
donne sous la table quelques centaines de dollars !
Parlant de
la sécurité intérieure à Djbouti-Ville,
le Ministre déclara que : "...beaucoup d'Etats de
la région, du continent ou dans le monde ne bénéficient
point d'une sécurité que la nôtre, puisqu'il
est facile de circuler d'une extrémité à
l'autre de Djbouti-Ville sans encombre à des heures tardives"...
J'ai connu le ministre Wais lorsqu'il était encore fonctionnaire
dans les années 80 et je l'ai
toujours considéré comme étant "une
personne qui dort debout"...
Mais avec
cette dernière déclaration, je trouve qu'il ne vit
pas sur cette planète mais qu'il est plutôt un "martien"....sinon,
comment peut-il oser faire une telle déclaration en parlant
de notre capitale nationale, Djbouti alors que les gens des Quartiers
1, 2, 4, 5, 7-Carton et même Angueila s'enferment dans leurs
résidences dès le coucher du soleil de peur d'être
agressés violemment et même d'être tués.
Aux Quartiers 1 et 2, c'est encore pire puisque les citoyens se
font agresser même durant la journée ! Tout récemment
encore, un attentat à l'AK 17 a été perpétré
en plein cur de Djibouti-Ville contre un directeur d'établissement.
Le 10 avril 2000, mon cousin chez qui j'habitais lors de mon séjour
à Djibouti (où je faisais partie de la délégation
du "FRUD" ), a été agressé avec
une arme blanche sur le seuil de la porte de sa résidence
qui se trouve au quartier 4, par 3 individus dont l'un d'entre
eux était le frère d'un policier... Cette agression
a eu lieu le soir de mon retour d'une tournée avec la délégation
du "FRUD" dans le Nord du pays... comprend qui veut
la raison de cette agression armée de mon cousin !
Quant au Ministre
de la Défense, M. Kifleh, il a osé déclaré
que:"Les Forces Armées Djiboutiennes - F.A.D. - assurent
des missions d'ordre humanitaire ! ! ! Pas étonnant de
sa part puisque celui-ci a facilité le 5 juillet 1993,
le massacre à Randa, au Nord du pays, de dizaines de civils
innocents dont plusieurs étaient des enfants, des femmes
et des personnes âgées par le F.A.D. alors qu'il
était sensé les défen-
dre puisqu'à cette époque, il était le responsable
militaire du FRUD. Aujourd'hui encore, Kifleh promu Ministre de
la Défense suite à sa traîtrise, continue
d'intimider la population civile du Nord et du Sud-Ouest du Pays.
Nous réitérons
donc que ce séminaire est surtout organisé pour
la "consommation" internationale afin que Guelleh puisse
récupérer un peu de crédibilité pour
légitimer son régime moribond et pour qu'il puisse
obtenir aide et prêts de la Communauté Internationale
qui lui serviront à massacrer notre peuple et à
perpétrer ses activités
terroristes à l'étranger... De ce fait, il n'est
pas étonnant que son agence de presse - ADI - n'avait rien
à dire de sérieux sur le fond concernant le dit
Séminaire et se contente uniquement d'écrire sur
la forme du document cadre ce qui suit: "Edité en
quadrichromie dans un papier de bonne qualité et qui comporte
des citations
du saint Coran en guise d'exergues introductifs..." ! ! !
3- Le régime
de Guelleh envoie de l'argent
de Djibouti à ses faux-réfugiés bien
que ceux-ci reçoivent l'aide financière
des Gouvernements qui les accueillent
(Canada, U.S.A. et quelques pays d'Europe)
Lors
de son discours de fin d'année 2001, le tyran Guelleh déclara
ce qui suit : "LES EXILÉS DJIBOUTIENS VIVENT DE FONDS
PARTANT DU PAYS". (Cf. ADI, du 3 janvier 2002) Cela prouve
une fois de plus qu'il reconnaît implicitement son implication
dans le trafic de faux-réfugiés vers le Canada,
les U.S.A. et quelques pays d'Europe.
