23/05/02
L'ARDHD dérange Guelleh et ses proches ! Des faux-opposants,
en réalité liés à Guelleh, se sont
révélés à cette occasion.
Dans
les faits ils contribuent surtout à faire augmenter le
taux de consultation du site.
La forte augmentation
du taux de consultation de notre site : plus de 12.000 pages certains
jours, prouvent son impact non seulement auprès des Djiboutiens,
mais aussi de la communauté internationale.
Dans ces conditions,
il est évident que nous dérangeons le régime
dictatorial et sanguinaire de Guelleh, car :
- nous dénonçons
toute ses magouilles (financières, traffic d'armes, détournement
de fonds),
- nous alertons
sur toutes les violations des D.H. commises par le régime,
- nous permettons
aux opposants Djiboutiens de s'exprimer librement.
Tout cela
a un prix bien sur. Nous sommes sans cesse agressés par
les proches de ce pouvoir monstrueux. L'envoi systématique
de Virus (ci-dessous) est un exemple. D'autres nous adressent
des injures ou des menaces. Et elles se multiplient en ce moment
, parce que le site est bien informé par les Djiboutiens
que nous remercions à cette occasion et que nous pouvons
donner des informations précises.
Cette campagne
d'attaque a un grand mérite : celui de faire tomber certains
masques. Il se trouve que des personalités qui avaient
été considérées (à tort) comme
des opposants, se révèlent à cette occasion.
Quel intérêt auraient-elles à attaquer l'ARDHD
et ses animateurs, si ce n'est de tenter maladroitement de les
décrédibiliser pour servir les intérêts
de Guelleh.
Pour nous
cette révélation a été un choc ! Mais
il faut avoir le courage de regarder la vérité en
face et d'accepter le seul constat possible : parmi les opposants
déclarés, souvent issus de la diplomatie djiboutienne
(qu'ils ont quitté après avoir détourné
des fonds), on découvre des faux-opposants qui interviennent
pour le compte de Guelleh. Certains ont donc réussi pendant
des années à tromper le monde ... Mais les positions
s'éclaircissent et s'affirment : il est évident
qu'on ne peut plus leur faire confiance. Nous recommandons la
plus grande méfiance à leur égard !
On les remercie
quand même, car grâce à leurs interventions,
le taux de consultation du site monte d'une façon spectaculaire
depuis deux semaines. Ils contribuent largement à faire
une publicité 'tapageuse' qui n'a pas que des inconvénients.
La preuve
! Augmentation de la consultation et mise en évidence de
l'impact de notre action en tant que force d'opposition et d'information.
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22/05/02
L'ARDHD attaquée par une vague de Virus depuis une dizaine
de jours. Qui les émet ? La direction générale
de Djibtel, semble-t-il !!!
Depuis une
dizaine de jours nous sommes assaillis littérallement par
une vague de virus de la famille W32 KLEZ. Nous vous rassurons
tout de suite car nous bénéficions d'une double
protection, tant chez notre hébergeur que sur nos systèmes
et ces virus s'arrêtent à la porte où ils
sont rejetés sans pitié.
Devant la
recrudescence et pour étayer la plainte que nous avons
déposée au Commissariat de Police pour manoeuvres
volontaires ayant pour objet de détruire des informations,
nous avons été conduits à rechercher l'auteur
ou les auteurs.
Au départ
cela semblait impossible, car les noms des expéditeurs
étaient toujours différents. Mais en concertation
avec notre hébergeur et les services spécialisés
de la Police, nous avons trouvé l'origine des messages.
Oh surprise !
Ils sont tous
émis à l'origine par deux adresses :
dg-djibtel@intnet.dj
(en majorité) et pdip@intnet.dj.
Sauf erreur
de notre part, il ne pourrait s'agir que de la direction générale
de Djibtel .... On peut même vous donner le numéro
de série de la carte réseau du PC qui a envoyé
ces messages. Chaque carte à un numéro unique.
Alors là,
chapeau pour la déontologie ! Nous savions que les méthodes
de Guelleh et de ses sbires étaient honteuses, maintenant
nous avons la preuve qu'elles sont pitoyables.
Nous prévenons
les auteurs, officiellement, que nous ne poursuivrons pas notre
plainte, qui a été prise très au sérieux
par la Police française (qui traque ce genre de délit
en col blanc), à la condition qu'ils stoppent immédiatement.
Sinon la plainte sera réactivée dans l'heure. De
toutes les façons, ils feraient mieux de s'occuper des
activités pour lesquelles ils sont payés !
Par ailleurs
et au fond, nous avons tout lieu de nous réjouir, car en
agissant ainsi, ils nous livrent, sur un plateau, la preuve évidente
que nous dérangeons Guelleh, puisque nous diffusons la
vérité sur son régime ...Et cela ne nous
attriste pas !
Nous
conseillons à tous les opposants actifs de bien se prémunir
contre cette nouvelle forme de combat grotesque que Guelleh a
imaginé. Norton Anti-Virus règle bien le problème.
Deux exemples
parmi des dizaines :
1 - Client:
MailMonitor for SMTP v1.0.1a
Email data:
Sender: <dg-djibtel@intnet.dj> (emetteur)
Recipient(s): <titane@titane.tm.fr>
Problem description:
Email data:
MessageID: <200205221417.RAA04262@bow.intnet.dj>
From: webmaster <webmaster@djibnet.com> (nom
d'emprunt)
To: titane@titane.tm.fr
Cc:
Subject: Cette fen
Scanning part []
Scanning part
[]
Virus identity found: W32/Klez-G
2 - Client:
MailMonitor for SMTP v1.0.1a
Email data:
Sender: <pdip@intnet.dj> (Emetteur)
Recipient(s): <jlschaal@ardhd.org>
Problem description:
Email data:
MessageID: <200205220752.KAA23757@bow.intnet.dj>
From: info-mail <info-mail@voila.fr> (nom
d'emprunt)
To: jlschaal@ardhd.org
Cc:
Subject: Worm Klez.E immunity
Scanning part []
Scanning part
[]
Virus identity found: W32/Klez-G
_________________
Haut de page ________________
21/05/02
Radio-trottoir en pleine forme cette semaine ! Une émission
spéciale qui réjouira dans les foyers ! On vous
dira tout sur toutes les magouilles du pouvoir !
ISMAEL
OMAR GUELLEH ET LES BARBELES DE L'APARTHEID
DES KILOMETRES
DE FILS DE FER BARBELES
LES ELECTIONS LEGISLATIVES ET COMMUNALES
DEJA BARBELEES
DEJA VERROULLEES
RADIO TROTTOIR
EST A L'ECOUTE POUR VOUS !
Oui mais,
ou 8 mai - Jour J- jour du troisième anniversaire à
la tête du combat pour la réhabilitation financière
et de la reconstruction massive de Mogadiscio ( reconstruction
qui devrait rapporter gros et transiter par un compte sous le
contrôle direct du PARRAIN), jour de souvenir et de bilan
de trois ans d'intronisation du sieur Ismael Omar.
Dans la nuit
du 8 au 9 mai 2002, " la populace djiboutienne " a eu
droit à un discours fade, à un bref discours radio
télévisé, mais vraiment médiocre,
à un discours " cool " et plein d'inquiétudes
car à aucun moment les " succès de la Conférence
d'Arta sur la création définitive, d'un Gouvernement
Somalien " n'ont pas été fanfaronnés
par le PARRAIN du Gouvernement de Transition de Mogadiscio.
Pire encore,
le PARRAIN Ismael Omar a eu le culot de dire aux électeurs
djiboutiens : " Waa jabnay iyo maa nu jabin, midna la ma
oron karo "
( on ne peut pas dire : " qu'on a essuyé une défaite
ou qu'on n'a pas subit de revers ").
Quel choc
d'entendre cette alternance !
Pourquoi
cette déroute dans les esprits des djiboutiens ?
Dans les esprits
des djiboutiens, qui commencent à en avoir marre et ras
le bol de ce régime qui s'enrichit avec l'argent public,
qui s'enrichit directement sur le dos des travailleurs et des
retraités djiboutiens, qui s'enrichit par des rackets sur
les commençants et entrepreneurs djiboutiens non parrainés,
qui s'enrichit sans vergogne sur les facilités à
l'aéroport et au port, facilités, qui ont été
et sont accordées aux Forces Armées de la Hollande,
de l'Allemagne, des Etats-Unis, de l'Espagne, demain de l'Italie
et de " tutti quanti " .
Régime
qui s'enrichit pour mieux se maintenir , et épater les
représentants les pays amis et des organismes internationaux
surtout " l'inconditionnel " PNUD ; ( n'est pas Madame
la responsable locale, et membre influente du Cabinet du Parrain
?).
Comment expliquer
les dépenses non justifiées, les dépenses
faramineuses et occultes, les dépenses criminelles, les
dépenses effrénées et sans contrôles
ni par le Tribunal, ni par aucune autre instance nationale ou
internationale, dépenses irréversiblement encouragées
par le silence de la Communauté Internationale ?
- alors que
la République de Djibouti vient juste de sortir d'un conflit
armé interne,
- alors que les populations djiboutiennes n'ont pas eu encore
le temps de panser leurs plaies et leurs cicatrices encore béantes.
Un Audit
international s'avère plus que nécessaire et urgent.
Car il est
plus qu'urgent de mettre fin, au titre de la prévention
des conflits armés et des conflits sanglants entre les
civiles, il est urgent de mettre fin à ce genre de politique
qui consiste à dire : " il faut affamer le bas peuple
pour mieux régner " pour mieux se maintenir au pouvoir,
pour mieux contrôler le peuple de cette République.
Au vue et
aux sus de tous, le régime du Parrain de Mogadicscio, soumet
aux citoyens djiboutiens une surveillance policière à
outrance, le peuple djiboutien est plus que jamais quadrillé
vingt quatre heures sur vingt quatre, quadrillé par une
Police Politique, qui grossit de jour en jour, déjà
plus de sept mille femmes en dhiric (boubou pour femme) et trois
fois plus d'hommes en fouta (demi boubou pour homme) .
Mais d'où
vient tout cet argent, alors que l'on est dans la dèche
officiellement ?
Est-ce que,
toutes ces dépenses occultes, criminelles et illégales
sont-elles approuvées et encouragées par le FMI
et la Banque Mondiale ?
Si c'est non
alors pourquoi , alors pourquoi le silence, SILENCE QUI TUE à
Djibouti, pourquoi le silence du FMI et de la Banque Mondiale
souvent en mission en République de Djibouti ?
Mais une seule chose est très sûr : seuls des dirigeants
mafieux peuvent répondre à cette question sur les
dépenses flagrantes, ces dépenses objectivement
mafieux ! D'autant plus que leurs objectifs consistent à
dépouiller les citoyens djiboutiens avec des méthodes
qui s'aggravent de jour en jour ; à dépouiller de
plus en plus le peuple djiboutien, dans l'intention malsaine de
lutter contre la pauvreté en aggravant cette dernière,
en aggravant effectivement la pauvreté en République
de Djibouti et ceci contrairement au programme des Nations-Unis.
Le film d'Honorin
est d'actualité avec ce nouveau titre : " République
en Uniforme et Police Politique en dhiric et fouta ".
Il faut bien
comprendre que sans uniforme, sans dhiric et fouta pour la police
politique de proximité, alors impossible de prévoir
les risques de soulèvements, impossible d'étouffer
les colères des jeunes, des chômeurs, de toutes les
couches sociales opprimées et durement exploitées.
Si cela s'appelle
dans certaines chancelleries : " avoir la situation politique
bien en main ", alors quelle catastrophe, et quelle étroitesse
d'esprit, d'autant plus que les populations de ces chancelleries
ne seront nullement épargnées, à cause :
des soutiens visibles que ces chancelleries apportent au régime
d'IOG.
