ARDHD
Observatoire de la situation
des Droits de l'Homme
à Djibouti
4ème année


Bulletin d'information et d'alerte N° B 147
Du 18 mai au 24 mai 2002

   

23/05/02 L'ARDHD dérange Guelleh et ses proches ! Des faux-opposants, en réalité liés à Guelleh se sont révélés à cette occasion.
22/05/02 L'ARDHD attaquée par une vague de Virus depuis une dizaine de jours. Qui les emet ? La direction générale de Djibtel, semble-t-il !!!
21/05/02 Radio-trottoir en pleine forme cette semaine ! Une émission spéciale qui réjouira dans les foyers ! On vous dira tout sur toutes les magouilles du pouvoir !
21/05/02 LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DE LA CHAMBRE DES COMPTES DE LA COUR SUPREME DU TRUBUNAL DE DJIBOUTI POUR POSER DES QUESTIONS PRECISES SUR LA GESTION DES FINANCES PUBLIQUES 0 DJIBOUTI
(LDDH)
21/05/02 25 ANS DE VIOLATIONS ET DE MEPRIS, ET APRES ?
(par FREEMAN)
21/05/02 Guelleh renforce son potentiel de négoce d'armes. Avec quel argent ? Dans quel but ?
20/05/02 Dénonciation de la Françafrique : délit d'offense à chef d'Etat étranger ? Les trois dictateurs africains déboutés en première instance seront en appel le 22 mai 2002. (Communiqué de SURVIE)
20/05/02 L'association pour la Protection de la Souveraineté Nationale (ASPN) nous envoie des informations complémentaires.
20/05/02 Dans une lettre ouverte adressée au Sénateur belge, M. J. Cornil, le GED se félicite d'avoir favorisé l'établissement de nouveaux contacts entre la Belgique et Djibouti, qui favoriseront l'accès des jeunes étudiants dans les Universités belges.
20/05/02 Le GED nous a donné de l'espoir. Ce qu'on veut c'est de l'argent pour étudier et pour vivre. (Groupe Bouh Warsama)
20/05/02 Zoom sur la population Afar en Ethiopie
(Article de l'IRIN (ONU), en anglais, transmis par un lecteur)
18/05/02 Rebaptisons nos rues avec des noms djiboutiens
(lecteur)

18/05/02 Je voudrais vous apporter des précisions au sujet d'ABDILLAHI connu sous le nom de "Bene Bidarlé". Il a des biens en France acquis avec l'argent détourné du HCR. (Lecteur)

18/05/02 "Sept ans après, la mort toujours mystérieuse du juge Borrel" (Le Nouvel Observateur N° 1958 - Sylvie Véran)

17/05/02 Il est inutile de tirer sur le journaliste parce que son analyse ne sert pas vos petits intérêts. Ayez la maturité nécessaire pour vous faire votre propre opinion au travers des différentes informations qui vous sont proposées. (Mohamed Qayad)
17/05/02 Et si IOG décidait de prendre exemple sur ATT ! (Lecteur)

bulletin B146

bulletin B148


(Extrait) nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises par les lecteurs.

Nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD se limite à les insérer dans ses colonnes en ajoutant la mention 'Lecteur".

Pour des raisons de sécurité, les publications sont insérées de façon anonyme (sauf stipulation contraire de leur auteur). L'ARDHD conserve le double des messages E-Mail.


L'ARDHD s'engage à publier les réponses à ces courriers et/ou les rectificatifs. Elle se réserve la possibilité de mettre un terme aux polémiques, après trois échanges

   

23/05/02 L'ARDHD dérange Guelleh et ses proches ! Des faux-opposants, en réalité liés à Guelleh, se sont révélés à cette occasion.

Dans les faits ils contribuent surtout à faire augmenter le taux de consultation du site.

La forte augmentation du taux de consultation de notre site : plus de 12.000 pages certains jours, prouvent son impact non seulement auprès des Djiboutiens, mais aussi de la communauté internationale.

Dans ces conditions, il est évident que nous dérangeons le régime dictatorial et sanguinaire de Guelleh, car :

- nous dénonçons toute ses magouilles (financières, traffic d'armes, détournement de fonds),

- nous alertons sur toutes les violations des D.H. commises par le régime,

- nous permettons aux opposants Djiboutiens de s'exprimer librement.

Tout cela a un prix bien sur. Nous sommes sans cesse agressés par les proches de ce pouvoir monstrueux. L'envoi systématique de Virus (ci-dessous) est un exemple. D'autres nous adressent des injures ou des menaces. Et elles se multiplient en ce moment , parce que le site est bien informé par les Djiboutiens que nous remercions à cette occasion et que nous pouvons donner des informations précises.

Cette campagne d'attaque a un grand mérite : celui de faire tomber certains masques. Il se trouve que des personalités qui avaient été considérées (à tort) comme des opposants, se révèlent à cette occasion. Quel intérêt auraient-elles à attaquer l'ARDHD et ses animateurs, si ce n'est de tenter maladroitement de les décrédibiliser pour servir les intérêts de Guelleh.

Pour nous cette révélation a été un choc ! Mais il faut avoir le courage de regarder la vérité en face et d'accepter le seul constat possible : parmi les opposants déclarés, souvent issus de la diplomatie djiboutienne (qu'ils ont quitté après avoir détourné des fonds), on découvre des faux-opposants qui interviennent pour le compte de Guelleh. Certains ont donc réussi pendant des années à tromper le monde ... Mais les positions s'éclaircissent et s'affirment : il est évident qu'on ne peut plus leur faire confiance. Nous recommandons la plus grande méfiance à leur égard !

On les remercie quand même, car grâce à leurs interventions, le taux de consultation du site monte d'une façon spectaculaire depuis deux semaines. Ils contribuent largement à faire une publicité 'tapageuse' qui n'a pas que des inconvénients.

La preuve ! Augmentation de la consultation et mise en évidence de l'impact de notre action en tant que force d'opposition et d'information.

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22/05/02 L'ARDHD attaquée par une vague de Virus depuis une dizaine de jours. Qui les émet ? La direction générale de Djibtel, semble-t-il !!!

Depuis une dizaine de jours nous sommes assaillis littérallement par une vague de virus de la famille W32 KLEZ. Nous vous rassurons tout de suite car nous bénéficions d'une double protection, tant chez notre hébergeur que sur nos systèmes et ces virus s'arrêtent à la porte où ils sont rejetés sans pitié.

Devant la recrudescence et pour étayer la plainte que nous avons déposée au Commissariat de Police pour manoeuvres volontaires ayant pour objet de détruire des informations, nous avons été conduits à rechercher l'auteur ou les auteurs.

Au départ cela semblait impossible, car les noms des expéditeurs étaient toujours différents. Mais en concertation avec notre hébergeur et les services spécialisés de la Police, nous avons trouvé l'origine des messages. Oh surprise !

Ils sont tous émis à l'origine par deux adresses :

dg-djibtel@intnet.dj (en majorité) et pdip@intnet.dj.

Sauf erreur de notre part, il ne pourrait s'agir que de la direction générale de Djibtel .... On peut même vous donner le numéro de série de la carte réseau du PC qui a envoyé ces messages. Chaque carte à un numéro unique.

Alors là, chapeau pour la déontologie ! Nous savions que les méthodes de Guelleh et de ses sbires étaient honteuses, maintenant nous avons la preuve qu'elles sont pitoyables.

Nous prévenons les auteurs, officiellement, que nous ne poursuivrons pas notre plainte, qui a été prise très au sérieux par la Police française (qui traque ce genre de délit en col blanc), à la condition qu'ils stoppent immédiatement. Sinon la plainte sera réactivée dans l'heure. De toutes les façons, ils feraient mieux de s'occuper des activités pour lesquelles ils sont payés !

Par ailleurs et au fond, nous avons tout lieu de nous réjouir, car en agissant ainsi, ils nous livrent, sur un plateau, la preuve évidente que nous dérangeons Guelleh, puisque nous diffusons la vérité sur son régime ...Et cela ne nous attriste pas !

Nous conseillons à tous les opposants actifs de bien se prémunir contre cette nouvelle forme de combat grotesque que Guelleh a imaginé. Norton Anti-Virus règle bien le problème.

Deux exemples parmi des dizaines :

1 - Client: MailMonitor for SMTP v1.0.1a

Email data:
Sender: <dg-djibtel@intnet.dj> (emetteur)
Recipient(s): <titane@titane.tm.fr>


Problem description:
Email data:
MessageID: <200205221417.RAA04262@bow.intnet.dj>
From: webmaster <webmaster@djibnet.com> (nom d'emprunt)
To: titane@titane.tm.fr
Cc:
Subject: Cette fen
Scanning part []


Scanning part []
Virus identity found: W32/Klez-G


2 - Client: MailMonitor for SMTP v1.0.1a

Email data:
Sender: <pdip@intnet.dj> (Emetteur)
Recipient(s): <jlschaal@ardhd.org>


Problem description:
Email data:
MessageID: <200205220752.KAA23757@bow.intnet.dj>
From: info-mail <info-mail@voila.fr> (nom d'emprunt)
To: jlschaal@ardhd.org
Cc:
Subject: Worm Klez.E immunity
Scanning part []


Scanning part []
Virus identity found: W32/Klez-G


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21/05/02 Radio-trottoir en pleine forme cette semaine ! Une émission spéciale qui réjouira dans les foyers ! On vous dira tout sur toutes les magouilles du pouvoir !

ISMAEL OMAR GUELLEH ET LES BARBELES DE L'APARTHEID…

DES KILOMETRES DE FILS DE FER BARBELES …
…LES ELECTIONS LEGISLATIVES ET COMMUNALES…
DEJA BARBELEES…DEJA VERROULLEES…


RADIO TROTTOIR EST A L'ECOUTE POUR VOUS !

Oui mais, ou 8 mai - Jour J- jour du troisième anniversaire à la tête du combat pour la réhabilitation financière et de la reconstruction massive de Mogadiscio ( reconstruction qui devrait rapporter gros et transiter par un compte sous le contrôle direct du PARRAIN), jour de souvenir et de bilan de trois ans d'intronisation du sieur Ismael Omar.

Dans la nuit du 8 au 9 mai 2002, " la populace djiboutienne " a eu droit à un discours fade, à un bref discours radio télévisé, mais vraiment médiocre, à un discours " cool " et plein d'inquiétudes car à aucun moment les " succès de la Conférence d'Arta sur la création définitive, d'un Gouvernement Somalien " n'ont pas été fanfaronnés par le PARRAIN du Gouvernement de Transition de Mogadiscio.

Pire encore, le PARRAIN Ismael Omar a eu le culot de dire aux électeurs djiboutiens : " Waa jabnay iyo maa nu jabin, midna la ma oron karo "
( on ne peut pas dire : " qu'on a essuyé une défaite ou qu'on n'a pas subit de revers ").


Quel choc d'entendre cette alternance !

Pourquoi cette déroute dans les esprits des djiboutiens ?

Dans les esprits des djiboutiens, qui commencent à en avoir marre et ras le bol de ce régime qui s'enrichit avec l'argent public, qui s'enrichit directement sur le dos des travailleurs et des retraités djiboutiens, qui s'enrichit par des rackets sur les commençants et entrepreneurs djiboutiens non parrainés, qui s'enrichit sans vergogne sur les facilités à l'aéroport et au port, facilités, qui ont été et sont accordées aux Forces Armées de la Hollande, de l'Allemagne, des Etats-Unis, de l'Espagne, demain de l'Italie et de " tutti quanti " .

Régime qui s'enrichit pour mieux se maintenir , et épater les représentants les pays amis et des organismes internationaux surtout " l'inconditionnel " PNUD ; ( n'est pas Madame la responsable locale, et membre influente du Cabinet du Parrain ?).

