ARDHD
Observatoire de la situation
des Droits de l'Homme
à Djibouti
4ème année


Bulletin d'information et d'alerte N° B 161
Du 31 août au 6 septembre 2002

Maj 01-Sep-2002 20:23 (heure de Paris)
 

02/09/02 Selon un lecteur, le jeune Adel Taher et son compagnon pourraient avoir disparu .....
02/09/02 Sauver le Petit Hassan : ne pas se laisser tenter par une confusion entre la récupération politique et la dénonciation des carences scandaleuses de la classe politique au pouvoir.
01/09/02 La nouvelle présentation du site de l'ARDHD : le résultat du travail d'une équipe composée exclusivement de djiboutiens apolitiques et entièrement bénévoles qui ont décidé d'apporter leur contribution personnelle à la lutte contre la dictature et l'asservissement du Peuple.
01/09/02 : Adel Taher n'est pas seul à Ali ADDE. Guelleh lui a adjoint un père de famille qui a commis l'erreur d'être présent à un mauvais moment et de lui déplaire. (lecteur)
01/09/02 En réponse à nos appels pour le jeune Hassan, la communauté djiboutienne au Canada, s'est organisée comme nous l'espérions.
01/09/02 Neuf officiers supérieurs condamnés à de lourdes peines pour enlèvement et séquestration de civils - cela vient d'arriver au Chili.
01/09/02 Sauver le petit Hassan Ahmed Hassan. Notre opération continue. Merci de donner un nouvel élan à votre mobilisation et à vos gestes de solidarité ...
30/08/02 L'ou
verture de la vie publique aux partis de l'opposition, sans limitation de nombre, ouvre la voie à l'ODU et aux partis qui la composent (lecteur, militant du PND)
30/08/02 Le Ministre de l'habitat et de l'urbanisme A.A. Miguil, aurait prouvé qu'il n'avait aucune proposition à faire ni aucun projet dans une interview à la BBC (Lecteur)
30/08/02 Dommage, Dahir Riyale Kahin, le nouvel homme fort (?) du Somaliland chausse les bottes des dictateurs, après avoir passé un accord (secret ?) avec celui de Djibouti...
30/08/02 Tourisme à Djibouti : terre de contrastes violents !

bulletin B160


(Extrait) nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises par les lecteurs.

Nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ses colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur".

Pour des raisons de sécurité, les publications sont insérées de façon anonyme (sauf stipulation contraire de leur auteur). L'ARDHD conserve le double des messages E-Mail.


L'ARDHD s'engage à publier les réponses à ces courriers et/ou les rectificatifs. Elle se réserve la possibilité de mettre un terme aux polémiques, après trois échanges

   

02/09/02 Selon un lecteur, le jeune Adel Taher et son compagnon pourraient avoir disparu .....

Un lecteur nous informe que le jeune Adel Taher et son compagnon d'infortune Nadem Ali pourraient avoir disparu. Les informations que nous recevons sur le sujet sont parfois contradictoires. Pour les uns, ils seraient toujours incarcérés à Ali Adde, pour d'autres ils auraient été relâchés après avoir été priés de signer une déposition au commissariat ; déposition dont nous ne connaissons pas le contenu mais qui pourraient bien contenir des aveux de culpabilité, mettant en cause les services secrets yéménites accusés en l'occurrence d'espionnage au détriment des américains ....

Depuis, ils pourraient avoir disparu et personne n'aurait entendu parler d'eux. Disparition à Djibouti aurait souvent été synonyme d'enlèvement et d'exécution arbitraire. Rien ne nous permet de l'affirmer : ils peuvent se cacher ou avoir choisi de s'exiler en franchissant discrètement une frontière.

Hors ces hypothèses qui ne sont pas vérifiées, nous n'avons pas d'autres informations et nous serions très intéressés de recevoir des détails avec si possible leurs photos.

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02/09/02 Sauver le Petit Hassan : ne pas se laisser tenter par une confusion entre la récupération politique et la dénonciation des carences scandaleuses de la classe politique au pouvoir.

Nous avons reçu par e-mail, ce courrier qui ne comporte pas le nom du signataire ce qui pourrait, en fonction de son contenu, laisser la porte ouverte à différentes suppositions. Malgré cela, en application de nos règles de fonctionnement, nous le publions in extenso, estimant avec regret qu'il pourrait être préjudiciable à l'enfant de le mettre sur la place publique. Mais avions-nous une autre alternative que de nous ranger à la demande explicite de son auteur, sans être taxés de censure ?

Nous regrettons simplement que l'interlocuteur ait fait le choix d'un style polémique et qu'il préfère, à certains moments, se positionner en donneur de leçons. En effet, ce choix ne nous semble pas tout à fait opportun, sauf s'il y avait matière à satisfaire d'autres motivations parallèles, que des lecteurs, plus au fait de la situation locale, pourraient interpréter sans difficulté.

Refusant de nous laisser engager dans une polémique aussi inutile que stérile, dans les circonstances actuelles, nous nous limiterons à faire deux brèves remarques.

1 - La première remarque concerne la différence à faire entre " récupération politique " et " dénonciations de faits politiques entre l'asservissement d'une population entière ".

