20/06/02
Alerte Virus : quelques nouvelles.
Lorsque nous avions été assaillis par une vague
de virus et que les services de Police nous avaient aidé
à identifier la source, nous avions été
fort étonnés de découvrir qu'ils venaient
de la Direction générale de Djibtel.
Aussitôt
le Directeur général avait pris contact par
téléphone avec nous pour nous assurer de sa
bonne foi et il nous avait demandé de lui adresser
tous les rapports de nos anti-virus pour effectuer une enquête
dont il s'engageait à nous communiquer le résultat.
Nous n'avons
rien reçu en dépit de nos relances, même
pas une réponse... Que devons-nous penser ?
Oh ! Il
y a de multiples possibilités :
- c'était
le directeur qui envoyait lui-même les virus.
- ou le
Directeur a trouvé le responsable, mais il ne peut
pas nous le dire dans le climat actuel, car ce serait politiquement
mal perçu.
- Etc.
Tout est possible !
Cela ne
fait rien, car nous avons changé d'administration.
Maintenant les messages avec virus nous sont envoyés
par des utilisateurs qui se connectent personnellement via
le serveur de l'EDD. Demain ce sera peut-être l'ONED
?
Tout cela
est de l'enfantillage. L'important c'est d'avoir toujours
des assurances que nous dérangeons le système
dictatorial. N'est-ce pas ?
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20/06/02
Droit de réponse de M Ahmed Samireh, sur un fond d'intégrité,
de morale et d'éthique ?
Ottawa
le 14/06/2002
M. Le
Directeur de publication
de l'A R D H D
Je viens
de prendre connaissance de l'information mensongère
publiée à mon égard sur votre site Internet
par un djiboutien résident à Ottawa et qui n'a
pas eu le courage de signer sa paperasse.
Je récuse
les informations mensongères portées à
mon encontre et qui portent atteinte à mon intégrité
personnelle surtout lorsqu'elles émanent d'une personne
anonyme.
Etant
actuellement au Canada en tant qu'étudiant étranger
préparant un diplôme d'études supérieures
spécialisées en administration internationale
à l'E.N.A.P. du QUEBEC, je m'inscris en faux sur les
informations concernant mon parcours professionnel et sur
celles relatives à ma présence au Canada.
Je vous
demande en conséquence, Monsieur le Directeur, de bien
vouloir apporter les justifications afférentes à
ces accusations gratuites qui portent atteinte à mon
intégrité personnelle. Je m'adresse à
vous et vous demande ou est passé l'éthique
journalistique qui exige que toute publication concernant
une personne soit vérifiée et confirmée
avant qu'elle ne soit publiée.
Votre
journal ne sort pas grandi en publiant des articles fondés
uniquement sur la perception d'individus voulant porter atteinte
à l'intégrité de autres.
Quant
à l'auteur du ragot, je lui rappelle qu'il est devenu
citoyen d'un pays de droit respectueux de la vie privée
des personnes et à ce titre et par honnêteté
intellectuelle, il lui revient de se dévoiler car je
ne suis ni un homme politique, ni un détenteur d'aucun
pouvoir pour qu'il agisse sous le manteau.
Je vous
demande en conséquence de bien vouloir apporter les
justifications des accusations non fondées rédigées
de la main d'une personne obscure et dans le cas contraire
rétablir la vérité pour laver mon intégrité
atteinte dans cette publication.
AHMED
SAMIREH
OTTAWA Canada
Note
de l'ARDHD : comme c'est la règle, nous publions votre
demande de rectification.
Nous
comprenons votre agacement lorsque vous avez découvert
que des antécédents pouvaient être connus
et qu'ils pourraient contredire par exemple des affirmations
produites dans une demande d'asile politique ou ? Votre parcours
professionnel et judiciaire pourrait être quand même
relativement conforme à celui qui a été
indiqué par ce lecteur.
S'agit-il
d'une erreur conséquence d'une homonymie ? Nous la
regretterions immédiatement, mais vous ne seriez pas
concerné personnellement dans ce cas. Il
faut bien admettre que
votre demande de rectification sous-entend implicitement que
vous vous êtes reconnu dans ce portrait, ce qui pourrait
bien soulever des points de contradiction avec votre 'inscription
en faux'.
Il
est d'ailleurs surprenant que vous teniez tant à mettre
en avant l'éthique et la morale ... cela est-il convenable
de votre part ? Surtout quand vous garantissez que vous n'auriez
pas effectué une petite visite à Gabode pour
des raisons qui pourraient être financières.
Nous
n'acceptons de publier des informations sur des personnes
privées que lorsque placées aux commandes dans
des administrations nationales ou internationales, elles ont
largement dépassé les limites de la morale ou
lorsqu'elles ont menti aux autorités nationales chargées
d'étudier les demandes d'asile.
Sauf,
nous le répètons dans l'hypothèse d'une
homonymie peu problable, vous pourriez avoir cumulé
les deux raisons, mais vous êtes mieux placés
que nous pour le savoir.
C'est
pour cette dernière raison que nous vous donnons acte
de vos déclarations que nous reproduisons intégralement.
Par
ailleurs, si notre lecteur garde l'anonymat, c'est simplement
en raison de la répression qui ne manquerait pas de
s'abattre immédiatement sur sa famille, dans un régime
de dictature que vous auriez servi pendant un temps, juste
avant d'être placé en disponibilité pour
vous rendre au Canada.
Pour
terminer, comme vous demandez des preuves, nous avons retrouvé
plusieurs archives que nous ne publierons pas, sauf si vous
l'exigiez, car nous ne voudrions pas vous mettre mal à
l'aise. Nous avons sélectionné un seul document
parce qu'il ne vous porte pas préjudice. Il prouve
simplement, à titre d'exemple, votre passage au Ministère
de l'Intérieur.
Le
texte est extrait de la plainte déposée le 27
février 2001 par la LDDH à l'encontre du Ministère
de l'Intérieur.
"le
mardi 31 janvier 2001, le Directeur du service de l'Administration
Générale et de la Législation M. Samireh
chargé de délivrer le récépissé,
a verbalement informé le Président de la LDDH,
que le Ministre de l'Intérieur a donné ordre
de " classer sans suite le dossier de la LDDH ",
tout en précisant que le récépissé
à soumettre à la signature du Secrétaire
Général figure parmi les pièces du dossier
de la LDDH."
Cela
dit pour nous la page est close et nous la refermons, en vous
souhaitant de réussir dans vos études.
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20/06/02
La Dictature saccroche, elle est prête à
mettre à feu et à sang un pays laminé
par la guerre pour sopposer à la démocratie
et au libre choix du peuple.(Lecteur)
Le «
blocage » de 12 supposés mercenaires aujourdhui
sur lAéroport international de Dar es salam,
Tanzanie, pourrait presque passer inaperçu si ce nest
que le plan de vol de lavion aurait mentionné
une escale initialement prévue sur lAéroport
de Djibouti, escale dune durée de quelques heures
et qui ne se serait pas faite.
Pourquoi
cette escale ratée? nous ne disposons daucune
information sur ce sujet.
