20/03/02
Le Procureur Général de Djibouti, Ali Mohamed
Abdou, est élu Homme de la Semaine.
Pour sa
déclaration sur RFI, dans laquelle il a démenti
tous les propos alarmants de la LDDH, concernant l'état
de santé des 12 prisonniers politiques en grève
de la faim depuis le 27 février 2002. Pour le fait
qu'il bafoue le droit et la constitution en les maintenant
en prison sans jugement. Pour faire traîner depuis quinze
mois, le traitement du dossier de ces hommes, injustement
incarcérés, en utilisant des moyens dilatoires.
"Je
m'insurge contre les propos fantaisistes et sans fondement
d'un Opposant
en manque de sensation politique, qui pense à prodiguer
à ces personnes inculpées."
Pour toutes
ces raisons, nous lui décernons le titre d'Homme de
la Semaine, afin de le signaler particulièrement à
l'opinion internationale et aux services occidentaux en charge
de l'étude des dossiers des réfugiés,
dans l'hypothèse où il lui prendrait l'envie,
un jour, de s'expatrier avec sa famille, comme l'ont fait
tant d'autres.
Peut-être
sera-t-il un jour recherché par une justice internationale
devant laquelle il devra répondre des faits énoncés
ci-dessus et de bien d'autres commis uniquement pour s'attirer
les faveurs de la dictature et non pour appliquer le droit.
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20/03/02
Alerte pour les 12 prisonniers politiques et réaction
aux déclarations inadéquates du Procureur de
la République

Le Président
COMMUNIQUE
DE PRESSE
DU 7 MARS 2002
Mise au
point sur la déclaration politique du Procureur Général
du Tribunal
de Djibouti en réponse à la déclaration
du Président de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains,
Défenseur des Droits de l'Homme qui s'inquiétait
de l'état de santé, suite à la grève
de la faim et du refus récent aux épouses de
rendre visite à leur mari en Détention Arbitraire
depuis 15 mois.
Hungguri
siyaasaddeed iyo Caddaladda kala dhawra, kala dhawra. ( Il
faut
toujours séparer les ambitions politiques et l'exercice
de la Justice. ).
Quinze
mois, jour pour jour, de détention arbitraire, de 12
policiers, détention arbitraire décidée
par le Ministère public ;
Quinze
mois, jour pour jour, que 12 policiers demeurent en détention
arbitraire pour un soit disant coup d'Etat ;
Quinze
mois, jour pour jour, de détention arbitraire de 12
policiers en grève de la faim depuis mercredi 27 février
2002 pour protester contre l'injustice, contre l'opacité
et les manoeuvres dilatoires, contre le manque de transparence
et la dérive du procès vers le politique et
les tentatives de division tribale et/ ou clanique ;
Suite
aux déclarations, sur les ondes de RFI
le 06/03/02, du Président de la
Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) sur la situation
alarmante des
détenus arbitraire en grève de la faim.
Le 07/03/02
sur les ondes de RFI, le Procureur Général
a répondu par une
déclaration de démenti formel aux aspérités
bassement politiques.
Le Président
de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) regrette
les
propos du Procureur Général, qui tend à
mener le débat judiciaire sur un faux terrain politique
avec des termes et un langage de «leader d'un Parti
Politique au Pouvoir » ( Voir à la fin du Communiqué
les deux interviews).
Le Président
de la LDDH regrette les propos frisant la diffamation et l'intimidation
prononcés par le Procureur Général lors
de son interview diffusé aujourd'hui par RFI.
Le Président
de la LDDH s'élève contre la légèreté
avec laquelle le Procureur Général confond la
politique et la déclaration d'un Défenseur des
Droits de l'Homme dénonçant la non-assistance
médicale et les tortures morales et psychiques infligées
à 12 policiers en détention arbitraire.
Le Président
de la LDDH précise haut et fort en parfait diapason
avec les Défenseurs des Droits de l'Homme, qu'il continuera
avec détermination et conviction à s'opposer,
à combattre l'impunité, à dénoncer
et combattre toutes les détentions arbitraires, à
dénoncer et combattre toutes les infractions aux Lois
en vigueur, toutes les infractions à la Constitution
notamment son titre II sur le respect des Droits de la Personne
Humaine, toutes les infractions et violations de la Déclaration
Universelle des Droits de l'Homme, toutes les violations des
instruments internationaux portant sur les libertés
fondamentales comme celui de la libre circulation des Biens
et des Personnes et le Droit d'Aller et Venir.
Le Président
de la LDDH souhaite et demande à certains Juges debout
de ne
pas hésiter à mettre en veilleuse leur ambition
politique, leur ambition personnelle, surtout lorsqu'ils exercent
leur noble fonction de magistrat,
leur noble responsabilité à faire respecter
en toute impartialité les Lois
en vigueur, lorsqu'ils exercent leur noble devise «
en mon âme et conscience
».
La
Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) prend bonne note
du récent
engagement du Procureur Général « à
audiencier leur affaire en toute priorité » ;
toutefois, elle émet toutes ses réserves quant
au lot des vices de formes, aux infractions et aux violations,
qui, inéluctablement, éclateront en plein jour,
si le droit à la Défense sera assuré
aussi par des Avocats en provenance de l'extérieur,
si l'acceptation de la présence d'Observateurs des
Défenseurs des Droits de l'Homme sera admise avant
et lors des procès, si la transparence, la non-ingérence
et la non-interférence par des ordres de l'Exécutif
seront réellement effectives, alors la sérénité
de la Justice primera.
M.
NOEL ABDI
Jean-Paul
__________________________
Interview par M. ABDI ADEN du Président
de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) M. Jean-Paul
NOEL sur les ondes de RFI le 6 mars 2002.
Les visites
sont pratiquement interdites depuis le jour de la grève.
Hier après-midi, je me suis encore rendu à la
prison de Gabode pour m'inquiéter de la situation.
J'ai appris
que même les épouses ne pouvaient pas les visiter
puisqu'il y avait une épouse qui était là
et s'inquiétait de l'état de son mari.
Un Capitaine
est déjà hospitalisé, un autre Caporal,
hier après-midi, qui était très souffrant,
l'un des deux Procureurs a, paraît-il, refusé
qu'on l'hospitalise et la situation du Colonel, d'un Commandant,
et de deux Sous-Lieutenant est alarmante.
Nous pensons
que la situation actuelle est très, très grave,
très grave dans la mesure où, même les
premiers soins ne sont pas donnés, les visites des
Procureurs sont plus régulières que les visites
des médecins, nous pensons que là, il y a un
cas de non-assistance à personne en danger et nous
lançons un Appel pressant à l'Observatoire des
Prisons, ainsi qu'à l'Organisation Mondiale contre
la Torture (OMT).
Interview par ABDI ADEN du Procureur
Général M. Ali Mohamed Abdou sur les ondes de
RFI le 7 mars 2002.
Il est
tout à fait faux de prétendre que nous refusons
la visite des familles à la prison de Gabode, pour
la raison toute simple que toutes familles peuvent se rendre
aux jours de visite fixés par l'Administration pénitentiaire,
et aux heures fixées par l'Administration pénitentiaire
conformément aux dispositions légales en vigueur.
Je m'insurge
contre les propos fantaisistes et sans fondement d'un Opposant
en manque de sensation politique, qui pense à prodiguer
à ces personnes inculpées.