Nous reprenons le titre choisi : " pas de politique pour sauver le petit Hassan "

Aucune personne censée ne pourrait dire le contraire ! Prétendre que l'ARDHD pourrait avoir un objectif politique à Djibouti serait une interprétation dénaturée qui porterait à sourire si ce n'étaient les circonstances, puisque n'étant pas Djiboutiens nous ne pouvons pas nourrir d'ambition de cet ordre !

Mais attention, il convient d'éviter l'amalgame entre ce que l'auteur qualifie de " récupération politique d'une situation ", qui ne se justifie pas en effet et " la dénonciation de faits tragiques et inadmissibles conséquences de l'irresponsabilité des décideurs politiques ", qui doivent être dénoncés fermement, ce que nous continuerons à faire, même si cela déplaît au pouvoir, à ses proches et à ses partisans …

Dans un autre contexte, nous aurions pu nous interroger sur les véritables motivations de l'auteur lorsqu'il pratique la confusion (volontaire ?) entre ces deux notions fondamentalement distinctes ? Il est clair que, depuis quatre ans, si l'ARDHD n'a jamais pratiqué la récupération politique, elle dénonce ouvertement et sans faiblesse les dirigeants du régime, car ils sont responsables personnellement du délabrement de l'Etat, de la Justice, de l'Economie, de l'Education et surtout de la Santé, qui est notre sujet. Nous serions incapables d'imaginer que ce soit cet aspect de nos actions qui puisse déranger notre interlocuteur, sauf alors à se poser des questions de fond sur ses engagements personnels en faveur de la pérennité du régime actuel … mais nous refusons de l'envisager !

Sur les bases établies de cette différence, nous voulons croire que l'auteur s'est laissé un peu emporté dans la conjoncture et nous ne saurions donc lui en tenir grief. En effet, comme nous l'avons toujours écrit, la priorité est de sauver cet enfant, et toutes les interventions qui vont dans ce sens, doivent être reconnues, encouragées et soutenues, en dehors de toutes divergences d'appréciation ou d'objectifs. Même si nos alertes n'avaient eu, pour effet, que de renforcer la prise de conscience des acteurs susceptibles d'intervenir, l'ARDHD en serait fière. Mais nous savons qu'elles ont aussi eu d'autres impacts concrets, sur lesquels nous resterons discrets.

Sur l'aspect purement politique, l'auteur affirme que les autorités djiboutiennes ne sont pas intervenues à quelque niveau que ce soit et nous le citons : " A propos de " Politique " et pour votre information, nous pouvons vous assurez que nous n'avons reçu à ce jour aucun appui de quelque autorité politique que ce soit, y compris de celles en charge de la Santé Publique ". Cela prouve, sans erreur possible, que la politique à Djibouti est en cause puisqu'elle n'est pas intervenue …

Serait-ce alors se rendre coupable " de récupération politique " que de condamner cette situation affligeante où les services de santé n'interviennent pas dans un cas aussi tragique ? Faut-il rappeler que ce pays a reçu tant d'aides pour améliorer le secteur de la Santé publique et les soins, qu'il bénéficie conjoncturellement d'une présence militaire internationale importante (France, USA, Allemagne, ..), disposant certainement de moyens médicaux et de possibilités d'évacuation vers des hôpitaux équipés. Répondraient-elles par la négative à une demande d'assistance médicale officielle ? ?

Notre rôle s'est limité à dénoncer la situation qui a conduit à l'établissement de ce constat pour tenter de susciter des améliorations dans l'avenir au seul bénéfice du Peuple djiboutien et de ses enfants et à mobiliser la communauté djiboutienne exilée, souvent par obligation.

2 - Eviter à tout prix la multiplication de cas semblables.

Dans le prolongement direct du premier point, notre deuxième remarque concerne la situation actuelle et celle des autres enfants djiboutiens victimes de maladie et de manque de traitements.

Faudrait-il se voiler la face, comme pourrait le suggérer indirectement l'auteur du message en occultant les graves responsabilités politiques ?

Certainement pas, car nous estimons qu'il est de notre devoir faire tout ce que nous pouvons pour éviter que des situations semblables ne se reproduisent et ne se développent dans l'avenir. Il est inadmissible que des enfants malades soient les victimes innocentes des carences et des dysfonctionnements des différents services, privés de ressources pour différentes raisons.

Si nous ne disposons d'aucune information précise aujourd'hui sur des cas d'autres enfants malades, cela ne veut pas dire que celui du petit Hassan est un cas unique : il y a vraisemblablement d'autres enfants oubliés sans soin à Djibouti par le système et d'autres familles dans la douleur.

La gravité du cas du petit Hassan justifie pleinement les moyens et la mobilisation de toutes les bonnes volontés, sans aucune arrière-pensée, mais personne ne peut être dupe : cela fait huit mois qu'il était abandonné sans soin non seulement par la médecine djiboutienne, mais aussi par la médecine militaire française.

Qui ne serait pas révolté en lisant cette phrase douloureusement accusatrice de l'auteur, que nous reprenons en lui en laissant la responsabilité : " Ce contact (avec la famille) nous a permis d'accéder au dossier du petit et de constater que l'enfant avait été suivi par l'hôpital militaire français Bouffard qui l'avait laissé rejoindre son foyer familial, faute d'équipements sanitaires adéquats ".

