13/08/02
Visite privée d'Ould Taya en France ? Est-il admissible
qu'un responsable de crimes contre l'humanité soit
en visite privée à Paris ? (Appel
à manifester transmis par SURVIE)
AIRCRIGE (Association Internationale de
Recherche sur les Crimes contre l'Humanité et les
Génocides)
Tél. : (33-1) 06 60 71 53 94
E-Mail : aircrige@hotmail.com
C O M M U N I Q U E, Paris le 13 août 2002
Visite privée d'Ould Taya en France ?
L'Organisation Contre les Violations des droits Humains
en Mauritanie (OCVIDH) nous informe de la présence
en France du Président Mauritanien Maouya Ould
Sid'ahmed Taya en "visite privée".
nous
nous joignons aux protestations exprimées par l'OCVIDH
à l'occasion de cette "visite", et nous
interrogeons sur son caractère "privé".
Il est rare que le Président d'un pays étranger
vienne aux bords de la Seine sans échange d'amabilités
avec au moins quelque représentant de son homologue
français. Or, de notoriété publique,
le Président Ould Taya est le responsable suprême
d'un pays où de graves crimes contre l'humanité
ont été et continuent d'être commis.
Il est également connu que son état de santé
peut l'inciter à entreprendre un voyage qui a pourtant
été longtemps retardé. Quels que
soient les motifs de sa visite, la présence du
Colonel Taya à Paris suppose que la démocratie
française accepte d'abriter un homme dont nous
rappelons quelques hauts faits :
-
Une politique d'apartheid et d'épuration ethnique
à l'encontre de la population noire : en 1989,
l'expulsion massive de 120 000 noirs au Sénégal
et au Mali, où ils vivent toujours dans des conditions
précaires ; en 1990-1991, l'élimination
massive des noirs au sein de l'armée (500 tués
en 4 mois).
-
Le musellement de l'opposition par la censure de la presse,
la fraude électorale, la dissolution des partis
d'opposition (Attalia, Union des Forces Démocratiques/Ère
Nouvelle, Action pour le Changement), l'arrestation de
leurs chefs de file (dont celle, en avril 2001, du Président
du Front Populaire CB'Bih Ould Cheidk Malaînine).
-
La pratique de la torture dans les prisons, qui connaît
actuellement un regain de violence, comme le montre le
sort infligé à Mohamed Baba en avril 2002,
torturé par les propres cousins du Colonel.
-
Le soutien dissimulé aux pratiques de l'esclavage
et la répression violente des militants anti-esclavagistes.
La
Fédération Internationale des Droits de
l'Homme (FIDH), de son côté, souligne "les
actes de torture et les mesures de pression et rétorsion
contre l'ordre des avocats et les partis politiques"
et rappelle que des victimes mauritaniennes sont engagées
dans des procédures judiciaires en France contre
plusieurs responsables des sévices qui ont été
exercés sur leur personne.
La
Chambre de l'instruction de Nîmes a récemment
ordonné la mise en accusation pour crimes de torture
du Capitaine Ely Ould Dah devant la Cour d'Assises du
Gard. Ce dernier, qui résidait en France, avait
curieusement réussi à s'en échapper.
Échappera-t-il aux sanctions prévues pour
les tortionnaires ?
Notre
pays a-t-il fait savoir au Colonel Ould Taya qu'en dépit
du sort qu'il inflige à son peuple il pourrait
désormais compter sur un accueil cordial ? nous
profitons de cette visite pour exprimer notre solidarité
avec les Mauritaniens qui combattent son pouvoir et pour
inviter les autorités françaises à
faire de même, sans quoi elles accepteraient de
facto, par ce soutien affiché, d'être complices
d'une dictature criminelle.
Nous
appelons à gagner le rassemblement de protestation
jeudi 15 août 2002 sur le Parvis des Droits de l'Homme
(Place du Trocadéro) à partir de 14 heures.
Note
de l'ARDHD : A qui le prochain tour ? Guelleh et/ou ses
sbires : Hassan Saïd, etc... ?
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13/08/02
Qu'est ce que le Commandant Abdo Abdallah de la FNP va
bien pouvoir raconter à Hassan Saïd et à
IOG sur son séjour en Belgique, lorsqu'il quittera
Bruxelles pour retourner à Djibouti ?
Racontera-t-il
à son chef Hassan Saïd tout ce qu'il a fait
à Bruxelles : comme par exemple d'avoir accompagné
des opposants comme DAF au Commissariat des Réfugiés
de Bruxelles.
Nous devons dire qu'il n'y a vraiment rien de critiquable
dans le fait d'aider un opposant, qui a véritablement
été brimé dans son pays, à
obtenir un statut justifié de réfugié
!
Mais quand c'est un dirigeant important de l'équipe
policière du dictateur sanguinaire qui accompagne
personnellement l'opération, cela nous étonne
vraiment. Ce digne fonctionnaire de Guelleh essaye-t-il
de s'acheter une conduite ou de préparer sa fuite
en Europe ? Il aurait certainement beaucoup de choses
à raconter sur le régime et sur ces méthodes
: son audition pourrait être instructive !
Cette deuxième version pourrait avoir un certain
crédit, dans la mesure où la femme de ce
fameux Commandant (Qadra Domaine) aurait déclaré
récemment aux autorités belges qu'elle avait
été violée par les soldats d'IOG.
Étonnant aussi, mais certainement peu crédible
aux yeux des autorités belges, qui ne se laisseront
certainement pas berner par ces déclarations 'de
circonstance', manifestement peu fondées ?
D'autant
plus que ces autorités lisent probablement notre
site. A l'instar des agents de la SDS et de la FNP -très
fidèles lecteurs-, nous savons que de nombreuses
organisations internationales le consultent.
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11/08/02
Une lectrice affirme que Daallo a triplé son remplissage
depuis quelques mois avec des militaires des FFDJ ?
Actuellement
la compagnie DAALLO airlines est l'objet de nombreuses
attaques. Je m'interroge sur les raisons de cela, car
j'ai conduit un ami au mois de juin a l'aéroport
de Paris et l'avion de Daallo était presque vide
: en tout cas uniquement des Djiboutiens et Somaliens
l'occupaient.
Début
Août, je suis revenue et à ma grande surprise
des Djiboutiens venus du Canada et d'Angleterre prenaient
l'avion ; le plus étonnant c'est qu'il y avait
aussi beaucoup de militaires fiançais parmi les
passagers.
La
compagnie Air France a-t-elle perdue son monopole de transport
des Forces françaises stationnées à
Djibouti ? En plus du trafic du Kat les avions de Daallo
ont peut-être trouvé une nouvelle clientèle
avec les FFDJ.
Moi je peux vous dire que la fréquentation de Daallo
a triplé. A quoi est dû ce succès
? Je ne cherche pas à défendre la Cie Daallo,
mais je pense que son succès dérange certaines
personnes.
Note
de l'ARDHD : cette lectrice présente un témoignage
qui mérite d'être publié. Celui-ci
nous étonne au moins sur un point. Nous serions
surpris d'avoir confirmation que les Forces françaises
utilisent une compagnie non affiliée à IATA
pour transporter officiellement les soldats ... ! Peut-être
s'agit-il de soldats voyageant pour leur propre compte
et à titre personnel ... à l'occasion des
vacances. Sinon, il y a des questions à se poser
sur les décisions prises dans ce domaine ... par
l'Armée et les autorités françaises.
