
Comment
jouer ?
Etape
A - Notez d'abord sur un papier vos réponses
aux cinq questions que nous vous proposons.
Question
N°1 - Donnez le numéro de l'image qui est différente
des autres :
->
A,
-> B,
-> C,
- >D,
Une seule réponse est possible !
________________________________________________________________________
Question N°2 - A votre avis,
est-il possible de déplacer le carré D
vers l'un des autres carrés A, B ou C ?
->
OUI
-> NON
Une seule réponse est possible !
_________________________________________________________________________
Question N°3 - A quelle échéance
?
->
cette année,
-> l'année prochaine,
-> avant cinq ans
-> plus de cinq ans
Une seule réponse est possible !
_________________________________________________________________________
Question N° 4 - Quelles forces
faudrait-il utiliser
pour que D rejoigne un autre carré ?
->
le courage civique,
-> l'obstination,
-> le dépôt de plaintes devant les juridictions
(Belgique, France, Canada, . . . )
-> le soutien des diplomaties occidentales
Plusieurs réponses sont possibles !
________________________________________________________________________
Question
N° 5 (Subsidiaire pour départager les gagnants)
A votre avis combien recevrons-nous de réponses ?
->
donner un chiffre de 1 à 10. 000
_________________________________________________________
_________________________________________________________
Etape
B - Cliquez
ici
et donnez vos réponses aux cinq questions dans le message.
(Exemple ci-dessous)
Exemple
de réponse (Attention : les réponses proposées
dans cet exemple ont été choisies au hasard
; elles ne sont pas obligatoirement les bonnes. . )
:
1)
A
2) OUI
3) L'année prochaine
4) Obstination et courage civique
5) 1. 232
|
____________________
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01/02/02
Mohamed Hassan Tourabo l'un des nouveaux hommes forts du régime,
n'est pas, comme nous l'avions écrit, ni un inconnu
sans passé politique ni vraiment un enfant de choeur
! (Précisions
de M Ali Dahan)
MISE
AU POINT CONCERNANT L'OFFICER SUPÉRIEUR HASSAN MOHAMED
TOURABO
Aujourd'hui,
31 janvier 2002, un article intitulé : Tentative de
coup d'Etat a Djibouti ? a attiré mon attention sur
le branle-bas qui semble se passer a Djibouti au sein du cercle
restreint des fideles du terroriste Guelleh qui font partie
de son armée.
Il me
semble qu'il est nécessaire de faire une mise au point
concernant l'officier supérieur : Hassan Mohamed Tourabo.
Contrairement a ce qui est écrit dans cet article,
M. Hassan Mohamed Tourabo a "un passé politique
et des prises de position publiques" qui sont bien connus
a Djibouti. Il est l'un des plus fideles espions de Guelleh
et depuis un quart de siecle, il est l'un des
plus hauts responsables de la torture a la brigade nord de
la gendarmerie de Djibouti.
A ma connaissance,
il espionnait les Afars pour le compte de Guelleh et il a
même torturé des membres et sympathisants du
FRUD, c'est pourquoi, je ne croirais pas qu'un traitre, même
du calibre de Dini, puisse le recommander en tant qu'Afar
a des postes de commandement important. D'autres parts, si
Dini avait pu recommander quelqu'un, il l'aurait fait pour
Haissama Cassim qui fait partie de sa famille ou bien pour
Ali Maki de peur que ce dernier se rallie au caméléon
Ismael Ibrahim Houmed, Ministre de la Justice...
J'ai
gouté moi-même a la médecine de l'espion
Mohamed Hassan Tourabo lorsque nous faisions partie en 1979
de la même délégation qui représentait
Djibouti au Sommet de l'Organisation de l'Unité Africaine
de Monrovia, au Libéria. J'attendais la voiture de
la délégation djboutienne pour m'amener a la
salle de conférence et S.E. Joaquim Chissano (qui était
alors ministre des affaires étrangeres et qui est aujourd'hui
président de la République du Mozambique ) voyant
que notre voiture n'arrivait pas, m'invita a monter avec lui
parce que je participais au nom de Djibouti a la Commission
politique de l'O.U.A. qu'il présidait. Aussitot arrivé
a Djibouti, l'espion Mohamed Hassan Tourabo rapporta le tout
a son maitre Guelleh tout comme l'avait fait l'autre espion
Mohamed Hassan Abdillahi, aussi membre de la délégation
(promu secrétaire général du gouver-nement
de Guelleh...) lorsqu'il m'a vu parler avec Me Mohamed Bedjaoui,
membre de la délégation algérienne (qui
devint par la suite président de la Cour Internationale
de Justice).
C'est
vrai que Mohamed Hassan Tourabo est proche d'Ali Aref mais
il est vrai aussi qu'il est proche de M. Dileyta Mohamed Dileyta,
actuel premier ministre. Mohamed Hassan Tourabo a un neveu
qui se trouve a Ottawa (Canada) comme faux-réfugié
prétendant qu'il est du Somaliland et qui a créé
un site internet qui fait la promotion de Guelleh a Ottawa
pour renforcer celui qui existait déjà a Toronto...
Enfin,
le phénomene Mohamed Hassan Tourabo tout comme le général
Fathi ne sont pas la pour servir le peuple djiboutien et encore
moins les membres de leur ethnie et/ou tribu mais bel et bien
pour exécuter les ordres criminels de leur maitre Guelleh.
Fait a
Québec, le 31 janvier 2002
Ali Dahan,
Ph.D.
Président fondateur des PPJD -
C.P. 37073, Place Québec, Québec (Qc),
G1R 5P5, Canada
Cellulaire : 1-418-262-5924
Tél. et fax : 1-418-658-9244
Courriel: dahana_ca@yahoo.fr
Courriel alternatif : a.dahan@oricom
Note
de l'ARDHD : nous remercions M Dahan pour cette précision
capitale. L'Observatoire a été le premier à
publier cette nouvelle pour informer les Djiboutiens. L'information
n'a pas été donnée au peuple par les
organes officiels, ce qui renforce nos soupçons sur
la gravité des évenements. Hier soir, nombreux
sont ceux qui ont découvert l'alerte sur notre site.
L'ADI, qui se prétend une source d'information internationale
(? sic !), est toujours muette à ce sujet (vendredi
9h30 Paris) et déjà comlètement décrédibilisée,
elle a du chemin à parcourir pour atteindre son objectif
!
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31/01/02
Tentative de coup d'Etat ?
Le Colonel Madhi placé aux arrêts
de rigueur.
Probablement
pas, mais les nouvelles que nous venons de recevoir laissent
supposer qu'il s'est passé quelque chose de grave.
En
effet, le Colonel Madhi a été placé aux
arrêts de rigueur pour 15 jours et il devrait être
mis en retraite au mois de juin. Il est actuellement assigné
à résidence chez lui, sous bonne garde. Hassan
Saïd lui a retiré tous ses commandements, en particulier
celui de la garde républicaine et celui de la gendarmerie
maritime.
