19/07/02
Le droit régalien de vie ou de mort à Djibouti
?
Dans la
majorité des démocraties, le Chef de l'Etat
dispose d'un Droit régalien : celui de commuer une
peine pénale prononcée par les tribunaux en
une peine plus légère .... voire à l'annuler.
A Djibouti,
c'est à peu près pareil .... à la différence
près que Guelleh utilise ce Droit pour alourdir les
peines.
Yacin
Yabeh avait été condamné (dans des conditions
judiciaires plus que douteuses) à 15 ans de prison.
Et Guelleh a usé de son droit régalien pour
commuer cette peine d'incarcération en peine de mort.
Cela n'est pas fréquent dans l'histoire de l'humanité
et c'est la raison pour laquelle il convient de le signaler.
Pouvons-nous considérer qu'il s'agit d'un nouveau crime
contre l'humanité ?
Il est
certain que des plaintes internationales devraient être
déposées dans le cadre de cette affaire honteuse
: un Président en exercice qui refuse (en contradiction
avec les recommandations des magistrats) qu'un détenu
soit soigné ! A-t-on déjà vu cela ailleurs
: dans les dictatures uniquement et pas n'importe lesquelles
!
Non pas
que la carrière de Yacin Yabeh puisse le désigner
comme un modèle pour le Respect des Droits de l'Homme
(bien au contraire, mais paix à son âme à
l'heure où il va affronter le juge divin), mais Guelleh,
qui a plus de sang que quiconque sur les mains, n'était
certainement pas la personne la mieux placée pour alourdir
la sentence.
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19/07/02
Confirmation de la mort du Général Yacin Yabeh.
Le Général
Yacin Yabeh s'est éteint hier jeudi soir vers 23 heures,
par manque de soins. IOG avait refusé que le Général
soit transporté dans un service médicalisé
où il aurait pu être soigné et dialysé.
Il sera
enterré aujourd'hui vendredi près du stade Gouled.
Il semblerait
que les Djiboutiens protestent contre les conditions dans
lesquels IOG l'a fait 'volontairement' mourir et qu'ils visent,
dans une même cible, tous les Mamassans - ce qui serait
une erreur, car de nombreux Mamassans sont hostiles à
Guelleh dont ils ne partagent pas les méthodes de gouvernement.
Mais il y a un risque pour cette ethnie actuellement.
Nous ne
reviendrons pas sur le passé du défunt, qui
est loin d'être irréprochable et qui avait fait
l'objet de nombreuses alertes / critiques.
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19/07/02
Le Général Yacin Yabeh serait décédé
cette nuit.
Nous avons
été informés par un contact du décès
du Général Yacin Yabeh, hier soir. Nous n'avons
pas encore pu vérifier l'information, à cette
heure.
Paix à
son âme.
Nul doute
que Guelleh porte une responsabilité terrible dans
la mesure où il a privé son ex-ami d'enfance
des soins médicaux urgent nécessités
par son état de santé.
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18/07/02
Lu sur La Nation ce titre surprenant " Le tonton flingueur
aurait-il sorti l'artillerie lourde ? "
Note
de l'ARDHD :
 |
Qui
est la cible de La Nation cette semaine ? Eh bien, c'est
Ahmed DINI !!
Honte
à La Nation qui s'engage à son tour (avec
un ton général plus nuancé, que
le titre extrêmement désobligeant, ne pourrait
le laisser supposer) dans la croisade initiée
par le nouveau élu de l'Ordre des Brosses à
Reluire : le Perroquet soumis, M. Dileita lui-même
...
|
On
croit rêver .... Ahmed Dini avait signé en Mai
2001, un accord avec le Gouvernement censé mettre un
terme au conflit entre les résistants du Frud et le
pouvoir dictatorial. Notre site s'était fait l'écho
de nombreuses réserves concernant cet accord qui avait
été signé dans une apparente précipitation
à la veille de la conférence de Bruxelles.
Les
réserves concernaient la faiblesse manifeste des ouvertures
et des avancées de ce texte.
S'il
y avait une critique à faire à M Dini à
l'époque, c'était d'avoir accepté de
signer un texte aussi restrictif .... et de ne pas s'être
assuré des garanties quant à leur exécution.
Pour autant qu'il y ait pu en avoir ?
Mais
voilà que le Gouvernement, par la voie de son Premier
Ministre puis dans La Nation, s'acharne contre lui de façon
sordide, indigne et misérable. Les accusations les
plus basses sont publiées et cela est tout à
fait inacceptable.
Quelles
sont les raisons qui motivent cette campagne gouvernementale
orchestrée ?
Simplement
parce que M Dini a déclaré, et à juste
titre, que les termes de l'accord n'étaient pas respectés
par le pouvoir et qu'il y avait eu des manoeuvre 'frauduleuses'
pour modifier le texte en supprimant certaines parties lors
de la séance parlementaire .... C'est l'évidence
même !
Monsieur
Dini devrait-t-il rendre, de façon brutale et publique,
la décoration que Guelleh lui avait donnée et
ne plus accepter de se rendre aux réceptions du Palais
de l'Escale, afin d'afficher clairement sa protestation, sa
position et son sens de l'honneur ? Qu'il se console ensuite
en se disant qu'une décoration remise par un dictateur
ne vaut pas grand chose.
Les
nombreux militaires, officiers et gendarmes français
qui viennent d'accepter ( à tort ? ) les hochets du
régime le savent bien.
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Extrait de La Nation
La signature
intervenue le 12 mai 2002 à Djibouti d'un accord de
paix et de concorde civile entre le Gouvernement et le FRUD
armé ouvrait la voie à un règlement définitif
du conflit fratricide déclenché dans notre pays
en novembre 1991.
Le dénouement
heureux de cette tragique affaire a évidemment été
accueilli dans la joie et le soulagement par le peuple de
Djibouti.
Convaincues
du fait que les guerres n'ont jamais rien réglé,
les deux parties se sont engagées à s'affronter
désormais sur le terrain politique par la confrontation
des idées. Mais ces jours-ci, quelque chose ne tourne
pas rond.