Y aurait-il des intérêts particuliers ?
Comment
réagirait l'Armée en cas d'accident aérien
? Indemniserait-elle discrètement et directement
les victimes sur le budget des contribuables français,
sans se retourner contre l'assurance internationale de
la Compagnie qui pourrait n'avoir d'ailleurs jamais souscrit
le moindre contrat crédible ?
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10/08/02
Il faut que certains opposants arrêtent de 'bouffer'
dans toutes les gamelles. Nous avons des questions à
poser ? (Groupe d'opposants
de Belgique et du sud de la France)
Avec
les amis de Belgique et du sud de la France, on se donne
des nouvelles entre nous et on se pose des questions depuis
quon a lu les récents articles parus sur
votre site.
Les
Fourlabas du sud et de lest de la France, on est
tous des sympathisants du PRD. Mais personne nétait
au courant de la visite de DAF en Belgique. Même
pas ceux de Bruxelles et de Liège. On a été
très surpris parce qu'Ismaël Omar, il lui
avait fait retirer son passeport et il lui avait interdit
de quitter le pays, il y a un an alors quil devait
aller aux USA pour une conférence ?
Comment
il a pu obtenir maintenant un visa pour la Belgique ?
Ensuite
on apprend quil est hébergé par Abdo
Abdallah ? On se méfie un peu et on voudrait qu'il
nous dise à quel jeu il joue.
Certains
disent quil va s'installer en Belgique ? D'autres,
ils pensent quil est juste venu mettre sa famille
à labri mais quil va retourner au pays
au mois de septembre. Ce sont les bruits qui circulent
dans la communauté Fourlaba expatriée.
Avec
dautres personnes, jai eu encore une surprise
car jai croisé aujourdhui dans la rue
neuve à Bruxelles le Ministre djiboutien des Transports
JOHAR (*), qui comme vous ne le savez peut être
pas, est un Fourlaba. Il était proche de feu Mohamed
Djama Elabeh. Nous n'avons pas vu sur le site de l'ADI
ou sur La Nation qu'il était en visite officielle
à Bruxelles !
Certains
disent quil est envoyé par Ismaël Omar
pour régler les problèmes de DAALLO Airlines
et pour fournir aux autorités belges la liste des
faux réfugiés que Chideh avait promis de
leur fournir ? et quil pourrait profiter du voyage
pour rencontrer discrètement les opposants du GED
? Qu'est ce qu'il fait celui-là ?
Que
font les amis de feu de Mohamed Djama Elabeh avec Ismaël
Omar ? Qu'est-ce qu'il leur a promis ?
nous
on sait bien qu'IOG c'est le pire fourbe. Avec Moumin
Bahdon Farah, il a jamais cessé de mettre la haine
entre nous. Ces deux là, ils ont jeté le
déshonneur sur notre nation.
Daprès
ce que nous on dit nos amis de Marseille et du sud de
la France, les Ministres essaieraient de séloigner
dIOG car ils comprennent que bientôt ça
va bouger. Certains disent à des amis que la fin
du dictateur c'est pour bientôt. Alors ils veulent
pas quon les accuse un jour de collaboration avec
lui et ils tournent le dos. Ils disent aussi quil
lui reste que quatre ministres qui le soutiennent. Les
autres ils disent rien mais ils se préparent.
Nous
on voudrait savoir la vérité et ce qui se
passe réellement. C'est pourquoi on demande aux
opposants politiques d'avoir le courage de dire dans quel
camps ils sont. Il faut que certains arrêtent de
bouffer dans toutes les gamelles.
Le
Comité des Djiboutiens de Bruxelles
et du sud de la France.
(*)
Monsieur Johar avait été l'une des premières
personnalités à être nommées
dans l'Ordre des Brosses à Reluire au Grade d'
"Hyène repue". Bulletin
n° 45
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09/08/02
qui est derrière la Compagnie DAALLO ?
La
Compagnie DAALLO est-elle une compagnie aérienne
internationale ?
D'après
le résultat de nos recherches, elle aurait été
créée le 19 mars 1996 avec un capital de
5 millions de FDJ, soit environ 31 500 €. Moins que
le minimum pour constituer la moindre société
anonyme dans un pays européen. Elle ne brille pas
de ce côté-là par son excès
de capital, qui ne lui permet même pas d'assurer
le paiement d'un seul pilote pendant un an....
Donc
il y a autre chose ... derrière. Il faudrait peut-être
interroger soit le premier gérant MOHAMED IBRAHIM
YASIN, soit celui qui l'avoir remplacé : YUSUF
ABDILLAHI, ou bien ?
Notre
humoriste a trouvé une réponse. Est-elle
la bonne ?
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09/08/02
Du conflit afaro-Issa en Éthiopie : halte à
la propagande des milieux Issas. (Gulub-Kena
: Cellule de Réflexion sur le Devenir des Afars
à Djibouti )
Note
de l'ARDHD :
Merci pour cette information que nous allons publier,
comme une nouvelle contribution, sous votre responsabilité.
Ce
que vous devriez comprendre, c'est qu'il est extrêmement
difficile pour nous de faire la part des choses. Nous
ne privilégions ni tel ou tel groupe.
Mais
nous avons besoin d'informations .... et nous publions
celles que nous recevons. Si vous ne communiquez pas,
votre avis, votre vision ne seront pas diffusés.
Quant vous prenez votre plume dans un esprit positif comme
vous le faites, mais relativement critique quand même,
imaginez qu'il serait encore plus profitable à
vos thèses, d'écrire une contribution pour
expliquer vos positions.
A partir du moment où nous développons un
journal pour rendre service à la communauté
djiboutienne toute entière sans aucun souci d'appartenance
ethnique, nous ne pouvons pas passer sous silence les
informations sur un conflit qui touche de près
ou de loin des communautés ayant des liens avec
Djibouti.
Depuis Paris, il nous est difficile de savoir ce qui se
passe. La vérité n'existant pas, nous privilégions
la publication des avis des parties qui veulent bien nous
écrire, afin que chacun puisse se faire une opinion.
Il est évident qu'en dépit de nos efforts,
si une partie ne communique rien, nous ne pouvons pas
inventer son point de vue ....
Il
est inutile que cette partie se plaigne d'une sorte de
préférence en faveur d'une autre. Nous n'avons
pratiquement jamais refusé aucune contribution
de personne.... Alors écrivez pour expliquer votre
point de vue ...
Nous
référant à la prudence que vous nous
reconnaissez, nous publions votre texte dans son intégralité,
mais en ayant soin de préciser qu'il s'agit d'un
point de vue, le vôtre, mais qu'il y en a d'autres.
Nous
rappelons aussi que nous sommes opposés à
toute forme de tribalisme et que nous militons pour la
réconciliation de toutes les composantes djiboutiennes
(même si on ne peut ignorer une réalité).
Le Tribalisme a été utilisé massivement
et exacerbé par Gouled puis par Guelleh pour diviser
et pour régner.
