24/06/02
Le rapport complet de la CISL sur Djibouti qui accable le
régime de Guelleh.
La
CISL représente 157 millions de travailleurs au travers
de 225 organisations affiliées dans 148 pays et territoires.
La CISL est également membre du groupement "Global
Unions" : http://www.global-unions.org.
Djibouti:
Rapport annuel des violations des droits syndicaux (2002)
Le gouvernement
ne respecte pas les droits syndicaux et ne veut pas entamer
le dialogue avec les dirigeants légitimes des centrales
nationales reconnues. Le ministère du transport a licencié
16 membres syndicaux et ordonné larrestation
de lun des dirigeants syndicaux.
La
législation
Nécessité dune autorisation
gouvernementale
La loi reconnaît le droit des travailleurs à
adhérer à un syndicat mais impose des restrictions
à ce droit. Un syndicat ne peut être constitué
que sil dispose de lautorisation préalable
du gouvernement. Seuls les ressortissants de Djibouti peuvent
détenir une fonction syndicale.
Restrictions
au droit de grève dans le secteur public
Ici aussi, alors que le droit de grève est reconnu,
il est restreint. Les autorités jouissent damples
pouvoirs qui leur permettent de réquisitionner des
fonctionnaires en grève ; un syndicat qui prévoit
de faire grève, doit en informer le ministère
de lIntérieur 48 heures à lavance.
Les
droits dans la pratique
Dans la pratique, les droits syndicaux ne sont quasiment
pas respectés. Les actions syndicales ont été
réprimées à maintes reprises depuis le
licenciement par le gouvernement, en 1995, de neuf dirigeants
de lUDT (Union du Travail), affiliée de la CISL,
et de lUnion générale des travailleurs
de Djibouti (UGTD), en représailles suite à
une grève de protestation contre des mesures dajustement
structurel. Par la suite, le gouvernement a créé
un « collectif syndical », pas du tout représentatif.
Suite à la pression de lOIT et au cours des visites
de délégués syndicaux internationaux,
le gouvernement avait promis, à plusieurs reprises,
une amélioration de la situation et plus particulièrement
quil autoriserait le tenue dun congrès
de lUDT et de lUGTD.
Ce qui sest passé en réalité est
quen 1999, le gouvernement a organisé un simulacre
de congrès national UDT/UGTD et a désigné
ses propres partisans à la tête de ces organisations.
Les deux organisations ont vu leurs cotisations gelées,
leurs comptes bancaires bloqués et leurs locaux leur
ont été retirés ; les dirigeants syndicaux
ont été harcelés, les manifestations
de protestation se sont heurtées à la violence
policière. Le gouvernement a rejeté des propositions
réitérées de dialogue et de conciliation,
et a constamment manqué à ses promesses de faire
appliquer les recommandations de lOIT sur les libertés
syndicales.
Les syndicats des enseignants ont aussi subi une répression
historique. En 1996 des professeurs ont été
licenciés, en très grand nombre, après
avoir manifesté pour protester contre les arriérés
de salaires impayés. En 1997, cinq responsables du
syndicat des enseignants du secondaire SYNESED ont été
licenciés et ont perdu leur habilitation à lenseignement,
pour avoir pris part aux protestations quant aux salaires.
Des grèves de solidarité avec les cinq responsables
licenciés ont été réprimées
par la force.
Faits
marquants de 2001
Des syndicalistes licenciés par le ministre
Le ministre du Transport et de lÉquipement a
licencié16 travailleurs, tous membres syndicaux. Les
problèmes avaient débuté lors du licenciement
de 60 travailleurs par le ministère au début
du mois de janvier pour des « raisons budgétaires
». Il ny avait eu aucune consultation préalable
avec le Syndicat du personnel du bâtiment et des travaux
publics, le SPBTP, qui a par la suite un mot dordre
de grève. Ceci a mené à la conclusion
dun accord le 18 janvier sur la réintégration
du personnel affecté et sur la négociation dun
paquet de mesures relatives à la retraite. Cependant,
le ministre est rapidement revenu sur laccord, licenciant
16 travailleurs. Ceux qui ont été singularisés
de la sorte étaient tous membres du SPBTP. Puis 10
autres ont été mis à la retraite, et
les 34 restants ont été reclassés.
Larrestation
dun dirigeant syndical
Le ministre a également ordonné larrestation
du secrétaire général adjoint du SPBTP,
Ali Mohamed Kamil. Il a été soumis à
plusieurs heures dinterrogatoire agressif de la part
de la police avant dêtre relâché.
La police attaque des grévistes 40 arrestations
Le SPBTP a donné trois jours au ministre pour
quil révoque les mesures prises et honore laccord
qui avait été conclu, faute de quoi, il lancerait
un mot dordre de grève. Le ministre na
pas répondu aux revendications du syndicat et la grève
a eu lieu le 27 janvier. La police a entouré le piquet
de grève et a utilisé du gaz lacrymogène.
Elle a violemment attaqué les travailleurs impliqués,
et a même battu ceux qui étaient tombés
par terre sous lemprise des effets du gaz. Quelque 40
grévistes ont été arrêtés
et emmenés de force au poste de police. Parmi eux,
Ali Mohamed Kamil, et le secrétaire général
du SPBTP, Abdoulkalek Waberi Ouffaneh. Ils ont été
relâchés le 29 janvier.
Arrestations du premier mai
Les autorités ont cherché une fois de
plus à empêcher que les syndicats célèbrent
le 1er mai. La police a occupé la place principale
du quartier de Gachamaleh, à Djibouti, où il
était prévu que lUDT/UGTD tienne ses célébrations
du 1er mai. Au début la police a simplement essayé
dempêcher que les travailleurs se rassemblent,
mais quand leur nombre est devenu très important, elle
a reçu lordre de charger sur la foule. Des douzaines
de syndicalistes ont été arrêtés
et transférés au camp de détention policière
de Nagad, à environ 10km de la capitale. Parmi les
syndicalistes arêtés, citons : Ahmed Djama Egueh,
Président de lUDT, Ali Mohamed Kamil, Secrétaire
général adjoint du SPBTP, et Hachem Adaweh Ladieh,
ancien Secrétaire général du syndicat
des enseignants des écoles primaires, le SEP.
Les syndicalistes licenciés ne sont pas réintégrés
À la fin de lannée, les neuf dirigeants
de lUDT et de lUGTD licenciés pour les
actions de grève de 1995 navaient toujours pas
été réintégrés.
_________________
Haut de page ________________
24/06/02
A lire dans LOI cette semaine.
LA
LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 22/06/2002
TRANSPORT AERIEN - Djibouti sauvé par les vols militaires
Selon les statistiques officielles djiboutiennes, le trafic
de l'aéroport international de Djibouti a baissé
de 21,2% au premier trimestre 2002 par rapport à la
même période de l'année précédente.
(...). [Total : 265 Mots].
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 22/06/2002
SOMALIE - Paix au nord, guerre au sud
Au Somaliland (nord-ouest), le décès du président
Mohamed Ibrahim Egal n'a suscité aucun problème
politique et le vice-président Daher Riyale Kahin s'est
installé, selon la constitution, à sa place,
en promettant de respecter la tenue des élections pour
la fin de l'année. (...). [Total : 452 Mots].
_________________
Haut de page ________________
24/06/02
Comment veut-on discrediter l 'ARDHD ? (Mohamed
Qayad)
"
Ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon,mais le principal
est de l'appliquer bien."Rene Descartes
"
Si c'est la raison qui fait l'homme,c'est le sentiment qui
le conduit."Jean-Jacques Rousseau
L'ARDHD
tant bien que mal, a cette volonte incassable de rappeler
aux djiboutiens que la resistance a l'oppression est un droit
fondamental.
Cette
association a brise symboliquement - avec des moyens derisoires
l'isolement des djiboutiens assieges, pris en otages par leur
propre jeu.
Son ambition
-jusqu'a preuve du contraire- n'est qu'autre d'alerter, d'informer
sur une situation devenue insupportable voire catastrophique
a tous les niveaux en s'adressant a l'opinion nationale et
internationale.