Le leader
de l'ex-mouvement rebelle, M. Ahmed Dini, tire en effet à
gros boulets sur le Premier ministre, Dileita Mohamed Dileita
et sur l'Assemblée nationale. Cet homme-là a
manifestement de la suite dans les idées.
Ayant
été l'artisan des négociations de paix
qui ont abouti à la signature à Paris de l'accord-cadre
du 7 février 2000, le Premier ministre n'a de cesse
d'uvrer à la préservation de la paix et
de la concorde civile. Le voilà aujourd'hui rudement
pris à partie par M. Dini.
L'Assemblée
nationale qui a adopté, il y a trois semaines, la loi
sur la Décentralisation est, elle aussi, dans la ligne
de mire du tonton-flingueur.
Peut-on
éternellement abhorrer ce qu'on a adoré, dire
tout et son contraire, s'engager et se désengager ?
Cette gymnastique dinienne est, il est vrai, déconcertante.
Vingt-cinq ans après l'accession de notre pays à
l'indépendance, les choses évoluent dans ce
pays. Les hommes changent, les idées aussi. Seul Dini
est ancré dans ses certitudes. L'homme ne manque pourtant
pas de qualités. Mais il a aussi un bon paquet de défauts
qui semblent s'accentuer avec l'âge.
Le Premier
ministre qui depuis une semaine suscite le courroux de "
Réalité ", l'hebdo diniste, n'a pourtant
fait que son devoir en répondant à la missive
adressée par Dini au Président. Mis au défi
de prouver ce qu'ils avancent, M.Dini et son journal sortent
l'artillerie lourde. Mais qu'on ne s'y trompe pas. Les talents
oratoires de M.Dini ne feront croire à personne que
les modifications apportées par l'Assemblée
au texte de la Décentralisation visent à "
coloniser " les terres de l'une des composantes nationales.
Et chacun sait à Djibouti que l'homme qui préside
aux destinées du pays est particulièrement attaché
aux valeurs de la République et qu'il a su démontrer
qu'il était et qu'il entendait demeurer jusqu'à
la fin de son mandat le président de tous les Djiboutiens,
sans distinction aucune.
Par conséquent,
l'Intifada à laquelle Dini semble appeler le peuple
est tout à fait inopportune. Et sa fatwa risque fort
de ne pas être entendue.
Les vieux
antagonismes ethniques créés de toutes pièces
appartiennent à un passé désormais révolu.
Les groupes ethniques qui coexistent à Djibouti ont
choisi lunité plutôt que
la division. Alors de grâce, M. Dini, ne jouons pas
avec le feu.
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17/07/02
Le jeu de la CENI continue. Envoyez-nous vos propositions
En juillet
2002, nous proposons à tous les lecteurs de nous adresser
la/les définition(s) qui leur semble(nt) convenir aux
initiales "CENI", dans le contexte politique actuel
à Djbouti et compte-tenu des intentions 'avouées
et inavouées' du dictateur pour mettre en place une
CENI, dépendant uniquement de lui ....
Nous vous
rappelons que CENI veut dire dans les autres pays d'Afrique
qui en ont adopté le principe : Commission électorale
nationale indépendante....
Nous publions
les meilleures trouvailles au fur et à mesure.
C'est
Encore une Nébuleuse
d'Ismaël ...
C'est Électoralement
une Nouvelle manuvre
d'Ismaël
17/07
: Cercle Etatisé
de Nidation de l'Illégitimité
17/07
: Casser l'Electorat
qui dit Non à IOG
Les lecteurs
peuvent jouer aussi avec CEDUP (Ces dupes).
Pour
nous adresser votre / vos définition(s),
il suffit de cliquer ci-dessous.
J'adresse
une définition pour les initiales de CENI
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17/07/02
Le Chamelier réclame de l'argent aux Européens
sous prétexte de donner à boire aux Djiboutiens.
Mais
il le gardera pour lui, car il considère que ces sommes
lui sont dûes : c'est son POT-DE-VIN !
LOI : L'Union européenne (UE)
doit donner très prochainement son feu vert au Programme
national indicatif pour Djibouti au titre du 9ème Fonds
européen de développement, qui sera doté
d'une enveloppe de 34,8 millions d'euros. (...).
IOG
:
Le peuple de Djibouti a soif ! Il faut de l'argent pour lui
donner à boire.
Messieurs les Occidentaux, donnez-moi mon POT-DE-VIN quotidien,
pour que je trinque à sa santé !
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16/07/02
A lire sur LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 13/07/02
COSMEZZ
INTERNATIONAL - Une filiale à Djibouti
La société italienne de bâtiments
et travaux publics Cosmezz a dorénavant une filiale
à Djibouti sous le nom de Société Cosmezz
International, dont le gérant est Sergio Mezzedimi.
(...).
DJIBOUTI - Ne pas déranger le président
Le président du Frud-armé (ex-rébellion
afar), Ahmed Dini Ahmed, a reçu le 29 juin du premier
ministre une réponse à la lettre qu'il avait
adressée au chef de l'Etat, le 6 juin, pour lui exprimer
sa déception après l'adoption au Parlement d'une
loi de décentralisation différente du projet
élaboré en commun entre son mouvement et le
gouvernement djiboutien. (...).
DJIBOUTI - L'eau et la paix, priorités de l'UE
L'Union européenne (UE) doit donner très
prochainement son feu vert au Programme national indicatif
pour Djibouti au titre du 9ème Fonds européen
de développement, qui sera doté d'une enveloppe
de 34,8 millions d'euros. (...).
DJIBOUTI - Hassan Djama Guedi
La Force nationale de police (FNP) a retrouvé un
chef d'état-major général d'ethnie Issa
et du sous clan Furlaba, comme l'était le général
Yacin Yabeh Galed, récemment condamné pour sa
tentative de soulèvement du 7 décembre 2000
(LOI n°929). (...).