Il faut le rappeler les faits criminels des tentatives de
coup d'Etat, avec les circonstances que ce coup d'Etat a entraîné
mort d'hommes et destruction
d'édifices publics.
Qu'ils
ont intérêt à garder leur sérénité,
que cette affaire sera jugée et qu'il ne sert à
rien de faire le jeu de politicien en manque de sensation.
Donc,
je prends l'engagement d'audiencier leur affaire en toute
priorité, et je me ferais en devoir de répondre
à toutes leurs suggestions.
Tout ce
que je leur demande c'est d'être en bonne santé
et d'être en forme
pour l'audience future qui aura lieu très prochainement.
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20/03/02
Lettre ouverte du GIDEU au Secrétaire général
de la Ligue arabe pour l'informer de la situation catastrophique
des D.H. à Djibouti
Lettre
ouverte
à Amr Moussa,
Secrétaire général de la Ligue Arabe
Beyrouth
le
22 Mars 2002
Excellence,
Le Sommet
de la Ligue Arabe va se dérouler à Beyrouth
(Libnane ) le 22 et 25 Mars 2002, réunissant plus les
22 chefs d'états. Par la présente lettre, nous
voulons porter à votre connaissance les événements
récents dans notre pays pour témoigner que le
gouvernement de Djibouti ne tient pas compte des interventions
de la communauté internationale au sujet des Droits
de l'Homme et continue de poursuivre sa politique de violation
des Droits de l'Homme a Djibouti .
Nous nous
adressons à vous, en votre qualité de secrétaire
général de Ligue arabe, afin que celui-ci exige
de manière plus forte le respect des droits de l'Homme
à Djibouti, ce qui passe obligatoirement par la résolution
de la question des prisonniers politique .
Le monde
arabe porte une responsabilité certaine pour l'avenir
de la République de Djibouti et de son peuple, elle
se doit d'intervenir de tout son poids pour la paix, pour
une solution au problème des prisonniers politique
Djiboutiens (comme le demande ce peuple) et doit se montrer
exigeante sur les droits humains, tant dans l'intérêt
des peuples Djibouti, que dans celui des peuples de l'Union
arabe .
Les Pays
arabes sont fidèles au respect des Droits de l'Homme,
à la Liberté et à la Démocratie,
le Sommet de la Ligue arabe ne peut garder le silence devant
les actes totalitaires et répressifs des autorités
Djiboutiennes.
Nous pensons
que des actes forts de la Ligue arabe sont nécessaires
pour que la république de Djibouti prenne le chemin
de la paix et de la démocratie.
Nous avons
été alertés sur l'état de santé
des prisonniers politique qui est très préoccupant.
Nous vous
demandons d'intervenir auprès du Gouvernement Djibouti
en faveur de la libération des prisonniers politique
.
GIDEU, organisation dont le but est d'uvrer pacifiquement
pour les Droits de l'Homme, la Liberté et la Démocratie
à Djibouti, demande instamment aux délégations
des pays de la Ligue arabe participant au Sommet d'user de
votre influence auprès des autorités Djiboutiennes
pour faire respecter le Droits de l'Homme et sur les principes
démocratiques .
Votre
intervention serait en cohérence avec les valeurs qui
animent la Ligue arabe et pourrait contribuer à ce
que le Gouvernement djiboutien fasse un premier pas vers la
Démocratie.
En espérant
que vous prendrez en considération notre requête,
Veuillez
agréer, Monsieur le Secrétaire général,
nos respectueuses salutations.
Harbi Elabe
Gideu@hotmail.com
Note
de l'ARDHD : notre association s'associe pleinement à
la démarche du GIDEU, qu'elle soutient sans réserve.
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20/03/02
« Ce n'est pas parce qu'il y a une indignité
dans la vie qu'il faut s'en accommoder. » (Transmis
par un lecteur)
Le Front
pour la Restauration de l'Unité et de la Démocratie
(FRUD) est, depuis jeudi dernier, le premier parti d'envergure
à se prononcer officiellement en faveur du boycott
des élections législatives à venir. Un
boycott, un rejet de l'élection en fait, "au-delà
duquel il y a lieu de lancer, déjà, l'idée
d'une alternative pour le pays", pour paraphraser
le président du FRUD.
Est-ce
qu'il y a une place, même minime, pour le courant démocratique
dans le jeu institutionnel aujourd'hui ? (...) Djibouti peut-elle
se permettre de prolonger le statu quo actuel ?", finalité
des négociations en cours et des élections à
venir. l'instance suprême du FRUD répond par la
négative.
Emanant
pour cause d'un acteur ayant eu à mener le combat contre
le régime actuel de tout temps. "Nous ne sommes
pas une association mais bien un parti politique",
ironise le président du FRUD pour rétablir le
débat en ses termes appropriés. "'on ne
peut accuser le FRUD, le nôtre, d'avoir fui ses responsabilités
"pour avoir assumé toutes ses positions de
façon publique". Notamment celle consistant
à rejeter une négociation et une élection
scellées en amont.
"La
technologie de la fraude est une spécialité
du régime (...) Les informations que nous avons nous
laissent penser que des discussions ont lieu et que les quotas
sont quasi définitivement répartis en fonction
de la servilité des structures sur lesquelles compte
s'appuyer le régime (...) (Je sais ainsi) que l'on a
réservé quelques sièges à Mr DINI."
«
Et à cette recomposition autoritaire d'une classe politique
factice, les démocrates républicains sur le
dos desquels se fera la chose sont tenus d'opposer la réaction
politique salutaire : "Ce n'est pas parce qu'il y
a une ndignité dans la vie qu'il faut s'en accommoder."
Partant de ce déchirant constat, le leader du FRUD
énonce le souhait que "'ensemble des forces
se réclamant de la démocratie se montrent conséquentes".
"Nous
avons entamé la politique dans la clandestinité",
rappellera-t-il, par ailleurs, en guise de réponse
à l'interrogation quant au sort de son parti en dehors
des institutions. Et pour l'immédiat, le FRUD, assure
son président, se fixe la mission de mener campagne
pour le boycott. "Nous allons prendre langue avec
les forces démocratiques" pour une éventuelle
initiative commune. Mais il est d'ores et déjà
acquis, insiste le président, que "Djibouti est
arrivée à la fin d'un cycle historique lourd"
qu'il s'agit surtout de fructifier. "De toutes les
façons, de toutes les avancées réalisées
à Djibouti, aucune n'a jamais été le
fait du régime", conclut l'orateur.
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20/03/02
"Le temps du colmatage est terminé" (Transmis
par un lecteur)
Le président
du Front pour la Restauration de l'Unité et de la Démocratie
(FRUD), a été, ce week-end, l'hôte de
la ville de Bruxelles .Une occasion pour le leader du FRUD
de rencontrer, outre l'encadrement local du parti, les représentants
de la société djiboutienne de la ville. Le choix
de la ville de Bruxelles n'est pas fortuit. C'est le siège
de l'opposition en exil ou « gouvernement en exil ».
D'emblée,
le numéro un du FRUD a eu à retracer le cheminement
de son parti depuis sa création. "Nous avons
un parcours, nous avons des convictions et nous sommes déterminés
à les faire aboutir", martèlera le
président en soulignant qu' "autant nous ne
nous laisserons pas entraîner sur le terrain de la surenchère
et de la démagogie, autant nous ne cèderons
pas un iota par rapport aux valeurs sur lesquelles est construit
notre parti".
