07/02/02
Propagande françafricaine
à l'Élysée
SURVIE
57 avenue du Maine - 75014 PARIS
Tél. : (33-1) 43 27 03 25 - Fax : (33-1) 43 20 55 58
http://www.globenet.org/survie
e-mail : survie@wanadoo.fr
Paris,
le 7 février 2001
Communiqué
de SURVIE
Propagande françafricaine à
l'Élysée
Jacques
Chirac recevra ce vendredi à l'Élysée
13 chefs d'État africains, pour, officiellement, préparer
la présentation du " Nouveau partenariat pour
le développement de l'Afrique " (NEPAD) lors du
prochain sommet du G8 de Kananaskis. Le chef du gouvernement
français aurait été prié de s'abstenir
; seul le Ministre délégué à la
coopération Charles Josselin sera de la fête.
Jacques
Chirac se pose en avocat de l'Afrique mais il a, par exemple,
soutenu de tout son poids le retour de la dictature au Congo-Brazzaville,
avec à la clef une série de crimes contre l'humanité.
Il ne cesse de valider de son autorité les réélections
truquées des tyrans françafricains. Il prétend
combattre le fléau de la dette mais n'a cessé
d'avoir les meilleures relations avec les grandes entreprises
et les banques françaises qui la creusent scandaleusement.
Il a nommé son " représentant personnel
pour le NEPAD " en la personne de Michel Camdessus :
ce dernier s'est illustré au poste de Directeur général
du Fonds monétaire international, comme " VRP
" acharné des Plans d'ajustement structurel (PAS)
et du néolibéralisme qui continuent d'étrangler
les populations africaines.
Jacques
Chirac reçoit certes quelques présidents africains
démocratiquement élus, qui peuvent difficilement
bouder l'invitation d'un pays membre permanent du Conseil
de sécurité. Mais il reçoit aussi trois
de ses plus fidèles alliés sur le continent
: Paul Biya, Blaise Compaoré et Abdelaziz Bouteflika,
dont on connaît l'attachement aux principes de la "
démocratie ", du respect des " Droits de
l'homme " et de la " transparence " en matière
de " bonne gestion des affaires publiques ".
Il réserve enfin un traitement privilégié
à celui qui incarne l'" excellence " de la
relation franco-africaine : Omar Bongo, le pro-consul du Gabon,
expert en fraude électorale et paradis fiscaux.
Jacques
Chirac, héritier des réseaux Elf et Foccart,
soutien constant des principaux dictateurs d'Afrique francophone,
tenterait-il de se refaire une virginité en servant
à l'Élysée, aux frais de la République,
une sorte de banquet électoral ?
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06/02/02
Indiscrétion : les forces allemandes ne se mélangent
pas !
On dit
en ville, que les Allemands auraient exigé que les
hôtels où ils résident en ville soient
vidés de tous les Clients africains. Les soldats allemands
souhaitent se retrouver entre eux et éviter tout contact
avec d'autres nationalités.
Cela serait
confirmé par un témoignage : un jour, les soldats
allemands auraient manifesté le désir de faire
du shopping. La rue aurait été aussitôt
isolée pour que les Allemands ont puissent effectuer
leur shopping entre eux.
On peut
imaginer que ces mesures ont été prises dans
un objectif de sécurité, mais les Français
étaient plus enclins à communiquer avec les
Djiboutiens et ils n'hésitaient pas à partager
les mêmes rues, les mêmes hôtels et les
mêmes immeubles.
Cela
ne dérange certainement pas Guelleh qui compte chaque
jour, ce que lui rapporteront ces nouveaux militaires à
fort pouvoir d'achat.
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06/02/02
Appel à l'aide humanitaire pour Djibouti.
Nous relayons un appel humanitaire que nous venons de recevoir.
Nous remercions toutes les Associations et/ou toutes les personnes
qui pourraient répondre aux demandes formulées,
d'avoir l'amabilité de prendre contact avec nous en
cliquant
ici
ASSOCIATION
« ESPOIR PK 12 »
Quartier PK 12
BP :3570
Tel :+ 253 / 34 16 57
Djibouti-ville
Kamil
Hassan Abakari
S/C Monsieur Daher Ahmed Farah
A
Monsieur Roger Picon
Objet
: demande daide
Comme
convenu avec Monsieur Daher Ahmed Farah, nous avons le plaisir
de vous adresser lexpression de nos besoins en articles
scolaires et en médicaments.
Par avance,
nous vous remercions de votre générosité.
LIVRES
ET FOURNITURES SCOLAIRES
- manuels
scolaire de niveau école primaire (CI, CP, CE1, CE2,
CM1, CM2) : apprentissage de la lecture, des mathématiques,
de léveil ;
- dictionnaires atlas (débutants et autres) ;
- livres de bibliothèque : romans en français
facile, contres, bandes dessinées , etc.
- fournitures scolaires : cahiers (de type Seys 32 pages,
42 pages, 96 pages), crayons de couleurs, crayons à
mines, stylos, gommes, petit matériel de géométrie
(compas, rapporteur, règle, équerre)
- cahiers daide à lapprentissage de lécriture
MEDICAMENTS
dénomination
Indications / propriétés
Amoxicilline
250 mg Antibiotique
Amoxicilline 500 mg Antibiotique
Ampicilline 250 mg Antibiotique
Ampicilline 500 mg Antibiotique
Tétracycline HCI 200 mg Antibiotique
Ospen Antibiotique
Aspirine 100 mg Analgésique
Aspirine 300 mg Analgésique
Aspirine 500 mg Analgésique
Paracétamol 500 mg Analgésique
Quinine HC1 100 mg Antipaludique
Quinine HC1 250 mg Antipaludique
Quinine HC1 300 mg Antipaludique
Quinine HC1 500 mg Antipaludique
Multivitamines Compléments vitaminiques
Imodium Anti-darrhéique
Ercefuryl Anti-darrhéique
Néomycine Diamant Anti-darrhéique
Gelusil Antiacide
Maalox Antiacide
Dimalan Antiacide
Buscopan Antispasmodique
Débridât Antispasmodique
Baralgin Antispasmodique
Mucomyst Contre la toux grasse
Aquarrine Toilette nasale (enfant)
Crystal Anti-constipation (enfant)
Mucostatine Contre les aphtes (enfants)
Flagyl Antiparasites
Vermox Contre les vers (enfant)
Duphalac Laxatif
Avertissement
: les donateurs doivent inclure avec leurs dons, le montant
des droits de douane qui pourraient être réclamés
par l'Administration de Guelleh lors de leur entrée
dans le pays. Il n'y a pas de petits profits pour Guelleh
et il lui est déjà arrivé d'exiger des
taxes sur des produits humanitaires (y compris un groupe électrogène
puissant que la France voulait donner à l'EDD et qui
est finalement parti au Yémen !).
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06/02/02
DJIBOUTI : Foire internationale des armées de terre,
de l'air et de la mer.