Il
faut savoir que le Colonel Madhi cumulait des commandements
de première importance.
Que
s'est-il passé ? officiellement on parlerait d'un
refus d'obéir. Mais cela semble trop anodin pour ne
pas cacher d'autres raisons.
Hassan
Mohamed Tourabo, officier d'origine Afar (proche d'Ali Aref)
mais sans passé politique connu ni de prises de position
publiques (pas si sur ! (*), l'aurait remplacé
au moins dans une partie de ses attributions. Il se peut que
ce poste lui ait été confié en application
d'accords conclus entre Dini et Guelleh pour promouvoir des
officiers Afar à des commandements importants. Mais
Guelleh n'applique des accords que s'ils ne présentent
aucun danger pour lui et pour son pouvoir. Donc on peut supposer
que ce nouvel officier ne disposera que de peu de pouvoir
et qu'il sera surveillé de très très
près par Hassan Saïd, son chef direct.
La
Garde Républicaine a été placée
sous le Commandement d'Abdou Abdi Dembril, jusqu'alors conseiller
militaire du Président.
On
peut s'interroger sur les raisons de cette valse dans le haut-commandement
militaire.
Trois
hypothèses sont déjà avancées,
mais il faudra du temps pour les confirmer :
1
- Hassan Saïd serait à l'origine de ces décisions.
Pour asseoir son autorité qu'il souhaiterait encore
plus absolue qu'elle n'est à l'heure actuelle, il aurait
entrepris un rajeunissement des cadres dirigeants. L'élimination
du Général Yacin Yabeh aurait-elle fait partie
de ce plan d'envergure ?
Projette-t-il aussi d'éliminer, à court terme,
les généraux Fathi, chef d'Etat-Major des Armées
et Zaccharia, chef d'Etat-Major de la Défense ? La
rumeur le suppose. Les récentes mises à la retraite
d'officiers sont-elles à inclure dans ce plan ?
En
tout cas, on parle déjà d'un remplaçant
: Abdou Abdi Dembril serait promu très rapidement au
poste de Chef d'Etat-Major des armées.
Dans
cette hypothèse, IOG devra se résigner aussi
à sacrifier ses deux gendres : Omar Bouh, responsable
de l'artillerie lourde et Hussein Djama, responsable de l'instruction
des Armées.
Nous
savons tous, lorsque cela devient vital pour lui, qu'IOG n'hésitera
pas à sacrifier ses amis et même les membres
proches de sa famille pour conserver le pouvoir et le soutien
d'Hassan Saïd dont il ne peut effectivement pas se priver.
Si
tout cela se vérifie, on pourrait dire que ça
sent de plus en plus mauvais autour de Guelleh.
2
- Une deuxième hypothèses consiste à
imaginer que ce branle-bas est lié à l'arrivée
prochaine du Juge Parlos et que Guelleh / Hassan Saïd
veulent déminer auparavant le terrain, en éliminant
tous ceux qui pourraient avoir envie de parler.
3
- Il existerait de réelles dissensions dans l'entourage
de Guelleh et des menaces de coup d'État ou de rébellion.
Nous
en saurons certainement plus dans les prochains jours ....
Les
risques :
Comment
la population va-t-elle réagir ? N'oublions pas que
Madhi est lié au groupe Cheik Moussa qui avait soutenu
fortement la candidature de Guelleh à la Présidence.
Il y aurait un risque de retournement d'alliance de ce côté-là.
D'autre
part, il faut se rappeler que le Colonel Fathi, avec l'aide
du Commandant Iftin (mis à la retraite il y a quelques
jours. Coïncidence ?), avait fait rentrer 5.000 mercenaires
étrangers issus de leur tribu. Dans le cadre de la
guerre contre les résistants du FRUD, ces mercenaires
avaient été naturalisés Djiboutiens.
Ils sont sur place et ils ont des armes. Représentent-ils
une menace grave pour le régime et/ou pour la population
? On peut effectivement le craindre aujourd'hui.
(*)
Lire la mise au point du 01/02 de M Ali Dahan au sujet d'Hassan
Tourabo
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Haut de page ________________
30/01/02
Portrait (presque) imaginaire d'un ancien Ambassadeur de Djibouti
à Paris : Djama Omar Idleh.
A l'origine
c'est la mère de Farah Ahmed Alhag qui a "importé"
d'Éthiopie, le jeune Djama Omar Idleh. Aussitôt
installé à Djibouti, il reçut la nationalité
française (époque coloniale) puis djiboutienne
par la suite.
Déjà
grand, lors de son entrée sur le sol djiboutien, il
a poursuivi ses études à Djibouti en langue
arabe, comme il le faisait en Éthiopie. Ses capacités
personnelles lui ont permis, après l'école Najahiya,
d'intégrer le lycée de Bagdad, puis l'Université
de Strasbourg où il a continué ses études
universitaires toujours en langue Arabe.
Son ascension
au sein du Ministère djiboutien des Affaires étrangères
fut rapide : embauché comme conseiller, puis parachuté
comme chargé d'affaires à Asmara et enfin Ambassadeur
à Paris, en remerciement des services rendus et de
son dévouement sans faille à IOG : il se fit
remarquer très vite par le pouvoir, en provoquant l'emprisonnement
de nombreux djiboutiens opposés au régime dictatorial
et sanguinaire de Guelleh.
Le
spécialiste du double jeu :
Pour réussir, il lui suffisait de jouer un double jeu
: le jour dévoué à Guelleh et la nuit,
membre de la Commission de rédaction du PRD ! On imagine
que le matin, il lui suffisait de raconter ce qu'il avait
entendu la nuit pour se faire bien voir du Chef suprême.
Au maximum, une autonomie de 12 heures de mémoire active
lui suffisait. En avait-il plus ?
Son talent
confirmé pour le double jeu (à ne pas confondre
avec les qualités d'un diplomate de carrière),
il continuera à l'exploiter tout au long de son chemin.
En 1999,
alors qu'il était en poste à Paris, il envoie
son épouse Deika Moussa Ahmed Chirwa (fille de l'Ambassadeur
de Djibouti en Iraq) demander l'asile politique au Canada.
Préalablement, il lui fait la leçon. Elle déclare
qu'elle est somalienne, veuve d'un somalien mort dans les
événements ...
Le 12
janvier 2000, après les révélations d'Aloumekani
dans l'affaire Borrel, Djama Omar Idleh intervient sur les
télévisions françaises (TF1 et FR3) pour
assurer le peuple français de l'innocence totale de
Guelleh. A l'appui de sa thèse, il se laisse aller
à critiquer vigoureusement certains hommes politiques
français, les accusant d'avoir manipulé le dossier
et les témoins.