Comme dit
la chanson " tout le monde sera bombardé "
Alors certainement
et loin de là, les populations de ces chancelleries ne
seront nullement épargnées par les séismes
et les volcans populaires.
Les répressions
violentes ou autres formes de répressions, à moyens
et longs termes, ne servent strictement à rien, bien au
contraire, elles ne peuvent que s'intérioriser, elles accumulent
inévitablement les hantises de la haine et de la vengeance.
Radio Trottoire s'est renseignée auprès du "
Underground Information Center " Centre sans adresse, ni
bureau, ni domicile fixe. Ci-après, le rapport strictement
secret et introuvable.
I ) LA
TRIBUNE DE 680 MILLIONS DE FRANCS DJIBOUTI
LES 25 ANS D'INDEPENDANCE. " IL FAUT ROULER, IL FAUT CASSER,
IL FAUT DANSER ".
Chers collaborateurs, " jubilons ensemble " des massacres
financiers, que nous perpétrons avec courage à l'encontre
de nos citoyens qui demeurent amorphes, qui ne réagissent
pas, accentuons ces massacres, via les finances de l'Etat, alors
qu'ils sont encore sous les effets de la peur ;
hé,
hé " bouffons, raflons " au maximum toutes les
recettes des impôts dans la lubricité, avant qu'il
ne soit trop tard ; amassons le plus d'argent avant les prochaines,
avant les six mois qui restent des élections législatives
et communales (on ne sait jamais en politique : mieux vaut tôt
que jamais) . (Pensées politiques du parrain IOG atteint
mental de paraphrénie).
Aux dires des amis du Parrain des Comptes en faveur du Gouvernement
d'Arta, il se réserve pour le Jubilé du vingt cinquième
( 25ème ) anniversaire du jour de l'indépendance
de la République pour laquelle il avait si " vaillamment
COMBATTU MAIS AUX COTES DES FORCES DE REPRESSIONS COLONIALES,
AUX COTES DES FORCES DE LA POLICE COLONIALE ".
Oui, unique
dans son genre, et ironie du sort, en pleine crise financière,
alors que les travailleurs djiboutiens sont encore sans salaires
depuis six mois, alors que les retraités sont complètement
dépouillés par la mafia aux ordres d'Ismael Omar
Guelleh, l'équipe des mafieux vont se payer le luxe, avec
une bagatelle de 680 millions de francs djibouti, le luxe d'un
défilé militaire avec sa nouvelle Garde pléthorique
extraordinairement surarmée.
Avec ces 680
millions de FD et d'après des ingénieurs des TP
la totalité des axes routiers de la capitale serait totalement
rénovée, ( en un temps record) en particulier la
route de Venise, la route de Nelson Mandela, la route de Gamal
Abdoul Nasser, le Boulevard de Gaulle, et l'ancienne route des
Issas et celle de Zeila).
Il est prévisible,
que le 27 juin 2002 sera excessivement chaud , avec des applaudissements
à massacrer les mains sales.
Les 680 millions
de FD seront destinés surtout pour financer l'autoroute
de 1500 mètres seulement, l'électrification pour
les sons et lumières, la formidablement majestueuse tribune
avec fauteuil anti-balles. D'après un baron de la pègre-mafia
cette tribune ne sera pas vitrée, ne sera pas climatisée
(signe de courage).
Le défilé
sera grandiose avec l'ensemble des " mujahiddins " de
la Garde pléthorique de " César " , le
" grand César " qui va bientôt conquérir
la Corne de l'Afrique, qui va s'étendre et étendre
son pouvoir de Loyada à Kismayo, de Galafi au Lac Tana,
de Keren à Moyaleh.
Vive César
! César est mort !
Chantons tous
en cur, en chur : " C'est toi ma petite folie,
toi ma petite folie, mon petit grain de fantaisie, toi qui bouleverse,
toi qui renverse
".
II
) ATTENTION ! ATTENTION ! LES BARBELLES SONT ENTRE LES MAINS DU
PARRAIN ISMAEL OMAR GUELLEH !
LES FILS
DE FER BARBELLES EN PROVENANCE DE L'AFRIQUE DU SUD SONT BEL ET
BIEN LA !
Après
le 8 mai, après avoir endormi " la populace "
par un discours sans éclat, sans aucune " démagogie
" une semaine après qu'un cargo en provenance de l'Afrique
du Sud alimenta les Forces pléthoriques d'armement moderne,
et en priorité (c'est la première en grosse quantité)
plus d'une dizaine, pour ne pas dire des dizaines de containers
de fils de fer barbelés et une petite quantité importante
de chapelets de mines anti-personnelles (le secret militaire oblige
des nuances dans le langage).
Il semblerait
qu'un grand nombre de containers seraient restés bloqués
dans le navire. Interdiction de dernière minute.
Il semblerait
aussi, que les mines anti-personnelles seraient destinées
à assurer une ceinture de sécurité le long
de la frontière avec le Somaliland, spécialement
à travers les pistes empruntées par les chameliers,
par les nomades, qui ne cessent de ,transhumer constamment.
En fait, ce
n'est pas les nomades qui sont visés, (d'ailleurs tant
pis pour eux car ils refusent de collaborer avec la police des
frontières). En fait, sont directement visées toutes
les personnes qui font la contrebande, ou assistent, accompagnent
les contrebandiers. " Ces sales contrebandiers, qui osent
encore amener des cigarettes Bensons, en concurrence frauduleuse
avec la puissante trans-régionale Boreh-IOG"
D'abord il
est exigé, pour les armements mécanisés,
de faire preuve de patience, car les hélicoptères
et les chars c'est pour bientôt, d'autant plus que l'on
ne sait jamais ce que trame le vieux Ahmed Dini , et surtout attention,
l'on doit être prêt militairement car l'alliance Kadami
et Meles çà ne sent pas bien.
Attention
, il ne faut pas sous-estimer ce Kadami, avec ses théories
dogmatiques, il est malin et mine de rien c'est un diplomate spécialiste
en renversement des situations, et dans les recentrages de alliances.
Avec lui, il faut être prêt à tout.
En attendant
il y a urgence. " Les élections législatives
et communales sont fin prêtes, les listes électorales
bien maquillées nous donnent d'office 67% en notre faveur,
nous pouvons dire que nous avons techniquement gagner les élections,
la Commission Nationale Electorale Indépendante verra le
jour après le mois béni du Ramadan, (comme cela,
il sera impossible de vérifier les listes électorales),
et les Partis politique n'auront que deux mois en plus du mois
béni du Ramadam.
Comme temps,
c'est largement suffisant pour tout faire, tout réaliser,
tout commencer à zéro, n'est-ce pas ? ".
Enfin on devrait
se dire la vérité, car après tout, nous sommes
devenus experts en matière de fraudes électorales,
et de détournements de l'Argent publics.
Ceci en toute
conformité avec le vieil adage : " qui vole un uf,
volera un buf " ce qui équivaut à dire
: " ceux qui volent les élections , voleront les deniers
publics, ceux qui volent l'argent des caisses de l'Etat voleront
les bulletins des urnes ".
Un voleur
n'a pas de limite sauf lorsqu'il se retrouve en prison.
En attendant , il faut penser à tout surtout à notre
sécurité en cas de pépin , en cas de soulèvements,
et les barbelés soutirés d'un vieux stock de l'Apartheid
sont arrivés à point. ?
IL
SUFFIT MAINTENANT A S'ENTRAINER A CONTRUIRE ILLICO DES CAMPS DE
CONCENTRATIONS.
Toutefois, il est apparu un fait regrettable, à savoir
le hic qui existe entre les stratèges de l'Etat Major des
Forces pléthoriques. Ce hic consiste en :
" le lieu d'emplacement du ou des camps de concentrations
; ou et quand faut-il créer des hangars de stockages pour
aliments, et à qui donner le marché de la construction
et celui du ravitaillement ; à qui confier le poste de
commandement.
Dernière nouvelle, quant aux containers bloqués
dans le navire, les containers interdits aux déchargements,
là aussi l'énigme a été facile à
lever. Il s'agirait tout simplement d'armement à destination
de Mogadiscio ou de Bossasso, mais avec le récent embargo
sur les armements à destination de la Somalie et surtout
avec la présence au port de Djibouti de la marine allemande
(ces sacrés allemands sont des véritables têtus,
ya wohlt achtung !) , impossible de prendre des risques aux répercussions
internationales dangereuses.
C'est la
fin de cette émission et Melle Hawa Lachagrinée
remercie ses chers et fidèles auditeurs, elle leur demande
de se mobiliser et plus encore d'être constamment en alerte
et vigilant, car çà sent la rousse, çà
sent le roussi .
_________________
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21/05/02
LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DE LA CHAMBRE DES COMPTES DE LA COUR
SUPREME DU TRUBUNAL DE DJIBOUTI POUR POSER DES QUESTIONS PRECISES
SUR LA GESTION DES FINANCES PUBLIQUES 0 DJIBOUTI
(LDDH)
Le Président
Djibouti le 11 MAI 2002
Monsieur le Président,
C'est un honneur
pour nous de suivre avec un grand intérêt les différentes
Décisions de la Chambre des Comptes.
En effet,
l'une des actions pour freiner les détournements effrénés
des fonds publics est celle des Enquêtes à caractères
judiciaires sur la gestion publique, Enquêtes qui doivent
être diligentées par votre Juridiction.
En cette période
pré-électorale, permettez-nous, Monsieur le Président
de vous saisir en attirant votre aimable attention sur la situation
financière désastreuse, et sur la gestion de l'Assemblée
Nationale, qui laisse franchement à désirer.
Il est important
que la gestion financière du Pouvoir Législatif,
Pouvoir qui en principe est chargé des enquêtes parlementaires,
qui est chargé du contrôle de la bonne gestion des
deniers de l'Etat, il est important que la gestion financière
du Législateur soit exemplaire ; ce qui actuellement ne
semble pas être le cas.
Face au manque
total de transparence de la gestion et des finances de l'Assemblée
nationale, face au manque total de contrôle de la gestion
et des finances du Pouvoir législatif, face à l'incompréhensible
secret qui entoure l'exploitation financière ainsi que
la gestion administrative suite à l'Autonomie financière
du deuxième pilier de l'Etat, face au prochain renouvellement
des membres de l'Assemblée nationale :
-
il est plus que souhaitable, avant la dernière session
budgétaire de cette législature, avant les vacances
Judiciaires, avant novembre 2002,
-
il est plus que souhaitable, que votre Haute Juridiction fasse
un état des lieux sur le plan financier, que votre Haute
Juridiction enquête sur la gestion administrative et financière
du Président et du Secrétaire Questeur du Bureau
de l'Assemblée Nationale, que votre Haute Juridiction
prenne les mesures adéquates qui s'imposent.
A notre connaissance,
et depuis que l'Assemblée Nationale jouit d'une complète
Autonomie financière, à part le Président
et probablement le Secrétaire Questeur, personne d'autre
à notre connaissance n'a le droit de connaître et
aucune Instance, aucune Commission Parlementaire n'a le droit
d'approuver ou de désapprouver par vote les dépenses
effectuées ou réalisées, dont le montant
global est, chaque année, prévu par le Budget prévisionnel
de l'Assemblée Nationale,
Les comptes
financiers des dépenses du Gouvernement sont soumis et
approuvés d'abord par les membres du Gouvernement avant
d'être inclus d'une manière globale dans le Projet
de Loi du Compte Définitif du Budget de l'Etat.
Quant aux
dépenses financières engagées par le Président
et/ou par le Questeur, elles ne sont ni approuvées, ni
soumises à la vérification et aux votes des députés
ou tout au moins de la Commission des Finances de l'Assemblée
Nationale.
Dépenses
financières des fonds de l'Etat, qui ne font plus l'objet
d'une Loi, d'une Résolution ayant force de Loi.
C'est la porte
grande ouverte à toutes les formes de gabegies ou détournements
effrénés des fonds publics, des impôts des
citoyens djiboutiens et étrangers.