C'est normal
que les faux-réfugiés de Guelleh reçoivent
des fonds, comme il le dit, de Djibouti, y compris de la Trésorerie
Nationale du pays parce que ceux-ci sont issus :
a) des enfants des familles de la "nomenklatura", des
"apparatchiks", et des hommes d'affaires inféodés
à Guelleh qui reçoivent des chèques et bourses
d'études dans leur pays d'accueil mais cela ne leur suffit
pas pour mener une vie de "pacha"...
b) de parents RETRAITÉS de l'appareil de l'Etat (parlementaires,
magistrats, officiers de l'armée et de la gendarmerie...)
qui viennent les rejoindre et dont la plupart des fois la mère
s'y trouve déjà ;
c) d'espions dont quelques-uns d'entre eux sont même des
étudiants qui reçoivent un salaire d'une façon
ou d'une autre de la part du tyran Guelleh...
4- Les faux-réfugiés de Guelleh déguisés
en étudiants et stagiaires à leur retour
à Djibouti sont encore plus cruels envers
le peuple djiboutien que leurs parents
qui gouvernent actuellement ...
Guelleh et
ses associés envoient leurs enfants étudier ou faire
des stages au Canada, aux U.S.A. et dans quelques pays d'Europe
afin qu'ils prennent la relève à la tête du
pays et qu'ils perpétuent les exactions encore pire que
leurs parents le font...
Le 2 mai 2000,
4 jours après mon retour de Djibouti, j'ai rencontré
à Montréal un compatriote Djiboutien, issu de la
même ethnie que le tyran Guelleh et voici ce qu'il me disait
sur les faux-réfugiés de Guelleh qui se trouvent
au Canada : " Plusieurs enfants issus de la famille de Guelleh
et de ses associés qui se trouvent illégalement
au Canada comme faux-réfugiés, étudient ici
dans les meilleures
universités et en plus de l'argent que leurs parents leur
envoient, ils reçoivent frauduleusement des chèques
du bien-être social et des bourses d'études pendant
que moi je me tape plus de 10 heures par jour à travailler
pour pouvoir payer mes études... Pire encore, je connais
plusieurs d'entre eux qui après leurs études retournent
à Djibouti occuper des postes clés (secrétaire
général, directeur,
chef de service dans différents ministères..) au
sein du gouvernement et qui abusent de leur pouvoir en malmenant
le peuple djiboutien... encore pire que leurs parents le font...".
Après
les attentats lâches du 11 septembre 2001, on a arrêté
à Ottawa, le Commandant des blindés, Aden Ali qui
en principe devait se trouver comme stagiaire officiel du gouvernement
de Guelleh aux U.S.A. . Guelleh a très vite reconnu la
citoyenneté de son espion qui fait partie des dirigeants
du plus grand camp militaire de Djibouti, le Camp Cheïkh
Osman, de peur que celui-ci dévoile ses secrets...! alors
qu'il a refusé de reconnaître un de ses citoyens
en août 1992,
M. Aouled qui est issu d'une famille très connue à
Djibouti et qui est de surcroît, du même clan que
le dictateur Guelleh. Aussi en cette année 1992, Guelleh
n'a pas reconnu la citoyenneté de M. Fahim Ibrahim Ali
dit Kadada qui est un Djiboutien lorsque celui-ci était
à Montréal et pourtant le journaliste Ibrahim est
le neveu
de M. Gaafar Ali dit Kadada, directeur de la banque de sang de
l'Hôpital Pelletier de Djibouti et il était marié
à la nièce de M. Racha d Ahmed Saleh, ambassadeur
de Djibouti au Japon. Le plus paradoxal est qu'aujourd'hui, celui-ci
a repris son poste de journaliste au journal "La Nation"
En décembre
2001, Guelleh a envoyé un autre espion à Québec
(Canada), déguisé en stagiaire...où il résidait
depuis une douzaine d'années comme faux-réfugié
somalien ? Ce qui est surprenant c'est que ce stagiaire qui se
dit de la famille de Guelleh... vit chez un ami du nom de Carl.