Il oublie
certainement qu'il a déjà été
interpellé à Pigalle et à Barbes (photographies
à l'appui) à quatre reprises par la Police française,
alors qu'il conduisait le véhicule de fonction de l'Ambassade
enlacé par des jeunes femmes peu farouches, mais payantes.
Qui pourrait le lui reprocher, sachant que sa femme résidait
au Canada ? Néanmoins les procès-verbaux rédigés
par la police française déclenchèrent
un rapport et une alerte du Ministre français des Affaires
étrangères au Gouvernement djiboutien. Cela
ne semble d'ailleurs pas avoir ému Guelleh ! Entre
coquins, on se comprend ...
Double
jeu, il continue son exercice. Le 7 décembre 2001,
dès l'annonce de ce qui semblait être, dans les
premières heures, le coup d'État de Yacin Yabeh,
Djama Omar Idleh se précipite devant les micros de
France Culture pour reconnaître le nouveau régime
de Yacin Yabeh. C'est le seul Ambassadeur de Djibouti qui
ait agi ainsi. Que dire à ce sujet ? Hélas !
Manque d'intelligence, manque de calme, trahison ? Tout est
possible !
Cela dit,
le soit-disant coup d'état ayant avorté après
quelques heures d'incertitude, notre Ambassadeur s'aperçoit
bien (il n'est pas stupide au fond) qu'il faut fuir au plus
vite ; la vengeance de Guelleh sera terrible. Il vide la caisse
de l'Ambassade dont le contenu, somme toute modeste, vient
utilement compléter le petit magot qu'il
s'était déjà constitué auparavant
sur le dos des étudiants (au moins de leurs bourses)
et il prend le premier avion à destination du Canada.
Quelle que soit l'importance de la somme emportée avec
lui, force sera de constater qu'il en vit depuis de nombreux
mois ....
A peine
le pied posé sur le territoire canadien, il se précipite
pour demander l'asile politique. On le comprend, car il fallait
faire vite à cause de toutes les gamelles accrochées
à ses chaussures, qui risquaient d'exploser à
chaque instant... On dit qu'à cette époque,
la Police française aurait essayé de le contacter
au sujet de l'affaire Borrel sur son portable N ° 06 08
09 79 91, mais il aurait refusé de répondre
aux questions.
Depuis,
il semble que sa vie soit devenue plus difficile. Il s'est
fait beaucoup d'ennemis dans sa carrière et il a beaucoup
menti.
Prenons
par exemple la représentante du PND qui, bien qu'en
possession d'un mandat officiel de scrutateur (délivré
par les autorités djiboutiennes !), n'a jamais pu pénétrer
dans les locaux de l'Ambassade à Paris lors de l'élection
présidentielle. Pour toute réponse, elle a été
ruée de coups ayant pour conséquence plusieurs
jours d'arrêt. Une plainte fut déposée
contre l'Ambassadeur de Djibouti auprès du Ministre
français des Affaires étrangères.
Lors des
manifestations organisées à proximité
de l'Ambassade à Paris, Djama Omar Idleh refusa toujours
de recevoir une délégation ... Cela ne l'aurait
pas beaucoup engagé, mais cela aurait prouvé,
qu'il était un homme de coeur et de dialogue et non
un individu détestable et hautain.
Il est
seul aujourd'hui. Pour justifier sa demande d'asile, il ne
pouvait pas officialiser le fait qu'il était marié
avec une "ex-réfugiée de circonstance"
dont le mari serait mort en Somalie. Sinon il se condamnait
lui-même pour reconnaissance implicite de mensonge et
obtention indue de droits,
ce que les Canadiens n'apprécient guère. Cornélien
? Non, consternant ! Mais le crime ne paye pas .... à
long terme !!
Nous sommes
certains que les autorités canadiennes analyseront
son dossier avec la plus grande objectivité. Si elles
devaient refuser sa demande, elles lui signifieront certainement
qu'un receleur de biens publics n'est pas tout à fait
assimilable à un réfugié d'opinion et
il n'aura plus qu'à méditer sur les conséquences
de son lourd passé.
____________________
Haut de page ________________
30/01/02
Radio-Trottoir en pleine forme !
Et
si le Juge Parlos rencontrerait par hasard Aloumekani à
Bruxelles le 8/02 ?
Nous apprenons que le Juge Parlos va se rendre en mission
à Bruxelles le 8 février. Pouvons-nous supposer
qu'il pourrait rencontrer dans la rue " par le plus grand
hasard " l'un des témoins les plus importants
dans l'affaire Borrel : Mohamed Aloumekani ? Et si c'était
le cas, que lui dira-t-il ? Bonjour ! (pardi)
L'Ambassadeur
à Djibouti assure (rassure) Guelleh du soutien déterminé
de la France.
On dit que l'Ambassadeur aurait assuré Guelleh de l'impunité
totale dans l'affaire Borrel. De là à imaginer
que le Juge Parlos pourrait poursuivre l'enquête selon
les grandes lignes tracées par ses prédécesseurs
dessaisis du dossier : les Juges Le Loire et Moracchini, il
y a un grand pas que nous n'oserions pas franchir. Aurait-il
pu rencontrer ces deux grandes figures très médiatiques
de la Justice française, avant son voyage, pour connaître
leur sentiment et se former à leurs méthodes
particulières d'investigation ?
En tout
cas, M Patrick Roussel ne manque jamais une occasion d'assurer
son soutien à Guelleh (Réunions, remises de
subventions, de cadeaux). Son intervention récente
très élogieuse envers le régime sanguinaire
et dictatorial à l'occasion de la Conférence
ACCPUF confirme largement l'impression qu'il n'a jamais chercher
à cacher. (Source ADI)
Y
aurait-il eu des liens entre Djibouti et la nébuleuse
Ben Laden ?
Beaucoup d'internautes, fidèles du site de l'ARDHD,
ont remarqué des informations sporadiques concernant
des Djiboutiens qui seraient impliqués plus ou moins
directement dans les attentats du 11 septembre à New
York.
Nous avons
recueilli des rumeurs concernant quatre Associations qui seraient
dirigées directement ou en sous-main par un citoyen
djiboutien : M I.O. Guelleh.
Ces Associations
se nomment :
ALBARAKAT
BENDERJEDID
NOMAD AÏD
MAKA AL MOUKARAMA
AL BIR
La rumeur
précise que des faits réels se sont passés.
Exemple
ALBARAKAT : cette Association est citée par les autorités
américaines comme faisant partie de la nébuleuse
AL QAIDA,
En 1992, IOG envoie une délégation au nom de
cette Association, qui était composée de MM.
Ali Malow, Kadi Mogueh, Abdourhaman Bachir, Aboulkader Doualeh,
Hassan Ahmed Bileh et d'autres. Ils ont été
arrêtés par les services de renseignement éthiopiens
qui les ont remis aux autorités de leur pays.