A notre connaissance,
seuls deux hommes politiques décident l'engagement des
dépenses, donnent des ordres aux fonctionnaires comptables
d'exécuter telles ou telles dépenses, de suspendre
les indemnités de tel parlementaire ou tel fonctionnaire
et de l'utiliser (par exemple) pour l'achat des nouvelles moquettes,
ou d'une nouvelle 4x4 (grosse cylindrée à la mode).
Seuls deux
hommes politiques gardent dans le plus grand secret toutes les
dépenses des deniers publics et des biens sociaux, dépenses
engagées par eux deux seulement, dépenses qui restent
sans contrôles et sans aucune Résolution adoptée
par des parlementaires.
Toutefois,
et afin de vous faciliter la tâche il nous paraît
urgent de se poser un certain nombre de questions, qui nécessitent
l'urgence à procéder à une enquête
Judiciaire indépendante comme la vôtre, dans l'unique
but que celui d'avoir le cur net, et dans les uniques soucis
que ceux de mettre fin aux rumeurs et aux impunités.
Questions
Est-ce vrai
:
- Que depuis
un certain temps l'autonomie financière de l'Assemblée
Nationale est bloquée par le Trésor ?
- Que les
chèques au nom de l'Assemblée Nationale et signés
par le Président sont systématiquement rejetés
par les Banques de la place sur ordre du Trésor National
?
- Que des
chèques de l'ordre de 250 000FD à 400 000FD ont
été émis en faveur de vendeuses de KHAT ?
Si ceci est vrai, quel scandale !
- Il est
très facile à la Chambre des Comptes de vérifier
auprès des Banques de la place tous les chèques
émis et signés soit par le ou les comptables, soit
par le Président de l'Assemblée Nationale Monsieur
Said Ibrahim Badoul, ceci depuis que l'autonomie financière
est devenue effective.
- A combien
se chiffrent actuellement les découverts des comptes au
nom de l'Assemblée Nationale ou au nom de son Président
?
- Pourquoi
des retards dans le paiement des indemnités parlementaires
qui sont pourtant périodiquement versées par le
Trésor et la Banque Nationale ?
- A quoi
ont été utilisées les indemnités des
cinq mois non payés ?
- Est-ce
que les fonctionnaires de l'Assemblée Nationale ont aussi
un retard dans le paiement de leurs salaires de cinq à
six mois ?
- Est-ce
vrai que les cotisations en suspens auprès de l'UNION INERTPARLEMANTAIRE
(UIP), D' AFRIQUE CARAIBES PACIFIQUE (ACP), etc.
depuis
1993, n'ont pas été régularisées ?
- Est-ce
vrai que depuis ces dernières années, depuis que
les cotisations ne sont pas honorées, les députés
djiboutiens qui se rendent aux Conférences de ces Organismes
Internationaux ou Régionaux, que nos députés
n'ont pas droit à la parole encore moins aux votes ?
- Alors
c'est à se demander pourquoi se rendre à de telles
Conférences, pourquoi toutes ces dépenses, alors
que l'on ne sert à rien ? Alors que les participations
de nos députés ne servent strictement à rien,
puisqu'ils n'ont rien à faire là-bas.
- Alors
pourquoi toutes ces dépenses inutiles ? Dépenses
qui s'élèvent en moyenne entre deux mille et trois
mille dollars US par personne.
Monsieur
le Président,
Il serait
hautement appréciable, que subsidiairement à votre
enquête financière, qu'une étude soit faite,
si possible, sur les différentes violations tant sur le
plan administratif, que sur le plan des procédures législatives.
Ayant personnellement,
une assez bonne connaissance par expérience du fonctionnement
de la Machine Administrative de l'Auguste Assemblée Nationale,
ainsi que de certains rouages des procédures législatives,
je peux vous affirmer mon entière disponibilité
à votre égard, pour vous apporte ma modeste contribution.
Permettez-moi,
Monsieur le Président de vous témoigner mon entière
solidarité à votre égard et à l'égard
de tous les membres de la Chambre des Comptes, dans votre noble
combat visant à mettre fin à l'Impunité,
aux Détournements des Fonds Publics, à la Corruption
en République de Djibouti.
La sévérité
et l'efficacité de vos Jugements seront sans aucun doute
appréciées par le Chef de l'Etat, par toutes les
personnes éprises de Justice, par l'ensemble des contribuables
djiboutiens.
La sévérité
et l'efficacité de vos Jugements mettront inéluctablement
un sérieux coup de frein aux irresponsabilités de
bon nombre de nos Hauts Décideurs.
Avec mes
sentiments déférents.
Jean-Paul Noël ABDI
Pour Information
:
Le Ministre
de la Justice chargé des Droits de l'Homme
Mme K. ABEBA Présidente de la Cour Suprême
_________________
Haut de page ________________
21/05/02
25 ANS DE VIOLATIONS ET DE MEPRIS, ET APRES ? (par
FREEMAN)
Jour après
jours, les informations en provenance de la Corne de l'Afrique
n'augure pas l'avènement d'une nouvelle ère de paix,
mais plutôt l'entrée imminente dans une forte période
de turbulences.
Il y a quelques
semaines, nous avons souhaité attirer l'attention de la
communauté internationale sur les objectifs inavouables
de Ismail Omar Guelleh à Djibouti et auprès des
pays voisins.
Sa stratégie
est d'une simplicité machiavélique : allumer plusieurs
foyers de tensions dans la région pour d'une part, leurrer
la communauté internationale en se plaçant comme
le seul Président de la Corne, hardent défenseur
de la paix. En somme, un remake de la conférence d'Arta.
IOG souhaite ainsi faire main basse sur le probable pactole en
direction des pays limitrophes, ainsi que de leurs réfugiés.
Pour ce Monsieur, il n'y a pas de "petits profits" et
tous les moyens sont bon pour renflouer les caisses vides de sa
tirelire.
Ces contre
feu allumés, IOG espère ainsi avoir la mansuétude
de la communauté internationale sur les crimes économiques
et les violations quotidiennes des droits de l'Homme commis dans
sa "République privative", la RDD-SA.
Les récentes
tentatives avortées pour rallumer les vieilles rancurs
entre les différentes communautés du pays, IOG s'empressent
alors pour aller semer la zizanie et la discorde au sein des pays
voisins.
Aujourd'hui,
Nous souhaitons attirer la vigilance de nos compatriotes, de la
communauté internationale et des pays voisins sur la politique
aventurière et hasardeuse dont est porteur Ismail Omar
Guelleh. C'est l'option de la politique du pire. Cette politique
qui n'engendre que morts, misère et désolation.
Ismail Omar
nous a déjà gratifié de son expertise de
semeur de misère et désolation. Il souhaite nous
convaincre qu'il est capable de mieux comme par exemple la mort
à une échelle régionale!
Certaines
informations alarmantes font état de grands mouvements
de marchandises d'armes entre l'Afrique du Sud et Djibouti. Ces
informations viennent conforter l'image d'IOG en tant que trafiquant
d'armes. On sait déjà par exemple que la Sté
COMAD (Sté maritime propriété d'IOG via le
juge SAAD) a été lancé pour faciliter le
trafic d'armes, de faux dollars et autres matières illicites.
Il se dit
même qu'IOG s'est porté acquéreur d'une manufacture
d'armement en Afrique du Sud. En résumé, nous avons
l'équivalent d'un Al CAPONE à la tête du pays.
C'est ce qui aurait pu nous arriver de pire. Et c'est entrain
de se concrétiser jour après jour!
De grâce,
mobilisons nous pour contrecarrer cette politique machiavélique
dont l'objectif premier est la pérennisation d'un régime
agonisant.
Comme tout
dictateur en fin de règne, IOG peut être dangereux
pour les djiboutiens et pour toute la région. En effet,
les dossiers (affaire Borrel, Attentat du Café de Paris,
tortures et autres disparitions etc ..), récents articles
dans la presse internationale ( voir article du Nouvel Observateur),
les enquêtes diligentées par la Communauté
Européenne sur les détournements des aides octroyées
et surtout l'arrivée imminente et dérangeante en
Europe d'un transfuge (ex pilier du régime IOG) commence
à semer la terreur dans les sphères glauques du
pouvoir Guelliens.
Les rats s'agitent
frénétiquement, se heurtent la tête contre
le mur et veulent quitter le navire à n'importe quel prix.
Pour preuve que le compte à rebours est déjà
lancé, certains "in-dignitaires" du régime
Guelleh ont commencé à envoyer familles et parents
à l'étranger, loin du danger et de la colère
du "peuple en guenilles".
Comme les
peuples aiment beaucoup les symboles, les djiboutiens vont-ils
choisir la date anniversaire des 25 ans d'indépendance
pour montrer leur rejet catégorique du régime maffieux
et liberticide de Ismail Omar Guelleh. Les djiboutiens vont-ils
se lever comme une seul homme pour dire assez à ce régime
corrompu, pour dire assez des violations quotidiennes de leurs
droits les plus élémentaires, assez de voir sacrifier
et hypothéquer l'avenir de leurs enfants, assez à
l'hémorragie infliger aux caisses de l'état, assez
à la paupérisation galopante de toutes les classes
sociales du pays, assez à la confiscation d'un pays entier
au profit d'une famille et d'un clan, assez au mépris dont
ils font l'objet et pour dire leur soif de libertés , de
dignités et d'humanités.................etc....
J'espère
franchement que ce jour est proche et même très proche
car en 25 ans, je pense que nous avons subi le pire. A moins qu'il
nous réserve autre chose !
FREEMAN
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21/05/02
Guelleh renforce son potentiel de négoce d'armes. Avec
quel argent ? Dans quel but ?
Guelleh,
traficant d'armes reconnu dans la région, passe à
une nouvelle dimension. Il devient fabricant en Afrique du Sud
grâce aux aides internationales qu'il détourne et
importateur à Djibouti.
Une information
vient de nous parvenir selon laquelle Ismaël Omar Guelleh
aurait acquis récemment une unité de fabrication
d'armement en Afrique du Sud.
Le Général
ZAKARIA et le Colonel OSMAN NOUR SOUBAGLEH accompagneraient quatre
rotations aériennes hebdomadaires avec des Tupolev.
Les munitions
fabriquées seraient de type 7,62 (pacte de Varsovie ) pour
AK 47 - RPG ...ainsi que des mortiers de 260 de conception initiale
chinoise.
La question
est de savoir pourquoi les vols s'effectueraient de nuit ? Les
avions sont parqués ensuite pour être déchargés
à proximité du hangar de la Présidence djiboutienne
à l'abri des regards.
Dans
quel but ?
Qui sont les clients ?
Ces munitions pourraient-elles être destinées à
approvisionner les forces du régime de Somalie et celle
d'Érythrée.
Dans la situation
actuelle rien nest impossible.
Avec
quel argent ?
L'acquisition de cette fabrique d'armes n'a pu être réalisée
qu'avec l'argent des contributions européennes et internationales.
Bel et nouvel exemple de détournement des aides.... prévues
à l'origine pour venir en aide à la Population civile.
Et qui va encaisser les bénéfices, certainement
énormes, qui seront générés par ce
nouveau commerce ? Devinez !
Le contribuable
européen et français généreux, va-t-il
continuer à financer indéfiniment les frasques,
les délirs de Guelleh (chateaux, voitures blindées,
comptes en Suisse, en Australie) et surtout la fabrication et
la diffusion d'armes de guerre dans la région. On sait
que tous les conflits commencent comme cela.
Il serait
peut-être temps que la France demande de mette un terme
à cette dictature qui asservit le Peuple, qui ruine le
pays, qui viole des Droits de l'Homme et qui sème désormais
les germes de la guerre dans toute la Corne de l'Afrique en approvisionnant
largement les bélligérants potentiels en armes et
en munitions
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20/05/02
L'association pour la Protection de la Souveraineté Nationale
(ASPN) nous envoie des informations complémentaires.