S'il
a une importance non négligeable sur les plans
culturel et familial, il est néfaste dès
lors qu'il divise les Djiboutiens et qu'il fait oublier
les objectifs prioritaires : le rétablissement
de la démocratie, de la justice et de la liberté
à Djibouti, pour tous, sans exception et la fin
de la domination par un Groupe restreint de courtisans
enrichis par la corruption et la brutalité.
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Depuis
ces derniers temps, des informations parues sur votre
site ont attiré notre intention. Il s'agit d'un
conflit séculaire qui oppose en Éthiopie
voisine les clans Afars et Issas, ce dernier groupe appartenant
à la famille des peuples Somalies.
Cette
guerre, c'est de cela dont il s'agit, entre deux peuples
voisins, également présents en République
de Djibouti où ils forment l'essentiel de la nation
du pays était jusqu'à là passée
sous silence, loin, très loin de l'engouement médiatique
qu'elle connaît aujourd'hui.
Pourquoi
actuellement donc, la presse régionale et votre
journal "La liberté" sen font-elles échos
? Elle est là problématique de ce conflit
au-delà d'une réalité que l'on ne
peut nier, à savoir l'existence du conflit voire
même la recrudescence dans sa forme la plus engagée
de cette guerre. Quelles données ont changé
pour que l'on jette la lumière crue des projecteurs
très souvent déformante de la réalité
?
A
ce sujet, nous tenons quand-même à vous féliciter
pour votre prudence quant aux tenants et aboutissants
à l'origine de cette guerre fratricide. Vos appels
mantes fois réitérés pour l'apaisement
des sentiments tribaux et du tribalisme en règle
général en république de Djibouti
en sont certes la preuve la plus éclatante.
Toutefois,
voyez-vous, sans remettre en cause votre esprit partisan
en faveur de telle ou telle communauté djiboutienne,
nous avons été abreuvés à
travers les pages webs de votre journal à l'unique
source des interventions émanant des milieux Issa
qui, on le comprendra bien volontiers, ont un regard très
particulier sur ce conflit. Disons-le carrément,
un regard hautement subjectif, faisant passer les Issas
pour des victimes et les Afars éthiopiens pour
des vils agresseurs.
Hélas,
pour les internautes qui visitent votre site, la réalité
est bien différente. Et c'est en cela que nous
avons estimé nécessaire d'apporter notre
point de vue. Celui des membres de la communauté
afar.
Notre
lecture sur cette guerre pour aussi subjective qu'elle
soit devait ou devrait contrebalancer des contre-vérités
aussi grossières qui nous sont offertes dans les
colonnes de votre journal.
Les
Afars et les Issas se sont toujours opposés pour
l'extension de leurs aires de parcours respectives. D'origines
nomades et guerrières leurs tempéraments
les ont, les uns et les autre, pousser à agrandir
leurs territoires. Cependant, l'équilibre des forces
avait figé pour des décennies voire des
siècles la frontière traditionnelle entre
ces deux peuples. Frontière traditionnelle qui
allait des environs du golfe de Tadjourah en république
de Djibouti, en passant dans un axe quasi-linéaire,
jusqu'au pied du plateau de Harrar près d'un village
appelé Errer (en Éthiopie).
Cet
équilibre de force fut brutalement rompu dans les
années soixante à la suite de l'indépendance
de la Somalie à la quelle appartient ethniquement,
nous l'avons dit, le peuple Issa.
Que
s'est-il passé à cette période ?
Les dirigeants somaliens dans leur quête d'extension
du territoire des peuples Somalies en vue de l'annexion
du tiers sud-est de l'Éthiopie, ont sur-armées
diverses tribus somalies de ce pays pour rendre possible
à l'avenir la réalisation de ce dessein.
Les
Afars tout comme un grand nombre des clans Oromos en firent
grandement les frais. Ils durent céder du terrain
face à la nouvelle réalité militaire.
C'est pourquoi, les nomades Afars malgré leur courage
abandonnèrent au Issas le village du errer dans
les années soixante puis celui de Mulloh au milieu
des années. Malgré tout, bien que moins
armés, les Afars furent capables de stopper par
la suite l'expansion des Issas à la limite de la
Vallée de l'Aouach : Objectif final des Dirigeants
somaliens dans cet axe.
Malheureusement,
pour eux ( les Afars), leur calvaire ne s'arrêta
pas à la défaite somalienne qui mit fin
au rêve de la grande Somalie à l'issu de
la guerre Somalo-Ethiopienne à la fin des années
soixante-dix. Les dirigeants de la toute nouvelle république
de Djibouti dans une très large mesure provenant
de la communauté Issa continuèrent cette
politique d'expansion au détriment des Afars éthiopiens
en apportant toute leur aide aux Issas, mais cette fois-ci
à leur propre compte, entendez par-là aux
seul compte des Issas. Cette politique instiguée
par Moumine Bahdon, Idriss Guelleh, le frère défunt
de l'actuel président Djiboutien, n'eut malgré
toute la volonté des Dirigeants Issas qu'un effet
limité. Les Afars bien que démunis mais
farouchement déterminés ne cédèrent
que peu du terrain depuis.
Mais
quel était l'objectif à terme de ces leaders
issas dans ce conflit ? Étendre au maximum le territoire
de la communauté issa en Éthiopie pour lui
permettre de se constituer en tant que peuple à
part entière et en cela se démarquant du
nationalisme pro-somalien, objectif tacitement accepté
par les anciens dirigeants éthiopiens. Mais, surtout
essayer d'affaiblir les Afars en Éthiopie pour
qu'ils n'aient plus la possibilité de venir aux
secours de leurs frères Djiboutiens lorsque les
dirigeants Issas de Djibouti mettraient en application
en république de Djibouti même leur politique
de marginalisation des Afars Djiboutiens au moment où
ils le décideraient.
Cependant,
et heureusement pouvons-nous dire, beaucoup d'éléments
de la géopolitique régionale ont changé
cette dernière décennie. La constitution
de l'Éthiopie en une nation fédérale
a énormément apporté à nos
frères Afars de ce pays. L'édification de
la région afar en Éthiopie leur a été
bénéfique à plus d'un titre. Les
Issas n'ont plus à faire à des nomades isolés
mais à une véritable organisation institutionnelle
qui met en avant la défense de l'intégrité
du territoire du peuple Afar et si possible la reconquête
d'anciennes contrées naguère perdues.
Si
l'ONU reconnaît officiellement à certains
peuples le Droit de se réinstaller dans un espace
géographique abandonnée depuis plus de deux
milles ans (NDLR Israël), on doit reconnaître
à plus juste titre aux Afars éthiopiens
le Droit légitime de récupérer un
territoire perdu que depuis à peine quarante ans,
soit l'équivalent d'une génération.
Par
ailleurs, les dirigeants actuels de l'Éthiopie
doivent également garder à l'esprit que
les Issas ne sont au fond qu'un rameau du peuple Somalie.