Comment expliquer les dépenses non justifiées, les dépenses faramineuses et occultes, les dépenses criminelles, les dépenses effrénées et sans contrôles ni par le Tribunal, ni par aucune autre instance nationale ou internationale, dépenses irréversiblement encouragées par le silence de la Communauté Internationale ?

- alors que la République de Djibouti vient juste de sortir d'un conflit armé interne,
- alors que les populations djiboutiennes n'ont pas eu encore le temps de panser leurs plaies et leurs cicatrices encore béantes.


Un Audit international s'avère plus que nécessaire et urgent.

Car il est plus qu'urgent de mettre fin, au titre de la prévention des conflits armés et des conflits sanglants entre les civiles, il est urgent de mettre fin à ce genre de politique qui consiste à dire : " il faut affamer le bas peuple pour mieux régner " pour mieux se maintenir au pouvoir, pour mieux contrôler le peuple de cette République.

Au vue et aux sus de tous, le régime du Parrain de Mogadicscio, soumet aux citoyens djiboutiens une surveillance policière à outrance, le peuple djiboutien est plus que jamais quadrillé vingt quatre heures sur vingt quatre, quadrillé par une Police Politique, qui grossit de jour en jour, déjà plus de sept mille femmes en dhiric (boubou pour femme) et trois fois plus d'hommes en fouta (demi boubou pour homme) .

Mais d'où vient tout cet argent, alors que l'on est dans la dèche officiellement ?

Est-ce que, toutes ces dépenses occultes, criminelles et illégales sont-elles approuvées et encouragées par le FMI et la Banque Mondiale ?

Si c'est non alors pourquoi , alors pourquoi le silence, SILENCE QUI TUE à Djibouti, pourquoi le silence du FMI et de la Banque Mondiale souvent en mission en République de Djibouti ?

Mais une seule chose est très sûr : seuls des dirigeants mafieux peuvent répondre à cette question sur les dépenses flagrantes, ces dépenses objectivement mafieux ! D'autant plus que leurs objectifs consistent à dépouiller les citoyens djiboutiens avec des méthodes qui s'aggravent de jour en jour ; à dépouiller de plus en plus le peuple djiboutien, dans l'intention malsaine de lutter contre la pauvreté en aggravant cette dernière, en aggravant effectivement la pauvreté en République de Djibouti et ceci contrairement au programme des Nations-Unis.


Le film d'Honorin est d'actualité avec ce nouveau titre : " République en Uniforme et Police Politique en dhiric et fouta ".

Il faut bien comprendre que sans uniforme, sans dhiric et fouta pour la police politique de proximité, alors impossible de prévoir les risques de soulèvements, impossible d'étouffer les colères des jeunes, des chômeurs, de toutes les couches sociales opprimées et durement exploitées.

Si cela s'appelle dans certaines chancelleries : " avoir la situation politique bien en main ", alors quelle catastrophe, et quelle étroitesse d'esprit, d'autant plus que les populations de ces chancelleries ne seront nullement épargnées, à cause : des soutiens visibles que ces chancelleries apportent au régime d'IOG.

Comme dit la chanson " tout le monde sera bombardé "

Alors certainement et loin de là, les populations de ces chancelleries ne seront nullement épargnées par les séismes et les volcans populaires.

Les répressions violentes ou autres formes de répressions, à moyens et longs termes, ne servent strictement à rien, bien au contraire, elles ne peuvent que s'intérioriser, elles accumulent inévitablement les hantises de la haine et de la vengeance.


Radio Trottoire s'est renseignée auprès du " Underground Information Center " Centre sans adresse, ni bureau, ni domicile fixe. Ci-après, le rapport strictement secret et introuvable.




I ) LA TRIBUNE DE 680 MILLIONS DE FRANCS DJIBOUTI
LES 25 ANS D'INDEPENDANCE. " IL FAUT ROULER, IL FAUT CASSER, IL FAUT DANSER ".



Chers collaborateurs, " jubilons ensemble " des massacres financiers, que nous perpétrons avec courage à l'encontre de nos citoyens qui demeurent amorphes, qui ne réagissent pas, accentuons ces massacres, via les finances de l'Etat, alors qu'ils sont encore sous les effets de la peur ;


hé, hé " bouffons, raflons " au maximum toutes les recettes des impôts dans la lubricité, avant qu'il ne soit trop tard ; amassons le plus d'argent avant les prochaines, avant les six mois qui restent des élections législatives et communales (on ne sait jamais en politique : mieux vaut tôt que jamais) . (Pensées politiques du parrain IOG atteint mental de paraphrénie).

Aux dires des amis du Parrain des Comptes en faveur du Gouvernement d'Arta, il se réserve pour le Jubilé du vingt cinquième ( 25ème ) anniversaire du jour de l'indépendance de la République pour laquelle il avait si " vaillamment COMBATTU MAIS AUX COTES DES FORCES DE REPRESSIONS COLONIALES, AUX COTES DES FORCES DE LA POLICE COLONIALE ".


Oui, unique dans son genre, et ironie du sort, en pleine crise financière, alors que les travailleurs djiboutiens sont encore sans salaires depuis six mois, alors que les retraités sont complètement dépouillés par la mafia aux ordres d'Ismael Omar Guelleh, l'équipe des mafieux vont se payer le luxe, avec une bagatelle de 680 millions de francs djibouti, le luxe d'un défilé militaire avec sa nouvelle Garde pléthorique extraordinairement surarmée.

Avec ces 680 millions de FD et d'après des ingénieurs des TP la totalité des axes routiers de la capitale serait totalement rénovée, ( en un temps record) en particulier la route de Venise, la route de Nelson Mandela, la route de Gamal Abdoul Nasser, le Boulevard de Gaulle, et l'ancienne route des Issas et celle de Zeila).

Il est prévisible, que le 27 juin 2002 sera excessivement chaud , avec des applaudissements à massacrer les mains sales.

Les 680 millions de FD seront destinés surtout pour financer l'autoroute de 1500 mètres seulement, l'électrification pour les sons et lumières, la formidablement majestueuse tribune avec fauteuil anti-balles. D'après un baron de la pègre-mafia cette tribune ne sera pas vitrée, ne sera pas climatisée (signe de courage).

Le défilé sera grandiose avec l'ensemble des " mujahiddins " de la Garde pléthorique de " César " , le " grand César " qui va bientôt conquérir la Corne de l'Afrique, qui va s'étendre et étendre son pouvoir de Loyada à Kismayo, de Galafi au Lac Tana, de Keren à Moyaleh.

Vive César ! César est mort !

Chantons tous en cœur, en chœur : " C'est toi ma petite folie, toi ma petite folie, mon petit grain de fantaisie, toi qui bouleverse, toi qui renverse… ".



II ) ATTENTION ! ATTENTION ! LES BARBELLES SONT ENTRE LES MAINS DU PARRAIN ISMAEL OMAR GUELLEH !

LES FILS DE FER BARBELLES EN PROVENANCE DE L'AFRIQUE DU SUD SONT BEL ET BIEN LA !

Après le 8 mai, après avoir endormi " la populace " par un discours sans éclat, sans aucune " démagogie " une semaine après qu'un cargo en provenance de l'Afrique du Sud alimenta les Forces pléthoriques d'armement moderne, et en priorité (c'est la première en grosse quantité) plus d'une dizaine, pour ne pas dire des dizaines de containers de fils de fer barbelés et une petite quantité importante de chapelets de mines anti-personnelles (le secret militaire oblige des nuances dans le langage).

Il semblerait qu'un grand nombre de containers seraient restés bloqués dans le navire. Interdiction de dernière minute.

Il semblerait aussi, que les mines anti-personnelles seraient destinées à assurer une ceinture de sécurité le long de la frontière avec le Somaliland, spécialement à travers les pistes empruntées par les chameliers, par les nomades, qui ne cessent de ,transhumer constamment.

En fait, ce n'est pas les nomades qui sont visés, (d'ailleurs tant pis pour eux car ils refusent de collaborer avec la police des frontières). En fait, sont directement visées toutes les personnes qui font la contrebande, ou assistent, accompagnent les contrebandiers. " Ces sales contrebandiers, qui osent encore amener des cigarettes Bensons, en concurrence frauduleuse avec la puissante trans-régionale Boreh-IOG"

D'abord il est exigé, pour les armements mécanisés, de faire preuve de patience, car les hélicoptères et les chars c'est pour bientôt, d'autant plus que l'on ne sait jamais ce que trame le vieux Ahmed Dini , et surtout attention, l'on doit être prêt militairement car l'alliance Kadami et Meles çà ne sent pas bien.

Attention , il ne faut pas sous-estimer ce Kadami, avec ses théories dogmatiques, il est malin et mine de rien c'est un diplomate spécialiste en renversement des situations, et dans les recentrages de alliances. Avec lui, il faut être prêt à tout.


En attendant il y a urgence. " Les élections législatives et communales sont fin prêtes, les listes électorales bien maquillées nous donnent d'office 67% en notre faveur, nous pouvons dire que nous avons techniquement gagner les élections, la Commission Nationale Electorale Indépendante verra le jour après le mois béni du Ramadan, (comme cela, il sera impossible de vérifier les listes électorales), et les Partis politique n'auront que deux mois en plus du mois béni du Ramadam.

Comme temps, c'est largement suffisant pour tout faire, tout réaliser, tout commencer à zéro, n'est-ce pas ? ".

Enfin on devrait se dire la vérité, car après tout, nous sommes devenus experts en matière de fraudes électorales, et de détournements de l'Argent publics.

Ceci en toute conformité avec le vieil adage : " qui vole un œuf, volera un bœuf " ce qui équivaut à dire : " ceux qui volent les élections , voleront les deniers publics, ceux qui volent l'argent des caisses de l'Etat voleront les bulletins des urnes ".


Un voleur n'a pas de limite sauf lorsqu'il se retrouve en prison.

En attendant , il faut penser à tout surtout à notre sécurité en cas de pépin , en cas de soulèvements, et les barbelés soutirés d'un vieux stock de l'Apartheid sont arrivés à point. ?


IL SUFFIT MAINTENANT A S'ENTRAINER A CONTRUIRE ILLICO DES CAMPS DE CONCENTRATIONS.

Toutefois, il est apparu un fait regrettable, à savoir le hic qui existe entre les stratèges de l'Etat Major des Forces pléthoriques. Ce hic consiste en :
" le lieu d'emplacement du ou des camps de concentrations ; ou et quand faut-il créer des hangars de stockages pour aliments, et à qui donner le marché de la construction et celui du ravitaillement ; à qui confier le poste de commandement.

Dernière nouvelle, quant aux containers bloqués dans le navire, les containers interdits aux déchargements, là aussi l'énigme a été facile à lever. Il s'agirait tout simplement d'armement à destination de Mogadiscio ou de Bossasso, mais avec le récent embargo sur les armements à destination de la Somalie et surtout avec la présence au port de Djibouti de la marine allemande (ces sacrés allemands sont des véritables têtus, ya wohlt achtung !) , impossible de prendre des risques aux répercussions internationales dangereuses.


C'est la fin de cette émission et Melle Hawa Lachagrinée remercie ses chers et fidèles auditeurs, elle leur demande de se mobiliser et plus encore d'être constamment en alerte et vigilant, car çà sent la rousse, çà sent le roussi .
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21/05/02 LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DE LA CHAMBRE DES COMPTES DE LA COUR SUPREME DU TRUBUNAL DE DJIBOUTI POUR POSER DES QUESTIONS PRECISES SUR LA GESTION DES FINANCES PUBLIQUES 0 DJIBOUTI (LDDH)



Le Président


Djibouti le 11 MAI 2002



Monsieur le Président,


C'est un honneur pour nous de suivre avec un grand intérêt les différentes Décisions de la Chambre des Comptes.