Notre lecteur
a été visiblement surpris par l'humour de notre
équipe qui avait souligné l'incohérence entre
l'objectif de rebaptiser les rues de Djibouti avec des noms locaux
et le pseudonyme européen choisi par le signataire.
Il tient à
faire savoir que l'objectif de son Association est plus large
et qu'il consiste à rétablir la souveraineté
nationale de Djibouti qui est menacée par Guelleh l'Ethiopien
et que son Association devrait être légalisée
bientôt à Djibouti.
Nous lui en
donnons acte et nous lui souhaitons beaucoup de réussite
dans son combat.
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20/05/02
Dénonciation de la Françafrique : délit d'offense
à chef d'Etat étranger ? Les trois dictateurs africains
déboutés en première instance seront en appel
le 22 mai 2002. (Communiqué de SURVIE)
En juin 2000, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Tchadien Idriss
Déby et le Gabonais Omar Bongo intentaient un procès
contre l'auteur et l'éditeur du livre Noir Silence pour
délit d'offense à chef d'Etat étranger.
Le 25 avril
2001, François-Xavier Verschave, auteur de l'ouvrage et
président de l'association Survie, et Laurent Beccaria,
directeur des éditions des Arènes, étaient
relaxés par la 17e chambre correctionnelle du Tribunal
de Grande Instance de Paris. Dans un jugement historique, le tribunal
rejetait la plainte des trois chefs d'Etat africains, considérant
que le délit d'offense à chef d'Etat étranger
était incompatible avec les articles 6 et 10 de la Convention
européenne des droits de l'homme. Pour la première
fois depuis 1881, " l'offense à chef d'Etat ",
continuité du crime de lèse-majesté, n'aboutissait
pas à une condamnation.
Sans entrer
dans le débat de fond, cette décision courageuse
signifiait la possibilité pour une association et un éditeur
d'évoquer les crimes de trois dictateurs africains. Ce
fut une première victoire contre la Françafrique,
notamment pour ces africains venus témoigner au péril
de leur vie.
Le 22 mai
2002, trois autocrates africains invoqueront à nouveau
" l'offense " devant la Cour d'appel de Paris, face
à la dénonciation de leurs crimes. Ceux qui luttent
contre l'impunité et la connivence ne cesseront de le rappeler
: " Une autre Afrique est possible, que celle qu'ils imposent.
Une autre France aussi, que celle qui les soutient. "
Ngarlejy Yorongar,
Marcel Tounga, Benjamin Toungamani et Cheikh Oumar Cissokho seront
présents pour apporter leur témoignage.
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20/05/02
Dans une lettre ouverte adressée au Sénateur belge,
M. J. Cornil, le GED se félicite d'avoir favorisé
l'établissement de nouveaux contacts entre la Belgique
et Djibouti, qui favoriseront l'accès des jeunes étudiants
dans les Universités belges.
9, rue Camusel
1000 Bruxelles - Belgique
exildj@gouv-exil.org
Ministère
des Affaires étrangères
et de la Coopération internationale
Monsieur le Sénateur Jean Cornil
Maison des Parlementaires
Bureau n° 32
21 Rue de Louvain
1009 Bruxelles
Bruxelles
le samedi 18 mai 2002.
Références
: n° 02 05 18/09 / MSA.
Monsieur le Sénateur,
En prolongement
de la visite récente à Djibouti de Monsieur le Commissaire
Général de la Communauté Française
de Belgique chargé des relations internationales, le Gouvernement
en Exil de Djibouti tient à exprimer sa grande satisfaction
quant aux suites données par les autorités du Royaume
de Belgique aux multiples démarches qu'il a effectuées
depuis 2 mois auprès de ses diverses instances, notamment
par l'intermédiaire de son Chargé des Affaires étrangères
et de la Coopération Internationale.
Le Président Mahamoud Idriss Ahmed m'a chargé de
vous remercier tout particulièrement pour votre contribution
à l'émergence de ces liens entre la Belgique Francophone
et la Nation Djiboutienne favorisant ainsi l'établissement
de premiers contacts pour une coopération multidimensionnelle.
Sur le fond et quelque pourrait-être le domaine de coopération
envisagé, nous encourageons de tous nos vux de telles
initiatives émanant de la Communauté française
de Belgique car correspondant parfaitement à la nécessaire
approche puis au renforcement de ses liens avec la Nation djiboutienne,
facteur de progrès et de développement pour Djibouti.
Par ailleurs, nous attirons respectueusement votre attention sur
divers points qui nous semblent déterminants pour la mise
en uvre, sur des bases saines et pérennes, d'accords
multidimensionnels ultérieurs.
Comme nous l'avons précisé lors de nos entretiens
avec nos divers interlocuteurs, le gouvernement de Monsieur Ismaël
Omar Guelleh a démontré son incapacité chronique
en matière gestion " saine et transparente "
des aides internationales et notamment pour ce qui concerne la
réaffectation des bourses attribuées à notre
jeunesse estudiantine.
Cette gestion est à qualifier de confuse et de sectaire
et nous ne saurions de ce fait la cautionner, à aucun moment
ou de quelque manière que ce soit.
En effet, nous observons deux phénomènes en ce qui
concerne cette répartition :
- soit ces
bourses d'étudiants s'égarent sans justification
aucune dans les méandres des hautes sphères gouvernementales
et sans que les réclamations formulées par les
étudiants demandeurs ne soient prises en considération,
- soit elles sont affectées à partir de critères
de choix au profit exclusif d'étudiants dont les familles
fortunées gravitent en périphérie immédiate
du pouvoir en place.
Dans ces conditions,
le constat suivant est établi : avec le temps, la majorité
des étudiants bénéficiant de ces privilèges,
se conforte avant tout dans une aisance de vie en Europe, pour
ne pas dire une certaine oisiveté. Ne bénéficiant
pas toujours des capacités intellectuelles nécessaires
pour poursuivre leurs études, ils s'installent dans une
situation "d'étudiants de longue durée",
sans avenir professionnel pour eux.
De ce fait, ils pénalisent directement ceux qui pourraient
prétendre légitimement (sur la base de leurs résultats
scolaires et de leurs capacités personnelles) à
l'attribution des bourses mais qui n'entrent pas dans les critères
de choix pour le moins nébuleux définis par le gouvernement
djiboutien.
Monsieur le Sénateur, le Gouvernement en Exil de Djibouti
est très vigilant sur ce point car il considère
qu'en matière d'Éducation et de Formation professionnelle,
chacune et chacun doit bénéficier des mêmes
chances pour réaliser son parcours d'excellence sans référence
d'appartenance à un quelconque milieu social, culturel,
ethnique, tribal ou religieux.
Ceci s'inscrit profondément dans une vision plus large
qui concerne le Respect des Droits de l'Homme et de la Justice
sociale.
Par leur méthode inavouée d'exclusion de ces couches
sociales dites défavorisées car non réceptives
aux valeurs discrétionnaires du pouvoir en place, savamment
entretenue depuis l'accession du pays à l'indépendance
en 1977, les gouvernants successifs de la République de
Djibouti ont sacrifié sciemment des générations
de jeunes dans le domaine de l'Éducation et de la Formation
professionnelle.
Cette carence se fait durement ressentir aujourd'hui à
tous les niveaux de notre administration et de l'encadrement des
entreprises du secteur privé. Par ailleurs, elle est aussi
directement responsable du chômage endémique qui
touche particulièrement les jeunes et qui atteint un niveau
que nous osons qualifier de catastrophique.
Pour conclure, nous invitons respectueusement la Communauté
Française de Belgique a conditionner ses aides et ses interventions
suivant des critères d'équité et de respect
d'un "Contrat d'objectifs précis" et d'obligation
de résultats et de refuser les artifices fallacieux et
les pressions du pouvoir en place qui est passé maître
dans ce domaine.
Nous sommes conscients de l'attention toute particulière
que vous ne manquerez pas de porter au contenu du présent
courrier et dans l'attente de vous retrouver, nous vous prions
de croire, Monsieur le Sénateur, à l'assurance de
notre haute considération.
Mohamed
Saleh Alhoumekani
Chargé des Affaires étrangères
et de la Coopération Internationale
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20/05/02
Le GED nous a donné de l'espoir. Ce qu'on veut maintenant,
c'est de l'argent pour étudier et pour vivre. (Groupe
Bouh Warsama)
Bonjour monsieur J L schaal,
Je vous demande
de faire paraître cet article sur l'ARDHD et je vous remercie
d'avance.
Depuis plus
de deux mois, mes amis et moi, on lit tout ce qui s'écrit
sur l'ARDHD et sur les autres sites.
C'est comme
cela que l'on a appris dans le site du GED, que nous pourrions
bientôt recevoir des bourses pour poursuivre nos études
en belgique.
En Europe, on peut parler et écrire, mais on a besoin de
vivre et il faut sans cesse trouver des petits travaux, dans les
fast foods et ailleurs. C'est très épuisant, car
il faut étudier en même temps.
Nos familles à Dikhil, à Ali Sabieh et à
Djibouti n'ont pas beaucoup d'argent, ils ne peuvent pas nous
aider. Nos pères n'ont pas reçu de salaires depuis
plusieurs mois.
Faut qu'on
se débrouille tout seul et on est pas des voleurs.
Nous espérons
que Mohamed Saleh obtiendra les mêmes aides pour nos frères
et nos soeurs qui étudient en France et qui ont les mêmes
ennuis.
A Djibouti,
on avait tous demandé des bourses et on a rempli un tas
de papiers. 6 mois après on n'avait pas de réponse.
On nous a
dit il n'y avait pas d'argent. Demande au Ministre ! Il n'a jamais
voulu nous voir. Il est très occupé Le Ministre
et ce nest pas son role de s'occuper des bourses des étudiants.
Quand on est pauvre, on tourne en rond à Djibouti
On a manifesté
et on nous a fait exactement ce qu'on eût les étudiants
qui ont manifesté le mois d'avril de cette année.
J'ai passé 30 jours à Gabode et jamais je ne voudrais
retourné.
J'ai pas volé,
j'ai pas tué mais mais on m'a frappé et frappé
encore.
Alors ma famille
m'a donné un peu d'argent et m'a aidé à quitter
Djibouti.
Si je suis
ici en Belgique, c'est grâce à mon cousin qui m'héberge
et à sa femme.
J'ai commencé
des études dans l'informatique et j'espère obtenir
mon diplôme dans deux années. Tous mes amis sont
dans la même situation et nous avons retrouvé entre
nous l'entraide des vieux. Le groupe de nous avons formé
est un groupe solidaire parce qu'on se connait lorsqu'on jouait
au foot et qu'on avait les mêmes difficultés et que
nous pensons qu'il faut que les jeunes ne se laissent pas manipuler
par Ismaël Omar Guelleh, le monstre de l'Ethiopie, qui nous
chasse de la terre de nos ancêtres.
Les vieux
chefs politiques qui nous demandaient de les aider, aujourd'hui
ils baissent la tête et préfèrent brouter
avec Ismaël Omar. Leurs enfants, ils recoivent des bourses
pour aller en Europe, aux Etats d'Amérique, c'est tout
ce qu'ils veulent, le restant ils s'en foutent.
J'ai vu assi un article sur l'ADI. Ils disent que IOG est content
de la visite du Commissaire belge.
Nous on pourrait croire que c'est Ismaël Omar qui a obtenue
son aide alors qu'on sait tous que c'est Mohamed Saleh et Mahamoud
qui ont expliqué la situation au Gouvernement de Belgique.
Les amis du
dictateur, ils sont bien incapable de nous aider et en plus ils
mentent aux gens. On voit souvent Mohamed à Bruxelles et
on sait qu'il va dans les Ministères pour expliquer notre
cas.
J'ai une question
à poser aux futurs étudiants à Djibouti.