Le 25 janvier 2002, 4 jours seulement avant de connaître
l'existence du dénommé Carl, quelqu'un m'a écrit
2 messages
pour m'informer de la présence à Montréal
d'un certain Carl qui est supposément un des plus dangereux
et redoutables espions de Guelleh au Canada, en ces termes : "...Un
des hommes de Guelleh vit actuellement à Montréal.
Il a un passé assez "particulier", je le connais
sur dossier depuis 1987. Très discret, il est néanmoins
redoutable, il correspondrait directement avec IOG ce qui pourrait
constituer un danger pour les opposants djiboutiens de haut niveau.
L'homme dont il est question est originaire d'un pays d'Europe
; il est connu sous le prénom de Carl, ce n'est
un "démarcheur" d'IOG, c'est un ancien du service
action dont peu de personnes connaissent l'existence. Il est dans
l'ombre d'IOG depuis ...1983..1984. Âgé de 56 ans,
d'allure trompeuse, c'est un homme extrêmement dangereux
et d'une efficacité redoutable...".
Est-ce le
fait que le prénom de Carl m'est parvenu à 2 reprises
à partir des 2 coins du monde dans un si court laps de
temps (4 jours) est une simple coïncidence ou bien des agents
djibou-tiens et étrangers à la solde de Guelleh
ont cru m'intimider ?
5- Guelleh
crée des associations humanitaires
à l'étranger qui lui servent de rélais
pour ses activités terroristes
Guelleh
s'est vu coincer surtout après la fermeture de la succursale
du groupe d'AL-BARAKAT et de d'autres associations terroristes.
C'est porquoi, il a procédé à d'autres astuces
pour mener ses activités teroristes. Il a créé
en janvier 2002, par arrêté présidentiel un
Comité de la jeunesse à Djibouti (dont la structure
et les activités sont iden-tiques à celui qui existait
en République Démocratique Allemande dans les années
60-70) dont les membres auront sûrement pour
mission d'aller le servir à l'étranger comme faux-réfugiés...
Le plus dangereux c'est la création en janvier 2002 de
soi-disant d'associations humanitaires dont l'objectif est théoriquement
: l'assistance, le soutien et l'aide à la République
de Djbouti mais qui en réalité, ont un réseau
mondial "assez impressionnant" avec des représen-
tants dans le monde entier et surtout en Amérique du Nord
et en Europe. C'est pourquoi, nous lançons un appel à
la Communauté Internationale pour qu'elle soit extrêmement
vigilante vis-à-vis les associations telles qu'Action Djibouti...et
autres associations créées et/ou dirigées
par les agents de Guelleh qui prétendent aider la République
de Djibouti !
Parmi les
sites internet qui font de la propagande pour le terroriste Guelleh
au Canada et qui sont à son service, il y en a celui de
Toronto qui en fonction depuis près de 3 ans, et dirigé
par un inculte, beaufrère d'un Ministre du gouvernement
de Guelleh et celui d'Ottawa qui a été mis en place,
il y a environ 2 ans par le neveu de l'actuel Premier ministre.
Fait
à Québec, le vendredi 8 février 2002
Ali
Dahan, Ph.D.
Président du PPJD
____________________
Haut de page ________________
09/02/02
Le courage est belge
(A Waberi - Article paru dans Libération)
Par A. WABERI
Abdourahman
Abdourahman A. Waberi est écrivain. Il est
né à Djibouti en 1965 et vit en Normandie depuis
une quinzaine d'années.