Je ne comprends pas que certains pseudo opposants fassent
preuve d'une telle naivete, d'une telle insensibilite aux
souffrances d'un peuple, qu'ils se montrent hermetiquement
fermes a cette situation desastreuse et suicidaire qui ne
cesse de s 'aggraver de jour en jour a Djibouti. Mais bon
avancons ! car ces contradictions sont les votres, apres tout.
Pretendre
que l'ARDHD travaille pour la SDS, et ce de facon pervers,
est une forme de totalitarisme, d'integrisme ,qui peut-etre
recu comme une agression inacceptable.
Les politologues
ont note qu'au paroxysme des systemes totalitaires, une pression
permanente s'installe sur l'ensemble de la population, un
climat de defiance generalisee regne entre les individus.
Personne
n'est totalement a l'abri d'une denonciation.
L'hypertrophie
de l'appareil policier du genie cornu(IOG) tend a faire de
chacun le delateur virtuel de son voisin.
Les consequences
psychosociales a long terme peuvent etre redoutables.
Meme dans les sciences ,la raison est parfois impuissante
a atteindre la verite.
De plus,ce qui est vrai aujourd'hui ne le sera pas forcement
demain.
Sommes
nous,les djiboutiens,manipules ? si oui,il s'agit desormais
de savoir comment nous sommes,mentalement influences, controles,
conditionnes. Comment s'est fabriquee cette ideologie, comment
s'est construite cette silencieuse propagande qui vise a discrediter
l'ardhd,a domestiquer les esprits,a violer les cerveaux et
a intoxiquer les coeurs.
Ces mecanismes
et ces procedes de l'endoctrinement laissent des traces subliminales
dont l'influence,a la longue,finit par fortement determiner
notre comportement et par reduire notre liberte.
Les Djiboutiens
ont bien raison d'etre d'une prudence de lynx face a toutes
les entreprises de desinformation.
Les informations
doivent etre decortiquees,analysees et critiquees.
Il n'est
pas vrai (cela n'engage que moi) que l'ardhd a pris le relais
complaisant de la desinformation.
Elle s'est tout simplement efforcee -a tort ou a raison- de
decrire la realite djiboutienne (avec p-e une certaine extrapolation)
sous toutes ses faces.
De quelle
cause sacree se font-ils les avocats ? De quelle religion
de l'injustice se reclament-ils ? N'est-il pas temps d'arreter
de conditionner l'internaute djiboutien en l'orientant vers
des objectifs destines a entretenir l'idee d'ardhd,eternelle
complice du genie cornu.
Ce message
a ete fait par des professionnels au ser ce du pouvoir,qu'il
soit politique, financier, commercial.
Toute
cette faune d'agents secrets,specialistes de la destabilisation,d'experts
en attentats,en raids de toutes sortes et en coups montes....
En ce
sens,ce message est certes un miroir,mais un miroir deformant.
L'effet
pervers de cette strategie est que ce message renonce a la
qualite au profit de la rentabilite politique .
Cette
dictature verbale repose sur le fait que l'on impose son point
de vue tout en faisant croire qu'il reflete la realite apparente.
Ce message
n'est qu'un miroir aux alouettes, il peut tromper, illusionner,
mentir, deformer la realite.Dans quels buts?
Cacher
la verite,defendre les interets politiques des bandes mafieuses
a djibouti,servir des strategies mercantiles,priver l'internaute
djiboutien de son sens critique.
Il est une pure illusion,car il ne procure pas de satisfactions
reelles.
Nombreux seront obliges d'en croire parce que ce message propagandiste
ne nous ,les djiboutiens, satisfera jamais plei nement.
Le message de ce spadassin iogiste nous ,les djiboutiens,fascine
peut-etre,mais il n'est qu'un piege.Il ne nous apporte jamais
ce que nous attendions de lui.
C'est pourquoi ce dernier est tellement ephemere qu'il doit
etre analyse avec la rigueur de la demarche scientifique.
Med Qayad
_________________
Haut de page ________________
24/06/02
A mon avis la communication de la LDDH, que je salue pour
son objectivité et pour son obstination, est un peu
flou (Lecteur)
J'ai bien
lu l'article de la LDDH et de son courageux Président,
au sujet de la condamnation des prisonniers politiques.
Il faut
considérer la situation.
Le Général
Yacin Yabeh est coupable, de l'aventure du 7 décembre
mais aussi des crimes qu'il a ordonnés et accomplis
avant ....
La question
concerne les Policiers. Ont-ils participé de leur plein
gré à un complot ou ont-ils obéi aux
ordres du Général ? C'est ce qu'ils ont affirmé
pour leur défense.
Eh bien
moi, j'ai servi dans la Police. Je peux vous dire que toutes
les communications sont enregistrées au Palais de l'Escale
et que rien n'y ait jamais détruit. S'il y a eu un
message et un ordre venant de Yacin Yabeh, il y a obligatoirement
un enregistrement et c'est IOG qui le détient...
Alors
la justice devait-elle interroger Guelleh à titre de
témoin ?
_________________
Haut de page ________________
24/06/02
Curieux. Le hasard fait bien les choses ou les choses ne se
font jamais par hasard....
On nous
a annoncé, en milieu de semaine dernère qu'un
incendie avait détruit une partie de l'hopital Pelletier
- Quelques jours après, d'après l'ADI, la France
a déjà donné une grosse somme pour la
reconstruction. C'est fou de constater comme les architectes
travaillent de plus en plus vite de nos jours. C'est certainement
lié aux progrès de l'informatique. Sinon, cet
incendie aurait-il été allumé au juste
moment ?
Merci
aux contribuables français qui financent la réparation
des dégâts provoqués par un incendie peut-être
pas aussi forfuit que nous aurions pu le penser.
L'important
c'est que tout le monde y trouve son compte. N'est-ce pas
?
_________________________________________
ADI/DJIB/2377/631
MOTS
Le Premier Ministre procède à la pose
de la première pierre du nouveau pavillon dhospitalisation
chirurgicale de lhôpital général
Peltier
DJIBOUTI
(ADI) 23 juin - Le Premier ministre M. Dileita Mohamed
Dileita a procédé ce matin à la pose
de la première pierre dun nouveau pavillon dhospitalisation
chirurgicale, à lhôpital général
Peltier.
Cette
cérémonie a vu notamment la présence
du Ministre de la Santé publique, Dr Mohamed Ali Kamil,
de lAmbassadeur de France à Djibouti, M.Patrick
Roussel, ainsi que de nombreuses personnalités civiles,
militaires et religieuses.
Les
travaux de construction de ce pavillon, dune capacité
dhospitalisation de 128 lits et qui comprend 37 chambres,
sont entièrement financés par une une
aide civile exceptionnelle de la France pour un montant de
206.557.700. fdj.
Ce
nouvel édifice remplacera par ailleurs le bâtiment
Guibert Germain « particulièrement vétuste
et difficile à réhabiliter. »
Dans
un discours quil a prononcé à cette occasion,
le Premier Ministre M.Dileita Mohamed Dileita a demblée
affirmé que « le démarrage des travaux
de construction de ce pavillon dhospitalisation chirurgicale
complétera les récentes initiatives de rénovation
des services post-opérés et de réanimation,
en vue du regroupement cohérent du pôle chirurgical.
»
En
outre, M.Dileita Mohamed Dileita a, au nom du gouvernement
et en son nom personnel, rendu hommage à lAmbassadeur
de France accrédité à Djibouti pour «
laide quil na cessé dapporter
à la réforme du système de santé
» qui, a-t-il dit, « constitue une des priorités
de la politique sociale du Président de la République,
M.Ismaïl Omar Guelleh. »
Et
dajouter « En rapport avec cette action denvergure,
il me semble important de signaler la priorité que
le gouvernement djiboutien accorde au renforcement des structures
daccueil et à lamélioration de la
qualité des services de santé afin de mieux
répondre aux besoins de la population. »
A la
fin de son allocution, le Premier Ministre a indiqué
que « ce nouveau bâtiment sera le témoin
à la fois de lexcellente coopération qui
existe entre la République Djibouti et la France, et
de la volonté du gouvernement djiboutien de mettre
à la disposition de la population un outil moderne
et efficace dans un secteur prioritaire. »
LAmbassadeur
de France en République de Djibouti, M.Patrick Roussel
a, quant à lui, souligné que « ce projet
sinscrit dans les efforts que la Coopération
Française accomplit en faveur des plus démunis,
en travaillant à lamélioration des conditions
daccueil et de traitement des usagers de lhôpital.