En effet, l'une des actions pour freiner les détournements effrénés des fonds publics est celle des Enquêtes à caractères judiciaires sur la gestion publique, Enquêtes qui doivent être diligentées par votre Juridiction.

En cette période pré-électorale, permettez-nous, Monsieur le Président de vous saisir en attirant votre aimable attention sur la situation financière désastreuse, et sur la gestion de l'Assemblée Nationale, qui laisse franchement à désirer.

Il est important que la gestion financière du Pouvoir Législatif, Pouvoir qui en principe est chargé des enquêtes parlementaires, qui est chargé du contrôle de la bonne gestion des deniers de l'Etat, il est important que la gestion financière du Législateur soit exemplaire ; ce qui actuellement ne semble pas être le cas.

Face au manque total de transparence de la gestion et des finances de l'Assemblée nationale, face au manque total de contrôle de la gestion et des finances du Pouvoir législatif, face à l'incompréhensible secret qui entoure l'exploitation financière ainsi que la gestion administrative suite à l'Autonomie financière du deuxième pilier de l'Etat, face au prochain renouvellement des membres de l'Assemblée nationale :

  • il est plus que souhaitable, avant la dernière session budgétaire de cette législature, avant les vacances Judiciaires, avant novembre 2002,
  • il est plus que souhaitable, que votre Haute Juridiction fasse un état des lieux sur le plan financier, que votre Haute Juridiction enquête sur la gestion administrative et financière du Président et du Secrétaire Questeur du Bureau de l'Assemblée Nationale, que votre Haute Juridiction prenne les mesures adéquates qui s'imposent.

A notre connaissance, et depuis que l'Assemblée Nationale jouit d'une complète Autonomie financière, à part le Président et probablement le Secrétaire Questeur, personne d'autre à notre connaissance n'a le droit de connaître et aucune Instance, aucune Commission Parlementaire n'a le droit d'approuver ou de désapprouver par vote les dépenses effectuées ou réalisées, dont le montant global est, chaque année, prévu par le Budget prévisionnel de l'Assemblée Nationale,

Les comptes financiers des dépenses du Gouvernement sont soumis et approuvés d'abord par les membres du Gouvernement avant d'être inclus d'une manière globale dans le Projet de Loi du Compte Définitif du Budget de l'Etat.

Quant aux dépenses financières engagées par le Président et/ou par le Questeur, elles ne sont ni approuvées, ni soumises à la vérification et aux votes des députés ou tout au moins de la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale.

Dépenses financières des fonds de l'Etat, qui ne font plus l'objet d'une Loi, d'une Résolution ayant force de Loi.

C'est la porte grande ouverte à toutes les formes de gabegies ou détournements effrénés des fonds publics, des impôts des citoyens djiboutiens et étrangers.

A notre connaissance, seuls deux hommes politiques décident l'engagement des dépenses, donnent des ordres aux fonctionnaires comptables d'exécuter telles ou telles dépenses, de suspendre les indemnités de tel parlementaire ou tel fonctionnaire et de l'utiliser (par exemple) pour l'achat des nouvelles moquettes, ou d'une nouvelle 4x4 (grosse cylindrée à la mode).

Seuls deux hommes politiques gardent dans le plus grand secret toutes les dépenses des deniers publics et des biens sociaux, dépenses engagées par eux deux seulement, dépenses qui restent sans contrôles et sans aucune Résolution adoptée par des parlementaires.

Toutefois, et afin de vous faciliter la tâche il nous paraît urgent de se poser un certain nombre de questions, qui nécessitent l'urgence à procéder à une enquête Judiciaire indépendante comme la vôtre, dans l'unique but que celui d'avoir le cœur net, et dans les uniques soucis que ceux de mettre fin aux rumeurs et aux impunités.

Questions

Est-ce vrai :

- Que depuis un certain temps l'autonomie financière de l'Assemblée Nationale est bloquée par le Trésor ?


- Que les chèques au nom de l'Assemblée Nationale et signés par le Président sont systématiquement rejetés par les Banques de la place sur ordre du Trésor National ?


- Que des chèques de l'ordre de 250 000FD à 400 000FD ont été émis en faveur de vendeuses de KHAT ? Si ceci est vrai, quel scandale !


- Il est très facile à la Chambre des Comptes de vérifier auprès des Banques de la place tous les chèques émis et signés soit par le ou les comptables, soit par le Président de l'Assemblée Nationale Monsieur Said Ibrahim Badoul, ceci depuis que l'autonomie financière est devenue effective.


- A combien se chiffrent actuellement les découverts des comptes au nom de l'Assemblée Nationale ou au nom de son Président ?


- Pourquoi des retards dans le paiement des indemnités parlementaires qui sont pourtant périodiquement versées par le Trésor et la Banque Nationale ?


- A quoi ont été utilisées les indemnités des cinq mois non payés ?


- Est-ce que les fonctionnaires de l'Assemblée Nationale ont aussi un retard dans le paiement de leurs salaires de cinq à six mois ?


- Est-ce vrai que les cotisations en suspens auprès de l'UNION INERTPARLEMANTAIRE (UIP), D' AFRIQUE CARAIBES PACIFIQUE (ACP), etc. … depuis 1993, n'ont pas été régularisées ?


- Est-ce vrai que depuis ces dernières années, depuis que les cotisations ne sont pas honorées, les députés djiboutiens qui se rendent aux Conférences de ces Organismes Internationaux ou Régionaux, que nos députés n'ont pas droit à la parole encore moins aux votes ?


- Alors c'est à se demander pourquoi se rendre à de telles Conférences, pourquoi toutes ces dépenses, alors que l'on ne sert à rien ? Alors que les participations de nos députés ne servent strictement à rien, puisqu'ils n'ont rien à faire là-bas.


- Alors pourquoi toutes ces dépenses inutiles ? Dépenses qui s'élèvent en moyenne entre deux mille et trois mille dollars US par personne.

Monsieur le Président,

Il serait hautement appréciable, que subsidiairement à votre enquête financière, qu'une étude soit faite, si possible, sur les différentes violations tant sur le plan administratif, que sur le plan des procédures législatives.

Ayant personnellement, une assez bonne connaissance par expérience du fonctionnement de la Machine Administrative de l'Auguste Assemblée Nationale, ainsi que de certains rouages des procédures législatives, je peux vous affirmer mon entière disponibilité à votre égard, pour vous apporte ma modeste contribution.

Permettez-moi, Monsieur le Président de vous témoigner mon entière solidarité à votre égard et à l'égard de tous les membres de la Chambre des Comptes, dans votre noble combat visant à mettre fin à l'Impunité, aux Détournements des Fonds Publics, à la Corruption en République de Djibouti.

La sévérité et l'efficacité de vos Jugements seront sans aucun doute appréciées par le Chef de l'Etat, par toutes les personnes éprises de Justice, par l'ensemble des contribuables djiboutiens.

La sévérité et l'efficacité de vos Jugements mettront inéluctablement un sérieux coup de frein aux irresponsabilités de bon nombre de nos Hauts Décideurs.

Avec mes sentiments déférents.


Jean-Paul Noël ABDI












Pour Information :

Le Ministre de la Justice chargé des Droits de l'Homme
Mme K. ABEBA Présidente de la Cour Suprême
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21/05/02 25 ANS DE VIOLATIONS ET DE MEPRIS, ET APRES ? (par FREEMAN)

Jour après jours, les informations en provenance de la Corne de l'Afrique n'augure pas l'avènement d'une nouvelle ère de paix, mais plutôt l'entrée imminente dans une forte période de turbulences.

Il y a quelques semaines, nous avons souhaité attirer l'attention de la communauté internationale sur les objectifs inavouables de Ismail Omar Guelleh à Djibouti et auprès des pays voisins.

Sa stratégie est d'une simplicité machiavélique : allumer plusieurs foyers de tensions dans la région pour d'une part, leurrer la communauté internationale en se plaçant comme le seul Président de la Corne, hardent défenseur de la paix. En somme, un remake de la conférence d'Arta. IOG souhaite ainsi faire main basse sur le probable pactole en direction des pays limitrophes, ainsi que de leurs réfugiés. Pour ce Monsieur, il n'y a pas de "petits profits" et tous les moyens sont bon pour renflouer les caisses vides de sa tirelire.

Ces contre feu allumés, IOG espère ainsi avoir la mansuétude de la communauté internationale sur les crimes économiques et les violations quotidiennes des droits de l'Homme commis dans sa "République privative", la RDD-SA.

Les récentes tentatives avortées pour rallumer les vieilles rancœurs entre les différentes communautés du pays, IOG s'empressent alors pour aller semer la zizanie et la discorde au sein des pays voisins.

Aujourd'hui, Nous souhaitons attirer la vigilance de nos compatriotes, de la communauté internationale et des pays voisins sur la politique aventurière et hasardeuse dont est porteur Ismail Omar Guelleh. C'est l'option de la politique du pire. Cette politique qui n'engendre que morts, misère et désolation.

Ismail Omar nous a déjà gratifié de son expertise de semeur de misère et désolation. Il souhaite nous convaincre qu'il est capable de mieux comme par exemple la mort à une échelle régionale!

Certaines informations alarmantes font état de grands mouvements de marchandises d'armes entre l'Afrique du Sud et Djibouti. Ces informations viennent conforter l'image d'IOG en tant que trafiquant d'armes. On sait déjà par exemple que la Sté COMAD (Sté maritime propriété d'IOG via le juge SAAD) a été lancé pour faciliter le trafic d'armes, de faux dollars et autres matières illicites.

Il se dit même qu'IOG s'est porté acquéreur d'une manufacture d'armement en Afrique du Sud. En résumé, nous avons l'équivalent d'un Al CAPONE à la tête du pays. C'est ce qui aurait pu nous arriver de pire. Et c'est entrain de se concrétiser jour après jour!

De grâce, mobilisons nous pour contrecarrer cette politique machiavélique dont l'objectif premier est la pérennisation d'un régime agonisant.

Comme tout dictateur en fin de règne, IOG peut être dangereux pour les djiboutiens et pour toute la région. En effet, les dossiers (affaire Borrel, Attentat du Café de Paris, tortures et autres disparitions etc ..), récents articles dans la presse internationale ( voir article du Nouvel Observateur), les enquêtes diligentées par la Communauté Européenne sur les détournements des aides octroyées et surtout l'arrivée imminente et dérangeante en Europe d'un transfuge (ex pilier du régime IOG) commence à semer la terreur dans les sphères glauques du pouvoir Guelliens.

Les rats s'agitent frénétiquement, se heurtent la tête contre le mur et veulent quitter le navire à n'importe quel prix. Pour preuve que le compte à rebours est déjà lancé, certains "in-dignitaires" du régime Guelleh ont commencé à envoyer familles et parents à l'étranger, loin du danger et de la colère du "peuple en guenilles".

Comme les peuples aiment beaucoup les symboles, les djiboutiens vont-ils choisir la date anniversaire des 25 ans d'indépendance pour montrer leur rejet catégorique du régime maffieux et liberticide de Ismail Omar Guelleh. Les djiboutiens vont-ils se lever comme une seul homme pour dire assez à ce régime corrompu, pour dire assez des violations quotidiennes de leurs droits les plus élémentaires, assez de voir sacrifier et hypothéquer l'avenir de leurs enfants, assez à l'hémorragie infliger aux caisses de l'état, assez à la paupérisation galopante de toutes les classes sociales du pays, assez à la confiscation d'un pays entier au profit d'une famille et d'un clan, assez au mépris dont ils font l'objet et pour dire leur soif de libertés , de dignités et d'humanités.................etc....

J'espère franchement que ce jour est proche et même très proche car en 25 ans, je pense que nous avons subi le pire. A moins qu'il nous réserve autre chose !