Nous apprenons
dans la presse que M. Aïdid et le Gouvernement éthiopien
confirmerait la présence de membres d'Al Qaida à
Mogadiscio. Selon nos informations, Abdoukassim Salat, Abdourhaman
Boreh et IOG seraient associés et auraient de nombreux
intérêts en commun. Font-ils partie aussi de
certains groupes intégristes AL ITIHAD ALISLAMI, dont
une cellule se trouverait toujours à Djibouti avec
comme base la mosquée AL KOUROUJ de la cité
GABLAN ? On y trouverait un système de délivrance
de visas, des bureaux, un fax et toutes sortes de moyen de
communication ultra-moderne (Internet, transfert de fichiers
et de photos), mais cela reste à vérifier.
Affaire
à suivre
La
femme du Président s'ennuie
Eh bien oui, Paulette (non Odette) commence à s'ennuyer.
Elle voit partir progressivement toutes ses amies qui vont
se réfugier au Canada, en Belgique ou aux USA avec
leurs enfants.
Femmes
de Ministres, de haut-fonctionnaires ou de dignitaires, ces
épouses dévouées et obéissantes
suivent les directives de leurs maris qui, sentant venir la
fin du régime, estiment qu'il est urgent de mettre
leurs familles à l'abri de la vindicte populaire et
du peuple ingrat et revenchard.
Que reste-t-il
à Paulette ? Il y a toujours des jeunes pour l'amuser,
mais plus on avance en âge, moins on a de résistance.
Moumin
et ses copains sont déçus.
Plein d'enthousiasme et ayant dans le collimateur quelques
sinécures florissantes, trois amis, Moumin B., Gabayo
et Mohamed A. étaient partis la fleur au fusil pour
négocier avec IOG. Hélas après quelques
mois de silence, ils ont été contraints de se
rendre à l'évidence. IOG ne leur lâchera
rien, même pas une miette de pouvoir, ni même
une décoration..
Nous les
avions pourtant prévenus
mais ces gamins n'en
font qu'à leur tête
.Alors Gros Jean comme
devant, ils se sont inclinés devant la force et les
exigences du Chef qui s'est probablement moqué d'eux
et qui ne leur a rien donné de palpable, même
pas le remboursement des Minibus de transport. Ont-ils le
droit de rejouer une partie ?
Mohamed
Elabeh aurait-il pu avoir été assassiné
?
La tragique et subite disparition de Mohamed Elabeh
avait attristé de nombreuses personnes, mais elle avait
surtout laissé en suspens plusieurs questions. L'autopsie
dans l'hôpital français avait-elle été
bien réalisée (ou pas du tout) ? etc. ? Quels
en étaient les résultats.
Une nouvelle
rumeur circule : Mohamed Elabeh aurait été empoisonné
au cours d'une soirée de gala donnée au profit
de l'Unicef au Sheraton de Djibouti. Monsieur Meraneh, directeur,
à l'époque, de la restauration de l'hôtel
aurait-il eu les moyens de préparer et de lui faire
servir la potion fatale ?
Nous n'en
savons rien, mais il est sur qu'IOG lui a accordé une
belle promotion, car ensuite et très rapidement, il
est devenu (A Djibouti, contrairement aux autres Républiques
démocratiques, " on devient
"
au lieu de " on est élu
. ")
député
S'il y
a des soupçons, ce serait, bien sur, à l'épouse
et aux enfants du regretté Mohamed Elabeh de porter
plainte pour soupçon d'empoisonnement, après
avoir pris connaissance du dossier médical en France.
Le cas échéant, qu'ils soient assurés
de notre plus fidèle soutien.
De
nombreux jeunes officiers mis à la retraite anticipée
Parmi les 25 officiers mis en retraite récemment par
décision de Guelleh, on note un fort pourcentage (
90 %) de jeunes.
Pourquoi
?
Toutes
les réponses sont possibles, mais la plus vraisemblable
est qu'il faut faire de la place .... aux mercenaires.
En
fait c'est Paulette (non Odette, pardon) qui aurait tout organisé.
Le pouvoir d'Odette est énorme (son mari, le farouche
Guelleh aurait même peur qu'elle ne cherche à
lui piquer son fauteuil). Odette, donc, aurait exigé
ces mises à la retraite collectives d'officiers pour
que l'Armée Nationale Djiboutienne (AND) et la Police
puissent intégrer rapidement d'ambitieux jeunes gens
étrangers, majoritairement originaires d'Hargeisa.
Les
mauvaises langues affirment qu'Odette est une grande croqueuse
de jeunes minets et qu'elle est insatiable sur ce plan. Alors
se constitue-elle des réserves personnelles ? Nous
n'avons pas voulu le croire.
____________________
Haut de page ________________
29/01/02
Prisonniers politiques : la LDDH nous envoie des informations
précises sur la torture psychique qui leur est imposée
par le régime.

Le
Président
NOTE D'INFORMATION N° 1/02/LDDH
DU 23 JANVIER 2002
Les
prisonniers politiques de la Force Nationale de Police (FNP)
toujours, encore en détentions provisoires illégales,
toujours et encore sous la torture psychique d'un procès
ficelé par des manuvres dilatoires, d'un procès
qui attend peut-être le début ou la fin des prochaines
élections parlementaires, d'un procès qui n'arrive
jamais, d'un procès dont des avocats restent "
discrets " et silencieux !
Halte
à la Torture Psychique doublée d'une Détention
Provisoire illégale et indéterminée !
Halte
à la Torture Psychique enveloppée du Silence
qui Tue !
Le Colonel
GOD toujours, encore séquestré dans la sinistre
prison de Gabode ; difficile à inventer des nouveaux
éléments pour annuler le NON-LIEU dont ont bénéficié
le Colonel GOD et consorts !
Pour les
Procès Politiques Spéciaux les imbroglios juridiques
se soldent par des détentions provisoires indéterminées,
par des renvois entre Cour, n'est-ce pas ?
Par l'Arrêt
n° 154/P/AG/01 du 24 décembre 2001, l'Assemblée
générale de la Cour Suprême, statuant
contradictoirement, en matière pénale et en
Chambre de Conseil , où siégeaient en formation
restreinte prévue par l'ordonnance n°84/074/PR/J
DU 05 Juillet 1984 portant dispositions transitoires et exceptionnelles
prévue par la composition de la Cour.