»
«
Ces actions dimportance à lhôpital
Peltier », a-t-il poursuivi, « ne constituent
cependant quune partie de notre coopération au
bénéfice du secteur de la santé »,
avant dajouter qu « une nouvelle convention
de 30.000 euros devrait être prochainement signée
pour accompagner la transformation de lhôpital
Peltier en un établissement à autonomie administrative
et financière. »
A son
tour, le Ministre de la Santé Publique, Dr.Mohamed
Ali Kamil a mis en exergue que dans le cadre « du renforcement
des capacités de lhôpital Peltier, différents
projets portant notamment sur la construction et la réhabilitation
de divers services sont en cours. »
Par
ailleurs, le Ministre a déclaré que le nouveau
bâtiment dont les travaux de construction viennent de
commencer sera « destiné à héberger
les patients en recours aux services chirurgicaux et sajoutera
aux infrastructures de lhôpital Peltier conformément
au schéma directeur retenu. »
«
Il permettra de regrouper sur un même site lensemble
des activités relevant de la chirurgie depuis la consultation
en passant par lopération, la surveillance post-opératoire
et lhospitalisation », a-t-il déclaré.
En
conclusion, le Dr. Mohamed Ali Kamil a adressé ses
vifs remerciements à la Coopération Française
« pour son appui constant au secteur de la santé
et à lamélioration de laccès
aux soins en faveur de la population djiboutienne. »
ADI-
15H47 GMT- 23 JUIN 2002
_________________
Haut de page ________________
24/06/02
Guelleh refuse de reconnaître la République du
Somaliland, mais décide de réouvrir la frontiére
(ADI)
ADI/DJIB/2386/263
MOTS
« A légard de la Somalie, la position
de la République de Djibouti reste constante et inchangée
» selon le Ministre des Affaires Etrangères et
de la Coopération Internationale
DJIBOUTI
(ADI) 24 juin Dans une interview accordée
à la BBC hier suite à la récente visite
de la délégation du Somaliland, le Ministre
des Affaires Etrangères et de la Coopération
Internationale M.Ali Abdi Farah, est revenue sur les objectifs
de cette visite.
Le
principal objectif, a affirmé le Chef de la diplomatie
djiboutienne était « daplanir les divergences
nées des malentendus et de restaurer des relations
de bon voisinage basées sur la fraternité, lamitié
et la confiance réciproque. »
Cette
nécessité est dautant plus réelle,
poursuit-il que « cest le même peuple qui
habite dun côté et de lautre de la
frontière. »
Interrogé
sur léventualité dun changement
notable de la position djiboutienne à légard
de la Somalie, le Ministre a souligné que « la
position de la République de Djibouti reste constante
et inchangée. »
Sagissant
de la question de la reconnaissance de la République
autoproclamée de Somalie, il appartient insiste-t-il
« aux somaliens et à eux seuls de déterminer
leur avenir commun, de définir les modalités
de poursuite du dialogue en vue de la réconciliation,
et enfin de poser de nouveau les fondations de leur Etat.
»
Notons
enfin, que la réouverture provisoire du point de passage
de la frontière (Loyada), interviendra à partir
de demain, selon un communiqué du Ministère
de lIntérieur et de la Décentralisation
de Djibouti.
Note
de l'ARDHD : une nouvelle fois, un Président de la
République du Somaliland a du être dèçu
en venant à Djibouti. C'est vrai qu'il y a toujours
un peu de naïveté chez ceux qui pensent que Guelleh
pourrait évoluer. IOG a un mérite, celui d'être
cohérent dans la défense de son patrimoine et
ses intérêts personnels sont liés au GNT
et pas au Somaliland qui ne lui rapporte rien !
Enfin,
l'annonce de la réouverture de la frontière
nous semble être quand même une bonne nouvelle.
Pendant combien de temps ?
_________________
Haut de page ________________
24/06/02
Des précisions sur la trahison de Yoboki (Lecteur)
Suite
à l'article de M. relatif à la trahison des
menbres du Frud, je voudrais juste apporter un droit d'information
plus qu'un droitde reponse. Merci de pouvoir le publier sur
votre site.
-------------------------------------------------------
Ces informations
sur cette sale guerre m'ont fait revivre des douloureuses
moments, notamment celle deYoboki.
En effet,
je voudrais juste rappeler aux arhotabiens qu'avant l'assaut
de Yoboki, il y'a eu cette nuit un préliminaire, celui
que l'on nomme aujourd'hui le "HASAANA QEEBI " ou
la guerre de Hasaana.
Hasaana
etait un de ses " Maalakanta ", entender en arabe
" Maalak ", qui avait comme expression vulgaire
" Maalak abow " et qui n'etait autre que l'un des
dissidents du Frud qui avait vendu l'âme au diable.
Proche de la famille Barkat, il a sacrifié la vie de
centaines des combattants Frud parmi lesquels il y avait un
de mes meilleurs amis, HOLA, qui etait au collège de
Dikhil à l'epoque.
D'aprés
les dires des temoins, Yoboki etait tombée entre les
mains des combattants quand quelques minutes plus tard ils
ont été surpris par un renfort du MOOLA. HOLA
est tombé sous les balles suite à cette attaque
surprise qui n'a pas été en amont contrer par
ceux qui devrait s'acquitter de cette mission.
Ces Malaakanta
aujourdhui vivent comme des rapaces au confins de Yoboki,
siègent pour certains d'entre eux à l'Assemblée
nationale dont ils se croient héréditaires de
droit divin.
Je vous
jure que ces derniers ont vendu leur âme au diable et
ce ILMOYTA de Barkat qui sent le deshonneur et la charogne
de la traitrise sera lavé de sa
souillure.
Les Afars
ne se trompent jamais, l'histoire nous en donne la preuve.
Le " ILIMOYTA " entender batard est un prophete
de malheur, alors mes frères à nous de prendre
actes et decisions de ces vecus qui sont si chère à
notre memoire de peuple et de nation.
D.Y.
_________________
Haut de page ________________
24/06/02
Selon un lecteur, Abdourahman Borreh pourrait rencontrer des
difficultés pénales à Dubaï ?
Le Service de lutte contre la « Criminalité économique
» de Dubaï sintéresse de près
aux opérations de blanchiment dargent.
Lémission
« DOUNIA » diffusée par la Télévision
de Dubaï, le 23 juin 2002, a mis laccent sur les
actions efficaces menées par le Commandant ALI GHANEM
appartenant, au sein de la Police de Dubaï, au Service
de lutte contre la « Criminalité économique
».
Cest
ainsi que dans le cadre dune vaste opération,
ledit Service de Police aurait procédé récemment
à larrestation de supposés « hommes
daffaires » étrangers qui se déplaçaient
à Dubaï pour procéder à des opérations
de « blanchiment dargent ».
Ce processus
de « nettoyage » nen serait quau stade
des prémices.
Il inquiète
vraisemblablement quelques-uns et pourrait provoquer des départs
précipités de Dubaï et dailleurs
.
Lorsque
lon sait quABDOURAHMAN BORREH vit à Dubaï
et quil est sous le coup dune Commission rogatoire
internationale lancée par lÉtat éthiopien,
pour divers « Trafics dArmes Drogue
Alcool
.», on peut penser que les nouvelles dispositions
prises par La Justice et la Police de Dubaï ont le don
de le mettre dans une situation pour le moins difficile
.
Il pourrait
préparer rapidement sa valise, si ce nest déjà
fait, pour quitter le pays avant que les autorités
de Justice et de Police des Émirats Arabes Unis ne
sintéressent d'un peu plus près à
« son cas » et à celui de la holding "Djebel
Ali" pour le remettre ensuite à lÉtat
Éthiopien, respectant ainsi les accords bilatéraux
passés entre les deux pays.
Si
ABDOURAHMAN BORREH a toutes les raisons dêtre
inquiet, que dire dISMAEL OMAR GUELLEH son vieux complice
qui lutilise comme « prête-nom » dans
diverses affaires que nous avons dénoncées et
qui portent préjudice à lÉconomie
djiboutienne, donc indirectement à sa population ?.