Nous serions bien surpris d'apprendre que les solutions qui pourraient être mise en œuvre aujourd'hui (Evacuation sanitaire par exemple) n'étaient pas accessibles, il y a huit mois. Difficile à croire et à admettre et en tout cas, très peu flatteur, pour les médecins militaires français qui pourraient alors être tenus pour responsables, sur les bases de cette déclaration publique, de 'non-assistance à personne en danger'.

3 - La troisième remarque aurait pu concerner les motivations de son auteur.
Du fait de son anonymat (nous ne savons pas qui il est), nous ne voudrions surtout pas émettre de suppositions ou diffuser certains doutes que nous pourrions avoir sur l'auteur.


Certes, nous sommes un peu étonnés que l'essentiel du message (et l'une de ses principales finalités) soit consacré à démontrer, chronologie à l'appui, que son action est la première du genre. Comme il le dit en fin de compte, seule la santé de l'enfant compte. Pour rassurer pleinement notre interlocuteur, nous tenons à ce qu'il sache que nous ne sommes pas intéressés par une première place dans ce type de compétition. C'est la raison pour laquelle, nous lui donnons volontiers acte des faits qu'il rapporte sans chercher à les contredire, car il est clair que nous n'avons rien à démontrer dans ce domaine, d'autant plus que nous sommes situés à 8.000 kms de Djibouti. Nos motivations, sont limitées à l'aspect humanitaire, sans aucune visée, en tout cas, en ce qui nous concerne, sur le plan d'une notoriété qui n'est plus à établir et qui est au service exclusif des Djiboutiens lassés de la situation actuelle. Mais ce n'est pas le sujet et nous refusons de nous y laisser entraîner plus avant.

En conclusion, ce message 'un peu surprenant' nous a été adressé en réponse à des questions classiques de notre part, pour recevoir des nouvelles de l'enfant, être assurés de sa prise en charge par l'hôpital militaire français ce matin et obtenir une évaluation des besoins de la famille sur le plan matériel, afin de lui adresser, via la LDDH, l'intégralité des fonds recueillis afin de l'aider à accompagner son enfant dans les épreuves, y compris si elle doit effectuer un voyage en France.

Enfin, nous restons toujours très perplexes sur les finalités réelles d'un accord passé avec le journal La Nation (et/ou l'ADI), dont l'indépendance (c'est le moins que l'on puisse dire) n'a jamais été clairement établie. Nous ne suivrons pas l'auteur sur les raisons des accords qu'il a négociés avec ces deux média, car les organes de communication officielle du pouvoir sont trop contestés par toute l'opposition et relativement discrédités pour leur engagement total au côté de la dictature, de l'injustice et de la répression. La soudaineté de l'information publiée par La Nation ouvre, pour certains, la possibilité d'une manoeuvre médiatique dont les fondements seraient relativement éloignés des besoins réels de ce malheureux enfant et de sa famille. Sans aller jusque là, nous pensons qu'il convient de rester assez prudent face à ce retournement humanitaire, inhabituel et imprévu de La Nation.

Avant de mettre un point final à ce débat qui n'aurait jamais du avoir lieu (au moins sur la place publique) et pour rester sur un terrain purement apolitique, nous renouvelons nos plus sincères félicitations à cette personne pour ses initiatives, car elles ont, fort heureusement, débouchées sur la prise en charge du petit malade par les médecins militaires français, ce qui est rassurant et probablement la meilleure solution pour réaliser une évacuation sanitaire urgente, si elle est encore possible, après huit mois de non-traitement.


Bien entendu, nous sommes à sa disposition et à celles de tous ceux qui nous solliciteront pour organiser la liaison entre :
- les Associations en France, que nous contacterons dès que nous aurons été informés de la suite qui sera donnée après le diagnostic médical et qui ne manqueront pas de se proposer pour suivre cet enfant en France,
- et les personnes responsables à Djibouti.


Nous adressons surtout tous nos encouragements à la famille du petit Hassan et nous prions pour que l'enfant retrouve la santé et une existence normale. Ce sera la récompense des efforts conjugués de tous.

______________________________________ Texte du message :

Cher Monsieur Schaal,

Suite à vos différents écrits concernant le cas du petit HASSAN, le Comité
de Soutien "SOS BEBE HASSAN", sis à Djibouti, tient à vous faire part de
cette mise au point que vous voudrez bien diffusez sur votre site, in
extenso.


Déroulement des faits

1. La constitution du Comité de Soutien « SOS BEBE HASSAN » (la tante du
petit en est membre)date du jour même de la parution de l'article de La
Nation à savoir le 22 Août 2002, dans l'après-midi et au sein précisément
d'un mabraz de citoyens ordinaires.


2. Samedi 24 : prise de contact avec la famille pour la mise en ouvre des
actions à entreprendre d'urgence. Ce contact nous a permis d'accéder au
dossier du petit et de constater que l'enfant avait été suivi par l'hôpital
militaire français Bouffard qui l'avait laissé rejoindre son foyer familial,
faute d'équipements sanitaires adéquats.