Abordant
la situation du pays, le président du FRUD dressera
un tableau noir. Ce qui lui fera dire que "le régime
djiboutien a accompli l'un des désastres les plus graves
de notre histoire". Pour étayer ses dires,
l'orateur signalera qu'"aucun problème social
n'a été réglé. Bien au contraire,
les choses sont en train de s'accumuler et de s'aggraver.
La jeunesse djiboutienne est poussée au bord de l'explosion".
Les élections
et les négociations en cours ont été
également des moments
forts de l'intervention de numéro un du FRUD.
Parlant
du dernier communiqué de DINI, le leader du FRUD rappellera
: "Nous ne sommes pas de ceux qui surfent sur le sang
des martyrs et nous nous sommes interdits toute compétition
partisane... »
S'agissant
des prochaines élections, on décèlera
dans les propos du leader du FRUD une tendance lourde au rejet
de cette consultation électorale. Qualifiée
comme "une fumisterie de plus", par l'orateur,
qui rappellera la situation grave du pays, citera également
la loi électorale, qu'il considère comme "une
codification de la fraude".
Il rappellera
aussi les propos tenus à ce sujet devant l'ancien président
du FRUD, Mr DINI par rapport à la crédibilité
des négociations et surtout de l'élection à
venir : "Quand on conteste le droit à la vie
et à la liberté d'expression à des citoyens,
comment voulez-vous me convaincre qu'ils vont respecter notre
voix dans l'urne ?»
A une
question sur les accords du 12 mai dernier, il répond
que « le document que nous avons rédigé
lors des Assises Nationales tenues à Garbanaba du 18
au 21 novembre 2000 pose les jalons d'un Etat de droit. Nous
savons quelle est l'antithèse de ce pouvoir. Nous savons
aussi qu'il ne pourra jamais l'accepter, à moins qu'il
ne décrète sa mort et sa disparition. Nous maintiendrons
la pression jusqu'à satisfaction de cette plate- forme.
Et elle se fera avec, sans ou contre ce pouvoir. C'est à
lui de choisir la solution la moins fatale pour lui. Le temps
du colmatage est terminé. La population est mobilisée.
Elle attend toujours. Le combat continue».
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Haut de page ________________
19/03/02
Annonce de la journée internationale pour la libération
des prisonniers politiques du 23 mars.
Nos développeurs ont réalisé la bannière
animée pour annoncer cette journée. Elle est
installée sur notre site et elle présente tous
les prisonniers politiques.
Avis
à tous les Webmaster : nous sommes à votre
disposition pour vous envoyer cette bannière, si vous
souhaitez l'installer sur votre site, afin de renforcer l'annonce
de cette journée.
Il suffit
de nous envoyer un mail à l'adresse : equipe@ardhd.org
et nous vous renverrons le fichier ban1.swf (env. 100 Ko).
Merci
à toutes les Associations de vous mobiliser pour le
23 mars et de nous informer de ce que vous avez entrepris
pour attirer l'attention de l'opinion internationale sur la
situation dramatique de ces douze prisonniers politiques.
Nous assurerons la publication de vos informations.
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Haut de page ________________
19/03/02
Pourquoi le juge Borrel aurait-il été assassiné
? (Témoignage d'un
lecteur sous sa responsabilité)
Note
de l'ARDHD : un lecteur, apparemment concerné et bien
informé nous a transmis ce témoignage que nous
publions avec toutes les réserves possibles. Nous n'avons
aucun moyen de vérifier ni les faits ni les accusations
potentielles que notre Association ne porte pas. Si nous avons
quand même décidé de le publier, c'est
parce qu'il présente une version cohérente des
événements qui auraient pu conduire à
la mort du Juge Borrel. Nous laissons aux lecteurs le soin
de se forger leur opinion et de nous adresser s'ils le souhaitent
des rectificatifs ou des confirmations. Le reste appartient
à la Justice qui suit cette affaire.
Avant
de commencer, je tiens à présenter mes condoléances
aux familles des deux djiboutiens morts dans l'écrasement
de leur avion. Qu'ALLAH, les accueille dans son paradis.
Encore
une mise en scène du frud-guellien pour torpiller la
réconciliation et pour détourner l'attention
des Djiboutiens de l'affaire du juge qui aurait pu avoir été
assassiné sur ordre de Guelleh.
Je viens
de lire notre journal et je tiens à remercier tous
ceux qui ont travaillé pour que notre site soit opérationnel
et nouveau.
Le FRUD
vient encore de se diviser pour la seule raison du fric et
pour plaire au Prince qui pourrait être rattrapé
par l'histoire (affaire Borrel). Guelleh ne veut pas que le
peuple djiboutien sache qui aurait pu commanditer l'assassinat
du Juge Bernard Borrel.
Le juge
Parlos, qui est venu à Djibouti, devrait aussi se rendre
en Érythrée parce que ce pays abrite un dénommé
Awaleh Guelleh Assoweh qui était présent lors
de la discussion entre les barons du crime. Le juge et Madame
Borrel ne trouveront rien à Djibouti sauf des déclarations
anodines pour affirmer que personne n'a rien vu ni entendu,
même Moumin Bahdon Farah qui était à l'époque
Ministre de la Justice après son coup manqué
contre l'actuel Président de l'Assemblée nationale,
M Said Ibrahim Badoul.
Madame
Borrel, je vous conseille de vous renseigner pour savoir où
est passé le Sergent Mohamed Hassan Farah qui était
emprisonné avec Awaleh Guelleh. Lors de la visite du
Président érythréen M Afworki, Guelleh
avait demandé aux services secrets érythréens
de surveiller de près Awaleh Guelleh. On dit qu'il
est en train de constituer un nouveau front Issa contre la
dictature mise en place et soutenue par la France.
M. Parlos
vous devriez poser des questions à l'Ambassadeur de
France de l'époque, M Jean-Marie Momal (1995-1997)
qui a été remplacé ensuite par M Bernard
Le Tourneau (qui était avant en poste en Arabie saoudite).
Historique
de ce décès et ce que je sais.
en septembre 1990, un attentat est perpétré
à Djibouti par l'actuel homme fort du régime
M Guelleh. C'est à la suite des terribles combats qui
opposaient Issa et Gadaboursi en Somalie du nord, que les
troubles ont éclaté. Ces combats étaient
tellement féroces qu'il y a eu des échos jusqu'à
Djibouti (il y avait déjà eu la même bataille
en 1949).
l'Armée
nationale djiboutienne avait participé à ces
combats sous l'autorité du Colonel Zakaria Cheik Ibrahim.
Le gouvernement avait décidé de punir les Gadaboursi
qui étaient à Djibouti puisque chaque parti
soutenait sa tribu.
M Guelleh
avait alors imaginé, au cours d'une réunion
secrète qui avait eu lieu dans une maison blanche,
prés de l'0ued d'Ambouli et l'actuel pont italien,
que le sang Issa devrait être vengé coûte
que coûte
C'est
alors qu'à Djibouti, on a enregistré des exactions,
des tueries ainsi que des bagarres qui ont éclaté
dans chaque quartier de la capitale (bien orchestrée
par Guelleh et par son frère Idriss). Les quartiers
les plus chauds étaient : Balbala, Carton, Quartiers
6 et 5 et enfin Quartier 7.