Suivant
le vieux principe des vases communicants, ce qu'ISMAEL OMAR
met dans sa poche c'est autant que l'Économie djiboutienne
et la population n'auront pas....
Une nouvelle
casserole, une de plus me direz-vous, semblerait émerger
pour le 'squatter du Palais de lEscale" qui va,
une fois encore, avoir des insomnies et nous piquer lune
de ses mémorables colères
Confidentiellement,
nen parlez à personne
, on murmure même
que certains jours, il exprimerait son courroux avec une telle
virulence que pour ne pas lentendre, on serait dans
lobligation de fermer les fenêtres de lAmbassade
de France, pourtant distante de plusieurs kilomètres
du Palais de lEscale, (Utilise-t-il quand même
le téléphone pour se faire mieux entendre par
l'Ambassadeur ?)
Pour ceux
qui ne sen souviendraient pas, rappelons que laffaire
« ABDOURAHMAN BORREH TAMRAT LAYNE (Ministre de
la Défense dÉthiopie) » avait eu
comme conséquence lincarcération de ce
dernier sur ordre des autorités éthiopiennes
qui avait demandé à cette époque à
ISMAEL OMAR GUELLEH de faire procéder à lextradition
dABDOURAHMAN BORREH afin quil puisse être
présenté devant la Justice éthiopienne
et y répondre de ses actes délictueux.
IOG ne
donna pas une suite favorable à la demande formulée
par Addis Abéba car son « Ami et complice »
est, comme chacun le sait, détenteur de renseignements
de grande importance qui pourraient le mettre dans une situation
extrêmement difficile sils venaient à être
divulgués et étalés sur la « place
publique »
.
Imaginez
un instant, quabandonné par ISMAEL OMAR GUELLEH
qui le laisserait livré à son triste sort, ABDOURAHMAN
BORREH se décide à parler
.. et dévoile
le montage de certaines « opérations mafieuses
» ; laffaire pourrait fort bien être portée
devant le Tribunal Pénal International avec les conséquences
que cela impliquerait pour le "Squatter du Palais de
l'Escale" et pour son maintien dans les lieux.
Face à
cette initiative, on ne peut que féliciter la Justice
et la Police de Dubaï qui démontre que les Émirats
Arabes Unis ont, eux-aussi, une volonté de mettre fin
sur leur territoire aux opérations de « Blanchiment
dargent » dont on sait quelles servent à
financer, pour partie, les réseaux dAl Quaïda
mais surtout à bien dautres usages inavouables
et que lon préfère taire.
Cela pourrait
surprendre car impliquant directement trop dapparentes
« bonnes consciences ».
ISMAEL
OMAR GUELLEH na des « supposés amis »
que parce quil les finance initialement et qu'il les
entretient à partir des Aides financières internationales
quil sapproprie.
Cest
ce qui fit sa force en toute impunité mais en fait
sa faiblesse aujourdhui.
De tout
cela il en est pleinement conscient.
Avec lapplication
des nouvelles dispositions restrictives imposées lors
dun récent Sommet, traitant de la gestion des
Aides financières Internationales impliquant le Fonds
Monétaire International et la Banque Mondiale, et sous
la pression de limmense majorité des membres
de lUnion Européenne, ISMAËL OMAR GUELLEH
a maintenant un « fil à la patte » avec
les obligations de résultats qui lui sont imposées.
Il est
contraint et forcé non plus de promettre mais de tenir
ses engagements de « Bonne gouvernance ».
En conséquence
de quoi, il ne devrait donc plus disposer de moyens financiers
du même niveau que précédemment pour «
acheter et entretenir les consciences », pour fomenter
et maintenir des conflits dans la région.
Les rangs
de ses rares supposés amis et des "mandarins -
mendiants" vont vite s'éclaircir.
Faculté
d'adaptation aux situations et opportunisme exigeant.... certains
iront très vraisemblablement jusqu'à tenter
de se faire une "nouvelle virginité", ....
Décidément
rien ne va plus au Palais de lEscale !. « Paulette,
ressort les valises ! »
Alors
que certains en sont à se poser la question de savoir
comment procéder au « blanchiment de leur argent
», des mômes tendent la main à Djibouti
pour pouvoir survivre, simplement survivre.
Dans quelques
jours sera fêté, dans la prodigalité,
le 25ème Anniversaire de lIndépendance
de Djibouti.
Il convient
donc en cette circonstance de "féliciter"
M ISMAEL OMAR GUELLEH pour le dédain qu'il exprime
pour le peuple djiboutien et la misère qu'il entretient
à Djibouti.
Un jour
prochain la population saura, elle aussi, le féliciter
et le remercier à sa manière, très vraisemblablement
avant que le Tribunal Pénal International nait
le temps de se pencher sur son « lourd dossier »
aux multiples facettes....
_________________
Haut de page ________________
23/06/02
LA TRAHISON DES FORCES DU FRUD : LE COMPLOT BARKAT-OUGRET
(Lecteur)
Barkat gourad est non seulement un lâche qui a vendu
son âme et son honneur au dictat de GOULED, mais c'est
aussi un menteur quand il affirme qu'il est l'homme qui a
permis la signature d'Ab'aa en 1994.
Les Afars
ne sont pas dupes et nous savons tous le rôle central
que M. Barkat avait joué pour diviser les dirigeants
de FRUD de l'époque avec la complicité de OUGRET,
avec en plus sa participation directe dans le recrutement
de mercenaires de Somalis du sud (les Hawillés) avec
la complicité de ISMAEL OMAR GUELLEH et cela malgrè
l'opposition de HASSAN GOULED APTIDON.
En effet,
Barkat avait pris contact avec OUGRET KIFLÉ par l'intermédiaire
de l'oncle maternel de ce dernier appelé OUGRET, dans
la region du sud. Ils se sont mis d'accord,
- d'une
part pour saboter l'unité de FRUD afin de diminuer
son poids politique national et international
- d'autre
part pour l'affaiblir militairement par le moyen consistant
à convaincre plusieurs principaux commandants du front
issu du FLD, les amis inconditionnels de OUGRET depuis le
temps de MPL..
Citons
les ALI GUELET (chargé de securité du frud),
IWAD HASSAN MOUSSA (chargé de convaincre ceux du nord),
ALI HOUMED KAMIL (ALI TOUROUBA), ALI MOHAMED AHMED (ALI MOYALÉ),
MOHAMED HAMADOU (CORBEAU), ALI HAROUN, DAOUD BANOÏTA
TOURAB, ALI DAOUD, AKADAR ADAB.
Tous ces
responsables militaires du FRUD ont transmis aux officiers
français des renseignements militaires sensibles concernant
le positionnement des forces du FRUD au nord ainsi qu'au sud-ouest.
Pour accomplir leur travail de traîtres, ils avaient
fait évacuer tous les armements lourds des combattants
vers l'arrière pays (DORRA,ASSA-GAYLA,MANDA).
Par la
suite, l'armée de GOULED renforcée des mercenaires
payés par BARKAT et ISMAIL OMAR a pu reconquérir
facilement le nord du pays. Plusieurs jeunes furent massacrés
au PK9 par l'Armée et la plus part des autres ont été
exécutés après avoir étaient fait
prisonniers.Tout le monde est informé des massacres
et des viols parmi la population civile qui ont été
exécutés par l'Armée lors de cette conquête
organisée, planifiée et dirigée sous
l'ordre d'un certain OUGRET par un groupe de traitres (consitué
des personnes citées ci-dessus).
Qu'espéraient-ils
en remerciements ? Des postes de Ministre et de Directeur,
de Chef de Service ou d'Officier dans l'Armée.
Souvenez-vous
de massacres de YOBOKI ?
L'instigateur
de ces meurtres est encore une fois Mr OUGRET KIFLET sous
l'ordre de M. BARKAT GOURAD HAMADOU. Il s'agit du fief de
l'ancien PREMIER MINISTRE. Plusieurs membres de sa famille
sont morts lors de ce massacre. BARKAT, comme tout le monde
le sait s'en moque éperdument : même la mort
de son propre fils ne l'a pas affecté plus que cela.
