ARDHD
Observatoire de la situation
des Droits de l'Homme
à Djibouti
4ème année


Bulletin d'information et d'alerte N° B 150
Du 8 juin au 14 juin 2002

   

13/06/02 DINI aurait-il été laché par le Quai d'Orsay ?
13/06/02 Un anniversaire inutile et sans signification : la fin de la fête nationale à Djibouti (Lecteur)
13/06/02 Guelleh ira bien au Vatican pour rencontrer le pape ! Notre information du 7 juin est confirmée.... (Source ADI)
13/06/02 Le procés des douze prisonniers politique se déroulera à Djibouti les 16 et 17 juin. (Sur la base d'Informations communiquées par la LDDH)
13/06/02 Le nouveau projet d'IOG : détourner la célébration de la fête nationale à Ottawa en une manifestation propagande pour la dictature, de la tyrannie et des violations des Droits de l'Homme.
13/06/02 Portrait d'un hypothétique général français, qui aimerait bien devenir Ambassadeur à Djibouti le 1er juillet prochain.
12/06/02 Communiqué du Forum pour la Démocratie et la Paix
10/06/02 Affaire Borrel : le rôle de la France ? (Freeman)
09/06/02 La Nation et l'Agence de Désinformation Institutionnelle (ADI) s'emmèlent les pieds dans les chiffres à force de vouloir encenser le Chef.
09/06/02 Radio-trottoir toujours au coeur de l'actualité .... présidentielle.
09/06/02 Mahamoud Ahmed Idriss adresse un message de félicitations et d'encouragement aux Policiers. (Vu sur le Ged)
08/06/02 Le Président du GED dénonce les cessions d'actifs nationaux réalisés en violation de la réglementation (Vu sur le GED)
07/06/02 Les indiscrétions de Radio-Trottoir : Guelleh part en secret pour l'Italie ! Mais au fait, pourquoi en secret ?
07/06/02 360 millions de plus pour Paulette !
07/06/02 L'une des motivations qui a provoqué le départ du regretté feu Mohamed Djama Elabeh du Ministère des Finances est à chercher auprès de M. Aden Chideh.
07/06/02 Et si le rapprochement avec les Chinois masquaient le retour aux anciens échanges particuliers avec ce pays ?
(Lecteur)
07/06/02 La peur chez IOG prend des proportions qui frisent la paranoïa.(Roger Picon)

bulletin B149

. bulletin B151


(Extrait) nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises par les lecteurs.

Nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ses colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur".

Pour des raisons de sécurité, les publications sont insérées de façon anonyme (sauf stipulation contraire de leur auteur). L'ARDHD conserve le double des messages E-Mail.


L'ARDHD s'engage à publier les réponses à ces courriers et/ou les rectificatifs. Elle se réserve la possibilité de mettre un terme aux polémiques, après trois échanges

   

13/06/02 DINI aurait-il été laché par le Quai d'Orsay ?


On se souvient que Dini est rentré depuis une dizaine de jours de Djibouti. Il était furieux et donnait des signes d'agacement.

Il devait donner une conférence de presse qui n'a toujours pas eu lieu ... officiellement parce qu'il doit se faire soigner. Mais officieusement ?

Il aurait conduit deux démarches :
- Une pour récupérer un titre de séjour valable. Refus poli des autorités françaises qui lui ont répondu que s'il avait signé un accord de paix et reçu la plus haute décoration du pays , il ne pouvait plus se présenter comme un réfugié politique .... Les services changeront-ils d'avis dans l'avenir ?

- Une seconde, plus importante auprès des Affaires étrangères françaises. Il aurait présenté un volumineux dossier mettant en évidence que 95 % des termes de l'accord n'avaient pas été respectés par Guelleh (Ca l'ARDHD l'avait prévenu ..). Il aurait dit à ses interlocuteurs qu'il n'avait accepté de signer cet accord que sous la pression diplomatique française et qu'il demandait maintenant l'aide et l'arbitrage de la France.

Nouvelle réponse polie à cette demande. On ne vous a jamais forcé ni à rentrer à Djibouti, ni à signer cet accord. C'est votre problème ! Il serait reparti toujours furieux mais avec beaucoup d'amertume en plus.
Les diplomates français ont la fâcheuse habitude de laisser tomber les gens qui ont besoin de son aide ou ceux qui pourraient porter atteinte d'une manière ou d'une autre à Guelleh. On dirait qu'un mot d'ordre aurait pu avoir été donné à tout le personnel du Quay d'Orsay : "On soutient Guelleh et on le protège quoiqu'il arrive ... quoi qu'il fasse".

Mais pour quelles raisons ?
Quelle est la nature du cadavre qui serait dans le placard ?
Guelleh tiendrait-il, par exemple, des informations importantes que la France n'aimerait pas voir diffuser sur la place publique ?

Nous n'en savons rien, mais ce soutien inconditionnel de la France à la dictature, aux violations des Droits de l'Homme, à la barbarie et aux détournements de fond nous choque et nous attriste.

 

Note de l'ARDHD : nous avions toujours soutenu l'action d'Ahmed Dini, opposant au régime et défenseur des prisonniers politiques et , par exemple, nous avions publié tous les communiqués qu'il nous avait adressés au nom du FRUD.

Il y a plus d'un an, dès la signature précipitée des accords dit de paix, dont le contenu était extrêmement pauvre et même en recul sur certains points aux accords antérieurs, nous avions émis des doutes sur l'opportunité de les signer.

Ahmed Dini, alors nouveau récipiendaire du Hochet Maximum de la République, nous avait écrit pour contester "amicalement" nos analyses qui n'allaient pas dans son sens.

Aujourd'hui en dépit de cela, nous sommes désolés ce qui lui arrive, mais il faut reconnaître que c'était plus que prévisible. Tous les observateurs, y compris parmi ses proches, l'en avaient informé.

Nous regrettons surtout ce qui arrive, car c'est le peuple djiboutien qui paye les pots cassés : le coût d'une guerre qui n'a rien solutionné et le coût d'un accord qui n'a rien produit. Cela fait beaucoup de coûts inutiles pour une population déjà malmenée par la bande au pouvoir.

Par ailleurs, il semble que d'anciens éléments du FRUD réunis à Bruxelles, (avec probablement d'autres composantes) sous le fanion du FDP, tentent de réactiver les structures du FRUD, sans Ahmed Dini qui avait contesté en son temps la légalité / réalité même du Congrès dit de Tadjourah.

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13/06/02 Un anniversaire inutile et sans signification : la fin de la fête nationale à Djibouti (Lecteur)

1977-2002, il y a 25 ans d'intervalle. C'est le temps d'existence d'un bout de territoire.

C'est la durée qu'ont régné deux chefs d'Etat ou deux chefs d'une bande clanique de mafieux; l'un est toujours là.


Mais c'est aussi le temps d'un système, qui a broyé et qui continue de broyer tout le monde : les opposants, pour le seul fait de proposer d'autres politiques que celles d'aujourd'hui; les étudiants, par peur de constituer la franche contestatrice de la population - comme disent les marxistes ils sont peut être les seuls à prendre conscience qu'il faut agir donc s'opposer au système -; les travailleurs, pour ne pas connaître une vie meilleure et pour ne pas faire des demandes que les dirigeants refusent de satisfaire alors qu'ils peuvent; à la population, pour ne pas se rebeller contre ces charognards de dirigeants qui ne laissent pas une miette.


On n'a pas tort de parler de l'existence d'une bourgeoisie, si on observe bien la structure administrative et militaire, autrement dit les chefs de ces structures. La division de l'ancienne STID en deux sociétés, la poste et la société de téléphone montre quelque chose qui est plus qu'un système et étaye la thèse de la bourgeoisie. Par décision paternelle, le fils aîné de IOG devient le principal actionnaire de la nouvelle société de téléphonie mobile Evantis. Avant c'était tel oncle, tel neveu; maintenant c'est tel père, tel fils. Observez le changement qui en dit long sur la nature du pouvoir politique et économique et la famille Guelleh. On réduit la distance qui sépare entre celui qui détient le pouvoir et le futur prétendant.

Mais c'est une vision pathétique des relations sociales plus que politiques et économiques de la famille d'IOG : vivre dans le sang - que ce soit les assassinats et l'exploitation des hommes et être corrompus de père en fils, de mère en fille. Vivre aussi dans la peur au ventre : perdre tout d'un coup. Cette famille a établi un lien fort entre être au sommet du pouvoir et contrôler la vie économique du pays. Aussi sans détenir les deux pouvoirs en même temps et au même moment, c'est la fin de la vie pour ses membres.

25 ans, c'est le moment de faire un bilan plus sérieux que celui effectué chaque année ou à la moitié d'un mandat.