L'expansion des Issas en Éthiopie au détriment
des Afars est tout autant une grande brèche ouverte
en son sein qui facilitera d'autant demain - si la Somalie
se reconstitue (nous n'y sommes naturellement pas opposés
) et si ses futurs dirigeants caressent encore le rêve
de la grande Somalie - l'introduction du cheval de Troie
somalien à quelques encablure de sa capitale Addis-Abeba.
Faut-il
pour autant chasser tous les clans Somalis de l'espace
géographique éthiopien, les privant ainsi
de leur terre ancestrale ? Bien sur que non. Les Éthiopiens
en seraient-ils capables d'ailleurs ? Cependant, les dirigeants
éthiopiens seraient bien avisés de s'impliquer
davantage dans ce conflit entre Afars et Issas en fixant
à jamais les territoires des deux protagonistes
sur la ligne de démarcation telle qu'elle a été
avant l'avènement de l'indépendance de la
Somalie. Avènement qui a bouleversé de tout
en tout l'équilibre géopolitique respectif
de ces deux peuples malgré tout frères.
Pour
revenir à la problématique du départ,
la médiatisation à outrance de ce conflit
apparaît à la lueur de ce qui vient d'être
dit plutôt comme une bonne nouvelle pour les Afars.
Tant que ces derniers étaient spoliés de
leur terre et massacrés comme des animaux de boucherie
personne n'en faisait état à commencer par
leurs propres leaders. Mais maintenant qu'ils reprennent
du poil de la bête et assument leur destin en Éthiopie
dans la défense de leurs intérêts
on les prend en considération. Tant mieux.
Le
FRUD djiboutien n'en est pour rien dans cette guerre,
il a d'autres chats à fouetter chez lui à
commencer par Guelleh. Les soldats afar d'origine Djiboutienne
qui se rendraient tranquillement en Éthiopie pour
combattre les Issas là-bas n'est que pure fantasme
et contribue à la diffusion de cette contre-vérité
orchestrée par les nationalistes Issas. Les Officiers
Issas qui ont la réalité du pouvoir dans
les forces armées nationales les laisseraient-ils
réintégrés les rangs sans broncher
? Ceci est parfaitement ridicule pour qui serait au courant
de l'exacerbation du sentiment clanique dans la société
somali.
Ensuite,
l'affirmation selon laquelle les Afars seraient mieux
armées que les guerriers Issas ne tient pas une
seule seconde la route. Où est-ce que les pauvres
nomades afars même organisés en milices régionales
pourraient-ils se procurer en armement lourds ? Les Afars
ne sont pas connus pour leur richesse, ce n'est un secret
pour personne, et de surcroît les Afars d'Ethiopie
ne bénéficient pas contrairement aux Issas
d'un pays qui leur entièrement acquis. C'est le
cas de la république de Djibouti acquise à
la cause issa depuis l'indépendance du pays. Leurs
dernières victoires ils le doivent avant tout à
leur courage, à une prise de conscience nationale
et à leur volonté farouche de récupérer
leur dû.
Enfin,
cette explication gentiment risible "d'un IOG armant
les Afars" pour massacrer ses frères Issas
d'Éthiopie que faut-il en penser sérieusement
?
Si
Guelleh aime tellement les Afars, il trouvera mille occasions
de leur démonter cet Amour. En commençant
par retirer ses troupes du Nord et de l'Ouest du pays
; en acceptant une décentralisation effective ;
en nommant nombre de jeunes Afars aux postes clefs de
l'administration et surtout en instaurant une véritable
démocratie à laquelle aspirent tous les
Djiboutiens.
Voilà,
chers amis un autre regard sur ce conflit.
Gulub-Kena
:
Cellule de Réflexion sur le Devenir des Afars à
Djibouti
_________________
Haut de page ________________
09/02/02 Les nouveaux bourreaux
de Djibouti (Lecteur)
Il
est étonnant que vous ne publiez pas de la liste
complète des tortionnaires et des bourreaux du
Peuple djiboutien.
Ceci s'explique certainement par le fait que vous ne disposez
pas de tous les noms des membres du principal Instrument
de torture au service du pouvoir,
autrement dit la SDS.
Savez-vous
que les plus odieux tortionnaires sont abrités
maintenant dans des vieux locaux situés derrière
le vieux château d'eau du plateau du serpent ?
Savez
-vous que Hassan Said est l'homme le plus fidèle
du dictateur et le plus dangereux des tortionnaires, malgré
son apparence trompeuse ?
(
Ce n'est pas pour rien qu'il avait été préféré
par IOG au feu général Yacin Yabe, au plus
grand désarroi de ce dernier ).
Son
Adjoint est Aboubaker Ahmed Moussa, qui possède
la nationalité française comme son épouse,
qui vit actuellement en France). Il est le grand frère
du ministre des Affaires Présidentielles, qui doit
son poste aux mérites de son frère aîné!
actuellement
le Commandant Aboubaker et le Capitaine Idriss Djama
sont à la tête de la SDS. Ils exécutent
à la perfection tous les ordres d'IOG et ils pratiquent
les coups les plus bas contre le Peuple, contre les opposant.
Ayez
la gentillesse de les introduire au Musée de la
torture et de la honte.
Note
de l'ARDHD :
Cher lecteur,
nous vous remercions pour ces informations qui nous sont
très utiles. Comme nous ne cessons de le répéter,
ce site ne peut être alimenté que par les
contributions des Djiboutiens. Nous ne pouvons pas les
inventer.. à leur place. Hassan Saïd a souvent
été cité sur le site, en sa qualité
de Chef de la SDS ...
Mais
nous allons ajouter les noms de ces personnages à
la liste des responsables de la torture (colonne de droite),
afin qu'ils soient mieux connus de l'opinion internationale
et qu'ils puissent être traduits en justice le jour
venu.
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Haut de page ________________
08/08/02
Pourquoi DAF a-t-il choisi d'être hébergé
chez le Commandant Abdo Abdallah ? (un jeune
Fourlaba en Belgique)
je
m'étonne que notre opposant DAF et sa famille aient
choisi la maison du Commandant Abdo Abdallah pour se faire
héberger en Belgique. Le Commandant Abdo, c'est
lui qui lors de la tentative du Général
Yacin Yabeh, a parlé au micro pour demander aux
soldats de Yacin de se rendre.
En
plus, l'épouse du commandant a demandé l'asile
en Belgique en prétendant qu'elle avait été
violée par IOG et par ses Militaires.
Quelqu'un
peut-il m'expliquer ? Merci
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Haut de page ________________
07/08/02
quand DAF va-t-il s'exprimer ? (Lecteur)
je
redis toute mon admiration à DAF, qui est un vrai
leader politique et un exemple pour les jeunes d'ici.
Nous sommes contents qu'il soit venu à Bruxelles,
après que Guelleh l'a empêché d'aller
aux States.
A
Djibouti, il ne pouvait pas parler librement et nous attendons
avec impatience qu'il nous parle ici, puisqu'il est venu
dans un pays de libre expression. Nous lui demandons de
nous indiquer ce qu'il va faire pour l'opposition et son
analyse de la situation présente au pays. Nous
avons beaucoup d'impatience à l'écouter.
Merci à DAF, le chef du PRD.
Vive
le PRD. Vive Djibouti.
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Haut de page ________________
07/08/02
La compagnie DAALLO sous les feux de l'actualité
: elle se serait affranchie des règles internationales.