Le vendredi
08 février 2002
Pas un jour ne passe sans qu'une page de l'histoire coloniale
ne s'entrouvre. La France officielle bouche ces brèches
et renvoie le débat aux calendes grecques. a petite Belgique
n'en finit plus de faire courageusement son examen de conscience:
après avoir présenté ses excuses aux autorités
rwandaises pour son attitude lors du génocide de 1994,
elle vient tout bonnement de s'excuser, cette fois-ci, auprès
du peuple congolais, pour le rôle qu'elle a joué
dans la mort, en 1961, du Premier ministre congolais Patrice Emery
Lumumba. Aujourd'hui, c'est-à-dire quarante et un ans plus
tard, le ministre belge des Affaires étrangères,
Louis Michel, vient publiquement de présenter aux Congolais
et à la famille de Lumumba les «excuses» de
son pays et ses «profonds et sincères regrets pour
la douleur qui leur a été infligée».
Ce mea-culpa n'est pas le fruit du hasard, mais l'aboutissement
d'un long travail d'enquête mené par une commission
parlementaire dotée de vrais pouvoirs rien à
voir avec la mission d'information conduite par Paul Quilès
sur les éventuelles responsabilités françaises
dans le génocide rwandais. Cette commission avait été
mise sur pied après la parution de l'Assassinat de Lumumba,
écrit par un sociologue flamand, Ludo de Witte. En s'excusant
de la sorte auprès du peuple congolais, le royaume poursuit
crânement son examen de conscience et aborde sa mémoire
coloniale avec une transparence que devrait lui envier ma seconde
patrie, la France.
Les relations
franco-africaines ne seront définitivement apaisées
que le jour où l'étendue de la mémoire coloniale
sera recouvrée, reconnue et acceptée par l'ensemble
des protagonistes, Français comme Africains. Pour l'heure,
l'histoire bégaie et se refuse à panser les blessures
laissées à vif. Pourtant, je suis convaincu que
cette dernière refera surface tôt ou tard. Le ballet
des souvenirs, douloureux pour l'instant, a commencé, timidement
il est vrai, sa ronde. Les faits sont là. Pas un jour ne
passe depuis quelques semaines, quelques mois en France, sans
qu'une page de l'histoire coloniale ne s'entrouvre. La France
officielle bouche ces brèches et renvoie aux calendes grecques
le débat sur cette question.
Pour preuve,
la France officielle s'est déshonorée à la
mort de son meilleur agent francophone, le poète, président
et académicien Léopold Sédar Senghor, en
n'envoyant à ses funérailles que des seconds couteaux.
L'Afrique reniée s'en remettra, sans doute pas la francophonie.
Mais les faits sont plus têtus, et le retour du refoulé
irrépressible. Les médias s'en délectent
aujourd'hui sans pour autant élever ce débat à
la hauteur idoine.
Les aveux
du général tortionnaire Aussaresses mirent le feu
à la poudre; sa récente dégradation de l'ordre
des chevaliers de la Légion d'honneur et sa mise en accusation
devant les tribunaux ne sont, en l'espèce, qu'un écran
de fumée supplémentaire. Le général
Aussaresses est un Pinochet de troisième zone, un Grand
Méchant commode et, pis, consentant. Il ne déteste
pas s'exhiber devant les caméras de télévision.
Même un enfant de cinq ans comprend que la torture en Algérie
ne se résume pas au cas de ce vieillard borgne, c'était
un système logique jusqu'au bout, une violence permanente
depuis la conquête de cette terre d'Algérie
et ailleurs, en Indochine, à Madagascar, au Cameroun...
La torture,
c'est le fer de lance du colonialisme. Et le colonialisme, c'est
la barbarie mise sciemment au service d'intérêts
économiques, stratégiques ou de grande puissance
des nations européennes. Rien n'est plus facile que de
demander des comptes au seul Aussaresses. La France d'aujourd'hui
avec ses millions de citoyens issus de l'empire et ses millions
d'émigrés attend davantage. La France de Zinedine
Zidane et d'Azouz Begag, de Marcel Dessailly et du comédien
Dieudonné, futur candidat à l'élection présidentielle,
ne peut garder longtemps le couvercle sur ce passé qui
ne passe pas. Je suis de ceux qui attendent patiemment la mise
à plat de cette mémoire coloniale. Partout, je guette
le moindre des soubresauts.