3. Dimanche 25 : (1er jour ouvrable des banques de la place). En accord avec
la famille le Comité procède à l'ouverture d'un compte bancaire destiné à
collecter les fonds nécessaires à une éventuelle évacuation.


4. Lundi 26 : Rencontre d'une délégation du Comité avec le Général de
l'Hôpital Bouffard, dossier du petit à l'appui, pour demander la
réintégration du petit jusqu'à son évacuation éventuelle. Requête acceptée
par le Général DURAND, gestionnaire de l'hôpital Bouffard.


5. Mardi 27 : Point de presse avec l'organe La Nation, à l'origine de cette
mobilisation, pour rendre compte de nos actions. La Nation relatera dans son
édition du Jeudi 29 Août de cet entretien et l'ADI en fera une dépêche dans
l'après midi. Laquelle depêche que vous interpréterez, hélàs, de manière
tendancieuse. En effet, ce n'est pas La Nation qui indiquera faire preuve de
« transparence ». Mais plutôt nous qui déclarerons à l'ADI notre requête
acceptée par La Nation pour disposer d'un espace dans ses colonnes afin de
nous permettre de rendre compte « en toute transparence » de l'évolution du
dossier et notamment des diverses donations.


6. Dimanche 1er septembre : Intégration du petit à l'hôpital Bouffard, comme
prévu, ce matin à 8 h, heure locale.


Ce rappel des faits pour vous précisez que :

. La mobilisation à Djibouti autour du petit HASSAN provoquée par la lecture
du Journal La Nation a été immédiate et donc antérieure à la vôtre....



. Notre Comité n'est l'émanation d'aucun mouvement politique et ne roule
pour personne sinon que pour le petit Hassan.


. A cet égard, contrairement à vos écrits ce ne sont pas « les autorités de
Djibouti » qui l'ont suscité mais bel et bien des citoyens et des citoyennes
de Djibouti, désintéressés, mus par un élan de solidarité à l'endroit d'un
petit compatriote malade et indigent.


. L'Acceptation par Bouffard de réintégrer le petit ne doit rien à vos
appels. Et, en toute modestie, vous nous contraigniez à l'affirmer, ce geste
est à inscrire à l'actif de notre Comité qui a entrepris les démarches
nécessaires sur place et ce, sans interférence politique.


. A propos de « Politique » et pour votre information, nous pouvons vous
assurez que nous n'avons reçu à ce jour aucun appui de quelque autorité
politique que ce soit, y compris de celles en charge de la Santé Publique.


Pour conclure :

De grâce cessons toute récupération et toute exploitation politique qui, en
définitive, ne feraient que nuire à la cause que nous entendons tous
défendre.


Cela dit, nous saluons vos efforts pour mobiliser la solidarité
Internationale autour de ce petit mais vous prions instamment de vous garder
de mobiliser les énergies sur des bases politiques. A cet égard toute
contribution doit se faire sans arrières pensées et dans le seul but de
sauver l'enfant.


Ce que nous souhaiterions, c'est d'avoir en dehors de Djibouti un
interlocuteur unique, une sorte de Comité de Coordination pour rationaliser
les différentes initiatives et susceptible de prendre le relais en france,
une fois l'évacuation du petit assurée. En effet, notre mission ne pourra se
limiter qu'à cette étape.


Merci de votre compréhension.

Salutations solidaires

Le Comité de Soutien « SOS BEBE HASSAN »


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01/09/02 La nouvelle présentation du site de l'ARDHD : le résultat du travail d'une équipe composée exclusivement de djiboutiens apolitiques et entièrement bénévoles qui ont décidé d'apporter leur contribution personnelle à la lutte contre la dictature et l'asservissement du Peuple.

Nous tenons à remercier toute l'équipe de jeunes djiboutiens qui ont consacré leurs temps de loisir pour concevoir et pour réaliser intégralement la nouvelle version de notre site, qui va entrer progressivement en service, selon les résultats des tests.

Cette nouvelle version apporte les avantages suivants :

- qualité, clarté et ergonomie de la présentation,
- format facilitant la lecture, quel que soit le type de configuration de l'écran (800 x 600, par exemple)
- organisation sous forme de base de données, afin de rendre possible les recherches par mot, par date, par sujet : cette équipe avait déjà converti et inséré tous les articles de septembre 99 à juin 2000 dans la base, afin de mettre en ligne un moteur de recherche multicritères. Elle va poursuivre son travail jusqu'à ce que l'intégralité des articles soit accessible. Nos publications représentent à ce jour trois ans d'actualité à Djibouti, au jour le jour … elles compléteront la mémoire collective de la Nation.


Des améliorations sont encore nécessaires : des liens manquent encore, mais tous ces défauts vont être corrigés rapidement.

Nous tenons à renouveler nos remerciements et nos félicitations à cette équipe bénévole qui a souhaité conserver l'anonymat pour deux raisons : la discrétion et la sécurité de leurs familles restées au pays.

Un grand bravo pour leur travail et pour leur engagement sincère dans ce combat humanitaire !