Rien ne le dérangeait, pourvu que l'on ne touchait
pas à ses intêrets : le pouvoir et l'argent...
Le piège
de YOBOKI, a été préparé par OUGRET.
Il s'est soldé par la mort de 105 personnes (60 combattants
et 45 civils y compris des enfants, des femmes et des vieillards).
Les combattants de frud avaient attaqué les militaires
de GOULED stationnés dans la ville et après
un combat de quelques heures, la ville est tombée dans
leurs mains.
Les combattants
(450 soldats) sous le commandement de OUGRET n'avaient pas
pris part au combat, ils sont restés stationnés
à quelques killomètres de YOBOKI.
Au lieu
de renforcer et sécuriser les alentours de la ville
prise, comme cela était son devoir, OUGRET a choisi
de collaborer avec les militaires de GOULED, lourdement armés
afin d'anéantir non seulement les combattants mais
aussi les habitants de YOBOKI.
Ce fut
le cas, les blindés ont encerclé la ville et
ils ont tiré tous ceux qu'ils rencontraient. Sur les
77 combattants, seulement 17 étaient parvenus à
s'échapper grâce à leur courage et à
leur talent guerrier. Quelques civils ont pu fuir avec eux.Ceux
qui n'ont pas eu cette chance sont soit morts soit blessés.
D'après
vous,que méritent les gens de cet espèce qui
ont sacrifié la vie des autres au profit de leur bien-être
?
Au fond,
ils avaient déclenché cette guerre non pas pour
libérer le pays de la dictature gouledienne, mais tout
simplement pour assurer leur promotion personnelle.
C'est
de l'égoïsme à l'état pur. Par leur
faute, de nombreux jeunes sont ruinés et beaucoup de
mères, de pères, de frères et de soeurs
pleurent un des leurs, qui s'est (a été) sacrifié
pour rien. Pour redonner la dignité aux victimes de
cette supercherie, nous devons continuer le combat jusqu'à
l'instauration d'une vraie démocratie, d'une vraie
liberté d'expression, d'une séparation des pouvoirs
et d'une décentralisation réelle.
M.
_________________
Haut de page ________________
23/06/02
Des lecteurs nous ont informé sur une polémique
qui s'est développée sur un forum. Nous rappelons
nos règles pour assurer la protection des Djiboutiens
qui nous écrivent.
Des agents
de Guelleh ont fait preuve d'imagination. Une fois n'est pas
coutume. Ils n'ont rien trouvé de mieux, d'après
nos correspondants, que de publier des messages sur des forums
pour dire que nous conservions soigneusement toutes les identités
de nos contacts afin de les transmettre à la SDS.
Cela mérite
simplement des précisions et des éclaircissements.
La politique
de sécurité de l'ARDHD est claire et elle est
rappelée dans notre site à plusieurs endroits.
Un extrait figure en haut et à droite de chaque numéro
publié : ce n'est donc pas la peine de faire courir
des rumeurs. Le principe est clair et nous le rappelons succinctement
:
Abonnés
:
nous n'avons pas établi, par sécurité,
une liste nominative des abonnés. Ils sont identifiés
par un numéro et par leur adresse E-Mail.
Informateurs
et contacts :
En dehors de personnalités connues, n'ayant plus rien
à craindre pour leur identité (LDDH, membres
de l'opposition, etc..) personne ne nous a jamais contacté
par téléphone ni par fax. 99,5 % des informations
nous parviennent par E-Mail. Nous conservons un double des
messages E-Mail pour pouvoir répondre en cas de polémique
(ce qui est assez fréquent quand même).
Une
adresse E-Mail seule ne permet pas d'identifier une personne
!
Dans
la majorité des cas, nous ne disposons que de l'adresse
E-Mail de l'émetteur, souvent ouverte chez Yahoo, Wanadoo
ou Hotmail. Une adresse E-Mail de ce type s'ouvre et se ferme
dans la minute sans laisser de traces ...
Quiconque,
bien ou mal intentionné, serait bien en peine de retrouver
les véritables identités de ceux qui ont écrit
ces messages. Nous ne les avons même pas !! Ce point
est pose des problèmes en effet pour notre équipe.
Car il nous impose de prendre des risques chaque fois que
nous publions une contribution. Ignorant toujours qui sont
les véritables auteurs des courriers que nous recevons,
nous sommes parfois victimes "d'intoxications" ou
de manipulation. Même si nous faisons extrêmement
attention, nous ne pouvons pas tout vérifier.
Mais si
nous n'acceptions pas cela, il n'y aurait plus de journal.
Un choix que nous assumons, parce qu'il n'y a pas d'autre
alternative et que la sécurité des Djiboutiens
et de leurs familles, est notre première priorité
!
Certains
signent leur message d'un nom : ce nom peut être vrai
comme faux. Comment le savoir ? Par principe, nous ne publions
aucun nom, sauf si l'auteur en fait la demande explicite.
Tous ceux qui se sont adressés à nous le savent
très bien.
Quand
à faire courir le bruit que nous travaillons pour la
SDS ! C'est amusant et cela doit faire plaisir à leur
patron : Guelleh. Il a bien besoin de sourire en ce moment
!
 |
Il
est clair que ces manoeuvres traduisent le fait que
nous dérangeons actuellement le pouvoir djiboutien
en diffusant des informations sur toutes les exactions
qu'il commet et en permettant à tous les djiboutiens
qui le souhaitent de s'exprimer librement. Elles ne
peuvent être lancées que pour servir Guelleh.
Et en plus, elles font grimper de façon spectaculaire
le taux de consultation du site (+ 30 % dans les dernières
48 heures), car elles contribuent à en faire
sa publicité. Pour cela nous pouvons remercier
ceux qui lancent des fausses informations, pour faire
peur aux Djiboutiens.
|
Sans intervenir
plus avant dans une polémique infantile, puisqu'elle
est entretenue par des agents de Guelleh, nous ne citerons
que quatre exemples parmi d'autres, pour rappeler la valeur
de l'engagement de l'ARDHD depuis 11 ans, aux côtés
des opposants :
- le cas des 30 enfants mineurs qui ont été
libérés grâce à nos campagnes,
dont le bruit était monté jusqu'à la
Présidente du Parlement européen, Mme Nicole
Fontaine dont l'intervention avait sûrementété
efficace ...
- les nombreux réfugiés (justifiés,
puisque nous imposons qu'ils nous présentent une recommandation
d'une personnalité de l'opposition) qui ont obtenu
le droit d'Asile en France, au Canada, en Belgique, etc..
grâce aux documents que nous avons mis à leur
disposition et aux attestations que nous leur avons données,
- les agents de la SDS que nous avons débusqués,
dès leur arrivée en Éthiopie et qui ont
échoué dans l'accomplissement d'une mission
'spéciale',
- la libération d'Amir Adaweh et le soutien pour qu'il
puisse venir se faire soigner en France....
Parmi
ceux qui lancent des faux bruits, qui pourrait présenter
un bilan riche et positif d'actions en faveur des Droits de
l'Homme à Djibouti ?
Seuls,
ceux qui veulent bien accorder le moindre crédit aux
rumeurs, tomberont dans ce piège maladroit initié
pour tenter de discréditer notre Association. S'ils
veulent quand même croire ces affabulations, nous ne
les forçons pas à lire notre site et ils sont
toujours assurés de trouver dans l'ADI et dans La Nation
des informations fiables, rassurantes et vérifiées
par Guelleh. Pas de crainte à avoir de ce côté-là
! C'est du politiquement correct pour le régime Djiboutien
qui les garantit, foi de Guelleh !
Si le
site ne connaissait pas, grâce aux lecteurs, cette énorme
diffusion, personne ne songerait à l'attaquer. Nous
y trouvons une récompense de nos efforts.
Nous avons
toujours vanté les mérites de la diversité
de l'information pour que chacun puisse se forger sa propre
opinion. Ni l'ARDHD, ni personne, ne détient la vérité
absolue. Notre équipe n'est pas constituée de
journalistes, mais de militants bénévoles, qui
s'investissent pour aider l'éclosion de la démocratie,
de la justice et de l'équité à Djibouti.