DJIBOUTI - Michèle Alliot-Marie pourrait se rendre
prochainement à Djibouti
Le nouveau ministre français de la défense
pourrait se rendre prochainement à Djibouti. (...).
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16/07/02
Procès pour offenses à chefs d'État contre
Noir silence. La Cour d'appel valide le " sérieux
" de cet ouvrage qui dénonce, entre autres, la
criminalité des Sassou Nguesso, Déby et Bongo
!
Communiqué
de SURVI, le 15 juillet 2002
Denis
Sassou Nguesso, Idriss Déby et Omar Bongo avaient intenté
en 2000 un procès pour offenses à chefs d'État
contre l'auteur et l'éditeur du livre Noir Silence
(François-Xavier Verschave, président de l'association
Survie, et Laurent Beccaria, gérant des éditions
des Arènes). En 2001, ils avaient perdu en première
instance. Sur la forme : le Tribunal avait estimé que
le délit invoqué était contraire à
la Convention européenne des Droits de l'homme. Les
plaignants et le parquet avaient fait appel.
La 11e
Chambre de la Cour d'appel de Paris s'est prononcée
le 3 juillet 2002. Sur le délit d'offense, elle n'a
pas admis l'argument du Tribunal - validé pourtant
par un arrêt récent de la Cour européenne
des Droits de l'homme. Mais elle a relaxé les accusés
sur le fond (" la bonne foi ") - un jugement sans
précédent à ce niveau. Une déroute
pour les plaignants (même s'ils se sont pourvus en cassation).
Une grande victoire pour les peuples congolais, tchadien et
gabonais, pour les démocrates de ces pays et les victimes
de ces régimes.
Il est
désormais possible de qualifier Denis Sassou Nguesso
de " dictateur ", auteur de " crimes contre
l'humanité ", et d'évoquer sa " complicité
" dans l'attentat contre le DC10 d'UTA ; de dire qu'Idriss
Déby " entretient soigneusement sa réputation
de tueur, par des carnages réguliers ", de signaler
son " irrésistible attirance " vers "
le pillage de l'État, la mise à sac des populations
averses et leur "terrorisation" ", d'écrire
qu'il est " goulu de transactions illégales ".
L'on peut qualifier Omar Bongo de " parrain régional
", son régime de " démocrature prédatrice
", perpétuée par la fraude électorale.
Sans parler de toutes les accusations précises que
ces trois potentats ont préféré ne pas
relever.
Nul doute
que ce jugement contribuera à ancrer dans les esprits
l'illégitimité de ces trois dictatures. L'on
comprend que l'extraordinaire mouvement démocratique
malgache, qui a su imposer le choix électoral d'un
peuple, ait affolé le cercle des dinosaures françafricains
- au point de l'impliquer dans l'envoi à Madagascar
d'un commando de mercenaires d'extrême-droite dont le
chef, Marc Garibaldi, a trempé en 1999 dans les crimes
sassouistes (opération Hadès).
Selon
la Cour, " il apparaît que les documents versés
et les témoignages recueillis au cours de la procédure
[...] établissent non seulement l'importance et l'actualité
des sujets évoqués mais aussi le sérieux
des investigations effectuées. [...] Si l'ouvrage se
veut résolument militant, il ne trahit cependant pas
son objectif de critique des systèmes politiques des
Etats africains évoqués et du fonctionnement
des relations internationales, spécialement avec la
France. A ce titre, [...] il n'apparaît pas que la démarche
de François-Xavier Verschave soit critiquable ".
La Cour " déclare François-Xavier Verschave
et Laurent Beccaria non coupables du délit d'offense
à chefs d'Etats étrangers. "
De nombreux
témoins ont, selon l'expression de la Cour, "
apporté leur crédit à l'ouvrage querellé
". Trois avocats, William Bourdon, Antoine Comte et Francis
N'Thepe, ont apporté leur ferveur et leur talent. Trois
mille personnes avaient défilé en février
2000 en faveur des accusés, qui ont reçu le
soutien écrit de quinze mille citoyens français
et étrangers, et de nombreuses associations. Le jugement
de la Cour d'appel est aussi leur victoire. Il encourage à
poursuivre le combat contre l'insupportable.
Note
de l'ARDHD :
Notre association a toujours soutenu F. Verschave, auteur
de Noir Silence et elle avait participé au défilé
de février 2000. Ce jugement montre que l'étau
se resserre autour des dictateurs et que la complicité
et l'indulgence dont ils ont bénéficié
jusqu'à ce jour, pourrait s'arrêter bientôt.
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15/07/02
L'équipe du journal '' la plume de chine' souhaite
à l'équipe de l'ARDHD et aux Français
une bonne fête du 14 juillet.
Nous condamnons
la tentative d'assassinat contre le Président Jacques
Chirac
par un malade qui appartient au parti de Jean-Marie Le Pen.
La communauté
djiboutienne d'Ottawa s'associe a nous et au PRD (dirigé
par DAF), dont nous sommes des membres actifs à Ottawa.
Bonne
fête du 14 juillet à tous.
CHINE POUR LE PRD A OTTAWA.
et son journal la plume.
Ottawa - Canada
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15/07/02
Des précisions sur les invités aux festivités
du 27 juin. (Lecteur)
Je crois
que vous avez dû recevoir des informations inexactes
sur les réceptions du 27 juin.
La réception
principale eu lieu au Palais présidentiel et non à
Haramous. J'y ai croisé tous les "opposants"
y compris Dini - sauf DAF, Ismael Guédi et Moussa Ahmed
Idriss et j'igonore s'ils y étaient ou pas.
Le soir
il y a eu un dîner à Haramous mais Moumin Bahdon
et Gabayo n'y étaient pas pour des raisons que j'ignore.
Note
de l'ARDHD :
Merci,
Cher lecteur, de nous avoir adressé ces précisions,
qui sont d'autant plus fiables que vous deviez participer
à ces agapes présidentielles.