Chacun
peut donc aller de ses suppositions et au premier rang desquelles
l'hypothèse selon laquelle quelquun ??? aurait
pu mettre en échec une réunion, dont lADI
naurait pas fait publicité, entre le responsable
du groupe de « supposés mercenaires » -
Ismaël Omar Guelleh et le chef du « réseau
parallèle » qui sévit depuis 1977 à
Djibouti.
Pourquoi
ne serait-on pas fondés à susurrer que le Quai
dOrsay, qui est fort préoccupé par «
laffaire Malgache » et par la présence
à Paris de lex Dictateur, ait décidé
dautorité de prendre en mains le dossier ?.
Il est
parfois des « supposés amis » dont on hérite
et dont on ne sait que faire.
Ils deviennent
parfois encombrants, a fortiori lorsquils refusent obstinément
daccepter la décision de la « vox populi
» et de l'opinion internationale.
Face à
des informations distillées au compte goutte sur les
ondes, les chaînes de télévision arabes
sembleraient, quant à elles, être très
bien informées et suivre avec grande attention cette
« affaire ».
A noter
que parmi ces supposés mercenaires il y aurait quelques
sud africains.
Des sud
africains me direz-vous !!! mais cela nous rappelle quelque
chose.
Mais non
! mais non ! ce ne sont pas les mêmes.
Ils nont
aucun lien avec ceux que fréquentent Ismaël Omar
qui travaillent en parallèle et au profit de sa fabrique
de « jouets pour adultes » en Afrique du Sud.
Faut pas confondre "parallèles" et "mercenaires"
!.
Par ailleurs
et si quelquun vous déclare que les 12 hommes
« bloqués » en Tanzanie et qui disparaîtront
rapidement dans la nature sont dhonnêtes «
représentants de commerce » ayant reçu
mission de placer leurs produits auprès du nouvel Etat
malgache
. , ne le croyez pas..
Ils font
certainement partie de la même société
, mais dune « société parallèle
» à but exclusivement lucratif et qui ne fait
aucune publicité des "produits" qu'elle commercialise.
De «
service parallèle » en « service parallèle
» on peut penser que cela convergé vers un même
but. Dés lors on comprend pourquoi les dictateurs peuvent
se maintenir en toute impunité si longtemps au pouvoir,
défier ainsi la démocratie et le respect des
Droits humains auxquels chaque peuple aspire.
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20/06/02
Nos révélations sur le réveil des 'agents
dormants' au Canada a suscité de l'animation ... au
sein de ce petit groupe.
Parmi
ces agents dormants qu'IOG aurait fait réveiller au
Canada et qui sont souvent issus de la diplomatie djiboutienne,
certains ont été 'ennuyés' de constater
qu'ils étaient découverts et 'répertoriés'
comme agents de Guelleh.
Pour tenter
de semer le doute et de maintenir une façade, certains
diffuseraient, à l'attention de ce qui veulent bien
les lire, des attaques virulentes contre Guelleh, en particulier
pour critiquer la condamnation des douze officiers.
Que personne
ne soit dupe, ces déclarations ne sont faites que pour
la galerie et personne ne se trompe. Ce sont des agents de
Guelleh, qui vivent avec les subsides que ce dernier leur
envoie pour maintenir leu train de vie au Canada et pour faire
des rapports sur vrais réfugiés et les opposants.
Ces rapports
sont transmis ensuite à la SDS, qui se charge de contacter,
le plus aimablement du monde, les familles restées
au pays. Elle peut aller jusqu'à inviter certains membres,
à visiter les Commissariats de Police au cours de journées
Portes Ouvertes avec démonstration de tortures et d'aveux
spontanés...
Découverts,
ils essaieront probablement de se rendormir pendant quelque
temps pour tenter de faire oublier leurs liens avec la dictature..
Ou bien ils hurleront contre Guelleh, en prenant bien soin
de limiter la portée de leurs écrits à
des points précis qui ne dérangent pas trop
le régime.
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20/06/02
Le Général « Castor + voleur » :
les révélations d'un lecteur sur le Général
Fathi ...
Je suis
un lecteur assidu de votre site et de tous ce qui y est écrit
depuis
5 ans(avant site( liberté AREF).
Je voulais vous dire que vous réflètez la vérité
sur la situation à djibouti, mais vous ne savez pas
tout lorsque vous parlez de FATHI.
Je me
présente, je suis ancien officier de l'AND dirigée
à l'epoque par MEIDAL.
Actuellement
l'AND est dirigée par FATHI AHMED HOUSSEIN, je me permets
d'insister sur cette remarque car vous parlez souvent des
complices d'IOG en
oubliant souvent le nom de ce Général "FATHI"
qui a d'ailleurs un passé assez
douteux.
Il n'a
que des amis lorsque ça l'interesse et ses hommes lui
on donné le
surnom de « Castor » car il est plus capable de
travailler avec son ventre
qu'avec ses mains et sa tête.
Un de
mes sous-officiers de l'époque, peut confirmer ce que
j'avance, car il en a fait les frais. Le Général
avait séduit sa belle épouse et l'envoyait (mon
sous-officier) souvent en mission pour retrouver sa nouvelle
conquête.
Ce militaire,
l'adjudant ABDO MOHAMED ALI, gendarme de corps a été
contraint de quitter le pays pour vivre au Canada lorsque
celui-ci s'est rendu compte que le general profitait de ses
absences pour rendre visite à son épouse.
Avant
d'émigrer, comme il était bien noté dans
la Gendarmerie, il s'est plaint des pratiques plus que paternalistes
du Général. Le bruti est monté chez Gouled
et IOG, ils ont preferé defendre le General et demander
à l'autre de garder le silence ce qui le poussa à
se rendre au Canada sous les menaces.
Ce n'est
qu'un cas parmi d'autres .. par exemple le lieutenant Colonel
ABDOURAHMAN ADEN CHER "chef de corps de la force navale"
le colonel
YOUSSUF KAYAD n:3 de l'AND.
Leur promotion
a été assurée, en échange de leur
silence sur les agissements de FATHI avec leurs épouses
car ils n'ont pas la meme fierté que l'adjudant Abdo.
Ce meme
general detourne des sommes considérables et je ne
suis pas d'accord lorsque vous dîtes que le loyer de
sa maison n'est pas à la charge de l'AND.
Il détourne
(comme IOG) des voitures obtenues par des dons comme par exemple
celui du Sultanat d'OMAN de marque jeep Cherokee qu'il a affecté
directement à son fils ainé.
Qu'un
capôral détourne un peu d'argent pour faire vivre
sa famille et on le
chasse de l'AND mais qu'un général copain d'enfance
d'IOG soit un « castor
doublé d'un voleur » cela est normal pour IOG
....
A.D
de Montréal
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19/06/02
Pourquoi défendez-vous les 12 policiers qui ont commis
des crimes. (Lecteur)
Mon nom
est Omar. Je vis actuellement aux Etats Unis et je vous ecris
cette lettre apres avoir vu que vous defendez depuis un certain
temps les 12 policiers criminels qui sont detenus à
Gabode.