IOG : "Ah ! si vous saviez combien ce rassemblement
peut me rapporter chaque jour !"
Après
la prise de position de l'escadre allemande et de près
de deux mille soldats, qui viennent compléter les effectifs
français (3.500 / 4.000 hommes), américains,
israéliens, somaliens et hollandais, le porte-avion
Charles de Gaulle (env 2.000) est annoncé pour une
escale.
Après
l'Arabie Saoudite et la Somalie, Djibouti devient la première
grande foire des armées. Le salon international où
tout commandant d'unité doit venir pour découvrir
les nouvelles merveilles.
En novembre,
nous écrivions que Guelleh avait trouvé une
solution pour remédier à la chute du tourisme
en invitant les forces occidentales à établir
des bases à Djibouti. Nous pouvons dire que nous ne
nous sommes pas trompés !
Si on fait les comptes, cela fait plus de 8.000 hommes auxquels
nous devons ajouter les 5.000 mercenaires de l'AND, soit 13.000
soldats étrangers (6 ou 7 nations sont représentées)
qui seront stationnés à partir de ce week end
à Djibouti, avec tout le matériel de guerre
ultra-moderne et sophistiqué. Djibouti est bien devenu,
grâce à IOG, le premier salon international des
armées.
Nous nous
réjouissons car cela va obligatoirement relancer l'économie
locale, ce qui ne peut-être que bénéfique
pour les Djiboutiens. Et nous sommes convaincus qu'IOG a bien
négocié ses commissions, ce qui devrait l'apaiser
et le calmer pendant quelques temps.
Serait-ce
aussi une démonstration de force pour accueillir le
juge Parlos et lui faire comprendre qu'il ne faudrait pas
pousser trop loin les investigations ?
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06/02/02
L'arrivée d'Amir Adaweh sur le sol français
(Communiqué
du PND / représentation en Europe)
 |
Parti
National Démocratique
République de Djibouti
Représentation en France et en Europe
|
-
Communiqué -
M. Amir
Adaweh, Rédacteur en chef du journal du PND "
La République ", accompagné de la représentante
du PND en France et en Europe, Mme Saïda Falcou, sont
arrivés à Paris, le 3 février, en provenance
de Djibouti.
Cela constitue
une victoire éclatante qui succède à
plusieurs mois d'actions obstinées et continues, dans
le but de permettre au journaliste Amir de se soigner dans
les meilleures conditions possibles.
A cette
occasion, la représentante du PND remercie tous ceux
et celles qui nous ont soutenus et permis en conséquence
cette évacuation sanitaire.
Nous pensons
en particulier à Jean-Loup Schaal (de l'Association
pour le Respect des Droits de l'Homme à Djibouti),
à Jean-François Julliard (de Reporters Sans
Frontières), M. Messaoudi (Ligue des Droits de l'Homme)
ainsi que Mme Courtoux de l'Association Survie.
Nous saluons,
également, toutes ceux et celles, djiboutiens ou d'autres
nationalités, qui nous ont fait parvenir des messages
de soutien à Amir Adaweh.
Rappel des faits :
 |
AMIR
ADAWEH ROBLEH |
Né
le 1er janvier 1956 à ALI-SABIEH (République
de Djibouti)
Rédacteur en chef du journal du PND " La République
"
Membre du Bureau Politique du Parti National Démocratique
(PND), présidé par M. Aden Robleh
Après
avoir participé activement à la campagne électorale
pour l'élection présidentielle de 1999, a titre
de militant du PND et responsable de l'organe d'information
" La République ", Amir Adaweh s'est rendu
en Éthiopie pour deux mois de vacances, le 24 juin
1999; afin de s'y reposer. Il sera arrêté le
26 juin 1999, à Aïcha'a (Éthiopie), puis
emprisonné sans qu'aucune charge ne soit retenue contre
lui.
A la rentrée
de 1999, sa famille ne le voyant pas revenir, a alerté
le PND.
Le président Aden Robleh, lors de son discours de rentrée,
tenu le 13 septembre 1999, à Djibouti, pour le 7ème
anniversaire de la création du Parti, confirme cette
disparition et annonce l'arrêt de la publication du
journal du parti " La République "
La représentante
du PND en France et en Europe a diffusée, le 16 septembre
1999, une " demande d'intervention pour sa libération
".Amir Adaweh est détenu dans une prison secrète
des services spéciaux de l'armée dans la périphérie
de la ville de Harrar, en Éthiopie, " à
la demande expresse du Président de la République
de Djibouti "
Le 10
décembre 1999, la situation s'empire et la famille
de Amir, qui n'a pas le droit de voir leur enfant, nous informe
que celui-ci est entre la vie et la mort, à la suite
d'actes de tortures infligés par ses geôliers.
Un deuxième appel est lancé " aux organisations
intervenant dans les Droits de l'Homme " pour qu'elles
" interviennent au plus vite auprès du gouvernement
d'Ethiopie, afin que celui-ci établisse un droit de
visite pour le père ou la mère de M. Amir Adaweh
"
Le 9 janvier
2000, nous apprenons que Amir Adaweh est emprisonné
dans un cachot : Un sous-officier de l'armée éthiopienne
a tiré sur lui, après une tentative d'évasion,
alors qu'il avait les mains sur la tête. Il a eu la
jambe gauche fracturée par une balle.
Le 1er
juin 2000, Amir se trouve à ce moment dans un hôpital,
à Addis Abeba, pour y être soigné.
Le 4 juin
2000, le PND demande l'aide de " toutes associations,
états et gouvernements afin que Amir soit soigné
" pour " sauver sa vie et sa jambe "
Le 6 juin
2000, Amir Adaweh est extradé par l'Ethiopie et il
est remis aux autorités djiboutiennes en civière
et en ambulance.
Il a finalement
été relâché une semaine plus tard,
dans un état physique déplorable ( incapacité
à marcher, la jambe gauche presque inerte) par les
autorités djiboutiennes.
Fait à
Paris, le 5 Février 2002,
Saida FALCOU
Représentante du PND en France et en Europe
159, rue BLOMET, 75015 Paris
Tel:
01 56 08 12 48
Courriel: flc1@club-internet.fr
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05/02/02
Précisions du groupe 'Djiboutiens de demain' et réponse
à Me AREF.
Note
de l'ARDHD : comme dans le cas précédant, nous
mettrons un terme final au débat après la publication
de cette réponse. Chacun a pu s'exprimer dans nos colonnes
et les lecteurs ont accès aux deux thèses à
leur disposition pour se déterminer s'ils le souhaitent.
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Soucieux
d'éviter toute polémique avec Me Aref, nous
voulons simplement le remercier de nous avoir parlé
avec affection de son ami d'enfance. Permettez-nous de poser
quelques questions auxquelles son rectificatif ne répond
pas ?
Me Aref,
Vous nous dites que vous connaissez bien Ibrahim, depuis votre
enfance et que vos deux pères étaient inséparables.
Reconnaissez cependant que ceci n'explique pas les raisons
pour lesquelles l'Ambassadeur de Djibouti auprès de
l'Ethiopie a fait héberger dans un hôtel d'Addis
Abeba plusieurs jeunes Djiboutiens et qu'il est intervenu
personnellement auprès de l'Ambassadeur du Pakistan
pour qu'ils obtiennent des visas d'entrée dans son
pays.
Comme
d'autres (et vous même ?), nous avons été
très surpris d'apprendre d'abord, puis de vérifier
que ces faits sont exacts et qu'ils se sont produits juste
sept jours après les attentats du 11 septembre.
Pourquoi
s'est-il aussi laissé allé à dire dans
son entourage que les talibans n'étaient, au fond,
que des gens honnêtes qui défendent la vraie
foi et les préceptes purs de l'Islam ? Il est Ambassadeur
et donc une personnalité importante, car il représente
un État souverain. Ses propos sont écoutés
avec attention lorsqu'il s'exprime ! Ce ne peut pas être
un hasard
Le fait
que ce soit votre ami ne nous prouve rien malheureusement,
car il a pu évoluer depuis ou se tromper
En tout
cas, Cher Maître, avec tout le respect que nous vous
devons, permettez-nous de vous dire que votre fidélité
en amitié est solide et précieuse et que vos
amis ont beaucoup de chance d'en faire partie. Mais l'un et
l'autre, vous n'êtes pas taillés dans le même
bloc. Nous voulons dire que l'on peut très bien rester
amis, même si l'on ne partage pas (plus) les mêmes
convictions à propos d'événement graves..
Nous tenons
à vous féliciter sincèrement, parce que
vous avez eu le courage de prendre la défense d'un
homme qui est, à notre avis, déjà plongé
dans un très sale pétrin.
Les
Djiboutiens De Demain - DDD
Hollande
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04/02/02
Réponse à l'Association Red Star. (Lecteur)
Note
de l'ARDHD : l'association Red Star nous avait adressé
un rectificatif concernant une personne citée dans
la liste des réfugiés 'contestables' présents
sur le sol canadien. Nous l'avons publiée, conformément
à nos règles.
Aujourd'hui,
l'auteur du premier article souhaite s'exprimer et nous lui
ouvrons naturellement nos colonnes. Cependant pour éviter
une polémique qui n'aurait jamais de fin, nous mettrons
un terme à l'échange sur ce sujet dès
la publication de cette lettre. Nous estimons, en effet, que
les lecteurs ont reçu suffisamment d'information pour
pouvoir se forger leur propre opinion sur ce point.
Voici
mon droit de réponse à la lettre de Red Star
.
J'aimerais savoir d'où elle est partie cette
fameuse Red Star qui englobe trois quartiers alors que chacun
sait qu'il y a des Chefs de quartier différents. Je
tiens à vous faire savoir, Cher lecteurs, que j'habitais
depuis mon enfance au quartier 4 à proximité
de ce fameux Chef de quartier, tout près du videolé
(pour les djiboutiens), de la boutique du photographe et des
deux restaurants '22' et 'Sabrina'.
Membres
de Red Star, où étiez-vous ? Moi je suis allé
au pays en 2001 en partant d'Ottawa et je suis revenu dans
mon Quartier natal (Quartier 4). Je suis donc bien informé
de ce que faisait cet homme avec l'actuel médiateur
de la République M Hassan Farah Miguil. Je suis vraiment
désolé, parce que vous êtes certainement
des jeunes, mais vous ignorez tout de ce qui passait dans
cette maison
Pour conclure
sur le sujet de M. Seid, je dois vous rappeler que l'0rdre
de commandeur du 27 juin en 1983 qu'il a reçu, est
une distinction qui est décernée sur la base
de préférences tribales. Demandez, par exemple,
à Monsieur Seid, les raisons pour lesquelles il n'est
pas intervenu auprès du Chef de la Police M. Yabeh
quand des jeunes des quartiers 4 et 6 ont été
passés à tabac.
Leur crime
? Ces jeunes étaient seulement venus pour protester
dans l'enceinte de l'annexe du RPP afin de faire savoir au
Chef de l'annexe qu'ils n'avaient rien obtenu en dépit
du soutien qu'ils avaient accordé le 7 mai 1993 au
vieux Gouled.
Je ne
me place pas en justicier et je n'ai pas l'intention ni de
dicter ni de juger votre conduite. Si vous vous êtes
trop 'mouillés' avec le régime dictatorial,
je suis certain que la justice vous rattrapera un jour.
De toutes
les façons, il faut que vous compreniez que je n'ai
rien contre vous, mais que nous voulons obtenir la fin de
Guelleh et de son régime.
Omar
Bileh
dit Sodani
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04/02/02
Portrait du Colonel Mahdi Ahmed Cheik Moussa : un bourreau
caractériel ?
Le Colonel
Mahdi, qui vient d'être placé aux arrêts
de rigueur, n'est pas un inconnu pour notre site. Depuis l'origine
pratiquement, il est cité comme l'un les bourreaux
(Chefs) qui était responsable de la torture à
Djibouti. Par ailleurs, il a déposé spontanément
devant les Juges Le Loire et Moracchini. Sa déclaration,
en opposition avec celle de l'autre témoin M. Aloumekani
avait eu pour effet de disculper son Chef IOG.
Né
en Éthiopie, il est devenu dans la continuité
des traditions familiales 'berger'. Ensuite, adopté
par Ahmed Cheick Moussa (notable influent), il est arrivé
à Djibouti dans les années 65-70. Il apprend
le français à l'école Laurent (en cours
du soir) et il acquiert la nationalité française
à l'époque coloniale.
Jeune
homme, il est incorporé dans la Gendarmerie. Promu
Caporal-chef à la veille de l'Indépendance,
il se retrouve le lendemain (27 juin 1977) avec le grade de
Lieutenant.
En 1982,
alors qu'il effectuait un stage en France pour devenir Capitaine,
il est hospitalisé à l'hôpital Begin à
Paris dans le service psychiatrique. Les analyses montrent
des atteintes graves conséquences de la syphilis et
il est aussitôt placé en quarantaine.
Les médecins
établissent un rapport médical alarmant, précisant
que la maladie a déjà causé des séquelles
irréversibles et qu'il doit être immédiatement
rendu à la vie civile, en raison des risques liés
à son instabilité psychologique.
Le pouvoir
en tient aussitôt compte et lui accorde très
rapidement la promotion attendue au seul fait qu'il 'fait
partie de la famille' et surtout qu'il pourrait rendre des
services précieux à la cause des Mamassan. C'est
ce qui arrive en effet.
En décembre
1991, il s'illustre dans le massacre d'Arriba en commandant
le régiment qui exécuta froidement, en quelques
minutes, 59 Afars innocents, sortis par la force de leur logement.
Aussitôt
après, Il prend la direction des enquêtes poussées
et il se distingue à la Villa Christophe en torturant,
parfois plusieurs fois par jour, des opposants récalcitrants
(lire les témoignages à ce sujet dans la page
consacrée à la torture). Très vite, il
devient l'un des grands maîtres de la torture, pour
le bénéfice de Gouled / Guelleh.
En octobre
1995, il participait à la réunion où
il aurait été question de l'élimination
du juge Borrel (selon le témoignage de M Aloumekani
paru dans Le Figaro et dans d'autres journaux).
Il
effectue avec l'aide du Commandant IFTIN le recrutement de
5.000 mercenaires en Somalie pour combattre les résistants
du FRUD aux côtés des soldats réguliers
de l'AND. Ces mercenaires ayant droit à obtenir la
nationalité djiboutienne, sont plus ou moins démobilisés.
Ils constituent une menace à la fois pour le régime,
mais aussi pour la population de la capitale.
En mars
2000, il se présenta 'spontanément' aux Juges
Le Loire et Moracchini, lors de leur déplacement à
Djibouti pour disculper Guelleh, ce qu'il réussit fort
bien à faire, aidé en cela par l'oreille complaisante
de ces deux magistrats français, dessaisis par la suite
du dossier (fait très rare).
Le 30
janvier 2002, le Colonel Mahdi est placé aux arrêts
de rigueur et relevé de tous ses commandements. Le
pouvoir n'en fait pas état et les Djiboutiens l'ont
découvert sur notre site.
Un lien
éventuel entre la décision discrète d'IOG
et l'affaire Borrel, à la veille du déplacement
d'un nouveau juge, n'est-il que le résultat de notre
imagination fertile ?
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04/02/02
La valse continue au sein du pouvoir, mais cette fois, c'est
à la direction de la Nation qui explose !
nous apprenons
que le directeur de la Nation, M. Amin Mohamed Robleh a été
licencié ce matin 4 février sans aucun préavis.
En arrivant au siège du journal, il a constaté
que la porte de son bureau était fermée à
clef. Après avoir interrogé ses proches du regard,
il a très vite compris que l'heure de sa disgrâce
avait sonné.
Pris de
colère et refusant cette décision arbitraire
qu'il estimait injustifiée, il a enfoncé la
porte de son bureau. Aussitôt averti par des âmes
charitables (qui voulaient certainement éviter le pire)
le Ministre de l'information M. Rifki Abdoulkader Bamakhrama
a réagi avec humanité, fermeté et responsabilité...
en conformité avec la déontologie qui anime
ce gouvernement.
Pour le
protéger, en quelque sorte, de lui-même et pour
épargner le matériel du journal, le Ministre
a donné l'ordre de faire emprisonner M. Amin Mohamed
Robleh, qui a certainement été invité
à dormir cette nuit dans une cellule. (Gabode ?)
après
un branle-bas dans l'Armée, ce nouveau limogeage pose
de nouvelles questions, d'autant plus que l'ADI ne s'est toujours
pas fait l'écho des événements. Que se
passe-t-il vraiment à Djibouti ? Révolution
de palais ?
IOG aurait-il
déjoué un complot ? en tout cas nous nous attendons
à apprendre de nouveaux limogeages dans les jours à
venir.
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04/02/02
Rectificatifs.
Au
sujet de plusieurs articles signés "DDD"
qui concernaient l'Ambassadeur de Djibouti auprès de
l'Ethiopie.
Après
un premier démenti sur les possibles sympathies pro-talibanes
de l'Ambassadeur Ibrahim Mohamed Kamil (déjà
publié), nous recevons un message de Me AREF, qui dément
formellement les accusations portés par notre lecteur
établi en Hollande.
___________________________________________
J'ai été
très surpris à la lecture d'un passage du site
rapportant les propos d'un lecteur selon lequel l'ambassadeur
de Djibouti à Addis serait un extrémiste islamique.
L'ambassadeur de Djibouti à Addis s'appelle Ibrahim
Mohamed Kamil. Mon regretté père et le sien
étaient depuis leur enfance tellement liés que
les Djiboutiens ne voyaient pas l'un sans l'autre. Rien d'étonnant
que leurs enfants dont Ibrahim et Aref aient été
élevés comme des frères.
Mais au
surplus, Ibrahim et moi, sommes restés très
amis et très proches.
Je peux
donc affirmer sans courir le risque de me tromper que l'accusation
selon laquelle l'ambassadeur de Djibouti à Addis serait
un extrémiste de quelque bord que ce soit est pure
calomnie particulièrement malveillante et lâche.
Mon
nom peut-être cité et en tout cas, je souhaite
la publication de ce témoignage exprimant calmement
ma révolte contre ce genre d'attaques personnelles
par la calomnie au goût du jour de l'autorité
de la chose médiatisée à d'autres fins
que le niveau intellectuel manifestement médiocre du
calomniateur ne lui permet pas d'appréhender.
Me
Aref Mohamed Aref
Note
de l'ARDHD : nous remercions vivement Me AREF qui a pris la
peine de nous écrire ce témoignage pour rétablir
la vérité au sujet de l'un de ses amis proches.
Grâce à lui, ce qu'il faut probablement appeler
une malveillance est stoppé. Quand une situation
comme celle-ci arrive (bien que nous n'en soyons pas les auteurs)
nous sommes toujours désolés de constater que
le site ait pu être utilisé en quelque sorte
frauduleusement et à notre insu.
Nous
prenons ce risque dans de nombreux cas. Est-ce le prix à
accepter pour fournir en contrepartie, et avec de faibles
moyens, l'information la plus exhaustive, l'information non
censurée ? Probablement, à la condition d'avoir
toujours le souci de publier les démentis et les correctifs.
Par
ailleurs nous remarquons, que certains Djiboutiens (peu nombreux)
ont la plume facile pour venir pointer des erreurs ou des
annonces qui ne leur conviennent pas personnellement, mais
qu'ils n'appliquent pas souvent la réciprocité
pour intervenir positivement ou pour proposer des alternatives
au régime dictatorial, lorsqu'ils ont l'occasion d'émettre
un avis ou de faire des propositions constructives !
Cela
nous surprend et nous peine beaucoup, car ce site était
fait aussi pour eux. Parfois nous avons l'impression que certains
se retranchent dans un profond mutisme (peur du dictateur,
négociations en cours, négociations abouties)
et que tel le chat qui guette la souris, il lance une griffe
vengeuse à la moindre faiblesse ...! "En un
mot, j'attends de recevoir un coup de poing pour pouvoir me
plaindre, mais je ne fais rien avant pour l'éviter."
__________________________________________________
Au
sujet de la valse des commandements militaires.
Nous avions
rappelé l'existence de
5.000 mercenaires dont la venue sur le territoire a été
organisée par le Colonel Madhi et non le général
Fathi, comme cela avait été écrit par
erreur.
_________________
Haut de page _____________
04/02/02
Monsieur Ali Hassan, Chef de la Police, est nommé Homme
de la Semaine.
Le samedi
2 février, en donnant l'ordre de bloquer Monsieur Amir
Adaweh et de son accompagnant, au passage de la Police des
frontières de l'aéroport international de Djibouti,
il a fait preuve d'un acte de cruauté gratuit et tout
à fait inadmissible, dès lors qu'il s'agissait
d'un blessé grave, victime innocente de la dictature
et en possession de documents de voyage conformes (Passeport
djiboutien avec un visa pour la France).
Le fait
que Monsieur Amir Adaweh ait été retenu (incarcéré
?) entre 21h30 et 0h10 sous des prétextes les plus
divers dans les locaux de la Police, puis libéré
au moment même où l'on allait retirer les passerelles
d'accès à l'avion, montre bien l'intention de
nuire sans fondement juridique ni justification : si ce n'est
probablement le seul plaisir d'étaler sa force et son
pouvoir sur des personnes affaiblies par la maladie et/ou
leur position.
Monsieur
Ali Hassan a succédé au Général
Yacine Yabeh, à la tête de la Police, après
les événements du 7 décembre 2000. Par
ses actes, il est le digne successeur de tous ceux qui ont
été nommés à cette fonction et
dont plusieurs sont déjà soit cités parmi
les bourreaux, soit élus Homme de la Semaine.
La nomination
qu'il reçoit aujourd'hui est donc tout à fait
justifiée et nous le félicitons sincèrement
pour son engagement total aux côtés des forces
de la répression aveugle et de l'injustice.
Désormais
son nom figurera en permanence sur la liste des élus
à ce grade, afin que la communauté internationale
n'en ignore rien. Pourrait-il, lui aussi, être recherché
dans l'avenir par la justice internationale ?
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04/02/02
Amir Adaweh arrive enfin à Paris pour se faire soigner
!