Est ce que
vous croyez que le Gouvernement et le Ministère de l'Education
nationale vont vous aider, si votre père n'est pas membre
du RPP ? Je sais que c'est non.
Mon père
est de Dikhil et il fait pas de politique. Mes frères et
moi on a jamais rien eu .
Mes frères
sont à Djibouti. Ils sont au chômage, et mon père
c'est un bras cassé de l'Administration. Mes deux soeurs
vont quitter l'école pour chercher du travail.
Le GED nous
a donné de l'espoir ? Ce qu'on veut c'est qu'ils continuent
et qu'on ait des preuves et surtout l'argent pour nos études
et pour vivre.
Ici, on voit
les enfants des Ministres et des haut-placés. Ils se promènent
toute la journée et ils dépensent de l'argent, sans
même étudier. Les copains nous ont dit que c'était
pareil à Toulouse, à Bordeaux et Marseille.
Quand ils
nous voient, ils détournent la tête ou passent sur
un autre trottoir.
Ils veulent
pas nous parler car ils ont peur qu'on les agresse.
Alors on s'est
regroupés et j'ai été élu comme porte-parole.
Transmettre
le bonjour à nos familles et à nos amis des quartiers
2, 3 , 4 , 6, 7 Balbala et Hayableh.
Ici
tout va bien et on se bat pour vivre et pour étudier.
Le groupe des Djiboutiens de Belgique
et du sud de la France
Bouh Warsama
Pour
nous contacter : bouhwarsama@yahoo.fr
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20/05/02
Zoom sur la population Afar en Ethiopie (Article
de l'IRIN (ONU), en anglais, transmis par un lecteur)
Asayita,5/17/2002
(IRIN) - Inhabiting some of the harshest terrain in the
world, the people of Afar are famed for their resilience, ferocity
and
pride. Yet, in the searing heat of northeastern Ethiopia, they
are now
earning another reputation - that of being the most neglected
and
marginalised ethnic group in the country.
The nomadic
Afar have fewer hospitals, schools or social services than
almost any other region in Ethiopia. They generally die younger
and are
less likely to be able to escape their cycle of deprivation.
The Sultan
of Afar, Ali Mireh Hanfareh, recognises the severe problems
facing the state. He told IRIN that education was the key to solving
many
of them. "Education is the most important thing for my people,"
he said
from his home in Asayita, the capital of Afar State. "You
cannot do
anything without education."
But the sultan,
who is the region's traditional ruler, said the entire
state had just three secondary schools - one of which he had built
himself. Only one percent of Afars ever finished primary school.
Moreover,
he pointed out, the miniscule educational component available
was also
serving to drive away the people who benefited from it, lured
by higher
wages and better lifestyles in other parts of the country or abroad.
As pastoralists,
the Afar move over vast distances with their livestock,
irrespective of borders. The lowland region, which covers 270,000
sq km,
occupies one-fifth of Ethiopia, has a population of about 3.4
million,
according to the last census in 1994.
Only about
five percent of the Afar population have access to proper
health care. According to the World Health Organisation (WHO),
two
hospitals serve the entire population, which, it says, is grossly
inadequate.
"Basic
infrastructure such as electric power supply, transport and
communications, are grossly deficient, which have posed serious
roadblocks
on the service delivery," a 2001 WHO report said. In almost
every area of
health, the Afar were well below the national average, the report
added.
No health outreach service has been offered for three years because
of
financial constraints and a lack of transport. Immunisations against
disease were almost zero, it added.
In the sweltering
capital of the region, Asayita, where temperatures often
reach 45 degrees centigrade, electricity is only available - if
at all -
to half the town at any time. A 45-km dirt track links Asayita,
which
overlooks the Awash river, to the tarmacked Addis to Djibouti
highway. A
new capital, Semara, is being built on the highway, although no-one
has
moved there yet.
The lack of
basic services, like roads and electricity, pose real problems
to NGOs trying to establish themselves in Afar. Few of them operate
in the
state. Only 13 NGOs are currently running programmes there. Six
years ago,
it was just two, but the World Bank and IMF are now targeting
pastoralist
projects, whose funds attract new development groups to the region.
A five-year
World Bank-funded programme worth US $250 million known as the
Ethiopian Social and Rural Development Fund (ESRDF) targeted rural
areas,
but often did not reach pastoralists. Now the Bank is launching
a scheme
to channel funds direct to the pastoralists. The scheme, the Pastoral
Community Development Project, is far more "geographically
specific" in
its focus than the ESRDF from which it evolved.
Esayas Girma,
head of Community Aid Abroad (CAA) - who started work in
Afar six years ago - said historically the group had been outsiders.
"There is no question over whether the Afar are marginalised,"
he said.
"They lack basic rights. All the political decisions traditionally
have
been taken elsewhere. They should have basic health and education
- these
are primary rights which can't be denied."
CAA is also
seeking to empower women through literacy programmes and
advocacy work. Esayas said the marginalisation of the Afar was
in part
historical - the divide between the lowlands of Ethiopia and the
highlands, where the majority of the population live.
The Pastoralist
Communications Initiative (PCI), a new organisation in
Ethiopia, agreed with Esayas's views. Daoud Tari of the PCI said
pastoralists across the Horn of Africa had been marginalised.
"The
production system they pursue is very different from the agrarian
agriculture production system. The state in Ethiopia was formed
around
agrarian agriculture that looked at pastoralism as a backward
mode of
production, not worth investing in."
After Afar
became a regional state in 1995 - it is supposed to control its
own budgets and priorities - the problems were compounded. "That
[transformation] has [engendered] a lot of problems, because there
is no
capacity. The regional state has a strong lack of capacity,"
Daoud said.
Many development
agencies complain they are concerned over security as
skirmishes can break out between rival clans. Almost every man
wears the
fearsome looking three-foot-long Jile sword. Most men carry semiautomatic
rifles. Parts of the state are often out of bounds to the United
Nations
because of strict rules governing staff security. The sultan argues
that
the Afar are peaceful - but much of his time is spent settling
disputes
between rival clan leaders, who regularly call at his home.
But NGOs in
Afar say the security issue is influenced by the regional
state's political boundaries, Djibouti and Eritrea being places
where many
Afar, who do not recognise borders, also live. Daoud said that
groups of
Afar spread over three countries meant that they could often be
used as
political pawns by rival governments.
CAA believes
that the clan system - often blamed for insecurity - can
actually facilitate operations. "It is an advantage for NGOs.
If you know
exactly the architectural structure of the society, it is an opportunity
for NGOs to work, not a source of frustration," Esayas said.
"Like the
land management system is done, which is based on a clan system.
But when
people who go there see plain lands [they] think nobody's there.
But
somebody is managing that one. So if you understand the clan system,
who o
perates [it] and who are really the power - I can't see it as
a problem."
On average,
the region receives 300 mm of rainfall a year - an amount that
can fall in a single month in the country's capital, Addis Ababa.
But
according to Farm Africa, which focuses on pastoralist development,
lack
of water is not the problem - it is poor management. Dr Seme Debela,
head
of Farm Africa, said gradual encroachment by large-scale commercial
crop
cultivation using the Awash river for massive irrigation was preventing
the Afar from reaching the river bank to graze their animals.
"It is
not really the water - the water is there," he said. "It
is the
land that is creating the problem, because these people migrate,
and these
commercial activities are in the way of the migratory route. It
also means
fertile land where crops are now grown are off-limits to the nomads,
who
are on an endless search of fine grazing lands. That has created
conflict,
and this is the issue of management - how to share resources,"
he said.
"The
pastoral community was not well understood in the past. There
were
efforts by the previous governments, beginning with the Haile
Selassie
period up till now, but the kind of development programmes planned
and
implemented were not really appropriate to the pastoral community.
As a
result they could not really benefit from this kind of development,"
Seme
noted.
There had
been a number of livestock programme activities, but the
approach had been more suited to the highland environment - highland
agriculture rather than pastoralism, Seme said. "The kind
of development
plans initiated were not participatory, did not really appreciate
the
distinction between highland settled agriculture and pastoral
activities,
even agro-pastoral activities. So there was this dichotomy. Now
we are
learning: the government has even set up a pastoral extension
system."
Farm Africa
also trains the Afar in animal health, equipping them with
medicines to tackle livestock diseases. Seme said many areas needed
to be
targeted and improved, particularly the ability of the Afar to
run
programmes once NGOs pulled out. "The social infrastructure
is very weak,"
he said. "Unfortunately they don't have the resources both
human,
financial and others. So there is a big need for the Afar region,
like for
most pastoral regions."
He noted that
non-Afars held the available jobs in the region. "Who runs
the commercial farms, who are the truck drivers, who are the accountants,
storekeepers, secretaries? They are not Afar, and this human resource
base
is very weak now."
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18/05/02
Rebaptisons nos rues avec des noms djiboutiens (lecteur)
Je suis vraiment
déçu d'entendre mes chères frères
et surs djiboutiens
utiliser les anciens noms coloniaux des places et routes à
Djibouti.
Comme vous
savez, l'ancienne Place Rimbaud est actuellement nommée
Place
Mahamoud Harbi, l'ancienne Place Menelik est la Place du 27 juin.
Actuellement,
avec l'appui de la Population djiboutienne, nous demandons au
Parlement de renommer le boulevard de Gaulle (plusieurs dizaines
de
djiboutiens y ont été massacrés durant le
séjour du Général de Gaulle à
Djibouti) boulevard Janaleh (héros de l'indépendance).
Une pétition signée
par plusieurs milliers de djiboutiens sera bientôt délivrée
au Parlement et
au Président. Après lorsque ce sera devenu une réalité,
nous espérons continuer à "djiboutiser"
plusieurs endroits (place Lagarde, rue de Marseille, rue de
Genève etc..) qui portent encore des noms coloniaux.
Bref, quel
est l'intérêt de changer le nom d'un endroit si la
population
utilise toujours les anciens noms coloniaux.
Association
pour la protection de la souveraineté nationale (apsn)
sincèrement
James L
ARDHD
: nous publions cette contribution d'un lecteur. La seule chose
qui nous a surpris, est simplement traduite par le fait qu'il
ait choisi d'envoyer son message avec un nom européen,
certainement un pseudonyme (plutôt anglais), comme expéditeur.
Cela diminue beaucoup l'impact et la force de son message, pour
ne pas dire plus sur la véritable conviction que l'on pourrait
en déduire.
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Haut de page ________________
18/05/02
Je voudrais vous apporter des précisions au sujet ABDILLAHI
connu sous le nom de "Bene Bidarlé". Il a des
biens en France acquis avec l'argent détourné du
HCR. (Lecteur)
D'après
mes informations, il aurait acquis en France un superbe appartement
avec l'argent qu'il avait détourné au HCR. Je m'étonne
que les banques en charge du transfert n'ait pas lancé
l'alerte auprès des services TRACFIN. Je pense d'ailleurs
qu'IOG n'est pas au courant.
Cela montre
la tolérance des banques françaises vis à
vis du régime de Guelleh et de ses proches. Combien ont-elles
transféré pour le compte de Guelleh ! Le montant
serait impressionnant paraît-il. La Suisse va-t-elle intervenir,
depuis qu'elle s'est dotée d'une nouvelle arme juridique,
comme vous l'écriviez dans votre précédent
numéro.
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18/05/02
"Sept ans après, la mort toujours mystérieuse
du juge Borrel" (Le Nouvel
Observateur N° 1958 - Sylvie Véran)
ARDHD
: exceptionnellement, nous reproduisons l'intégralité
de cet article, car il y a tout lieu de penser que ce numéro
du Nouvel Observateur sera censuré par IOG à Djibouti
et que la communauté djiboutienne émigrée
au Canada, aux USA, en Hollande et /ou en Europe du Nord (qui
consititue la majorité des nos lecteurs) aura beaucoup
de mal à se le procurer. Nous adressons nos plus sincères
félicitations à Sylvie Véran pour la qualité
de son information.