Il ressort
de cet Arrêt, entre autre, les points suivants :
"
Considérant que ---sur le pourvoi formé par
MOHAMED ABDILLAHI GOD, objet du dossier de la cour n°227/01
--- le demandeur en pourvoi soutient --- dans un premier moyen
de cassation, tiré d'une violation des article 27,
31, 34, 191 et 192 du code de procédure pénale,
d'une absence de motifs et d'un manque de base légale
--- que c'est à tort que la chambre d'accusation l'a
renvoyé devant la cour criminelle, alors qu'elle n'était
saisie d'aucun autre appel que celui du procureur de la République,
puisque le procureur général --- qui a autorité
sur tous les membres du ministère public, selon l'article
34 du code de procédure pénale --- avait non
seulement acquiescé le non-lieu ordonné par
le juge d'instruction, mais avait même requis le non-lieu
pour lui, et par écrit ;
Que ---dans
un second moyen de cassation, tiré d'une violation
de l'article 225 du code de procédure pénale,
d'un défaut de réponse à conclusions,
d'une absence de motifs et d'un manque de base légale
--- il reproche à l'arrêt attaqué de ne
pas s'être conformé à l'article 225 du
code de procédure pénale, en ce qu'il ne fait
pas mention des observations présentées par
son avocat lors des débats ;
Que ---
dans un troisième moyen de cassation, tiré dune
violation des articles combinés 174 à 178 et
227 du code de procédure pénale, d'une absence
de motifs et d'un manque de basse légale --- il fait
grief à l'arrêt de la chambre d'accusation de
ne préciser ni dans son exposé des faits, ni
dans ses motifs, sa participation aux infractions pour lesquelles
il a été renvoyé devant la cour criminelle,
ce qui constituerait une nullité d'ordre public qui
devra être sanctionné par la cassation ;
Que ---
dans un quatrième moyen de cassation, tiré d'une
violation des articles 222 et 223 du code de la procédure
pénale, d'une absence de motifs, d'un défaut
de réponse à conclusions, d'un manque de base
légale et d'une nullité d'ordre public --- il
estime que la chambre d'accusation n'a pas respecté
l'obligation qui lui est faite, sous peine de nullité
de son arrêt, de décrire les faits à lui
reprochés et de préciser la qualification légale
de ces faits, objet de l'accusation ;
Que ---
dans le cinquième moyen de cassation, tiré de
la violation de l'article 447 du code de procédure
pénale, d'un défaut de réponse à
conclusions, d'une absence de motifs et de la nullité
de l'arrêt qui en résulte --- il considère
que l'arrêt attaqué manque de motifs puisqu'il
n'expose aucun fait qu'il aurait commis et qui pourrait avoir
pour qualification légale l'une des infractions pour
laquelle il a été renvoyé devant la cour
criminelle ;
Que, pour
l'ensemble de ces moyens, il sollicite la cassation de l'arrêt
attaqué, et après évocation, de constater
le désistement de l'appel formé par le ministère
public à l'encontre de l'ordonnance du juge d'instruction,
de dire que celle-ci aura plein effet à son profit,
et ordonner sa mise en liberté provisoire immédiate
"
Le pourvoi
du Commandant FATHI MOHAMED GUELLEH est pratiquement similaire
au pourvoi du Colonel MOHAMED ABDILLAHI GOD.
Le jugement
rendu par l'Arrêt n° 154/P/AG/01 du 24 décembre
2001 de la Cour Suprême porte sur trois points, dans
ses PAR CES MOTIFS :
Sur la
fome
Ordonne
la jonction des deux pourvois formés par, d'une part,
MOHAMED ABDILLAHI GOD, et d'autre part, FATHI MOHAMED GUELLEH,
pour concerner le même arrêt 43/01 rendu le 20
septembre 2001 par la chambre d'accusation ;
Au fond
Casse et annule ledit arrêt n°43/01 du 20 septembre
2001 pour violation notamment des articles 223 et 447 du code
de procédure pénale ;
Evocant,
-Renvoie
la cause et les parties devant la chambre d'accusation, en
application de l'article 466 du code de procédure pénale
et de l'article 3 nouveau de l'ordonnance du 5 juillet 1984
portant réforme de la cour suprême ;
-Réserve les dépens.
QUESTION
Est-ce
que le Procureur de la République va-t-il persister
à ignorer l'autorité du Procureur Général,
autorité sur tout le Parquet prévue par le Code
de Procédure Pénale ?
M.
NOEL ABDI Jean-Paul
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29/01/02
L'Ambassadeur de Djibouti à Addis pourrait-il se faire
(lui aussi) la malle ... ? (Selon
une information lecteur à vérifier)
Bonjour,
D'après des sources ordinairement bien renseignées,
je viens d'apprendre que Son Excellence, Monsieur l'Ambassadeur
de la République de Djibouti auprès de l'Ethiopie
serait sur le point de démissionner 'de son pein gré'
et de partir pour un autre pays.
Pure
coïncidence ? J'apprends que le Ministre des Affaires
Etrangéres de Djibouti lui recherche déjà
un successeur. Il en a informé ses proches collaborateurs.
Donc,
notre Ambassadeur (Taliban ?) a peut-être raison de
partir avant d'être congédié par Guelleh
et d'en subir les foudres, les excés et les brimades.
D.D.D
HOLLANDE
Note
de l'ARDHD :
Décidémment la diplomatie djiboutienne semble
être un tonneau percé. On ne compte plus le nombre
d'anciens Ambassadeurs qui, les poches remplies (ou pas) d'argent
public, ont démissionné et ne sont jamais retournés
au pays. Va-t-on devoir, si cette information
se vérifie, ajouter un nouveau cas à
une liste déjà bien étoffée ?
Réponse dans les prochains jours.
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29/01/02
Treize mois en Enfer ... Souvenirs exclusifs d'un rescapé
!
Le
rendez-vous a été difficile à prendre.
L'homme avait peur ! Il avait peur de parler et de prendre
le risque de recevoir une nouvelle invitation pour un séjour
en Enfer. Sa famille nous disait qu'il était trop faible
pour s'exprimer, l'infirmier nous confirmait qu'il ne pourrait
pas parler pendant plus de cinq minutes
Finalement,
l'homme a accepté de nous recevoir un soir vers minuit
dans sa maison. Un membre de sa famille est venu nous chercher
et il nous a conduit, comme des conspirateurs, par des chemins
tortueux jusqu'à la modeste demeure située dans
les quartiers de la ville. Il se retournait sans cesse pour
vérifier si nous n'étions pas suivis par les
policiers des services spéciaux.
On nous
a fait rentrer dans une petite pièce, la chambre. Décor
modeste, un vieux néon blafard au plafond. Il était
allongé sur son lit, recouvert d'un drap. Dès
notre arrivée, il a fait un effort pour se relever
et une femme a apporté des coussins pour lui soutenir
la tête.
C'était
donc lui, l'un des rares rescapés de l'enfer !
Visiblement,
il souffrait beaucoup et il faisait beaucoup d'efforts pour
ne pas le montrer. Mais son visage se crispait souvent. Sa
voix était faible mais le ton était profond.
On sentait combien il avait du mal à respirer.
"
Si je vous reçois, c'est pour témoigner.
Ce que j'ai vécu, il ne faut plus que d'autres le subissent.