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01/09/02 : Adel Taher n'est pas seul à Ali ADDE. Guelleh lui a adjoint un père de famille qui a commis l'erreur d'être présent à un mauvais moment et de lui déplaire. (lecteur)


Je souhaite attirer l'attention de nos chers lecteurs. Je viens d'apprendre qu'Adel Taher a été incarcéré avec un ami qui était en sa compagnie ce jour-là. Il s'agit de NADEM ALI, marié et père de deux enfants, dont le seul crime est d'avoir été présent au mauvais endroit et au mauvais moment.

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01/09/02 En réponse à nos appels pour le jeune Hassan, la communauté djiboutienne au Canada, s'est organisée comme nous l'espérions.


Nous avons reçu les premiers messages en provenance du Canada, qui nous informent de l'organisation d'une collecte sur place. Nous espérions recevoir ces réactions et nous sommes heureux de constater que la solidarité des Djiboutiens est une réalité concrète.
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Je prends en charge l'organisation de la collecte de fonds au Canada, en faveur du petit Hassan Ahmed Hassan..
J'ai déjà contacté tous mes amis qui, je le pense, devraient m'aider.
Je souhaite prendre contact avec la famille à Djibouti.
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Bonjour,
Je vous remercie en avance pour votre générosité et pour le temps que vous consacrez pour aider le petit Hassan Ahmed Hassan. J'aimerais recevoir le compte bancaire
de SOS-AFRICA pour envoyer ma contribution.


J'aimerai aussi utiliser les coordonnes de SOS-AFRICA pour faire une page sur mon site web afin de mobiliser le plus de personnes possibles.

Amicalement,
(Canada)

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01/09/02 Neuf officiers supérieurs condamnés à de lourdes peines pour enlèvement et séquestration de civils - cela vient d'arriver au Chili.

Le 6 août 2002 - La justice chilienne a condamné neuf membres du haut commandement de l'armée de terre pour leur implication dans le meurtre du syndicaliste Tucapel Jimenez, le 25 février 1982. Enlevé par une patrouille de la Dina (renseignements militaires), le leader de l'Association nationale des employés des services fiscaux avait été retrouvé égorgé dans les environs de la capitale, Santiago. Les neuf militaires ont été condamné à des peines de 541 jours à la perpétuité.

Note de l'ARDHD : cela pourrait bien arriver à Djibouti et dans un avenir plus proche qu'ils ne le pensent. Les noms des principaux officiers supérieurs, responsables d'actes criminels, sont publiés chaque semaine sur notre site. Il ne restera qu'à ajouter à la liste, les noms de ceux qui n'y figurent pas, afin de les faire présenter à la justice .... Utopie ? Probablement pas, car l'étau se resserre autour d'eux, les lois évoluent et surtout la conscience internationale change très vite ... Avis aux amateurs ....

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01/09/02 Sauver le petit Hassan Ahmed Hassan. Notre opération continue. Merci de donner un nouvel élan à votre mobilisation et à vos gestes de solidarité ...

Durant les deux derniers jours, nous regrettons de constater que la communauté djiboutienne ne s'est pas distinguée par un excès de zèle en matière de solidarité.

Dès le lancement de notre appel, nous avions reçu plusieurs messages nous indiquant que des collectes étaient lancées dans plusieurs villes d'Europe.

Depuis les messages se sont raréfiés. C'est dommage, car l'espoir pour un peuple spolié par ses dirigeants peut-être dans la solidarité et dans l'union mais certainement dans la dispersion ni le désintérêt collectif.

Même s'il ne nous appartient pas d'émettre un jugement, nous sommes un peu déçus de constater que les dirigeants de l'opposition politique et les Djiboutiens de façon plus générale, parfois prompts à exiger une rectification, à signaler leur point de vue ou à donner des leçons, n'aient pas eu plus à coeur de venir en aide à un enfant qui a été abandonné depuis huit mois par le pouvoir et par les services de santé djiboutiens involontairement impuissants, car manquant totalement de moyens, du fait que les subventions les concernant avaient été détournées vers d'autres poches.

Nous savons que la situation financière des émigrés n'est pas toujours facile, mais il est toujours possible de participer, même de façon minime ou d'envoyer simplement un message d'encouragement à la famille.

Nous espérons toujours que les Djiboutiens vont se réveiller dans les prochaines heures, en particulier au Canada (et aux USA), où la communauté djiboutienne est relativement importante .... mais silencieuse sur ce cas. Il serait souhaitable que des Djiboutiens organisent localement des collectes pour centraliser les dons et qu'ils les fassent parvenir selon les instructions suivantes.

La réussite de cette opération exemplaire montrera que les Djiboutiens, au-delà de tout clivage ethnique, sont solidaires et qu'ils ont à coeur de venir en aide à ceux qui souffrent au pays. Ce geste sera, en plus, lourd de sens et de signification : il montrera que l'opposition au régime de Guelleh est forte et qu'il y a un rejet généralisé de la dictature et de la spoliation du pays par la bande de rapaces.
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Fort heureusement, la situation du petit Hassan pourrait être moins inquiétante, car les militaires français auraient accepté de participer à l'opération de secours .... et de prendre en charge l'enfant. Mais la famille doit être soutenue ...

