26/02/02
M.Guelleh et son sens de l'équité : "Tout
pour moi et les miens, rien pour les autres"
(Lecteur)
On voit déambuler dans les rues des quartiers universitaires
de Montréal, au Canada, cinq jeunes gens (deux filles
et trois garçons) dont la corpulence rappelle vaguement
aux djiboutiens une silhouette bien connue: celle rondelette
des Guelleh.
En effet, il s'agit des nièces et neveux de IOG, chef
de l'état djiboutien. Les enfants des propres frères
de IOG: abdi omar guelleh, youssouf omar guelleh et said omar
guelleh.
L'état canadien a octroyé à Djibouti
des bourses d'étudiants démunis dont les parents
n'ont pas les moyens de payer les frais d'étude de
2500 dollars requis par session. Il s'agit de bourses d'exemption
supplémentaires pour étudiants étrangers
puisque les canadiens ne s'acquittent, eux, que de 800 dollars
par session.
IOG ayant personnellement pris en main l'octroiement de ces
bourses, au grand dam du ministère de l'éducation
nationale, à qui revient habituellement ce rôle,
en fait bénéficier uniquement ses jeunes nièces
et neveux dont aucun ne possedait pourtant les qualifications
et niveaux requis.
Et avec le sens de l'équité et de la justice
que nous lui connaissons si bien, il y ajoute trois autres
étudiants: la fille de ismail houssein tani (son chef
de cabinet et propre cousin) et deux autres, respectivement
fils de djama oudine et du frère de djama ali guelleh
(tous deux de sa propre famille).
La générosité et le népotisme
de IOG ne s'arrête pas là: une bourse de l'état
djiboutien de 1500 dollars par mois est versé sur le
compte bancaire de ses jeunes protégés.
Décidément les longues heures de lecture du
saint Coran sont bien assimilées par IOG en ce qui
concerne "la répartition équitable"
des richesses du pays comme des bourses des étudiants.
"tout pour moi et les miens, rien pour les autres"
semble être la devise préférée
de IOG, en ce moment.
Un
djiboutien indigné.
____________________
Haut de page ________________
26/02/02
Après 20 jours d'atermoiements criminels pour l'environnement,
Guelleh finit pas prendre conscience de l'ampleur de la catastrophe
écologique dans le Port de Djibouti ! (Selon
l'ADI)
ADI/DJIB/1828/451
MOTS
Pollution : la République de Djibouti lance un appel
urgent à la Communauté internationale
DJIBOUTI
(ADI)- 25 février- La république de Djibouti
a lancé aujourdhui par la voix de son Ministre
des Affaires Etrangères, un appel dassistance
à la Communauté internationale pour laider
à juguler la grave pollution qui sest déclenchée
récemment au Port de Djibouti.
M. Ali
Abdi Farah, Ministre dess Affaires Etrangères et de
la Coopération Internationale a présidé
ce matin, conjointement avec le Ministre de lHabitat,
de lUrbanisme, de lEnvironnement et de lAménagement
du Territoire, M. Abdallah Abdillahi Miguil, une conférence
qui réunissait les diplomates des pays amis accrédités
à Djibouti, et les représentants des organisations
internationales.
M. Ali
Abdi Farah a rappelé à lauguste assistance
les mesures prises déjà par le Gouvernement
« pour faire face au problème qui menace la santé
de la population, et mettre terme à lexpansion
de la pollution. »
Compte
tenu des faibles capacités financières et techniques
de la République de Djibouti pour circonscrire la pollution,
le Ministre a tenu à insister sur lurgence de
« cet appel à lassistance international
lancé par le Gouvernement djiboutien aux pays amis
et Organisations Internationales. »
M. Abadallah
Abdillahi Miguil, le Ministre de lHabitat et de lEnvironnement
a quant à lui, expliqué que les premières
mesures à entreprendre étaient de couvrir et
fermer les lieux contaminés, et de déterminer
le nombre des personnes contaminées.
Quant
à la deuxième phase, celle-ci « nécessite
la réalisation des travaux dangereux et coûteux
» a précisé M. Abdallah Abdillahi Miguil,
car elle consiste à changer les emballages et à
traiter le sol contaminé.
«
Cette même phase doit être exécutée
par une Compagnie spécialisée dans le reconditionnement
des déchets du prélèvement du sol et
des matériaux contaminés et les préparer
pour lexpédition. »
La troisième
phase, quant à elle, est relative aux procédures
spéciales et des zones isolées, aménagées
pour y stocker les produits toxiques à lintérieur
du port ; car comme la dit le Ministre de tutelle, «
le Port devra prévoir des infrastructures appropriées
pour le stockage et la manipulation des marchandises dangereuses
et séquiper en moyens matériels et humains.
»
Compte
tenu de limportance des travaux à réaliser
dans la deuxième et troisième phase, et des
moyens très faibles dont dispose son département,
le Ministre de lHabitat, de lUrbanisme, de lUrbanisme
et de lAménagement du Territoire a enfin marqué
qu « une assistance de la Communauté Internationale
savère nécessaire. »
A cet
effet, les assistants nont pas manqué de demander
de précisions afin quils puissent présenter
à leurs autorités respectueuses (*) le
rapport complet sur la catastrophe et pour pouvoir répondre
à lappel lancé par le Gouvernement djiboutien.
(*)
dans le texte. Nos lecteurs auront rectifié bien entendu.
L'impayable directeur de l'ADI est tellement omnubilé
par le respect pour ses chefs, que sa langue fourche doublement
!