Je vous propose le mien, à vous, lecteurs de ce journal, de le juger. Sur le plan politique, la recherche de l'unité nationale s'est transformée en un enfer pour beaucoup d'hommes politiques.


C'est plutôt la sécurité d'un groupe de dirigeants ou du système qui a pris le dessus sur la construction nationale. Hassan Gouled parlait dans ses discours de "l'unité nationale" comme un fait qui existe déjà, et ce à partir du moment qu'il y a eu la déclaration d'indépendance. La grande erreur vient de là. Or pour faire l'unité nationale, ni le parti unique ni le discours creux sans des actions concrètes ne servent à quelque chose. Il fallait autre chose, une vraie dynamique politique et sociale. Et celle-ci devait s'appuyer sur la participation de tous les citoyens, sans distinction régionale, de sexe et d'ethnie ou de clan. Le mythe de l'unité nationale a plutôt permit la constitution et le maintien d'un système de domination politique et économique, basé sur le clan, l'espionage, la paranoïa de la sécurité et la force militaire. Son calcul politique était basé sur une l'unité nationale de façade.


Sur le plan "industriel", il y avait jusqu'à la fin des années 1990 3 usines : l'usine de l'Eau de Tadjourah, la Laiterie de Djibouti et celle des produits pour le bétail... Aucune n'existe aujourd'hui. Elles n'ont pas disparu à cause de la guerre civile de 1991 ou les arguments avancés par les dirigeants de "situation de guerre imposée", mais à cause de la gabegie, de la mal gestion et surtout de la corruption qui détruit le tissu socio-économique et humain.


En 25 ans aucun projet agricole n'a donné des résultats positifs. Le PK 20 a plus englouti de l'argent public qu'il n'a apporté des bénéfices à l'Etat et à la population, qui reste dépendante pour les fruits et légumes de l'Ethiopie et de la Somalie. Or nourrir sa population est la première politique que doivent privilégier les dirigeants du pays.


En matière énergétique et hydraulique, le tableau est très sobre; l'EDD est dirigé de la même qu'une maison personnelle ou d'une famille par un membre de sens de la bourgeoisie. La gestion est tellement fatale et désastreuse que la population a été soumise à des coupures fréquentes du courant durant trois étés, avec toutes les conséquences que l'on connaît. Malgré les ressources énergétiques que disposent le pays, la facture de l'électricité est trop chère pour les sociétés, qui ne peuvent donc pas investir le pays et comment alors créer des emplois. C'est la même chose une grande très partie de la population, privée de courant parce que le kilowatt est excesivement élevé.

Ce qui amène à certains de faire des branchements sauvages, ce qui est normal parce que du fait de la corruption et de la gabegie, certains ne paient pas ou ne bénéficient pas des avantages incalculables comme les ministres ou le Directeur de l'EDD, qui dispose des climatiseurs partout dans sa villa cosue. La géothermie n'a jamais été exploitée pour réduire la lourde facture du pétrole importé ... de la France. Elle a plutôt constitué une nouvelle base de la corruption de la classe politique comme l'est depuis 5 ans l'exploitation du sel du Lac Assal.


Quant à l'établissement de l'eau, l'ONED, il est dirigé par un membre affilié à la famille régnante par la mariage, donc un duc. Là aussi les tarifs sont élevés et pour les entreprises et pour les citoyens. C'est un lieu où le favoritisme prend une autre forme; on confie, certains travaux que l'ONED effectue normalement parce qu'ils relèvent de ses compétences techniques, à une entreprise détenue par un membre de la première famille du pays.


Les deux établissements constituent un lieu idéal d'une manipulation des membres du système, inconnue du grand public. Et elle fait des dégats importants dans la vie de beaucoup de personnes. Il s'agit d'accorder un traitement de faveur à un nouveau directeur de l'administration centrale; on passe les factures d'électricité et d'eau de ce dernier, mais il doit verser de l'argent, en fait ce qu'il doit payer aux établissements, dans une caisse invisible dont il ignore les bénéficiaires. Et quand il perd son poste, ceux qui lui ont donné la faveur lui présentent une facture salée, somme dont il aura du mal à payer par la suite. C'est une face que connaissent seulement certains initiés du système ou qui ont collaboré directement ou indirectement avec ses tenants.


Sur le plan économique, c'est 25 ans de destruction. L'économie est sous profusion financière étrangère particulièrement française et arabe. Les taux de croissance avancés par les autorités maintenant comme hier paraissent des fantaisies pour beaucoup de monde; parce que ces taux n'existent pas ou ne se concrètisent pas dans la vie de la majorité. Les équilibres budgétaires, longtemps avancés et présentés comme un grand succès du parti et de son chef, el Hagi président, n'étaient que des bleufs de ces monsieurs qui poursuivaient des objectifs personnels : se constituer une fortune financière sur le dos des travailleurs et des simples gens. Les finances publiques étaient dans le rouge depuis fort longtemps et non pas seulement à partir de 1992. Faut-il insister que la guerre n'explique pas tout. Cependant elle explique d'une part la baisse du budget du ministère de l'éducation nationale et celui du ministère de la santé et des affaires sociales et d'ature part l'augmentation du budget pour les violations de tous genres et surtout de la mort, je veux parler du fameux ministère de la défense et des services secrets de la famille.


Sur le plan social, on assiste à un désastre. De la tentative d'imposer autoritairement des nouvelles structures sociales et une autre éducation durant la période coloniale, on est passé à la destruction de celles qui ont toujours existé. Par exemple, la valeur de la solidarité s'est perdue à cause d'un système qui écrase les gens et qui détruit les initiatives individuelles et collectives. Comment pratiquer la solidarité quand un grand de personnes d'une même famille sont au chomâge? Autre exemple l'importance et le respect dû au droit ont aussi disparu à cause de l'apparition d'un droit soumis à une forte manipulation, à une justice qui fait des procès iniques, des procès politiques, qui pénalise les gens sans défense et sans soutien.


A cela il faut ajouter un système éducatif des plus catastrophiques de toute l'Afrique. Des enfants de 10 ans sont exclus de l'école primaire parce qu'ils ne peuvent pas reprendre une classe deux années de suite, le redoublement n'est pas autorisé aux gens des familles pauvres. Une rigueur qui n'existe pas pour les enfants des dirigeants et autres riches de ce pays. Quelle société construisons nous quand nos enfants ne peuvent pas aquérir une éducation minimale soit-elle, comment pouvons acquérir les nouvelles techniques agricoles, industrielles et commerciales pour notre bien être, pour notre futur, celles des générations à venir? C'est une société d'ignorants qui est en marche depuis longtemps dans ce pays.

Une question principale se pose : comment s'est maintenue et maitient encore cette situation désastreuse?
Ces ingénieux dirigeants ont trouvé les moyens à leur politique : tuer les opposants, la liste des assassinats pratiqués est très longue, on les pousse à l'exil dans les années 1980 et 1990; arrêter les travailleurs et les leaders syndicaux sans raisons et sans les juger; priver la bourse aux étudiants à l'étranger, priver toute éducation (par le maintien du système sélectif et corrompu) et tuer ceux qui protestent dans le pays ( A Ali-Sabieh un collegien est mort d'une balle tirée par un policier il y a 4 de cela); penaliser doublement les travailleurs de l'Etat et du secteur privé: imposer des fortes taxes ou cotisations à la guerre que les dirigeants politiques mènent contre le peuple, supprimer les primes et autres indemnités et enfin réduire les salaires et en leur versant tous les 4 à 5 mois, sinon plus; caser les toutes les structures sociales et professionnelles du pays comme les syndicats en arrêtant leurs responsables et certains de leurs militants et ce sans preuves ni jugement ou encore harceler les associations et leurs dirigeants comme le cas de l'association Iris.


Donc c'est la mort à feu doux des forces vives du pays, des plus faibles et ceux qui veulent changer les choses pour le bien de tout le monde, y compris pour celui de ceux qui dirigent le pays. Dans le même temps voitures de luxe et villas ultra cosues des corrompus se montrent ostensiblement. Pire on construit des routes privées pour le seul bénéfice du Monsieur alors que celles qui servent à la population et à l'économie sont en mauvais état depuis fort longtemps, c'est-à-dire depuis 25 ans. Quelle logique y-a-t-il à construire une route goudronnée dans une zone non habitée et pour un événement annuel? Un ami me disait dans lors d'une discussion dans un café qu'il y a pas de logique à chercher dans les régimes politiques et en particulier les régimes autoritaires dont la volonté d'Un s'impose et s'applique sur le terrain.