Nous
profitons de l'occasion pour rappeler à tous les djiboutiens
que nous avons besoin de recevoir leurs informations et les
précisions qu'ils peuvent nous apporter. N'étant
pas présents sur place (et pour cause ... !) nous ne
pouvons éditer nos bulletins hebdomadaires qu'avec
les informations qui nous sont transmises par les Djiboutiens
...
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15/07/02
Les mensonges insoutenables de Guelleh à Jeune Afrique.
. . Appel à l'Union de l'opposition (La
plume de Chine).
Guelleh s'est vanté sur la revue Jeune Afrique l'Intelligent
! Il a montré une fois de plus qu'il déteste
la participation de l'opposition (PRD) à l'Assemblée
nationale.
Donc galère
à l'est, galère à l'ouest et au sud..
. galère partout. Les travailleurs djiboutiens n'ont
plus de salaire, les retraites sont spoliés des cotisations
qu'ils ont versé durant une vie de labeur et les syndicalistes
sont condamnés au silence par la force brutale.
Il n'y
a plus de soins dans les hôpitaux (voir l'interview
réalisée par Aboubaker moussa et Aptidon Maxa
Karuna ou l'heure de vérité à la djiboutienne
avec l'ancien ministre Mohamed Said Saleh), le personnel de
Santé est dans l'obligation de quémander mille
FD pour remplacer un pansement.
L'alimentation
électrique redevient, à la veille du 25ème
anniversaire, un cauchemar et les délestages provoquent
le décès des mères en couche.
L'eau
potable se fait rare et les enfants n'ont plus de lait. Les
familles mangent à peine à leur faim.
Les quartiers
populaires sont devenus de gigantesques poubelles, qui favorisent
les épidémies. Les rues ainsi que les ruelles
sont devenues impraticables pour le plus grand malheur des
propriétaires de bus et de taxis qui se retrouvent
ainsi privés de leurs gagne-pains.
Un festin
infernal dans une obscurité absolue. Pire le problème
de la centrale électrique de Boulaos, que les djiboutiens
pensaient résolu, refait sa surface et pèse
d'avantage sur le tableau effroyable de la misère qui
semble être avoir été envoyé par
une sorte de malédiction guellienne.
Le Parti
du Renouveau Démocratique, dirigé par DAF, est
profondément convaincu que notre pays se trouve dans
une situation politique, économique et sociale que
ne l'on ne peut que qualifier désormais de catastrophique
: la haine tribale, la misère matérielle, le
manque de système éducatif, le manque de système
de santé, le chômage qui touche plus de 70% des
jeunes.
Ce sont
les lots quotidiens de la population après la célébration
"fastueuse et ruineuse" de notre 25ème anniversaire.
Le PRD est un Parti nationaliste. Être nationaliste,
c'est aimer son pays et son peuple.
Le PRD
veut que notre pays soit un pays libre, dynamique, prospère
et
puissant. Un pays où la fraternité, la justice
et l'égalité ne soient pas de vains mots.
Je
m'adresse aux opposants de tous les partis et je leur dis
que c'est seule l'union de l'opposition permettra de battre
GUELLEH et sa Mafia
VIVRE
LE PARTI DU RENOUVEAU DÉMOCRATIQUE.
VIVE
LE PEUPLE DJIBOUTIEN.
CHINE
- PRD
Ottawa - Canada
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Haut de page ________________
14/07/02
L'ADI donne des informations sur des ONG qui pourraient faire
partie de la nébuleuse d'AL Qaida et qui pourraient
être proches des circuits de Ben Laden.
Selon
des sources d'informations généralement bien
informées, les associations AL Baraka et AL Ishnan
sont des organisations proches des réseaux d'Al Qaida.
D'après d'autres sources, elles auraient même
été citées par les Américains
sur la liste des organisations proches de Ben Laden.. .
Or nous
découvrons avec surprise que l'ADI nous donne des informations
sur la tenue d'une Assemblée d'Al Baraka à Djibouti,
ce qui est pour le moins étonnant. . . . ! D'autant plus
que la Suède aurait organisé l'action. . . . d'après
l'ADI. . .
On peut
s'interroger à juste titre ! Rassurons-nous, car les
services officiels occidentaux, qui lisent réguliérement
nos publications, doivent suivre ces questions avec attention. . .
Extrait de l'ADI ---------------------------------
ADI/DJIB/1489/105
MOTS
Clôture du séminaire organisé par l'association
Al-Baraka
DJIBOUTI
(ADI) - 12 juillet - L'association Al-Baraka a procédé
aujourd'hui au siège de l'Institut de Djibouti à
la clôture d'un séminaire portant sur la formation
des responsables d'ONG locales en matière de gestion
administrative et de coopération associative.
Ce
séminaire, dont les travaux se sont déroulés
durant deux jours à l'Institut de Djibouti, a été
organisé par l'ONG Al-Baraka en étroite collaboration
avec une association suédoise du nom de Netwer.
Premier
dans son genre à Djibouti, ce séminaire a par
ailleurs été dispensé par une experte
suédoise, Mme Catherrina.
ADI-16H25
GMT- 12 JUILLET 2002
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Haut de page ________________
14/07/02
LE GED LANCE UN APPEL A LA MOBILISATION GENERALE
(Lu
sur le GED)

Dans un
communiqué publié sur son site, le GED appelle
tous les Djiboutiens, les officiers, les sous-officiers, les
soldats, les fonctionnaires, les membres de la Police à
se mobiliser pour obtenir pacifiquement le départ d'IOG
et le retour à des conditions démocratiques.
Pour en
savoir plus, utilisez le lien suivant :
http://www. gouv-exil. org/3_actualite/actu001. htm
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13/07/02
Ajournement de la prochaine conférence de la Paix en
Somalie
La Conférence
de Paix en Somalie, prévue à Nairobi, serait
reportée en septembre prochain selon des sources dignes
de foi. Le Secrétaire Général des Nations-Unies
a quant à lui publié son rapport relatif à
la Somalie où est décrite la situation globale
prévalant dans ce pays.