____________________
Haut de page ________________
26/02/02
"Coup de force"
(SURVIE)
C O M M U N I Q U E Paris, le 26 février 2002
Dans plus
d'une dizaine de pays, la Françafrique a institutionnalisé
la tricherie électorale avec des coopérants
très spéciaux - employés fictifs du Paris
chiraquien ou affiliés des réseaux Pasqua, principalement.
Tandis qu'ils diffusaient les mille et une ficelles de la
fraude (depuis les listes électorales jusqu'au décompte
des résultats), des juristes de haut vol, genre Charles
Debbasch, pipaient les règles du jeu constitutionnel
afin d'invalider les candidats gênants ou la contestation
des scrutins. Ainsi fut validée au Togo la réélection-bidon
du tyran Eyadema, contre l'élu du peuple Gilchrist
Olympio. Le lot de consolation, une médiation "européenne"
pilotée par Paris, a achevé de montrer sa finalité
: le digestif d'une forfaiture.
Le scénario
s'est répété au Tchad en juin 2001, avec
la réélection de Déby contre un Yorongar
porté par un raz-de-marée de votants. Il va
avoir lieu au Congo-Brazzaville, où l'Union européenne
va scandaleusement bénir, par l'envoi d'observateurs
impuissants, le sacre électoral truqué d'un
criminel contre l'humanité, Denis Sassou Nguesso.
À
Madagascar, une nette majorité de l'électorat
a élu le 16 décembre Marc Ravalomanana ; toutes
sortes de manipulations de dernière heure (dont l'apparition
de nouveaux bureaux de vote) ont rogné ce résultat,
mais deux décomptes parallèles démontrent
un solde supérieur à 50 %. Chéri par
les réseaux françafricains, l'"amiral"
Didier Ratsiraka, qui fit tirer sur la foule en 1991, refuse
obstinément un examen de ces décomptes. Il préfère
les "calculs" d'une Haute Cour constitutionnelle
à sa botte qui, ramenant à 46,21 % le score
du vainqueur, exige un second tour.
Marc Ravalomanana
et ses partisans refusent ce nouveau round, selon le principe
simple qu'un décompte truqué au premier tour
le sera aussi au second. Paris, avec ses relais diplomatiques
et médiatiques, a tout fait pour rendre inéluctable
ce deuxième tour. Après deux mois de grandes
manifestations non violentes et le refus par Ratsiraka de
tout arbitrage international sur les chiffres du scrutin,
l'élu du premier tour a décidé le 22
février de se proclamer Président.
Aussitôt
le Quai d'Orsay, en phase avec l'Élysée, s'est
indigné d'une " tentative de coup de force ".
En 1998, face au renversement du dictateur nigérien
Baré Maïnassara, trois fois désavoué
par le suffrage populaire, les mêmes avaient crié
à " l'interruption du processus démocratique
" ! En était résulté, sans la "coopération"
française, les élections les plus incontestées
depuis des décennies en Afrique francophone
La Françafrique
n'aime pas Ravalomanana, trop imperméable à
ses réseaux, trop soutenu localement. Elle le comparerait
au " choléra ", bien obligée d'admettre
que la corruption du régime en place est une forme
de " peste ". Entre les deux, il faudrait ne pas
choisir, c'est-à-dire ne rien changer. Or, le peuple
malgache a choisi. Déjà, Ratsiraka fourbit l'arme
ultime des dictateurs acculés : il attise chez les
ethnies côtières la haine de l'ethnie de son
vainqueur, maire de la capitale Antananarivo, et suscite des
barrages miliciens.
Voici
un peu plus d'un demi-siècle, la France coloniale opposa
au désir d'indépendance des Malgaches le massacre
de plus de cent mille d'entre eux.
La
France néocoloniale continuera-t-elle de soutenir,
contre une volonté politique explicite, le possible
concepteur d'un cauchemar à la rwandaise ?
____________________
Haut de page ________________
26/02/02
Lettre ouverte à Freeman
(A. WABERI le 25/02/2002)
Cher Freeman, le bien nommé,
Je
reviens de Bamako et trouve votre lettre sur le site. D'habitude,
je ne prends pas la peine d'écrire à tous ceux,
nombreux, qui m'interpellent à propos de tel ou tel
sujet concernant mon travail et/ou mes actions. D'abord parce
que je privilégie le mode oral et direct quand l'intéressé
se trouve en face de moi. Ensuite parce que je ne vais pas
passer ma vie à me justifier auprès d'untel
ou untel. Disons que cette fois je prends le parti de répondre
à votre interpellation (je signale au passage que puisque
vous usez d'un pseudo, je ne sais pas qui vous êtes
alors que moi; je signe mes écrits et m'exprime à
visage découvert - qui ne rélève pas
du même statut narratif. c'est fort dommage pour quelqu'un
qui me demande de justifier mes actes ou plutôt de coordonner
mes actes et mes paroles. mais bon avançons).
Je
vous réponds enfin parce que votre lettre est bien
plus intelligente que celle de certaines personnes qui sans
rien connaître du terrain s'agitent via le forum de
"Djibnet" et ressassent le seul mot accolé
à l'écrivain : "Engagement ! Engagement!".
Engagement
de qui ? Auprès de qui ? Avec qui (mais où
se cachent ceux qui poussent ces cris d'orfraie dans les arcanes
d'Internet )? A quelle fin ? etc etc.
Ce
qui ne veut pas dire, loin de là, me concernant, que
j'apporte le moindre début d'excuse ou d'appui au régime
détestable qui règne à Djibouti (mais
une fois qu'on s'est indigné, surtout de loin, on n'a
absolument rien réglé et je n'appelle pas cela
de l'engagement ou de la réflexion constructive).