nous apprenons qu'Amir Adaweh est arrivé enfin à
Paris, ce dimanche 3 février, pour y recevoir les soins
dont il a besoin après une blessure à la jambe
et de longs mois d'emprisonnement en Éthiopie sur ordre
de Guelleh. Durant sa captivité, un gardien Éthiopien
lui avait tiré à bout portant dans une jambe,
ce qui a causé une infirmité et des douleurs
intenses.
La course
d'obstacles qui lui a été imposée a été
particulièrement redoutable :
1 - Obtenir
son passeport auprès des autorités djiboutiennes,
2 - Près
de six mois pour obtenir un visa, sans payer les 40.000 FF
(env . 6.100 €) qui lui avaient été réclamés,
à titre de caution (?), par le Consul de France,
3 - Passer
la Police des frontières avant de sortir.
Rien ne
lui aura été épargné. En particulier,
samedi soir, à l'aéroport de Djibouti, les policiers
ont joué un baroud d'honneur (leur jeu favori ?). Alors
que son épouse était libre d'embarquer, ils
ont bloqué et incarcéré Amir Adaweh et
son accompagnant sous des prétextes divers pendant
plus de deux heures, pour ne les libérer finalement
qu'au moment de la fermeture des portes de l'avion. Pratiquement,
il a fallu réinstaller les passerelles pour qu'ils
puissent embarquer ...
Cette
comédie cruelle (il s'agit d'un blessé, victime
de la dictature), ridicule, sordide et gratuite est-elle imputable
à Guelleh ou à son sbire Ali Hassan le chef
de la Police, successeur du Général Yacine Yabeh,
à qui nous décernons pour l'occasion le titre
(toujours envié ? ) d'Homme de la semaine ? Il est
évident que les ordres venaient de très haut.
Suivez mon regard !
nous tenons
à remercier Reporters sans Frontières qui a
assumé l'achat du billet d'avion de M. Amir Adaweh
ainsi que Mme Saïda Falcou, représentant le PND
en Europe, qui s'est énormément investie pour
conduire cette action humanitaire jusqu'à son terme.
En dépit
des tracasseries administratives qu'il lui a imposées,
nous saluons le Consul de France à Djibouti qui avait
enfin accepté la délivrance du visa 'humanitaire'
sans paiement d'une caution.
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03/02/02
qui a cloué le bec de l'ADI ?
Jeudi,
dès que nous avons appris la valse dans les postes
de commandement militaires, nous avons essayé de consulter
l'ADI pour en savoir plus.
Or les
derniers articles de l'ADI sont datés du 30 janvier.
Aucune mise à jour depuis plus de trois jours. Nous
sommes le 3/02 et il est 14 h00, heure de Paris. Cela pose
des questions.
L'animateur
de l'ADI ou son chauffeur personnel ont-ils été
frappés par la grippe 'diplomatique' ?
Si tel
était le cas, cela pourrait signifier qu'il se passe
des choses si graves, qu'elles ne doivent surtout pas être
portées à la connaissance des Djiboutiens.
Hors le
placement, aux arrêts de rigueur, du tortureur expérimenté,
le Colonel Madhi, nous ne voyons pas ce qui pourrait justifier
trois jours de silence au niveau de l'agence officielle d'information
qui prétend fournir des dépêches en permanence.
Quelqu'un
peut-il nous aider ?
Dernière
nouvelle : à 16 h 30 (heure de Paris) nous
constatons que le site de l'ADI est enfin mis à jour.
L'impayable directeur s'est-il fait rappeler à l'ordre,
à la suite de nos questions ? Les agents de la SDS
surveillent notre site en permanence et ils ont du alerter
son Chef direct qui est allé le troubler au milieu
de sa sieste ?
Aucune
information sur les récents événement.,
dans l'Armée .. Qu'est-ce que cela pourrait bien cacher
? Est-ce si grave que cela ?
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03/02/02
Le 2ème Festival cinématographique de Djibouti
s'ouvre dans trois semaines (Roger
Picon)
A
l'affiche et en vedette
l'Affaire Borrel II "Le retour" ...