Guelleh
aurait imaginé de faire commettre un attentat contre
les intérêts de la France pour accuser les Gadaboursi.
Le Ministre de l'Intérieur, de cette époque,
M khaireh Allah Arred (dit Kayreh Pakistan) était,
en haut lieu, le seul à ne pas être au courant
de ce plan diabolique.
La place
où avait eu lieu l'attentat était gardé
par des agents de la FNS (actuelle FNP). Le Général
Yacin Yabeh était parti 24heures plus tôt et
il avait laissé le Commandement par intérim
au Colonel God ainsi qu'à l'officier d'origine arabe
Ali Hassan.
Après
l'attentat, le Colonel God avait été placé
aux arrêts de rigueur, tandis que le Commissaire Ali
Ibrahim Goudal était suspendu de ses fonctions. Alors
l'enfer s'est abattu sur la communauté Gadaboursi de
Djibouti.
Les anales
de l'histoire doivent être consultées. C'était
un septembre noir .tous les gens ont été torturés
à la Villa Chistophe, à la Brigade nord, à
la Brigade d'Ambouli et enfin dans les Brigades 3, 4 et 5.
Souvent
ceux qui torturaient avaient des liens de parenté avec
ceux qui souffraient et qui subissaient, mais la furie, lorsqu'elle
est lancée, ne connaît pas de limites. Le Ministre
Gadaboursi, M Souleiman Farah Lodon ne pouvait pas parler
s'exprimer, de même que M. Elabeh. Je tiens à
dire que la tribalisation avait atteint alors un seuil critique
et que le pays frôlait la guerre civile.
Nous tenons
à remercier les habitants d'Arhiba (qu'Allah les aide)
pour l'appui qu'ils ont donné aux jeunes Gadaboursi
qui fuyaient la torture et la répression sauvage de
Guelleh (En les cachant, ils ont sauvé des dizaines
de jeunes d'une mort programmée).
Compte-tenu
du fait que les Gadaboursi n'étaient pas responsables
de cet attentat et que la France exigeait que l'on trouve
les auteurs de cet attentat, le Juge Borrel est venu à
Djibouti.
Le pouvoir
de Guelleh n'a pas pardonné non plus aux frères
Afars, d'avoir protégé les jeunes Gadaboursi
et il a organisé la tuerie d'Arriba, le 18 décembre
1991 (bien calculée). Guelleh savait bien manuvrer.
Pour contrer le rapport
d'Amnesty international, il a distribué de l'argent
sale à ceux qu'il avait torturés.
C'est
à ce moment qu'a commencé l'exil forcé
pour des centaines de Djiboutiens qui ont émigré
au Canada et en Hollande (en Hollande, j'ai rencontré
des gens qui avaient été torturés sur
ordre de Guelleh.
Le Juge
Borrel est venu à Djibouti pour demander à voir
et à discuter avec les torturés et pour préparer
un rapport à remettre au Parquet de Paris. Guelleh
avait été averti des agissements de ce Juge.
Les Services secrets djiboutiens filaient de près le
Juge Borrel qui continuait tranquillement son enquête
et qui avait en main des preuves claires de la culpabilité
de Guelleh dans l'attentat du Café de Paris.
Posez
donc la question à l'Ambassadeur de l'époque
M Claude Soubeste qui a été remplacé
ensuite par M. Régis de Benenet. Le Ministre de l'époque
M. Moumin Bahdon Farah en savait quelque chose. M Guelleh
ne supportant pas que ce juge vient fourrer son nez dans les
affaires de l'État, il aurait décidé
de l'éliminer avant que celui-ci ne puisse rentre en
France avec son rapport pour le Parquet de Paris. Le Ministre
de l'Intérieur français, M. Charles Pasqua devrait
lui aussi savoir des choses sur l'assassinat du Juge Borrel.
Pour Guelleh,
il était urgent d'agir avant que ce Juge ne parte.
Je me suis souvent posé ces questions :
Pourquoi Guelleh aurait-il fait supprimer ce Juge et pourquoi
lui ? Beaucoup de juges sont passés au pays et ils
n'ont jamais été inquiétés, mais
pourquoi celui-la ?.
Le Juge,
s'il était rentré à Paris, aurait du
ouvrir une instruction judiciaire contre Guelleh et celui-ci
n'aurait pas pu se présenter aux élections de
1999. La France, vu ce dossier, aurait exercé des pressions
terribles sur le vieux Gouled pour qu'il livre Guelleh à
la Justice française comme l'avait fait le Soudan avec
Omar el Bachir en livrant le terroriste Carlos. Guelleh ne
voulait pas devenir Carlos et il aurait alors imaginé
cette mascarade. Les gens qui savaient quelque chose sont
avec lui comme le Président bidon du PND M Mahdi ainsi
que Houmed Souleha, l'ancien Président de l'Association
des Droits de l'Homme et des Libertés (il est passé
plusieurs fois par la Villa Christophe pour avoir trop parlé
sur RFI)
Aujourd'hui
le courant de l'histoire pourrait rattraper ce dictateur et
qu'ALLAH l'attende lui aussi dans la tombe pour régler
bien des cas. Madame Borrel, votre mari n'est pas mort pour
rien et sachez que la Communauté des Djiboutiens exilés
est avec vous et vous soutient.
Parmi ceux qui auraient pu être les commanditaires
du septembre noir et de l'attentat :
Ismail
Omar Guelleh
Hassan Saïd
Colonel Hoche (décédé)
Comnadant Mahdi
Sous Lieutenant Iftin "père"
Député Djama Djilal
Général Yacin Yabeh
Djama Ali Guelleh (il a ordonné de couper le courant
à cette heure )
Moumin Bahdon Farah
Ismail Guedi Hared
Aden Chideh
Général Zakaria
Hassan Gouled (ancien Président)
Député Djama Aouled
Commissaire Salah Omar Hildid
l'entrepreneur Idriss Gahoundé importateur de Mitsubishi
Je laisse
le soin au juge d'interroger tous ces personnages. Que la
justice suive son cours librement.
Un torturé de Guelleh
qui a fui, pour se réfugier en Hollande.
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18/03/02
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18/03/02
Communiqué de mise au point du FRUD-ARME
FRONT
POUR LA RESTAURATION
DE
l'UNITE ET DE LA DEMOCRATIE
- FRUD - Armé -
Djibouti,
le 17 mars 2002
COMMUNIQUE
DE MISE AU POINT
Dans un
communiqué de presse l'fait à Bruxelles le 8
mars 2002' l'ancien représentant du FRUD en Europe,
M. MOHAMED KADAMI, se disant l'Président du comité
provisoire du FRUD' prétend remettre en cause la légalité
organisationnelle qui a présidé à la
signature de l'Accord de Paix du 12 mai 2002 : ce qui appelle
de notre part les remarques suivantes :
1) M.
MOHEMED KADAMI avance que le Président DINI a signé
l'Accord de Paix sans consulter le Conseil Central ; ce qui
est une contrevérité puisque, dans se réunion
extraordinaire tenue le 22 mai 2001 à Garbanaba. Ce
même Conseil Central a unanimement approuvé le
contenu de l'Accord du 12 mai 2001, tout comme il avait approuvé
celui du 7 février 2000 lors de son congrès
extraordinaire d'Awas des 5 et 6 avril 2000 au cours duquel
le Président DINI avait d'ailleurs été
officiellement mandaté pour finaliser les négociations
débutées à Paris. Enfin, les Assises
Nationales tenues à Garbanaba du 18 au 21 novembre
2000 ont confirmé ce mandat de finalisation.