Hassan Gouled disait quelques mois avant son départ de la scène politique qu'il était "heureux de voir le peuple djiboutien uni et de retrouver sa fierté...". J'ignore s'il était conscient du sens des mots qu'il avait prononcés à cette époque là. Son successeur disait dans une interview au fameux journal La Nation qu'il est "conscient des réalités de notre pays". Et d'ajouter que "je ne suis pas porté au pessimisme. Je peux mesurer l'ampleur du travail qui nous attend. J'ai été élu parce que j'étais porteur d'espoir, parce que j'ai parlé le langage de notre peuple...".

Depuis trois ans, il dirige le pays, son optimisme s'est traduit à la catastrophe, à son enrichissement, à des bétises personnelles, à l'imoralité (priver des paralysés le maigre salaire qu'ils perçoivent et de les tuer sans que les responsables de sa sécurité rapprochée, j'appelle les fascistes qui l'entourent, soient poursuivis ou au moins rappelés publiquement à l'ordre). L'espoir dont il parle n'existe pas, le pessimisme est dominant même ceux qui profitent du système pensent ainsi. Il ne parle pas le langage du peuple, mais le langage des pieurs du pays, des corrompus, des "malhonnêtes nés".


L'un comme l'autre sont en porte à faux avec la réalité politique et sociale du pays. Ils parlent dans le vide ou se parlent à eux-même, s'écoutent, s'applaudissent eux-mêmes. Il y a un fait à prendre en considération, depuis la fin des années 1980, ils circulent avec des voitures superblindées. Ils se ferment de tout contact humain alors que pour être conscient des réalités que connaissent le pays et son peuple, il faut être en contact avec lui. Mais il est illusoire de demander à des paranoïaques d'avoir des relations sociales normales.


Il n'y a pas lieu d'être heureux quand la situation socio-économique est catastrophique. Il n'y a pas lieu de dire être conscient des réalités quand dans le même temps on ne construit pas les bases d'une situation meilleure que celle des décennies passées sur tous les plans. Les réunions et autres séminaires des membres du gouvernement, comme celui des 3 au 9 février dernier au Palais du Peuple, constituent que des spectacles pour les acteurs d'une scène politique, autoritaire et excluante. IOG n'est pas conscient des réalités du pays quand il se déplace en avion pour visiter les villages et les chefs lieu des districts ou encore quand il décide de faire construire des routes privées avec les fonds publics et d'ignorer celles qui servent le développement soci-économique du pays.


Que signifie l'anniversaire d'une date, certes importante pour un pays et un peuple, quand celui-ci vit dans une pauvreté extrême à cause de la gabegie de la corruption, érigée en système de gouvernement par les dirigeants politiques?

Quel sens peut-il avoir ce vingt-cinquième anniversaire de l'indépendance quand la population est exclue des festivités ?

Le lieu et les conditions de sécurité voulus par Monsieur exclue les citoyens, n'importe qui ne peut assister à cause de la distance et du terrain. L'année prochaine ce sera peut-être les festivités de l'anniversaire auront lieu dans l'espace; Monsieur a les moyen de se payer un voyage espacial. Le FMI, La Banque Mondiale et les pays donnateurs comme la France verseront encore de l'argent dans les caisses personnelles de Monsieur.


Comment expliquer ce choix de caprice de Monsieur ?

A mon avis un seul mot explique tout : la paranoïa. C'est une maladie qui entraîne une dégénéressance mentale de la personne; elle perd sa lucidité et est soumise à tous types d'influence.


Pour conclure le vingt-cinquième anniversaire se présente comme la célébration d'un système de gouvernement et de ses chefs, de la corruption, de la malversation...


25 ans de mascarade ou de spectacle d'Etat, qui n'est en fait qu'une agrégation d'ethnies, de clans et de sous-clans très fragile,


25 ans de manipulation de tout genre,


25 ans de tueries,de violations sexuelles et des droits de l'homme.


A n'en pas douter c'est le plus triste anniversaire de l'indépendance.
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13/06/02 Guelleh ira bien au Vatican pour rencontrer le pape ! Notre information du 7 juin est confirmée.... (Source ADI)

Correspondance de Naguib A. Taher
Le Chef de l'Etat reçu demain au Vatican par le Pape Jean Paul II


DJIBOUTI (ADI)- 12 juin- Le Président de la République M. Ismail Omar Guelleh, s'est entretenu lundi soir avec le Ministre italien de l'Intérieur M. Scajola, en marge du Sommet mondial de l'alimentation.

L'entretien qui a été fructueux, était axé notamment sur le renforcement et l'appui aux domaines de coopération entre les deux pays.

Le chef de l'Etat a eu par ailleurs des entretiens cet après-midi avec le Directeur général de la FAO M.Jacques Diouf, au siège de cette organisation. Les discussions qui ont abordé la coopération bilatérale et multilatérale entre notre pays, le FAO et les autres institutions des Nations-Unies, s'inscrivent dans le cadre de la volonté du Gouvernement djiboutien de lutter contre la faim et de mobiliser assez des ressources pour la promotion de l'agriculture et l'appui des programmes spéciaux sur la sécurité alimentaire.

Demain matin, le Président de la République sera reçu demain au Vatican par le Pape Jean Paul II.

ADI- 14H48 GMT- 12 JUIN 2002.



ARDHD : pour quelles raisons Guelleh avait-il caché ce voyage à son entourage ? Peu de responsables parmi ses proches avaient été informés.
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13/06/02 Le procés des douze prisonniers politique se déroulera à Djibouti les 16 et 17 juin. (Sur la base d'Informations communiquées par la LDDH)

Ca y est, la date est prise et les prisonniers politiques devraient passer en procès les 16 et 17 juin. Yacin Yabeh et Abdoulnasser Awaleh Cheik, qui avait été inculpé mais dont le mandat de dépôt n'a jamais été exécuté, devront retourner en prison avant le procès pour satisfaire aux exigences du code pénal.

Deux acteurs ne comparaitront pas. Ni le colonel God, qui est toujours en prison malgré un non-lieu, ni le commandant Guelleh qui est en liberté provisoire et qui avait lui aussi bénéficié d'un non-lieu ne figurent pas dans la liste des inculpés qui doivent comparaître devant la Cour Criminelle le 16 et 17 juin 2002.

Il semblerait, que le Procureur Général ait décidé d'agir ainsi, car pour la troisième et dernière fois la Cour Suprême qui avait par deux fois cassé les deux arrêts de la Chambre d'Accusation pour défaut de base légale, doit se prononcer sur le pouvoir du Colonel God et du commandant Guelleh et le délai étant de 2 mois, le Procureur Général a décidé de mettre cette liste des 13 policiers au rôle de la Cour Criminelle qui ne siège que deux fois par an (mai-avril et novembre-décembre).

Les onze détenus, qui ne sont en détention depuis le 13 décembre 2000, ressentent une certaine déception, du fait qu'ils n'ont pas obtenu des avocats indépendants, des avocats venus de l'étranger.

Ils craignent que leur procès soit expéditif, d'autant plus qu'il n'aura pas d'avocats indépendants ; ni des observateurs internationaux.

Pour eux le procès se passera pratiquement à huit clos, et en deux jours.

On nous signale que Maître Aref aurait refusé de prendre leur défense ... se retranchant derrière le fait que ces hommes auraient connaissance d'information sur la position de charniers en territoire Afar et qu'ils auraient refusé de les communiquer. (?) Doit-on y voir les conséquences d'un rapprochement avec IOG par l'intermédiaire de Dileyta. Nous sommes bien incapables de l'affirmer avec certitude.

En tout cas nous suivrons avec attention le déroulement de ce procès et nous remercions la LDDH pour ses informations.

Il est à noter :

- que les inculpés ne seront pas défendus par des avocats libres et indépendants. Le seul, qui aurait pu le faire, s'est excusé. Mais au fait, est-il encore indépendant ?

- que les organisations internationales, contactées par la LDHH et par nos soins, n'ont apporté aucune aide pour prendre en charge leur dossier et pour envoyer des observateurs sur place,

- a contrario, que Guelleh pourrait demander au juge de prononcer un jugement qui permette de libérer ces hommes avant l'anniversaire de l'indépendance. Nous savons que cette affaire lui pèse, dans la mesure où elle permet d'alerter toutes les organisations internationales sur les incarcérations extra-judiciaires et/ou illégales à Djibouti. Cela constitue toujours une mauvaise publicité pour le dictateur.

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13/06/02 Le nouveau projet d'IOG : détourner la célébration de la fête nationale à Ottawa en une manifestation propagande pour la dictature, de la tyrannie et des violations des Droits de l'Homme.

Guelleh aurait doté ses 'agents de renseignement', bien connus des opposants djiboutiens, de moyens financiers exceptionnels pour tenter d'organiser une vaset campagne de publicité ... pour son régime. Les opposants djiboutiens l'ont vite compris et ils ont alerté les autorités canadiennes qui ont pris l'information au sérieux.