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13/07/02
La révélation du contenu de la lettre de Dileyta,
adressée à Dini, suscite un tollé et
l'indignation générale. Mohamed Qayad nous adresse
un texte qui traduit bien l'impression générale.
On
ne naît pas vertueux, mais on le devient Aristote
Quand
prendrez-vous conscience, que la période de la pensée
unique est révolue ?.. . un jour (peut-être ?
).
Son droit de réponse à M. Dini me parait à
la fois rebutant, fantaisiste et gratuit.
L'erreur
commence à partir du moment ou à sa sensation
(ou à ses pulsions)M. le Premier des Ministres s'adjoins
son jugement.
J'ai l'impression
qu'il a plus d'indulgence pour la crédulité
que pour son antidote et en morale pour le pharisaïsme
que pour la sincérité. Il est évident
que ne croyant pas au jugement, il croyait encore moins à
la transmission du jugement et au débat contradictoire
avec autrui.
Sa morale
ne peut-être que celle du rejet et du mépris,
étant donne la conception qu'il se fait du sensible
et de la matière sensible comme mal radical. Dileita
a pour son adversaire en l'occurrence M. Ahmed Dini <<ce
fantôme en acte, ce véritable mensonge, ce réel
non-être>>, les accents haineux et la répulsion
désincarnée d'un saint.
Cet opportuniste
(Premier des ministres) incorpore d'anciennes formes de pensée
au nouvelles, il caresse inlassablement un rêve de retour
à l'indistinction primitive, ou le mythe et la pensée
se confondent, ou imaginer et connaître sont une seule
et même chose, ou mentir est plaire à son "roi
bouffi" et ou aucun type d'explication n'exclue radicalement
son contraire.
On revient
sous une forme hypocrite à cette indistinction quand
on évite de s'étonner de ce qu'un Dileita, tenu
au respect d'un dogme, démontre, comme par hasard,
exactement ce qu'il croyait déjà avant toute
démonstration. Son écrit pompeux marque l'apparition
de sa lutte contre sa culpabilité morbide, l'apparition
d'une tentative pour s'arracher à l'univers de sa faute
imaginaire, pour le placer au niveau d'un amour de soi irraisonnable
et le plonger dans l'oscillation torturante entre les 2 pôles
complémentaires de l'autodestruction et de la mégalomanie.
Pire, sans recourir aucunement au subterfuge d'un fatalisme
consolant, son remords pathologique d'origine délirante
et son refus de soi ne l'engagent pas dans la voie libératrice.
Cela aboutit
au cynisme, signifie seulement qu'il doit définir et
analyser ses erreurs par rapport à son être réel
et aux faits réels, non par rapport à ses prétentions
ou à des idéaux fantasmagoriques, fruits orgueilleux
de la société ou nous grandissons. Ce Premier
des Ministres ne sait pas jouer à merveille, sur le
terrain choisi, passant brusquement de la non-argumentation(la
plus méthodique) à un brutal élan affectif,
sautant de l'illogique à la religion, de la laideur
à l'immoralité.
Il nous
conduit ainsi, par paliers insensibles, d'un peu de badinage
pédérastique le long des palestres attiques,
sous prétexte d'excuser son double aspect de souffrance
et de mal moral, jusqu'à la plus terrorisante constitution
totalitaire et obscurantiste qu'ait jamais lue l'internaute
djiboutien. Il vante, contre le goût de ses concitoyens
pour les discussions, <<le laconisme>>, c'est-a-dire
l'imbécillité silencieuse ou le borborygme prétentieux.
Son droit
de réponse évoque lidée de fraude,
de falsification, dadultération, et aussi de
lourdeur pédante et rhétorique. Il
étale même partout, avec une impassibilité
dautant plus cruelle que lignorance constitue,
chez lui (Premier des Ministres) qui la possède, un
obstacle à peu prés infranchissable et définitif
à la perception de la réalité et à
toute pensée présentant quelque intérêt.
En langage moderne cela pourrait se traduire :un produit de
limagination élaboré à laide
de raisonnements faux. Pauvre ploutocrate qui répond
au nom dune vacuité intellectuelle et dinculture
chronique.
A tel
point que je ne suis pas étonné de voir ton
acharnement que ta mis à flétrir cette
licence, à accabler cette mollesse, à se barricader
contre cette insensibilité, , à réfuter
cette paresse, à argumenter contre ces points de vue
superficiels.
Chez lui, je ne peux mempêcher de soupçonner
une jalousie un peu mortifiée à légard
dun homme chez qui, il sent une aventure de sensibilité,
une ampleur de parcours de la vie et une rapidité de
compréhension dont limage est peut-être
trop large pour tenir sur ses écrans.
Ce sont
la des illusions du dogmatisme, inapte à saisir la
spécificité de sa pensée, et pour qui
la rapidité de la construction est toujours préférable
à sa solidité. Ce qui ne peut se faire de façon
convaincante sans, bien entendu, quelques remarques exactes.
Il faudrait en effet poser la question:quel est le véritable
sceptique ? celui qui ajoute foi aux conceptions les plus
hasardeuses, ou celui qui se refuse aux engouements faciles
au nom dune recherche plus exigeante de la vérité
?
Aussi
bien serais-je mal venu à me moquer du Premier des
Ministres disant cela, car il répondrait, sur ce point
comme sur tous les autres, quail le dit parce que cest
comme cela que les choses se passent. Or, que se passe-t-il
? Il est guide par lintérêt. , lavidité,
légoïsme et la vanité. Il est cruel,
obsédé par le besoin de se venger, de mentir
en voulant plaire à son dictateur sanguinaire.
Il est
passionne, aveugle par le désir de se faire remarquer, , le besoin de se faire découvrir en refusant de soumettre
au jugement moral des faits qui ne relèvent plus de
lui-mais de ses préjugés, de ses fantasmes,
de ses croyances suivant son monde imaginaire. Son horreur
de la vérité est absolue, comme lest sa
définition de limmoralité, son principe
quaelle doit-être cultivée pour elle-meme
et non pour les avantages ou la considération quaelle
nous vaudrait.