2) La
réunion extraordinaire du Conseil Central du 22 mai
2001, qui a approuvé le contenu de cet accord, a en
même temps décidé la dissolution de l'organisation
militaire, la démobilisation et le désarmement
; ce qui fut intégralement accompli comme l'atteste
le l'bûcher de la Paix' du 7 juin 2001 au cours duquel
ont été brûlées toutes les armes
déposées par nos combattants. Il ne reste donc
pas de rebelles en armes, ni au Nord ni au Sud de la République
de Djibouti.
3) Etant
une organisation où tout débat constructif est
le bienvenu, le FRUD-armé reconnaît à
M. MOHAMED KADAMI le droit d'être en désaccord
avec les acquis de cet Accord. Toutefois, seul le décalage
dû à l'éloignement spatial l'autorise
à en ignorer la véritable légitimité.
C'est parce qu'il est loin des retards de salaires, de l'appauvrissement
généralisé et du gâchis causés
par la guerre, qu'il peut encore se permettre de prôner
la poursuite des combats fratricides : le Peuple djiboutien
est fatigué de cette guerre et n'aspire aujourd'hui
qu'à une Paix juste et durable pour se consacrer, avec
des dirigeants responsables, au Développement du pays.
4) Quant
à des l'Assises Nationales' d'une organisation armée,
d'ailleurs inexistante, qui ne seraient tenues les l'5 et 6
mars 2002 dans le district de Tadjourah', il est regrettable
que notre ancien Représentant en Europe verse aussi
maladroitement dans une désinformation qui ne peut
que nuire à l'avenir de sa crédibilité
: une réunion dont il serait tenu informé à
6.000 km aurait certainement eu quelque écho à
Djibouti-ville situé, à 60 km de son prétendu
lieu de déroulement et encore plus dans la région
de Tadjourah.
'Il est
plus difficile de faire la guerre que la paix' disait Clemenceau.
Notre Organisation a résolument opté pour la
voix difficile de la Paix, convaincue que les conditions politiques
et institutionnelles (acquis majeur de l'Accord de Paix du
12 mai) sont aujourd'hui réunies pour que le changement
que le Peuple djiboutien appelle de ses vux et attend
avec impatience devienne réalité. C'est, avec
l'application de toutes les dispositions contenues dans cet
accord, son fonctionnement actuel en tant que parti politique
et sa transformation prochaine en FRUD-National, l'uvre
de longue haleine qui attend notre Organisation, confortée
en cela par le soutien populaire qui lui est déjà
témoigné.
C'est
à tout ce travail de Reconstruction du Pays et d'amélioration
des conditions de vie des djiboutiennes et des djiboutiens
que le FRUD-armé invite son ancien Représentant
en Europe à s'associer, à la place légitime
que lui accorde le respect dû à son engagement
et à ses sacrifices : la Réalité se situe
sur le seul terrain du concret, pas sur Internet !
Le secrétaire à la Communication du FRUD-armé
Porte-parole
ALI MAHAMADE
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17/03/02
Le jeu de LOI. Comment jouer avec IOG, sans se faire tuer
! (par Roger Picon)
Attention
IOG est connu pour être un très mauvais joueur.
Vérifiez qu'il n'est pas armé avant de jouer
avec lui. Si vous gagnez, surveillez aussi vos arrières
: on ne sait jamais l'un de ses sbires pourrait vous planter
un coup dans le dos puis vous asperger d'essence avant d'enflammer
votre dépouille et de la déposer au bord de
l'eau .... C'est la nouvelle forme du suicide à la
djiboutienne !
Le
jeu de Loi, version Ismaël Omar.
(par Roger Picon)

Nous proposons
à nos lecteurs un jeu librement inspiré du "
Jeu de l'oie " et qui se pratique par lancement d'un
dé. On peut y jouer seul ou à plusieurs.
Vous
tombez sur la case 1.
C'est la case justice. Vous avez deux choix
: vous relancez votre dé et vous éloignez au
plus vite ou vous avez la possibilité de rester sur
cette case mais, dans ce cas, vous devrez bénéficier
de la protection d'Ismaël Omar.
Vous
tombez sur la case 2.
Attention DANGER. Cette case est celle de
l'opposition politique. Méfiez-vous des virages dangereux
ou des changements de route ce malgré vos engagements
passés et la confiance qu'avait fondé en vous
le peuple. Si vous avez mauvaise mémoire ou désertez
vos idéaux, allez vous abreuver à la case 9.
Vous
tombez sur la case 3.
Vous avez le besoin de soins médicaux.
Désolé, l'hôpital Pelletier et ses annexes
ne sont plus en mesure de le faire. Par ailleurs si vous vivez
en périphérie du pouvoir politique en place
vous pouvez être pris en charge dans l'un des hôpitaux
parisiens avec gratuité des soins et voyage aller-retour
inclus. Cela s'appelle l'égalité des Droits
face à la maladie.
Vous
tombez sur la case 4.
Vous êtes opposant politique
exilé. Vous tournez en rond depuis de nombreuses années
car refusant d'adhérer à toute initiative en
faveur d'une Union de l'opposition politique. Ce faisant vous
faites le jeu du pouvoir en place. Le faites-vous par intérêt
caché, par tribalisme d'un autre âge ou par ambition
démesurée.
Vous
tombez sur la case 5.
Vous êtes opposant politique, membre
du PRD, fondé par le regretté Mohamed Djama
Elabé. Vous êtes la cible privilégiés
du pouvoir en place et subissez les actes les plus bas, les
gestes les plus vils pour tenter de vous contraindre à
mettre un genou au sol. Cela s'appelle le respect de la pluralité
politique.
Vous
tombez sur la case 6.
Bien.. très bien, vous avez une conduite
exemplaire, voire aveugle, vis à vis du pouvoir politique
en place. Vous méritez une récompense qui peut
se traduire par le maintien de vos propriétés
immobilières, immeubles - maisons - bars .., à
laquelle Sa majestueuse majesté peut ajouter quelques
milliers de dollars. Continuez et aller vous abreuver à
la case 9.
Vous
tombez sur la case 7.
Vous êtes sous la surveillance du
SDS, Tout ce que vous dites ou faites est placé sous
contrôle. Suivant que vous serez pauvre ou puissant,
vous prenez le risque d'être placé dans l'une
des cases 12 ou 10
en simple visite.
Vous
tombez sur la case 8.
Vous êtes sous la surveillance du
SDS, Vous êtes devenu indésirable. Pour diverses
raisons vous expatriez. La nation voit ainsi ses enfants s'éloigner.
Gardez courage, le jour du retour est proche.
Vous
tombez sur la case 9.
Vous
êtes un bon
animal de compagnie.. pour le pouvoir
en place. C'est bien ! très bien ! sa majestueuse majesté
peut essuyer ses escarpins sur votre pelage en échange
d'une écuelle.
Prenez garde tout de même, il va exiger toujours plus
de vous et si vous veniez à prendre conscience de votre
situation d'asservi à ses volontés vous iriez
soit en case 10, si vous êtes puissant, ou en case
12 si vous n'avez que peu d'intérêt pour lui.