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Un lecteur résidant à Ottawa :

Célébrer l'indépendance ne signifie pas fanfaronner en faveur du tyran en place !

C'est en tout les cas le projet du groupe Siti à Ottawa : ce groupe à caractère clanique et tribal avec à sa tête Djama Seed, un vieillard au passé si sombre qu'il campe sous une fausse identité au Canada comme ses adjoints à commencer par Moussa Rage, Issa Goudi et Mireh Douli, époux de Firyo Idriss Gouled alias Mako Djibril, tous les trois anciens caporaux de l'armée coloniale.

Siti, vient de recevoir de Djibouti de l'argent nécessaire pour organiser une opération publicitaire télécommandée depuis la Présidence.

Aujourd'hui Djibouti profondément meurtri commence à dire tout haut les crimes de Hassan Gouled et de son neveu, crime contre le pays et le peuple djiboutien. Or Djama Seed, alias Ali Farah, tel un sorcier au milieu de sa tribu gesticule avec son réseau de renseignements (Sitti) pour organiser son sale affaire.

Révoltée par le cynisme de ce groupe l'ensemble de la communauté nationale djiboutienne vivant au Canada a condamné le détournement de la fête Nationale en une opération de promotion de la dictature.

L'artiste djiboutienne de renommée internationale Nima Jama approché par Siti, a traité cette entreprise d'opération dégouttante.

A suivre…!

Un lecteur résident à Ottawa

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L'opposition djiboutienne à Ottawa

Nous avons appris que des individus ont reçu une somme importante d'argent, de
la part de IOG (SDS de Djibouti) afin d'organiser le 25eme anniversaire de
l'indépendance de Djibouti à Ottawa.


Ces individus qui appartiennent au Service de renseignement de Djibouti se cachent derrière le tribalisme afin de créer un climat de haine entre les différentes
communauté Djiboutienne.


Nous avons pris contact avec le service de l'immigration ainsi que le service de renseignement du Canada. Les responsables de deux services nous ont promis qu'ils prendront les actions qui s'imposent.


Nous conseillons à nos concitoyens Djiboutiens qui vivent à Ottawa d'éviter
ce genre d'activité qui salit la mémoire des victimes de l'indépendance de
Djibouti. Ces individus essaient de convaincre les gens, avec des arguments
tribalistes, de participer l'événement organise depuis Djibouti par IOG et
ses fidèles chiens qui sont à Ottawa.


Suite à l'investigation concernant ces individus, le service de renseignement canadien, en coordination avec le service de l'Immigration, a pris nos informations avec beaucoup de sérieux.


Donc affaire... à ... suivre...

L'opposition djiboutienne dans l'ottawa

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13/06/02 Portrait d'un hypothétique général français, qui aimerait bien devenir Ambassadeur à Djibouti le 1er juillet prochain.

Ce Général ne serait pas un militaire comme les autres…


Si l'information qui nous a été transmise par un haut responsable des Services de Documentation et de Sécurité djiboutiens est vérifiée, elle pourrait nous apporter un nouvel éclairage sur des zones d'ombre dans certaines « Affaires » politico-judiciaires, franco-djiboutiennes.

Ce Général de Brigade ( « quart de place » et du cadre de réserve), qui aurait pris ses quartier d'hiver, probablement dans la région d’Auxerre, serait un interlocuteur bien connu du FRUD et de certains milieux djiboutiens. Il aurait fait état, à qui veut bien l’entendre, de sa prochaine nomination comme Ambassadeur de France à Djibouti pour compter du 1er juillet 2002.

Son nom pourrait avoir été prononcé dans diverses « affaires » mais nous ne le dévoilerons pas ?

Notre informateur, qui paraît bien documenté sur la question, nous dit qu'il aurait effectué un premier séjour à Djibouti comme Lieutenant affecté au Groupement des Commandos des Frontières de 1974 à 1976 et comme Officier de renseignements.

Si cela était confirmé, il aurait eu alors sous ses ordres l’Adjudant FATHI, le Sergent ZAKARIA et le Caporal Chef Youssouf KAYAD qu'il aurait pu soutenir lors du choix du chef du GCF.

Un nouveau séjour possible à Djibouti de 1992 à 1994 : cette fois, comme Colonel, commandant les Forces terrestres COMTER des FFDJ. Il aurait pu mettre à profit la période de négociations de Paix durant le « cessez le feu », pour faire répertorier, avec un Commandant Officier de Renseignements lui aussi bien connu des Afars, les coordonnées de tous les points de résistance, tenus par le FRUD.

Qu'aurait-il pu faire ensuite de cet inventaire stratégique ?

Le donner à Guelleh ? Eh bien OUI, l'homme l'aurait transmise au Commandement militaire djiboutien avec copie à Ismaël Omar Guelleh.

Si cela s’avérait exact, nous pourrions avoir la confirmation des déclarations de certains officiers djiboutiens à qui le commandement militaire avait fourni une liste des coordonnées de points censés être tenus par le FRUD.

Certains de ces officiers auraient été fort surpris car les informations n'auraient pas pu provenir des services de l'AND. Les officiers d'observation djiboutiens ayant toujours rencontré les plus grandes difficultés pour localiser les résistants du FRUD..

L’utilisation de ces renseignements aurait contribué à la destruction d’une partie du système de défense des Afars tout en freinant l’avance du FRUD qui a subi de très lourdes pertes, en raison de ce qui pourrait constituer une trahison française, si c'était vérifié et un manquement au devoir de l'Armée française qui est globalement de protéger Djibouti contre les agressions extérieurs mais de ne pas intervenir dans les affaires internes..

Notre informateur, affirme, preuves à l’appui ( qui devraient être rendues public dans la presse au cours des prochains jours) que ce Général aurait pu avoir constitué un réseau de renseignement très performant ayant la « totale mainmise » sur toutes les informations à destination du Quai d’Orsay, de Matignon et de l’Élysée...

Énorme ! Invraisemblable ! OUI, mais on déjà a vu pire !

Si cela était confirmé, pourrait-on alors dire que les services ministériels français auraient pu avoir été intoxiqués par des informations revues et corrigées par un service sous-terrain, agissant plus ou moins directement en faveur de Guelleh ? Il y a un fossé que nous ne nous permettrions pas de franchir dans ce support.

En tout cas, en imaginant juste une seconde encore que ceci puisse être vrai,

1 - On pourrait expliquer le décalage,
pour ne pas dire les incohérences entre :

- les informations collectées sur place, dont certains correspondants effectuent actuellement le recoupement,

- la méconnaissance dont les gouvernements français successifs à Paris ont pu faire preuve dans certaines « affaires ». Ce Général pourrait aussi entretenir des liens étroits avec le Front National, mais cela devra être vérifié aussi.

2 - Guelleh ne serait-il alors qu'une marionnette
soumise à une organisation paramilitaire française
à caractère plus ou moins lucratif ?
Alors que chacun pense qu’Ismaël Omar Guelleh pourrait être le grand ordonnateur de tout ce qui se passe à Djibouti, il pourrait être aux mains d’un système complexe et cloisonné de trafic d’armes militaires sophistiquées, vraisemblablement en provenance des ex-pays de l'est et à destination des régions dites « Typhon » (là où il y a conflit armé déclaré), de trafic d’alcool à destination des Émirats et de l’Arabie Saoudite et de drogue à destination de l’Europe via la Turquie…..


Nous ne prolongerons pas plus longtemps ces hypothèses manifestement très alarmantes sur la dégradation de certains responsables militaires et ou diplomatiques. Nous attendrons que les preuves soient publiées et disponibles dans la presse, pour apporter des certitudes.

Ce n'est qu'ensuite, que nous pourrions marquer notre étonnement ! La France pourrait-elle envisager de nommer à Djibouti un tel Général qui aurait pu avoir diffusé des informations faussées à sa hiérarchie et trahi le FRUD ?

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12/06/02 Communiqué du Forum pour la Démocratie
et la Paix


FORUM pour la DEMOCRATIE et la PAIX
rue Georges MOREAU,184
1070 BRUXELLES.
Tél : 0476.342583
FDPDjibouti@hotmail.com


Bruxelles, le 10 JUIN 2002


Le Forum pour la Démocratie et la Paix
est très inquiet de l'avenir de Djibouti.


Un an après la signature de l'Accord de Paix et de Concorde Civile intervenu entre le F.R.U.D Armée et le Gouvernement de Djibouti, force est de constater le refus délibéré du pouvoir en place à amorcer le moindre changement.

La situation ne cesse de se dégrader d'une manière inexorable. La responsabilité du régime de Djibouti est totale dans cette descente aux enfers.