Ceux
qui ont le temps de lire mes livres savent ce que je pense
de tout ça ?
Ceux
qui ont eu l'occasion de discuter avec moi, à Djibouti
ou ailleurs, le savent également. Ceux qui me connaissent
un peu aussi. Donc, eussé-je donné des réponses
non diplomatiques ou elliptiques que l'article de La Nation
n'aurait jamais vu le jour !!
Il
me faut aussi vous préciser dans quelles conditions
cet entretien a été donné : les journalistes
de La Nation sont souvent des jeunes élèves
ou presque et manquent de professionnalisme (et ce n'est pas
de leur faute, bien sûr). Les deux personnages de l'Adi
qui m'avaient interviewé n'ont manifestement pas retranscrit
tout ce que je leur ai dit de vive voix (puisqu'ils m'ont
enregistré plus qu'interrogé). Voilà
pour la précision qui ne vaut pas excuse.
Pourquoi vais-je à Djibouti une fois l'an ?
Je vais commencer par une anecdote. Cette année
j'ai participé à "Lire en Fête"
en compagnie de mon précieux ami Nuruddin Farah, qui
venait pour la première fois dans notre pays. Nuruddin
m'a signalé qu'en six-sept jours nous avions dû
rencontrer quelques sept mille étudiants et élèves
(sans compter le seminaire que j'ai animé cette année
auprès d'étudiants du PUD). Si vous multipliez
7000 personnes par le nombre d'années (5 sur 7 Temps
des livres) où j'étais présent, ca en
fait du beau monde.
Et
quiconque a déjà assisté à une
de ces séances au Palais du Peuple sait bien qu'une
atmosphère sans pareille (de liberté, de chaleur,
de vive confrontation...) y règne. Dans ces rencontres
je fais partager mes vues sur notre société
qui dépassent largement les pieuses indignations visant
le pouvoir actuel (car après tout les peuples ont aussi
les chefs qu'ils méritent). Les intervenants, du reste,
ne me ménagent pas et c'est la règle en vigueur.
Tout cela vaut bien quelques réponses tièdes
et ironiques dans les pages insipides de La Nation.
Aux
donneurs de leçons stériles mon profond mepris!
A
Freeman mes amitiés !
Abdourahman A. Waberi
____________________
Haut de page ________________
25/02/02
Et si Guelleh profitait de la fête de l'Aïd el
Adha pour faire un beau geste ! LIBEREZ LES PRISONNIERS POLITIQUES
M. Guelleh !
De
retour des lieux Saints un pèlerin devrait en principe
avoir retrouvé l'esprit de tolérance et de pardon.
Cela sera-t-il vrai aussi pour M. Guelleh ?
On
pourrait imaginer qu'il ait réfléchi au cours
du pèlerinage à la situation de ces douze hommes
incarcérés injustement depuis 14 mois, dans
l'enfer de Gabode par sa seule volonté et par son seul
désir de vengeance. On pourrait imaginer qu'il appelle
Hassan Saïd en lui disant : 'Libère les !"
on
peut rêver et penser qu'il sera sensible à nos
appels. Si ce n'est pas par bonté, qu'il le fasse au
moins pour tenter de redorer un peu une image de marque bien
ternie par toutes les affaires scandaleuses et les multiples
violations des DH.
____________________
Haut de page ________________
25/02/02
: La première cause de notre paresse, à nous
les Djiboutiens, c'est le Khat ! (lecteur)
Sachez
tout d'abord que tout ce qui sera dit ici, ne sera que la
pure Vérité.
Cela
fait bientôt 25 ans, que mon pays est indépendant
et rien n'y a vraiment change.
L'économie
est en panne, L'État politique est pire que le joug
colonial....
Et
qui paye les 'pots-casses' : la population. Ce qui est encore
plus désolant, c'est la passivité du peuple
qui accepte tout ce qu'on lui impose.
Il
n'existe aucun pays dans le Monde, où les Administrations
étatiques ne travaillent que 4 heures/jour. La première
cause de cette 'paresse' (qui nous est propre malheureusement,
à nous les Djiboutiens) : le khat.
IOG,
qui est ne en Éthiopie, doit en savoir quelque chose.
Je veux dire par là, l'effet néfaste et dévastateur
qu'à le Khat sur la population. Il contribue à
annihiler toutes les formes de protestation contre l'état
'voyou'.
La
preuve ? Il y a quelques années, avait été
emprisonné le directeur du Trésor 'Bircaas'.
Et le jour de son jugement, ce sont presque 300 personnes
qui sont venus pour protester devant le Tribunal !!!
____________________
Haut de page ________________
25/02/02
Francophonie et Respect des Droits de lHumain. (Par
Roger Picon)
Appartenir
à la grande famille de la Francophonie, estimée
à plus de 170 millions de personnes, c'est prioritairement
pratiquer la langue française mais cela devrait impliquer,
en toute logique, de promouvoir les valeurs universelles de
la démocratie qui sont l'un des fondements à
partir desquels se décline la Francophonie.
En conséquence
de quoi, le fait d'appartenir à ces Institutions, donc
de Respecter les Droits de la personne humaine,
devrait
être une réalité vécue au quotidien
; avec ses effets salutaires, pour toutes les populations
des pays concernés.
Ouvrez
votre fenêtre sur la République de Djibouti,
ôtez vos lunettes à foyers divergents et dites-moi
ce que vous y voyez ! je vous dirai alors ce que je pense
du Respect de l'humain et du Droit dexpression ; ultime
liberté, celle qui est
censée
subsister lorsque lon a tout perdu.