Hôtel
SHERATON du 22 février au 3 mars 2002
Salle de projection climatisée
Box intimes pour délibération et pour échange
de confidences
Boissons
non comprises ... pour toute commande de cocktail personnalisé,
prière de s'adresser à M Meraneh, député
et ancien directeur de la restauration ... en prévoyant
le délai nécessaire et raisonnable pour la recherche
des composants et pour le dosage,
Service
de navettes
Des véhicules de la gendarmerie avec des représentants
de la SDS seront à disposition pour assurer les visites
guidées du Centre Thalasso de Gabode et du musée
de la torture dans la Villa Christophe (démonstration
du matériel 'in vivo", toutes les heures, sur
place)... Nombreux acteurs et guides entraînés
parlant le Français, l'Anglais, l'Arabe, le Somalien,
l'Amharique et l'Afar, placés sous l'autorité
experte du Lt Colonel Hoche Robleh et du Colonel Omar Douh
Gourade.
Le
jury est composé exclusivement de professionnels reconnus
du spectacle local, auxquels pourraient se joindre des vedettes
françaises qui effectueraient spécialement le
déplacement :
Président
: Ismaël Omar Guelleh
Vice-président:
Hassan Saïd
Membres
du jury :
Moumin Bahdon,
Ahmed Dini,
Awalleh Guelleh,
Cdt Zaccharia,
Général Zaccharia,
Adwani,
Jean-Jacques mouline,
Hassan Modod,
Cdt Iftin,
Alain Romani.
Le colonel Mahdi, affaibli, est malheureusement empêché...
Couverture
médiatique :
Un journaliste de Paris-Match, connu pour ses
prises de position flatteuses envers le Président,
qui le dédommage naturellement pour ... ses frais de
déplacement !
La Nation : ensemble des journalistes placés
pour cette occasion sous la haute direction de Mohamed Ali
Mohamed (Dig Dig),
L'Adi, organe de presse indépendant,
qui mettra à disposition des participants, le cerveau
de son chef, sa voiture de fonction et son chauffeur,
Réservations
à effectuer auprès des charmantes hôtesses
d'accueil de la section culturelle et sociale de la S.D.S.,
Qui vous fourniront gracieusement tous les renseignements
et qui effectueront vos réservations.
Centres
d'hébergement conseillés :
Nagad, (**),
Gabode (***),
Commissariat de Police quartier Nord (****).
Note
de l'ARDHD : nous saluons, comme il convient, cette initiative
remarquable, ainsi que la qualité réelle de
l'organisation du festival. Le seul point (mais il est véritablement
minime) qui nous surprend, c'est de constater que la majorité
des membres du jury ont un rôle dans le film. N'y aurait-il
pas les risques d'un conflit d'intérêt entre
juges et partis ? Il faut considérer l'environnement
: nous sommes à Djibouti et ce point n'est pas en contradiction
avec les pratiques locales (devenues un sport national). Aucun
officiel ne devrait donc senémouvoir ...
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03/02/02
qui est Jean-Jacques mouline ?
A l'époque de la disparition
du juge Borrel, il était en poste à Djibouti
comme Chef de la Mission de coopération. Un poste important
qui lui donnait accès à toute l'information
et une relation directe avec les Ministres français.
Certains témoins ont prétendu qu'il pourrait
détenir les clefs de l'affaire Borrel, mais il semblerait
qu'il ait toujours refusé de s'exprimer sur le sujet,
même lors des confrontations dans le bureau des juges
successifs qui ont instruit l'affaire.
Est-ce
bien lui qui aurait affirmé dans les heures qui ont
suivi la découverte du corps de Bernard Borrel : "C'est
un suicide, j'ai reçu des instructions de Paris".
nous
n'étions pas présent lors des faits, mais si
cette phrase était confirmée, elle donnerait
beaucoup à réfléchir, d'autant plus qu'il
aurait pu avoir dit devant un petit cercle, quelques instants
auparavant tout le contraire : "ce ne peut être
qu'un assassinat !"
Né
le 19 Octobre 1950 à Toulon (Var)
Fonction(s):
Sous-préfet de 1ère classe.
Sous-préfet chargé de mission auprès
du préfet de la région Centre, préfet
du Loiret (Jean-Pierre Lacroix).
Formation: Licencié en droit
Décoration(s): Chevalier de l'ordre national
du Mérite
Étapes de carrière:
1977, 1 Décembre officier d'infanterie puis de gendarmerie
1988, 26 Octobre / 1989, 7 Octobre commandant militaire de
l'Hôtel Matignon
1988, 26 Octobre sous-préfet de 2ème classe
1988, 26 Octobre / 1989, 4 Septembre directeur du cabinet
du préfet de la Drôme (Daniel Constantin puis
François Lépine)
1989, 4 Septembre / 1990, 23 Janvier directeur du cabinet
du préfet des Yvelines (Jean-Pierre Delpont)
1990, 23 Janvier intégré sous-préfet
1991, 11 Juin / 1992, 7 Septembre sous-préfet hors
cadre, chef de la subdivision administrative des îles
Loyauté de la Nouvelle-Calédonie au ministère
des Départements et Territoires d'outre-mer
1992, 7 Septembre / 1993, 31 Mars sous-préfet de Commercy
(Meuse)
1993, 1 Janvier (depuis) sous-préfet de 1ère
classe
1993, 1 Avril / 1994, 16 Juin chef de cabinet du ministre
de la Coopération (Michel Roussin)
1994, Juin / 1996, Mars chef de la mission de coopération
et d'action culturelle à Djibouti
1996, 6 Mars / 1997, Septembre chef de la mission de coopération
et d'action culturelle à l'Ile Maurice
1997, Septembre / 2000, 17 Octobre sous-préfet de La
Flèche (Sarthe)
2000, 17 Octobre (depuis) sous-préfet chargé
de mission auprès du préfet de la région
Centre, préfet du Loiret (Patrice Magnier puis Jean-Pierre
Lacroix)
Bureau:
Sous-préfet chargé de mission, Préfecture
181, rue de Bourgogne - 45042 ORLÉANS CEDEX
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03/02/02
comme son nom l'indique. Curiosité de Word et de la
langue française
(Lecteur)
Cher Liberté,
alors
que je préparais un texte que je vous adresserai prochainement,
j'ai utilisé le correcteur orthographique de Word.
Savez-vous ce qu'il m'a proposé pour Isamël Omar
Guelleh ?
Soit dit
en passant que Word ne reconnaît pas Ismaël Omar
Guelleh ! Doit-on féliciter Bill Gates ?
Nom |
Proposition |
Définition
|
Ismaël
|
Israël
|
|
Omar
|
Homard
|
|
Guelleh
|
Guelfe
|
Pour
ceux qui, comme moi, ne le savaient, pas, j'ai cherché
la définition de Guelfe. Je l'ai trouvée
dans le dictionnaire de l'Académie française
(édition de 1835)
GUELFE.
s. m. Partisan d'une faction qui soutint longtemps en
Italie les prétentions des souverains pontifes,
contre celles des empereurs. La faction des Guelfes.
La querelle des Guelfes et des Gibelins a longtemps
déchiré l'Italie. Ce prince était
guelfe.
et
une autre : Les guelfes et les gibelins sont
des clans politiques italiens, dont la rivalité
déchira l'Italie du XIIIe au XVe siècle.
Ils tirent leurs noms de deux familles allemandes prétendant
au titre impérial: les Welfen de Bavière
(d'où vient le terme «guelfe») et
les Hohenstaufen, seigneurs de Waiblingen (origine du
mot «gibelins»).
|
je vous
laisse le soin d'en tirer les conclusions qui s'imposent certainement
!
De mon côté, j'ai remarqué plusieurs
choses :
Le
double jeu qu'Ismaël joue avec Israël trouve
ici une explication naturelle,
L'avidité
et la cupidité d'Omar / Homard, animal à
la démarche lourde, qui utilise ses pinces pour attraper
l'argent et pour blesser tous ses ennemis,
Le
chef d'une petite fraction : Guelleh le Guelfe des temps
modernes, chef étranger (Éthiopien) d'un petit
clan politique qui déchire Djibouti et qui ruine le
pays.
Je dois
reconnaître humblement que l'on pourrait certainement
procéder de la même façon avec mon nom
ou avec le votre ! Mais je ne suis pas une personnalité
publique et je ne ravage pas un pays.
M.A.I.
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03/02/02
Joyeux anniversaire ARDHD !!! (Lecteur)
je n'aimerais pas souhaiter longue vie au site car cela voudrait
dire encore beaucoup, beaucoup de mauvais jours pour le peuple
djiboutien, mais je vous souhaite bon courage et espère
que vous récolterez très prochainement les fruits
de votre ténacité, de votre abnégation
dans la lutte pour le respect des droits des hommes et des
femmes de Djibouti.
Son
Excellence Moussa Ahmed Idriss aurait refusé
sa réintégration au sein de l' Assemblée
Nationale?
Faut-il
l' en féliciter? Peut être-bien que oui, peut-être
bien que non. Sans parler de l'opposant, tout être humain
normalement constitué, doté de sentiments, d'
intelligence, réagirait ainsi, n'est-ce pas?
Lorsque ta femme a subi des sévices corporels par les
gourous du pouvoir, lorsque ton neveu s'est fait tuer, lorsque
nombre de tes cousins ont subi la taule, lorsque ton fils
et toi-même avez été invités à
séjourner à la fameuse prison de Gabode; tout
cela parce que tu as osé te porter candidat à
la magistrature suprême à la demande de tous
les leaders de l'opposition, alors même si tu pardonnes
comme le demande ta religion, tu ne peux oublier.
D'autre part, si certains qualifient ce monsieur de "passif",
d'un peu "lourd", cela ne veut pas dire qu'il est
dénuéde bon sens. Il a roulé sa bosse
en politique et il a vite compris qu'une réintégration
de quelques mois (jusqu'aux prochaines législatives)
était le cadeau empoisonné de celui qui se veut
le génie de la Corne d'Afrique.
Le député Moussa a évité le ridicule,
ce qui est un point positif dans cette déplorable négativité
de certains leaders de l'opposition.
Tant mieux pour lui et pour ceux qui ont cru en lui en avril
1999.
Autre question sur un tout autre sujet :
Son Excellence Moumin Bahdon fera-t-il aussi
preuve de sincérité pour ne pas dire de dignité
en témoignant honnêtement dans l'affaire Borrel
en tant que Ministre de la Justice au moment des faits?
La vérité, toute la vérité, rien
que la vérité, quelle qu'elle soit, pour la
tranquillité d'esprit des enfants Borrel, au nom des
siens.
C'est peut-être beaucoup demander à un homme
politique qui probablement a encore espoir de... Il parait
que ce monsieur est très croyant et pratiquant. Alors
quand on fait sa prière 5 fois par jour, ne se pose
t-on pas la question "qu'est-ce-que Dieu attend de moi?"
A mon avis, Il attend de tout témoin "LA VÉRITÉ"
qu' il s'agisse de suicide ou d'assassinat.
N.A.
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02/02/02
Le carrefour des poètes "Qu'ai-je à faire
sur cette terre (*) d'infanticide"
Mohamed Qayad
Tu étais
un enfant
au monde tu es venu,
je ne sais de quel amant,
Ni de quelle ingénue.
Tu avais
le visage de l'innocence,
La peau douce pareille aux fragiles fleurs.
Oh! Si petit et tellement de souffrance...
Et de tes yeux si tristes, j'ai eu peur.
Tu étais
assis a même le sol dans cette pièce de béton,
Froide, sans couleurs folles, sans confort ni horizon.
Tu étais la parmi tes frères de misère,
Tête baissée, je t'ai vu joindre les mains comme
en une prière.
De ce simple geste, geste pieux, mon coeur s'est serre...
Des parents, tel était le voeu mais qui veut d'un enfant
abandonne ?
Oh! Pourquoi
? Oui, pourquoi ?
oh! Dites-moi, répondez-moi!
Mais que font des enfants dans une guerre ?
Que font des fleurs sur une tombe ?
Quelle est donc cette gloire meurtrière ?
Quelles folies justifient cette réalité si mensongère
?
je ne
sais de quels saints ni de quels dieux attirer l'attention
pour qu'il me soit pardonné d'être des vôtres.
Je ne connais ni vierge ni ange blanc emprunt d'assez de compassion
pour me purifier de ma honte complicité.
Ni le Président-parrain IOG, ni ses acolytes
n'ont eu a répondre du poids de ma culpabilité.
Je ne veux plaider l'ignorance ni l'insuffisance de mon jugement.
Responsable, je ne peux me laver aussi facilement les mains,
je suis coupable d'en être là.
Mohamed
Qayad
(*)
Djibouti - terre d'infanticide
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02/02/02
Un mauvais exemple à ne pas suivre (ARDHD)
Depuis
plusieurs années, on enregistre une forte augmentation
de la criminalité parmi les populations civiles, surtout
dans les pays en voie de développement.
Le dernier
événement en date a attiré notre attention.
Madagascar
: un peuple ingrat et revanchard décide de contester
son leader et de manifester publiquement (grèves et
rassemblements monstres) pour le faire partir. On croit rêver.
Pour qui se prennent-ils, ces administrés, pour oser
contester leur dictateur-tyran, le père de la Patrie
? Déjà, il était anormal qu'un candidat
de l'opposition trouve le culot suffisant pour se présenter
contre lui ...
Mais,
de là à affirmer que c'est l'opposant qui a
gagné les élections dès le premier tour,
il y a un fossé que seul un peuple insolent et manipulé
a pu franchir.
Nous sommes
véritablement consternés .... De quel droit
cette population ignorante peut-elle contester les résultats
officiels du dépouillement effectué sous le
contrôle des observateurs dûment sélectionnés
et mandatés par le pouvoir en place pour leur habileté
et leurs compétences ... en calcul ?
après
la Serbie, les Philippines, la côte d'Ivoire, l'Argentine
et j'en passe, le mal se rapproche de Djibouti et nous tenons
à prévenir officiellement le dictateur local
afin qu'il prenne, de toute urgence, les mesures pour se prémunir
contre tout excès populaire auquel il aurait du mal
à résister, compte-tenu de sa faiblesse actuelle
et des défaillances toujours possibles dans son entourage..
Méfiez-vous
du peuple, Monsieur Guelleh, car il pourrait avoir des ressources
cachées ... A force de crever de faim, il pourrait
lui prendre la fantaisie de se rendre au Palais pour partager
fraternellement avec vous les réserves de votre garde-manger,
dormir dans votre lit et se baigner dans votre piscine. Souhaitons
qu'il ne vous y jette pas auparavant.... d'autant plus qu'il
serait parfaitement fondé à le faire à
partir du moment où c'est lui qui en a financé
la construction, la location (votre fameux triple coup*, devenu
célèbre !) et l'entretien ... !
L'exemple
malgache est malsain pour tous les dictateurs ; il peut susciter
des envies et des vocations. Restez bien sur vos gardes, ce
qui n'empêchera probablement pas la fin de votre dictature,
le jour où les Djiboutiens prendront la décision
de la provoquer. Cela couve ... il ne manque plus que l'étincelle.
L'Association
internationale des dictateurs a lancé d'ailleurs une
alerte, car le nombre de ses membres est en forte diminution
depuis trois ans et elle espère recruter, par voie
de presse, des jeunes ayant la vraie vocation et qui continueront
à exercer le métier de tyran dans l'avenir.
Pour Djibouti, elle aurait déjà reçu
plusieurs réponses en provenance du Canada ... mais
ce dernier point reste à vérifier.
(*)
Le triple coup, c'est tout simple ! Guelleh a utilisé
les fonds publics pour financer sa villa. Non content, il
fait payer au Gouvernement un loyer mensuel pour qu'il puisse
y habiter lui-même ! Voici le fameux montage financier
choisi et utilisé par Guelleh.
"1 - je me fais payer la construction de la Villa par
le Pays,
2 - je l'habite avec ma famille,
3 - Le Pays paye le loyer à ma femme et assure l'entretien."
Face
à ces pratiques de voyou, que l'on retrouve à
tous les niveaux de la comptabilité publique, on ne
plus s'étonner que le FMI et la Banque Mondiale aient
émis des réserves sérieuses et qu'ils
aient bloqué des versements.
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02/02/02
INVITATION POUR UN HOMMAGE à MONGO BETI le 16 Février
2002 à la SORBONNE (PARIS)
nous vous
convions le 16 février 2002 à la Sorbonne, Université
Paris IV, amphi Descartes, à un Hommage public à
MONGO BETI, grand écrivain et homme engagé dans
le combat politique contre l'injustice, l'oppression et le
néocolonialisme. Editeur de la revue Peuples Noirs,
Peuples Africains, auteur de nombreux romans, de Ville cruelle
(1954) jusqu'à Branle bas en noir et blanc (2000),
et d'essais à succès (Main basse sur le Cameroun,
1972).
Agrégé
de lettres et professeur pendant des décennies au lycée
Corneille de Rouen, il est ensuite rentré au Cameroun
pour continuer à y mener ses activités de libraire.
L'écrivain Alexandre BIYIDI-AWALA est décédé
dans la nuit du 7 au 8 octobre 2001. Il avait 68 ans.
Convaincus
de la considération, affection, amitié que beaucoup
avaient à l'égard de l'homme, de l'écrivain
et de son combat politique, la diaspora camerounaise et ses
camarades de lutte en France se sont réunis dans un
comité, le COMITE POUR L'HOMMAGE A MONGO BETI (Agir
Ici, Aircrige (Association Internationale de Recherche sur
les Crimes contre l'Humanité et les Génocides),
Cedetim, Collectif pour un État de droit au Cameroun,
FETAF (Fédération des Travailleurs Africains
en France), ICAM (International Cameroun/Actions pour le Développement
du Cameroun), Les Verts, Survie, UPC (Union des Populations
du Cameroun)), pour permettre à tous de se rassembler
afin de témoigner et rendre un hommage mérité
à cet infatigable combattant sans frontières
qui luttait pour des valeurs universelles que sont, la liberté,
la démocratie, la justice et la dignité de l'Homme.
En présence d'Odile Biyidi.
SAMEDI 16 FEVRIER 2002 à partir de 13H30
Sorbonne, 17, rue de la Sorbonne PARIS 5ème
Amphi Descartes
Programme
Projection
de différentes interviews de Mongo Beti, évocation
de sa vie (Bernadette Ngono, Jeannette Kamtchueng), de son
uvre (Romuald Fonkoua, Bernard Mouralis) et nombreux
hommages (Eugène Ebode, Tierno Monenembo, Gustave Massiah,
François Gèze, Jean Suret-Canale - sous réserve,
Jacques Chevrier, etc.). Lectures de textes écrits
en hommage à Mongo Beti par des auteurs africains (Aboubacar
Boris Diop, etc) ainsi que d'extraits de son oeuvre lus par
Catherine Coquio.
17,
rue de la Sorbonne, Paris 5ème, Métro Cluny
Sorbonne.
RER Luxembourg ou Saint-Michel.
Renseignements : 06 77 10 77 76/ 06 85 23 16 71 / 01 43 27
03 25 / 01 42 37 09 52
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02/02/02
Et si Guelleh envisageait de se rapprocher des Afars pour
qu'ils constituent un contre-pouvoir à la puissance
grandissante des Issas (Lecteur) ?
en lisant
les informations concernant les événements survenus
au sein des commandements de l'Armée, je me suis souvenu
d'un réflexion que j'avais eue dans les années
90
A l'époque
le FRUD contrôlait les deux tiers du pays. Pour sen
sortir Gouled avait envoyé un S.O.S. aux Issas d'Ethiopie
et aux mercenaires de la Somalie pour qu'il se joignent à
lui pour résister au FRUD et pour le faire reculer.
On a vu le résultat ..
L'argument qu'il avait développé à l'époque
était que le FRUD et les AFARS risquaient de s'emparer
du pays tout entier ..
Aujourd'hui
les conditions du scénario sont les mêmes. Mais
les forces sont inversées. Les Issas tiennent les deux
tiers du pays et Gouled a besoin des Afars pour résister
à leur déploiement sur le terrain. Alors il
fait appel à des officiers Afars pour retrouver un
équilibre non seulement dans l'Armée, mais aussi
dans l'administration.
En effet,
il sait qu'il est très contesté, en particulier
au sein de la communauté Issa qui lui reproche pêle-mêle
sa politique d'accaparement, toutes les destructions inutiles
d'installations et d'édifices coûteux et l'absence
de démocratie. D'ici à ce que les Issas prennent
à leur tour les armes et qu'ils partent dans la résistance
? Le risque existe .. et il faudra alors compter sur les AFARS
pour défendre le régime
.
je me
pose la question de savoir sir les Afars seront dupes à
ce moment-là et s'ils accepteront de mettre leurs forces
à la disposition de Guelleh pour le protéger
des Issas ?
L'avenir
nous le dira !
D.D.D. LES DJIBOUTIENS DE DEMAIN
HOLLANDE
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02/02/02
Radio-Trottoir a regardé au travers des vitres du Palais
présidentiel.
Tristes
soirées pour Paulette la croqueuse et le Chamelier.
On dit en ville que le Chamelier est très inquiet au
sujet de l'affaire Borrel. Même les assurances qu'il
aurait reçues de l'Ambassade de France ne suffiraient
plus à le rassurer.
On dit
qu'il dort mal. Ses gardes du corps aurait même constaté
que, durant certaines nuits d'insomnie, il tourne en rond
autour de sa piscine. Il réfléchit, mais il
évite peut-être, tel Caïn, de se retrouver
dans le noir face à sa conscience.
Il réfléchit,
il pèse les avantages ou les inconvénients de
telle ou telle solution. Il échafaude des plans. Mais
au fond, il n'a pas encore trouvé la solution idéale
qui convaincrait, à coup sur, un magistrat français
déterminé à découvrir la vérité
sur l'affaire Borrel. Cela l'énerve et il accélère
le pas autour de la piscine. Le plan actuel n'est pas mauvais,
mais il repose sur des déclarations mensongères
de plusieurs grands acteurs.
Le plan
est au point. Tous, ils ont été bien briefés
et ils ont répété la déclaration
à faire devant le juge ... mais il ne faudrait pas
qu'un seul d'entre eux manque une marche et se prenne les
pieds dans le tapis. Les chaînes cassent toujours au
niveau du maillon le plus faible. Qui est le maillon le plus
faible : Hassan, Mohamed, Moumin, Ibrahim, etc.. ?
De plus,
il note des dissensions parmi ses proches. Ils ont toujours
peur de lui, mais ils ne le respectent plus (il est informé,
par les agents de la SDS de ce qui se dit hyper-confidentiellement
dans les mabrazes). Il sait qu'ils se retourneront contre
lui au moindre signe de faiblesse et qu'ils s'acharneront.
Ah pense-t-il
!
"Si on pouvait fermer ce site Internet de l'ARDHD qui
donne aux courtisans, la matière nécessaire
pour s'amuser à mes dépens. Je sais que des
hauts-fonctionnaires et même des Ministres n'hésitent
plus à imprimer les pages pour les distribuer dans
les mabrazes. Il est temps d'en finir avec ce site irrespectueux.
Sans le site, l'humour de mes laquets ne serait pas aussi
féroce, car au fond, ils sont c... et n'ont aucune
imagination. C'est d'ailleurs pour ces raisons que je les
ai choisis. Ne jamais m'entourer d'hommes plus intelligents
que moi ! c'est mon principe absolu de management."
Il revient
à ses pensées au sujet du site :
"Si je pouvais au moins découvrir les noms de
ceux qui informent le site, je pourrais réduire la
pression que m'impose cette équipe de Français.
Ils se trompent parfois, mais globalement, ils sont au fait
de la situation. Et surtout, ils ont connaissance de points
qui auraient du rester strictement confidentiels. C'est la
preuve qu'il y a des traîtres dans mon entourage. Mais
au fait, ces Français qui sont-ils ? Pourquoi font-ils
cela ? Comment les convaincre de fermer le site : la force,
la menace, l'argent ? Un ancien opposant, rallié depuis
à ma cause, m'avait assuré, qu'à sa demande,
le site allait s'interrompre en juin dernier. En fait il a
été présomptueux, car ils ont simplement
changé de nom.
L'Ambassadeur
de France m'a assuré qu'il n'avait aucun pouvoir contre
le site. Avec leur soit-disant principe de liberté
d'expression, les Français se compliquent bien la vie
! Certes comme mes collègues d'Afrique de l'Ouest,
je pourrais assigner l'Association devant le Tribunal pour
diverses raisons : manque de respect à un Chef d'Etat
en exercice, diffusion de fausses nouvelles, etc. Mais je
prendrai alors le risque qu'ils déballent tout : mes
malversations et tous mes crimes. Je n'en sortirai certainement
pas gagnant ! en dehors de RFI (ah, les poisons !), la Presse
française se montre très discrète à
mon sujet et je n'ai surtout pas intérêt, pour
des raisons d'image personnelle, à la réveiller."
Alors
IOG jette un caillou dans la piscine ! Il est condamné
à faire peur pour rester le plus fort ... Et pour lui
le respect et la démonstration de la force passent
obligatoirement par l'avilissement des autres. Regardant les
ronds qui se forment à la surface de l'eau calme, il
sélectionne la victime qu'il va mettre à genoux
dès le lendemain : mise à la retraite, assignation
à résidence, relèvement de commandement,
lettre de cachet pour un séjour à Gabode, interrogations
musclées, disparition accidentelle, etc... Plus le
poste occupé était élevé, plus
la chute est brutale. Cette pensée le calme un instant.
Pendant
ce temps, Paulette commence à s'ennuyer .... en regardant
les actualités à la télévision
djiboutienne, qui sont véritablement insipides. Au
fond, elle est prisonnière du chamelier et de ses méthodes,
mais en contrepartie, elle a de l'argent et du pouvoir. Le
Palais est confortable et ses amis sont délicieusement
flagorneuses. Parfois pessimiste, elle envisage l'avenir qui
pourrait s'assombrir brutalement et elle se souvient de cette
citation attribuée à la mère de Napoléon
1er : "Pourvu que ça dure !"
Que deviendra-t-elle
quand le Chamelier tombera ? Sera-t-elle impliquée
dans une instruction pénale. Oui, car elle a été
témoin de nombreuses violations des Droits de l'Homme
et qu'elle a profité directement et consciemment des
abus de biens publics commis par le couple (voyages privés
avec l'avion présidentielle, séjour à
Paris dans un grand hôtel des Champs-Elysées,
dépenses somptuaires dans les magasins de luxe : émirats,
Paris, Côte d'Azur, etc..). Non, car elle est suffisamment
intelligente pour n'avoir jamais signé de papier. Il
n'y a aucune preuve nulle part. Peu de risques de ce côté-là.
En revanche,
ses anciennes amies d'hier pourraient devenir des lionnes
enragées quand le Chamelier perdra son fauteuil et
celles-là, elle les craint plus que tout.
____________________
Haut de page ________________
02/02/02
Le coin de l'humour.
A la demande
d'un lecteur, l'équipe de l'ARDHD tient à préciser
que toutes les rumeurs qui laisseraient supposer une intervention
directe ou indirecte à Djibouti de Didier Schuller
(faisant actuellement, l'objet d'un mandat d'arrêt international
délivré par la France) sont non-fondées.
Le juge Parlos ne devrait donc pas avoir à l'interroger
dans le cadre de l'affaire Borrel.
_________________________
Selon
des sources médico-légales très sérieuses,
plusieurs Djiboutiens (on cite aussi le cas d'un fonctionnaire
français) auraient été atteints récemment
d'une maladie mystérieuse, qui altère des
zones spécifiques de la mémoire.
D'éminents
chercheurs se penchent sur le phénomène. Le
virus serait en cours d'identification, mais on ne connaît
pas encore son agent propagateur : cupidité, trahison,
terreur, stupidité.
En
fonction des progrès de la science, nous espérons
pouvoir vous donner des informations complémentaires.
En principe, les résultats d'examen devraient être
disponibles à partir du 3 mars.
En
attendant cette date, les personnes contaminées devront
suivre strictement un régime draconien : ne pas s'exprimer
en public, éviter tout contact avec un magistrat, surtout
s'il est français, et refuser toutes les boissons proposées
dans les réunions. Faute de suivre ce régime,
un séjour dans la maison de repos de Gabode serait
indispensable.
On
recommande d'isoler, dès maintenant, les malades qui
présentent les symptômes les plus graves de la
maladie : crises de colère, refus d'obéir, propos
non contrôlés, etc.. A titre préventif
et pour éviter une propagation de l'épidémie,
ils doivent être assignés à résidence,
pendant une période minimum de deux semaines renouvelable
sans limitation et assortie d'un quadrillage policier parfaitement
étanche. En effet, tout contact avec l'extérieur
doit être formellement évité. Pour faciliter
leur convalescence, on recommande de leur retirer définitivement
toute responsabilité professionnelle.
Qu'on
se le dise !
____________________
Haut de page ________________
02/02/02
Les lecteurs réagissent aux chroniques de Radio-trottoir...