Le refus de toute réforme démocratique et institutionnelle par le Président djiboutien Ismael Omar Guelleh lors des négociations avec le FRUD a mis le pays dans l'impasse. La remise en cause par l'Assemblée Nationale le 3 Juin 2002 de quelques concessions politiques relatives à la Décentralisation et à la Commission Electorale Nationale Indépendante et en violation de l'Accord du 12 Mai 2001 hypothèque la sortie de la crise par des voies pacifiques.

Le Forum pour la Démocratie et la Paix soutient les résolutions des Assises du FRUD tenues les 4 et 5 Mars 2002 dans le District de Tadjourah qui préconisent la lutte.

Tant que le régime despotique perdurera, la crise actuelle ne connaîtra aucune issue favorable.

Nous lançons un appel à l'ensemble de la population djiboutienne à se mobiliser pour en finir avec ce régime rétrograde.

FORUM pour la DEMOCRATIE et la PAIX

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10/06/02 Affaire Borrel : le rôle de la France ? (Freeman)

Je ne suis ni témoin à charge, ni à décharge. Je souhaite tout simplement apporter mon point de vue sur une affaire qui commence à faire beaucoup de bruits et surtout à gêner beaucoup d'intérêts. Cet article du Nouvel Observateur a relaté cette affaire en récapitulant les termes du témoignage du seul témoin dans l'affaire BOREL ainsi que l'atmosphère dans laquelle s'est déroulé cette audition.

Tout laisse penser que cette Affaire n'arrange personne. Elle tombe dans un contexte diplomatique très tendu entre la France et Djibouti

N'arrangeant les affaires de personnes, chacun des protagonistes y met du sien pour nous dire que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. La France de son côté a déjà essayé de noyer le poisson. Espérons que l'arrivée du juge PARLOS permettra à ce dossier de se mettre sur les rails de la vérité. Rails qu'il n'aurait jamais dû quitter au pays des Droits de l'Homme !

Quant au régime djiboutien, qui risque très gros dans cette affaire a successivement épuisé quelques uns des ténors du Barreau de Paris. Nous avons d'abord eu Me Spziner et pour finir Me Baudolot.

Revenons au fait, il est presque normal de douter dans toute procédure judiciaire. C'est le travail du magistrat instructeur d'instruire à charge et à décharge. Il est normal que le témoignage de Mohamed ALHOUMEIKANI ait été vérifié, recoupé et confronté avec d'autres éléments ( témoignages, preuves matérielles, autopsie…etc).

Au final et après analyses des différents éléments, ce témoignage aurait dû être accueilli avec un peu mois de scepticisme et peu plus de sérieux. En effet, l'autopsie qui aurait été réalisée par un éminent professeur de médecine légale (Pr . LAZZARINI) ne laisse la place à aucun doute. Les conclusions sont claires et nettes : le juge BORREL a été brûlé après sa mort car aucune trace de suif n'a été retrouvée dans ces poumons. Par contre, il aurait été très intéressant de connaître la cause directe de la mort. Est-ce encore un oubli ou une lacune dans une procédure quelque peu bâclée.

Le comportement de la justice française et particulièrement des magistrats instructeurs est plus que troublant dans cette affaire (absence d'autopsie sérieuse, inerties et lenteurs injustifiées ….).

Un autre point du dossier a retenu notre attention. Il s'agit des pièces versées par l'un des avocats du régime djiboutien. En effet, il aurait remis aux juges d'instruction le dossier militaire du témoin (lieutenant Alhoumeikani) ainsi que la fiche d'écrou de Awaleh Gelleh. Il est plus que légitime de se poser des questions sur la force probante de tels documents. Quelle est la fiabilité de telles pièces, surtout quand on connaît l'intégrité des fonctionnaires du Ministère djiboutien de la Justice et ceux du Ministère djiboutien de la Défense.

A notre sens, la ficelle est trop grosse. C'est comme si vous reconnaissez à toute personne mis en cause, le droit de s'auto fabriquer les preuves de son innocence. J'espère que les juges accorderont la valeur quelle mérite aux éléments versés par les défenseurs d'IOG. C'est à dire nulle.

En conclusion, il y a dans cette affaire une personne qui mérite le soutien et le respect pour sa force de caractère et son courage dans la recherche de la vérité. C'est Mme BORREL.

Si j'avais un conseil à donner aux avocats de Mme BORREL, je leur dirais de mettre en cause l'Etat Français (la Justice française) pour avoir manqué de diligences dans l'instruction de ce dossier et pour toutes les tentatives et pour toutes les manœuvres faites pour conforter la piste erronée du suicide. La mise à l'écart par le CSM français (Conseil Supérieur de la Magistrature) des juges Marie-Paule MORRACCHINI et Le LOIRE, magistrats instructeurs, constitue plus qu'un aveux de culpabilité de la Justice française. MADAME BORREL, LA FRANCE VOUS DOIT DES EXPLICATIONS.

QUI PROTEGE-T-ON DANS CETTE AFFAIRE? Toute la clé de cette affaire réside dans la réponse que l'on pourra apporter à cette interrogation !

A ce stade l'affaire BORREL relève plus de l'affaire d'Etat et demande ainsi le recours à des avocats familiarisés à ce genre d'exercice. Me VERGES me semble tout désigné pour mener à bien cette affaire.

C'est une véritable guerre d'usure qui se profile à l'horizon. Je crois même qu'elle a commencé depuis le début. Tous les subterfuges vont être utilisés: dessaisissement d'un magistrat au profit de l'autre, lancement d'une commission rogatoire internationale sans espoir de retour, mis en avant du principe de souveraineté des états, disparition de certaines pièces du dossier, impossibilité de joindre des témoins importants à l'étranger... Tout la panoplie.

A mon humble avis, le "maillon faible" pour aboutir à la vérité se trouve du côté français et plus particulièrement du côté des représentants de la France à Djibouti. Tous les fonctionnaires et haut fonctionnaires français en place à Djibouti (Personnels diplomatiques), Jean-Claude SAPKAS, Conseiller français à la Présidence, un certain CASANO, conseiller à la primature et certains autres ressortissants français impliqués dans les sphères glauques du pouvoirs politico-économiques djiboutiens (ex Me MARTINET, MASSIDA etc ...).


Madame BORREL, nous sommes avec vous. Votre combat est honorable et mériterait que votre pays ainsi que vos collègues des différents syndicats de la Magistrature affichent beaucoup plus leur soutien et leur détermination dans la recherche de la vérité. Bernard BORREL était quand même leur confrère.

FREEMAN

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09/06/02 La Nation et l'Agence de Désinformation Institutionnelle (ADI) s'emmèlent les pieds dans les chiffres à force de vouloir encenser le Chef.

Des chiffres qui en disent long, l’Agence de Désinformation d’Ismaël ne sait plus compter et doit revoir sa copie…..



Le Service du premier degré du Ministère de l’Éducation nationale nous apprend qu’il a procédé le 6 juin 2002 à la proclamation des résultats des examens d’entrée en sixième ainsi qu’à ceux du Certificat d’Études Primaires (CEP), pour la session 2002.

Dans quelques brèves lignes, l’ADI nous informe (le mot est un peu fort) qu’en ce qui concerne les résultats de l’entrée en sixième, sur les 8206 candidats qui se sont présentés à l’examen cette année, 3502 élèves ont réussi, soit 43.37% ( ? ) de l’effectif total.

Quant à l’examen sanctionnant le Certificat d’Études Primaires (CEP), sur les 3064 candidats qui ont passé les épreuves, 936 élèves ont obtenu leur diplôme, soit un taux de réussite de 31% ( ?).

Quelques remarques nous viennent à l’esprit.



Si la valeur indiquée de 3502 (élèves) représentait 43,37 % des 8206 (candidats présentés) ceci remettrait en question toutes les méthodes de calcul de base de l’arithmétique inculquées aux enfants depuis des siècles.

En apparence, l’Agence de Désinformation d’Ismaël a le nécessaire besoin de réviser les bases de calcul simple de la division dont chacun sait quelles sont inscrites au programme d’enseignement des classes de Cours Moyen de 1ère année défini par le Ministère de l’Éducation nationale.

Si l’on procède au calcul on obtient 42,68 % et non 43,37 %.

De même, la valeur indiquée de 936 (élèves) ayant obtenu le Certificat d’Études Primaires ne représente pas 31 % des 3064 (élèves qui ont passé l’épreuve) mais 30,54 %. L'écart est moins important dans ce cas.

Soit l’on indique des pourcentages approchés sur l’ensemble des résultats soit on publie des pourcentages précis ; aménager les résultats comme on l’entend cela s’appelle de la désinformation intentionnelle ou de l’aménagement conjoncturel de l’information ; ce qui, sur le fond de l’intention inavouée, revient au même objectif.