J'ai tenu bon pour cela ! Je veux témoigner et faire
connaître au monde entier la cruauté, la bêtise
et l'injustice de notre régime.
J'ai
vu mes frères de captivité tomber sous les coups
de bâton, j'en ai vu d'autres mourir de douleur, gémissant
jusqu'au dernier souffle sur leur paillasse.
C'est
inimaginable et personne n'a jamais raconté ce qui
se passe en Enfer. C'est encore pire que ce que nous aurions
pensé. Le diable et ses aides sont véritablement
épouvantables.
Le
jour du départ, le sous-chef vient vous chercher avec
ses adjoints. Il pénètre dans votre maison et
il vous désigne du doigt. Cela suffit, vous êtes
sélectionnés et il n'y a pas d'issue de secours.
Les adjoints se jettent sur vous et il vous embarque pour
une première étape au purgatoire. Vous pénétrez
dans une pièce sale et sans lumière, vous êtes
poussés violemment à coups de poings, à
coup de pieds et vous attendez
. vous attendez
.
Ne demandez surtout pas un verre d'eau, car vous êtes
aussitôt insulté.
Après
un ou deux jours, on vous lit rapidement le texte que vous
devrez signer " Lu et approuvé / Persiste et signe
". C'est votre condamnation, vous le savez, mais il est
inutile de résister car les coups et les injures pleuvent.
Alors pour avoir la paix, pensez-vous ! Vous êtes épuisé
et vous signez
vous signez plutôt deux fois.
C'est fini enfin ?
Eh
bien non ! Cela ne fait que commencer. Le purgatoire en fait,
c'est pour vous habituer doucement au pire. Le diable ne veut
pas que vous mourriez tout de suite. Pour un maximum de plaisir,
il veut vous faire souffrir pendant des jours. Alors il évite
les transitions brutales
Il vous habitue progressivement
à la douleur et chaque jour, il repousse les limites
de l'horreur. C'est sans fin, jusqu'à la mort !
J'avais
signé. J'étais donc bon pour le passage en Enfer
On m'y a conduit
A l'arrivée,
surprise, on m'a poussé, mais sans me brutaliser, dans
un grand hall placé dans une demi-obscurité
et on m'a désigné une paillasse. Un vieux sac
de toile pourrie. C'était mon lit en Enfer. Je me suis
allongé pour reprendre un peu de force et pour retrouver
mes esprits et ma raison.
Hélas
très vite, j'ai entendu des hurlements ! C'était
insoutenable, des cris déchirants et des appels au
secours. Je me tournais vers mon voisin. Il était immobile
sur son lit. Dormait-il ? Je l'appelais doucement " Eh,
peux-tu me dire ce qui se passe ici ? "
Il
remua lentement, très lentement, il avait mal. "
T'es nouveau ici mon gars. Ca c'est le traitement journalier.
Tu le subiras à ton heure. Faut pas être pressé,
ici c'est chacun son tour. Pas tous en même temps. Moi,
c'est le matin. Après il me laisse tranquille jusqu'au
lendemain. Pose pas de questions, tu comprendras, toi aussi.
"
Il
avait raison, le bougre. Ils vinrent me chercher en fin d'après-midi
et me conduisirent dans une pièce bien équipée.
Une salle de gymnastique ? Non, la salle de torture de l'Enfer.
On me déshabilla, on me roua de coups et on me fit
subir des traitements que je ne veux surtout pas vous décrire,
car j'ai honte !
La douleur, la moquerie, l'avilissement
total.
Longtemps
après (?), on me ramena à moitié inconscient
et on me jeta sur ma paillasse. Les jours s'écoulèrent
ainsi, sans surprise, au rythme des coups, des tortures et
du repos troublé par les hurlements des torturés
doublés la nuit par ceux des aliénés
mentaux. L'enfer, ce n'est pas le silence ! C'est le bruit
incessant, qui vous rappelle vos propres souffrances.
Parfois,
on m'apportait une gamelle. L'adjoint en charge du ravitaillement
(si l'on peut l'appeler ainsi !) ajoutait " Ta femme
a été très gentille aujourd'hui. Elle
t'a apporté un bon repas que j'ai gardé pour
moi. Alors comme elle est douce et que c'était bon,
je te laisse le mien. Vraiment tu as de la chance que je sois
de bonne humeur"
Une
fois ou deux, j'ai vu des jeunes garçons qui couraient
apeurés, essayant de trouver un recoin pour se cacher,
mais ils étaient rattrapés par d'autres, qui
plus grands, se vengeaient sur eux de ce qu'ils avaient subi.
Mon Dieu, que faisaient-ils, ces innocents, en Enfer. Ils
étaient vraiment trop jeunes pour subir cela ! Et les
victimes qui se transforment en bourreaux contre les plus
faibles.
Véritablement
l'Enfer, c'est encore pire que ce que je pensais. Ah j'oubliais
de vous parler de toutes les vermines qui vous rongent, qui
vous bouffent et qui vous sucent le sang. Pas moyen de les
éliminer, c'est pire que tout.
Pour
en sortir, il a fallu que j'accepte de dire à un Monsieur
sérieux tout ce que l'on m'avait demandé d'avouer.
Et je le confesse, j'ai menti, mais le Monsieur était
satisfait. Il répétait "bien, bien ...
je vois que l'on a enfin compris son intérêt,
au bout d'un an !". Son aide enregistrait lentement mes
déclarations sur une vieille machine à écrire
portable. J'ai signé les originaux et les carbones,
sans relire, tellement j'avais honte d'avoir dénoncé
mes amis qui étaient pourtant innocents des crimes
pour lesquels je les accusais par écrit. J'étais
devenu un lâche ... par la faute du diable.
Les
coups ont cessé. Une semaine plus tard, en sortant
de l'Enfer, je me suis retourné et j'ai vu cette inscription
sur la porte d'entrée " Centre pénitencier
de Gabode ". J'ai compris enfin et je vous avoue que
j'ai souhaité que le Diable en Chef subisse, à
son tour, la torture jusqu'à la fin des temps.
Un dernier
souffle et l'homme s'éteignit brutalement. Sa douleur
et ses souffrances avaient eu raison de sa vie. Comme tant
d'autres, le diable l'avait anéanti. Nous espérions
tous, en silence, qu'il aurait le droit maintenant au Paradis
éternel, car il avait rempli son devoir après
avoir libéré sa conscience.
Nous répartîmes
sans n'échanger aucune parole, le cur lourd,
mais certain d'avoir compris le sens de la mission à
accomplir. Celle de décrire au monde entier les conditions
de (sur)vie en Enfer. Car huit autres y sont toujours incarcérés,
sans aucun fondement juridique, depuis les événements
du 7 décembre 2001. Y-a-t-il toujours des enfants mineurs
en Enfer ?
Imagination
ou réalité. A vous de choisir !