Y-a-t-il des risques pour les passagers ?
on
nous signale que la Compagnie DAALLO Airlines, qui a été
déjà mise en cause par des lecteurs pour
ses liens possibles avec le pouvoir et sa Police, aurait
affrétéauprès de l a Compagnie Air
Hollande, un Boeing et elle se serait affranchie des règles
internationales ... à l'occasion.
Le
montage financier pourrait cacher en réalité,
un recyclage d'argent.
S'il
y avait un accident, ou simplement des retards ou des
annulations de vol ou des pertes de bagage, les passagers
n'auraient droit à aucune indemnisation. En effet,
c'est la Compagnie DAALLO Airline qui émet et qui
vend les billets... On peut imaginer qu'en cas de sinistre
grave, la Compagnie sombrerait immédiatement dans
la faillite et que les victimes ou leurs ayant-droits
n'auraient aucun recours..
La
société Air Hollande, propriétaire
de l'avion, serait juridiquement fondée à
dire qu'elle n'a aucun lien avec la société
qui a affrété l'avion sous sa propre et
entière responsabilité...
Réduisant
les coûts, ces pratiques permettraient à
DAALLO de pratiquer des tarifs plus attractifs que ceux
des Compagnies affiliées IATA, qui doivent respecter
des règles strictes, comme le sont Air France,
Air Yemen ou Ethiopian ...
Nous
avons encore en mémoire des accidents, comme le
crash de Ziguinchor, où il a été
découvert après coup, que le pilote avait
dépassé l'âge limite et qu'il n'avait
aucune licence de pilotage à jour.
Nous
croyons savoir qu'Air France et Air Yémen ont demandé
d'urgence un rendez-vous au Consulat de France ... pour
expliquer leurs positions et les risques pour les passagers.
S'il
était prouvé que Guelleh a un grand intérêt
financier personnel (direct ou plus certainement indirect)
dans l'affaire, nous n'en serions pas étonnés.
Il aime tant les affaires louches, tordues et qui rapportent
gros, avec le plus profond mépris pour le peuple,
pour les utilisateurs et pour leur sécurité.
La
question peut-être posée de savoir si les
aéroports internationaux européens et arabes
autoriseront l'atterrissage de l'avion de la Compagnie,
s'il est vérifié qu'il ne répond
pas aux normes internationales d'exploitation et de sécurité.
La sanction pourrait venir de là et elle serait
efficace pour contraindre Air DAALLO à rentrer
dans le rang.
Avis
à tous les voyageurs : prenez bien vos renseignements
avant d'acheter un billet d'avion et ne risquez pas votre
vie pour une économie, somme toute minime comparée
à un risque sérieux.
_________________
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07/08/02
DAALLO Airlines confusion dintérêts
et pratiques douteuses.
Je
vous communique quelques informations pour ce qui concerne
la société DAALLO Airlines qui est dirigée
par MOHAMED HEID, ELMES HEID et DJAMA HEID.
Lorsque
lon sait quils exercent par ailleurs des responsabilités
dans divers postes importants plus ou moins rattachés
au gouvernement, on peut se poser la question de savoir
comment est structurée ladite société,
quelle est sa fiabilité financière et sa
conformité avec les règles internationales
celles définies par lIATA et qui préservent
notamment les droits des passagers.
De
par son articulation, elle semble corresponde à
un type de société aérienne et qui
a défrayé la chronique dans les années
95 et qui navait daérien que le nom
derrière lequel se masquaient diverses manoeuvres
frauduleuses voire des trafics et des recyclages dargent.
Interrogée
sur ce sujet, la Direction Générale de lAviation
djiboutienne pourrait apporter quelques indispensables
renseignements dordre administratif public, donc
visibles par tout citoyen qui en fait la demande,
Dans
les faits on constaterait, que la société
DAALLO Airlines na aucune reconnaissance de son
existence sur le plan international car ne disposant pas
des compétences requises, de flotte aérienne
et daccréditation en « Transport aérien
Public » et que de ce fait elle savérerait
insolvable en cas daccident car ne bénéficiant
daucune couverture dassurances suffisante.
En
conséquence de quoi car se situant en dehors des
Lois internationales en matière de transport aérien,
elle ne peut donc procéder à la vente dune
billetterie internationale, sauf à penser quelle
pourrait bénéficier de la caution de la
Direction de laviation civile djiboutienne qui,
dans ce cas, se positionnerait en dehors des règles
internationales notamment, en ce qui nous paraît
être un grand risque, en matière de Responsabilité
Civile en cas daccident.
Ajoutons
à cela que DAALLO Airlines affrète un avion
Boeing 757 exploité par Air Holland à qui
elle délivre gratuitement sur lAéroport
dAmbouli le carburant Jet A1 tout en lexonérant
de diverses taxes dun montant relativement élevé
et qui sont par ailleurs imposées de manière
très stricte aux autres compagnies aériennes.
Il
y a là encore une nébuleuse et une différenciation
de traitement qui mérite quelques éclaircissements.
Lattention
de tous les passagers doit être absolument attirée
sur le problème que pose la fiabilité financière
de cette société qui bat pavillon alors
quelle nest pas autorisée à
le faire sur le plan international et qui risquerait de
« disparaître » au moindre problème
grave
ou de recherche financière en responsabilités.
Bouh
warsama
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06/08/02
La politique djiboutienne est-elle la plus compliquée
du monde ? Comédie en six tableaux. (Lecteur)
Si
on rapporte les complications au nombre de ressortissants
à Djibouti et dans le Monde, la réponse
ne peut-être que OUI
. !
Six
conseils de comportement pour un authentique opposant
djiboutien.
Régle 1 : Réfléchir beaucoup et
longtemps
Un opposant djiboutien crédible doit montrer ostensiblement
qu'il passe une partie importante de son temps à
réfléchir : c'est à dire à
imaginer toutes les solutions possibles. Il doit se garder
d'agir avec précipitation, car il se fermerait
des portes
et parmi ces portes, il pourrait y avoir
une porte d'avenir. Donc la plus extrême prudence
s'impose et il lui est recommandé de réfléchir
et surtout d'éviter d'agir.
Règle
2 - Savoir faire patienter ceux qui attendent impatiemment
le changement !
quand un quidam interroge un opposant sur sa vision de
l'avenir : l'opposant doit toujours montrer beaucoup d'optimisme
et annoncer qu'il va se passer quelque chose de très
important dans les deux ou trois prochains mois. Mais
la chose est si importante et si secrète qu'il
ne peut même pas l'évoquer avec ses proches.
Le quidam, s'il est normalement constitué, en déduit
qu'il va effectivement se passer des choses importantes
: révolution, coup d'état, guerre, assassinat
il échafaude toutes les hypothèses
possibles et il attend la suite avec impatience, curiosité
et espoir
Au
bout de quatre mois, il ne s'est rien passé, alors
il retourne chez l'opposant qui lui dit qu'en effet, il
y a eu un peu de retard, car une action précipitée
risquait de mettre des gens en danger et qu'il doit attendre
encore trois ou quatre mois. Mais il verra ce qu'il verra
: un cataclysme au minimum.