Vous
tombez sur la case 10.
Vous n'avez plus aucune resposablité
ni commandements. Désormais vous avez du temps libre.
Pour vous occuper, IOG vous offre un séjour de moyenne
durée au Centre National d'Hébergement de Gabode
: massage, relaxation, temps libre.
Vous
tombez sur la case 11.
Jusqu'à
présent, vous aviez réussi à ne pas vous
faire remarquer. Toujours prêt à défendre
les réalisations du régime et à louer
son père protecteur, le dictateur. Et voilà
que votre ordinateur vous trahit, on retrouve des traces de
consultation de sites interdits : GED, ARDHD, etc... Vous
reculez d'une case et vous vous positionnez sur la 10
Vous
tombez sur la case 12.
Castatrophe,
vous passez plusieurs tours (de 2 à 6 ans) en Centre
d'hébergement national, mais section longue durée.
La nourriture se raréfie, les amis s'éloignent,
le monde vous oublie, c'est le trou noir. Vous ne sortirez
que si un adversaire tombe sur cette case. Le principe est
que l'un remplace l'autre et que la case ne doit jamais être
vide.
Vous
tombez sur la case 13.
Le
patron du jeu a des soucis. Alors il vous insulte et il vous
gifle en public. Vous êtes morfondu, humilié,
mais vous gardez votre poste et vos revenus officiels et occultes.
Vos petits trafics personnels ne sont pas touchés,
simplement pour être de nouveau en cours, vous versez
un pourcentage plus important aux bonnes oeuvres du patron,
par l'intermédiaire de sa femme.
Vous
tombez sur la case 14.
Le
jeu est fini. C'est le premier qui arrive sans encombres à
cette case qui a gagné. En principe, c'est toujours
IOG qui gagne, mais il y aura peut-être une exception
avec vous et vous serez le Président du Gouvernement
national de transition. Ne rêvez quand même pas
trop !
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17/03/02
Radio-trottoir : un grand froid entre Paris et Djibouti !
ISMAEL OMAR GUELLEH SERAIT PLUS SENSIBLE AU PARFUM DU DOLLAR
QU'A CELUI DE l'EURO.
Selon
des informations obtenues de sources généralement
bien informées, les rapports entre Paris et Son Excellence
de Djibouti ne seraient plus au beau fixe, si tenté
que l'on puisse avoir jamais cru que le chef de l'État
français et son Premier Ministre ait pu apprécier,
ne serait-ce qu'un instant, la dictature de l'abject pratiquée
par Ismaël Omar alors qu'ils n'ont jamais cessé
affrimer que tout doit être mis en oeuvre pour favoriser
l'instauration d'États de droit au sein des pays qui
composent la Francophonie.
La Francophonie,
cette belle Institution que chacun ressort chaque année
à pareille époque pour recevoir un coup de lustrage
afin éviter qu'elle ne rouille dans ce qui fait l'un
de ses fondements, le respect de l'humain..
A l'évidence
et pour la diplomatie française, la réélection
extrêmement contestable du Président zimbabwéen
Robert Mugabe qui vient de promulguer de surcroît une
loi sur l'information et qui s'en prend à la liberté
de la presse indépendante et étrangère,
aurait bien plus d'importance que la dictature, l'absence
totale de liberté à Djibouti et 12 militaires
emprisonnés depuis décembre 2000 dans la sinistre
prison de Gabode et qui, face à l'indifférence
du grand frère qui ferme les yeux, n'ont eu d'autre
alternative que d'entamer une grève de la faim.
Que Son
Excellence, qui a falsifié en toute impunité
les élections présidentielles d'avril 1999 et
qui s'est assis sur la Constitution ainsi que sur toutes les
lois, se rassure ; nul ne va lui demander de promulguer une
loi qui s'en prendrait à la presse indépendante
et étrangère à Djibouti !.
Pour qu'Ismaël
Omar promulgue une telle Loi ou nous ponde un décret
interdisant la liberté de la presse encore faudrait-il
que " l'objet" de l'interdit ait une existence dans
le pays, ce qui est loin d'en être le cas. A l'exception
de quelques journaux de l'opposition, placés sous un
contrôle qui ne dit pas son nom, il n'y a pas de presse
libre à Djibouti. Le pouvoir fait d'ailleurs régulièrement
saisir les numéros des titres étrangers, lorsqu'un
article le dérange. Il a bien tort, car alors tout
le monde cherche une copie du fameux numéro, ne serait-ce
que pour savoir pourquoi il a été interdit ....
Comme
l'ont dit communément, en ce qui concerne Son Excellence
en matière de dictature Ismaël Omar Guelleh....
"à trop tirer sur la corde ... elle risquerait
de se casser".
La mainmise politico-financière qu'exerce une certaine
intelligentsia parisienne sur l'ancien territoire français,
qu'elle soutient financièrement à coup de milliards
déduits des impôts des Français ......sans
savoir ce qui en est fait, irriterait bon nombre des partenaires
embarqués dans le bateau de l'Europe et qui, de plus,
voient d'un très mauvais oeil le maintien d'un régime
dictatorial à Djibouti et toutes les atteintes graves
aux droits de l'homme qui ne cessent d'être dénoncées
depuis des années.
On murmure
même que les militaires allemands seraient prêts
à "plier bagages" et à rentrer dans
leurs foyers.
"
Vini .. vidi ... pas vici mais vidi Kolossalllllllllle bordellem
! " doivent-ils penser ...
Son Excellence, expert en dictature, regretterait ce possible
départ. Il ferait tout pour l'éviter car sinon
"la pompe à fric" pourrait connaître
quelques ratés.
Il aurait
du mal de se défaire de la "force des mauvaises
habitudes" dans laquelle il se complait, a fortiori avec
les bailleurs de fonds pourtant si généreux
et si peu regardants jusqu'à présent.
Tentez
l'expérience de solliciter votre banquier pour un "prêt
à fonds perdus" ne serait-ce que pour un montant
de quelques milliers d'euros, vous verrez ce qu'il vous répondra
!. Il faut être Son Excellence, docteur es dictature,
pour prétendre et obtenir souvent de telles faveurs.
Tout cela
aurait irrité Son Excellence, agrégé
en dictature ; chacun sait que lorsque Ismaël Omar est
irrité, il s'en prend à son entourage ; il n'y
aurait que sa "diseuse de bonne aventure" qui pourrait
le calmer en le rassurant ou en lui indiquant des pistes (dont
la plupart mènent à Gabode).
Peut-être
une relation freudienne avec la dite-dame ? Ne sait-on jamais
; avec Guelleh, rien ne peut plus nous surprendre !.
On dit
même que le seuil d'intolérence étant
atteint contre lui. Ismaêl Omar pourrait faire appel
au billet vert à l'odeur caractéristique : celui
du Dollar qui sent mauvais compte-tenu de ses origines : drogue,
commerce d'armes, racket, trafic en tous genres ! C'est son
ami Sadam Hussein qui risquerait de ne pas être content
; encore un ami de perdu me direz-vous !
Remarquez
que Son Excellence, roi de la dictature, n'est plus à
cela près.