Dans ce cadre, ils ne se présentent pas comme des informateurs
totalement objectifs !! Mais leurs objectifs sont clairs et
affirmés : contribuer à mettre un point final
à la dictature.
Et c'est
bien ce terme inéluctable qui fait peur à certains,
car ils y perdront des sources d'enrichissement injustifié
et qu'ils risquent de se retrouver devant une justice pénale.
On comprend qu'ils aient peur et qu'ils fassent circuler n'importe
quelles fausses informations pour tenter de repousser l'échéance
ou pour essayer de se rassurer. Encore faudrait-il le faire
plus intelligemment !
_________________
Haut de page ________________
23/06/02
Les agents de Guelleh (SDS) qui s'étaient installés
à Addis ont replié leurs bagages, après
avoir été repèrès et largement
photographiés par les services éthiopiens.
J'avais
déjà signalé la présence dune
cohorte de « molosses » dIsmaël Omar
qui avaient débarqué pour sinstaller,
avec armes et bagages, au Ras Hôtel d'Addis.
Je m'étais
interrogé sur les objectifs de ce groupe de touristes
d'un genre nouveau ?
Chacun
avait eu le loisir dexprimer son hypothèse
mais il ne passait rien : les hommes dIOG traînaient
comme des âmes en peine dans les rues dAddis,
espérant peut-être y faire la rencontre de la
femme de leur vie ou de faire une bonne affaire chez les commerçants
?
Apparemment
lassés de chercher sans trouver ce quils étaient
venus chercher, les « molosses » dIsmaël
Omar Guelleh sont rentrés bredouilles à Djibouti.
Les Ethiopiens
avaient été informés rapidement de cette
présence (par qui ? Leur services spéciaux lisent
probablement L'Observatoire ?). Il les ont marqués
"au short".
Sans cesse
filmés, photographiés et suivis, les hommes
de la SDS ont enfin compris qu'ils ne pourraient pas mener
à bien une mission secrète du style "confidentiel
défense" ou (dé)"raison d'Etat".
Ils ont essayé d'échapper plusieurs fois à
leurs poursuivants, mais ce fut peine perdue.
Donc ils
sont rentrés penauds à Djibouti. Ils ne sont
pas à plaindre, car ils ont eu le droit à un
séjour payé dans un hôtel très
convenable et on mange bien en Ethiopie .. L'air, en altitude
est sec et frais. La vie de château, pendant deux semaines.
Le Génie
de la Corne est encore furieux ! Une opération râtée
de plus : rien qu'en Ethiopie, c'est la deuxième en
Ethiopie en quelques semaines. Pour sauver la mission, il
a donc mandaté deux nouveaux agents de la SDS, plus
discrets et là, encore un manque de chance, les Ethiopiens
les ont remarqué dès leur arrivée. Eux
ne le savaient pas encore, mais ils étaient suivis
depuis l'aéroport ... Une tête d'agent de la
SDS, ça doit se remarquer dans la foule ... c'est probablement
spécial !
Rien ne
va plus à Djibouti. Les murs du bureau dHassan
Saîd ont-ils des oreilles ? On a l'impression qu'il
suffise que le mot « Confidentiel » y soit prononcé
pour que la moitié de la capitale en soit informée
dans lheure qui suit et que L'Observatoire s'en fasse
l'écho. Contrariant en effet...
(..)
R.P.
_________________
Haut de page ________________
22/06/02
J'accuse l'Etat ! J'accuse le Chef Suprême des Armées
! J'accuse la Cour Criminelle ! (LDDH)

Le Président
NOTE D'INFORMATION
du 17 Juin 2002
J'accuse
l'Etat !
J'accuse le Chef Suprême des Armées !
J'accuse la Cour Criminelle !
Le 16 et 17 juin 2002, la Cour Criminelle du tribunal de Djibouti
a audiencié l'affaire du 7 décembre 2000, après
18 mois de Détention Arbitraire pour 11 policiers de
la F.N.P.
Le 17
juin 2002, le procès inique de 13 policiers de la F.N.P
ciblés et triés sur le critère sous-tribal
ou proche du général Yacin Yabeh Galab, pour
un prétendu coup d'état (complots et attentats),
ce procès inique s'est terminé par des condamnations
allant de 15 à 3 ans de prison ferme, sauf pour ABDOULNASSER
AWALEH CKEICK, qui avait été inculpé,
avec un mandat de dépôt du 13 décembre
2000, pour avoir rédigé le Communiqué
de presse qui avait été diffusé sur les
antennes de la RTD le 7 décembre 2000 ; son mandat
de dépôt n'a jamais été exécuté
par le Parquet, et son incarcération à la prison
de Gabode n'a jamais eu lieu.
Le fait
étonnant est celui d'apprendre que l'auteur ( lieutenant
de police), l'auteur du Communiqué de presse n'a jamais
été inquiété, pire encore la Cour
Criminelle l'a acquitté et le même jour a condamné
le policier qui avait tout simplement lu ce Communiqué
sur le ondes de la RTD.
Pratiquement
tous les témoins ont reconnu leur participation active
et qu'ils ont exécuté tous les ordres du Général
Yacin Yabeh, dans la matinée du 7 décembre 2000.
Alors
comment, la Cour Criminelle va-t-elle justifier, va-t-elle
motiver son Jugement à double vitesse, son Jugement
condamnant onze policiers de la FNP, qui ont été
arbitrairement maintenus et incarcérés, durant
18 mois, dans la sinistre prison de Gabode, condamnant onze
policiers de la FNP, qui ont simplement appliqué les
ordres du Général Yacin Yabeh tout comme tous
les témoins policiers de la FNP.
Alors
pourquoi, les avoir maintenu injustement, arbitrairement en
prison, puis les avoir condamné, sans aucune preuves
matériels, sans aucun des enregistrements radio effectués,
du moins, par le Centre d'écoute des messages radio
des Forces Armées, toujours à la disposition
du Chef Suprême des Armées, pas même des
photos ?
Alors comment savoir la vérité si ces enregistrements
sont soigneusement camouflés ?
Ces enregistrements
auraient pu être mis à la disposition de la Cour
Criminelle, et versés dans les dossiers de la Cour
Criminelle, pour permettre à la Défense de mieux
comprendre le choix apparemment fondé sur des critères
tribaux, pour inculper et garder en Détention Arbitraire,
pendant 18 mois, que onze policiers de la FNP.
La Ligue
Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) apprécie les
plaidoiries courageuses, malgré les menaces inadmissibles
du Président Mohamed Warsama Président de la
Cour d'Appel et Conseiller permanent de la Chambre d'Accusation,
pour cette Affaire, la LDDH apprécie les brillantes
plaidoiries courageuses de Maîtres : WABAT - MOHAMED
OMAR - FATOUMA - AIDID - FOULIE ; menaces inadmissibles consistant
à mettre les cinq avocats à Gabode, s'ils continuent
à mettre en cause la constitution de la Cour Criminelle
avant même que la Cour Suprême ne se prononce
sur cette même affaire.
La Ligue
Djiboutienne des Droits Humains déplore les méthodes
expéditives, sans même permettre aux Accusés
d'exprimer leurs sentiments, surtout après les réquisitions
à tendance politique du Procureur Général
et juste avant que la Cour ne se retire pour délibérer,
d'autant plus que la Défense avait insisté sur
ce point.
La LDDH
reviendra sur ce procès dès que la Cour Suprême
sera saisi en Appel.
M. NOEL ABDI Jean-Paul
___________________________________________________
Sur la durée des peines de condamnations à la
prison ferme décidées à la hâte,
et sans base légale par la Cour Criminelle sur "
instruction " du Parquet
Nom, Décisions Cour Criminelle, Réquisitions
du Procureur Général
1 YACIN
YABEH GALAB
15 ANS
20 ANS
2 NASRI ELMI MERANEH
... 5 ANS ............................
10 ANS
3 DAHER HASSAN AHMED............. 10 ANS .............................
15 ANS
4 AHMED ADEN FADEN dit
" AHMED NASSER "
.
10 ANS
.. 15 ANS
5 HOUSSEIN FARAH RAGUEH
.. 3 ANS
..
10 ANS
6 HOUSSEIN ELMI GUELDON
10 ANS .
..............