Meurtre ou
suicide ? En 1995, le magistrat français détaché
à Djibouti avait été retrouvé carbonisé
sur les flancs d'une falaise. Depuis, sa veuve est convaincue
que son mari a été tué parce qu'il en savait
trop. Rebondissement : un nouveau juge a décidé
de faire exhumer le corps.
S'il était possible de remonter le temps, Elisabeth Borrel
n'hésiterait pas un instant. Cela fait prés de sept
ans que cette femme brisée fouille le passé, revisite
les ultimes moments qui ont précédé le baiser
donné par son mari avant qu'il ne la quitte pour toujours.
Pourquoi n'a-t-elle
pas pressenti qu'il était en danger ? Ces questions sans
réponses hantent l'épouse de Bernard Borrel, un
magistrat français dont le corps a été retrouvé,
brûlé, fin 1995, sur les flancs abrupts d'une falaise
dominant la mer d'Oman, à Djibouti.
Etait-ce un
suicide, comme l'a tout de suite annoncé l'ambassade de
France ?
Un assassinat,
comme le croit fermement son épouse, magistrat elle aussi
? Ou encore un meurtre camouflé, commis au nom de la uiison
d'Etat? Aprés sept années d'investigations dans
une atmosphère lourde de rumeurs, de ragots, de pressions
politiques, de bourdes policiéres et judiciaires, et le
dessaisissement de deux magistrats, une nouvelle exhumation du
corps de Bernard Borrel vient d'être ordonnée par
le juge Jean-Baptiste Parlos, chargé de l'enquête
depuis juillet 2000.
Tout commence
au petit matin du jeudi 19 octobre 1995, à Djibouti, lorsqu'une
patrouille de la prévôté (police de l'armée)
française découvre un 4x4 Suzuki bleu abandonné
prés d'un belvédère qui surplombe le golfe
de Goubbet al-Kharab, face à l'île de Guinni Koma,
dite l'île du Diable. Sur le siège arrière
du véhicule, un pantalon et une chemise sont soigneusement
pliés. En contrebas du parking, les gendarmes trouvent
un short, un jerrican d'essence vide et une sandale. Puis, au
pied d'un ravin haut de quatre mètres, ils repèrent
un briquet, une montre et une autre sandale calcinèe. Enfin,
à une quinzaine de mètres de là, au bas d'un
éboulis, un corps nu et àdemi carbonisé.
L'identité
de la victime est vite établie. Il s'agit du juge Bernard
Borrel, 40 ans. Magistrat mandaté par la France en tant
que conseiller du ministre de la Justice de Djibouti, Moumin Bahdon
Farah, dans le cadre de la coopération judiciaire entre
les deux pays.
La nuit précédente,
Elisabeth Borrel n'a pas fermé l'oeil. Aidée par
des amis coopérants, elle a cherché son mari dans
les hôpitaux et les commissariats de cette ancienne colonie
française, brûlante et désertique, pays des
Mars et des Issas. Bernard Borrel avait quitté la maison
la veille, vers 17 heures, après avoir ramené leur
fils ainé du catéchisme. Il devait ensuite repasser
à son bureau. Et se rendre à une réunion
du Rotary. Personne ne l'y a vu.
Folle d'inquiétude,
Elisabeth se décide à fouiller ses effets personnels
et découvre une enveloppe à son nom. A l'intérieur
deux feuillets rédigés par son époux. L'un
dresse une liste de sa collection de médailles militaires
et indique à Elisabeth qu'elle peut les vendre si elle
le souhaite. L'autre évoque une somme de 50 000 francs
(7 622 euros), retirée la veille en monnaie djiboutienne
de leur compte joint. Le juge signale que cétte somme qui
se trouve dans son cartable n'a pas été dépensée
et qu'il faut la rapporter à la banque.
Elisabeth
n'a pas le temps de se demander à qui ou à quoi
était destinè cet argent. On sonne à la porte.
Il est 9 heures du matin. Le consul de France vient lui annoncer
que son mari " s'est immolé " dans la nuit.
Dans l'après-midi,
Jean-Claude Sapkas, conseiller juridique français de celui
qui était alors président de la République
de Djibouti, Hassan Gouled Aptidon, se présente chez Mme
Borrel. Il lui demande de rechercher un document de la plus haute
importance, que son mari devait détenir.
Document qu'elle
ne retrouve pas mais qui, selon le visiteur, pourrait attirer
de gros ennuis au chef de la prévôté s'il
tombait entre de mauvaises mains. Elisabeth apprendra plus tard
qu'il s'agissait d'une liste de personnalités politiques
et policières locales impliquées dans des affaires
de corruption.
Mais, pour
l'heure, terriblement choquée, elle ne se pose pas de questions.
Trois jours plus tard, accompagnée par ses deux fils de
5 et 8 ans, elle se laisse pousser dans l'avion pour Paris. Après
avoir promis, à la demande de M. Sapkas, de ne jamais parler
du document disparu ni de l'argent découvert dans son appartement.
Elle abandonne
sur place le corps de Bernard qui, lui dit-on, doit être
autopsié avant qu'on ne le lui rende.
Dans les semaines
suivant son retour en France, Elisabeth Borrel ne met pas en doute
la version du suicide. L'idée qu'on ait pu attenter à
la vie d'un haut magistrat français dans cette base arrière
de l'Hexagone où tant d'intérêts sont liés
à ceux de la France ne lui vient pas un instant à
l'esprit. Son mari était un homme solide et peu enclin
à la mélancolie.
Mais elle
se souvient d'une conversation avec lui, deux jours avant sa mort,
qui l'avait rendue perplexe. " Bernard parlait peu de ce
qu'il avait à coeur, dit Elisabeth Borrel. C'est pourquoi
j'ai été trés étonnée quand
il m'a confié qu'il était angoissé, qu'il
souhaiterait m'en dire plus mais qu'il ne le pouvait pas. Il se
reprochait de dépenser futilement son argent dans l'achat
de médailles et de ne pas s'occuper suffisamment de sa
filleule de 13 ans, élevée seule par sa mére,
premier amour de Bernard. Pour finir, il m'a dit qu'il
n'était plus digne de moi. J'ai mis cette drôle de
confidence sur le compte de la fatigue. "
Le 3 novembre
1995, la dépouille du juge Borrel est rapatriée
à Toulouse et ensevelie le lendemain dans le cimetière
du village de Frouzins. Fin novembre, malgré plusieurs
requêtes, Elisabeth n'a toujours pas reçu le rapport
de l'autopsie faite à Djibouti. "Je me suis réveillée,
explique-t-elle. J'ai commencé à penser qu'on me
cachait quelque chose. " La jeune femme, elle aussi magistrat,
décide de demander une autre autopsie du corps de son mari.
Une information
est ouverte au parquet de Toulouse pour " recherche des causes
de la mort ". Deux mois passent avant que l'opération
ne soit réalisée le 15 février 1996. Puis...
une année entiére avant que ses résultats
ne soient livrés. Ils vont pourtant se révéler
d'une extrême importance.
En effet,
au contraire du médecin qui a examiné - et non autopsié
- le corps de Bernard Borrel à Djibouti le rapport a fini
par arriver en mai 1996, les légistes de Toulouse ne concluent
pas à l'asphyxie par le feu, donc à la mort par
carbonisation. Aucune trace de suif n'a été décelée
dans les bronches. Un autre expert établit que le peu d'ampleur
du rayonnement thermique constaté sur le sol où
était allongé le corps ne correspond pas à
la combustion très forte du haut du cadavre. Et que certains
des objets éparpillés sur plusieurs mètres
ne se trouvent pas dans la trajectoire empruntée, selon
l'enquête de la prévôté, par le corps.
Pour Elisabeth
Borrel, c'est la confirmation d'une conviction qui ne la quittera
plus: son mari a été tué et son corps brûlé
afin de maquiller le meurtre en suicide. Pour quelle raison ?
Elle n'en a aucune idée mais elle cherche. Et trouve. Dans
les dossiers personnels de Bernard, Elisabeth découvre
une liste d'entreprises européennes fabriquant des produits
chimiques, qui, renseignements pris, seraient utilisés
dans la fausse monnaie.
Or un gigantesque
trafic de faux dollars, impliquant des notables locaux et des
Français émigrés à Djibouti, avait
été mis au jour durant l'été 1995.
En s'intéressant à ce dossier très sensible,
son mari se serait-il mis en danger ? Un autre document
l'intrigue. Il a été adressé de Paris à
Bernard par le juge Roger Le Loire. C'est une commission rogatoire
concernant une demande d'auditions dans le cadre de l'enquête
sur l'attentat contre le Café de Paris à Djibouti.
Le 27 septembre
1990, en pleine guerre du Golfe, une bombe explose devant ce lieu
de rendez-vous de la colonie française qui rassemble 3
000 militaires et 200 coopérants. Bilan : un mort et 11
blessés. L'enquête est diligentée de Paris
par le juge Le Loire.
Quatre suspects
sont arrêtés mais non extradés. Ils sont condamnés
à Paris par contumace, en 1998, à la réclusion
à perpétuité. Mais à Djibouti une
rumeur circule : cet attentat antifrançais aurait été
commandité par Ismaël Omar Guelleh, le dauphin du
président Aptidon, qui sera élu chef de l'Etat en
avril 1999.
"
Guelleh voulait mettre à genoux la tribu minoritaire somalie
des Gadaboursis, explique Jean-Loup Schaal, Président
de l'Association pour le Respect des Droits de l'Homme à
Djibouti. Grâce à cet attentat, il a pu organiser
une descente de police dans un quartier où s 'étaient
réfugiés des opposants Gadaboursis. Prés
de 60 personnes ont été exécutées.
"
Bernard Borrel
servait de lien entre le juge Le Loire et le magistrat djiboutien
chargé du dossier du Café de Paris. A la demande
de Mme Borrel, le juge parisien consent à témoigner:
" Votre époux [...] m'a apporté une aide précieuse
ayant permis le bon déroulement des investigations à
Djibouti. Je ne peux malheureusement pas vous fournir les détails
étant personnellement tenu au secret professionnel (...)
.
Forte de cette
attestation, des résultats des expertises, du silence qu'on
lui a demandé d'observer à propos de la somme d'argent
détenue par Bernard Borrel, Elisabeth décide de
porter plainte pour " assassinat ". En novembre 1997,
le dossier est dépaysé de Toulouse à Paris
et confié aux juges Roger Le Loîre et Marie-Paule
Moracchini. Commence alors une véritable guerre d'usure
entre les deux magistrats et Mme Borrel et ses avocats. "
Dès le début, ces juges n 'ont instruit que dans
le sens du suicide et ont systématiquement repoussé
toutes les demandes d'actes que nous faisions ", dit Me Olivier
Morice, avocat de Mme Borrel.
Faux, se défend
aujourd'hui Roger Le Loire. " Nous sommes partis de l'idée
d'un crime. Cependant, au fur et à mesure de l'examen des
pistes, y compris celle d'une relation avec l'attentat du Café
de Paris, le suicide nous est apparu de plus en plus évident.
"
Les magistrats
se rendent une premiére fois à Djibouti en mars
1999. Une enquête sur la personnalité du juge Borrel
est lancée. On cherche dans sa vie privée. On le
soupçonne d'avoir eu une maîtresse à Paris.On
veut savoir si sa filleule, Tania, n'est pas en réalité
sa fille.
On va même
jusqu'à montrer sa photo à des enfants des rues
victimes d'un groupe de pedophiles français. Mais, selon
Mme Borrel, aucune enquête sérieuse n 'est faite
sur la réalité des activités professionnelles
de Bernard. Revenant sur ce qu'il m'avait écrit, le juge
Le Loire me fait alors savoir que mon mari ne tenait qu'un rôle
subalterne au ministère de la Justice djiboutienne et n'avait
pas connaissance du fond des dossiers traités ".