En attendant,
on repasse les mêmes plats. Les responsables politiques
se livrent aux mêmes contorsions hypocrites, surtout en
périodes électorales. On évoque les grands
principes pour ne rien dire de la politique coloniale et des richesses
qu'elle a fait dégringoler sur les villes de France et
de Navarre. On s'indigne d'autant plus facilement que la guerre
d'Algérie est déjà loin dans le rétroviseur,
les plus jeunes n'y comprennent goutte, pour tout dire ils se
passionnent pour Loft Story et ses ersatz.
Le passé
colonial est lourd à porter, les intellectuels ou ceux
qui se déclarent comme tels l'ont renié depuis des
décennies. Pascal Bruckner les a affranchis avec son Sanglot
de l'homme blanc. La pensée tiers-mondiste est bel et bien
morte. René Dumont a passé l'arme à gauche
le 18 juin 2001. Et, comme dit l'autre, moi-même, je ne
me sens pas très bien. Allons-nous tous émigrer
en Belgique?.
____________________
Haut de page ________________
09/02/02
Guelleh n'était pas présent au sommet franco-africain
de l'Élysée.
Selon
nos informateurs postés rue du fg Saint-honoré,
IOG n'était pas présent au sommet franco-africain
de l'Élysée. Les guetteurs n'ont pas vu non plus
Paulette la croqueuse dans les magasins de luxe qu'elle fréquente
généralement autour du Palais présidentiel
pendant que son inestimable époux fait du Business avec
les conseillers du Président. Nous sommes dans l'incapacité
d'interpréter avec fiabilité ce constat, mais nous
pouvons procéder par élimination (une méthode
que Guelleh connaît bien)
-
IOG est-il mis à l'écart par Chirac ? Compte-tenu
du soutien qu'il continuer à lui accorder avec les finances
françaises, nous pensons pouvoir raisonnablement écarter
cette hypothèse,
-
IOG est trop occupé avec son meeting militaire et le Président
français n'a pas voulu le déranger à ce moment
crucial,
-
IOG a refusé de participer tout simplement, pour montrer
son indépendance,
-
L'Ambassadeur de France a oublié de porter l'invitation
qu'il a conservée dans sa serviette ... Peu probable ...
Patrick Roussel se rend souvent chez Guelleh et il a souvent une
enveloppe à lui remettre.
Il
y a fort à parier qu'IOG ne manquera pas de rendre une
visite de politesse à Chirac, pourquoi pas au milieu de
Mars ? Le juge sera passé et il aura beaucoup de choses
à lui raconter. A suivre

Affiche
de Roger Picon
Le
triomphe de Guelleh !
Les tirages numérotés seront vendus au profit
des victimes de Guelleh
____________________
Haut de page ________________
09/02/02
Radio-trottoir enquête ... sur de la fausse-monnaie.
Nous avons
enfin localisé un vrai faux-dollar !
Depuis plusieurs
années, on murmurait sur des affaires de faux-billets à
Djibouti et en Somalie. Une rumeur souvent répétée,
faisait état d'un plein container de faux-dollars qui serait
arrivé un jour à Djibouti et dont le destinataire
aurait pu être IOG. Si elle était authentique, cette
affaire avait été vite étouffée pour
raisons d'Etat.
Nous avons
cherché à en savoir plus et après plusieurs
mois d'enquêtes et de filatures difficiles, nous avons pu
nous procurer un specimen dans une officine un peu louche à
l'enseigne "Copy-Service de la Présidence" :

Image : Roger Picon
Toute
ressemblance serait absolument fortuite !