15 ANS
7 MOUSTAPHA KHAIREH DAHER
. 3 ANS
10 ANS
8 ABDOURAHMAN MAHAMOUD HERSI 3 ANS
10 ANS
9 HASSAN DJAMA MERANEH dit
" ACKIR "
3 ANS
10
ANS
10 MOHAMED MOUSSA GUEDI
... 6 ANS ..................................10
ANS
11 ADEN ALI GUEDI
6 ANS
. 10
ANS
12 DOUALEH EGUEH OFFLEH
. 4 ANS ..................................
10 ANS
13 ABOUNASSER AWALEH CHEICK acquitté
acquitté
_________________
Haut de page ________________
22/06/02
Selon La Nation, la pollution du port s'étend en dépit
des efforts de la Suisse et les risques vont être multipliés
avec le Khamsin. Tout cela, parce que le régime s'en
moque et qu'il n'a pas pris le relais.
Extrait
de La Nation, dont la lecture fait froid dans le dos :
"Les
quinze conteneurs sont parqués dans un entrepôt
non loin du hangar du PAM. L'espace est grillagé avec
un gardien. A droite, c'est l'emplacement réservé
au personnel travaillant dans le déchargement de ce
produit, à gauche, c'est l'espace délimité
aux conteneurs terrés dans un bac métallique.
Un
liquide vert-rouge dégouline le long des parois de
ces derniers. Juste à côté un conteneur
est ouvert, une équipe de jeunes en tenue " Blanche
" coupe les bidons, pompe une matière liquide
vers des fûts et racle la partie visqueuse pour la recharger
vers d'autres bacs en plastic plus résistant. Le déroulement
de l'affaire est supervisé par le professeur LANDRY,
assisté par deux de ses collaborateurs suisses. A ce
rythme, deux camions-remorques chargés de ce produit
ont été acheminés vers l'Ethiopie, mais
la majeure partie des quinze conteneurs gît sur place
et continue de ségoutter.
A
ce décor s'ajoute un talus de terres souillées
recouvert par une fine feuille en plastique, malmenée
par les courants d'air et entaillée déjà
sur plusieurs endroits.
En
effet, l'approche de la période du Khamsin laisse planer
quelque menace, car la poussière risque, par érosion
du vent, de propager ce produit dans l'air et la fin de
la mission du professeur qui est imminente laisse présager
la catastrophe. A ce sujet, le professeur Landry reste consciencieux
et nous rassure que rien ne sera laissé en vrac, derrière
lui. " (...)
___________________________________________________
Question
: pourquoi Guelleh, toujours préocupé par
son enrichissement personnel, n'a-t-il pas pris le problème
en main ?
Réponse
: parce qu'il s'en moque éperdument !! Que les
Djiboutiens soient contaminés, cela ne le trouble pas
pendant un instant.
Et si
une rafale perverse de Khamsin apportait la pollution au Palais
de l'Escale afin qu'elle s'infiltre dans le système
de conditionnement d'air du bureau de Guelleh ?
_________________
Haut de page ________________
22/06/02
Ali Mohamed Daoud est nommé dans l'Ordre des Brosses
à Reluire.
Extrait
d'une dépêche de l'ADI qui reprend un article
de La Nation.
«
Cest la raison pour laquelle, a t-il indiqué,
nous sommes en parfaite synergie avec lactuel Président,
dont les orientations politiques correspondent à nos
convictions. »
En conclusion,
M. Mohamed Ali Daoud a affirmé que «le FRUD a
toujours apporté son soutien à laction
du chef de lEtat et continuera de le faire dans lavenir.
»
Monsieur
Mohamed Ali Daoud ne pouvait pas mieux exprimer ses 'fortes'
convictions .... Nous le félicitons pour son engagement
total aux côtés de la dictature et pour son soutien
à ce régime corrompu qui asservit un pays, qui
détruit une économie, qui torture et qui terrorise
une population.
Nous ne
savons pas combien lui rapporte son engagement total et affirmé
officiellement aux côtés des forces 'du mal',
mais cela lui vaut aujourd'hui une élection à
la majorité, dans l'Ordre des Brosses à Reluire
au grade de "Bouffon écervelé", que
nous saluons avec toute la dérision qui convient.
Désormais
il pourra porter cette décoration, pour aller chercher
les ordres de Son Excellence au Palais de l'Escale et pour
les exécuter !
Décoration
de l'Ordre des Brosses à Reluire
décernée à

à M. Mohamed Ali DAOUD
au grade de "BOUFFON ECERVELE"
pour son engagement public et réaffirmé aux
côtés de la dictature.
_________________
Haut de page ________________
21/06/02
DINI rentre à Djibouti ce soir.
Dini devrait
reprendre l'avion ce soir pour retourner à Djibouti.
A-t-il été déçu par l'accueil
qu'il a reçu au Ministère des Affaires étrangères,
comme nous l'écrivions la semaine dernière ou
est-il vexé d'un possible refus de visa de longue durée
.... ?
En tout
cas il n'a pas donné de Conférence de Presse.
S'est-il
confié à des journalistes, pour expliquer sa
position officielle et ses intentions face à la déroute
des accords qu'il a signés avec Guelleh et qui ne sont
pas respectés ?
S'il veut
être cohérent, il doit lancer sa campagne électorale
pour gagner un siège de député au titre
d'un Parti (si Guelleh veut bien l'autoriser à créer
un Parti politique, bien sur) ou d'un mouvement qui sera
de toutes les façons très minoritaire au sein
de la nouvelle Assemblée.
Guelleh
est toujours le maître incontesté dans l'art
d'arranger les scrutins : n'ayez aucune inquiétude
pour lui !
_________________
Haut de page ________________
21/06/02
Démission probable du Président fantôche
de la Somalie ?
Selon des rumeurs persistantes, le Président de la
Somalie, issu de la comédie d'ARTA devrait donner sa
démission dans les prochains jours.
Il n'avait
jamais réussi à imposer son autorité,
même à Mogadiscio et son départ semble
inévitable.

_________________
Haut de page ________________
21/06/02
Le Président par Intérim du Somaliland rend
visite à Guelleh.
Cette
information nous a surpris, car les relations entre les deux
pays nétaient pas franchement cordiales
Fermeture de la frontière, menaces de miner le no mans
land, contentieux au sujet dun trafic de cigarettes
organisé par Boreh qui avait mal tourné, etc
Que
veut dire cette visite ?
Beaucoup d'habitants du Somaliland s'interrogent.
Cela veut-il
dire que les deux pays se dirigent vers une réconciliation
? Cela ne pourrait être quune excellente nouvelle,
en particulier pour les familles qui ont de la famille de
lautre côté et pour les commerçants
qui mènent des affaires sur les deux pays.
Mais avec
Guelleh, il faut se méfier. Il ne fait rien, sil
na pas un intérêt personnel. Cherchez bien
et supposons
.
Guelleh
sest attiré les foudres et la rancune tenace
du Premier Ministre de lEthiopie. Il a donc besoin de
retrouver des soutiens dans la région. Déjà,
il a normalisé les relations avec lErythrée,
mais il ne peut pas se permettre davoir un front ouvert
côté Somaliland, dautant plus que de nombreux
Djiboutiens se reconnaissent dans les tribus majoritaires
du Somaliland
Il devrait donc proposer le retour à
une situation normale sur sa frontière sud-est. Pour
cela devra-t-il aller jusquà reconnaître
lEtat du Somaliland et cesser de parler d'une région
autonome sous administration décentralisée ou
quelque chose du même style ? On le saura le 27 juin.
De son
côté, ce Président par Intérim
aimerait bien assurer la pérennité de son poste
instable, puisquil ne représente pas la majorité
des composantes du Somaliland. Tentera-t-il de se faire adouber
par Guelleh pour se donner une nouvelle carrure ?
La question
est de savoir quelle est la valeur dune reconnaissance
de Guelleh et combien elle coûte ! De toutes les façons
le Président par intérim du Somaliland devrait
poursuivre sa visite ensuite dans d'autres capitales.
Ces raisons
contribueront-elles à compliquer le problème
somalien que Guelleh singénie à régler
en créant des dissensions depuis son tour de magie
à Arta ?