La disparition de Mohamed Elabeh.
Je voudrais vous présenter quelques hypothèses
imaginaires et personnelles au sujet de la disparition de
M. Mohamed Djama Elabeh.
Je vous
confirme de toutes les façons que l'ancien directeur
de la restauration du Sheraton est bien député.
Même
en imaginant pendant une seconde qu'il aurait pu être
impliqué d'une manière ou d'une autre dans la
mort du deuxième homme politique de la République,
je suis certain que l'idée n'aurait pas pu venir de
lui de toutes les façons.
Poursuivons
les investigations sur la base de cette hypothèse,
au sujet de laquelle nous n'avons aucune preuve pour lancer
une accusation. Seuls MM. Ismail G. et Hassan S. auraient
pu avoir une telle idée et donner l'ordre de le faire
disparaître.
Comme on dit : cherche à qui le crime (s'il y a crime)
aurait profité ?
Il est
vrai que M Mohamed Elabeh faisait de l'ombre, beaucoup d'ombre
au futur Président de la République. Elabeh
vivant, il avait peu de chance d'être élu et
cette mort l'a bien arrangé. Mais cela est-il suffisant
pour étayer un commencement de preuve ?
Continuons
pendant une seconde seulement.
IOG n'aurait
jamais pu prendre le risque de se salir les mains et il aurait
fallu un bouc émissaire à qui il aurait pu promettre
en échange, une forte somme d'argent ou un poste de
Ministre ou de député
Mais
cessons de divaguer sur ce sujet dangereux ... pour adresser
quelques conseils de prudence aux vivants ...
Je tiens
à mettre en garde M Moussa Ahmed Idriss et tous les
hommes de l'opposition, au seul titre de la prudence.
Ne buvez
pas ce que l'on vous sert dans des réunions
Échangez
le verre au moindre doute ou faites tester le contenu par
d'autres (Gardes du corps, etc..)
. Méfiez-vous
même du personnel dans votre maison. Tous les jours,
la SDS achète des renseignements et des consciences.
Elle a la capacité de confier des tâches personnalisées
à ceux qui ont besoin d'argent pour manger
Soyez
vigilants et prudents ! vous n'êtes jamais à
l'abri ... d'un mauvais poison !
La
vague de mise à la retraite des officiers.
En ce qui concerne les jeunes officiers mis en retraite anticipée,
je pencherai pour l'hypothèse d'un vaste plan de nettoyage
de l'Armée. Un officier qui a pris du galon est un
homme qui se met à réfléchir et il constitue
aussitôt un danger pour le régime. J'ai l'impression
qu'aux yeux de Guelleh, "moins il y aura des officiers
djiboutiens dans l'armée et dans la police, plus longtemps
il restera en place"
Djiboutiens
de demain (D.D.D.)
Hollande
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02/02/02
Le jeu du mois de février 2002 (Par Roger
Picon)
ce n'est
qu'un jeu en apparence, mais il permettra d'établir
des résultats statistiques sur ce que pensent les Djiboutiens.
Il vous suffit simplement de répondre de façon
même anonyme par VRAI ou FAUX aux six affirmations
suivantes. Les résultats seront publiées à
la fin du mois de février.