A force
d'envoyer ses supposés amis et ses "collabos"
en séjour à Gabode pour vérifier si la
soupe est bonne, tester la literie ou compter les blattes,
il s'est constitué autour de lui des réseaux
d'inimitiés profondes, qui lui font peut-être
ce sourire un tant soit peu crispé mais qui attendent
patiemment la moindre faiblesse : le moment où il mettra
un genou par terre. Alors là, ils se transformeront
en lions !
Tel qu'on
le connaît, Son Excellence, Président de la dictature,
a du penser à cette éventualité, particulièrement
au cours de ces dernières semaines. En homme prévoyant,
il s'est vraisemblablement préparé un point
de repli dans un pays d'accueil. Mais
il sait qu'il ne pourra plus utiliser les nombreuses propriétés
qu'il a acquises en France avec l'argent qui aurait du revenir
aux Djiboutiens.
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15/03/02
REBONDISSEMENT DANS l'AFFAIRE BORREL (RFI)
|

Ismaïl
Omar Guelleh,
président de la République
Source AFP
|

Source ARDHD / R.Picon
|
Djibouti
Rebondissement
dans l'affaire Borrel (Extrait
RFI)
Le juge
français Jean-Baptiste Parlos a ordonné une
nouvelle autopsie. Bernard Borrel est ce juge français
retrouvé mort en 1995 à Djibouti, alors qu'il
était conseiller spécial du ministre de la Justice.
Sa veuve a toujours soutenu la thèse de lassassinat
politique, contre la thèse officielle du suicide.
Après
une reconstitution à Djibouti, du 23 février
au 3 mars 2002, le juge parisien Jean-Baptiste Parlos naura
pas tardé pour demander lexhumation de Bernard
Borrel. Le 7 mars, le magistrat a ordonné, pour la
seconde fois, que lon exhume le corps pour y pratiquer
une autopsie. Une célérité qui tranche
avec le rythme chaotique suivie par cette instruction hors
normes. En six ans, laffaire a déjà connu
trois magistrats. Le quatrième veut une enquête
exemplaire, cest pourquoi il a accepté la présence
et la participation des avocats dElisabeth Borrel, la
veuve du juge, elle aussi magistrate à Toulouse, dans
le cadre de la reconstitution. «Depuis notre voyage
et la reconstitution, nous avons la certitude que cela ne
peut pas être un suicide, tonne Maître Olivier
Morice, on prétend que la victime se serait aspergée
dessence avant de simmoler, mais seul le haut
du corps est brûlé.»
Dans l'enquête
à trous qui entoure l'affaire Borrel, les éléments
de médecine légale sont en effet les plus troublants
pour contester la thèse du suicide. Le 19 octobre 1995,
sur les lieux de la mort, un belvédère situé
à 60 kilomètres au sud de la capitale, les gendarmes
retrouvent aussi une sandale carbonisée, mais les pieds
de la victime sont intacts. Lexpertise privée,
conduite par le professeur Lazarini, une sommité de
la médecine légale, relève qu'il n'y
a pas de traces de suie dans les bronches, ni de produits
de combustion dans les poumons. Conclusion : le corps ne peut
donc avoir été brûlé du vivant
du sujet.
Le déroulé
des événements semble lui aussi très
improbable. Bernard Borrel aurait dabord enlevé
une sandale, puis serait descendu de trois mètres sur
des cailloux. Là, il serait donc aspergé dessence
avant de simmoler, puis de parcourir 17 mètres
dans une pente assez raide formée de gros cailloux
de pierre volcanique. Or, à la première autopsie,
ses plantes de pieds nues ne portaient aucune trace de coupure
ou de plaie. Enfin, le magistrat «déprimé»,
père deux jeunes enfants, se serait recroquevillé
seul entre deux pierres. Un scénario jugé parfaitement
fantaisiste par maître Morice. Le collège des
trois experts de médecine légale désigné
par le juge Parlos, pourront aussi effectuer des analyses
toxicologiques, jamais réalisées, afin dapporter
de nouveaux éléments à l'enquête.
Une décision
rarissime
Cette décision rarissime d'exhumer à nouveau
le corps de Bernard Borrel marque un nouveau tournant dans
ce qui ressemble à la chronique d'une enquête
ratée, truffée d'absences. A lorigine,
il ny a pas d'autopsie effectuée à Djibouti.
Les premiers enquêteurs nont même pas le
réflexe dopérer des relevés dempreintes
ou des prélèvements sur les taches de sang découvertes
près du corps. Un peu plus tard, c'est un dossier médical
qui disparait à l'hôpital militaire français
de Djibouti : le dossier de Bernard Borrel qui contient, entre
autres, les radios des poumons censées prouver le suicide.
Il y aussi, dans les bizarreries de lenquête,
ce pompiste qui assure avoir servi le magistrat, le jour de
sa disparition. Que dit ce témoin ? Que la victime
était accompagnée dun «autre Blanc».
De qui sagit-il ? Question sans réponse.
Quatre
ans après les faits, un ancien lieutenant djiboutien,
adjoint de la Garde présidentielle, témoigne
devant les deux premiers magistrats parisiens chargés
de l'affaire, les juges Roger Le Loire et Marie-Paule Moracchini.
Mohamed Saleh Alhoumekani leur raconte une conversation ayant
eu lieu le 19 octobre 1995, le lendemain de la mort. Lors
de cette discussion, avec notamment le patron des services
secrets de Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh aurait affirmé
: «Le juge fouineur a été tué sans
aucune trace». Un témoignage qui accrédite
la thèse de l'assassinat et accuse l'homme qui, en
1995, était le chef de cabinet du président
Hassan Gouled Aptidon. Aujourd'hui, IOG est président
de la République. Le témoignage du lieutenant
ne sera pas vraiment pris en compte par les deux magistrats
qui, finalement, sont dessaisis du dossier lan dernier.
Aujourdhui,
le quatrième magistrat veut une enquête exemplaire.
C'est pour cela qu'il a ordonné cette seconde exhumation.
Pour mener une nouvelle autopsie dont il espère que
la vérité sortira grandie.
DAVID
SERVENAY
15/03/2002
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15/03/02
A lire dans LOI : Voix
dissonantes au Frud
LA LETTRE
DE l'OCEAN INDIEN - 16/03/2002
DJIBOUTI
- Voix dissonantes au Frud
Alors qu'Ahmed Dini se prépare à
transformer le Frud-Armé
(ex-rébellion Afar) en un parti politique légal
dénommé Frud-National (LOI n°987), certains
militants afars s'opposent à cette orientation. (...).
[Total : 172 Mots].
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15/03/02
Espoir (Poeme
de Dany Guyot)
Lorsque les mots sont inutiles
Et que parler semble futile
Clapir comme un chacal
Ne fera pas fuir le Mal
Face à la dictature d'un despote
Brandissez l'étendard de la révolte
Si pour l'avenir de vos enfants
Il vous faut verser le prix du sang
Sous la même bannière
Unissez vous, mes frères
Afin que le monde
Un jour, vous entende.
Alors le vent du désert
Balayant votre misère
Séchera vos larmes
Et ravivera la flamme
D'un nouveau demain
D'un nouveau destin.