Laissez-moi
vous dire que ces criminels dont vous ne connaissez certainement
rien, ont tue mon oncle la celebre journee du 7 decembre.
Mon oncle etait un homme tres religieux et faisait sa prière
dans la mosquee connue sous le nom de ''mosque saoudit''.
Une balle perdue tiree par ces criminels l'a tue sur le coup.
Mon oncle,
qui n'avait rien à voir avec le gouvernement, a ete
assassiné par ces gens et vous les defendez dans votre
site. Ces douzes policiers etaient les chouchous de Yassin
Yabeh, dont vous dénoncez toutes les atteintes aux
Droits humains.
Je suis
vraiment touché et dégouté que vous ayez
pris leur défense. Je viens d'envoyer de l'argent pour
la veuve de mon oncle, il y a quelques semaines pour nourrir
sa famille qui est sans pere depuis presque 2 ans
Note
de l'ARDHD : Merci pour votre message.
Nous comprenons fort bien votre révolte et votre réaction.
D'autant plus que nous savons que certains de ces hommes sont
des criminels ! Mais ce n'est pas une raison suffisante pour
accepter que les Lois soient violées. S'ils sont jugés
puis incarcérés en application d'une décision
de justice indépendante après avoir été
défendus par des avocats libres, nous n'aurons rien
à redire.
Mais
nous ne pouvons pas accepter que Guelleh bafoue la Loi, même
si cela touche des criminels et ses anciennes équipes,
car cela ouvre la porte à des condamnations d'innocents
ensuite.
Ni
vous ni nous n'avons le pouvoir de déclarer que des
hommes sont coupables. En dehors de Dieu, seule une justice
libre peut le faire.
Nous
nous battons pour défendre des principes et non pour
défendre le cas spécifique de ces hommes, qui
pour certains d'entre eux, ont exécuté des crimes
...
Nous nous battons pour éviter que des innocents subissent
les mauvais traitements organisés par ce régime
corrompu.
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Haut de page ________________
19/06/02
Le neveu de Guelleh se fait offrir trois mois de vacances
par les contribuables djiboutiens (Lecteur)
Savez-vous
que le neveu d IOG, qui travaillait à la mission permanante
de Djibouti aux Nations-unies, vient de quitter New-York ?
Guelleh
Idriss Omar fils de feu Idriss Omar Guelleh, le grand mafiosi
de Djibouti etait installé depuis juin 2000. Il ne
pouvait pas supporter les magouilles/exigences de l'ambassadeur
Olhaye qui torture mentalement les membres de la mission ici
à New-York.
Guelleh
le neveu a dit à son entourage qu'il partait juste
en vacances pour 3 mois oui j ai dit 3 moi de vacances payees.
Triste
realite mais vraie. Doit-on s'étonner que ce dernier
prenne des longues vacances payées par les contribuables
djiboutiens ?
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19/06/02
Demandez à Samatar Miguil de ne plus se mêler
de propagande pour le 27 juin. Il insulte des militants de
l'Indépendance. (Lecteur)
Il est
domage que le fameux leche-cul et propagandiste du RPP (Rien
Pour le Peuple) Samatar A Miguel soit en train d'insulter
l'intelligence des Djiboutiens. Il vient d'installer un nouveau
site pour le 25ieme anniversaire de l'Independance de Djibouti.
Pour l'amour de Dieu, priez le de laisser le 27 juin, (dont
il ne connaît meme pas la signification) aux Djiboutiens
et de cesser ces propagandes du regime qui vole le Peuple
djiboutien.
Samatar
Miguel est le frere du Ministre de l'environnement Abdallah
Abdillahi Miguel et le beau frere de Hassan Said dit ''Hassan
Madobe'' parrain de la SDS à Djibouti. Son frère
Miguil, qui etait l'espion attitré de la SDS à
Toronto au Canada, est actuellement à Djibouti ou il
s'est fait pistonner par son frere le Ministre et son beau-frere
à un poste très important à l'aeroport.
Un jour
cette famille sera jugée pour complicité avec
les voleurs et ce jour n'est pas loin. Mr le Responsable du
Culte de la personalité du regime, Samatar est lui
aussi a Djibouti ou il sera décoré bientot de
la Médaille de Chevalier de l'Ordre du 27 juin, en
récompense de ses actions de propagande. Quelle insulte
pour le peuple Djiboutien et surtout pour les millitamts de
l'Independance.
Vive le
peuple djiboutien et à bas les falachas oui j'ai dis
'falashas' car dans cette famille Miguil, ce ne sont que des
falashas ''QOXOTIS'' qui viennent de l'Ethiopie.
A bas
ces voleurs.
Un
djiboutien qui en a marre
des propagandes des Miguil's.
PS: Il devrait être decore de l'ordre de brosse a
reluire
Réponse
de l'ARDHD : c'est une excellente suggestion et nous allons
soumettre sa candidature au comité de nomination dans
l'Ordre des Brosses à Reluire. Cela pourrait lui faire
deux décorations dans la même semaine !!
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Haut de page ________________
18/06/02
Le rapport de la CISL est accablant pour Guelleh.
La répression
omniprésente (Extrait du rapport de la CISL)
De nombreux
syndicalistes africains continuent de vivre sous la menace
constante de représailles. C'est notamment le cas
au Soudan, à Djibouti, en
Guinée équatoriale ou en Libye, qui interdisent
purement et simplement les syndicats indépendants.
Au Soudan, les membres de la seule organisation
syndicale tolérée (SWTUF) et contrôlée
par l'Etat, ont même été obligés
en
2001 d'agir dans la clandestinité en déclarant
vivre dans un climat
perpétuel de peur.
Qu'est-ce
que la CISL ?
La
CISL représente 157 millions de travailleurs au travers
de 225
organisations affiliées dans 148 pays et territoires.
La
CISL est également membre du groupement "Global
Unions" : http://www.global-unions.org.
Pour
plus de renseignements, contactez
Louis
Belanger Attache de Presse de
la CISL au numéro ++ 32 2 224 0232, ou +32 476 62 10
18 (GSM).
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18/06/02
LE DJIBOUTIEN EST-IL CONDAMNÉ À RESTER PASSIF
? (Par Freeman)
Parler
ou se taire, dans tous les cas on se fait écharper.
Alors, autant s'exprimer. C'est ce que j'ai choisi de faire
sur des sujets (éducation, démocratie, culture,
tradition etc ...) qui m'interpellent depuis un certain temps.
Nous autres les djiboutiens, on a la fâcheuse et désagréable
manie de nous emporter à la moindre contradiction.
Est-ce la preuve de notre immaturité ? Je parle bien
sur de l'immaturité en politique. Il est vrai que nous
avons eu rarement l'occasion de débattre d'un sujet
ou d'une question de la première importance pour notre
pays. La démocratie n'a jamais été la
tasse de thé de nos gouvernants. A moins d'être
amnésique, je ne pense pas que Gouled ou IOG ait pris
la peine de nous consulter un jour sur une grande question
nationale?