FREEMAN

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21/05/02 Guelleh renforce son potentiel de négoce d'armes. Avec quel argent ? Dans quel but ?

Guelleh, traficant d'armes reconnu dans la région, passe à une nouvelle dimension. Il devient fabricant en Afrique du Sud grâce aux aides internationales qu'il détourne et importateur à Djibouti.

Une information vient de nous parvenir selon laquelle Ismaël Omar Guelleh aurait acquis récemment une unité de fabrication d'armement en Afrique du Sud.

Le Général ZAKARIA et le Colonel OSMAN NOUR SOUBAGLEH accompagneraient quatre rotations aériennes hebdomadaires avec des Tupolev.

Les munitions fabriquées seraient de type 7,62 (pacte de Varsovie ) pour AK 47 - RPG ...ainsi que des mortiers de 260 de conception initiale chinoise.

La question est de savoir pourquoi les vols s'effectueraient de nuit ? Les avions sont parqués ensuite pour être déchargés à proximité du hangar de la Présidence djiboutienne à l'abri des regards.



Dans quel but ? Qui sont les clients ?
Ces munitions pourraient-elles être destinées à approvisionner les forces du régime de Somalie et celle d'Érythrée.


Dans la situation actuelle rien n’est impossible.

Avec quel argent ?
L'acquisition de cette fabrique d'armes n'a pu être réalisée qu'avec l'argent des contributions européennes et internationales. Bel et nouvel exemple de détournement des aides.... prévues à l'origine pour venir en aide à la Population civile. Et qui va encaisser les bénéfices, certainement énormes, qui seront générés par ce nouveau commerce ? Devinez !


Le contribuable européen et français généreux, va-t-il continuer à financer indéfiniment les frasques, les délirs de Guelleh (chateaux, voitures blindées, comptes en Suisse, en Australie) et surtout la fabrication et la diffusion d'armes de guerre dans la région. On sait que tous les conflits commencent comme cela.

Il serait peut-être temps que la France demande de mette un terme à cette dictature qui asservit le Peuple, qui ruine le pays, qui viole des Droits de l'Homme et qui sème désormais les germes de la guerre dans toute la Corne de l'Afrique en approvisionnant largement les bélligérants potentiels en armes et en munitions

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20/05/02 L'association pour la Protection de la Souveraineté Nationale (ASPN) nous envoie des informations complémentaires.

Notre lecteur a été visiblement surpris par l'humour de notre équipe qui avait souligné l'incohérence entre l'objectif de rebaptiser les rues de Djibouti avec des noms locaux et le pseudonyme européen choisi par le signataire.

Il tient à faire savoir que l'objectif de son Association est plus large et qu'il consiste à rétablir la souveraineté nationale de Djibouti qui est menacée par Guelleh l'Ethiopien et que son Association devrait être légalisée bientôt à Djibouti.

Nous lui en donnons acte et nous lui souhaitons beaucoup de réussite dans son combat.

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20/05/02 Dénonciation de la Françafrique : délit d'offense à chef d'Etat étranger ? Les trois dictateurs africains déboutés en première instance seront en appel le 22 mai 2002. (Communiqué de SURVIE)


En juin 2000, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Tchadien Idriss Déby et le Gabonais Omar Bongo intentaient un procès contre l'auteur et l'éditeur du livre Noir Silence pour délit d'offense à chef d'Etat étranger.


Le 25 avril 2001, François-Xavier Verschave, auteur de l'ouvrage et président de l'association Survie, et Laurent Beccaria, directeur des éditions des Arènes, étaient relaxés par la 17e chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris. Dans un jugement historique, le tribunal rejetait la plainte des trois chefs d'Etat africains, considérant que le délit d'offense à chef d'Etat étranger était incompatible avec les articles 6 et 10 de la Convention européenne des droits de l'homme. Pour la première fois depuis 1881, " l'offense à chef d'Etat ", continuité du crime de lèse-majesté, n'aboutissait pas à une condamnation.

Sans entrer dans le débat de fond, cette décision courageuse signifiait la possibilité pour une association et un éditeur d'évoquer les crimes de trois dictateurs africains. Ce fut une première victoire contre la Françafrique, notamment pour ces africains venus témoigner au péril de leur vie.

Le 22 mai 2002, trois autocrates africains invoqueront à nouveau " l'offense " devant la Cour d'appel de Paris, face à la dénonciation de leurs crimes. Ceux qui luttent contre l'impunité et la connivence ne cesseront de le rappeler : " Une autre Afrique est possible, que celle qu'ils imposent. Une autre France aussi, que celle qui les soutient. "

Ngarlejy Yorongar, Marcel Tounga, Benjamin Toungamani et Cheikh Oumar Cissokho seront présents pour apporter leur témoignage.

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20/05/02 Dans une lettre ouverte adressée au Sénateur belge, M. J. Cornil, le GED se félicite d'avoir favorisé l'établissement de nouveaux contacts entre la Belgique et Djibouti, qui favoriseront l'accès des jeunes étudiants dans les Universités belges.


9, rue Camusel
1000 Bruxelles - Belgique
exildj@gouv-exil.org


Ministère des Affaires étrangères
et de la Coopération internationale


 

Monsieur le Sénateur Jean Cornil
Maison des Parlementaires
Bureau n° 32
21 Rue de Louvain
1009 – Bruxelles



Bruxelles le samedi 18 mai 2002.



Références : n° 02 – 05 – 18/09 / MSA.




Monsieur le Sénateur,


En prolongement de la visite récente à Djibouti de Monsieur le Commissaire Général de la Communauté Française de Belgique chargé des relations internationales, le Gouvernement en Exil de Djibouti tient à exprimer sa grande satisfaction quant aux suites données par les autorités du Royaume de Belgique aux multiples démarches qu'il a effectuées depuis 2 mois auprès de ses diverses instances, notamment par l'intermédiaire de son Chargé des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale.

Le Président Mahamoud Idriss Ahmed m'a chargé de vous remercier tout particulièrement pour votre contribution à l'émergence de ces liens entre la Belgique Francophone et la Nation Djiboutienne favorisant ainsi l'établissement de premiers contacts pour une coopération multidimensionnelle.

Sur le fond et quelque pourrait-être le domaine de coopération envisagé, nous encourageons de tous nos vœux de telles initiatives émanant de la Communauté française de Belgique car correspondant parfaitement à la nécessaire approche puis au renforcement de ses liens avec la Nation djiboutienne, facteur de progrès et de développement pour Djibouti.

Par ailleurs, nous attirons respectueusement votre attention sur divers points qui nous semblent déterminants pour la mise en œuvre, sur des bases saines et pérennes, d'accords multidimensionnels ultérieurs.

Comme nous l'avons précisé lors de nos entretiens avec nos divers interlocuteurs, le gouvernement de Monsieur Ismaël Omar Guelleh a démontré son incapacité chronique en matière gestion " saine et transparente " des aides internationales et notamment pour ce qui concerne la réaffectation des bourses attribuées à notre jeunesse estudiantine.

Cette gestion est à qualifier de confuse et de sectaire et nous ne saurions de ce fait la cautionner, à aucun moment ou de quelque manière que ce soit.







En effet, nous observons deux phénomènes en ce qui concerne cette répartition :

- soit ces bourses d'étudiants s'égarent sans justification aucune dans les méandres des hautes sphères gouvernementales et sans que les réclamations formulées par les étudiants demandeurs ne soient prises en considération,

- soit elles sont affectées à partir de critères de choix au profit exclusif d'étudiants dont les familles fortunées gravitent en périphérie immédiate du pouvoir en place.

Dans ces conditions, le constat suivant est établi : avec le temps, la majorité des étudiants bénéficiant de ces privilèges, se conforte avant tout dans une aisance de vie en Europe, pour ne pas dire une certaine oisiveté. Ne bénéficiant pas toujours des capacités intellectuelles nécessaires pour poursuivre leurs études, ils s'installent dans une situation "d'étudiants de longue durée", sans avenir professionnel pour eux.

De ce fait, ils pénalisent directement ceux qui pourraient prétendre légitimement (sur la base de leurs résultats scolaires et de leurs capacités personnelles) à l'attribution des bourses mais qui n'entrent pas dans les critères de choix pour le moins nébuleux définis par le gouvernement djiboutien.

Monsieur le Sénateur, le Gouvernement en Exil de Djibouti est très vigilant sur ce point car il considère qu'en matière d'Éducation et de Formation professionnelle, chacune et chacun doit bénéficier des mêmes chances pour réaliser son parcours d'excellence sans référence d'appartenance à un quelconque milieu social, culturel, ethnique, tribal ou religieux.

Ceci s'inscrit profondément dans une vision plus large qui concerne le Respect des Droits de l'Homme et de la Justice sociale.

Par leur méthode inavouée d'exclusion de ces couches sociales dites défavorisées car non réceptives aux valeurs discrétionnaires du pouvoir en place, savamment entretenue depuis l'accession du pays à l'indépendance en 1977, les gouvernants successifs de la République de Djibouti ont sacrifié sciemment des générations de jeunes dans le domaine de l'Éducation et de la Formation professionnelle.

Cette carence se fait durement ressentir aujourd'hui à tous les niveaux de notre administration et de l'encadrement des entreprises du secteur privé. Par ailleurs, elle est aussi directement responsable du chômage endémique qui touche particulièrement les jeunes et qui atteint un niveau que nous osons qualifier de catastrophique.

Pour conclure, nous invitons respectueusement la Communauté Française de Belgique a conditionner ses aides et ses interventions suivant des critères d'équité et de respect d'un "Contrat d'objectifs précis" et d'obligation de résultats et de refuser les artifices fallacieux et les pressions du pouvoir en place qui est passé maître dans ce domaine.

Nous sommes conscients de l'attention toute particulière que vous ne manquerez pas de porter au contenu du présent courrier et dans l'attente de vous retrouver, nous vous prions de croire, Monsieur le Sénateur, à l'assurance de notre haute considération.

Mohamed Saleh Alhoumekani
Chargé des Affaires étrangères
et de la Coopération Internationale

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20/05/02 Le GED nous a donné de l'espoir. Ce qu'on veut maintenant, c'est de l'argent pour étudier et pour vivre. (Groupe Bouh Warsama)

Bonjour monsieur J L schaal,


Je vous demande de faire paraître cet article sur l'ARDHD et je vous remercie d'avance.


Depuis plus de deux mois, mes amis et moi, on lit tout ce qui s'écrit sur l'ARDHD et sur les autres sites.

C'est comme cela que l'on a appris dans le site du GED, que nous pourrions bientôt recevoir des bourses pour poursuivre nos études en belgique.

En Europe, on peut parler et écrire, mais on a besoin de vivre et il faut sans cesse trouver des petits travaux, dans les fast foods et ailleurs. C'est très épuisant, car il faut étudier en même temps.

Nos familles à Dikhil, à Ali Sabieh et à Djibouti n'ont pas beaucoup d'argent, ils ne peuvent pas nous aider. Nos pères n'ont pas reçu de salaires depuis plusieurs mois.


Faut qu'on se débrouille tout seul et on est pas des voleurs.

Nous espérons que Mohamed Saleh obtiendra les mêmes aides pour nos frères et nos soeurs qui étudient en France et qui ont les mêmes ennuis.


A Djibouti, on avait tous demandé des bourses et on a rempli un tas de papiers. 6 mois après on n'avait pas de réponse.


On nous a dit il n'y avait pas d'argent. Demande au Ministre ! Il n'a jamais voulu nous voir. Il est très occupé Le Ministre et ce nest pas son role de s'occuper des bourses des étudiants. Quand on est pauvre, on tourne en rond à Djibouti


On a manifesté et on nous a fait exactement ce qu'on eût les étudiants qui ont manifesté le mois d'avril de cette année.

J'ai passé 30 jours à Gabode et jamais je ne voudrais retourné.