Début
2000, alors que l'instruction paraît s'enliser, un témoin,
réfugié politique djiboutien en Belgique, sort soudain
du bois. Il se nomme Mohamed Saleh Alhoumekani. Officier dans
la garde présidentielle au moment des faits, il affirme
que le juge Borrel a été assassiné et que
le président Ismaêl Omar Guelleh, surnommé
IOG à Djibouti, est le commanditaire du meurtre.
Le 19 octobre
1995 à 13h45, Alhoumekani aurait assisté dans les
jardins de la présidence à une curieuse conversation
entre IOG, alors patron de la police secréte, et cinq hommes
venant d'arriver dans deux 4x4. " La mission est accomplie,
aurait dit l'un deux. Le juge fouineur a été tué.
" IOG aurait alors demandé si le travail avait été
" bien fait ".
Réponse
du colonel Sheik Hamed Madhi, directeur de la gendarmerie djiboutienne
" La main courante est en notre possession. Vous pouvez être
tranquille. "
Pour se rendre
en direction de l'île du Diable, il fallait à l'époque
traverser plusieurs check points. " Je connaissais le responsable
du N° 52, un Adjudant-chef issa prénommé Awalleh,
nous explique Mohamed Saleh Alhoumekani.
Je suis allé
le voir. il m'a dit qu'à la tombée de la nuit il
avait vu arriver le 4x4 du juge Borrel, accompagné d'un
Européen. Derrière eux, suivait un autre véhicule
conduit par l'un des terroristes du Café de Paris censé
dormir en prison, avec à ses côtés un Blanc.
Au retour, il n'a vu qu'une des deux voitures revemr: celle du
terroriste où étaient assis les deux Blancs.
il m 'a ensuite
confirmé que la main courante avait bien été
saisie par le colonel Madhi. " Entendu en Belgique par la
juge Moracchini, Mohamed Alhoumekani se plaint dans la presse
d'avoir fait l'objet de pressions de la part du magistrat, en
vue d'obtenir sa rétractation.
Il confirme.
" La juge m'a dit: "Est-ce que vous savez que votre
président [NDLR: IOG) est très fâché
contre vous ? Les gens qui l'entourent sont dangereux. Vous pouvez
revenir sur vos déclarations avant qu'il ne soit trop tard
!" . Mme Borrel y voit la preuve qu'on cherche à faire
taire les témoins.
En mars 2000,
les juges Moracchini et Le Loire se rendent une nouvelle fois
à Djibouti. Elisabeth Borrel et ses avocats n'ont pas eu
le droit de les suivre. " On a surtout voulu éviter
les témoins gênants ", dit Me Morice. Sur les
lieux du décès, les juges procédent, selon
leur rapport, à plusieurs simulations du parcours effectué
par la victime, " à l'aide d'un mannequin d'un poids
de 20 kilos ". Bernard Borrel mesurait 1,85 métre
et pesait 80 kilos. Il n'empêche " Au vu de cette mascarade,
dit Me Laurent de Caunes, avocat des enfants Borrel, M. Borrel
s'est suicidé car, compte tenu de l'étroitesse du
passage qu'il a selon eux emprunté, il n'aurait pu être
transporté mort ou encore vivant par des tiers. Pourtant,
les gendarmes ont bien réussi à remonter son corps
! "
Autre coup
de théâtre en juin 2000. Après plusieurs interventions
des avocats de Mme Borrel auprès du garde des Sceaux qui
dénonçaient tant les pressions exercées sur
le témoin Alhoumekani qu'une instruction privilégiant
la thèse du suicide, les juges Moracchini et Le Loire sont
dessaisis par un arrêt de la chambre d'accusation. Arrêt
" non motivé ", nous précise Marie-Paule
Moracchini. Pour les avocats d'Elisabeth Borrel et de ses enfants,
c'est une victoire.
C'est le juge
Jean-Baptiste Parlos qui hérite de cet encombrant dossier.
Il recommence l'instruction à zéro. En février
dernier, il va à Djibouti, avec Elisabeth Borrel, ses avocats
et un représentant du Syndicat de la Magistrature, partie
civile avec deux autres organisations professionnelles. "
Nous avons
pu constater sur les lieux que le suicide décrit dans le
rapport des deux magistrats était techniquement invraisemblable,
poursuit Me de Caunes. Comment cet homme a-t-il pu descendre sur
des rochers tranchants, pieds nus, dans le noir, sans se blesser,
puis s'immoler et courir 15 mètres sur des cailloux sans
même s'égratigner la plante des pieds ? ".
Une nouvelle
exhumation du corps est ordonnée et prévue pour
juillet prochain. Elle pourrait permettre notamment de déterminer
si le squelette ne porte pas de traces de fractures. Les radiographies
effectuées tant à Djibouti que par les légistes
toulousains ont - encore une bavure selon Mme Borrel -
été perdues... " Le juge Parlos veut fermer
un maximum de portes afin que la justice ne puisse plus être
suspectée de partialité, confie une source judiciaire.
Le problème de cette affaire est qu'elle s'est déroulée
en Afrique, où les témoins, s'ils se sentent en
danger, ne disent pas forcément la vérité.
Et qui plus est, à Djibouti où la France est omniprésente,
avec des moyens militaires et financiers considérables.
"
Me Roger-Vincent
Calatayud est président de l'Association française
des Amis des Démocrates de Djibouti. Ancien bâtonnier
de Tarbes, il défend plusieurs opposants au régime
djiboutien dont Moumin Bahdon Farah, ancien ministre de la Justice
et ex-patron de Bernard Borrel à Djibouti. " Tout
le monde là-bas, diplomates français compris, parle
de l'implication du président Guelleh dans l'attentat du
Café de Paris et dans la mort du juge Borrel, affirme Me
Calatayud, mais personne n'ose témoigner. C'est trop dangereux.
Une chose
est sûre :
Borrel travaillait
avec son Ministre sur le dossier sulfureux des faux dollars et
toutes les affaires sérieuses du pays passaient entre ses
mains. "
Intègre
et déterminé, Bernard Borrel, ancien procureur de
Lisieux, major de l'Ecole nationale de la Magistrature, n'était
pas homme à accepter la moindre compromission. A-t-il été,
ainsi que le pense son épouse, confronté à
des dossiers qu'il ne pouvait instruire sans mettre sa vie en
péril ?
L'instruction
ne l'aurait pas jusqu'à maintenant démontré.
" Et si tout simplement le juge Borrel s'était suicidé
pour des raisons qui n'appartenaient qu'à lui, dit Me Francis
Szpiner, ancien avocat de l'Etat de Djibouti ?
Et si tout
simplement Mme Borrel ne supportait pas cette vérité
?
Il y a eu
manifestement des maladresses commises dans l'enquête. Comme
cela s'est passé dans le contexte très particulier
de Djibouti, la thèse d'un complot fomenté avec
la complicité des Etats français et djiboutien fait
son chemin. Un petit groupe d'opposants politiques alimente la
rumeur d'un assassinat et intensifie ainsi le mystère de
ce décès. Les syndicats de magistrats s'en mêlent
et tour le monde tombe dans le piège. "
A Toulouse,
Elisabeth Borrel continue de croire dur comme fer au meurtre de
son mari et espère qu'elle pourra bientôt démontrer
à ses enfants que leur père ne les a pas abandonnés.
La voix de cette femme, digne et posée, gronde de colère
à l'évocation de tous les épisodes judiciaires
qu'elle a dû affronter et de l'incompréhension dont
elle a tant souffert. Y compris, parfois, auprès de ses
fils. Un jour, le cadet lui a lancé : " Et pourquoi
ce ne serait pas toi qui a tué
papa ? "
SYLVIE
VÉRAN
_________________
Haut de page ________________
17/05/02
Il est inutile de tirer sur le journaliste parce que son analyse
ne sert pas vos petits intérêts. Ayez la maturité
nécessaire pour vous faire votre propre opinion au travers
des différentes informations qui vous sont proposées.
(Mohamed Qayad)
Ce nest pas assez quun journaliste ait des connaissances,
il faut encore quil soit équitable (...), quil
ne déguise rien, quil naltère rien.
Denis Diderot
On a beau faire croître leffort, (...) il nen
résulte jamais quune évidence qui est limpossibilité
de séparer lobservateur de la chose observée.
Paul Valéry
Permettez-moi
de dire que jai beaucoup apprécié leur stratégie
de rupture qui me fait penser a cette actualité politique
(probable condamnation de Milosevic contestant lillégitimité
de ce tribunal pénal international décidé
par une minorité de dirigeants occidentaux) qui consiste
a discréditer le journal de M. Schaal y compris
par tous les moyens illégaux (mensonges, calomnies, cynisme,
ruse, duplicité, etc).
Au moins si
les détracteurs du bulletin "ARDHD" s'accordaient
entre eux sur lessentiel. Jen doute fort !! Il est
très révélateur de constater quils
prennent tous point de départ le fameux Schaal sans
scrupule (daprès eux), comme un chef de secte
habile dans lart de tromper et de manipuler les esprits
djiboutiens.
Méprise
? Réalité ? Règlement de comptes ? ce portrait-là,
en tout cas, est très mauvais, ni sage ni citoyen ; il
nest pas raisonnable de penser que ce portrait soit fidèle
a celui qui avait suscité tant dadmiration et de
respect au consortium des tartuffes .
La vérité
semble être ailleurs.
Je maperçois
que leurs critiques de lARDHD ne sont que beaux discours
destinés à permettre à une oligarchie (IOG
et ses sbires) de senrichir par le crime et la violence.
Encore que
le passéisme génial de leurs critiques soit a tiroir,
comme leurs calomnies. Puisque ce XX siècle dont il ne
peut sévader est, selon eux, le maigre résidu
dégénéré dun souvenir, la trace
salie dun plus lointain passé. Qui a vrai dire, nexiste
que dans leur imagination ou plutôt dans ce monde suprasensible
que ces tartuffes doivent regagner.
Telle est
la perspective où il faut situer leur prétendu conservatisme,
qui signifie l'approbation de linjustice vérifiable
à Djibouti et la connivence à légard
de qui emploie la contrainte sous prétexte dimposer
ce quil croit juste.
Tel est leur
art par excellence, tout dironie et de fausse naïveté,
qui amène progressivement linterrogé(e) à
se contredire lui-même malgré lui et à prendre
ainsi conscience de linsuffisance et de lincohérence
des convictions sur lesquelles il /elle vivait jusqualors.
Certes,le
journaliste est un homme parmi les hommes, il ne peut-être
un témoin neutre. Il est subjectif par le choix de ses
sujets, par son analyse et par son style.
En raison
de lobjectivité, le fait est sacré, il faut
donc le montrer, le dire et lexprimer. Le journaliste na
pas le droit de se taire, ni dêtre réduit au
silence.
Sa mission
se résume en 3 mots: savoir, vérité, liberté.
Le journaliste
opère par observation, analyse, vérification et
classement. Il informe avant de donner son opinion.
En raison
de la liberté., la pluralité des opinions doit être
garantie. Que les avis sopposent est un bien, le débat
étant la condition de la liberté. dexpression.
A ceux qui
craignent de voir la subjectivité déformer la vérité
( dans le journal de l'ARDHD) ,je répondrai que chaque
lecteur a, lui aussi, sa subjectivité et un sens critique,
capables de contrebalancer ceux du journaliste.
Mohamed
Qayad
_________________
Haut de page ________________
17/05/02 Et si IOG décidait de prendre
exemple sur ATT ! (Lecteur)
ATT, des armes
aux urnes
Amadou Toumani
Touré, n'a que 54 ans et déjà fait figure
de sage africain. Mais ATT, comme on l'appelle affectueusement,
malgré son jeune âge a une expérience de vie
publique et politique dense qui lui fait occuper ce rang de choix
tant au Mali que dans toute l'Afrique.