10/02/02
Le système se modernise, car nous avons découvert
le centre de production de faux Euro.
Très
fiers de notre trouvaille, nous sommes retournés au "Copy-Service
de la Présidence". Il y régnait hier une intense
activité. On photocopiait .... des Euros. Avec beaucoup
de diplomatie, nous avons réussi à en obtenir un,
que nous vous présentons. Cela prouve bien que cette officine
est terriblement moderne et efficace. Cinq semaines après
le lancement de la nouvelle monnaie, elle est en mesure de sortir
ses propres billets (à usage local limité ?). Cette
monnaie personnalisée pourrait-elle être utilisée
pour solder les arriérés de salaires dans la fonction
publique ?

Image
: Roger Picon
Vous
remarquerez la stratégie habituelle de Guelleh sur le recto
du billet.
Monsieur 10 % - Pour 200, je garde 180 pour moi
et je donne 20 au peuple !
Il
est différent des autres chefs d'Etat corrompus en ce sens
qu'eux,
ils gardent 20 et ils redonnent 180 ! Avec IOG c'est l'inverse
!
Comment
croyez-vous qu'IOG est devenu l'un des 10 plus riches hommes d'Afrique
? Le budget de Djibouti (env. 500 à 600.000 habitants)
est nécessairement plus faible que celui du Congo ou du
Gabon. Pour atteindre un niveau patrimonial comparable à
celui d'un Omar Bongo (par exemple), IOG doit garder 90 % de l'argent
du peuple.
Monsieur
10 % à Djibouti, c'est Monsieur 10 % pour le peuple, 90
% pour lui !
____________________
Haut de page ________________
09/02/02
Le journal La Nation et son responsable bientôt devant la
justice correctionnelle française !
Pourraient-ils
être condamnés par les tribunaux français
pour diffamation envers Mme Borrel ?
Nous
venons d'apprendre que le Tribunal de Toulouse a rendu cette semaine,
un jugement en faveur de Mme Borrel dans le cadre de la plainte
en diffamation qu'elle avait déposée contre le Journal
La Nation et son directeur.
D'après
ce que nous savons, le Tribunal aurait estimé que la plainte
était fondée et il aurait ordonné un complément
d'enquête avec la nomination d'un rapporteur.
Après
le témoignage explosif de M Aloumekani en décembre
1999 et les révélations parues dans plusieurs grands
quotidiens français, IOG et ses sbires avaient lancé
des actions dans tous les sens ....
- Manifestation
à Djibouti des enfants et des citoyens qui étaient
obligés, par la force, de soutenir IOG, en criant qu'ils
ne croyaient pas à la culpabilité de leur Chef-Tyran,
- Communiqué pitoyable signé par 'la famille judiciaire'
de sinistre réputation,
- Le Journal La Nation a prêté à notre Ambassadeur
des insinuations curieuses, lui faisant dire que l'affaire était
orchestrée par Me Montebourg. L'Ambassadeur n'avait pas
exigé de démenti à l'époque, mais
il était venu s'excuser auprès de Me Montebourg
un an après l'incident,
- Campagne de calomnies honteuses contre Mme Borrel, son honneur
et la réputation du couple.
C'est sur
ce dernier point que le Tribunal de Toulouse s'est prononcé
en confirmant la poursuite de l'enquête sur la plainte légitime
de Mme Borrel.
____________________
Haut de page ________________
09/02/02
Le coin de l'humour :
Les
charges que le juge J.B. Parlos pourrait retenir, sont-elles explosives
?

image ARDHD
Nous ne diposons
pas d'élements répondre à cette question,
mais nous savons que le juge s'interroge, interroge et qu'il va
interroger encore plus à compter du 22 février,
date de son arrivée à Djibouti ... Probablement
des rebondissements sont à prévoir !