J'ai pas volé, j'ai pas tué mais mais on m'a frappé et frappé encore.


Alors ma famille m'a donné un peu d'argent et m'a aidé à quitter Djibouti.


Si je suis ici en Belgique, c'est grâce à mon cousin qui m'héberge et à sa femme.


J'ai commencé des études dans l'informatique et j'espère obtenir mon diplôme dans deux années. Tous mes amis sont dans la même situation et nous avons retrouvé entre nous l'entraide des vieux. Le groupe de nous avons formé est un groupe solidaire parce qu'on se connait lorsqu'on jouait au foot et qu'on avait les mêmes difficultés et que nous pensons qu'il faut que les jeunes ne se laissent pas manipuler par Ismaël Omar Guelleh, le monstre de l'Ethiopie, qui nous chasse de la terre de nos ancêtres.


Les vieux chefs politiques qui nous demandaient de les aider, aujourd'hui ils baissent la tête et préfèrent brouter avec Ismaël Omar. Leurs enfants, ils recoivent des bourses pour aller en Europe, aux Etats d'Amérique, c'est tout ce qu'ils veulent, le restant ils s'en foutent.

J'ai vu assi un article sur l'ADI. Ils disent que IOG est content de la visite du Commissaire belge.

Nous on pourrait croire que c'est Ismaël Omar qui a obtenue son aide alors qu'on sait tous que c'est Mohamed Saleh et Mahamoud qui ont expliqué la situation au Gouvernement de Belgique.


Les amis du dictateur, ils sont bien incapable de nous aider et en plus ils mentent aux gens. On voit souvent Mohamed à Bruxelles et on sait qu'il va dans les Ministères pour expliquer notre cas.


J'ai une question à poser aux futurs étudiants à Djibouti.


Est ce que vous croyez que le Gouvernement et le Ministère de l'Education nationale vont vous aider, si votre père n'est pas membre du RPP ? Je sais que c'est non.


Mon père est de Dikhil et il fait pas de politique. Mes frères et moi on a jamais rien eu .


Mes frères sont à Djibouti. Ils sont au chômage, et mon père c'est un bras cassé de l'Administration. Mes deux soeurs vont quitter l'école pour chercher du travail.


Le GED nous a donné de l'espoir ? Ce qu'on veut c'est qu'ils continuent et qu'on ait des preuves et surtout l'argent pour nos études et pour vivre.


Ici, on voit les enfants des Ministres et des haut-placés. Ils se promènent toute la journée et ils dépensent de l'argent, sans même étudier. Les copains nous ont dit que c'était pareil à Toulouse, à Bordeaux et Marseille.


Quand ils nous voient, ils détournent la tête ou passent sur un autre trottoir.


Ils veulent pas nous parler car ils ont peur qu'on les agresse.


Alors on s'est regroupés et j'ai été élu comme porte-parole.

Transmettre le bonjour à nos familles et à nos amis des quartiers 2, 3 , 4 , 6, 7 Balbala et Hayableh.

Ici tout va bien et on se bat pour vivre et pour étudier.

Le groupe des Djiboutiens de Belgique
et du sud de la France
Bouh Warsama

Pour nous contacter : bouhwarsama@yahoo.fr

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20/05/02 Zoom sur la population Afar en Ethiopie (Article de l'IRIN (ONU), en anglais, transmis par un lecteur)

Asayita,5/17/2002 (IRIN) - Inhabiting some of the harshest terrain in the
world, the people of Afar are famed for their resilience, ferocity and
pride. Yet, in the searing heat of northeastern Ethiopia, they are now
earning another reputation - that of being the most neglected and
marginalised ethnic group in the country.


The nomadic Afar have fewer hospitals, schools or social services than
almost any other region in Ethiopia. They generally die younger and are
less likely to be able to escape their cycle of deprivation.


The Sultan of Afar, Ali Mireh Hanfareh, recognises the severe problems
facing the state. He told IRIN that education was the key to solving many
of them. "Education is the most important thing for my people," he said
from his home in Asayita, the capital of Afar State. "You cannot do
anything without education."


But the sultan, who is the region's traditional ruler, said the entire
state had just three secondary schools - one of which he had built
himself. Only one percent of Afars ever finished primary school. Moreover,
he pointed out, the miniscule educational component available was also
serving to drive away the people who benefited from it, lured by higher
wages and better lifestyles in other parts of the country or abroad.


As pastoralists, the Afar move over vast distances with their livestock,
irrespective of borders. The lowland region, which covers 270,000 sq km,
occupies one-fifth of Ethiopia, has a population of about 3.4 million,
according to the last census in 1994.


Only about five percent of the Afar population have access to proper
health care. According to the World Health Organisation (WHO), two
hospitals serve the entire population, which, it says, is grossly
inadequate.


"Basic infrastructure such as electric power supply, transport and
communications, are grossly deficient, which have posed serious roadblocks
on the service delivery," a 2001 WHO report said. In almost every area of
health, the Afar were well below the national average, the report added.
No health outreach service has been offered for three years because of
financial constraints and a lack of transport. Immunisations against
disease were almost zero, it added.


In the sweltering capital of the region, Asayita, where temperatures often
reach 45 degrees centigrade, electricity is only available - if at all -
to half the town at any time. A 45-km dirt track links Asayita, which
overlooks the Awash river, to the tarmacked Addis to Djibouti highway. A
new capital, Semara, is being built on the highway, although no-one has
moved there yet.


The lack of basic services, like roads and electricity, pose real problems
to NGOs trying to establish themselves in Afar. Few of them operate in the
state. Only 13 NGOs are currently running programmes there. Six years ago,
it was just two, but the World Bank and IMF are now targeting pastoralist
projects, whose funds attract new development groups to the region.


A five-year World Bank-funded programme worth US $250 million known as the
Ethiopian Social and Rural Development Fund (ESRDF) targeted rural areas,
but often did not reach pastoralists. Now the Bank is launching a scheme
to channel funds direct to the pastoralists. The scheme, the Pastoral
Community Development Project, is far more "geographically specific" in
its focus than the ESRDF from which it evolved.


Esayas Girma, head of Community Aid Abroad (CAA) - who started work in
Afar six years ago - said historically the group had been outsiders.
"There is no question over whether the Afar are marginalised," he said.
"They lack basic rights. All the political decisions traditionally have
been taken elsewhere. They should have basic health and education - these
are primary rights which can't be denied."


CAA is also seeking to empower women through literacy programmes and
advocacy work. Esayas said the marginalisation of the Afar was in part
historical - the divide between the lowlands of Ethiopia and the
highlands, where the majority of the population live.


The Pastoralist Communications Initiative (PCI), a new organisation in
Ethiopia, agreed with Esayas's views. Daoud Tari of the PCI said
pastoralists across the Horn of Africa had been marginalised. "The
production system they pursue is very different from the agrarian
agriculture production system. The state in Ethiopia was formed around
agrarian agriculture that looked at pastoralism as a backward mode of
production, not worth investing in."


After Afar became a regional state in 1995 - it is supposed to control its
own budgets and priorities - the problems were compounded. "That
[transformation] has [engendered] a lot of problems, because there is no
capacity. The regional state has a strong lack of capacity," Daoud said.


Many development agencies complain they are concerned over security as
skirmishes can break out between rival clans. Almost every man wears the
fearsome looking three-foot-long Jile sword. Most men carry semiautomatic
rifles. Parts of the state are often out of bounds to the United Nations
because of strict rules governing staff security. The sultan argues that
the Afar are peaceful - but much of his time is spent settling disputes
between rival clan leaders, who regularly call at his home.


But NGOs in Afar say the security issue is influenced by the regional
state's political boundaries, Djibouti and Eritrea being places where many
Afar, who do not recognise borders, also live. Daoud said that groups of
Afar spread over three countries meant that they could often be used as
political pawns by rival governments.


CAA believes that the clan system - often blamed for insecurity - can
actually facilitate operations. "It is an advantage for NGOs. If you know
exactly the architectural structure of the society, it is an opportunity
for NGOs to work, not a source of frustration," Esayas said. "Like the
land management system is done, which is based on a clan system. But when
people who go there see plain lands [they] think nobody's there. But
somebody is managing that one. So if you understand the clan system, who o
perates [it] and who are really the power - I can't see it as a problem."


On average, the region receives 300 mm of rainfall a year - an amount that
can fall in a single month in the country's capital, Addis Ababa. But
according to Farm Africa, which focuses on pastoralist development, lack
of water is not the problem - it is poor management. Dr Seme Debela, head
of Farm Africa, said gradual encroachment by large-scale commercial crop
cultivation using the Awash river for massive irrigation was preventing
the Afar from reaching the river bank to graze their animals.


"It is not really the water - the water is there," he said. "It is the
land that is creating the problem, because these people migrate, and these
commercial activities are in the way of the migratory route. It also means
fertile land where crops are now grown are off-limits to the nomads, who
are on an endless search of fine grazing lands. That has created conflict,
and this is the issue of management - how to share resources," he said.


"The pastoral community was not well understood in the past. There were
efforts by the previous governments, beginning with the Haile Selassie
period up till now, but the kind of development programmes planned and
implemented were not really appropriate to the pastoral community. As a
result they could not really benefit from this kind of development," Seme
noted.


There had been a number of livestock programme activities, but the
approach had been more suited to the highland environment - highland
agriculture rather than pastoralism, Seme said. "The kind of development
plans initiated were not participatory, did not really appreciate the
distinction between highland settled agriculture and pastoral activities,
even agro-pastoral activities. So there was this dichotomy. Now we are
learning: the government has even set up a pastoral extension system."


Farm Africa also trains the Afar in animal health, equipping them with
medicines to tackle livestock diseases. Seme said many areas needed to be
targeted and improved, particularly the ability of the Afar to run
programmes once NGOs pulled out. "The social infrastructure is very weak,"
he said. "Unfortunately they don't have the resources both human,
financial and others. So there is a big need for the Afar region, like for
most pastoral regions."


He noted that non-Afars held the available jobs in the region. "Who runs
the commercial farms, who are the truck drivers, who are the accountants,
storekeepers, secretaries? They are not Afar, and this human resource base
is very weak now."
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18/05/02 Rebaptisons nos rues avec des noms djiboutiens (lecteur)

Je suis vraiment déçu d'entendre mes chères frères et sœurs djiboutiens
utiliser les anciens noms coloniaux des places et routes à Djibouti.


Comme vous savez, l'ancienne Place Rimbaud est actuellement nommée Place
Mahamoud Harbi, l'ancienne Place Menelik est la Place du 27 juin.


Actuellement, avec l'appui de la Population djiboutienne, nous demandons au
Parlement de renommer le boulevard de Gaulle (plusieurs dizaines de
djiboutiens y ont été massacrés durant le séjour du Général de Gaulle à
Djibouti) boulevard Janaleh (héros de l'indépendance). Une pétition signée
par plusieurs milliers de djiboutiens sera bientôt délivrée au Parlement et
au Président. Après lorsque ce sera devenu une réalité, nous espérons continuer à "djiboutiser" plusieurs endroits (place Lagarde, rue de Marseille, rue de
Genève etc..) qui portent encore des noms coloniaux.


Bref, quel est l'intérêt de changer le nom d'un endroit si la population
utilise toujours les anciens noms coloniaux.


Association pour la protection de la souveraineté nationale (apsn)

sincèrement
James L


ARDHD : nous publions cette contribution d'un lecteur. La seule chose qui nous a surpris, est simplement traduite par le fait qu'il ait choisi d'envoyer son message avec un nom européen, certainement un pseudonyme (plutôt anglais), comme expéditeur. Cela diminue beaucoup l'impact et la force de son message, pour ne pas dire plus sur la véritable conviction que l'on pourrait en déduire.
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18/05/02 Je voudrais vous apporter des précisions au sujet ABDILLAHI connu sous le nom de "Bene Bidarlé". Il a des biens en France acquis avec l'argent détourné du HCR. (Lecteur)

D'après mes informations, il aurait acquis en France un superbe appartement avec l'argent qu'il avait détourné au HCR. Je m'étonne que les banques en charge du transfert n'ait pas lancé l'alerte auprès des services TRACFIN. Je pense d'ailleurs qu'IOG n'est pas au courant.