Un
passif lourd de signification
Il faut
se souvenir que les dirigeants Somalilandais gardent un mauvais
souvenir de l'accueil de Guelleh. Souvenez-vous de l'astuce
de Guelleh qui avait envoyé à son Excellence
le défunt Président EGAL, une invitation similaire
en 1998. Il lui avait proposé de participer à
la Conférence des pays de l'IGAAD pour la Somalie.
Dès
son arrivée, M.EGAL avait été déçu
par I.O.G. qui était à l'époque "le
Chef de tout". Ce voyage et la déception ont marqué
le début du refroidissement des relations entre les
deux pays.
Ensuite,
Guelleh avait lancé son chantier pour la reconstruction
de la Somalie en faisant appel aux hommes du Président
déchu SIYAAD BARRE et en particulier l'actuel Président
fantôche de Guelleh qui ne contrôle même
pas un quartier de Mogadiscio et qui devrait donner sa démission
dans les prochains jours.
_________________
Haut de page ________________
21/06/02
Un livre qui est recommandé par son auteur : L'aventure
du Monde de 1992 à 2000
Aux
Editions Manuscrit
(Disponible sur papier et en téléchargement)
L'aventure
du Monde de 1992 à 2000
de Dominique Deschamps.
D'origine
parisienne et de souche normande, j'ai commencé à
voyager en Angleterre puis je suis allé dans vingt
pays.Inspiré par la fantaisie de Rimbaud, j'ai vécu
à Djibouti, cotoyé les Afar et les Issas, connu
les berges de la mer rouge. Lors de missions humanitaires
j'ai pu découvrir la Bosnie, le Gabon, l'Albanie, le
Soudan, le Kenya,le Burundi,le Rwanda et le Congo. J'ai parcouru
l'Argentine et fait des incursions en amazonie en Ethiopie
et au Surinam. Très interressé par les cultures
étrangères, je n'ai jamais hésité
à partager des cérémonies avec personnes
que j'ai rencontré. En outre, une fête mémorable
au centre de la Guyane m'a particulièrement ému.
Le village de Saül est accessible par avion et j'ai gardé
les meilleurs souvenirs de cette danse et de cette tradition.
Lien
avec l'éditeur :
http://www.manuscrit.com/catalogue/textes/fiche_texte.asp?idOuvrage=872
Liens avec l'auteur :
E-Mail : dmncdschmps@aol.com
Site web de l'auteur : http://supercomputer.ifrance.com/supercomputer/
_________________
Haut de page ________________
21/06/02
Le jeu des ressemblances continue jusqu'au 26 juin 2002 !
Nous avons
déjà reçu de nombreuses réponses
et nous vous livrons un aperçu des votes à mi-parcours.
Merci de continuer à nous adresser vos votes avant
le 26 juin minuit.
Il suffit
de cliquer ci-dessous, pour nous adresser automatiquement
un message. Indiquez simplement la lettre correspondant à
l'animal que vous avez choisi.
Je
joue et/ou je vote en cliquant ici
28
%
|
11
%
|
61
%
|
 |
 |
 |
A
L'Ours polaire
à la recherche
d'une nouvelle proie
|
B
Le Paon
faisant la roue
pour se faire admirer
|
C
Le Phoque
repus aprés avoir
trop mangé
|
_________________
Haut de page ________________
|
Fête
de l'indépendance :
Tous à vos casseroles pour accueillir Guelleh à Balbala,
lorsqu'il arrivera après avoir emprunté la route de la
Honte.
Notre
humouriste a préparé
une série de vignettes
qu'il offre au Peuple djiboutien
à l'occasion du 25ème anniversaire de l'indépendance.



l'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle
ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats,
destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles
ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
LA
LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA, juge d'instruction
LA LIBERTÉ
N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ
N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTÉ N° 33
-
Ali Mohamed ABDOU, procureur général
LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre déléguée
conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec M
Mohamed Ali ABDOU, procureur général
de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN N° 4
-
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui
a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH.
Yacin Elmi Bouh,
Grand argentier, protecteur
des intérêts
de Guelleh et détourneur de fonds publics.
Deux fois nominé
dans cette rubrique.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des
Finances.
LA LIBERTÉ bulletin N°
23 -
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des
Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N°
28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, Ministre
de l'Intérieur
LA
LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH, Ministre délégué
aux affaires musulmanes
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA LIBERTÉ
- bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud - Ministre de l'Agriculture
et du développement rural.
LA LIBERTÉ
- bulletin N° 37
Le
Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin
N° 40
Le procureur IBRAHIM,
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42
M.
Idriss Arnaoud Ali, Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de la
Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
LA LIBERTÉ - bulletin
N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour
criminelle de Djibouti.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan Saïd dit "Modaubé"
Chef de la Police
OBSERVATOIRE
N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur
auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.
OBSERVATOIRE N° B132
ALI HASSAN, chef
de la Police, pour un acte gratuit de cruauté
envers un blessé grave.
OBSERVATOIRE
N° B138
Le Procureur général Ali Mohamed
Abdou, pour déni
de justice envers les prisonniers politiques et pour des déclarations
mensongères sur RFI.
OBSERVATOIRE
N° B142b
Le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil et le
Lieutenant Mohamed Djama, officiers de la Garde présidentielle,
pour avoir donné l'ordre
de tirer à balles réelles, le jeudi 18/04/02, sur les
vétérans de la guerre contre les résistants du
FRUD, qui manifestaient pacifiquement pour réclamer le paiement
des arrièrès qui leur sont dus.
Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture
et d'emprisonnement arbitraire (. . . ), nous rappelons, chaque semaine,
à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires
qui ont été le plus souvent cités par les victimes,
et ce jusqu'à ce qu'ils soient inculpés.
-
Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade
- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
- Commandant
Zakaria Hassan
-
Lieutenant Ladieh
-
Lieutenant Mohamed Adoyta
-
l'aspirant Haroun (expulsé par
le Canada et déchu de la nationalité canadienne)
-
Le sous-officier Naguib
-
l'adjudant Tane
-
Kalifa
-
Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à l'étranger
(USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés
sous surveillance, par les polices locales.
Nos
informations sur la torture à Djibouti et les récits
des victimes
--------
Sommaire ---------
l'Ordre des
Brosses à Reluire 
Roger
Picon
réunit
les meilleurs chantres du régime dictatorial
Bulletin
n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi
au grade de "Cireur de Pompes"
- Premier échelon
Bulletin
n° 45
Monsieur Ali Abdi,
Ministre des Affaires Etrangères au grade
"d'hyène fonceuse" - Premier
échelon
Monsieur Johar,
Ministre du commerce au grade
"d'hyène repue" - Premier
échelon
Bulletin
n° B122
Mohamed Ali Mohamed
(dit DIG DIG), auteur de
l'article "Pour un peu plus de patriotisme"
(paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de "Léche-bottes"
avec mention spéciale.
Bulletin
n° B127
l'ensemble des
journalistes de La Nation pour un article
paru début janvier 2002 et intitulé "Pour la liberté
de la Presse", collectivement au grade de 'faux-culs'
avec la barrette spéciale de dénonciateurs.
Bulletin
n° B134
M. Ismael Ibrahim
Houmed, Ministre de la Justice,
des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes, Chargé des
Droits de lHomme, pour sa langue
de bois, au grade de 'Somnifère'.
Bulletin
n° B135
M. Wahib Ahmed
ben Ahmed, Président
du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et pour
ses contradictions, au grade de 'Clown'
Bulletin
n° B143
ZAKITAHA, journaliste
qui a signé un article publié dans La Nation sous le titre
"Vers un apprentissage serein de la Démocratie",
au grade de "Baratineur patenté".
Bulletin
n° B146
Mme
Hawa Ahmed Youssouf
Ministre chargée de la Promotion de la Femme,
du bien être familial
et des Affaires sociales, pour sa plaidoirie en faveur de l'Action de
Guelleh pour la jeunesse et des progrès accomplis, au grade "d'Avocat
du Diable"
Bulletin
n° B152a
M.
Mohamed Ali Daoud
pour l'affirmation de son egagement total ainsi que de
celui du FRUD-Bis aux côtés de la dictaure et des forces
du mal, au grade de "Bouffon écervelé"
|