De Symposiums
en Sommets de la Francophonie on constate à l'usage
que bon nombre de discours mettent en évidence l'absolue
nécessitée de restaurer l'état de droit
et de développer la culture démocratique, notamment
auprès de la jeunesse.
Depuis
plus de 5 ans on y a ajouté la définition de
normes et de sanctions clairement édictées,
voire dissuasives, dans le cas de rupture de ladite démocratie
par violations des droits des personnes, hommes et femmes.
Hormis
le privilège pour les participants de passer un agréable
séjour dans lune des grandes capitales africaines,
je me pose la question de savoir quelle est la finalité
de ces Symposiums et Sommets de la Francophonie ?.
Qui n'a
pas été tenté de croire que ces règles
édictées sont applicables, y compris dans les
pays des orateurs ?.
Or on
constate à l'usage qu'il n'en est rien !.
J'en déduis
que ce n'est au final que l'opportunité de «
Discours ayant exclusivement valeurs de déclarations
communes de
bonnes intentions
.. ».
Constat
est fait que dans bon nombre d'États membres de la
Francophonie, érigée en Institution, les atteintes
aux droits fondamentaux de la personne, le dernier d'entre
eux étant le droit d'expression, s'institutionnalisent
telle une culture locale entretenue de l'impunité dans
tous les domaines de la vie quotidienne.
Atteinte
aux Libertés publiques, corruption devenant "un
sport national" bien plus pratiqué que le foot
ball, sans parler des violations aux droits de la femme, des
enfants et de leur exploitation sous la forme d'esclavages
les plus divers, prostitutions et autres sur lesquels il y
aurait beaucoup à dire mais surtout à faire.
On observera
néanmoins que peu osent aborder l'épineux dossier
du "Tribalisme" qui est à l'origine de bien
des maux, dont
celui de l'accession à tous les pouvoirs par la falsification
des élections et le maintien en l'état par la
force de régimes dictatoriaux d'un autre âge
aux effets catastrophiques pour une nation et sur l'avenir
de sa jeunesse.
Tous ces
discours solennels, ponctués d'applaudissements et
de remerciements, ont valeur à mon sens de "poudre
aux yeux aux fins d'amuser la galerie".
Aussi
longtemps que ces règles ne seront pas confirmées
par un sommet de Chefs d'État ou de gouvernement..
et mis en oeuvre............dans les pays signataires, aussi
longtemps la Francophonie aura, elle aussi, son Arlésienne
dans le domaine du Respect des Droits de l'Humain.
Chacun
en parlera mais nul n'aura la volonté et le courage
d'envisager d'en appliquer les règles.
Quand
bien même ces normes seraient adoptées donc applicables
en République de Djibouti, il y a fort à parier
qu'Ismaël Omar s'assoirait dessus une fois encore comme
il a pris l'habitude de le faire, entre autres, avec la Constitution
djiboutienne, les Lois et les Droits des prisonniers politiques.
Par les
incohérences dune lenteur savamment entretenue
et par le fait démontré que l'on voit ce qu'il
nous convient de regarder et non ce qui dérange notre
conscience, la crédibilité des institutions
multilatérales de la Francophonie est aujourdhui
et plus que jamais mise en jeu.
La
question est de savoir quand et comment ces Institutions et
bien d'autres vont réagir avant quil ne soit
trop tard ?.
Roger
Picon
____________________
Haut de page ________________
24/02/02
Le représentant de l'UNICEF : une attitude constante
et cohérente ... ! Mais est-elle orientée pour
ou contre les enfants ?
Don
de l'ARDHD à M. Jorje Meja, représentant
de l'UNICEF à Djibouti

Notre humouriste a préparé cette affiche
qu'il offre généreusement au représentant
de l'UNICEF à Djibouti
en espérant qu'il l'utilisera comme Logo distinctif
pour toutes ses correspondances.
Un bon dessin vaut mieux qu'un long discours,
ainsi il n'aura même plus besoin d'expliquer ni son
rôle ni ses objectifs.
Nous
découvrons avec stupéfaction et avec beaucoup
de tristesse, que le représentant de l'UNICEF a signé
une drôle de convention avec Djibouti ... Cela n'est
pas anormal, mais devinez l'objet tel qu'il figure dans une
dépêche de l'ADI :
"Le
représentant de lUNICEF à Djibouti, M.
Jorje Meja, et le Ministre de la Jeunesse, des Sports, des
Loisirs et du Tourisme, M. Otban Goïta Moussa, ont signé
aujourdhui une convention relative à la mise
en uvre dun programme de lutte contre la délinquance
juvénile..."
Comme
nous l'avons déjà signalé à plusieurs
reprises, le digne représentant de l'UNICEF avait approuvé,
de facto, que des enfants mineurs soient incarcérés
à Gabode avec les adultes. (Nous
lui avions décerné le titre d'homme de la semaine
pour cet exploit héroïque). Puis fin novembre
2000, en s'exprimant au Palais du Peuple au cours d'une réception
bon chic, bon genre, qu'il avait lui-même organisée,
il avait oublié de parler des enfants ... Pas un mot.
Etrange amnésie pour celui, dont c'est le fond de commerce
! (Bul 024)
Aujourd'hui
il engage l'UNICEF dans un programme conjoint avec le régime
dictatorial de Djibouti de lutte contre la délinquance
juvénile ... Quels moyens compte-t-il utiliser
pour atteindre ses objectifs ? Va-t-il habiller les policiers
répressifs djiboutiens avec des uniformes de l'UNICEF,
pour que les enfants ne se méfient pas d'eux et qu'ils
puissent être capturés - direction Gabode ? Va-t-il
acheter les uniformes ou les matraques avec
le chèque de solidarité qu'il vient de recevoir
au Sheraton ?