Cela montre la tolérance des banques françaises vis à vis du régime de Guelleh et de ses proches. Combien ont-elles transféré pour le compte de Guelleh ! Le montant serait impressionnant paraît-il. La Suisse va-t-elle intervenir, depuis qu'elle s'est dotée d'une nouvelle arme juridique, comme vous l'écriviez dans votre précédent numéro.





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18/05/02 "Sept ans après, la mort toujours mystérieuse du juge Borrel" (Le Nouvel Observateur N° 1958 - Sylvie Véran)

ARDHD : exceptionnellement, nous reproduisons l'intégralité de cet article, car il y a tout lieu de penser que ce numéro du Nouvel Observateur sera censuré par IOG à Djibouti et que la communauté djiboutienne émigrée au Canada, aux USA, en Hollande et /ou en Europe du Nord (qui consititue la majorité des nos lecteurs) aura beaucoup de mal à se le procurer. Nous adressons nos plus sincères félicitations à Sylvie Véran pour la qualité de son information.

Meurtre ou suicide ? En 1995, le magistrat français détaché à Djibouti avait été retrouvé carbonisé sur les flancs d'une falaise. Depuis, sa veuve est convaincue que son mari a été tué parce qu'il en savait trop. Rebondissement : un nouveau juge a décidé de faire exhumer le corps.


S'il était possible de remonter le temps, Elisabeth Borrel n'hésiterait pas un instant. Cela fait prés de sept ans que cette femme brisée fouille le passé, revisite les ultimes moments qui ont précédé le baiser donné par son mari avant qu'il ne la quitte pour toujours.


Pourquoi n'a-t-elle pas pressenti qu'il était en danger ? Ces questions sans réponses hantent l'épouse de Bernard Borrel, un magistrat français dont le corps a été retrouvé, brûlé, fin 1995, sur les flancs abrupts d'une falaise dominant la mer d'Oman, à Djibouti.


Etait-ce un suicide, comme l'a tout de suite annoncé l'ambassade de France ?

Un assassinat, comme le croit fermement son épouse, magistrat elle aussi ? Ou encore un meurtre camouflé, commis au nom de la uiison d'Etat? Aprés sept années d'investigations dans une atmosphère lourde de rumeurs, de ragots, de pressions politiques, de bourdes policiéres et judiciaires, et le dessaisissement de deux magistrats, une nouvelle exhumation du corps de Bernard Borrel vient d'être ordonnée par le juge Jean-Baptiste Parlos, chargé de l'enquête depuis juillet 2000.


Tout commence au petit matin du jeudi 19 octobre 1995, à Djibouti, lorsqu'une patrouille de la prévôté (police de l'armée) française découvre un 4x4 Suzuki bleu abandonné prés d'un belvédère qui surplombe le golfe de Goubbet al-Kharab, face à l'île de Guinni Koma, dite l'île du Diable. Sur le siège arrière du véhicule, un pantalon et une chemise sont soigneusement pliés. En contrebas du parking, les gendarmes trouvent un short, un jerrican d'essence vide et une sandale. Puis, au pied d'un ravin haut de quatre mètres, ils repèrent un briquet, une montre et une autre sandale calcinèe. Enfin, à une quinzaine de mètres de là, au bas d'un éboulis, un corps nu et àdemi carbonisé.

L'identité de la victime est vite établie. Il s'agit du juge Bernard Borrel, 40 ans. Magistrat mandaté par la France en tant que conseiller du ministre de la Justice de Djibouti, Moumin Bahdon Farah, dans le cadre de la coopération judiciaire entre les deux pays.


La nuit précédente, Elisabeth Borrel n'a pas fermé l'oeil. Aidée par des amis coopérants, elle a cherché son mari dans les hôpitaux et les commissariats de cette ancienne colonie française, brûlante et désertique, pays des Mars et des Issas. Bernard Borrel avait quitté la maison la veille, vers 17 heures, après avoir ramené leur fils ainé du catéchisme. Il devait ensuite repasser à son bureau. Et se rendre à une réunion du Rotary. Personne ne l'y a vu.

Folle d'inquiétude, Elisabeth se décide à fouiller ses effets personnels et découvre une enveloppe à son nom. A l'intérieur deux feuillets rédigés par son époux. L'un dresse une liste de sa collection de médailles militaires et indique à Elisabeth qu'elle peut les vendre si elle le souhaite. L'autre évoque une somme de 50 000 francs (7 622 euros), retirée la veille en monnaie djiboutienne de leur compte joint. Le juge signale que cétte somme qui se trouve dans son cartable n'a pas été dépensée et qu'il faut la rapporter à la banque.

Elisabeth n'a pas le temps de se demander à qui ou à quoi était destinè cet argent. On sonne à la porte. Il est 9 heures du matin. Le consul de France vient lui annoncer que son mari " s'est immolé " dans la nuit.


Dans l'après-midi, Jean-Claude Sapkas, conseiller juridique français de celui qui était alors président de la République de Djibouti, Hassan Gouled Aptidon, se présente chez Mme Borrel. Il lui demande de rechercher un document de la plus haute importance, que son mari devait détenir.

Document qu'elle ne retrouve pas mais qui, selon le visiteur, pourrait attirer de gros ennuis au chef de la prévôté s'il tombait entre de mauvaises mains. Elisabeth apprendra plus tard qu'il s'agissait d'une liste de personnalités politiques et policières locales impliquées dans des affaires de corruption.

Mais, pour l'heure, terriblement choquée, elle ne se pose pas de questions. Trois jours plus tard, accompagnée par ses deux fils de 5 et 8 ans, elle se laisse pousser dans l'avion pour Paris. Après avoir promis, à la demande de M. Sapkas, de ne jamais parler du document disparu ni de l'argent découvert dans son appartement.

Elle abandonne sur place le corps de Bernard qui, lui dit-on, doit être autopsié avant qu'on ne le lui rende.


Dans les semaines suivant son retour en France, Elisabeth Borrel ne met pas en doute la version du suicide. L'idée qu'on ait pu attenter à la vie d'un haut magistrat français dans cette base arrière de l'Hexagone où tant d'intérêts sont liés à ceux de la France ne lui vient pas un instant à l'esprit. Son mari était un homme solide et peu enclin à la mélancolie.

Mais elle se souvient d'une conversation avec lui, deux jours avant sa mort, qui l'avait rendue perplexe. " Bernard parlait peu de ce qu'il avait à coeur, dit Elisabeth Borrel. C'est pourquoi j'ai été trés étonnée quand il m'a confié qu'il était angoissé, qu'il souhaiterait m'en dire plus mais qu'il ne le pouvait pas. Il se reprochait de dépenser futilement son argent dans l'achat de médailles et de ne pas s'occuper suffisamment de sa filleule de 13 ans, élevée seule par sa mére, premier amour de Bernard. Pour finir, il m'a dit qu'il
n'était plus digne de moi. J'ai mis cette drôle de confidence sur le compte de la fatigue. "


Le 3 novembre 1995, la dépouille du juge Borrel est rapatriée à Toulouse et ensevelie le lendemain dans le cimetière du village de Frouzins. Fin novembre, malgré plusieurs requêtes, Elisabeth n'a toujours pas reçu le rapport de l'autopsie faite à Djibouti. "Je me suis réveillée, explique-t-elle. J'ai commencé à penser qu'on me cachait quelque chose. " La jeune femme, elle aussi magistrat, décide de demander une autre autopsie du corps de son mari.

Une information est ouverte au parquet de Toulouse pour " recherche des causes de la mort ". Deux mois passent avant que l'opération ne soit réalisée le 15 février 1996. Puis... une année entiére avant que ses résultats ne soient livrés. Ils vont pourtant se révéler d'une extrême importance.


En effet, au contraire du médecin qui a examiné - et non autopsié - le corps de Bernard Borrel à Djibouti le rapport a fini par arriver en mai 1996, les légistes de Toulouse ne concluent pas à l'asphyxie par le feu, donc à la mort par carbonisation. Aucune trace de suif n'a été décelée dans les bronches. Un autre expert établit que le peu d'ampleur du rayonnement thermique constaté sur le sol où était allongé le corps ne correspond pas à la combustion très forte du haut du cadavre. Et que certains des objets éparpillés sur plusieurs mètres ne se trouvent pas dans la trajectoire empruntée, selon l'enquête de la prévôté, par le corps.


Pour Elisabeth Borrel, c'est la confirmation d'une conviction qui ne la quittera plus: son mari a été tué et son corps brûlé afin de maquiller le meurtre en suicide. Pour quelle raison ? Elle n'en a aucune idée mais elle cherche. Et trouve. Dans les dossiers personnels de Bernard, Elisabeth découvre une liste d'entreprises européennes fabriquant des produits chimiques, qui, renseignements pris, seraient utilisés dans la fausse monnaie.

Or un gigantesque trafic de faux dollars, impliquant des notables locaux et des Français émigrés à Djibouti, avait été mis au jour durant l'été 1995. En s'intéressant à ce dossier très sensible, son mari se serait-il mis en danger ? Un autre document l'intrigue. Il a été adressé de Paris à Bernard par le juge Roger Le Loire. C'est une commission rogatoire concernant une demande d'auditions dans le cadre de l'enquête sur l'attentat contre le Café de Paris à Djibouti.


Le 27 septembre 1990, en pleine guerre du Golfe, une bombe explose devant ce lieu de rendez-vous de la colonie française qui rassemble 3 000 militaires et 200 coopérants. Bilan : un mort et 11 blessés. L'enquête est diligentée de Paris par le juge Le Loire.

Quatre suspects sont arrêtés mais non extradés. Ils sont condamnés à Paris par contumace, en 1998, à la réclusion à perpétuité. Mais à Djibouti une rumeur circule : cet attentat antifrançais aurait été commandité par Ismaël Omar Guelleh, le dauphin du président Aptidon, qui sera élu chef de l'Etat en avril 1999.

" Guelleh voulait mettre à genoux la tribu minoritaire somalie des Gadaboursis, explique Jean-Loup Schaal, Président de l'Association pour le Respect des Droits de l'Homme à Djibouti. Grâce à cet attentat, il a pu organiser une descente de police dans un quartier où s 'étaient réfugiés des opposants Gadaboursis. Prés de 60 personnes ont été exécutées. "

Bernard Borrel servait de lien entre le juge Le Loire et le magistrat djiboutien chargé du dossier du Café de Paris. A la demande de Mme Borrel, le juge parisien consent à témoigner: " Votre époux [...] m'a apporté une aide précieuse ayant permis le bon déroulement des investigations à Djibouti. Je ne peux malheureusement pas vous fournir les détails étant personnellement tenu au secret professionnel (...) .

Forte de cette attestation, des résultats des expertises, du silence qu'on lui a demandé d'observer à propos de la somme d'argent détenue par Bernard Borrel, Elisabeth décide de porter plainte pour " assassinat ". En novembre 1997, le dossier est dépaysé de Toulouse à Paris et confié aux juges Roger Le Loîre et Marie-Paule Moracchini. Commence alors une véritable guerre d'usure entre les deux magistrats et Mme Borrel et ses avocats. " Dès le début, ces juges n 'ont instruit que dans le sens du suicide et ont systématiquement repoussé toutes les demandes d'actes que nous faisions ", dit Me Olivier Morice, avocat de Mme Borrel.