Après
la parenthèse coloniale qui s'est caractérisée
par une mise sous tutelle de notre souveraineté nationale
et de nos attributs de citoyens à part entière,
nous avons connu une autre période de confiscation
de pouvoir. Cette époque post-coloniale a vu naître
un système politique autocratique dont la particularité
la plus saillante est la concentration et la confusion des
pouvoirs au main d'une seule personne. Ce système s'est
perpétué pendant un quart de siècle.
Cela n'a été possible que grâce à
la conjonction de plusieurs facteurs : tribalisme, religion
omniprésente, analphabétisme de masse, sous-développement
socio-économique etc...
Notre
mode d'organisation sociale explique largement "la faillite"
et les dérives actuelles de notre société
djiboutienne (échec de la démocratie, déliquescence
du corps social, corruption généralisée,
faillite sanitaire et éducationnelle etc...). Que l'on
soit originaire de la Somalie, du Yémen ou en se referant
au mode d'organisation sociale Afar, le Djiboutien ne se perçoit
qu'au travers de la tribu ou du clan auquel il se rattache.
Il ne se pense pas en tant qu'individu à part entière
c'est à dire en tant qu'entité autonome constituant
un centre - autonome - de réflexion de décision
et d'action. C'est une "pièce", partie intégrante,
d'une complexe machinerie tribale qui le "dévore"
entièrement.
Vu sous
ce prisme clanico-tribal, toute décision ayant des
répercussions sur le plan social ou politique est tout
d'abord analysée par rapport au groupe de rattachement.
En d'autres termes, on se pose la question suivante: quelles
sont les retombés (positifs ou négatifs) sur
mon clan ? Si, elle sont positifs, je serais tenté
de soutenir activement cette décision. Par contre,
si ces retombés sont négatives. Je m'évertuerais
à tout faire pour contrer cette décision. Je
qualifierai cette attitude "d'opportunisme clanique".
Cette
opportunisme communautaire trouve des applications diverses
et variées dans toutes les activités socio-économiques
: transactions commerciales, recrutement, mariages, marchés
publics, grand projet national, etc ..... On comprend aisément
que tous les espaces de décisions, de concertation
et d'échanges soient pollués par ce réflexe
communautaire. De ce fait, toutes les décisions sont
guidées non pas par un souci d'objectivité,
de rationalisme et d'efficacité, mais par des considérations
archaïques liées au clan ou à la tribu.
Il est
vrai que les choses ne sont pas si simples que cela. J'ai
un peu schématisé pour faciliter la compréhension
de ce phénomène. Prenons l'exemple de la décision
d'une nomination ministérielle ou à un poste
clé de la haute fonction publique. Le premier commentaire
que suscite cette nomination et qui vient à l'esprit
du djiboutien lambda : de quelle tribu est issue la personne
nommée à ce poste. On ne se posera nullement
la question de sa compétence, de son intégrité
ou de sa moralité etc..... toute ces questions qui
peuvent sembler essentielles dans un autre contexte, deviennent
d'une futilité affligeante à Djibouti.
Quant
à notre capacité de contestation politique,
elle est quasiment nulle. En effet, nous disposons d'un patrimoine
socioculturel qui n'est pas très enclin à cultiver
notre aptitude à contester, à nous opposer en
raison d'un avis différent. L'on serait tenter de croire
que notre sentiment de révolte est en grande partie
inhibé. Dire non aux anciens, aux puissants, aux plus
nantis et à fortiori à l'Etat, est souvent perçu
comme une excentricité, une manière de se démarquer
et surtout la meilleure façon pour se faire clouer
au piloris.
Ce comportement
trouve souvent sa source dans nos rites, nos règles
en société, nos rapports intergénérationnels
et aussi malheureusement dans notre rapport à la religion
qui nous portent plus vers la soumission que vers la contestation.
On ne sait pas dire non ou être irrévérencieux
quand une situation le recommande fortement.
La résignation
est une attitude, un état d'esprit ou une sorte de
prédisposition qui font partis intégrante de
notre palette culturelle. Je ne vais pas jusqu'à dire
que nous baignons dans une culture de la soumission.
Mais il
est des signes et des situations qui ne trouvent un début
d'explication qu'au travers de ce prisme de la soumission
et de cette propension à accepter l'adversité
avec fatalisme et résignation. Sinon, comment expliquer
que nos pays et certains autres beaucoup plus anciens comme
l'Egypte, la Syrie, l'Irak et j'en oublie certainement d'autres,
puissent encore se trouver sous des régimes dictatoriaux
depuis plusieurs décennies. Comment expliquer que ces
pays qui disposent d'une certaine intelligentsia, d'une tradition
universitaire, d'un faible taux d'analphabétisme puissent
accepter sans sourciller toutes les atteintes et les violations
aux libertés et droits de l'homme les plus élémentaires.
Comment justifier que Moubarak se soit présenté
comme le candidat unique aux élections présidentielles
? Idem pour Ben Ali en Tunisie.
Prenons
l'exemple de la Syrie. A la mort du Président El Assad,
son fils Bahar Al Assad a pris les rennes du pouvoir sans
le moindre incident. Cette soit disant République s'est
mue sans le moindre heurt en une sorte de monarchie où
le pouvoir est dévolu selon des règles bien
établies, de père en fils. Il paraît que
Moubarak, Kadhafi, Ali Abdallâh Saleh nous préparent
le même scénario. Le Président est mort,
vive son fils!
Pourtant
certains de ces pays ont fait la preuve de leur capacité
à s'affirmer, à lutter pour leur indépendance
à l'époque coloniale. C'était peut être
la fibre nationale qui les avait animé à l'époque.
Après tout ce n'est peut être qu'une question
de fibre !
Nous prépare-t-on
le même schéma à Djibouti ? Hélas,
il semble bien que oui. Hier, nous avons assisté passivement
à la transition "très démocratique"
entre l'oncle (Hassan Gouled) et le neveu (Ismail Omar) et
Demain ce sera peut être entre le père, IOG,
et l'un de ses fils ?
Avançons,
discutons, débattons et essayons de construire un début
de démocratie au sein de notre communauté et
au sein de notre diaspora. Profitons des festivités
du 25ème anniversaire de notre indépendance
pour nous rencontrer, pour prendre des initiatives. J'ai une
idée! Et si nous créons dans chaque ville où
il y a une communauté djiboutienne importante (Ottawa,
Toronto, Paris et d'autres villes ...) une structure, ne serait
ce qu'informelle, pour permettre à chacun d'entre nous
de débattre, de proposer - et donc de reconstruire
à notre modeste échelle - des initiatives pour
aider les nôtres qui sont restés au pays. D'autres
communautés le font pourquoi pas nous! Chaque structure
pourra s'intituler par exemple le "MOUVEMENT DU 27 JUIN".
Et pourquoi, ne pas imaginer par la suite un "mouvement
transnational du 27 juin" -une sorte d'ONG- dont la vocation
essentielle sera l'entraide avec la population djiboutienne.