En effet, si les informations parues dans l'ADI sont exacts, nous sommes rassurés de savoir que les services médicaux militaires français de l'hôpital Bouffard vont le prendre en charge à partir de demain dimanche pour évaluer son état et pour décider une évacuation sanitaire. Nous les remercions à l'avance.

Nous attendons malgré tout, que ces informations soient vérifiées et nous restons très vigilants. N'ayant pas une confiance absolue dans les informations parues dans l'ADI et estimant que le montant de la collecte de fond officiel pourrait se perdre en route (cela s'est déjà vu dans le passé !), nous maintenons notre appel pour constituer un fond qui sera acheminé directement à la famille via la LDDH, et dont la famille aura besoin de toutes les façons, ne serait ce que pour accompagner l'enfant à Paris, si c'était le cas.

Comment effectuer votre don ?

1 - Par chèque bancaire ou postal libellé
Le chèque doit être libellé à l'ordre de SOS-AFRICA.
Vous l'envoyez à ARDHD :
84 rue Saint-Louis en l'ile - 75004 PARIS France

Tel : 33 / (0) 1 46 34 70 70 ........... Fax : + 33 / (0)1 46 34 25 93
E-Mail : equipe@ardhd.org

2 - Par mandat
Le mandat doit être libellé à l'ordre de SOS-AFRICA et nous être adressé de la même façon.

3 - Par virement
Nous vous donnerons ce soir les coordonnées du compte bancaire de SOS-AFRICA

Aujourd'hui le montant collecté atteint la somme de 600 €.

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30/08/02 L'ouverture de la vie publique aux partis de l'opposition, sans limitation de nombre, ouvre la voie à l'ODU et aux partis qui la composent (lecteur, militant du PND)

C'est en ce mois de septembre que vont tomber les effets d'une soi-disant Loi (jamais publiée à Djibouti) qui aurait limité le nombre des partis politiques à quatre pendant quatre ans.

Durant cette période et afin de ne prendre aucun risque, Guelleh avait pris soin de clôner tous les partis d'opposition, de façon à n'avoir, contre lui, que quatre partis (en réalité) entièrement dévoués à ses ambitions : faux FRUD, faux PND, faux PRD, vrai RPP.

Dans la première quinzaine de septembre, la politique devrait avoir le plus légalement du monde, un droit de cité à Djibouti. Je peux vous assurer que cela devrait chauffer, selon les informations que j'ai reçues.

L'opposition n'a pas l'intention de se laisser faire / rouler dans la farine. Elle connaît les méthodes de voyou qui sont celles de Guelleh et elle sait comment réagir.

Que ce soit le PND ou l'ODU, l'opposition a bien l'intention de s'exprimer. Elle est constituée de la coalition de tous les partis politiques d'opposition crédibles et reconnus. Il y a trois ans, elle a participé, dans l'unité, à l'élection présidentielle et si Guelleh n'avait pas trafiqué honteusement le scrutin, c'est son représentant qui aurait été élu, car il disposait du soutien quasi unanime de la population et des forces en présence, à l'exception des 'obligés' de Guelleh au sein du RPP (et encore, pas tous !)

L'ODU avec le soutien de tous les partis d'opposition du pays est l'un des rares exemples d'union de l'opposition en Afrique.

Dans les autres pays africains un tel niveau de consensus au sein de l'opposition n'a pratiquement jamais été atteint. Toutes les ambassades accréditées à Djibouti le savent bien et elles ont reçu les représentants délégués de l'ODU et des partis de l'opposition avec beaucoup d'égards.

L'ODU saura mobiliser le peuple en faveur de la démocratie ce qui est son objectif final et celui de tous les partis d'opposition, spécialement le PND dont je suis un membre actif.

Un militant du PND exilé

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30/08/02 Le Ministre de l'habitat et de l'urbanisme A.A. Miguil, aurait prouvé qu'il n'avait aucune proposition à faire ni aucun projet dans une interview à la BBC
(Lecteur)

Je viens d'entendre l'interview que le Ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme Abdallah Abdillahi Miguil a accordé à l antenne Somali de la BBC ce mercredi.

Dans cette interview le Ministre Miguil demontre une nouvelle fois que la délégation djiboutienne s'est envolée sans agenda, sans plan et sans idées pour participer au sommet sur le Dévelopement durable qui se tient en Afrique du sud.

Miguil, qui ne maîtrise même pas sa langue maternelle (Somali), était absolument ridicule. C'est une honte pour tous les Djiboutiens qui parlent le Somali. Il ignorait même comment dire le mot "biodiversité" en Somali.


Aden Nuh Dhuleh l'envoyé spécial de la BBC lui a demandé quels étaient les projets qui portainet un préjudice à Djibouti.

Le ministre n'a pas su répondre. Savait-il même de quoi il parlait et quel était le sujet principal de l'interview ? On peut se le demander en lisant la suite :

Le journaliste lui a demandé ensuite si Djibouti avait des projets communs avec les autres pays de la region. Pour toute réponse, M. Miguil, qui etait complètement hors sujet, lui a parlé de l'accord du 12 Mai avec le FRUD. Accord qu'IOG n'a jamais respecté !