ÉTAPE
A : Prenez une feuille de papier et notez vos réponses.
1ére
affirmation
IOG a soutenu directement ou indirectement le mouvement Al
Quayda.
VRAI ou FAUX
2ème
affirmation.
Le FMI finance largement et sans véritable contrôle
le régime dictatorial de GUELLEH.
VRAI ou FAUX
3ème
affirmation.
IOG a une ambition sincère et véritable pour
son pays qu'il souhaite moderniser et faire évoluer
économiquement. Il a un programme politique pour impliquer
rapidement la population ou ses élus dans les décisions
fondamentales de société.
VRAI ou FAUX
4ème
affirmation.
IOG vient d'être proposé pour recevoir la rosette
de la Légion d'Honneur en France.
VRAI ou FAUX
5ème
affirmation.
IOG a renforcé sa crédibilité internationale
en soutenant le processus d'ARTA qui a abouti au GNT en Somalie.
VRAI ou FAUX
6ème
affirmation.
Bien qu'il soit issu d'un milieu modeste, la fortune personnelle
accumulée par IOG le place aujourd'hui parmi les dix
hommes les plus riches d'Afrique.
VRAI ou FAUX
Étape
B - Cliquez
ici
et donnez vos réponses aux six questions dans le message.
(Exemple ci-dessous)
Exemple
de réponse (Attention : les réponses proposées
dans cet exemple ont été choisies au hasard
; elles ne sont pas obligatoirement les bonnes ..) :
1)
VRAI
2) FAUX
3) VRAI
4) FAUX
5) VRAI
6) FAUX
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02/02/02
Le site démarre sa quatrième année.
Troisième anniversaire.
Le site
a été créé en février 1999.
Depuis cette date, il n'a cessé de diffuser, sans aucune
interruption (7/7 24/24), des informations et des alertes
sur l'actualité et sur les violations des Droits de
l'Homme commises à Djibouti par Hassan Gouled Aptidon,
par Ismaël Omar Guelleh et par leurs équipes.
Il a défendu la veuve et l'opprimé ...
Un anniversaire,
c'est un moment heureux ! c'est la récompense de la
ténacité de l'équipe des bénévoles
de l'ARDHD, que je veux honorer et remercier pour leur travail
et pour leur dévouement. C'est la mobilisation de tous
pour démarrer une quatrième année d'efforts.
Nous sommes
fiers de l'adhésion massive de nombreux Djiboutiens
opposés à la dictature, à l'avilissement
du peuple et au double jeu de certains. Nous les remercions
pour leur confiance, pour leur fidélité et pour
leur engagement qui s'est manifesté, entre autre, par
de nombreuses contributions publiées sans retard dans
nos pages et par un taux extraordinaire de consultation. Désormais
le taux de consultation du site s'est établi à
6.000 pages par jour, soit 180.000 en moyenne par mois !
N'oublions
pas dans nos remerciements l'action de Jean-Paul Noël
Abdi à la tête de la LDDH qui a bravé
toutes les tracasseries policières et qui, pourtant,
n'a jamais cédé aux pressions du clan mafieux
Trois
ans n'ont pas été suffisant pour mettre un terme
à la tyrannie et aux abus en tout genre, commis par
le Clan au pouvoir : assassinats, détournement de biens
publics à l'échelle industrielle, constitution
d'avoirs à l'étranger, injustice, etc... N'oublions
pas le sort des prisonniers politiques détenus dans
l'enfer de Gabode et dont il faut obtenir la libération
dans les plus brefs délais.
Le combat,
entamé en septembre 1991 par notre Association aux
côtés des prisonniers politiques et des Djiboutiens
opprimés, ne s'arrêtera pas en si bon chemin.
Nos objectifs sont connus : le rétablissement de la
liberté, de la démocratie véritable,
de la justice et de l'économie pour tous les Djiboutiens.
Nous avons
le pressentiment que 2002 apportera des changements importants.
En effet, non seulement l'étau se resserre autour de
Guelleh, mais ses soutiens s'affaiblissent. A l'extérieur,
la communauté internationale (y compris la France)
ne semble plus aussi empressée d'assurer un soutien
inconditionnel et parfois abusif à un dictateur reconnu
internationalement comme tel et montré du doigt par
une grande partie de l'opinion publique. A l'intérieur,
les récents développements, pourraient laisser
supposer l'existence de dissensions graves parmi les proches.
Il nous
a aussi semblé percevoir un malaise grandissant parmi
les fonctionnaires français et/ou internationaux. Ce
malaise serait lié au fait, qu'en dépit des
grands intérêts stratégiques ou économiques,
la conscience de chacun est remuée : tout le monde
a bien compris que chaque centime accordé à
Guelleh est détourné de sa destination et qu'il
ne sert qu'à renforcer le pouvoir et la terreur que
le tyran exerce sur le peuple. Par exemple, l'octroi d'aides
complémentaires a-t-il eu pour effet de solder les
salaires en retard ?
Parmi
les sujets qui pourraient inquiéter Guelleh et sa clique
et leur exploser au visage, nous avons sélectionné
:
- la Somalie
: un double discours avec la création puis le soutien
du GNT qui n'offre pas toutes les garanties d'honnêteté
et les facilités consenties à la communauté
internationale dans la lutte contre le terrorisme en Somalie,
- la présence
de nombreuses armées étrangères à
Djibouti, dont les israéliens, ce qui ne doit pas être
du goût des pays arabes qui assuraient une partie du
financement d'IOG,
- l'affaire
Borrel, dans laquelle IOG pourrait être impliqué
à fond,
- la situation
sociale qui est explosive : retards de salaires, aliénation
des syndicats, pauvreté et misère,
- l'emprisonnement
de mineurs incarcérés avec les adultes à
Gabode,
- le viol
des femmes dans la prison,
- des
décès "accidentels" qui pourraient
avoir été provoqués : chacun pensera
en particulier, à la disparition de Mohamed Elabeh,
victime d'une maladie "brutale", après le
gala de l'Unicef au Sheraton,
- les
détournements massifs de fonds et les transferts à
l'étranger, avec l'aide probable des filiales des banques
françaises de la place,
- le massacre
d'Arriba et tous les autres commis dans le Nord, l'Ouest,
...
- les
jugements inéquitables, comme ceux qui ont vu la condamnation
de Moumin Bahdon, Moussa Idriss, Me Aref, Aden Robleh et bien
d'autres que nous ne pouvons pas citer ici, tellement la liste
est longue,
- le musellement
de toute expression et l'anéantissement de toute la
presse d'opposition,
- les
divers chantages financiers et ou familiaux exercés
sur les opposants pour les contraindre à se taire (et
parfois même à approuver véritablement
ou du bout les lèvres, les vertus du régime)
....
- l'état
de terreur imposée à la population qui n'ose
plus s'exprimer,
- la cession
pour son propre compte d'actifs appartenant au pays : le port
de Djibouti et le dernier exemple du nom de domaine '.dj'
illustrent parfaitement ce qui a été fait avec
d'autres éléments du patrimoine national,
Bref,
la liste est impressionnante et longue mais non exhaustive.
Beaucoup de crimes connus ou non encore découverts
devront être recensés et dénoncés
et nous conservons le projet d'un mémorial aux victimes
innocentes de Gouled et Guelleh. Comment la France peut-elle
lui accorder encore le moindre crédit ?
Notre
engagement, aux côtés des Djiboutiens opprimés,
est total et nous le reconduisons pour un an, car nous avons
mesuré combien notre travail était utile à
la cause du peuple. L'un des premiers succès tangibles
(parmi tous les autres qu'il est inutile de rappeler ici ..)
est d'avoir participé depuis trois ans, à l'information
de l'opinion internationale sur tous les exactions commises
par Guelleh, qui plus est, avec l'argent des contribuables
occidentaux et des autres (Chine, etc..). Les Djiboutiens
savent que leurs souffrances ne sont plus méconnues
: le monde entier en est informé au jour le jour. Les
faux-opposants, les faux-réfugiés, les coupables
de violation des Droits de l'Homme seront suivis et dénoncés,
quelque soit le pays où ils se trouvent.
Le site
est reconnu comme une source d'information incontournable
sur la situation à Djibouti : de nombreuses organisations
internationales et des services gouvernementaux s'adressent
à nous pour obtenir des textes archivés ou des
références sur des événement.
précis. Les opposants, qui ont des projets ou des avis,
sont accueillis dans nos colonnes, dès qu'il s'agit
d'informer les lecteurs sur leurs travaux.
Le fruit
est dans un état de pourrissement avancé et
nous ne serions pas étonnés si la tempête
se déchaînait enfin sur la tête de Guelleh
et de ses proches, les conduisant, de façon inéluctable,
à comparaître devant le Juge pénal international.
Jean-Loup
Schaal
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02/02/02
QUIZ du premier janvier.
Analyse statistique des réponses
nous
avons reçu 232 réponses au total.
Question
1 - quelle image est différente des autres ?
Bien sur, il n'y avait qu'une réponse possible "D".
D = 230 réponses,
A = 2 réponses,
Question
2 - A votre avis est-il possible de déplacer D vers
A, B ou C ?
OUI = 196 réponses (85 % )
NON = 27 réponses (11 %)
NSP = 9 réponses (4 %)
85 % des Djiboutiens, qui ont répondu, pensent que
Guelleh pourrait être traduit devant la Cour pénale
internationale pour les crimes qu'il a commis
Question
3 - A quelle échéance ?
Cette année = 63 réponses (28 %)
L'année prochaine = 82 réponses (35 %)
Avant cinq ans = 43 réponses (18 %)
Plus de cinq ans = 16 réponses (7 %)
NSP = 28 réponses (12 %)
Les réponses sont plus partagées. La majorité
(63 %) estiment que Guelleh pourrait être traduit devant
la justice internationale cette année ou l'année
prochaine. 12 % ne se prononcent pas, ce qui est cohérent
avec le fait que 11 % estimait que Guelleh ne pouvait pas
être traduit devant la Cour internationale.
Question
4 - Les forces à mettre en jeu
Plusieurs réponses étaient possibles.
Le courage civique = 198 réponses
L'obstination = 162 réponses
Le dépôt de plaintes devant les juridictions
(Belgique, France, Canada, . . . ) = 145 réponses
Le soutien des diplomaties occidentales = 104 réponses