Chacun sait que l’ADI a une grande facilité de nous dresser dans ses articles un portrait idyllique un tant soit peu sirupeux des actions menées notamment par son vénéré Chef Ismaël Omar dont elle a hérité par mimétisme l’approximation dans tous les domaines alors qu’il convient d’être sérieux et précis lorsque l’on ose prétendre « informer juste ».

Au delà des valeurs approximatives indiquées par l’Agence de Désinformation d’Ismaël, notre grande inquiétude va beaucoup plus loin car ces résultats sous-entendent que 4704 élèves n’accéderaient pas aux classes de 6ème pour la prochaine rentrée scolaire ce qui ne pourrait qu’alourdir d’autant plus les classes de Cours Moyen de 2ème année, à la condition évidente que tous ces élèves redoublent et que l’on ne les retrouve par ailleurs que dans les écoles lors de la rentrée scolaire à venir.



La Nation fait mieux que cela, elle oublie 734 élèves dans les inscrits et se trompe de 2833 élèves dans les échecs …Elle précise…. que 1427 = à peu près 1000 …..



Quant aux informations diffusées par la Nation on est plus que dans l’approximatif …

Des 8206 candidats de l’ADI .. on passe à 7472 selon la Nation ( - 734 élèves évaporés ..) mais là où on atteint le summum du ridicule c’est lorsqu’on annonce que « 3212 ont réussi (ouf ! un chiffre commun…avec l’ADI ) et 1427 auraient échoué … …. et qu’il y aurait à peu près 1000 redoublants… ».

Excusez-moi d’insister mais l’acquisition de la soustraction est du niveau du programme de la classe de Cours élémentaire 2ème année…..



Conclusion ;

On est à peu près certain que 3212 élèves auraient réussi à l’examen d’entrée en 6ème quant au reste vous prenez les chiffres qui vous arrangent …et vous en faites publicité...

Remarquons que cette pratique a déjà fait ses preuves avec Ismaël Omar Guelleh.

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09/06/02 Radio-trottoir toujours au coeur de l'actualité .... présidentielle.

Ça déménage à Djibouti ….dans tous les sens du terme


Immanquablement il se passe toujours quelque chose de nouveau au sein des "Amis" d'IOG lorsque l’un d’entre eux réclame ce qu’il considère lui être du.

Cela pourrait provoquer dans les jours à venir des « déménagements en chaîne » et bien des surprises….

Comme dans toute pièce de théâtre, façon Palais de l'Escale, qui se respecte.

- entre en scène le premier acteur en la personne du PM DILEYTA. Il occupe le logement de fonctions du Chef d’État major des Armées depuis le départ du Général ALI MEIDAL WAISS en attendant de récupérer la maison affectée par principe au Premier Ministre et toujours occupée 'anormalement' par BARKAT GOURAD HAMADOU....

Seulement voilà, BARKAT GOURAD fait le sourd ; il ne veut pas quitter les lieux et comme il l’a affirmé à qui voulait bien l’entendre « je resterai là jusqu’à la fin de mes jours »….

Or tout le monde sait bien que ses comptes bancaires auraient pu servir au transit de fonds dits particuliers. Par ce biais, il détiendrait un moyen de pression sur ISMAEL OMAR GUELLEH qui a un problème de plus sur les bras.

Qu’à cela ne tienne, IOG n'est jamais à court d'idées. Il a trouvé la solution ! Il faut donner à Barkat une autre maison digne de lui. Il va donc faire preuve d'autorité et profiter de son voyage en Italie pour obtenir l’ouverture d’une Ambassade auprès du Saint-Siège.

Devinez qui en sera le premier représentant de Djibouti ?

BARKAT GOURAD HAMADOU, Ambassadeur de Djibouti au Vatican ; ne souriez pas car il est bien le seul à ne pas être encore informé de cette décision … présidentielle et confidentielle !

Il ne devrait pas s'y opposer. Chacun sait qu’il possède des usines en Italie. A Rome, il serait donc bien placé pour exercer son contrôle. Mais dans une situation d'exil conseillé, sinon forcé , il pourrait lui venir l'idée de se retourner contre ISMAEL OMAR avec la forte probabilité qu’il se mette à menacer, lui aussi, de dénoncer les turpitudes et les actes délictueux du personnage.

Remarquez que si IOG lançait à ses trousses ses hommes de la SDS … BARKAT GOURAD aurait toujours la possibilité de se réfugier dans l’enceinte du Vatican…et de demander asile, lui aussi.

Compte tenu de ce qu’il sait, cela provoquerait un coup de tonnerre. Osera t-il le faire lorsque l'on sait qu'il s'est tu et qu'il a fermé les yeux lorsqu'Ismaël Omar a créé toutes les conditions de la guerre contre le peuple Afar en 1990.

D'autres ont eu ce courage, pas lui ! ... Comme il l'a fait durant toute sa vie, il menacera, simplement il menacera de ... mais il ne fera rien.

IOG aurait une alternative. Celle qui consisterait à lui proposer aimablement de s'installer à Gabode afin de récupérer ses biens immobiliers pour enrichir son patrimoins, dont la superbe villa avec vue sur la mer qu’il pourrait affecter au PM DILEYTA.

Quant au Général FATHI, actuel Chef d’État Major des Armées l’appartement de fonctions occupé par DILEYTA ne l’intéresse pas ; il s’est fait construire une fort belle maison et il s’y plait. Lui, contrairement à son patron, il ne demande pas que l'Etat lui paye un loyer, qui viendrait en déduction des sommes affectées à l'AND..

Le Colonel MAHDI ne fonctionne pas de la même manière, il avait fait construire une maison au quai du Héron et il l’avait louée à un chef de service de l’EDD, dont chacun sait que le Directeur est DJAMA ALI GUELLEH (ce nom vous dit quelque chose). L'EDD versait directement à MAHDI….. 150 000 FD en paiement du loyer mensuel.

Seulement voilà, l’EDD serait en situation de « dépôt de bilan » (donc aucun risque pour qu'IOG s'y intéresse ... dans l'immédiat) et ne pourrait plus payer le loyer. Résulat : Mahdi va récupérer sa maison et il n'aura plus qu'à l'habiter personnellement. Affaire réglée à condition que l'AND lui verse le loyer, ce qu'il va s'attacher à obtenir. Comme Guelleh, c'est tout bénéfice ! Il occupera sa maison et il encaissera le loyer.

Rappelons qu'à l'instar de son voisin, le Général ZAKARIA, il avait emprunté 200 millions de FD auprès de la Banque « AL BAKARAT » AL BARAKAT (servant de recyclage d’argent au profit des futurs réseaux d’AL QUAIDA et qui a été fermée … discrètement depuis).

Fin du premier acte, la suite dans les jours à venir.


Il y aurait de « l’eau dans le gaz » au sein du couple Odette - Ismaël


On dit toujours qu’il n’y a pas de fumée sans feu.

D’après un informateur digne de foi, Odette aurait fait une scène à Ismaël Omar. Elle lui aurait reproché, avec virulence, de ne pas avoir associé son frère, DJAMA HED Gouverneur de la Banque de Djibouti, dans l’opération délictueuse de l’attribution du Marché public des services de l’Aéroport International de Djibouti.

D’après ce qu’elle aurait dit, il aurait promis initialement d’intégrer son frère dans l’opération mais il n’aurait pas respecté son engagement par la suite.

De colère, elle aurait pris précipitamment l’avion pour Paris où elle se trouverait actuellement. Pourvu qu’elle ne demande pas, elle aussi, le statut de « Réfugié politique » et qu'elle ne demande pas à être entendue par le Juge Parlos dans l’Affaire Borrel !!!.

Cela ne ferait qu’un témoin de plus ….

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09/06/02 Mahamoud Ahmed Idriss adresse un message de félicitations et d'encouragement aux Policiers. (Vu sur le Ged)


Dans un message de félicitations aux forces de Police, le GED repositionne le rôle des policiers et leur mission qui est d'assurer un juste équilibre entre maintien de l'ordre et répression.

Il regrette que le régime en place provoque en permanence le déséquilibre en ordonnant systèmatiquement la répression. Le GED reconnaît que la situation des policiers ne doit pas être facile, quand il faut assumer les ordres tout en mesurant la légitimité des revendications, y compris celles de leurs familles.

Lien avec l'article

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08/06/02 Le Président du GED dénonce les cessions d'actifs nationaux réalisés en violation de la réglementation (Vu sur le GED)

Le Président du GED dénonce, dans un communiqué, toutes les cessions des services publics djiboutiens qui sont intervenus et en particulier la dernière attribution de l'exploitation de l'aéroport au Groupe financier des Emirats.

Il semblerait, d'après les informations que nous avons reçues, que les familles Guelleh et Boreh disposent de participations qui pourraient être majoritaires dans le groupe Dubai Port authority. Si cela se vérifie, non seulement Guelleh n'a pas respecté les règles d'attribution des marchés publics, mais en plus il serait coupable de s'être vendu à lui-même des actifs appartenant au Peuple djiboutien. Juge et parti(e) ?