Quatre
mois, plus tard, rien ne s'est encore passé et
le quidam retourne chez l'opposant. Celui-ci déclare
que l'opération a été ajournée,
car elle ne présentait pas toutes les sécurités
requises et qu'il y a eu des fuites
. Il lui dit
invariablement : il faut être patient et attendre.
L'opposant a gagné ainsi une bonne année.
Règle
3 - participerà toutes les discussions, mais ne
jamais s'engager formellement.
Un opposant qui souhaite rester en vie et libre (à
la différence de l'opposant incarcéré
à Gabode) doit participer à toutes les discussions
de l'opposition, mais s'abstenir formellement d'intervenir
ni surtout de s'engager véritablement.
Pour deux raisons :
a) les informations qu'il recueille à droite et
à gauche pourront toujours servir de monnaie d'échange
avec Guelleh en cas de difficulté
b) dans chaque forum de l'opposition, il y a toujours
un informateur ou un futur informateur. Ne rien dire est
une assurance
de liberté
Règle
4 - Se méfier de tous et de tout le monde.
Par principe un opposant djiboutien doit se méfier
de tout le monde : des autres opposants en priorité,
de ses amis politiques à l'évidence, de
ses proches dans la majorité des cas. Chacun est
susceptible de le trahir et il doit rester sur ces gardes.
Trahir, pour lui, c'est souvent négocier avec Guelleh
avant lui et par conséquent obtenir plus d'avantages
.
Règle
5 - Avoir toujours deux pieds dans deux sabots et jamais
dans le même.
Un opposant en liberté c'est un opposant qui critique
suffisamment le régime pour être crédible
et qui soutient assez le régime pour ne pas être
inquiété. Être opposant, c'est être
un homme politique capable de jouer finement entre l'opposition
et le régime. Cela peut aller dans certains cas,
jusqu'à susciter la création d'un nouveau
parti pour y engager d'autres opposants (aurais-je du
écrire des concurrents ? ) et pour les conduire
à leur perte. Mais attention chaque opposant connaît
ce jeu et c'est grâce à cela que la situation
se complique à loisir et que même les intéressés
finissent par s'y perdre
.
Règle
6 - Ne travailler que pour soi et jamais pour l'intérêt
collectif.
Un bon opposant ne travaille que son présent et
pour son avenir : argent, distinctions, pouvoir, tranquillité,
considération, honneurs, reconnaissance, sont ses
maîtres. En travaillant pour l'intérêt
collectif, il ne gagnerait qu'une seule chose : des ennemis
qui jalouseront sa puissance d'initiative. A éviter
totalement.
___________________________________
Pardon cher ARDHD de solliciter la publication de cette
parodie, mais au fond, elle pourrait expliquer les raisons
du mal dont nous sommes atteints. Incapables d'agir en
groupe autour d'un objectif commun, nous passons notre
temps à nous méfier des autres et à
les critiquer sans cesse. Comprenons-nous que nous faisons
le jeu de Guelleh qui utilise à merveille ce trait
de notre caractère national ? J'en doute parfois.
MAG
PS
: cela devrait s'appliquer aussi à l'ARDHD. Bien
que n'étant pas une organisation qui affiche des
ambitions politiques à Djibouti, l'ARDHD interfère
dans la politique djiboutienne : elle propose et elle
essaye d'aider les opposants en publiant leurs idées.
En cela elle ne respecte pas les principes énoncés
ci-dessus et elle doit être condamnée sans
réserve par l'ensemble des opposants ... qui ne
sen privent d'ailleurs jamais, d'après ce que j'entend
.... ici et là !
Bon
courage à toute l'équipe ARDHD qui est présente
sans interruption sur le terrain de l'information depuis
plusieurs années. Rassurez-vous les amis, on lit
beaucoup votre site, même si c'est pour vous critiquer
... pour vous suspecter de favoriser tel ou tel clan,
tel ou tel tribu, et/ou tel ou tel organisme français
ou djiboutien d'espionnage.
Le
pire ce sont ceux qui vous lisent et qui se vantent de
n'avoir jamais consulté votre site : ils constituent
un pourcentage non négligeable.. de vos lecteurs.
_________________
Haut de page ________________
06/08/02
DAF débarque avec sa famille à Bruxelles,
l'un des grands lieux de rassemblement international (avec
le Canada) des opposants djiboutiens, des proches affirmés
de Guelleh et des nombreux pratiquants du double-jeu.
La
situation se complique à Bruxelles. On y trouve
des opposants véritables, des faux-réfugiés,
qui se disent opposants uniquement pour obtenir un droit
de séjour, des opposants qui ne le sont peut-être
déjà plus qu'en façade.
Pas
facile d'y retrouver ses 'petits' dans cette atmosphère
'politique'.
Nous
n'avons encore aucune information sur l'arrivée
de DAF. A-t-il choisi de s'établir à Bruxelles
ou vient-il pour rencontrer l'opposition ? A-t-il une
mission gouvernementale officielle ou secrète à
remplir ?
Certains
opposants se sont posé la question, mais il serait
bien prématuré d'y répondre et de
jeter la suspicion sur ce qui n'est peut-être qu'un
voyage d'agrément. La suite nous le dira ... s'il
y a d'autres buts.
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Haut de page ________________
06/08/02
Le ministre français des affaires étrangères
estiment que Djibouti est une base stratégique
pour les intérêts français.
Extrait
du Communiqué de presse de la Commission des Affaires
étrangères : M. Dominique de VILLEPIN, ministre
des affaires étrangères, évoque devant
les sénateurs les enjeux de la politique de la
France en Afrique. Réunion du 25 juillet 2002
(..)
'S'agissant de Madagascar, il a rappelé les exigences
particulières qui s'imposaient à la politique
française, soucieuse de contribuer à la
résolution de la crise sans fragiliser les principes
démocratiques élémentaires, ni remettre
en cause sa relation avec l'ensemble des pays africains.
Citant le cas de Djibouti, il a estimé légitime
que la France prenne en compte, dans sa politique africaine,
la défense de ses intérêts stratégiques.
' (..)
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Haut de page ________________
05/08/02
Radio-Trottoir : Guelleh a-t-il proposé aux Éthiopien
d'échanger l'opposant djiboutien réfugié
à Addis contre Abdourahman Boreh ?
C'est
une rumeur qui court en ville. Guelleh n'a pas réussi
à capturer l'opposant qu'il recherche à
Addis : les deux missions de Zakaria ont été
des échecs. De même, bien qu'ayant passé
plusieurs jours à Addis, il n'a pas réussi
à négocier avec le Premier Ministre Éthiopien
l'extradition de cet homme.
Guelleh
ne désarme jamais, séduction, menaces, corruption.
Alors il aurait, parait-il, proposé aux Éthiopien
d'échanger l'homme en question, contre Abdourahman
Borreh, son vieil ami.
Cette
information est surprenante, mais avec Guelleh, il faut
s'attendre à tout. Le poids d'une vieille amitié
et d'une vieille complicité ne pèsent rien
face à sa soif de pouvoir, à son autoritarisme
et à son appétit d'enrichissement.