nous constatons que les Djiboutiens font plutôt confiance
à leur action personnelle et aux qualités de
la communauté : courage civique, obstination, dépôt
de plaintes, plutôt qu'au soutien des démocraties
occidentales pour sortir de l'impasse actuelle. Comme on
dit, il n'y a plus qu'à faire !
Question
5 - Le nombre de réponses.
La majorité des réponses (98 %) se situe au
dessus (et souvent largement) du nombre exact de 232 réponses.
Nous les remercions pour leur enthousiasme et pour l'impact
qu'ils reconnaissent à notre support.
La réponse
la plus proche est celle qui a prévu 400 réponses.
Elle émane d'un lecteur djiboutien émigré
qui vit dans la région parisienne mais qui a demandé
à conserver l'anonymat. Nous le félicitons vivement.
En
synthèse :
Les Djiboutiens sont convaincus dans leur grande majorité
que Guelleh sera traduit devant la Cour pénale dans
moins de deux ans. Ils imaginent qu'il faudra faire appel
à la volonté collective pour réussir
et ils n'ont qu'une confiance limitée dans les diplomaties
occidentales pour les aider à gagner ce combat.
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02/02/02
Une grande première : l'Observatoire vous offre un
scoop !
nous
avons pu reconstituer les procès-verbaux des auditions
des témoins que le juge Parlos ne devrait réaliser
à Djibouti que dans deux semaines, au cours de son
déplacement qui devrait commencer le 22 février.
Sauf les auditions de M. Mouline (déjà réalisée
et que nous avons tenté d'imaginer) et de M. Aloumekani
que nous avons fixé arbitrairement ( ? ) au
8 février.
Nous
sommes heureux et fiers de vous livrer, en avant-première,
la synthèse réalisée grâce à
l'imagination de toute l'équipe.
C'est
vrai que la mission du juge Parlos ne va pas être facile,
car tous les témoins sont frappés d'amnésie
chronique !
nous
avons quand même noté que certains ont tendance
à faire évoluer progressivement leur témoignage
... Par exemple quatre d'entre eux se seraient souvenus, très
récemment, d'avoir participé à la réunion
décrite par M. Aloumekani, mais c'était juste
pour jouer amicalement au poker...
Si
bien que ce qui aurait été entendu et répété
M. Aloumekani ne serait qu'un dialogue codé de joueurs,
à ne surtout pas prendre au pied de la lettre comme
il l'a fait de bonne foi, mais au deuxième degré.
Et
si ? Dans le langage intime et complice de ces joueurs, "un
juge fouineur", signifiait, par exemple... j'ai un
carré de valets ! ou "faire disparaître"
désignait le fait de ramasser la mise !
Tout
s'expliquerait alors. On pourrait ménager la chèvre
et le choux. C'est à dire :
-
admettre officiellement qu'Aloumekani n'a pas menti, mais
que n'étant pas joueur de poker lui-même, il
n'a pas été en mesure de comprendre / d'interpréter
correctement le langage de joueurs chevronnés (il y
a un Corse dans la partie !)
-
et simultanément disculper Guelleh et ses proches.
L'honneur
de toutes les parties serait protégé !
Si
c'était vrai, comme ce serait simple, facile et efficace.
Il fallait y penser ! Bravo pour l'imagination des juristes
d'IOG !
A
l'exception d'un tout petit détail qui a une extrême
importance à nos yeux : l'honneur de Mme Borrel et
de ses enfants, de la Justice française et de la Vérité,
qui seraient bafoués collectivement et honteusement
si cette hypothèse était retenue comme étant
la dernière et la bonne.
Procés-Verbal
(imaginaire) d'audition
des témoins dans l'affaire Borrel
|