Mais pour
que cet homme de bas niveau réussisse, son discours
<malhonnête> doit-être servie par un style
qui, doit-être non un habillage, mais le mirage de ce
que serait sa pensée si elle pouvait-être vraie.
Son laconisme est donc de sa nature biologique puisque pour
lui, la caractéristique de sa réalité
biologique et précisément la destruction de
son adversaire ou la corruption -Lamour et la
haine sont des affections, non de lintelligence[
]
la possède- (Montaigne)
Mais ce
résultat na pas été obtenu sans
mal. La nature du Premier des Ministres apparaît comme
<<le dehors>>, indifférente, il devient
incapable dadopter à son égard, une attitude
agressive, interventionniste et manipulatrice. Elle offre
un mélange inextricable de faux jugements de valeur,
de constatations et dextrapolations. Elle est imprégnée
délément affectifs inconscients qui tournent
non autour de limage maternelle, mais de lagressivité
et de la vulgarité.
Pousse
(Premier des Ministres) sur la pente inexorable de lhomophonie,
le sens de <<professeur de limmoralité,
de la duplicité, de la traîtrise etc. >>quoique
dévoyée, est en fait justifie. Son
ignorance sapparente à la résignation
et à lorgueil leux volontarisme du sage stoïcien.
Ce fanatique
marieur de fantôme, cet ivrogne notoire produit un écrit
ou il met en scène les représentants de son
<<fantasia cataleptique>> en train de se livrer
une bouffonne bataille de mots-une logomachie - avec une luxueuse
pénurie darguments, voire une impossibilité
de connaître.
La réside
probablement la cause principale de son ignorance, de sa recherche
obstinée de sa retraite:lhorreur dêtre
contredit, lhorreur même des contacts et la conviction
que sy opposer ne pourrait rien lui apporter. Ce
monstre froid et calculateur qui se fie quaa sa folie,
ne cherche pas à éteindre ses passions pour
sélever au dessus du monde, loin des hommes,
débarrassé de la nécessité des
choix et de laction.
Mais on
apprend parfois beaucoup en captivité, et la servante
libérée saura se souvenir pour son propre usage
des ruses et des duretés de sa maîtresse. Son
intolérance affichée, son impatience, sa vulgarité.
à son contradicteur vise, en fait, un but précis
et un seul: exposer ses inepties, conneries, en toute circonstance,
à tout le monde, quoi qu'il arrive.
L'internaute
djiboutien est surpris de voir par exemple son intolérance
se traduire par des fausses couleurs dont il veut couvrir
sa mauvaise cause et l'ordure de sa pestillante ambition.
Quand
prenda-t-il conscience qu'il y a crise ?
Pourquoi
se projette-il dans un monde virtuel, d'une société
somnambule ravagée par des problèmes réels, misère, analphabétisme, tant de destins massacres
à seule fin d'édifier un régime dictatorial
et oppresseur fonde soit sur la dictature politique soit sur
la dictature du capital. Allons nous longtemps accepter d'etre
dupes, naïfs et de tenir pour seuls ennemis ceux que
le régime mafieux nous désignent : des adversaires
fictifs ?
Demeurons-nous
aveugles au péril en cours ? Plutôt que de tenter,
peut-être en vain, quelque mode de sauvetage.
Quelle
honte alors, quelle déception de voir le Premier des
Ministres enfreindre les règles de savoir vivre.
Je le
plains car il dénie tout droit au respect.
Ce qui
rend insensé sa réplique, c'est le décalage
qui s'instaure entre la réalité djiboutienne
(crise économique, sociale et politique) et lui -(se
moquer complètement de la paupérisation de la
société djiboutienne) car son langage qu'il
tient sur le réel est faux et il vit dans l'illusion-lorsqu'il
n'est plus en adéquation avec la nature, sa description
de Djibouti est pour ainsi dire irrationnelle, car il n'est
plus en phase avec la Raison qui guide tout et toutes choses.
Et
pour conclure mon cher Premier des Ministres, êtes-vous
moins que les Grecs et les Romains pour prétendre ne
plus avoir à apprendre à débattre, à
argumenter, à connaître. les limites du respect
de l'autre dans ce domaine ?
N'est-ce pas dans l'apprentissage de l'échange de la
parole que nous apprenons à être citoyen ?
Mohamed
Qayad
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13/07/02
Somalie: Ethiopie et Etats-Unis violent l'embargo sur les
armes
(AFP)
NEW YORK (Nations Unies) (AFP) - L'embargo sur les armes à
l'encontre de la Somalie a été détourné
par plusieurs pays depuis sa mise en vigueur il y a 10 ans,
dont l'Ethiopie, mais aussi l'Erythrée, l'Iran, les
Etats-Unis et la Pologne, selon un rapport de l'ONU rendu
public jeudi.
L'échec
de cet embargo, selon ce rapport commandé par le Conseil
de sécurité, compromet les tentatives pour trouver
une solution politique à la crise dans ce pays privé
de gouvernement central depuis plus de onze ans.
Pays de
la Corne de l'Afrique, la Somalie est dévastée
depuis 1988 par une guerre civile qui a fait des centaines
de milliers de victimes et provoqué des millions de
réfugiés.
Le rapport
de l'ONU, qui détaille le commerce des armes à
destination de ce pays, énumère les "fournisseurs
supposés" dans une annexe de presque deux pages
où sont précisés les dates de livraison,
le matériel fourni et les destinataires.
Le pays
dont le nom revient le plus souvent est l'Ethiopie qui aurait
ainsi notamment en juin 2001 fourni, outre de l'armement de
petit calibre, des mortiers et des pièces d'artillerie
anti-aérienne aux groupes opposés au gouvernement
national de transition (GNT).