Faux, se défend aujourd'hui Roger Le Loire. " Nous sommes partis de l'idée d'un crime. Cependant, au fur et à mesure de l'examen des pistes, y compris celle d'une relation avec l'attentat du Café de Paris, le suicide nous est apparu de plus en plus évident. "


Les magistrats se rendent une premiére fois à Djibouti en mars 1999. Une enquête sur la personnalité du juge Borrel est lancée. On cherche dans sa vie privée. On le soupçonne d'avoir eu une maîtresse à Paris.On veut savoir si sa filleule, Tania, n'est pas en réalité sa fille.


On va même jusqu'à montrer sa photo à des enfants des rues victimes d'un groupe de pedophiles français. Mais, selon Mme Borrel, aucune enquête sérieuse n 'est faite sur la réalité des activités professionnelles de Bernard. Revenant sur ce qu'il m'avait écrit, le juge Le Loire me fait alors savoir que mon mari ne tenait qu'un rôle subalterne au ministère de la Justice djiboutienne et n'avait pas connaissance du fond des dossiers traités ".


Début 2000, alors que l'instruction paraît s'enliser, un témoin, réfugié politique djiboutien en Belgique, sort soudain du bois. Il se nomme Mohamed Saleh Alhoumekani. Officier dans la garde présidentielle au moment des faits, il affirme que le juge Borrel a été assassiné et que le président Ismaêl Omar Guelleh, surnommé IOG à Djibouti, est le commanditaire du meurtre.

Le 19 octobre 1995 à 13h45, Alhoumekani aurait assisté dans les jardins de la présidence à une curieuse conversation entre IOG, alors patron de la police secréte, et cinq hommes venant d'arriver dans deux 4x4. " La mission est accomplie, aurait dit l'un deux. Le juge fouineur a été tué. " IOG aurait alors demandé si le travail avait été " bien fait ".

Réponse du colonel Sheik Hamed Madhi, directeur de la gendarmerie djiboutienne " La main courante est en notre possession. Vous pouvez être tranquille. "


Pour se rendre en direction de l'île du Diable, il fallait à l'époque traverser plusieurs check points. " Je connaissais le responsable du N° 52, un Adjudant-chef issa prénommé Awalleh, nous explique Mohamed Saleh Alhoumekani.

Je suis allé le voir. il m'a dit qu'à la tombée de la nuit il avait vu arriver le 4x4 du juge Borrel, accompagné d'un Européen. Derrière eux, suivait un autre véhicule conduit par l'un des terroristes du Café de Paris censé dormir en prison, avec à ses côtés un Blanc. Au retour, il n'a vu qu'une des deux voitures revemr: celle du terroriste où étaient assis les deux Blancs.

il m 'a ensuite confirmé que la main courante avait bien été saisie par le colonel Madhi. " Entendu en Belgique par la juge Moracchini, Mohamed Alhoumekani se plaint dans la presse d'avoir fait l'objet de pressions de la part du magistrat, en vue d'obtenir sa rétractation.

Il confirme. " La juge m'a dit: "Est-ce que vous savez que votre président [NDLR: IOG) est très fâché contre vous ? Les gens qui l'entourent sont dangereux. Vous pouvez revenir sur vos déclarations avant qu'il ne soit trop tard !" . Mme Borrel y voit la preuve qu'on cherche à faire taire les témoins.


En mars 2000, les juges Moracchini et Le Loire se rendent une nouvelle fois à Djibouti. Elisabeth Borrel et ses avocats n'ont pas eu le droit de les suivre. " On a surtout voulu éviter les témoins gênants ", dit Me Morice. Sur les lieux du décès, les juges procédent, selon leur rapport, à plusieurs simulations du parcours effectué par la victime, " à l'aide d'un mannequin d'un poids de 20 kilos ". Bernard Borrel mesurait 1,85 métre et pesait 80 kilos. Il n'empêche " Au vu de cette mascarade, dit Me Laurent de Caunes, avocat des enfants Borrel, M. Borrel s'est suicidé car, compte tenu de l'étroitesse du passage qu'il a selon eux emprunté, il n'aurait pu être transporté mort ou encore vivant par des tiers. Pourtant, les gendarmes ont bien réussi à remonter son corps ! "


Autre coup de théâtre en juin 2000. Après plusieurs interventions des avocats de Mme Borrel auprès du garde des Sceaux qui dénonçaient tant les pressions exercées sur le témoin Alhoumekani qu'une instruction privilégiant la thèse du suicide, les juges Moracchini et Le Loire sont dessaisis par un arrêt de la chambre d'accusation. Arrêt " non motivé ", nous précise Marie-Paule Moracchini. Pour les avocats d'Elisabeth Borrel et de ses enfants, c'est une victoire.


C'est le juge Jean-Baptiste Parlos qui hérite de cet encombrant dossier. Il recommence l'instruction à zéro. En février dernier, il va à Djibouti, avec Elisabeth Borrel, ses avocats et un représentant du Syndicat de la Magistrature, partie civile avec deux autres organisations professionnelles. "

Nous avons pu constater sur les lieux que le suicide décrit dans le rapport des deux magistrats était techniquement invraisemblable, poursuit Me de Caunes. Comment cet homme a-t-il pu descendre sur des rochers tranchants, pieds nus, dans le noir, sans se blesser, puis s'immoler et courir 15 mètres sur des cailloux sans même s'égratigner la plante des pieds ? ".

Une nouvelle exhumation du corps est ordonnée et prévue pour juillet prochain. Elle pourrait permettre notamment de déterminer si le squelette ne porte pas de traces de fractures. Les radiographies effectuées tant à Djibouti que par les légistes toulousains ont - encore une bavure selon Mme Borrel - été perdues... " Le juge Parlos veut fermer un maximum de portes afin que la justice ne puisse plus être suspectée de partialité, confie une source judiciaire. Le problème de cette affaire est qu'elle s'est déroulée en Afrique, où les témoins, s'ils se sentent en danger, ne disent pas forcément la vérité. Et qui plus est, à Djibouti où la France est omniprésente, avec des moyens militaires et financiers considérables. "


Me Roger-Vincent Calatayud est président de l'Association française des Amis des Démocrates de Djibouti. Ancien bâtonnier de Tarbes, il défend plusieurs opposants au régime djiboutien dont Moumin Bahdon Farah, ancien ministre de la Justice et ex-patron de Bernard Borrel à Djibouti. " Tout le monde là-bas, diplomates français compris, parle de l'implication du président Guelleh dans l'attentat du Café de Paris et dans la mort du juge Borrel, affirme Me Calatayud, mais personne n'ose témoigner. C'est trop dangereux.

Une chose est sûre :


Borrel travaillait avec son Ministre sur le dossier sulfureux des faux dollars et toutes les affaires sérieuses du pays passaient entre ses mains. "


Intègre et déterminé, Bernard Borrel, ancien procureur de Lisieux, major de l'Ecole nationale de la Magistrature, n'était pas homme à accepter la moindre compromission. A-t-il été, ainsi que le pense son épouse, confronté à des dossiers qu'il ne pouvait instruire sans mettre sa vie en péril ?

L'instruction ne l'aurait pas jusqu'à maintenant démontré. " Et si tout simplement le juge Borrel s'était suicidé pour des raisons qui n'appartenaient qu'à lui, dit Me Francis Szpiner, ancien avocat de l'Etat de Djibouti ?

Et si tout simplement Mme Borrel ne supportait pas cette vérité ?

Il y a eu manifestement des maladresses commises dans l'enquête. Comme cela s'est passé dans le contexte très particulier de Djibouti, la thèse d'un complot fomenté avec la complicité des Etats français et djiboutien fait son chemin. Un petit groupe d'opposants politiques alimente la rumeur d'un assassinat et intensifie ainsi le mystère de ce décès. Les syndicats de magistrats s'en mêlent et tour le monde tombe dans le piège. "


A Toulouse, Elisabeth Borrel continue de croire dur comme fer au meurtre de son mari et espère qu'elle pourra bientôt démontrer à ses enfants que leur père ne les a pas abandonnés. La voix de cette femme, digne et posée, gronde de colère à l'évocation de tous les épisodes judiciaires qu'elle a dû affronter et de l'incompréhension dont elle a tant souffert. Y compris, parfois, auprès de ses fils. Un jour, le cadet lui a lancé : " Et pourquoi ce ne serait pas toi qui a tué
papa ? "

SYLVIE VÉRAN





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17/05/02 Il est inutile de tirer sur le journaliste parce que son analyse ne sert pas vos petits intérêts. Ayez la maturité nécessaire pour vous faire votre propre opinion au travers des différentes informations qui vous sont proposées. (Mohamed Qayad)

“ Ce n’est pas assez qu’un journaliste ait des connaissances, il faut encore qu’il soit équitable (...), qu’il ne déguise rien, qu’il n’altère rien.” Denis Diderot

“ On a beau faire croître l’effort, (...) il n’en résulte jamais qu’une évidence qui est l’impossibilité de séparer l’observateur de la chose observée.” Paul Valéry



Permettez-moi de dire que j’ai beaucoup apprécié leur stratégie de rupture qui me fait penser a cette actualité politique (probable condamnation de Milosevic contestant l’illégitimité de ce tribunal pénal international décidé par une minorité de dirigeants occidentaux) qui consiste a discréditer le journal de “M. Schaal” y compris par tous les moyens illégaux (mensonges, calomnies, cynisme, ruse, duplicité, etc).

Au moins si les détracteurs du bulletin "ARDHD" s'accordaient entre eux sur l’essentiel. J’en doute fort !! Il est très révélateur de constater qu’ils prennent tous point de départ le fameux “Schaal sans scrupule (d‘après eux)“, comme un chef de secte habile dans l’art de tromper et de manipuler les esprits djiboutiens.

Méprise ? Réalité ? Règlement de comptes ? ce portrait-là, en tout cas, est très mauvais, ni sage ni citoyen ; il n’est pas raisonnable de penser que ce portrait soit fidèle a celui qui avait suscité tant d’admiration et de respect au consortium des tartuffes .

La vérité semble être ailleurs.

Je m’aperçois que leurs critiques de l’ARDHD ne sont que beaux discours destinés à permettre à une oligarchie (IOG et ses sbires) de s’enrichir par le crime et la violence.

Encore que le passéisme génial de leurs critiques soit a tiroir, comme leurs calomnies. Puisque ce XX siècle dont il ne peut s’évader est, selon eux, le maigre résidu dégénéré d’un souvenir, la trace salie d’un plus lointain passé. Qui a vrai dire, n’existe que dans leur imagination ou plutôt dans ce monde suprasensible que ces tartuffes doivent regagner.

Telle est la perspective où il faut situer leur prétendu conservatisme, qui signifie l'approbation de l’injustice vérifiable à Djibouti et la connivence à l’égard de qui emploie la contrainte sous prétexte d’imposer ce qu’il croit juste.

Tel est leur art par excellence, tout d’ironie et de fausse naïveté, qui amène progressivement l’interrogé(e) à se contredire lui-même malgré lui et à prendre ainsi conscience de l’insuffisance et de l’incohérence des convictions sur lesquelles il /elle vivait jusqu’alors.

Certes,le journaliste est un homme parmi les hommes, il ne peut-être un témoin neutre. Il est subjectif par le choix de ses sujets, par son analyse et par son style.

En raison de l’objectivité, le fait est sacré, il faut donc le montrer, le dire et l’exprimer. Le journaliste n’a pas le droit de se taire, ni d’être réduit au silence.

Sa mission se résume en 3 mots: savoir, vérité, liberté.

Le journaliste opère par observation, analyse, vérification et classement. Il informe avant de donner son opinion.

En raison de la liberté., la pluralité des opinions doit être garantie. Que les avis s’opposent est un bien, le débat étant la condition de la liberté. d’expression.