Ce
texte est dédié aux prisonniers politiques enfermés
à Gabode depuis treize mois sur ordre du génie
de la Corne de l'Afrique.
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29/01/02
Affluence record à Ottawa ... "Tous les Djiboutiens,
y sont gentils et y sont bons" .... sans exception
! (Lecteur)
ARDHD
: nous publions ce message reçu d'Ottawa. Nous pensons
(en souhaitant surtout ne pas nous tromper !) qu'il faudrait
prendre certains passages au deuxième degré
pour bien apprécier l'humour décapant de notre
correspondant.
Bonjour
cher Schaal.
Je tiens
tout d'abord à démentir, le plus formellement
et le plus officiellement du monde, les informations concernant
des membres du clan Guelleh qui auraient débarqué
récemment au Canada et principalement à Ottawa
où est rassemblée la majorité des Djiboutiens
exilés.
Il n'existe
pas non plus d'Association qui porterait le nom de Sitti.
Certes,
certains membres sont bien présents à Ottawa
mais ils n'ont jamais soutenu ni Guelleh ni sa clique.
Je peux
te citer le nom du juge d'instruction M. Dabayak qui
a envoyé beaucoup de jeunes djiboutiens au cachot du
temps des bandes de guerres (Lion 45, Youhad'ambouli, Soldat
du quartier 3, Aljamouria du quartier 5, etc...). Ces bandes
de jeunes terrorisaient les habitants de la capitale et elles
se battaient entres elles. Le gouvernement n'intervenait jamais
pour les séparer. Ces bandes étaient constituées
de jeunes qui étaient tous exclus de l'école
(système d'éducation actif mis en place par
Gouled et par Mohamed Djama Elabeh, alors Ministre de l'Éducation
Nationale). Ce juge est aujourd'hui malade et il vient à
Ottawa pour se faire soigner.
Guelleh
nous envoie des espions pour savoir si les Djiboutiens ne
seraient pas en train de déposer des plaintes contre
lui. L'Ambassade à Washington est le lieu par lequel
transitent la plupart des informations qui vont directement
au Palais de Guelleh (35-02-01).
J'ai remarqué
en particulier l'ancien Trésorier-Payeur national qui
est à Ottawa M. Ahmed Walieh Samatar. Il aurait
transféré sa famille de Montréal vers
Ottawa (par crainte de représailles).
Mais le
meilleur informateur de Guelleh, via la carte téléphonique
(et surtout en passant par hachi abdillah orah comme on dit
à Djibouti " l'oreille de Guelleh ") n'est
autre qu'Ali Dig (d'origine Gadaboursi, il avait été
torturé par Guelleh dans le cadre de l'enquête
sur l'attentat du Café de Paris). On le voit souvent
à Rideau (la place où tous les djiboutiens se
rencontrent, qui est située en plein centre d'Ottawa)
La femme
du Commandant Outeh vient d'arriver à Ottawa
pour demander le statut
de réfugiée politique, mais les autorités
canadiennes (qui sont sur leurs gardes après les attentats
du 11 septembre) examinent son dossier avec suspicion. Elle
a peu de chances d'être acceptée à ce
titre.
Les enfants
du Lieutenant Moussa Okié sont aussi à
Ottawa (d'origine Mamassan) avec leur mère. Le Lieutenant
a travaillé au Palais Présidentiel .
La famille
de Hassan Gouled Aptidon est à Cadwelll.
-----------------------------------------------------------------------
(*)
La fille
du Président du Conseil constitutionnel M. Omar
Chirdon Abassqui étudie à l'Université
d'Ottawa alors que nos collégiens n'obtiennent pas
de bourses pour aller se former à l'étranger.
La famille
de l'ancien Commissaire de la République, le chef du
district de Djibouti M. Osman Ahed Youssouf.
En résumé,
cher Schaal, tu peux te rendre compte de l'affluence record
à Ottawa ! Nous sommes tous sur le qui-vive et nous
t'informerons des faits et gestes des ces gens là.
Je
voudrais féliciter M. Moussa Ahmed Idriss, pour son
refus de réintégrer l'assemblée qui est
sous la férule de Guelleh.
Je voudrais
aussi répondre à ce Monsieur D.D.D. qui nous
envoie des informations depuis la Hollande. Il n'y a pas de
Talibans à Djibouti. Aucun Djiboutien n'est lié
de près ou de loin aux mouvements terroristes de Ben
Laden ou d'un autre. Je
pense qu'il pourrait confondre avec le mouvement Tablik auquel
sont rattachés nombre de Djiboutiens. Ils portent le
même turban que Ben Laden. C'est le turban que portait
effectivement notre prophète bien aimé MOHAMED
(SAW) et ils ne font que suivre ses préceptes. Mais
le prophète n'a jamais dit qu'une femme ne devait pas
travailler ou qu'il fallait tuer les gens au seul prétexte
qu'ils ne portaient pas la barbe.
Je ne
rentrerai pas dans le détail, mais tu as compris le
sens de mon message et que D.D.D. ne nous raconte pas de stupidité
comme l'affaire de l'Ambassadeur d'Éthiopie dont le
frère est à Ottawa ; cet homme-là, il
ne prie même pas ! Tu en connais plus que son frére.
Je tiens
à transmettre mes salutations aux nombreux Djiboutiens
qui vont, cette année encore, prendre la route pour
le pèlerinage de la Mecque et pour participer à
la visite de la Mosquée du Prophète a Médine.
Bonne
chance, mes frères et surs et priez pour que
notre pays puisse retrouver le chemin de la Paix et de la
Concorde entre tous ses fils..
Amin, amin.
La jeunesse djiboutienne d'Ottawa.
(*)
30/01/02 Demande de rectification (Red Star)
Nous
avons reçu une demande de rectification concernant
M Djama Sed. Elle émane de l'Association Red Star et
elle est signée nominativement par plus de 35 personnes.
Conformément
aux règles de fonctionnement, nous la publions. N'ayant
aucun moyen de faire la part des choses et ne souhaitant pas
lancer une polémique sur le sujet, nous donnons acte
de sa demande à l'Association Red Star et nous prions
M Djama Sed de nous excuser si nous avons été
induits en erreur par un lecteur qui l'a qualifié de
"brillant tribaliste qui s'est illustré contre
le Gadabourcis et les Issak de son quartier".
De
toutes les façons, nous lui souhaitons un bon rétablissement.

Red-Star
Annexes 4,6 et Eingula
Siege Central
Djibouti-ville
Objet:
Demande de retrait du nom de M. Djama Sed de la liste des
personnes figurant dans l'article daté du 29 janvier
2002 qui vous a été adressé par un lecteur.
Nous,
les membres du comité de trois annexes (Q4,Q6 et Eingula),
saisissons M Jean-Loup Schaal suite à l'article qu'un
certain lecteur lui a transmis.