Le GNT
a été mis en place à l'été
2000 et bénéficie de l'appui de la communauté
internationale mais son autorité ne dépasse
pas quelques quartiers de Mogadiscio.
L'Ethiopie
- qui par le passé à démenti ces livraisons
pourtant bien documentées - n'est pas la seule mise
en cause: l'annexe cite également le Yémen et
Djibouti qui ont une frontière commune avec la Somalie
mais aussi l'Erythrée ainsi que Dubaï (Golfe).
L'Iran
et la Libye sont également cités pour des livraisons
de mortiers, de grenades et d'armes légères
et lourdes.
Les Etats-Unis
(5. 000 fusils d'assaut et 5. 000 armes de poing), ainsi que
la Lituanie et la Pologne (lance-grenades, pistolets mitrailleurs,
grenades et munitions), sont également cités
pour des livraisons en mars 1994 aux "forces de police
somaliennes".
"Une
vue généralement admise est que l'embargo, depuis
qu'il a été établi en 1992, n'a pas été
effectivement appliqué", constate le rapport.
Les experts
recrutés par l'ONU pour mener cette étude ont
identifié dans l'ensemble de la Somalie "de 12
à 14 groupes actifs et maintenant une activité
militaire significative" et disposant au total de 26. 625
combattants.
Le plus
important d'entre eux, selon cette étude, sont - avec
7. 000 hommes - les Forces de sécurité du Somaliland
(entité autoproclamée et non reconnue internationalement
dans le nord du pays).
Les deux
plus petits sont les milices du front national somalien (300
hommes) une alliance clanique dans le nord-est du pays et
la milice (75 hommes) à Mogadiscio d'Osman "Ato",
immortalisé dans le film "La chute du faucon noir"
("Black Hawk Down") qui retrace le combat des Rangers
américains dans la capitale somalienne le 3 octobre
1993.
Le GNT
ne peut compter au total que sur 3. 500 hommes appartenant
à trois groupes armés principaux. Son rival,
le Conseil somalien pour la reconstruction et la réconciliation
en compte 8. 300 de six bandes différentes.
Cependant,
les auteurs du rapport soulignent "le caractère
changeant des alliances qui dépendent des conditions
du moment".
Note
de l'ARDHD
Cette dépêche peut suggérer deux commentaires.
1
- L'officialisation de la faillite du GNT, que Guelleh présente
comme la plus belle réussite de son mandat ! C'est
probablement vrai. . . mais cela établit le niveau de
ses autres réalisations en particulier en ce qui concerne
Djibouti. Comme le dit Ahmed Dini, des milliards ont été
engloutis par la Communauté internationale à
Djibouti et on ne voit aucune réalisation. . . . . .
2
- De nombreux observateurs nous ont signalé, depuis
longtemps que les armes en provenance de Pologne et d'autres
pays de l'ex-bloc de l'Est ont transité par Djibouti,
avec l'aimbale complicité de Guelleh, qui devait certainement
y trouver son compte. . . . .
ou de quoi l'alimenter !!!
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12/07/02
Le Premier Ministre Dileyta coopté dans l'Ordre des
Brosses à Reluire !
Les propos
du Premier Ministre Dileyta, à l'encontre du Président
du FRUD Ahmed Dini, ont suscité l'indignation générale.
Ils méritent l'indignité publique et l'Ordre
des Brosses à Reluire se fait une joie de le recevoir
en son sein, car il est évident que Dileyta n'aurait
pas écrit cela, si ce n'était pour plaire au
dictateur et sur ordre.
Il a bien
mérité de la Patrie et à ce titre, il
doit être décoré comme il convient, ce
que nous nous empressons de faire. . . Lui qui en a tant
décoré de personnalités, y compris des
officiers supérieurs français, il doit être
payé de retour.
Monsieur
le Premier Ministre Dileyta,
nous sommes heureux de vous accueillir
au sein de l'Ordre des Brosses à Reluire,

au
grade de "Perroquet soumis".
Toute
l'équipe de l'ARDHD salue cette promotion bien méritée
et elle ouvrira une bouteille de Champagne en son honneur
!
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Haut de page ________________
12/07/02
Dans une lettre adressée à Ahmed Dini, Dileyta
profère des insultes graves, accusant le Président
du FRUD de mauvaise foi, dignorance des règles
dun État de droit, de démagogie. . .
Pour une
fois où Monsieur Dileyta fait quelque chose et qu'il
s'exprime, on ne peut sincèrement que le regretter.
Il ferait mieux de ne jamais ouvrir la bouche, si c'est pour
le faire de cette manière.
C'est
pitoyable et consternant ! Jamais un Premier Ministre en exercice
ne s'était exprimé d'une façon aussi
insultante à l'encontre d'un concitoyen, d'un partenaire
politique et d'un chef de parti - grand détenteur du
hochet suprême de l'Etat en plus - avec lequel son Gouvernement
a signé officiellement et en grande pompe, un accord
de concorce nationale en mai 2001
Manifestement
le Premier Ministre de Djibouti ne sait plus quoi faire pour
secrourir le dictateur qui se trouve dans une situation difficile
et il a "pêté les plombs".
Dans la
mesure où Dileyta insulte aussi grossièrement
Ahmed Dini, les Nouvelles d'Addis posent la bonne question
: "Comment se fait-il que le gouvernement djiboutien
ait signé un accord aussi important, avec celui qu'il
considère comme un "has-been" de la
politique ?
Extrait
des nouvelles d'Addis : "Le gouvernement de Djibouti
aurait-il signé un accord de paix et de développement
avec un irresponsable politique has-been ?