Ismaël Omar Guelleh
|
je
ne connaissais pas le juge Borrel. Il ne m'est matériellement
pas possible, avec toutes les responsabilités que
j'assume, de connaître tous les conseillers français
en poste dans mes administrations. Ils sont très
nombreux et ils changent souvent. Dès que j'ai
appris le décès, j'ai demandé une
enquête au Ministre de la Justice. Je ne peux rien
vous dire de plus ... demandez-lui s'il a obtenu des résultats
! en tout cas, moi je n'ai rien eu et je ne sais rien,
je n'ai rien vu ni rien entendu. |

Hassan Saïd
|
je
vous prie de m'excuser, Monsieur le Juge, mais je n'étais
pas à Djibouti au moment des faits. Vérifiez
les tampons sur mon passeport. Avez-vous posé la
question à Guelleh, lui il pourrait savoir quelque
chose, mais nous n'avons jamais abordé le sujet
ensemble ? Moi, je ne sais rien, je n'ai rien vu ni rien
entendu. |

Ahmed Dini
|
comme
vous le savez, Monsieur le Juge, j'étais en exil
en France au moment des faits. Si Chehem Daoud a écrit
à ce sujet, c'est à lui qu'il faut demander
des explications, pas à moi ! je n'ai rien vu,
rien entendu et je ne sais rien. |

Commandant Iftin
|
J'ai
déjà déposé spontanément
devant vos collègues pour aider la justice. Depuis,
nous avons de nouveau évoqué le sujet avec
Guelleh et il m'a ordonné de ne rien changer à
mes déclarations. Je n'ai rien vu, je ne sais rien
et je n'ai rien entendu .. |

Moumin Bahdon
|
J'ai
déjà dit tout ce que je savais à
Mme Morrachini. L'enquête que j'ai ordonné
à l'époque n'a pas abouti à des éléments
concrets ni à des preuves. Vous devriez voir Hassan
Saïd. Il sait peut-être quelque chose de plus.
Je ne suis plus Ministre. Je ne sais rien, je n'ai rien
vu et je n'ai rien entendu. |

Cdt Zaccharia
|
vous
devez vous tromper d'adresse. Pour cette affaire, il faudrait
peut-être rencontrer le Général du
même nom. Moi j'étais en déplacement
et je ne sais rien, je n'ai rien vu et je n'ai rien entendu. |

Hassan Modod
|
J'étais
à l'étranger. Regardez les tampons sur mon
passeport djiboutien. Je n'ai rien vu, rien entendu et
je ne sais rien. |

Alain Romani
(Corse
d'origine)
|
J'étais
en voyage, vérifiez tous les tampons djiboutiens
sur mon passeport. Ils sont plus vrais que les vrais,
je vous jure, croyez-moi ! On en va quand même pas
se chercher des poux dans la tête entre français,
d'autant plus que je suis Corse d'origine. Je me suis
rendu effectivement à Djibouti, mais beaucoup plus
tard et c'était pour rencontrer Guelleh en tête
à tête sur des projets économiques.
Je vous répète que je n'ai rien vu, rien
entendu et que je ne sais rien. |
Mohamed
Aloumekani
|
J'ai déjà dit tout ce que je savais ...
à la justice française.. Je ne dirai rien
de plus ni rien de moins. J'étais là. J'ai
tout vu, tout entendu et je sais tout. |

Jean-Jacques
Mouline
(Fonctionnaire français)
|
Tout
ce bruit, c'est du bruit pour rien. C'est un non-évenement,
car il n'est rien arrivé d'extraordinaire. Certes
un juge s'est suicidé à Djibouti, c'est
vrai et c'est regrettable et triste, mais ce n'est pas
le premier en Afrique francophone !
J'ai
aussitôt informé le Ministère français
des Affaires étrangères qui m'a donné
des instructions. J'ai donc appliqué strictement
les consignes et j'ai transmis mon rapport, sans rien
n'occulter, à l'Ambassade dans les délais
prévus.
Dans
les minutes qui ont suivi, j'ai pris toutes les mesures
humanitaires qui s'imposaient pour que Mme Borrel soit
protégée et isolée : quadrillage
policier de son logement, interdiction de sorties et
de visites, à l'exception des personnes mandatées
par moi et dûment autorisées par mes soins
(afin de lui éviter un choc psychologique supplémentaire
-dans son état- je l'ai même empêché
de se rendre à l'hôpital pour voir le corps
de son mari).
Puis,
dans les meilleurs délais possibles, j'ai organisé
son rapatriement avec une protection médico-policière
jusqu'à son domicile sur le sol français.
De toutes les façons, je ne sais rien, je n'ai
rien vu ni rien entendu.
|

Awalleh Guelleh
|
J'étais
incarcéré à Gabode. Vous pouvez le
vérifier. Les témoins sont de bonne foi,
mais ils doivent se tromper parce que j'ai un sosie en
ville. Je ne sais rien, je n'ai rien vu ni rien entendu. |

Adwani
|
J'étais
incarcéré à Gabode et je ne pouvais
pas en sortir bien sur. Il est possible que j'ai un sosie,
car je ne vois pas d'autre explication. Je ne sais rien,
je n'ai rien vu ni rien entendu. |
Curieusement
les témoignages se ressemblent (sauf un que vous devrez
trouver !) : "je n'ai rien vu, je n'ai rien entendu,
je ne sais rien et je ne dirai rien". Ont-ils suivi
la même formation ?
|
L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols,
assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
LA
LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA, juge
d'instruction
LA LIBERTÉ
N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ
N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTÉ N° 33
-
Ali Mohamed ABDOU, procureur général
LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre
déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec
M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN
N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui
a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie
et des Finances.
LA
LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie
et des Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N°
28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, Ministre
de l'Intérieur
LA
LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH, Ministre délégué
aux affaires musulmanes
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud - Ministre de l'Agriculture
et du développement rural.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le
Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin
N° 40
Le procureur IBRAHIM,
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42
M.
Idriss Arnaoud Ali, Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de
la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour
criminelle de Djibouti.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan
dit "Modaubé"
OBSERVATOIRE
N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur
auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti
OBSERVATOIRE
N° B132
ALI HASSAN, chef
de la Police pour un acte gratuit de cruauté envers un blessé
grave.
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Sommaire
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Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols,
de torture et d'emprisonnement arbitraire (. . . ), nous rappelons,
chaque semaine, à l'opinion publique internationale les
noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent
cités par les victimes, et ce jusqu'à ce qu'ils
soient inculpés.
-
Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade
- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
- Commandant
Zakaria Hassan
-
Lieutenant Ladieh
-
Lieutenant Mohamed Adoyta
-
L'aspirant Haroun
-
Le sous-officier Naguib
-
L'adjudant Tane
-
Kalifa
-
Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à
l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance, par les polices
locales.
Nos
informations sur la torture à Djibouti et les récits
des victimes
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Sommaire ---------
L'Ordre
des
Brosses à Reluire
réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial
Bulletin
n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi
au grade de Cireur de Pompes - Premier échelon
Bulletin
n° 45
Monsieur
Ali Abdi, Ministre
des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse
- Premier échelon
Monsieur
Johar, Ministre
du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon
Bulletin
n° B122
Mohamed
Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteur
de l'article "Pour
un peu plus de patriotisme"
(paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade
de Léche-bottes avec mention spéciale.
Bulletin
n° B127
L'ensemble
des journalistes de La Nation pour
un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour
la liberté de la Presse", collectivement au grade
de 'faux-culs' avec la barrette spéciale de dénonciateurs.
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