Rien ne prédestine
Amadou Toumani Touré à un grand destin. Mais dès
1991, sa paisible carrière de militaire prend un virage
qui le propulse au devant de la scène politique. Le 26
mars 1991, il prend la tête d'une opération militaire
qui renverse le général Moussa Traoré. Le
Mali découvre ce jour un jeune lieutenant-colonel qui met
fin à 23 années de dictature. Ce 26 mars 1991 tourne
la page de plusieurs semaines de répressions violentes
des manifestations de travailleurs et d'étudiants qui réclament
des conditions de vie meilleure. La garde présidentielle,
une unité militaire d'élite tirent à balles
réelles dans la foule des manifestants, faisant plusieurs
dizaines de morts. Amadou Toumani Touré confiera plus tard
qu'il ne pouvait plus en tant que soldat, «regarder les
populations civiles, se faire tuer sans réagir».
En prenant
le pouvoir, il donne tout de suite une idée de ce que sera
sa mission, par le nom donné au groupe de militaires «putschistes»
qu'il dirige: Comité de réconciliation nationale
(CNR), le nouvel exécutif du pays. Dès le 29 mars
le CNR se mue en Comité de transition pour le salut du
peuple (CTSP). Des civils issus du mouvement associatif, (les
partis politiques sont interdits), pouvent alors siéger
aux côtés des officiers dans un nouveau gouvernement.
Dès lors, quatorze mois de transition vont jeter les bases
de la 3ème république malienne. Plongés dans
une douce béatitude, les Maliens découvrent et apprécient
les espaces de liberté et d'expression qu'un Etat peut
instaurer et garantir. Les qualités de négociateur
de ATT ont permis au Comité de transition pour le salut
du peuple (CTSP) de soumettre au peuple, et à un rythme
soutenu, des mesures pour l'instauration d'un régime démocratique:
tenue d'une conférence nationale, dont il dirige les travaux,
(cas unique en Afrique où le président de la république
préside la conférence nationale), charte des partis
politiques, suppression des juridictions d'exception, projet de
constitution, code électoral, liberté de la presse,
signature d'un pacte de paix avec la rébellion touarègue
dans le nord du pays, référendum constitutionnel,
élections municipales, élections législatives
et enfin élection présidentielle en avril 1992 à
laquelle, bien entendu, il ne participe pas. C'est aussi une première
en Afrique.
L'homme impressionne
par sa qualité de travail et son dévouement. Il
engage une politique d'ouverture et de dialogue à travers
des actes politiques qui s'apparentent à un programme pédagogique.
Son premier métier d'instituteur lui a certainement fourni
les armes, mieux que sa formation militaire, pour conduire la
transition politique au Mali. Il n'a pratiquement pas exercé
ce métier d'enseignant avant de s'engager dans l'académie
militaire de Kati (Mali) en 1969. Il en sort en 1972 avec un grade
de lieutenant avant de s'embarquer pour l'Union soviétique
et la France où il reçoit une formation en état-major.
Dès son retour au Mali, il commande la garde présidentielle
mais revient en France en 1990 pour suivre une formation à
l'Ecole supérieure de guerre à Paris.
Un an plus
tard le jeune lieutenant-colonel est de retour pour servir dans
les armes, mais les événements politiques dans son
pays ne laissent plus indifférent. «J'avais honte
d'être officier de l'armée. Moussa Traoré
ne servait plus les intérêts du pays» dit-il
pour justifier l'intervention des officiers supérieurs
qu'il a conduite. Certains soldats restés fidèles
au général Moussa Traoré qualifient cette
opération de «trahison» et lui reprochent encore
aujourd'hui d'avoir abusé de la confiance du général-président
«qui a fait sa carrière». Déçu
de n'avoir pas reçu une promotion, à son retour
de l'Ecole de guerre en France, il est amer sur la conduite des
affaires du pays. Le putsch du 26 mars y trouverait aussi un début
d'explication.
Mais il a
su faire accepter au commun des Maliens que ces réserves
et critiques ne sont que pures médisances, en faisant de
la paix et de la justice sociale les axes prioritaires de son
passage à la tête de l'Etat. Et pour marquer les
esprits, son dernier acte politique au Mali s'est conclu par la
signature du Pacte social pour l'amélioration des conditions
de travail et de vie des travailleurs, entre l'Etat et les syndicats.
Sa réputation franchit les frontières de son pays
et le prépare à une carrière internationale.
L'ancien président
Jimmy Carter, ne lui laisse point le temps de la réflexion.
Il sollicite ses compétences et services, cinq mois seulement
après son départ du pouvoir, pour des ouvres humanitaires.
Et le revoilà parti pour de nouveaux défis. En août
1993, il crée sa propre Fondation pour l'enfance, avec
le soutien de son épouse, elle-même sage-femme. En
regardant leurs trois enfants grandir c'est aussi aux «petits
Maliens» qu'il pense. «Aujourd'hui, l'avenir des enfants
grandissant dans nos villes en expansion non contrôlée,
tend à devenir beaucoup plus difficile que celui des parents
ayant grandi le plus souvent à l'abri de valeurs et de
styles de vie traditionnels procurant un filet de sécurité
sociale».
Le soldat
de l'humanitaire
Sollicité par l'Organisation mondiale de la santé,
il est membre du Comité international pour la lutte contre
la poliomyélite en Afrique et parraine des actions ponctuelles
d'organisations non gouvernementales à travers le monde
et qui travaillent en direction de l'Afrique. Les membres du Réseau
interafricain en faveur des enfants de la rue, le portent à
la présidence de leur mouvement. Bref, le général
en disponibilité de l'armée de son pays se reconvertit
progressivement à l'action humanitaire avant d'être
rattrapé par la politique. «La culture de la démocratie
et la paix doivent occuper constamment notre esprit» disait-il,
lorsqu'il était encore président du Mali. Les instances
onusiennes et l'OUA s'en sont souvenues et se sont rappelées
au bon souvenir de l'homme politique qui savait jouer avec le
temps sans brûler les étapes tout en orchestrant
un changement radical de comportement. Ils lui confient des missions
de médiation en République centrafricaine, en prise
à des mutineries, dans la région des Grands lacs
où les pays sont en guerre. Il participe également
aux commissions d'observation des élections en peu partout
en Afrique. A ce titre l'Observatoire panafricain de la démocratie
lui décerne en 1996 une distinction de «promoteur
de la culture de la démocratie en Afrique». En juillet
2001, il reçoit les félicitations spéciales
du Conseil de sécurité de l'ONU et de son secrétaire
général pour la «qualité» de
la conduite de toues les missions qui lui ont été
confiées.
Ces félicitations
qui sont pour lui une satisfaction personnelle ont, par ailleurs,
pris la forme de remerciement pour solde de tout compte. Dégagé
de toues ses «obligations» internationales, il se
dégage aussi, quelque temps plus tard, de ses «obligations
militaires» en donnant sa démission de l'armée
malienne. Le futur candidat à l'élection présidentielle
prend ainsi date pour un nouveau challenge. Mais les défis
ne sont plus les mêmes. L'homme intègre, volontiers
appelé «sage», immergé dans l'arène
politique pourra-t-il résister longtemps aux intrigues
politiciennes où les «combines» font partie
du jeu ? Ce militaire (para-commando) qui n'a rien d'un tueur
risque de s'y «brûler les ailes» disent ses
amis restés membres d'organisations humanitaires et non
gouvernementales. «ATT est volontaire et courageux. Il n'a
pas peur d'aller au feu» précisent-ils. C'est peut-être
cette culture militaire qui s'additionne à ses propres
qualités humaines pour faire de lui un homme d'exception.
Mais ses adversaires disent de lui qu'il est fin calculateur.
Sa carrière internationale est «savamment orchestrée»
en vu d'un retour programmé de longue date.
Pourqoui
IOG ne prend-il pas exemple sur cet africain rare ?
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l'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle
ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats,
destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles
ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
LA
LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA, juge d'instruction
LA LIBERTÉ
N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ
N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTÉ N° 33
-
Ali Mohamed ABDOU, procureur général
LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre déléguée
conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec M
Mohamed Ali ABDOU, procureur général
de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN N° 4
-
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui
a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des
Finances.
LA LIBERTÉ bulletin N°
23 -
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des
Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N°
28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, Ministre
de l'Intérieur
LA
LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH, Ministre délégué
aux affaires musulmanes
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA LIBERTÉ
- bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud - Ministre de l'Agriculture
et du développement rural.
LA LIBERTÉ
- bulletin N° 37
Le
Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin
N° 40
Le procureur IBRAHIM,
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42
M.
Idriss Arnaoud Ali, Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de la
Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
LA LIBERTÉ - bulletin
N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour
criminelle de Djibouti.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan Saïd dit "Modaubé"
Chef de la Police
OBSERVATOIRE
N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur
auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.
OBSERVATOIRE N° B132
ALI HASSAN, chef
de la Police, pour un acte gratuit de cruauté
envers un blessé grave.
OBSERVATOIRE
N° B138
Le Procureur général Ali Mohamed
Abdou, pour déni
de justice envers les prisonniers politiques et pour des déclarations
mensongères sur RFI.
OBSERVATOIRE
N° B142b
Le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil et le
Lieutenant Mohamed Djama, officiers de la Garde présidentielle,
pour avoir donné l'ordre
de tirer à balles réelles, le jeudi 18/04/02, sur les
vétérans de la guerre contre les résistants du
FRUD, qui manifestaient pacifiquement pour réclamer le paiement
des arrièrès qui leur sont dus.
Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture
et d'emprisonnement arbitraire (. . . ), nous rappelons, chaque semaine,
à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires
qui ont été le plus souvent cités par les victimes,
et ce jusqu'à ce qu'ils soient inculpés.
-
Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade
- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
- Commandant
Zakaria Hassan
-
Lieutenant Ladieh
-
Lieutenant Mohamed Adoyta
-
l'aspirant Haroun (expulsé par
le Canada et déchu de la nationalité canadienne)
-
Le sous-officier Naguib
-
l'adjudant Tane
-
Kalifa
-
Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à l'étranger
(USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés
sous surveillance, par les polices locales.
Nos
informations sur la torture à Djibouti et les récits
des victimes
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Sommaire ---------
l'Ordre des
Brosses à Reluire
Roger
Picon
réunit
les meilleurs chantres du régime dictatorial
Bulletin
n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi
au grade de "Cireur de Pompes"
- Premier échelon
Bulletin
n° 45
Monsieur Ali Abdi,
Ministre des Affaires Etrangères au grade
"d'hyène fonceuse" - Premier
échelon
Monsieur Johar,
Ministre du commerce au grade
"d'hyène repue" - Premier
échelon
Bulletin
n° B122
Mohamed Ali Mohamed
(dit DIG DIG), auteur de
l'article "Pour un peu plus de patriotisme"
(paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de "Léche-bottes"
avec mention spéciale.
Bulletin
n° B127
l'ensemble des
journalistes de La Nation pour un article
paru début janvier 2002 et intitulé "Pour la liberté
de la Presse", collectivement au grade de 'faux-culs'
avec la barrette spéciale de dénonciateurs.
Bulletin
n° B134
M. Ismael Ibrahim
Houmed, Ministre de la Justice,
des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes, Chargé des
Droits de lHomme, pour sa langue
de bois, au grade de 'Somnifère'.
Bulletin
n° B135
M. Wahib Ahmed
ben Ahmed, Président
du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et pour
ses contradictions, au grade de 'Clown'
Bulletin
n° B143
ZAKITAHA, journaliste
qui a signé un article publié dans La Nation sous le titre
"Vers un apprentissage serein de la Démocratie",
au grade de "Baratineur patenté".
Bulletin
n° B146
Mme
Hawa Ahmed Youssouf
Ministre chargée de la Promotion de la Femme,
du bien être familial
et des Affaires sociales, pour sa plaidoirie en faveur de l'Action de
Guelleh pour la jeunesse et des progrès accomplis, au grade "d'Avocat
du Diable"
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