A
propos cela nous rappelle un événement, lorsque
des opposants politiques avaient été capturés
par des véhicules au couleur d'organisation internationale.
Mais c'était une autre affaire...
Il
s'agit probablement d'une question de vocabulaire, mais s'il
y a lapsus (à la rigueur, nous pourrions l'admettre)
celui-ci est bien trop significatif de l'attitude et de la
mentalité du représentant de l'UNICEF qui est
constante, affirmée et renouvelée depuis plusieurs
années.
Ah
! Comme nous aurions aimé l'entendre parler de prévention,
de mesures d'accompagnement ou d'instruction, .... Mais cela
le représentant de l'UNICEF, dont ce devrait la première
mission, n'en a aucune idée ! Son confort et sa tranquillité
avant tout et tant mieux, au fond, si les enfants délinquants
sont bien châtiés et s'ils sont écartés
par la Justice et avec son aide, de la voie publique. Ils
ne lui demanderont plus quelques sous lorsqu'il proméne
sa suffisance dans les rues de la capitale.
Il
serait quand même grand temps que la direction générale
de l'UNICEF, que nous respectons infiniment, se penche sur
la situation à Djibouti et sur le rôle effectif
de son représentant, qui donne une image de marque
aussi regrettable d'une institution qui devrait être
respectable et respectée.
____________________
Haut de page ________________
24/02/02
Question d'un lecteur au sujet des aides internationales offertes
à Guelleh
Je
suis un lecteur de votre site. Ma question est : "qu'est
-ce qu'on peut faire contre les pratiques Mise en place par
la Banque Mondiale ou FMI pour aider les dictateurs Africains
? "
Today,
nous sommes dans le pétrin le plus noir à cause
des ces Organisations qui soit-disant nous aident depuis la
nuit des temps...
Est-ce
qu'il existe un moyen legal pour dénoncer ces pratiques
?
Merci
de votre reponse.
Réponse
de l'ARDHD :
Merci de votre question.
Que
faire ?
A notre avis, le seul moyen est de maintenir la pression
en dénonçant les effets pervers de l'aide internationale
lorsqu'elle est attribuée, sans contrôle véritable,
à des tyrans/dictateurs qui falsifient les comptes
qu'ils présentent aux Organisations. Cela a pour objectif
de mettre mal à l'aise les décideurs Banque
mondiale et FMI et de les interroger sur des problèmes
de conscience.
Nous contribuons, avec nos moyens, à susciter/ exercer
cette pression, mais il faudrait que les Djiboutiens se mobilisent
pour préparer des pétitions à envoyer
à la Banque mondiale et pour informer la presse. Vous
nous donnez une idée que nous allons proposer rapidement
sur le site à l'occasion de la journée du 1er
mars que nous organisons pour un Boycott général
et international de Guelleh : une pétition générale.
Par ailleurs, il serait utile qu'une opposition crédible
se fasse entendre et qu'elle montre ses capacités à
prendre la relève de façon démocratique.
Tout n'est pas perdu dans ce domaine.
Je pense
qu'à partir du 28 février, nous pourrions recevoir
des informations intéressantes sur des initiatives
précises. Mais n'anticipons pas ...
Sur un
autre plan, vous me parlez d'action juridique : je pense qu'il
faudrait que les Djiboutiens qui ont été victimes
du régime (et ils sont nombreux) : torture, séquestration,
viol, spoliation arbitraire, licenciement abusif, perte de
proches à la suite d'exécutions sommaires, etc...
se décident à déposer plainte devant
les Tribunaux des Pays qui les accueillent. Ce moyen légal
permettrait de faire connaître la situation dans les
Pays et d'interpeller sérieusement les organisations
internationales sur la destination des aides qu'elles accordent.
____________________
Haut de page ________________
24/02/02
Al Quaida implantée à Djibouti ?
Nous avons recçu de nombreuses informations à
ce sujet. Elles ont été publiées sur
le site :
- Attitude curieuse de l'Ambassadeur de Djibouti à
Addis Abeba qui aurait aidé des jeunes djiboutiens
à partir pour le Pakistan avant les événements
du 11 septembre,
-
Implantation à Djibouti de plusieurs associations inscrites
sur la liste rouge américaine,
-
Déclaration récente (N°
B134) du Commandant en Chef de l'Otan qui n'exclue pas
que Djiboutie serve de base aux Talibans de Ben Laden.
Notre
humouriste a illustré cette information :

____________________
Haut de page ________________
23/02/02
Bulletin spécial N° 15 : notre bulletin spécial
à l'occasion de l'ouverture du 2ème Festival
Cinématographique Franco-Djiboutien.
Nous
avons réuni toutes les affiches préparées
par Roger Picon pour l'ouverture du 2ème Festival .
Elles sont disponibles en exclusivité mondiale, en
cliquant ici.
Une
série d'affiches inédites et parfaitement réussies.
A ne surtout pas manquer. Tous les fims de la semaine.
____________________
Haut de page ________________
23/02/02
Ordre des Brosses à Reluire. Nomination de Monsieur
Wahib Ahmed Ben Ahmed.
Après
avoir lu le communiqué du MSR signé par Monsieur
Wahib Ahmed Ben Ahmed, nous avons été heureux
de proposer sa candidature au sein des Brosses à Reluire.
Il a été coopté à l'unanimité
et au premier tour de scrutin.
Pour
soutenir son dossier, nous avons sélectionné
plusieurs phrases qui montrent vraiment son désir de
plaire à tout prix à Guelleh et ce, au détriment
même des évidences.