Cet objectif relève du domaine du possible. Réfléchissons-y
!
C'est
un test pour nous tous. Et s'il est concluant, cela voudrait
dire que tous les espoirs sont permis pour demain.
FREEMAN
Freedjib@aol.com
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Haut de page ________________
18/06/02
Les hommes de la Sécurité Djiboutienne de Sécurité
sembleraient prendre leurs « quartiers dété
» à Addis Abéba, à moins que !!!!!
Comme
nous lavions annoncé dans un article datant de
quelques semaines, une cohorte de « molosses »
dIsmaël Omar Guelleh a débarqué et
s'est installée avec armes et bagages à lHôtel
On aurait
pu penser quils étaient en villégiature,
histoire de changer dair et faire du shopping.
Vous ny
êtes pas car ils errent comme des âmes en peine
dans les rues de la ville
et fréquentent
d'autres lieux que les magasins.
Lorsque
lon sait que tous leurs faits et gestes sont épiés
au point quils ne peuvent pas éternuer sans que
toute la population dAddis Abéba en soit informée
.on
reste dubitatif.
A moins
que
A moins
que se soit, une fois encore, des défections au régime
dIsmaël Omar Guelleh.
Les hommes
de la SDS seraient partis avec armes et bagages et seraient
dans lattente quon veuille bien leur trouver un
job ?.
Vous y
croyez vous à cette hypothèse ?.
Ce dont
on est certain c'est qu'ils sont filmés, photographiés
au point que l'on peut mettre un nom sur chacun d'eux...et
garder trace de leur passage.
C'est
tout de même pas commun de voir autant de "molosses"
d'IOG réunis en un même endroit. Curieux !.
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18/06/02
Guelleh fait prononcer de lourdes peines contre les prisonniers
politiques qui ne bénéficiaient même pas
de l'assistance de défenseurs libres. Va-t-il les gracier
pour le 27 juin ?
Yacin
Yabeh Galab condamné à 15 années de prison
ferme
par la Cour Criminelle de Djibouti (Extrait ADI)
DJIBOUTI
(ADI) 17 juin Après délibérés,
la Cour Criminelle de Djibouti a condamné aujourdhui
les auteurs de la mutinerie policière du 7 décembre
2000.
Lex-Général
de la Force Nationale de Police, M.Yacin Yabeh Galab a ainsi
été
condamné à 15 années de prison ferme.
MM.Ahmed Aden, Daher Hassan, et
Houssein Gueldon, ont eux écopé de 10 ans de
prison ferme.
Parmi
les autres condamnations rendues publiques aujourdhui
par la Cour
Criminelle, elles concernent entre autres les cas de :
- MM.Mohamed
Moussa Guedi et Aden Ali Guedi condamnés à 6
ans de prison ferme,
- M.Nassir
Elmi à 5 ans de prison ferme,
- M.Doualeh
Egueh à 4ans de prison ferme,
- MM.Moustapha
Khaireh, Abdoulrahim Mohamed Hersi, Hassan Djama Meraneh et
Houssein Farah Guedi à 3 ans de prison ferme.
M.Abdounasser
Awale est quant à lui acquitté.
Pour ce
qui est de la partie civile, M.Hamadou Idriss et Hamdou Dabale
ont
bénéficié dun dédommagement
de 400.000 fdj chacun.
Les autres
membres de la partie civile doivent obtenir un dédommagement
dun
montant de 200.000 fdj que les accusés sont condamnés
à payer conjointement
et solidairement.
Rappelons
que dans son réquisitoire, le Procureur de la République
avait
demandé une peine de 20 ans de réclusion pour
lex-Général de la FNP et 15
ans pour les principaux co-auteurs du coup détat
avorté.
ADI- 17H45
GMT- 17 JUIN 2002.
************************************************
ARDHD
: Il est fort difficile de commenter une décision de
justice surtout quand on ne l'a pas devant les yeux, sinon
ce serait du verbiage !
Après tout Yacin Yabeh, comme nous l'avons toujours
écrit, n'est pas un enfant de choeur, loin de là,
puisqu'il a des crimes et des actes de torture sur la conscience.
En
revanche, nous émettons des réserves sur le
déroulement du procés, les
garanties des droits de la défense, l'indépendance
des magistrats,
l'intervention de l'executif dans les décisions judiciares,
l'absence
d'observateur internationaux etc .....
Connaissant
le régime, nous pouvons espérer qu'il prononce
la grâce des ces condamnés pour la fête
du 27 juin ou dans les jours qui suivront. IOG espérera
ainsi montrer qu'il est magnanime....
__________________________________
Autres
dépêches sur la condamnation
Quinze
ans de réclusion pour l'ex-chef de la police de Djibouti
(AFP 17/06/2002)
DJIBOUTI,
17 juin (AFP) - La cour criminelle de Djibouti a condamné
lundi à quinze années de réclusion criminelle
l'ancien chef d'état-major de la Force Nationale de
Police (FNP), le général Yacin Yabeh Galab,
a constaté un correspondant de l'AFP.
Onze autres
officiers et sous-officiers impliqués dans une mutinerie
le 7 décembre 2000 ont reçu de peines allant
de trois à dix ans de détention. Un prévenu
a été acquitté.
Ils ont
été reconnus coupables de "complot et d'atteinte
à la sûreté de l'Etat" ou de "complicité
de complot, de rébellion et de détention d'armes
de guerre".
Le procureur
général Ali Mohamed Abdou avait requis 20 ans
de réclusion criminelle pour le général
Yacin Yabeh, principal inculpé.
Il avait
demandé des peines de 10 à 15 ans de détention
pour onze officiers et sous-officiers, et un acquittement
au bénéfice du doute pour un autre prévenu.
Les avocats
de la défense ont reproché au ministère
public d'avoir "bâclé" ce procès.
"Les éléments matériels démontrant
la culpabilité des prévenus ont manqué",
ont-ils estimé.
Selon
le ministère public, la mutinerie du 7 décembre
2000 qui a eu lieu en pleine période du mois de jeûne
du ramadan, s'est soldée par deux morts et trente-neuf
blessés par balles.
L'ancien
chef d'état-major des forces de police et ses co-accusés
peuvent espérer être graciés par le président
Ismaël Omar Guelleh à l'occasion du 25ème
anniversaire de l'indépendance de Djibouti, le 27 juin,
selon des observateurs.
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DJIBOUTI,
16 juin (AFP) - Le procès du général
Yacin Yabeh Galab, l'ancien chef d'état-major des Forces
Nationales de Police (FNP) et de douze autres officiers et
sous-officiers impliqués dans une mutinerie survenue
le 7 décembre 2000 s'est ouvert dimanche devant la
Cour Criminelle de tribunal de Djibouti.
Le général
Yacin Yabeh Galab, qui a dirigé ce corps de police
vingt trois années durant -depuis l'indépendance
du pays en juin 1977 jusqu'à sa mise à l'écart
et sa mutation en qualité de conseiller du ministère
de l'Intérieur en décembre 2000-, est accusé
avec ses fidèles compagnons de "complot, d'atteinte
à la sûreté de l'état, d'usurpation
de commandement et de transport d'armes de guerre".