On comprend alors pourquoi le GED dénonce ses accords et affirme qu'il faudra les annuler purement et simplement.


Lien avec l'article

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07/06/02 Les indiscrétions de Radio-Trottoir : Guelleh part en secret pour l'Italie ! Mais au fait, pourquoi en secret ?

L'Italie se prépare officiellement
pour accueillir la visite secrète de Guelleh !
Ira-t-il rendre aussi visite au Pape, "en secret" ?

Quand on fait les choses en secret, c'est que l'on a quelque chose à cacher ou que l'on a pas la conscience tranquille !

Les raisons de ce voyage seraient intéressantes :

D'abord, il faut comprendre que le régime Ethiopien n'aime pas beaucoup IOG. Tellement peu que ses dirigeants auraient juré, en privé, de causer la perte d'IOG.... Il faut dire que l'Ethiopie en a plus qu'assez des gesticulations ridicules d'IOG en Somalie. Le soutien inconditionnel qu'il accorde financièrement, militairement et en armes, à des factions dont les objectifs sont de détruire les biens éthiopiens, ne peut pas plaire...

IOG est inquiet car M Zenaoui n'est pas un homme à faire des promesses en l'air. IOG a donc choisi d'aller demander de l'aide au Gouvernement italien pour qu'il calme les ardeurs vengeuses de l'Ethiopie. Auparavant, il s'est assuré que l'Erythrée avec le gouvernement de laquelle, il s'est rabiboché récemment, soutenait sa démarche dans un lettre officielle ....

C'est pourquoi IOG n'a rien dit à personne. Seuls ses très proches sont au courant de ce déplacement (de la dernière chance ?). On ajoute qu'IOG aurait l'intention (comme d'habitude) de profiter du voyage pour plaider aussi sa cause financière afin que l'Italie intervienne à Bruxelles pour faire débloquer quelques subventions ...

Donc dans trois jours, IOG partira donc en douce pour l'Italie. Qui va l'accueillir à Rome ? Devinez ? Moussa Tourtour, c'est bien lui qui fera le voyage Paris-Rome pour accueillir le Chef.

Enfin, saviez-vous que Guelleh était devenu très proche des Italiens ? Par exemple, il est associé à deux hommes d'affaires italiens dans son usine d'armement en Afrique du Sud.

La question qui pourrait être posée, est de savoir si Guelleh retrouvera sa place en rentrant d'Italie ?
Il y a un proverbe italien qui dit "Chi va a Roma, perde la poltrona"
Qui va à Rome, perd son fauteuil. (Qui va à la chasse, perd sa place)


IOG a refusé d'assister à la prise d'armes traditionnelle,
à l'occasion du 25ème anniversaire de l'AND.


Ce n'est un plus un secret pour personne à Djibouti. Guelleh a peur. Il se méfie des deux seules forces capables de l'abattre (au sens propre et au sens figuré) : le peuple et l'Armée. Sachant qu'un accident est vite arrivé durant un défilé, il a préféré rester à l'abri au Palais et il a délégué courageusement le Premier Ministre, qui, une fois n'est pas coutume, tenait le premier rôle à cette occasion.

Un premier rôle qu'il n'a pas du apprécier. Les témoins disent qu'il était lui aussi "mort de trouille" et prêt à se mettre à l'abri au premier clic .... celui du cran de sécurité que l'on enlève par exemple.

En fait, le vrai jour dangereux sera bien le 27 juin ! Guelleh, qui a bien enregistré ce qui était arrivé en Egypte lors d'un défilé militaire, a fait certainement blinder l'estrade fermée dans laquelle il veut se montrer et parader, comme un couard. Pour choisir ses vitres blindées, il a peut-être sollicité l'aide des services du Vatican, qui sont chargés de protéger le Pape. Est-ce aussi l'une des nombreuses raisons de son voyage (secret ... de polichinel) à Rome ?

Route privée, tribune blindée, entrée réservée derrière la tribune, pas de bains de foule : toutes ces mesures rassurent un peu IOG. A-t-il pensé à tout ? Par exemple, si quelque chose venu du Ciel tombait sur la tribune le 27 juin ? Ou qu'on envoie un gaz empoisonné dans les circuits de conditionnement d'air. Nous lui conseillons de faire vérifier tous les détails, parce que l'on n'est jamais trop prudent, lorsque l'on est un dictateur voué aux gémonies par une population affamée et surtout, humiliée.

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07/06/02 360 millions de plus pour Paulette !

J'ai lu vos différents articles concernant le scandale du Palais d'Haramous. Tout ce que vous dites est vrai. Il s'est fait construire son Palais, sans sortir un seul sou. Il l'habite et maintenant il demande aux Djiboutiens de lui payer un loyer mensuel de 10 millions de FD !!!


Mais vos informations sont incomplètes. Vous avez oublié de dire que la récente décision a un caractère rétroactif.... Paulette a déjà encaissé des loyers. Maintenant elle va recevoir comme rattrapage les 10 millions de FD mais depuis l'élection (si on peut dire) d'IOG. Soit 36 mois à 10 Millions = 360 Millions de FD.

Pas mal, non !

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07/06/02 L'une des motivations qui a provoqué le départ du regretté feu Mohamed Djama Elabeh du Ministère des Finances est à chercher auprès de M. Aden Chideh.

Cet ancien Consul éthiopien avant 1977 à Djibouti a acquis très rapidement la citoyenneté djiboutienne au lendemain de l'indépendance. Après avoir obtenu le statut de réfugié politique des mains du Ministre de l'intérieur de l'époque M.Moumin Bahdon Farah et avec l'aval de Gouled et d’IOG qui sont des cousins proches de Chideh (mamassan bafourlaba).

Gouled et IOG ont aussitôt décidé de lui octroyer le plus grand marché de l'Etat sur l'entretien des systèmes de climatisation qui devrait faire un budget d’environ 300 millions de FD par an (que ces travaux soient fait ou pas peu importe: l'essentiel c'est qu'en finalité l'argent soit bien partagé).

Mohamed Djama Elabeh, alors Ministre des Finances, a refusé de cautionner ces magouilles financières de mafieux. Il a exigé que des factures et des relevés detaillés des travaux réalisés effectivement lui soient communiquées faute quoi, non seulement il ne verserait rien mais il ferait ouvrir une enquete judiciaire.

Le duo mafieux Gouled - IOG s’est fâché. Mohamed Djama Elabeh a été déplacé de son poste de Ministre des Finances pour se retrouver à celui de Ministre de la Santé publique laissant "la voie était libre à tous les détournements ".

Je rappelle que ce même Aden Chideh n'a jamais payé d’impots à l’Etat djiboutien. En plus de son metier fictif d'entrepreneur, il fut nommé d'abord Consul honoraire en Corée du sud, puis ensuite en Turquie. Il a reçu la commande pour la construction des poteaux electriques de l'EDD entre Djibouti et Arta. Un marché qui a couté 800 millions de FD à l'EDD. Cet homme de mains a versé effectivement la moitié à la société COSMEZ pour qu'elle produise les poteaux et tranquillement, il a mis l'autre moités dans sa poche.

Je précise ici M.SCHAAL que je suis djiboutien vivant au Canada depuis 9 ans (réfugié d'abord puis maintenant citoyen de ce pays). Je ne souffre personnellement d'aucune injustice. Mais je suis scandalisé d'apprendre ce que doivent endurer les djiboutiens qui sont sur place qui n'arrivent pas avoir leurs salaires, des soins, des écoles,de l'électicité, de l'eau, le droit de citoyenneté.

Je pense que si cette population ne se décide pas à manifester son mecontentement, c'est malheureusement elle seule, qui en souffrira. Nous à l'etranger on a aucun probleme particulier, mais on veut leur venir en aide. Il faudrait donc un peu de solidarité derrière l'opposition djiboutienne pour chasser Guelleh et ses amis et ensuite s'organiser pour reconstruire le pays.

Nous on veut bien aider nos frères de Djibouti mais il faut aussi qu’ils manifestent leur mécontent.

Nous vous remercions pour votre article qui nous remet en mémoire ce que disait JF Kenney " Ne te demande pas ce que que ton pays peut faire pour toi mais demande-toi ce que tu peux faire pour ton pays".


Il semblerait que les djiboutiens vivant à Djibouti n'aient pas encore totalement assimilé que leur destin est dans leurs mains avant toute chose. Chacun à le gouvernement et l'avenir qu'il veut bien se donner. C'est donc aux djiboutiens à se prendre en mains pour un autre avenir que celui des misères les plus diverses que leur impose IOG.