Dany Guyot
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15/03/02
LETTRE OUVERTE AU GOUVERNEMENT ET AUX AUTORITES DJIBOUTIENNES
(GIDEU)

New York,
le 15 Mars 2002
Nous dénonçons
la répression menée à l'encontre du Peuple
djiboutien. A ce jour, 12 prisonniers politiques Djiboutiens
se trouvent en prison, dont 8 qui ont commencé une
grève de la faim, il y a plus de 33 jours. Sous le
chef d'accusation d'infraction de la Loi de Sécurité
Intérieure de l'Etat, le Gouvernement djiboutien applique
des lois marxistes, et refuse de se conformer aux normes définies
par le Droit International, relatif aux conventions des Droits
de l'Homme et aux Droits du Peuple djiboutien. Les prisonniers
politiques se trouvent injustement emprisonnés à
Gabode et ils sont soumis à une double peine, sur l'article
16 du paragraphe II de la loi constitutionnel des droits et
devoirs de la personne humaine, pilier de la Constitution
Djiboutienne, mise en vigueur en 1994
Nous dénonçons
également le manque d'éthique professionnelle
du Procureur général, M. Ali Mohamed Abdou et
du Ministre de la Justice qui ne prennent pas acte des tortures
et des déclarations d'innocence de tous les prévenus.
Selon
l'article 5 de la Déclaration Universelle des Droits
de l'Homme et spécifié dans la Convention contre
la Torture et Autres Traitements ou Peines Cruelles, Inhumaines
ou Dégradantes des Nations Unies Résolutions
n°2106A (XX) et 40/173, la torture est définie
comme : " Tout acte par lequel sont infligés intentionnellement
à une personne des douleurs ou des souffrances graves,
physiques ou mentales, dans le but d'obtenir de sa part ou
d'une tierce personne de l'information ou une confession
quand
ces douleurs ou souffrances sont infligées par un fonctionnaire
publique ou une autre personne dans l'exercice de ses fonctions
publiques, à son insu, ou avec son consentement ou
acquiescement
"
La répression judiciaire, tortures, mauvais traitements,
discrimination
auxquels ils sont soumis est intolérable
face au Droit International. Leur état de santé
nous inquiète puisqu'à ce jour, les 12 prisonniers
politiques djiboutiens, incarcérés depuis le
7 décembre 2000, ont décidé de se mettre
en grève de la faim illimitée, à l'intérieur
de l'enceinte pénitentiaire. Nous demandons au Gouvernement
djiboutien de mettre un terme à toutes ces exactions,
qui ont aboutià l'incarcération de plus de 300
Djiboutiens rien que pour l'année 2002.
Attendons
que le nécessaire soit fait dans l'immédiat
pour la mise en liberté inconditionnelle de tous les
prisonniers politiques djiboutiens et la levée de l'application
de la Loi de Sécurité Intérieure de l'Etat.
Nous réitérons notre demande pour que les Autorités
djiboutiennes garantissent aux prisonniers et à leurs
défenseurs les conditions nécessaires pour la
libre réalisation de leurs activités en application
des droits et des libertés fondamentales.
Nous rappelons
que la Convention Afrique des Droits de l'Homme, le Pacte
International de Droits Politiques et Civils, la Déclaration
sur la Protection de toutes les Personnes contre la Torture
et Autres Mauvais Traitements, Peines Cruelles, Inhumaines,
la Déclaration Interafricaine de Droits de l'Homme,
à l'Ensemble de Principes de la O.N.U. pour la Protection
de Toutes les Personnes Soumises à toutes Formes de
Détention ou de Prison protègent les prisonniers
politiques
Le sentiment
d'injustice ressenti par la Communauté djiboutiennne,
les membres des familles des prisonniers, ainsi que les mouvements
politiques et les ONG, s'est traduit par diverses mobilisations
à laquelle l'État à répondu par
la répression.
Malheureusement,
aujourd'hui il existe une justice à double vitesse,
ou plutôt il n'existe pas de justice au Djibouti. Le
seul espoir pour les futures victimes est que la pression
de l'opinion internationale oblige le Gouvernement à
agir pour la défense du principe d'égalité
devant la loi . Nous exigeons donc la libération inconditionnelle
et immédiate de tous les prisonniers politiques.
Nous continuerons
d'avancer avec détermination sur le chemin des droits
de l'Homme. C'est une lutte pour la Dignité, la Justice,
c'est une lutte pour la Vie.
23 mars 2002 : journée internationale pour la libération
des 12 prisonniers politiques incarcérés dans
l'enfer de Gabode et en grève de la faim
Vive la
démocratie
Vive la république de Djibouti
Harbi
Elabeh
Gideu@hotmail.com
SOS
SOS . Help ! help ! J'habite à Balbala. Aidez-nous
à sortir de la misère. Mon frère est
mort de famine.
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l'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols,
assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
LA
LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA, juge
d'instruction
LA LIBERTÉ
N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ
N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTÉ N° 33
-
Ali Mohamed ABDOU, procureur général
LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre
déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec
M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN
N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui
a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie
et des Finances.
LA
LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie
et des Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N°
28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, Ministre
de l'Intérieur
LA
LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH, Ministre délégué
aux affaires musulmanes
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud - Ministre de l'Agriculture
et du développement rural.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le
Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin
N° 40
Le procureur IBRAHIM,
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42
M.
Idriss Arnaoud Ali, Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de
la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour
criminelle de Djibouti.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan
dit "Modaubé"
OBSERVATOIRE
N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur
auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.
OBSERVATOIRE N° B132
ALI HASSAN, chef
de la Police, pour un acte gratuit de cruauté envers un blessé
grave.
OBSERVATOIRE
N° B138
Le Procureur général Ali
Mohamed Abdou, pour déni de justice envers
les prisonniers politiques et pour des déclarations mensongèrfes
sur RFIa
Police politique.
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Sommaire
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Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols,
de torture et d'emprisonnement arbitraire (. . . ), nous rappelons,
chaque semaine, à l'opinion publique internationale les
noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent
cités par les victimes, et ce jusqu'à ce qu'ils
soient inculpés.
-
Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade
- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
- Commandant
Zakaria Hassan
-
Lieutenant Ladieh
-
Lieutenant Mohamed Adoyta
-
l'aspirant Haroun
-
Le sous-officier Naguib
-
l'adjudant Tane
-
Kalifa
-
Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à
l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance, par les polices
locales.
Nos
informations sur la torture à Djibouti et les récits
des victimes
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Sommaire ---------
l'Ordre
des
Brosses à Reluire 
Roger
Picon
réunit
les meilleurs chantres du régime dictatorial
Bulletin
n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi
au grade de Cireur de Pompes - Premier échelon
Bulletin
n° 45
Monsieur
Ali Abdi, Ministre
des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse
- Premier échelon
Monsieur
Johar, Ministre
du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon
Bulletin
n° B122
Mohamed
Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteur
de l'article "Pour
un peu plus de patriotisme"
(paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de
Léche-bottes avec mention spéciale.
Bulletin
n° B127
l'ensemble
des journalistes de La Nation pour
un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour
la liberté de la Presse", collectivement au grade de l'faux-culs' avec la barrette spéciale de dénonciateurs.
Bulletin
n° B134
M.
Ismael Ibrahim Houmed,
Ministre de la Justice, des Affaires Pénitentiaires
et Musulmanes, Chargé des Droits de lHomme,
pour sa langue de bois, au grade de l'Somnifère'.
Bulletin
n° B135
M.
Wahib Ahmed ben Ahmed, Président
du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et
pour ses contradictions, au grade de l'Clown'.
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