Pourquoi le gouvernement a-t-il décidé d'envoyer une délégation importante qui n'a ni ordre du jour ni projet ? Combien de milliers de dollars vont-ils être ainsi gaspillés alors que les salaires ne sont pas payés dans la fonction publique et que le peuple souffre de la soif, de la faim et qu'un enfant est laissé sans soin, alors qu'il est victime d'une attaque de méningite et plongé dans un coma profond depuis plus de 8 mois.

Fouroun

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30/08/02 Dommage, Dahir Riyale Kahin, le nouvel homme fort (?) du Somaliland chausse les bottes des dictateurs, après avoir passé un accord (secret ?) avec celui de Djibouti...

Un journaliste a été emprisonné par le Somaliland au motif qu'il avait publié l'existence d'un accord (secret ?) entre IOG et Dahir Riyale Kahin.

C'est bien malheureux :
- car d'une part le nouveau Président ne semble pas représenter la majorité des habitants, dont certains lui seraient particulièrement hostiles,

- il vient de s'alllier semble-t-il avec Guelleh, ce qui était la dernière chose à faire, s'il souhaitait donner des chances au Somaliland d'affirmer son existence et son identité au plan international ...

Nous rappelons que dans ce "pays" les radios ont déjà été interdites (à l'exception de la radio gouvernementale) et il semble que maintenant, la censure, l'emprisonnement, les menaces et les pressions indignes concernent la Presse écrite indépendante.

Décidément tous ceux qui chercheraient une alliance avec IOG, sont des hommes qui auraient décidé d'appliquer les mêmes méthodes ?

C'est vraiment dommage pour les Somalilandais qui étaient sur le point de réussir un exploit et dont les progrés étaient cités en exemple. Mais ils ne sont pas responsables ... des excés et des abus de pouvoir d'un dirigeant qui a obtenu le pouvoir de façon non-démocratique après la disparition du Président Egal, qui avait plus de bon sens politique, de raison et de retenue.

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30/08/02 Tourisme à Djibouti : terre de contrastes violents !

A la tête de l'ONED, depuis 25 ans, A. Kamil semble avoir atteint ses objectifs personnels : priver la ville d'eau potable pour développer la vente d'eau minérale en bouteille !
......
Les magnifiques bureaux de l'ONED ...............Une rue de la ville.................

L'ONED est surtout célèbre pour les nombreuses fuites ... de liquide dans son réseau. Des fuites de liquide de deux ordres : celles qui inondent les rues et qui créent des zones de gadoue et celles qui contribuent à l'enrichissement (sans cause ?) de son directeur ... et à son maintien en poste.

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Depuis l'indépendance, c'est un seul homme qui a dirigé cette entreprise publique, sans partage et sans changement. Depuis 25 ans donc, Abdoulkader Kamil règne en maître sur l'ONED.

Depuis son arrivée, la qualité de l'eau n'a cessé de se détériorer pour atteindre le niveau maximum recherché : c'est à dire la non-potabilité - une eau impropre à la consommation et en plus, en quantité insuffisante pour les besoins de la ville et de la population.

Dans les faits, c'était le but recherché, le but à atteindre et ce pour trois raisons :

1 - les fonds destinés aux investissements en matériel et en réseau ont été impitoyablement détournés par le directeur de l'ONED qui n'a jamais laissé aucune chance ni à des réparations ni à des améliorations .....

2 - en rendant impropre l'eau à la consommation humaine, M Kamil ne pouvait que favoriser la vente des eaux minérales (Volvic, Shamlam et.ou PIerval) dont le commerce rapporte gros aux dirigeants djiboutiens, IOG en tête

3 - la qualité de l'eau et son niveau de pollution en tous genres (bactéries, chimique) est à l'origine de nombreuses maladies au sein de la population et certainement de décès. Certains se demandent si on peut parler d'un système d'élimination physique de certaines couches défavorisées de la population qui ne disposent pas des moyens d'acquérir des eaux minérales en bouteille.

Mais au fait pourquoi une telle longévité au même poste ?

Qu'est ce qui peut expliquer le maintien de Kamil ?
Parmi les différentes hypothèses, deux réponses pourraient être privilégiées :

- il est marié avec Saadia Abdi Aichaneh, une femme aux mœurs
bizarres. Ce mariage lui donne le droit d'entrée au cercle des amis du clan, puisque la femme est une cousine du dictateur. Drôle de promotion non ?
- sa loyauté à l'égard du dictateur, il paraît qu'il met une partie importante des recettes (et des subventions d'investissement)de la société à la disposition du dictateur, ce qui pourrait expliquer, entre autre, les déficits chroniques de cette entreprise publique.

P.S. aux dernières nouvelles,

1 - certains informateurs pensaient être en mesure de nous indiquer que le directeur de l'ONED aurait regretté que son collègue de l'EDD soit nommé avant lui dans l'Ordre des Brosses à Reluire.
Nous tenons à le rassurer ! A la seule condition qu'il sache trouver les mots justes et prononcer des déclarations convenables, l'Ordre des Brosses à reluire est prêt à le coopter sans délai. IOG acceptera-t-il de le décorer personnellement ? Sur ce point de détail, nous n'avons pas la réponse ...