Le
2ème festival cinématographique de Djibouti s'organise
Après l'affaire Borrel II le retour, un nouveau film est
annoncé : Titanic II

Image
R. Picon
Décidémment
le juge Jean-Baptiste Parlos aura bien du mal à se faire
une conviction. On dit qu'il devrait arbitrer entre la vérité
d'un côté et la thèse d'Etats de l'autre,
cette dernière étant soutenue à la fois par
l'Ambassade de France et par Guelleh. A l'origine, elle avait
été concotée par les juges Morrachini et
Le Loire, déssaisis ensuite. Mais tout cela ce sont des
'on-dit' bien sur !
L'affaire
Borrel, c'est un Iceberg, on ne voit que la partie immergée
(10 % maximum). Tout le reste est sous l'eau. Mais ce pourrait
être un obstacle suffisant pour faire échouer le
dictateur ... à condition que la Vérité ne
sombre pas avec l'honneur de la Justice française ...
D'après
nos informations récentes, Guelleh aurait tort de se faire
du souci. La France le protège et la France respecte sa
parole ... Sinon, pour quelles raisons le juge J.B. Parlos aurait-il
attendu 18 mois pour interroger le témoin de Bruxelles
? Pour quelles raisons n'aurait-il pas repris l'instruction à
zéro, sans tenir compte des conclusions de ses prédécesseurs
? Dans ces conditions, faut-il attendre quelque chose de nouveau
du déplacement à Djibouti prévu pour durer
9 jours environ .. ?
N'anticipons
pas, car le juge Parlos avait certainement beaucoup de travail
et il n'a probablement pas eu de disponibilité auparavant.
Ce qui nous étonne seulement, c'est le fait qu'il s'agit
de la mort curieuse de l'un des leurs : un juge, marié
à un autre juge et que l'esprit de corps ne semble pas
être prédominant dans cette profession.
____________________
Haut de page ________________
09/02/02
: Nouvelle alerte de la LDDH au sujet du sort des prisonniers
politiques

Le Président
NOTE D'INFORMATION
N° 3/02/LDDH
DU 7 FEVRIER 2002
Affaire du
7 Décembre 2000
TROP C'EST
TROP !
NE PAS RESPECTER
LES LOIS EN VIGUEUR ! C'EST TROP !
QUE LE MINISTERE
PUBLIC SE CONTREDIT, D'UNE COUR A L'AUTRE, C'EST VRAIEMENT TROP
!
QUE LE MINISTERE
PUBLIC GARANT DE LA SURVEILLANCE ET PREMIER CONCERNE POUR EXIGER
ET FAIRE RESPECTER LES LOIS
QUE CE MEME MINISTERE PUBLIC,
DECIDE EN VIOLANT LES LOIS ; DECIDE DE L'AVENIR DES INCULPES ;
DECIDE SANS CRAINTE ET CERTAINEMENT COUVERT PAR UNE POLITIQUE
; COUVERT PAR L'IMPUNITE ; AUX DECISIONS VERBALES OU ECRITES ;
DECISIONS SANS AUCUNE ARGUMENTATION, SANS AUCUN MOTIF PALPABE
!
QUE CE PUISSANT
ET IMPOSANT MINISTERE PUBLIC, N'HESITE PAS A OUTREPASSER SES PROPRES
OUTILS, A OUTREPASSER TOUS LES DELAIS FIXES PAR LE CODE DE PROCEDURE
PENALE !
ALORS FRANCHEMENT
C'EST TROP ! ET A QUI SE PLAINDRE ?
La Ligue Djiboutienne
des Droits Humains(LDDH) continue à revenir encore, sur
ce fond de toile d'un imbroglio juridique mais aux résonances
d'une manuvre dilatoire sans fin.
Cette Note
d'Information attire en priorité l'aimable attention du
Ministre de la Justice chargé des Droits de l'Homme, encourage
les Juges debout et les Juges assis à uvrer avec
courage à l'indépendance effective et totale du
Pouvoir Judiciaire en République de Djibouti.