Le
MSR, depuis sa création, a toujours respecté
les principes de liberté et de paix....
...
Une Paix que le MSR a pu défendre grâce à
son organe de presse, AL-NASR, créé le 26 décembre
1997 et qui jouit d'une grand liberté d'expression.
Il suffit de lire un exemplaire de ce canard pour comprendre
que Guelleh, même de méchante humeur, n'aurait
rien à redire ni à censurer. Beau travail de
cireurs de pompes.
Donc
fidèle à ses principes de liberté (c'est
lui qui le dit plus haut), le MSR a apporté son soutien
total et indéfectible à la victoire du Président
de la République.
Ohé
les gars, vous ne trouvez pas que vous en faites un peu trop
? N'y aurait-il pas une légère incohérence
dans vos propos ? Comment pouvez-vous dire que vous respectez
les principes de liberté et que vous vous êtes
engagés totalement pour IOG ? Vous ne trouvez pas qu'il
y a quelque chose qui est choquant ? *
Nous
si ! Et pour saluer ce bel élan de vituosité
qui tient de l'éliquibre magique, nous vous admettons
dans l'Ordre des Brosses à Reluire au grade de "Clown".

CLOWN
Médaille décernée à
Monsieur Wahib Ahmed Ben Ahmed
qui devra la porter à chaque fois qu'il rencontrera
Guelleh
en témoignage de son attachement sans borne à
la dictature
et au régime des violations des Droits de l'Homme.
Nous
lui adressons nos plus sincères félicitations
*
Si ce point ne vous choquait pas, nous avons trouvé
une autre incohérence dans le fait que votre épouse
pourrait avoir demandé l'asile politique en Belgique
... Celui-là finira peut-être par vous choquer
un peu plus !
____________________
Haut de page ________________
23/02/02
A la suite de pressions gouvernementales, le MSR dans un communiqué,
admet implicitement avoir délivré de fausses
attestations pour aider des faux-réfugiés. D'autres
partis politiques pourraient obéir prochainement au
dictat Guelléen ?
Des
communiqués seraient déjà en cours de
rédaction au PND et au PRD, selon notre informateur.
A vérifier dans quelques jours.
Dans
un communiqué déjà paru, celui-là,
et que nous reproduisons ci-dessous, nous apprenons que le
MSR se range définitivement et sans réserve
aux côtés de Guelleh. "Le MSR a apporté
son soutien total et indéfectible et sa contribution
à la victoire du Président de la République
..."
Le
MSR, sous la signature conjointe de son Président Wahib
Ahmed Ben Ahmed et de son ex-Président Galal Abdourahman
certifie qu'il n'a jamais délivré d'attestation
pour aider des réfugiés (probablement faux-réfugiés)
à obtenir l'asile politique à l'Etranger. Et
pour appuyer ce gros mensonge, il demande au HCR de se pourvoir
en justice contre les heureux bénéficiaires
de ces attestations qui ne pourraient être que des faux.
Comme
par ailleurs l'épouse du Président Ben Ahmed
aurait demandé l'asile politique en Belgique, nous
aimerions bien savoir si elle est titulaire d'une attestation
du MSR, forcément fausse puisque la situation de son
mari et son engagement total et indéfectible aux côtés
de Guelleh ne place pas la famille dans la catégorie
des victimes du régime... Sera-t-elle attaquée
en Justice par le HCR pour usages de faux ? Probablement pas,
car ce pourrait bien être son mari qui a signé
l'attestation ... fausse et pourtant vraie.
Le
serpent se mord la queue en quelque sorte.

Nous
adressons toute notre sympathie aux autorités belges
qui doivent avoir bien du mal pour séparer l'ivraie
du bon grain.
____________________
Haut de page ________________
23/02/02
Cest quoi la <<FrançAfrique>>?
(Mohamed Qayad)
Il y a
des mots qui dégagent de prime abord une connotation
positive ou négative.
Le mot
<<FrançAfrique>> relève de la dernière
catégorie, car pour ceux qui ont regardé, ne
serait-ce que de loin les relations franco-africaines, ils
ne peuvent sempêcher de se boucher le nez du fait
de lodeur nauséabonde qui sen dégage.
Comment résumer toutes les pratiques de ces relations
en une seule formule ? Cest désormais fait depuis
la naissance du mot <<FrançAfrique>> en
attendant mieux.
Cest
le mot le plus explicite en la matière. Il y a cependant
une définition qui essaie de situer le noyau dure de
ces relations, elle a été donnée dans
<<France-Cameroun, croisement dangereux >> publiée
par Agir ici et Survie.
<<La
FrançAfrique>> désigne une nébuleuse
dacteurs économiques, politiques et militaires,
en France et en Afrique, organisée en réseau
et lobbies et polarisée sur laccaparement de
deux rentes : les matières premières et laide
publique au développement.
La logique
de cette ponction est dinterdire linitiative hors
du cercle des initiés. Le système, autodégradant,
se régule dans la communication. Il est naturellement
hostile a la démocratie. Le terme évoque aussi
la confusion, une familiarité domestique touchant vers
la pauvreté.
Ce mot
vient dêtre repris comme titre dun ouvrage
de François Xavier Vershave (La FrançAfrique
le plus long scandale de la République).
Lauteur
qui connaît la FrançAfrique, pour en être
un des grands critiques, est un dirigeant de lassociation
Survie, qui édite entre autres les <<Billets
dAfrique>> et <<les dossiers noirs de la
politique africaine de la France>>. Il est par ailleurs
lauteur de complicité de génocide ? La
politique de la France au Rwanda>>(note Paris, LA découverte,
1994), sans oublier son dernier ouvrage NOIR SILCENCE qui
arrêtera la Franceafrique ?