En effet, M Jean-Loup Schaal, nous vous informons que c'est
un mensonge. Il porte atteinte à la personne que le
lecteur à inclus dans la liste.
Mr Djama
Sed, Chef du Quartier, pére des trois annexes. Nous
estimons que M Djama Sed ne mérite pas cette insulte
à son égard surtout en cette période
où il est éloigné de ses proches, non
pas pour des vacances ou pour d'autres motifs inconnus, mais
pour subir des soins dispensés à l'étranger
pour soigner la maladie dont il atteint.
Cet homme
a tout sacrifié ; Djama Sed est connu pour son engagement
inébranlable en faveur de son pays. Homme juste, tolérant
et respecté pour ses qualités humaines, pour
ses talents et pour son courage en faveur de son peuple. Estimé
et apprécié de tous pour sa gentillesse, pour
son extrême dévouement à l'égard
d'autrui et pour son sens du devoir. Ce qui lui vaudra d'etre
élevé au grade de Chevalier de l'Ordre national
de la Grande Etoile de Djibouti en 1983.
Impliqué
très tôt dans la vie associative et communautaire,
il est membre fondateur des mouvements (PMP,LPAI) qui prendront
une part importante, tant au niveau national que regional
dans la lutte pour l'accession à l'indépendance
de notre pays. En un mot, ses qualités sont multiples
et on ne pourrait pas les énumérer toutes.
Un grand
notable et un ami de tous, attaché aux valeur humaines.
La notoriété, qu'il a suscitée au cours
des 15 années passées au service du Quartier,
est fondée en particulier sur son entier dévouement
à la sauvegarde et à l'ameliaration de la vie
des habitants du quartier .
Nous vous
prions de coire, M Jean-Loup Schaal, à l'assurance
de nos respects les meilleurs.
36
noms de signataires
____________________
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28/01/02
L'Ambassadeur pique une colère et perd son sang-froid
.. probablement à cause des publications de l'ARDHD
(Lecteur)
Bonjour,
Depuis la capitale de l'Ethiopie, Addis Abeba, je viens d'être
informé que notre Ambassadeur (taliban) de Djibouti
a piqué une énorme colère.
Il
aurait jetté les dossiers de demandes de visa contre
le mur de son bureau et c'est sa secrétaire qui a du
intervenir pour les ramasser et remettre de l'ordre.
Tous
les Djiboutiens ayant eu des problèmes à Addis
et qui lui avaient demandé aide et assistance ont été
éconduits, sans explication.
Plusieurs
secrétaires qui travaillent au sein de l'Ambassade
aurait même fait état de l'atmosphère
déplorable qui règne actuellement. Elles ont
ajouté qu'elles auraient bien aimé que ce représentant
local soit rapatrié à Djibouti de toute urgence.
M.
Guelleh, c'est pour quand le vrai nettoyage de la fonction
publique pour éliminer les pro-talibans et autres sympathisants
d'Al Qaida qui sévissent actuellement dans vos administrations
?
D.D.D.
Hollande
Note
de l'ARDHD :
Il est extrêmement rare qu'un Ambassadeur, digne de
ce nom, perde son sang-froid. La diplomatie s'accorde mal
avec les éclats colériques et il convient de
le souligner. Nos publications sont-elles la cause de cette
fureur ? Il y a tout lieu de le penser, si l'on se réfère
à notre lecteur, digne de foi.
Mais il faut pardonner à l'Ambassadeur de Djibouti
à Addis Abeba, car ce n'était ni son métier,
ni sa formation et il n'a jamais été au fait
des usages diplomatiques. La question que l'on peut se poser
est de savoir s'il le sera un jour ?
Ses apparentes sympathies pro-talibans constitueront-elles
une couverture suffisante (aux yeux de Guelleh) pour protéger
sa nouvelle carrière (*) déjà bien mal
commencée ?
(*)
Il s'agit, rappelons-le d'une reconversion professionnelle
après une première expérience de comptable
à l'EDD, sous la férule du clan familial.
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28/01/02
J'ai sauté de joie en apprenant le refus que M. Moussa
Idriss a opposé à Guelleh ... (Lecteur)
Bonjour,
J'ai sauté de joie quand j'ai lu ce matin dans votre
site le refus que M. Moussa Ahmed a opposé à
sa réintégration 'forcée' au sein de
l'Assemblée nationale djiboutienne.
Le mariage
de Moussa avec Ismail aurait représenté la fin
de sa carrière politique et probablement la fin de
l'espoir pour des milliers de Djiboutiens.
Ce que
je vois au travers de la tentative de M. Guelleh, c'est le
fait qu'il est en train de se noyer et qu il veut aussi causer
la perte des autres hommes politiques afin qu'ils coulent
avec lui.
Donc,
je dirai a M. Moussa : surtout ne commet pas la même
faute que celle qu'à commise M. Ahmed Dini, ne vend
pas ta dignité à ce dictateur pour qui le compte
à rebours s'est déclenché. La fin de
sa Présidence est déjà programmée.
Il voulait simplement t'attirer dans son propre piège.
D.D.D
Hollande
____________________
Haut de page ________________
28/01/02
Même les talibans prisonniers sont mieux protégés
et mieux traités que les prisonniers injustement emprisonnés
à Gabode.
Ci-joint
une déclaration de Kofi Annan parue dans la presse.
Cherchez l'erreur et demandez au secrétaire général
de l'ONU d'intervenir aussi en faveur des prisonniers d'opinion
à Djibouti, dans le même esprit ....
Extrait
de presse en date du dimanche 27 janvier 2002.
Le secrétaire général de l'ONU, Kofi
Annan, a réitéré hier à Téhéran
sa position en faveur d'un traitement conforme aux lois internationales
des prisonniers d'Afghanistan détenus dans la base
américaine de Guantanamo à Cuba.
" Nous devons prendre des mesures efficaces contre le
terrorisme mais en protégeant les droits de l'homme",
a déclaré M Annan lors d'une conférence
de presse conjointe avec le chef de la diplomatie iranienne,
Kamal Kharazi.
" Ceux qui sont détenus doivent être traités
conformément aux normes juridiques internationales"
a-t-il ajouté. M. Annan avait déclaré
jeudi à Islamabad que ces prisonniers devaient être
traités de manière "humaine" et "leurs
droits respectés".
____________________
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27/01/02
Pour aider le juge Parlos, je lui envoie une première
liste des personnalités à interroger. (Lecteur)
Je
n'ai certainement ni l'impudence, ni le pouvoir d'influencer
un juge français, mais je voudrais, par cette modeste
contribution, lui donner quelques noms de personnes qu'il
pourrait interroger utilement, parce qu'elles pourraient détenir
sinon les clefs de l'affaire Borrel, au moins des informations
utiles pour approcher la vérité.
Je
lui suggére d'interroger, à titre de témoin,
sans que la liste soit limitative :