2 - à l'exemple de ses collègues (dirigeants de l'EDD, des Telecom, ...) qui gardent bien précieusement leurs magots, il n'avait pas encore envoyé un don pour sauver le petit Hassan ...

La ville manque d'eau ... mais en dépit de la sécheresse, certaines rues débordent, grâce aux fuites du réseau de distribution de l'ONED et aux carences du réseau d'évacuation des eaux usées et de l'assainissement, qui ne sont plus entretenus.

.....

Comme vous le verrez sur de nombreuses photos qui vous seront proposées dans les prochaines semaines, la situation de la ville devient chaque jour plus dramatique et alarmante sur le plan de l'entretien, de la salubrité et du nettoyage : chaussées défoncées, décharges en pleine zone d'habitat (avec menace pour les nappes phréatiques), eau croupie, etc....

En conclusion, un nouveau slogan que nous offrons au comité du tourisme :

Djibouti -
terre des hommes (du Président) - terre des contrastes violents.

Djibouti est vraiment la terre des contrastes forts : entre les bureaux des entreprises publiques, les bureaux administratifs, la Présidence, le Palais et les Villas des dirigeants d'un côté et de l'autre, la misère qui envahit tous les quartiers laissés à l'abandon par une administration préoccupée uniquement par son enrichissement personnel.

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Nos rubriques :

L'Homme de la Semaine


Les responsables de la torture

L'Ordre des Brosses à Reluire


l'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction
LA LIBERTÉ N° 19
-
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ N° 29
-
Le général Yacin YABEH,
LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général
LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN N° 4
-
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.



Yacin Elmi Bouh,
Grand argentier, protecteur des intérêts
de Guelleh et détourneur de fonds publics.
Deux fois nominé
dans cette rubrique.

BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.
LA LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N° 28
-
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur
LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes
LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 40

Le procureur IBRAHIM,
LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 43

le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan Saïd dit "Modaubé" Chef de la Police
OBSERVATOIRE N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.

OBSERVATOIRE N° B132

ALI HASSAN,
chef de la Police, pour un acte gratuit de cruauté envers un blessé grave.

OBSERVATOIRE N° B138
Le Procureur général Ali Mohamed Abdou,
pour déni de justice envers les prisonniers politiques et pour des déclarations mensongères sur RFI.

OBSERVATOIRE N° B142b
Le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil


et le Lieutenant Mohamed Djama
(ci-dessus), officiers de la Garde présidentielle, pour avoir donné l'ordre de tirer à balles réelles, le jeudi 18/04/02, sur les vétérans de la guerre contre les résistants du FRUD, qui manifestaient pacifiquement pour réclamer le paiement des arrièrès qui leur sont dus.


Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire
(. . . ), nous rappelons, chaque semaine, à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes, et ce jusqu'à ce qu'ils soient inculpés.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- l'aspirant Haroun (expulsé par le Canada et déchu de la nationalité canadienne)
- Le sous-officier Naguib
- l'adjudant Tane
- Kalifa

- Wagdi

Nouveaux nommés (2002) :

- Hassan Saïd (Chef de la SDS)
- Commandant Aboubaker Ahmed Moussa
- Capitaine Idriss Djama

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

-------- Sommaire ---------


l'Ordre des
Brosses à Reluire

Roger Picon

réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de "Cireur de Pompes" - Premier échelon
Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade "d'hyène fonceuse" - Premier échelon
Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade "d'hyène repue" - Premier échelon
Bulletin n° B122
Mohamed Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteur de l'article "Pour un peu plus de patriotisme" (paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de "Léche-bottes" avec mention spéciale.

Bulletin n° B127

l'ensemble des journalistes de La Nation pour un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour la liberté de la Presse", collectivement au grade de 'faux-culs' avec la barrette spéciale de dénonciateurs.
Bulletin n° B134
M. Ismael Ibrahim Houmed, Ministre de la Justice, des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes, Chargé des Droits de l’Homme, pour sa langue de bois, au grade de 'Somnifère'.

Bulletin n° B135

M. Wahib Ahmed ben Ahmed, Président du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et pour ses contradictions, au grade de 'Clown'


Bulletin n° B143
ZAKITAHA, journaliste qui a signé un article publié dans La Nation sous le titre "Vers un apprentissage serein de la Démocratie"
, au grade de "Baratineur patenté".


Bulletin n° B146
Mme Hawa Ahmed Youssouf
Ministre chargée de la Promotion de la Femme, du bien être familial
et des Affaires sociales, pour sa plaidoirie en faveur de l'Action de Guelleh pour la jeunesse et des progrès accomplis, au grade "d'Avocat du Diable"


Bulletin n° B152a
M. Mohamed Ali Daoud
pour l'affirmation de son egagement total ainsi que de celui du FRUD-Bis aux côtés de la dictaure et des forces du mal, au grade de "Bouffon écervelé"


Bulletin N° 155

Monsieur DILEITA,
Premier Ministre pour les injures adressées à Monsieur Ahmed DINI, au grade de "Perroquet soumis".


Bulletin n° B160
Djama Ali Guelleh, directeur de l'EDD, pour les propos qu'il a tenu contre les populations financièrement exsangues et pour les menaces qu'il a proférées, au grade de "Père Fouettard"