Le procès
a été marqué après la lecture
de l'acte d'accusation par une joute oratoire entre le président
de la cour criminelle, le juge Mohamed Warssama, et l'un des
cinq avocats de la défense maître Wabat Daoud
qui voulait contester un vice de procédure.
Quant
au principal accusé, le général Yacin
Yabeh Galab, il est apparu impassible et presque pas concerné
par les débats qui l'entourent.
Selon
sa version, il n'aurait nullement donné des ordres
à ses hommes pour investir des points névralgiques
de la capitale, dont la radio-télévision nationale,
couper les liaisons téléphoniques, ordonner
le déploiement d'unités de la police devant
le palais présidentiel et la route menant vers la résidence
du chef de l'Etat ou devant une caserne Cheikh Osman où
se trouvent des blindés légers de l'armée
de terre et le gros des troupes loyalistes.
La cour
devra également déterminer qui a ordonné
"la riposte aux tirs contre les forces loyalistes".
Le général
Yacin Yabeh a soutenu que "les soldats et les officiers
sont sortis spontanément et par solidarité contester
sa mise à l'écart".
Il avait
pourtant conduit de son bureau quelques heures plus tôt
une délégation dirigée par le secrétaire
général du ministère de l'Intérieur
venue l'informer de son remplacement à la tête
des forces de police et qui voulait assurer une passation
de commandement entre lui et son successeur.
Contrairement
aux déclarations de plusieurs officiers appelés
en qualité de témoins pour relater les faits
qui sont produits le 7 décembre 2000 et qui ont confirmé
avoir reçu des instructions de la bouche même
du général suite aux déclenchement des
sirènes d'alerte générale et des ordres
émanant du centre des transmissions radio de la "FNP",
les douze co-inculpés ont refusé de leur côté
de mettre en cause leur ancien commandant en chef.
La plupart
d'entre eux ont soutenu qu'ils n'étaient pas informés
du remplacement de leur chef d'état-major et qu'ils
effectuaient simplement des exercice de maintien de l'ordre..."
où les armes de guerre ont remplacé les matraques
et le boucliers", leur rétorque alors le président
de la cour criminelle.
Selon
le ministère public, la mutinerie du 7 décembre
2000 qui a eu lieu en pleine période du mois de jeûne
du ramadan s'est officiellement soldée par deux morts
et trente neuf blessés par balles.
Alors
que le principal inculpé a rapidement bénéficié
d'une remise en liberté provisoire pour raison de santé,
les autres personnes accusées de complot et d'atteinte
à la sûreté de l'état dans cette
affaire ont déjà passé dix-huit mois
en prison et tous ont été révoqués.
Le procès doit se poursuivre lundi.
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17/06/02
Radio-Trottoir : face au péril imminent, IOG fait réveiller
ses agents 'dormants' au Canada.
Il continue
à se dire en ville, qu'IOG est de plus en plus nerveux
et inquiet. Il a peur du peuple et même il se méfie
de plusieurs de ses proches. Toutes les informations qui paraissent
sur les bulletins de l'ARDHD seraient pour lui un signe suplémentaire
de cas de trahison au sein même de son entourage.
Il a fait
un beau discours lénifiant à Rome sur la faim
et la sécurité alimentaire, mais il n'a même
pas signé le document final, tout occupé par
d'autres priorités et surtout de convaincre les Italiens
à réclamer la modération de l'Ethiopie
...
Il sait
que les fantomes de ses victimes rodent et demandent des comptes.
Il a peur
de la communauté djiboutienne établie au Canada
et constituée en majorité de jeunes qui ont
été contraints à l'émigration,
en raison de sa politique économique désastreuse
et de son désintérêt pour l'enseignement
et pour ses professeurs.
Alors,
il se dit qu'il aurait donné l'ordre de réveiller
les agents 'dormants' au Canada. Qu'est-ce qu'un agent dormant
? C'est un agent qui s'est installé dans un pays et
qui a fait semblant d'être un opposant pendant des années,
voir plus.
Le jour
où le signal arrive, l'agent se réveille et
il agit tout en faisant toujours croire qu'il est opposant
: il essaie de tenir le plus longtemps possible, en trompant
son entourage.
On dit
que le réseau des anciens diplomates djiboutiens passés
à l'ouest constituerait la colonne vertébrale
de ce réseau d'agents secrets. Pendant des années,
IOG leur a envoyé de l'argent et maintenant que le
péril est avéré pour le régime,
ils se réveillent. Avec les fonds envoyés par
Guelleh, ces anciens diplomates et tous les dignitaires du
régime émigrés au Canada montent des
associations, des sites Internet de propagande et projettent
de grandes festivités pour le 27 juin.
Certains
essayent maladroitement de discréditer l'ARDHD ...
en respect des consignes données par IOG.
Bref le
Canada pourrait devenir le centre de résistance du
régime aux abois.
Par ailleurs,
tout le monde se demande quel sera le verdict concernant les
prisonniers politiques. Chacun pense que le verdict sera des
condamnations égales à la période de
détention, afin de pouvoir libérer les prisonniers
le jour de la fête nationale. Cela retirerait une épine
dans la chaussure de Guelleh et lui permettrait de jouer à
l'homme sage et sans rancune. Personne ne sera dupe.
Note
de l'ARDHD : l'ARDHD n'a jamais cessé d'être
attaquée, depuis sa création, par tous les supporters
de Guelleh. C'est un bon signe pour nous !
Les attaques arrivent par vagues, à chaque fois. Chaque
vague correspond à une période de difficulté
pour le régime. Elle souligne la portée de nos
informations, car l'ARDHD dérange Guelleh et l'empêche
de mener discrétement ses petites magouilles et elle
évite certainement d'autres excés du régime.
Ceux
qui insultent l'ARDHD (que nous distinguons de ceux qui émettent
des critiques normales et constructives) sont-ils dans le
camp de Guelleh ? A ne pas en douter.
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16/06/02
Le 21 juin : la fête des casseroles à Djibouti
! Appel à un grande manifestation pacifique pour saluer
le début de l'été.
Le 21
juin, premier jour de l'été et jour le plus
long de l'année dans l'hémisphère nord,
est devenu en Europe le jour de la fête de la musique.
Les Djiboutiens
qui souffrent de la faim, n'ont certainement pas le coeur
à festoyer et pourtant, ils ont su conserver leur joie
et leur humour en dépit des conditions de vie difficiles.
Pourrions-nous
suggérer de faire de la soirée du 21 juin, la
fête des casseroles ?
 |
 |
21
JUIN 2002 : FÊTE DES CASSEROLES
|
 |
Chacun
pourrait sortir de chez lui avec un instrument de cuisine
: casserole, poêle et une cuiller pour frapper
dessus. Le vacarme s'amplifiant, Guelleh pourra se
souvenir de toutes les casseroles qui sont attachées
à son bel habit.