La FrançAfrique,
sous-titre <<le plus long scandale de la République>>
est riche. Il souligne trois lignes de force qui caractérisent
les relations franco-africaines: lopacité de
linformation, les crimes dont les Africains sont toujours
victimes, et les complicités des régimes africains.
Lopacité
de linformation concerne en premier lieu la France dont
la population non-initiee ne sais rien sinon que la France<<patrie
des droits de lhomme>>, terre dasile fait
beaucoup defforts pour le développement. de lAfrique.
Cette ignorance est renforcée par le silence, le désintérêt
ou mieux les complicités des médias français
sur les problèmes touchant lAfrique.
Aussi
les hommes des réseaux nhésitent pas à
éliminer, y compris physiquement les Français
qui la gènent (Mme Borrel est là pour confirmer
mes dires).
Cest
un euphémisme de dire que le nombre de victimes africaines
est 5.000 fois supérieur à que ce que lon
nous a dit. Cest ainsi que les Français ordinaires
ignorent limplication de la France dans le génocide
de 1994 au Rwanda. Des massacres de nature genocidaire des
Bamilikes du Cameroun au début des années 60,
que de nombreux assassinats des hommes politiques africains,
opposants, aux préposés de la FrançAfrique
ou membres du réseau qui ségarent sur
le chemin de lindépendance.
Les crimes
de la FrançAfrique vont de lélimination
physique (Felix Moumie, Tombalbay, Autel Bono, Sylvanus Olympio,
le juge Borrel , etc) à lencouragement des guerres
civiles et conflits sociaux sur lémancipation
des haines ethniques (Rwanda, Congo, Zaïre, Djibouti,
Centrafrique en passant par les crimes économiques
qui ont plusieurs formes, en premier lieu le pétrole
(Cameroun, Congo, Gabon et Tchad) lencouragement du
Biafra(1967-1970) afin de disloquer le Nigeria et mettre la
main sur le pétrole Ces crimes politiques vont au-delà
du pre-carré francophone puisqu'ils concernent désormais
lAngola, le Liberia, etc.
Les hommes
à la base de cette politique française peuvent
être regroupés en plusieurs catégories
: les Présidents, Premiers ministres et les officiels
qui tiennent un discours politiquement correct pour amuser
la galerie(De Gaule, Giscard dEstaing, Mitterrand, Chirac).
La deuxième
catégorie visible, ce sont les ministres, les ambassadeurs
et ces Messieurs Afrique dont les membres sont souvent des
criminels recrutés à lextrême-droite,
afin déviter qu'ils aient une quelconque sympathie
pour les Africains.
Ils servent
des hommes à tout faire, des membres nobles du réseau
dont la crème était, Jacques Fauchait et une
série dhommes intermédiaires. Les réseaux
sont cousus, noués dans les sociétés
comme la franc-maçonnerie et les Rose-croix. La troisième
colonne de la FrançAfrique est constituée des
complices, locaux qui participent aux destinées et
à lavenir de leurs peuples et parfois de leurs
continents.
La crème
fut Houphouet Boigny. De nos jours plus dun sont toujours
à leur poste, défiant toute initiative démocratique
: Omar Bongo, Sassou Ngesso, Idriss Deby, Paul Biya, Charles
Taylor, Blaise Compaore, IOG. Le gros morceau Sani Abacha
est parti trop tôt.
Le régime
dapartheid fut le plus solide associé de la France,
qui na jamais cru que ce régime allait disparaître.
Cest ainsi que le représentant de lANC
à Paris fut liquidé comme un poulet en 1987,
il sagissait de Dulcie September.
A un moment
où ont eu lieu des procès en Assises comme celui
de Bob Denard, la crème des criminels de la FrançAfrique,
le jeu des ombres et des fausses lumières de la FrançAfrique
nest pas prêt a tirer le rideau. Chaque fois on
parle de reformer, mais pourtant rien ne bouge. La droite
comme la gauche font front unie quand il faut couvrir, les
crimes en Afrique. Cest le ministre délégué
a la coopération de la<< nouvelle politique>>
de Lionel Jospin, en loccurrence Charles Josselin qui
disait au sujet du Rwanda <<ce ne sont pas les Français
qui tenaient les machettes>>. Il oublie très
vite laide précieuse que les autorités
françaises et leurs militaires avaient apportée
à un régime agonisant.
____________________
Haut de page ________________
23/02/02
Prochain remue-ménage dans les Ambassades de Paris
et de Bruxelles ?
Nous
apprenons le probable et prochain départ de l'Ambassadeur
de Djibouti à Paris qui devrait être remplacé
par un fonctionnaire d'orgine Mamassan et proche de Guelleh.
L'Ambassadeur
à Bruxelles devrait aussi retourner au pays, mais à
titre de sanction. Guelleh, qui sait attendre pour exercer
sa vengeance, lui reprocherait la manifestation de Bruxelles.
Cet Ambassadeur se serait laissé intoxiqué par
les Associations qui avaient déclaré qu'elles
renonceraient à manifester ! Il s'était empressé
de faire passer l'information en urgence à Guelleh.
A son arrivée au Palais des Conférences, Guelleh
avait donc été fort surpris de constater le
nombre de manifestants et des pancartes et banderolles. .
. qui étaient là pour l'accueillir dignement
. . . . Guelleh n'aime pas les surprises et on peut imaginer
que la carrière de Son Excellence s'arrêtera
bien vite maintenant.
Il
en avait gardé une vieille rancune à l'égard
de son Ambassadeur. Le remplacement pressenti serait d'origine
Afar.