L'ARDHD et tous les amis qui aiment Djibouti ne peuvent pas se substituer aux Djiboutiens mais seulement les aider à instaurer un régime qui respecterait les droits humains.


Chacun sait que les biens de feu Mohamad Djama Elabé étaient issus du commerce avant l'indépendance. Ce commerce dépassait largement les frontières du pays. MDE avait l'humilité des gens qui ont acquis leur richesse par le travail.


Ce que beaucoup ignorent c'est que les jeunes femmes fourlaba sont très belles. Elles ont toujours attiré les regards des chefs de tribus de la région tant et si bien que de nombreuses alliances ont été scellées, de la Tanzanie jusqu'au Soudan, rapprochant les tribus.

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07/06/02 Et si le rapprochement avec les Chinois masquaient le retour aux anciens échanges particuliers avec ce pays ? (Lecteur)

Il y a quelque chose qui m'echappe ces derniers temps. C'est le rapprochement entre IOG et la CHINE. J'ai des infos du passé avec Gouled-IOG/CHINE. Mais ils concernaient un énorme trafic d'heroine auquel les Ambassades de Djibouti en Europe participaient activement. Certains europeens étaient alors les acteurs principaux. Le transport à l'epoque se faisait dans l'avion personnel du Président....

Vous n'avez qu'à faire l'inventaire : les dons en armes, en argent, en cooperation en matière de télecommunication et finalement le déplacement officiel d'une importante délégation chinoise.

Dans le passé, les societés chinoises implantées sur place avaient construit gratuitement la Villa de repos de Gouled à Arta puis son immeuble avenue de Brazzaville qui est loué aux FFDJ. Ensuite elles ont pris en charge la construction des trois palais d'Haramouze. Celui d'IOG, de GOULED et d'ABDOURAHMAN BORREH.

Moi, tout ce que je peux vous dire, ce qu'ils ne payent pas de taxes, faites une synthèse et dites moi ce vous en pensez. Est-ce de la pure bonté de la part des Chinois ou le paiement en nature de ... disons pudiquement de commissions sur vente ?

Merci et à bientot

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07/06/02 La peur chez IOG prend des proportions qui frisent la paranoïa.(Roger Picon)

Il a fait construire une route privée « xabssi » qui évite certains quartiers dont Gabode 1 et 2….



Profitant des festivités du 25ème Anniversaire de l’Indépendance du pays, Ismaël Omar Guelleh a une nouvelle fois démontré le caractère sans limite de sa mégalomanie qu’accompagne depuis quelques mois une évidente paranoïa.

Nous avons fait dresser récemment son profil psychologique et fait consulter les astres par un « homme de l’art » pour connaître son avenir qui, comme l’immense majorité des Djiboutiens, nous intéresse au plus haut point.

Nous ne divulguerons pas les résultats de cette consultation astrologique qui nous ont été communiqués mais tout ce que l’on peut en dire c’est que cela nous a satisfait au-delà de nos espérances.

Dans ces conditions on suppose qu’Ismaël Omar est, tout comme nous le sommes, bien informé des risques imminents pour sa santé.

Comment pourrait-on interpréter son absence lors de la Cérémonie du 6 juin 2002 commémorant le 25éme anniversaire de la création de l’Armée Nationale Djiboutienne, si ce n’est par la peur ?.

Aux dires de certains observateurs sur place qui n’auraient pas masqué quelques sourires, le PM Dileyta, représentant son ….. courageux Chef, n’en menait pas large lors de la prise d’armes et certains murmuraient dans les rangs qu’un simple bruit d’échappement intempestif aurait pu provoquer de sa part un plongeon désespéré vers le sol.

Normal me direz-vous, si, à l'exemple du Chef, on a pas la conscience tranquille. Cela se traduit par une peur qui peut prendre des proportions frisant le ridicule.

La peur peut conduire au ridicule me direz-vous ?. Certes et l'un peut justifier l'autre.

Avec la création en urgence d’une route privée de son Palais d’Aramouze au large espace de la "montagne rouge" qu’il a fait aménager devant Balbala, avec réseaux de barbelés et protections, Ismaël Omar Guelleh démontre ainsi qu’il est bien plus que préoccupé par sa vie (survie ?) qu’il ne veut bien l’avouer.

Cette route que l’on a surnommé « xabssi » (la route de la peur) évite notamment les quartiers de Gabode 1 et Gabode 2 …où chacun sait qu’il ne serait pas en odeur de sainteté auprès de la population.

Notons que les entreprises Cosmez – Verzi – Colas – Djama Aouled – Fian Badan ( aidées par les soldats de l’AND et les policiers de la FNP inaptes au défilé !!!!) ont engagé…. spontanément et dans l’urgence …. de gros engins et que … sans pression aucune d’IOG et comme cela se fait toujours pour répondre à sa mythomanie bien connue… Shell, Mobil et Total n’ont eut d’autre alternative que de lui offrir là encore spontanément le carburant…. pour les engins de travaux.

Juste une question, une simple question :

- à quand les quartiers de Balbala, 2,5, 7 et les autres, entourés de réseaux de fil de fer barbelés, check point et miradors aux quatre coins avec couvre-feu à partir de 22 heures ?

Réponse de l’Agence de Désinformation d’Ismaël (ADI) :

- Dans le cadre de la REDYNAMISATION qui implique la mise en œuvre d’un PLAN de PLANIFICATION….une commission de réflexion a lancé une large étude sur cette STRATEGIE qui est envisageable ….

Ouf ! … j’ai eu peur.

Lorsque l’on parle de PLANIFICATION sous le régime d’Ismaël Omar c’est que cela ne se fera pas avant ….,, avant que les choses ne changent fondamentalement.

Roger Picon.





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Nous avons vérifié !

Comme son régime,
c'est bien sur une impasse
qu'aboutit la nouvelle
route de la honte
de Guelleh.

Son chemin s'arrête là
et il n'ira pas plus loin
.


l'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction
LA LIBERTÉ N° 19
-
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ N° 29
-
Le général Yacin YABEH,
LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général
LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN N° 4
-
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.



Yacin Elmi Bouh,
Grand argentier, protecteur des intérêts
de Guelleh et détourneur de fonds publics.
Deux fois nominé
dans cette rubrique.

BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.
LA LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N° 28
-
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur
LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes
LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 40

Le procureur IBRAHIM,
LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 43

le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan Saïd dit "Modaubé" Chef de la Police
OBSERVATOIRE N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.

OBSERVATOIRE N° B132

ALI HASSAN,
chef de la Police, pour un acte gratuit de cruauté envers un blessé grave.

OBSERVATOIRE N° B138
Le Procureur général Ali Mohamed Abdou,
pour déni de justice envers les prisonniers politiques et pour des déclarations mensongères sur RFI.

OBSERVATOIRE N° B142b
Le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil et le Lieutenant Mohamed Djama, officiers de la Garde présidentielle, pour avoir donné l'ordre de tirer à balles réelles, le jeudi 18/04/02, sur les vétérans de la guerre contre les résistants du FRUD, qui manifestaient pacifiquement pour réclamer le paiement des arrièrès qui leur sont dus
.


Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire (. . . ), nous rappelons, chaque semaine, à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes, et ce jusqu'à ce qu'ils soient inculpés.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- l'aspirant Haroun (expulsé par le Canada et déchu de la nationalité canadienne)
- Le sous-officier Naguib
- l'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

-------- Sommaire ---------


l'Ordre des
Brosses à Reluire

Roger Picon

réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de "Cireur de Pompes" - Premier échelon
Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade "d'hyène fonceuse" - Premier échelon
Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade "d'hyène repue" - Premier échelon
Bulletin n° B122
Mohamed Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteur de l'article "Pour un peu plus de patriotisme" (paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de "Léche-bottes" avec mention spéciale.

Bulletin n° B127

l'ensemble des journalistes de La Nation pour un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour la liberté de la Presse", collectivement au grade de 'faux-culs' avec la barrette spéciale de dénonciateurs.
Bulletin n° B134
M. Ismael Ibrahim Houmed, Ministre de la Justice, des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes, Chargé des Droits de l’Homme, pour sa langue de bois, au grade de 'Somnifère'.

Bulletin n° B135

M. Wahib Ahmed ben Ahmed, Président du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et pour ses contradictions, au grade de 'Clown'


Bulletin n° B143
ZAKITAHA, journaliste qui a signé un article publié dans La Nation sous le titre "Vers un apprentissage serein de la Démocratie"
, au grade de "Baratineur patenté".


Bulletin n° B146
Mme Hawa Ahmed Youssouf
Ministre chargée de la Promotion de la Femme, du bien être familial
et des Affaires sociales, pour sa plaidoirie en faveur de l'Action de Guelleh pour la jeunesse et des progrès accomplis, au grade "d'Avocat du Diable"