A ceux qui craignent de voir la subjectivité déformer la vérité ( dans le journal de l'ARDHD) ,je répondrai que chaque lecteur a, lui aussi, sa subjectivité et un sens critique, capables de contrebalancer ceux du journaliste.

Mohamed Qayad





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17/05/02 Et si IOG décidait de prendre exemple sur ATT !
(Lecteur)


ATT, des armes aux urnes

Amadou Toumani Touré, n'a que 54 ans et déjà fait figure de sage africain. Mais ATT, comme on l'appelle affectueusement, malgré son jeune âge a une expérience de vie publique et politique dense qui lui fait occuper ce rang de choix tant au Mali que dans toute l'Afrique.

Rien ne prédestine Amadou Toumani Touré à un grand destin. Mais dès 1991, sa paisible carrière de militaire prend un virage qui le propulse au devant de la scène politique. Le 26 mars 1991, il prend la tête d'une opération militaire qui renverse le général Moussa Traoré. Le Mali découvre ce jour un jeune lieutenant-colonel qui met fin à 23 années de dictature. Ce 26 mars 1991 tourne la page de plusieurs semaines de répressions violentes des manifestations de travailleurs et d'étudiants qui réclament des conditions de vie meilleure. La garde présidentielle, une unité militaire d'élite tirent à balles réelles dans la foule des manifestants, faisant plusieurs dizaines de morts. Amadou Toumani Touré confiera plus tard qu'il ne pouvait plus en tant que soldat, «regarder les populations civiles, se faire tuer sans réagir».

En prenant le pouvoir, il donne tout de suite une idée de ce que sera sa mission, par le nom donné au groupe de militaires «putschistes» qu'il dirige: Comité de réconciliation nationale (CNR), le nouvel exécutif du pays. Dès le 29 mars le CNR se mue en Comité de transition pour le salut du peuple (CTSP). Des civils issus du mouvement associatif, (les partis politiques sont interdits), pouvent alors siéger aux côtés des officiers dans un nouveau gouvernement. Dès lors, quatorze mois de transition vont jeter les bases de la 3ème république malienne. Plongés dans une douce béatitude, les Maliens découvrent et apprécient les espaces de liberté et d'expression qu'un Etat peut instaurer et garantir. Les qualités de négociateur de ATT ont permis au Comité de transition pour le salut du peuple (CTSP) de soumettre au peuple, et à un rythme soutenu, des mesures pour l'instauration d'un régime démocratique: tenue d'une conférence nationale, dont il dirige les travaux, (cas unique en Afrique où le président de la république préside la conférence nationale), charte des partis politiques, suppression des juridictions d'exception, projet de constitution, code électoral, liberté de la presse, signature d'un pacte de paix avec la rébellion touarègue dans le nord du pays, référendum constitutionnel, élections municipales, élections législatives et enfin élection présidentielle en avril 1992 à laquelle, bien entendu, il ne participe pas. C'est aussi une première en Afrique.

L'homme impressionne par sa qualité de travail et son dévouement. Il engage une politique d'ouverture et de dialogue à travers des actes politiques qui s'apparentent à un programme pédagogique. Son premier métier d'instituteur lui a certainement fourni les armes, mieux que sa formation militaire, pour conduire la transition politique au Mali. Il n'a pratiquement pas exercé ce métier d'enseignant avant de s'engager dans l'académie militaire de Kati (Mali) en 1969. Il en sort en 1972 avec un grade de lieutenant avant de s'embarquer pour l'Union soviétique et la France où il reçoit une formation en état-major. Dès son retour au Mali, il commande la garde présidentielle mais revient en France en 1990 pour suivre une formation à l'Ecole supérieure de guerre à Paris.

Un an plus tard le jeune lieutenant-colonel est de retour pour servir dans les armes, mais les événements politiques dans son pays ne laissent plus indifférent. «J'avais honte d'être officier de l'armée. Moussa Traoré ne servait plus les intérêts du pays» dit-il pour justifier l'intervention des officiers supérieurs qu'il a conduite. Certains soldats restés fidèles au général Moussa Traoré qualifient cette opération de «trahison» et lui reprochent encore aujourd'hui d'avoir abusé de la confiance du général-président «qui a fait sa carrière». Déçu de n'avoir pas reçu une promotion, à son retour de l'Ecole de guerre en France, il est amer sur la conduite des affaires du pays. Le putsch du 26 mars y trouverait aussi un début d'explication.

Mais il a su faire accepter au commun des Maliens que ces réserves et critiques ne sont que pures médisances, en faisant de la paix et de la justice sociale les axes prioritaires de son passage à la tête de l'Etat. Et pour marquer les esprits, son dernier acte politique au Mali s'est conclu par la signature du Pacte social pour l'amélioration des conditions de travail et de vie des travailleurs, entre l'Etat et les syndicats. Sa réputation franchit les frontières de son pays et le prépare à une carrière internationale.

L'ancien président Jimmy Carter, ne lui laisse point le temps de la réflexion. Il sollicite ses compétences et services, cinq mois seulement après son départ du pouvoir, pour des ouvres humanitaires. Et le revoilà parti pour de nouveaux défis. En août 1993, il crée sa propre Fondation pour l'enfance, avec le soutien de son épouse, elle-même sage-femme. En regardant leurs trois enfants grandir c'est aussi aux «petits Maliens» qu'il pense. «Aujourd'hui, l'avenir des enfants grandissant dans nos villes en expansion non contrôlée, tend à devenir beaucoup plus difficile que celui des parents ayant grandi le plus souvent à l'abri de valeurs et de styles de vie traditionnels procurant un filet de sécurité sociale».

Le soldat de l'humanitaire
Sollicité par l'Organisation mondiale de la santé, il est membre du Comité international pour la lutte contre la poliomyélite en Afrique et parraine des actions ponctuelles d'organisations non gouvernementales à travers le monde et qui travaillent en direction de l'Afrique. Les membres du Réseau interafricain en faveur des enfants de la rue, le portent à la présidence de leur mouvement. Bref, le général en disponibilité de l'armée de son pays se reconvertit progressivement à l'action humanitaire avant d'être rattrapé par la politique. «La culture de la démocratie et la paix doivent occuper constamment notre esprit» disait-il, lorsqu'il était encore président du Mali. Les instances onusiennes et l'OUA s'en sont souvenues et se sont rappelées au bon souvenir de l'homme politique qui savait jouer avec le temps sans brûler les étapes tout en orchestrant un changement radical de comportement. Ils lui confient des missions de médiation en République centrafricaine, en prise à des mutineries, dans la région des Grands lacs où les pays sont en guerre. Il participe également aux commissions d'observation des élections en peu partout en Afrique. A ce titre l'Observatoire panafricain de la démocratie lui décerne en 1996 une distinction de «promoteur de la culture de la démocratie en Afrique». En juillet 2001, il reçoit les félicitations spéciales du Conseil de sécurité de l'ONU et de son secrétaire général pour la «qualité» de la conduite de toues les missions qui lui ont été confiées.


Ces félicitations qui sont pour lui une satisfaction personnelle ont, par ailleurs, pris la forme de remerciement pour solde de tout compte. Dégagé de toues ses «obligations» internationales, il se dégage aussi, quelque temps plus tard, de ses «obligations militaires» en donnant sa démission de l'armée malienne. Le futur candidat à l'élection présidentielle prend ainsi date pour un nouveau challenge. Mais les défis ne sont plus les mêmes. L'homme intègre, volontiers appelé «sage», immergé dans l'arène politique pourra-t-il résister longtemps aux intrigues politiciennes où les «combines» font partie du jeu ? Ce militaire (para-commando) qui n'a rien d'un tueur risque de s'y «brûler les ailes» disent ses amis restés membres d'organisations humanitaires et non gouvernementales. «ATT est volontaire et courageux. Il n'a pas peur d'aller au feu» précisent-ils. C'est peut-être cette culture militaire qui s'additionne à ses propres qualités humaines pour faire de lui un homme d'exception. Mais ses adversaires disent de lui qu'il est fin calculateur. Sa carrière internationale est «savamment orchestrée» en vu d'un retour programmé de longue date.

Pourqoui IOG ne prend-il pas exemple sur cet africain rare ?





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l'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

LA LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA,
juge d'instruction
LA LIBERTÉ N° 19
-
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ N° 29
-
Le général Yacin YABEH,
LA LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA LIBERTÉ N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU,
procureur général
LA LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL,
Ministre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN N° 4
-
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances.
LA LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N° 28
-
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil,
Ministre de l'Intérieur
LA LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH,
Ministre délégué aux affaires musulmanes
LA LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud -
Ministre de l'Agriculture et du développement rural.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.

LA LIBERTÉ - bulletin N° 40

Le procureur IBRAHIM,
LA LIBERTÉ - bulletin N° 42
M. Idriss Arnaoud Ali, Directeur de Publication du Journal le Progrès, Président de la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire Général Adjoint du Parti RPP.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 43

le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour criminelle de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan Saïd dit "Modaubé" Chef de la Police
OBSERVATOIRE N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.

OBSERVATOIRE N° B132

ALI HASSAN,
chef de la Police, pour un acte gratuit de cruauté envers un blessé grave.

OBSERVATOIRE N° B138
Le Procureur général Ali Mohamed Abdou,
pour déni de justice envers les prisonniers politiques et pour des déclarations mensongères sur RFI.

OBSERVATOIRE N° B142b
Le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil et le Lieutenant Mohamed Djama, officiers de la Garde présidentielle, pour avoir donné l'ordre de tirer à balles réelles, le jeudi 18/04/02, sur les vétérans de la guerre contre les résistants du FRUD, qui manifestaient pacifiquement pour réclamer le paiement des arrièrès qui leur sont dus
.


Les principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.

En attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire (. . . ), nous rappelons, chaque semaine, à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes, et ce jusqu'à ce qu'ils soient inculpés.

- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade

- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh


- Commandant
Zakaria Hassan

- Lieutenant Ladieh
- Lieutenant Mohamed Adoyta
- l'aspirant Haroun (expulsé par le Canada et déchu de la nationalité canadienne)
- Le sous-officier Naguib
- l'adjudant Tane
- Kalifa
- Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices locales.

Nos informations sur la torture à Djibouti et les récits des victimes

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l'Ordre des
Brosses à Reluire

Roger Picon

réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial

Bulletin n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi au grade de "Cireur de Pompes" - Premier échelon
Bulletin n° 45
Monsieur Ali Abdi, Ministre des Affaires Etrangères au grade "d'hyène fonceuse" - Premier échelon
Monsieur Johar, Ministre du commerce au grade "d'hyène repue" - Premier échelon
Bulletin n° B122
Mohamed Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteur de l'article "Pour un peu plus de patriotisme" (paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de "Léche-bottes" avec mention spéciale.

Bulletin n° B127

l'ensemble des journalistes de La Nation pour un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour la liberté de la Presse", collectivement au grade de 'faux-culs' avec la barrette spéciale de dénonciateurs.
Bulletin n° B134
M. Ismael Ibrahim Houmed, Ministre de la Justice, des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes, Chargé des Droits de l’Homme, pour sa langue de bois, au grade de 'Somnifère'.

Bulletin n° B135

M. Wahib Ahmed ben Ahmed, Président du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et pour ses contradictions, au grade de 'Clown'


Bulletin n° B143
ZAKITAHA, journaliste qui a signé un article publié dans La Nation sous le titre "Vers un apprentissage serein de la Démocratie"
, au grade de "Baratineur patenté".


Bulletin n° B146
Mme Hawa Ahmed Youssouf
Ministre chargée de la Promotion de la Femme, du bien être familial
et des Affaires sociales, pour sa plaidoirie en faveur de l'Action de Guelleh pour la jeunesse et des progrès accomplis, au grade "d'Avocat du Diable"