Mais
au fait, pourquoi tient-il tant à récupérer
cet homme ? Détiendrait-il des secrets d'État
? Affaire Borrel, attentat du café de Paris, faux
dollars, corruption, détournements de fonds ? Bref
tout est possible ...
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Haut de page ________________
04/08/02
plusieurs lecteurs ont écrit pour valider les informations
de prudence vis à vis d'Air DAALLO.
A
la suite de notre appel, plusieurs lecteurs nous ont écrit
pour confirmer les informations inquiétantes concernant
le lien entre Guelleh et la Compagnie Air DAALLO. Nous
incitons donc tous les Djiboutiens à rester extrêmement
prudents vis à vis de cette compagnie aérienne,
dont les collaborateurs pourraient bénéficier
d'une sorte de pouvoir de police délégué.
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Haut de page ________________
02/08/02
La Compagnie AIR DAALLO agirait-elle en symbiose avec
Guelleh ? (A vérifier - Information lecteur)
Un
lecteur nous transmet une information qu'il a reçu
d'un ami. Cette information doit être vérifié
et nous prions les lecteurs de nous envoyer des informations
qu'ils auraient pu recueillir ou de nous raconter des
situations dont ils auraient pu être victimes ou
protagonistes.
"Je
vous transmet les allégations faites par un ami,
arrivé il y a trois jours de Djibouti. Il vient
de m'apprendre qu'Air DAALLO pourrait être à
la solde de Guelleh et de sa clique.
En
effet, au comptoir de l'aéroport, les agents de
la compagnie, même un simple stewart, auraient le
pouvoir de refuser un passager à bord du vol ou
bien pire de le référerà la milice
du Génie de la Corne. Selon lui, certaines personnes
auraient même étaient refoulées de
l'aéroport, sur ordre du régime.
N'ayant pas été témoin directement,
je ne voudrais pas vous induire en erreur, mais j'aimerais
vérifier la véracité de ces accusations
et le rôle d'Air DAALLO dans l'environnement obscur
du régime de Guelleh".
NDLR
: c'est la première fois que nous sommes alertés
sur ce type d'information et nous n'avons aucune raison,
jusqu'à plus ample information, de critiquer la
Cie DAALLO ou de jeter le discrédit sur son autonomie
vis à vis du régime dictatorial. Merci aux
lecteurs qui détiennent des informations de nous
les communiquer.
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01/08/02
République du Congo : alerte de la CISL sur la
situation des responsables syndicaux emprisonnés
illégalement.
CONFÉDÉRATION
INTERNATIONALE DES SYNDICATS LIBRES (CISL)
Communiqué
de presse
Une
vague internationale de condamnation contre des violations
commises au Congo
Bruxelles,
le 01 Août 2002 (CISL en ligne) : Un tollé
international contre les violations des droits syndicaux
commises en République démocratique du Congo
a suivi un appel à la solidarité lancé
par la Confédération internationale des
Syndicats libres (CISL) en faveur de 9 syndicalistes.
Ceux-ci viennent de se pourvoir en appel contre une peine
de dix mois de prison à laquelle ils ont été
condamnés pour avoir mené des activités
syndicales légitimes dans le pays.
Des
milliers de syndicalistes et de militants travaillistes
du monde entier ont bombardé le président
congolais Joseph Kabila de lettres et de messages électroniques
pour exiger la libération de ces syndicalistes,
représentant les travailleurs de la Compagnie sucrière
de Kwilu Ngongo. Ils ont été incarcérés
en juin de cette année pour avoir rédigé
des tracts de grève. Cet appel a été
relayé par des dizaines de centrales syndicales
nationales sur les quatre continents et par plus deux
milliers de militants syndicaux.
"Nous
sommes heureux de ce témoignage massif de solidarité
internationale, a déclaré Richard Kadanga,
représentant international de la centrale syndicale
congolaise, la Confédération Démocratique
de Travail (CDT), affiliée à la CISL. Nous
devons maintenir la pression sur les autorités
congolaises pour garantir la libération des syndicalistes
et le respect, à l'avenir, des droits humains fondamentaux
des travailleurs. Le seul crime de ces neuf personnes
a été de mener des activités syndicales
légitimes, couvertes par les conventions n°
87 et 98 de l'OIT, toutes deux ratifiées par la
République démocratique du Congo."
L'audience
devant la cour d'appel a été fixée
au vendredi 2 août. Selon la CISL, il est primordial
de maintenir la pression pour faire savoir au président
Kabila qu'un tel comportement antisyndical est inacceptable,
en particulier dans un pays qui aspire à la paix
et à la réconciliation après des
années de conflit épuisant. Ses agissements
et ceux d'autres personnes qui enfreignent les droits
syndicaux dans le monde ne passeront pas inaperçus.
"Il
s'agit d'une situation intolérable pour les syndicats
congolais et nous espérons que le président
Kabila et les autorités sous son contrôle
vont trouver une solution à cette situation et
empêcher d'autres abus de ce genre", a déclaré
Guy Ryder, le Secrétaire général
de la CISL.
La CISL représente 157 millions de travailleurs
au travers de 225 organisations affiliées dans
148 pays et territoires.
Pour
plus de renseignements, contactez le Département
de la presse de la CISL au numéro ++ 32 2 224 02
32, ou +32 476 62 10 18.
_________________
Haut de page ________________
02/08/02
Les annonces commerciales de la semaine
1
- Exploitation agricole
PK
20
"
Le potager miraculeux dans le désert "
A
vendre magnifique exploitation agricole.
Conviendrait à un couple.
Cette exploitation a bénéficié, durant
des années,
de soins attentifs de la part d'experts internationaux.
Les installations sont ultramodernes
en particulier au niveau de l'irrigation, mais elles devront
être révisées.
La
qualité des équipements justifie
les investissements considérables qui ont été
réalisés
et le prix de cession qui est demandé aujourd'hui
: 1 FD symbolique !
Les
terres sont 'en friche' actuellement.
Moyennant
quelques efforts, le repreneur pourra aisément
produire
des légumes et des fruits pour sa consommation
personnelle !!
Prévoir un budget important pour l'irrigation en
eau douce et filtrée ...
Références
exigées : un diplôme d'une école d'agriculture
ou un BTS.
A défaut, avoir exercé une fonction ministérielle
à Djibouti.
Le
PK 20, terre agricole d'expérience ... Des dizaines
de millions ont été investis par la communauté
internationale pendant plusieurs années (en pure
perte semble-t-il), pour produire quelques kilos de fruits
et de légumes, moyennant une surconsommation d'eau.
Il semble que le projet soit abandonné aujourd'hui
et pourtant les terres ne manquent pas d'ensoleillement
...
Qui
a empoché le surplus des financements internationaux
? M. Kamil, Haut responsable au Ministère de l'agriculture,
Gouled Aptidon, ancien Président et /ou IOG, actuel
dictateur ? Réponse dans les prochains mois ...
______________________________________
2
- Société de télécommunication
STID
"Un
bijou de technologie dans une ville à la dérive"
A
vendre participation
dans une société internationale de Télécommunication.
Nombreuses possibilités d'écoute : bretelles,
enregistrements personnalisés et automatiques,
identification des interlocuteurs en temps réel
...