Mais
attention : entre l'un d'eux (devinez lequel ?) et Gouled,
il y a des liens de famille par allaince et par nièce
interposée. Vers un risque d'agravation des mauvaises
relations entre le Palais de L'Escale et la Résidence
d'ARTA ?
Question
subsidiaires : ces deux Ambassadeurs vont-ils prendre l'avion
pour retourner à Djibouti ou pour émigrer, au
Canada par exemple où ils ont de nombreux anciens collègues
qui les accueilleront et qui leur donneront tous les tuyaux
pour essayer de rouler les services canadiens de l'immigration
? Les paris sont ouverts !
____________________
Haut de page ________________
23/02/02
DINI : la demande de renouvellement de sa carte de séjour
en France a été rejetée par la France.
On dit que Dini serait venu en France, il y a quelques semaines,
pour renouveler ses documents de séjour. Les Français
lui auraient opposé une fin de non-recevoir qui l'aurait
beaucoup affecté.
La
France estimerait qu'à partir du moment où Dini
a signé des accords avec Guelleh, il ne peut plus demander
à bénéficier d'un droit d'asile qui ne
se justifie plus. Logique, non ?
Pour
obtenir un prolongement de son titre de séjour en France,
il ne lui reste plus qu'à dénoncer les derniers
accords et à faire reprendre les armes aux résistants
du FRUD. Une situation tragique pour DINI : d'un côté
un pays qui menaçait de saisir ses biens immobiliers
s'il ne faisait pas la paix et de l'autre un pays qui ne lui
renouvelle pas son titre de séjour tant qu'il ne fera
pas la guerre.
____________________
Haut de page ________________
23/02/02
Lettre ouverte de l'Association Survie à Monsieur Lionel
Jospin : 5 engagements.
Paris,
le 22 février 2002
à Monsieur Lionel Jospin
Candidat à la présidence de la République
Nous nous
engageons à ne pas cesser le combat pour une France
:
- Activement
engagée dans l'élaboration de modalités
de juste échange avec les peuples qui souffrent de
la misère et de l'oppression,
- Sûrement engagée dans la lutte contre la criminalité
financière et économique qui contribuent à
les y maintenir,
- Justement engagée dans le camp des principes de vérité
et de justice,
- Fortement engagée dans l'établissement de
nouvelles règles de vivre ensemble à l'échelle
globale.
Elle sera,
alors, "moderne".
SURVIE
____________________
Haut de page ________________
23/02/02
J'ai effectué des recherches, ce n'est pas GPED mais
GED. (Lecteur)
J'ai
lu l'appel concernant le GPED. Je ne suis pas d'accord avec
les autres lecteurs. Pour moi, il doit s'agir du GED. Je n'ai
pas encore beaucoup d'informations à ce sujet. J'en
recherche et dès que j'en aurai, je vous les adresse.
____________________
Haut de page ________________
23/02/02
Le coin de l'humour
Une
devinette.
Ismaël
Omar, ses quelques rares amis et les "Collabos"
à la dictature en place sont dans un bateau.
Le bateau
heurte un banc de coraux et coule à pic.
Question
: qui sera sauvé ? .
Réponse
: le peuple djiboutien et la démocratie en RDD.
_________________________
Histoire d'actualité.
Ismaël
Omar est assis sur le parvis de la présidence, il se
tient la tête entre ses deux mains et il pleure.
Un passant
s'arrête, s'approche de lui et pose la question.
- ça va pas, Excellence ?
- non
ça ne va vraiment pas, Paulette narrête
pas de dépenser de largent
pour acheter
ceci . . pour acheter cela
- mais
tu viens de recevoir une aide de 1, 8 milliards de FD, tu nas
quà en écarter un peu plus quà
lhabitude et produire en temps opportun de faux bilans
une fois encore et « laffaire est dans le sac
».
- oui
! effectivement. . surtout quils ont mauvaise mémoire
Mais jai un autre problème.
- Ah bon
! et lequel ?
- Ça
bouge au sein de lArmée ! et cela minquiète
- Tu nas
quà faire comme en décembre 2000. Tu envoies
la SDS, tu mets les meneurs en tôle à Gabode
mais tu ressorts quelques jours plus tard les généraux
Il y a de la place au niveau de tes Ambassades à
létranger. Tu en nommes un ou deux comme Ambassadeur
et ils te foutront la paix à des milliers de km dici
!!!!
- Tiens
! cest une bonne idée que tu viens davoir
là. Mais jai encore un problème qui me
préoccupe, tout à lheure le Juge Parlos
va débarquer avec Élisabeth Borrel et son Avocat
.
Compatissant,
le passant sassoit sur les marches à coté
dIsmaël Omar et dit :
- Alors
là je ne puis rien faire pour toi, surtout avec ces
témoins qui vont ommencer à dire ce quils
savent
Désolé
pour mon Excellence . . . . . . mais je crois que mon Excellence
est dans le pétrin jusqu'au coup.
____________________
Haut de page ________________
23/02/02
A lire dans La Lettre de l'Ocean Indien
LA
LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 23/02/2002
DJIBOUTI - Le retour de l'affaire Borrel
Le feuilleton judiciaire du décès du magistrat
français Bernard Borrel, mort d'étrange manière
en 1995 à Djibouti où il était en poste,
n'a pas fini d'empoisonner les relations diplomatiques franco-djiboutiennes.
(. . . ).
___________________________________
Avec
son talent habituel, Roger Picon a préparé cette
illustration qu'il offre aux lecteurs de l'ARDHD :

____________________
Haut de page ________________