Aura-t-il
le cur à danser au rythme endiablé
des casseroles ?Ce pourrait-être la première
et grande manifestation pacifique de contestation du
régime. Aucune loi n'interdit de sortir de chez
soi avec une casserole et de frapper dessus. Mais le
symbole serait fort et il serait entendu par toutes
les puissances étrangères qui disposent
de représentants sur place.
Manifestation
de la contestation, de la dérision et de la faim
qui ronge les familles djiboutiennes.
|
Nous engageons
tous les partis de l'opposition, les associations de quartier,
les associations de jeunes et les associations sportives,
à se mobiliser pour organiser la fête des casseroles
le 21 juin au soir. Guelleh pourrait peut-être mesurer
à quel point il est impopulaire et détesté
dans son pays. Et si l'opération est un succès,
pourquoi ne pas la reprendre le 27 juin ?
Merci
à tous ceux qui le désirent, de nous informer
des dispositions qui auront été prises au sein
de leur structure. Grâce à ces informations,
nous pourrons couvrir l'événement et lui donner
un retentissement international.
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Haut de page ________________
16/06/02
La Confédération Internationale des Syndicats
Libres publiera le 18 juin son rapport annuel qui est accablant
pour Guelleh.
Le régime
de Guelleh n'est pas épargné ! Toutes les informations
concernant les violations des Droits des Travailleurs, les
entraves à l'exercice du Droit Syndical et les sanctions
à l'égard des syndicalistes et des travailleurs
: un nouveau rapport accablant pour Guelleh.
Publication le 18 juin.
A la lecture de ce rapport, on peut encore se demander pour
quelles raisons les pays occidentaux continuent-ils à
recevoir Guelleh et à le soutenir.
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Haut de page ________________
16/06/02
Les américains sont-ils fâchés contre
IOG ? Pour son commerce d'armes spohistiquées en provenance
des pays de l'Est et à destination de la Somalie.
Il est
fort possible que les enquêteurs internationaux, qui
vérifient actuellement le respect de l'embargo sur
les armes à destination de la Somalie, aient découvert
le pot aux roses.
Ont-ils
pu découvrir que des armes sophisitiquées en
provenance des pays de l'EST pourraient arriver en Somalie,
grâce à des structures commerciales proches d'IOG
?
C'est
bien possible ! Dans ce cas, ils auraient averti immédiatement
les américains qui seraient très mécontents
et qui pourraient décider de placer IOG dans leur colimateur
...
Peut-on
aller jusqu'à dire que Guelleh, par voie de conséquence,
pourrait rencontrer des difficultés dans le proche
avenir, pour écouler la production de son usine d'armement
en Afrique du Sud, qu'il exploite avec deux hommes d'affaire
italiens ?
Nous n'avons
pas la réponse aujourd'hui, mais notre humouriste attitré
a déjà anticipé la situation de crise
dans le petit commerce de munitions de Guelleh :
Munitions
made in South Africa
By Guelleh and Company Inc.

Le seul
produit authentique
Méfiez-vous des imitations :
exigez toujours la qualité IOG !
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Haut de page ________________
16/06/02
Les entreprises qui ont effectué les fantastiques travaux
qui permettront à Guelleh, d'avoir sa route personnelle,
seront-elles payées ? (Lecteur)
Il semble
que le Ministre des Finances, Yacin Elmi Bouh, celui qui s'enrichit
tous les jours, sur le dos des Djiboutiens, ait opposé
un refus aux entreprises qui demandaient à être
payés pour les travaux de construction de la route
de la Honte ....
Nous n'allons
pas pleurer sur leur sort. Ce n'est pas le sujet. Mais ce
qui est étonnant, c'est que Guelleh a racketté
tous les commerçants pour qu'ils mettent la main au
portefeuille afin de financer les festivités. Comme
IOG ne règle pas les fournisseurs, on peut facilement
en déduire qu'il a gardé l'argent pour lui.
Encore
une fois ! me direz-vous !
Mais jusqu'à
quand les Djiboutiens et les commerçants vont-ils accepter
de se faire tondre la laine sur le dos ? Combien rapporteront
à Guelleh et à sa clique, les festivités
du 25ème anniversaire et la construction de la route
de la Honte ?
Les Djiboutiens
ont-ils le pouvoir d'y mettre un terme en signifiant à
Guelleh la fin de son règne. Qu'attendent-ils ? Qu'attendons-nous
pour le mettre à la porte ? La France lui enverra certainement
l'avion qu'elle vient de mettre à la disposition du
dictateur malgache pour le ramener à Paris avec sa
famille. Elle dira qu'il fait une visite privée.
Nous lui
proposons de faire pareil avec Guelleh. Et bon débarras
!
Lecteur
La
route de la HONTE :

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Haut de page ________________
15/06/02
Le jeu des ressemblances. Réponse urgente avant le
26 juin 2002 !
Nous cherchons
à associer Guelleh à un animal, afin de diversifier
nos caricatures. Nous avons souvent utilisé le chameau
et pour cause ! Maintenant nous vous proposons de voter pour
l'un de ces trois animaux.
 |
 |
 |
A
L'Ours polaire
à la recherche
d'une nouvelle proie
|
B
Le Paon
faisant la roue
pour se faire admirer
|
C
Le Phoque
repus aprés avoir
trop mangé
|
Comment
jouer / voter ?
Il suffit
de cliquer ci-dessous, pour nous adresser automatiquement
un message. Indiquez simplement la lettre correspondant à
l'animal que vous avez choisi.
Je
joue et/ou je vote en cliquant ici
Attention,
vous devez jouer / voter avant le 26 juin minuit. Nous publierons
les résultats le 27 juin. Devinez pourquoi ?
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Haut de page ________________
14/06/02
Qu'a fait exactement Guelleh à Rome ? En tout cas,
il n'a pas signé le document final du Sommet sur la
sécurité alimentaire !
Nous avions
annoncé en avant première le voyage de mystérieux
de Guelleh à Rome, en donnant des raisons qui sont
vraisemblables, c'est à dire le besoin de rechercher
le soutien italien pour faire contre-poids à l'Ethiopie.
Pris de
court par nos informations, Guelleh avait fait annoncer dans
l'ADI, qu'il se rendait à Rome pour participer au Sommet
mondial sur la sécurité alimentaire. En fait,
c'est Dileyta qui devait y participer. Nous le prions d'ailleurs
de nous excuser si nous lui avons fait rater un voyage en
Italie.
Comment
se sont passés les choses dans la réalité
?
Nous avons
lu le compte-rendu publié à l'issue du Sommet
et nous sommes bien étonnés que Djibouti ne
soit pas signataire aux côtés des 56 pays qui
ont approuvé le texte, qualifié de crucial pour
la sécurité alimentaire.
Cela prouve
bien que Guelleh se moque totalement de la qualité
de l'alimentation dans son pays. L'empoisonnement est parfois
élevé au niveau de la raison d'Etat !!! Cela
prouve aussi qu'il avait surement autre chose à faire
que de participer aux travaux et aux débats...