Possibilités d'interdiction sélective d'accès
à certains sites Internet ...
Liaisons informatiques avec la Présidence ..
Climatisation et confort moderne
Matériels français, chinois, américain,
etc ...
Après
avoir acquis l'entreprise à l'État djiboutien,
au terme d'un montage financier plus que contestable puisqu'il
n'aurait pas versé un seul sou, le propriétaire
actuel souhaiterait réaliser un bénéfice
important avant son départ, pour recentrer ses
activités sur son métier de base, à
savoir la fabrication d'armement en Afrique du Sud et
l'approvisionnement de toutes les factions armées
principalement en Afrique de l'Est (Éthiopie, Soudan,
Erythrée, Somalie ..).
Il
propose de revendre sa participation, moyennant un paiement
comptant, par virement bancaire à son ordre (au
choix de l'acquéreur : sur une Banque suisse ou
sur une banque soudanaise, filiale du Groupe Al Qaida
).
Servitudes
: le repreneur devra s'engager à continuer de transmettre
chaque jour tous les enregistrements de toutes les conversations
téléphoniques et la copie de tous les messages
E-Mail au Chef du SDS.
_________________
Haut de page ________________
|
Le
jeu de la CENI
01/08 : Confrérie d'Egarés
Nantis d'Intelligence
28/07 : Concentré d'Egoïsme
Nourri par IOG
27/07 : Certainement
et Entièrement Non
à IOG
27/07 : Cacher Entièrement
la Notion Internationale
23/07 : Cynique
Et Notoirement
Illusionniste
23/07 Cet Etat
Nous Indigne
22/07 : Complot
Effroyable pour Niquer
les Institutions.
20/07 :
Carte d'Electeur Non
Inscrit
20/07 :
Cause Encore, Nous
t'Ignorons
17/07 : Cercle
Etatisé de Nidation
de l'Illégitimité
17/07 : Casser
l'Electorat qui dit Non
à IOG
C'est
Encore une Nébuleuse
d'Ismaël ...
C'est Électoralement
une Nouvelle manuvre d'Ismaël
Nos
rubriques :
L'Homme de la Semaine
Les
responsables de la torture
L'Ordre
des Brosses à Reluire
l'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols,
assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc..
Auront-ils
à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
LA
LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA, juge
d'instruction
LA LIBERTÉ
N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ
N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTÉ N° 33
-
Ali Mohamed ABDOU, procureur général
LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre
déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec
M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN N° 4
-
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui
a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH.
Yacin Elmi Bouh,
Grand argentier, protecteur des
intérêts
de Guelleh et détourneur de fonds publics.
Deux fois nominé
dans cette rubrique.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre
de l'Économie et des Finances.
LA LIBERTÉ bulletin N°
23 -
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre
de l'Économie et des Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N°
28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, Ministre
de l'Intérieur
LA
LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH, Ministre
délégué aux affaires musulmanes
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud - Ministre
de l'Agriculture et du développement rural.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le
Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district
de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin
N° 40
Le procureur IBRAHIM,
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42
M.
Idriss Arnaoud Ali, Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de
la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
LA LIBERTÉ - bulletin
N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour
criminelle de Djibouti.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan Saïd dit "Modaubé"
Chef de la Police
OBSERVATOIRE
N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur
auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.
OBSERVATOIRE N° B132
ALI HASSAN, chef
de la Police, pour un acte gratuit
de cruauté envers un blessé grave.
OBSERVATOIRE
N° B138
Le Procureur général Ali
Mohamed Abdou, pour
déni de justice envers les prisonniers politiques et pour
des déclarations mensongères sur RFI.
OBSERVATOIRE
N° B142b
Le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil
et le Lieutenant Mohamed Djama (ci-dessus),
officiers de la Garde présidentielle, pour
avoir donné l'ordre de tirer à balles réelles,
le jeudi 18/04/02, sur les vétérans de la guerre contre
les résistants du FRUD, qui manifestaient pacifiquement pour
réclamer le paiement des arrièrès qui leur
sont dus.
Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols,
de torture et d'emprisonnement arbitraire
(.. . ), nous rappelons, chaque semaine, à l'opinion publique
internationale les noms des tortionnaires qui ont été
le plus souvent cités par les victimes, et ce jusqu'à
ce qu'ils soient inculpés.
-
Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade
- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
- Commandant
Zakaria Hassan
-
Lieutenant Ladieh
-
Lieutenant Mohamed Adoyta
-
l'aspirant Haroun (expulsé
par le Canada et déchu de la nationalité canadienne)
-
Le sous-officier Naguib
-
l'adjudant Tane
-
Kalifa
-
Wagdi
Nouveaux
nommés (2002) :
-
Hassan Saïd (Chef de la SDS)
-
Commandant Aboubaker Ahmed Moussa
- Capitaine Idriss Djama
Certains
se seraient déjà réfugiés à
l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance, par les polices
locales.
Nos
informations sur la torture à Djibouti et les récits
des victimes
--------
Sommaire ---------
l'Ordre
des
Brosses à Reluire
Roger
Picon
réunit
les meilleurs chantres du régime dictatorial
Bulletin
n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi
au grade de "Cireur de Pompes"
- Premier échelon
Bulletin
n° 45
Monsieur Ali
Abdi, Ministre des Affaires Etrangères
au grade "d'hyène fonceuse"
- Premier échelon
Monsieur
Johar, Ministre du commerce
au grade "d'hyène repue"
- Premier échelon
Bulletin
n° B122
Mohamed Ali
Mohamed (dit DIG DIG), auteur
de l'article "Pour
un peu plus de patriotisme" (paru
dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de "Léche-bottes"
avec mention spéciale.
Bulletin
n° B127
l'ensemble
des journalistes de La Nation pour
un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour
la liberté de la Presse", collectivement au grade de
'faux-culs' avec la barrette spéciale
de dénonciateurs.
Bulletin
n° B134
M. Ismael
Ibrahim Houmed, Ministre
de la Justice, des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes,
Chargé des Droits de lHomme,
pour sa langue de bois, au grade de 'Somnifère'.
Bulletin
n° B135
M. Wahib Ahmed
ben Ahmed, Président
du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et
pour ses contradictions, au grade de 'Clown'
Bulletin
n° B143
ZAKITAHA, journaliste
qui a signé un article publié dans La Nation sous
le titre "Vers un apprentissage serein de la Démocratie",
au grade de "Baratineur patenté".
Bulletin
n° B146
Mme
Hawa Ahmed Youssouf
Ministre chargée de la Promotion de la Femme,
du bien être familial
et des Affaires sociales, pour sa plaidoirie en faveur de l'Action
de Guelleh pour la jeunesse et des progrès accomplis, au
grade "d'Avocat du Diable"
Bulletin
n° B152a
M.
Mohamed Ali Daoud
pour l'affirmation de son egagement total ainsi que
de celui du FRUD-Bis aux côtés de la dictaure et des
forces du mal, au grade de "Bouffon écervelé"
Bulletin
N° 155
Monsieur DILEITA, Premier Ministre pour les injures adressées
à Monsieur Ahmed DINI, au grade de "Perroquet
soumis".
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