Cette Note
d'Information est établie pour contrecarrer toutes formes
de dérives, même si le fond du procès s'oriente
et s'achemine vers la voie d'un procès politique, procès
qui se prolonge par des dérives.
.
Dérive illustrée, à juste titre, par les
contradictions relevées dans les différentes réquisitions
émises par le Procureur Général, ALI MOHAMED
ABDOU sur une même affaire, celle du 7 Décembre 2000
Le 03 Septembre
2001, le Procureur Général, à l'audience
de la Chambre d'Accusation, a requis de "dire n'y avoir à
suivre contre FATHI MOHAMED GUELLEH et MOHAMED ABDILLAHI GOD,
des chefs d'accusation relevés à leur encontre"
(réf : Arrêt de la chambre d'accusation N°43/01
du 20 Octobre 2001).
Le 24 Décembre
2001, dans ses "considérations", l'Arrêt
de la cour - suprême N°154/PAG/01 du 24.12.2001, se
réfère la position du Procureur Général,
en ces termes
"considérant
que le Procureur Général, entendu pour ses réquisitions
expose s'en remettre à la sagesse de la cour, dans l'application
de la loi, sans revenir sur ses réquisitions développées
par écrit devant la chambre d'accusation le 3 Septembre
2001.".
Le 11 Janvier
2001, le Procureur Général adresse une nouvelle
réquisition contredisant "ses" précédentes
dans la "même" affaire en ces termes "Ordonnons
le renvoi des accusés FATHI MOHAMED GUELLEH ET MOHAMED
ABDILLAHI GOD devant la cour criminelle en jugement".
Contradictions
flagrantes que nous dénonçons avec vigueur.
Aussi, demandons
au Ministre de la Justice,
- Existe-t-il
des pressions sur le Ministère Public ?
- D'où
proviennent les contradictions entre le Procureur Général
et le Procureur de la République, d'autant plus. que les
alinéas 1 et 2 de l'article 35 du Code de Procédure
Pénale stipule que : " Le procureur général
veille à l'application de la loi pénale sur tout
le territoire.
Il a autorité sur tous les membres du ministère
public de la cour d'appel, du tribunal de première instance
et des justice de paix et exerce à leur égard les
mêmes prérogatives que celles reconnues au Ministre
de la justice à l'article 31 " ?
- Quand dans
le temps vont prendre fin ces détentions illégales,
contraires aux articles 133 à 148 sur la détention
provisoire et le contrôle judiciaire du Code de Procédure
Pénale ?
- Quand dans
le temps, les prisonniers politiques de la FNP auront-ils droit
à un procès juste, à un procès apuré
de tous les vices de formes, à un procès sans discrimination,
un procès non ciblé ?
- Quand dans le temps, le NON LIEU du Colonel Mohamed Abdillahi
God et de celui du Command Fathi Mohamed Guelleh seront respectés
?
- Quand dans
le temps, et dans l'attente d'un procès équitable,
une liberté provisoire, sera accordé aux prisonniers
politiques de la FNP qui croupissent sans voir leur avocat, sous
la torture psychique, sous les effets des situations très
inquiétantes et harcelantes pour les membres de leur propre
famille, de leur proches ?
Ces questions
comme tant d'autres restent toujours et encore sans réponses,
cette situation inadmissible, mérite une mobilisation nationale
et internationale pour mettre fin à toutes ces détentions
illégales et arbitraires.
La Ligue Djiboutienne
des Droits Humains (LDDH) demeure très préoccupée
de la situation carcérale, ainsi que de l'illégalité
des détentions provisoires du Colonel GOD (bénéficiaires
de NON - LIEU) et des co-inculpés, détenus politiques
au nombre de 12.
La Ligue Djiboutienne
de Droits Humains lance un appel pressant à la communauté
internationale, pour intervenir en faveur de ces prisonniers politiques
oubliés dans la sinistre Prison de GABODE.
____________________
Haut de page ________________