___________________________________
56
pays signent un traité international crucial pour la
sécurité alimentaire
Une réponse favorable à l'appel du Directeur
général de la FAO
ROME, 13 juin 2002 -- Le Sommet mondial de l'alimentation:
cinq ans après s'achève sur une note positive
en matière de sécurité alimentaire et
de développement durable: 45 nouvelles signatures viennent,
en effet, d'être apposées sur le Traité
international sur les ressources phytogénétiques
pour l'alimentation et l'agriculture, ce qui porte à
56* le nombre des pays signataires, dont 35 pays en développement,
20 pays développés et la Communauté européenne.
Ce Traité
a été adopté par consensus lors de la
Conférence générale de la FAO en novembre
2001. Ses objectifs sont la conservation des ressources phytogénétiques,
leur utilisation durable et le partage équitable et
juste des avantages qui en dérivent, y compris les
bénéfices découlant de leur commercialisation.
Les ressources
génétiques des plantes sont essentielles pour
l'agriculture durable et la sécurité alimentaire
de l'humanité. Selon la FAO, les êtres humains
ont utilise quelque 10 000 espèces de denrées
alimentaires tout au long de l'histoire. Aujourd'hui, 120
espèces cultivées seulement constituent environ
90 pour cent de notre alimentation. En outre, une grande partie
de la biodiversité de ces espèces cultivées
a été perdue au cours du XXe siècle.
Le Traité
international est contraignant. Il consacre les droits des
agriculteurs et établit un système multilatéral
d'échanges pour les resources génétiques
de quelque 64 cultures et fourrages essentiels pour la sécurité
alimentaire mondiale.
------
* Les
signataires sont: Argentine, Australie, Autriche, Belgique,
Bhutan, Brésil, Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Canada,
République de Centre Afrique, Tchad, Costa Rica, Côte
d'Ivoire, Chypre, Danemark, République dominicaine,
El Salvador, Erythrée, Ethiopie, Communauté
européenne, Finlande, France, Gabon, Allemagne, Grèce,
Guatemala, Guinée, Haïti, Inde, Irlande, Italie,
Jordanie, Luxembourg, Malawi, Mali, Malte, Mexique, Maroc,
Namibie, Hollande, Niger, Nigeria, Norvège, Portugal,
Sénégal, Espagne, Soudan, Swaziland, Suède,
Syrie, Ancienne République yougoslave de Macédoine,
Tunisie, Royaume Uni, Uruguay, Vénézuela
Djibouti
nest pas dans le coup
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Haut de page ________________
14/06/02
Cinquante et un ! Mais c'est juste. Cela fait un an que l'ARDHD
publie l'Observatoire !
Le site avait commencé à émettre en février
1999. Les premiers journaux datent de septembre 1999. Le 1er
juin 2001, nous avions lancé la nouvelle formule "Observatoire"
avec le numéro B100. Eh bien de B100 à B151,
cela fait 52 numéros (sans compter les numéros
doubles a et b), donc un an.
J'en profite
pour adresser un grand remerciement à toute l'équipe
qui n'a jamais failli un seul jour à ses devoirs, y
compris durant les week end et les vacances. Le site a été
mis à jour quotidiennement, parfois jusqu'à
4 versions différentes dans une même journée.
Les abonnés ont toujours reçu ponctuellement
leur numéro le vendredi soir. L'équipe de l'ARDHD
nous donne un bel exemple de continuité et de constance,
qu'il convient de souligner et dont Guelleh et son équipe
se seraient bien passé !
Bon anniversaire
à l'Observatoire et à tous ses bénévoles
!
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14/06/02
SOMALILAND : Les autorités interdisent les radios privées
(RSF)
Le ministère
de l'Information a annoncé, le 5 juin 2002, qu'aucune
radio privée ne sera créée au Somaliland
à cause des "dangers potentiels". Le ministère
a ajouté "qu'aucune autre voix que celle de la
station nationale Radio Hargeysa ne pourra être écoutée
sur les ondes". Les autorités ont prévenu
que toutes les personnes qui détenaient du matériel
de transmission devaient le rendre aux autorités. Enfin,
tous ceux qui ne respecteraient pas ces nouvelles dispositions
pourront être "poursuivis devant une cour de justice".
"Cette
mesure est une véritable entrave à la liberté
de la presse et au développement d'une expression indépendante
et pluraliste dans la région", a déclaré
Robert Ménard, secrétaire général
de Reporters sans frontières, dans un courrier adressé
à Dahir Riyale Kahin, président du Somaliland.
Reporters sans frontières a demandé au Président
de revenir sur cette décision. "Les autorités
ont pris cette décision car elles ont bien compris
que la radio était un enjeu particulièrement
important dans une région où la majeure partie
de la population préfère utiliser ce média
pour se tenir informée", a ajouté M. Ménard.
La seule
radio diffusée au Somaliland est Radio Hargeysa, la
station officielle du pouvoir en place. Plusieurs personnes
privées et des partis politiques de l'opposition ont
fait des demandes de fréquences. En ce qui concerne
la presse écrite, plusieurs journaux privés
sont édités et vendus dans les grandes villes
du Somaliland.
Le Somaliland
a déclaré son indépendance en 1991, mais
n'est toujours pas reconnu par la communauté internationale.
Reporters sans frontières rappelle qu'au Puntland,
la deuxième région autonome de la Somalie, les
autorités ont fermé la principale radio-télévision
privée en mai 2002.
Reporters
sans frontières
Bureau Afrique - Africa desk
afrique@rsf.org, africa@rsf.org
www.rsf.org
Tel : 33 1 44 83 84 84
Fax : 33 1 45 23 11 51
5, rue Geoffroy-Marie
75009 Paris
FRANCE
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14/06/02
Djibouti: le procès de l'ancien chef de la police s'ouvrira
dimanche. (AFP Int)
Confirmation
de l'information que la LDDH nous avait transmise la semaine
dernière.
AFP International - Mercredi 12 Juin 2002
- 14:25 GMT - 16:25 Heure Paris
DJIBOUTI,
12 juin (AFP). Le procès du général Yacin
Yabeh Galab, l'ancien chef de la police de Djibouti à
l'origine d'une mutinerie contre le régime en décembre
2000, s'ouvrira dimanche, a indiqué mercredi à
l'AFP le procureur général Ali Mohamed Abdou.
Le général Galab, ancien chef d'état-major
des Forces Nationales de Police (FNP), comparaîtra devant
la Cour criminelle sous les accusations de "complot,
atteinte à la sûreté de l'Etat, usurpation
de commandement et rébellion", a précisé
le procureur.
Il avait
conduit un mouvement de rébellion en contestant sa
mutation du poste de chef de la police à celui de conseiller
au ministère de l'Intérieur.
Douze
autres officiers et sous-officiers comparaîtront avec
lui, pour "complicité de complot, atteinte à
la sûreté de l'Etat, détention et transport
d'armes de guerre".
Le procès
doit durer deux jours.
Le général
Galab, en liberté provisoire pour raisons de santé,
a été de nouveau placé en détention
mardi à la prison civile de Gabode, conformément
à un arrêté de la Chambre d'accusation.
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