Cest
du moins ce que suggère un courrier du Premier ministre
djiboutien, adressé au président du Frud-armé,
co-signataire avec le président de la République,
de lAccord de réforme et de concorde civile,
paraphé le 12 mai 2001 à Djibouti, sous le regard
de la communauté internationale et de ses instances
financières. (.. )
(.. )
La réponse du pouvoir djiboutien à Ahmed Dini,
par la voie de son Premier ministre, M. Dileita Mohamed Dileita,
loin de répondre politiquement au co-signataire de
lAccord, laccuse de mauvaise foi, dignorance
des règles dun État de droit, de démagogie,
etc. En outre, le Premier ministre djiboutien fait montre
dun mépris et dune grossièreté
à légard de M. Dini, quil considère
déconnecté de la vie politique djiboutienne
: « [
] vos désirs (sic) et vos fantasmes
sont, comme leur auteur, dune autre époque. »
(.. )
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COLETTE DELSOL
& ALAIN LETERRIER
Lire
la suite : http://www. lesnouvelles. org/P10_magazine/16_analyse02/16081_dileitadini. html"
--------------------------------------------------------------------------------
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Haut de page ________________
|
Le jeu de la CENI
C'est
Encore une Nébuleuse
d'Ismaël ...
C'est Électoralement
une Nouvelle manuvre d'Ismaël
17/07
: Cercle Etatisé
de Nidation de l'Illégitimité
17/07 :
Casser l'Electorat
qui dit Non à IOG
l'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle
ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats,
destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles
ou de centres de soins, etc..
Auront-ils
à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
LA
LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA, juge d'instruction
LA LIBERTÉ
N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ
N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTÉ N° 33
-
Ali Mohamed ABDOU, procureur général
LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre déléguée
conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec M
Mohamed Ali ABDOU, procureur général
de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN N° 4
-
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui
a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH.
Yacin Elmi Bouh,
Grand argentier, protecteur
des intérêts
de Guelleh et détourneur de fonds publics.
Deux fois nominé
dans cette rubrique.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des
Finances.
LA LIBERTÉ bulletin N°
23 -
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des
Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N°
28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, Ministre
de l'Intérieur
LA
LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH, Ministre délégué
aux affaires musulmanes
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA LIBERTÉ
- bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud - Ministre de l'Agriculture
et du développement rural.
LA LIBERTÉ
- bulletin N° 37
Le
Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin
N° 40
Le procureur IBRAHIM,
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42
M.
Idriss Arnaoud Ali, Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de la
Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
LA LIBERTÉ - bulletin
N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour
criminelle de Djibouti.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan Saïd dit "Modaubé"
Chef de la Police
OBSERVATOIRE
N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur
auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.
OBSERVATOIRE N° B132
ALI HASSAN, chef
de la Police, pour un acte gratuit de cruauté
envers un blessé grave.
OBSERVATOIRE
N° B138
Le Procureur général Ali Mohamed
Abdou, pour déni
de justice envers les prisonniers politiques et pour des déclarations
mensongères sur RFI.
OBSERVATOIRE
N° B142b
Le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil et le
Lieutenant Mohamed Djama, officiers de la Garde présidentielle,
pour avoir donné l'ordre
de tirer à balles réelles, le jeudi 18/04/02, sur les
vétérans de la guerre contre les résistants du
FRUD, qui manifestaient pacifiquement pour réclamer le paiement
des arrièrès qui leur sont dus.
Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture
et d'emprisonnement arbitraire (.. . ), nous rappelons, chaque semaine,
à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires
qui ont été le plus souvent cités par les victimes,
et ce jusqu'à ce qu'ils soient inculpés.
-
Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade
- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
- Commandant
Zakaria Hassan
-
Lieutenant Ladieh
-
Lieutenant Mohamed Adoyta
-
l'aspirant Haroun (expulsé par
le Canada et déchu de la nationalité canadienne)
-
Le sous-officier Naguib
-
l'adjudant Tane
-
Kalifa
-
Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à l'étranger
(USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés
sous surveillance, par les polices locales.
Nos
informations sur la torture à Djibouti et les récits
des victimes
--------
Sommaire ---------
l'Ordre des
Brosses à Reluire 
Roger
Picon
réunit
les meilleurs chantres du régime dictatorial
Bulletin
n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi
au grade de "Cireur de Pompes"
- Premier échelon
Bulletin
n° 45
Monsieur Ali Abdi,
Ministre des Affaires Etrangères au grade
"d'hyène fonceuse" - Premier
échelon
Monsieur Johar,
Ministre du commerce au grade
"d'hyène repue" - Premier
échelon
Bulletin
n° B122
Mohamed Ali Mohamed
(dit DIG DIG), auteur de
l'article "Pour un peu plus de patriotisme"
(paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de "Léche-bottes"
avec mention spéciale.
Bulletin
n° B127
l'ensemble des
journalistes de La Nation pour un article
paru début janvier 2002 et intitulé "Pour la liberté
de la Presse", collectivement au grade de 'faux-culs'
avec la barrette spéciale de dénonciateurs.
Bulletin
n° B134
M. Ismael Ibrahim
Houmed, Ministre de la Justice,
des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes, Chargé des
Droits de lHomme, pour sa langue
de bois, au grade de 'Somnifère'.
Bulletin
n° B135
M. Wahib Ahmed
ben Ahmed, Président
du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et pour
ses contradictions, au grade de 'Clown'
Bulletin
n° B143
ZAKITAHA, journaliste
qui a signé un article publié dans La Nation sous le titre
"Vers un apprentissage serein de la Démocratie",
au grade de "Baratineur patenté".
Bulletin
n° B146
Mme
Hawa Ahmed Youssouf
Ministre chargée de la Promotion de la Femme,
du bien être familial
et des Affaires sociales, pour sa plaidoirie en faveur de l'Action de
Guelleh pour la jeunesse et des progrès accomplis, au grade "d'Avocat
du Diable"
Bulletin
n° B152a
M.
Mohamed Ali Daoud
pour l'affirmation de son egagement total ainsi que de
celui du FRUD-Bis aux côtés de la dictaure et des forces
du mal, au grade de "Bouffon écervelé"
Bulletin
N° 155
Monsieur DILEYTA, Premier Ministre
pour les injures adressées à Monsieur Ahmed DINI, au grade
de "Perroquet soumis"
|