24/08/01
Le système Guelleh est opportuniste !! Il peut retourner
sa veste dans la minute ......
Prenons
par exemple le cas de M. DORANI qui vient d'être nommé
par le secrétaire général de lONU
pour diriger à compter du 1er août 2001 le Centre
dInformation des Nations Unies au Caire.
Et regardons
en arrière :
Il faut
savoir que l'épouse de M Dysane Abdallah Abdo Dorani
n'est autre que la soeur de M Alhoumekani, dont les déclarations
dans l'affaire Borrel avaient mis IOG en grande difficulté*,
ce qui est déjà un point peu favorable pour lui
attirer les sympathies du Chamelier...
M Dorani,
est docteur en économie, sortie de la Sorbonne à
Paris. Il était en poste à Washington à
l'Ambassade de Djibouti. C'est là qu'il a été
fait "bras cassé", sur décision d'un
cousin d'IOG M Robleh Olahyeh Guelleh. Ce dernier 'brut de décoffrage',
c'est à dire assez inculte, n'appréciait vraiment
pas la présence d'un homme cultivé dans ses services
: cela le frustait et mettait au grand jour son niveau d'incompétence
; ses collègues diplomates s'en amusaient.
Eh bien
Robleh Olayeh Guelleh, éthiopien fraîchement débarqué
en 1977 à Djibouti dont il a obtenu par raccroc la nationalité
(famille oblige !) a 'débarqué' notre jeune diplômé......
dont il a dit beaucoup de mal.
Mais voilà
notre jeune diplômé n'a pas les deux pieds dans
le même sabot et il a évolué dans les sphères
internationales. Il a certainement fait preuve d'efficacité,
lui, car il vient d'être promu par les Nations Unies à
un poste important et stratégique, après avoir
été en poste en Azerbaïdjan.
Alors le
système Guelleh opportuniste farouche, se met à
lui reconnaître son talent (mérité) et l'ADI
publie aussitôt le message suivant :
DJIBOUTI
(ADI)- 9 août- Le ministre des Affaires Étrangères
et de la Coopération Internationale, chargé des
Relations avec le Parlement M. Ali Abdi Farah a adressé
jeudi une lettre de félicitations à M. Dysane
Abdallah Dorani pour sa nomination à la tête du
Centre dInformation des Nations Unies au Caire, annonce
lAgence Djiboutienne dInformation.
Le
chef de la diplomatie djiboutienne sest réjoui
de la nomination dun ressortissant djiboutien, en loccurrence
M. Dysane Abdallah Dorani, à un poste de responsabilité
au sein de lOrganisation des Nations Unies, en déclarant
que cette désignation « est une promotion méritée.
»
M.
Ali Abdi Farah a, en outre, rendu hommage à M. Dorani
pour la qualité des services quil avait rendu à
la nation (djiboutienne) dans lexercice de ses fonctions
au sein de la diplomatie djiboutienne.
M.
Dorani a également été complimenté
par lensemble de ses collègues et membres du ministère
des Affaires Étrangères.
M.
Dysane Abadallah Dorani a été désigné
par le secrétaire général de lONU
pour diriger à compter du 1er août 2001 le Centre
dInformation des Nations Unies au Caire.
Nous pensons
que M. Dorani se moque pas mal aujourd'hui du système
Guelleh qui l'a congédié comme un malpropre, mais
en homme intelligent, il doit s'amuser de ce volte-face à
la Guelleh. Un véritable pied de nez !
A notre
avis, le seul regret concerne le pays qui se vide maintenant
de façon dramatique de toutes ses forces vives et de
tous ses cadres, diplômés et enseignants, à
cause d'un régime dictatorial, sanguinaire, injuste et
corrompu, d'une autre époque. Et ce sont toujours les
djiboutiens qui payent les factures de Guelleh.
Pourra-t-on retiner à Guelleh son permis de conduire
... une république, pour demi-tour dangereux sans visibilité
et conduite sous l'emprise de la drogue ? (Sic)
*
On se souvient que Guelleh avait forcé les Djiboutiens
à défiler pour montrer que Guelleh était
innocent dans l'affaire Borrel !! Ce qui, soit dit en passant,
ne prouvait rien ! Et surtout on se souvient que la belle famille
judiciaire s'était couvert de ridicule après avoir
avait émis, à l'époque, un communiqué
pour dire qu'elle renouvelait sa confiance à IOG qui
ne pouvait pas être coupable des faits dont il était
suspecté. Qu'en savaient-ils ces magistrats, ces procureurs
et ces avocats inféodés au régime, qui
avaient déjà perdu leur honneur et qui étaient
totalement dévoués au régime et à
ses basses oeuvres. Le bras opérationnel de toutes les
injustices.
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de page ____________
19/08/01 QUOI DE NOUVEAU POUR LA PRESSE LIBRE AVEC ET APRÈS
LES NÉGOCIATION DU 7/02/00 AU 12/05/01 ?
RIEN QUE DES MENACES ET DES PROCÈS BIDONS ?
DANS TOUS LES CAS RIEN DE POSITIF POUR LA PRESSE ! (LDDH)
NOTE D'INFORMATION N° 18/01/LDDH
DU 19 AOÛT 2001
QUE DIT
L'ACCORD ENTRE LE FRUD ET LE GOUVERNEMENT ?
Article 14 DE LA PRESSE
Les Parties s'engagent à uvrer pour assurer la
liberté de la presse conformément à la
loi organique n°) 21/AN/925/2éL du 15/09/92 telle
qu'amendée dans ses articles 4, 60 et 63, relative à
la liberté de communication qui concilie le droit à
l'information avec le droit à la vie privée et
à l'ordre public.
Que dit cet article ? Franchement cet article est décevant,
car il ne cite à aucun moment les nombreux procès
mascarades contre la presse libre et la presse de l'Opposition
non armée, cet Accord ne prévoit aucune clause
pour la révision des procès politiques, même
pas, pour les procès des journaux qui avaient publié
le Communiqué du Président Ahmed Dini en août
1999.
Il est de notre devoir de rappeler les procès politiques
maquillés en procès condamnant à plusieurs
mois de prison fermes les Directeurs de Publication des journaux
" Le Temps " et " Le Renouveau ", lors des
événements douloureux de l'hélicoptère
des Forces Armées Nationales, durant le conflit armé
et interne. (voir à la fin : les remarques)
Pire encore, cet article donne l'impression d'être plus
répressif et restrictif en proposant des amendements(encore
secrets et non connus du public).
Une question découle de cet article : que faut-il entendre,
par le droit à la vie privée d'un homme public
au Pouvoir, dans le cas par exemple, d'une épouse d'un
haut responsable de l'État qui dilapiderait, par abus
de pouvoir, et, à des fins personnelles les deniers publics
et les biens sociaux du Budget
de l'État ? Pour vous permettre à mieux vous poser
des questions sur les raisons cachées des amendements
encore secrets, nous reproduisons, ci-après, les articles
4, 60 et 63, de la Loi n°2/AN/92/2éL du 15 septembre
1992, relative à la liberté de Communication.
Article 4
La liberté de communication ne doit pas porter atteinte
à la paix sociale et à la dignité de la
personne humaine, ni troubler l'ordre public, elle doit comporter
aucune information ou insertion contraires à la morale
islamique, ou susceptible de faire l'apologie du racisme, du
tribalisme, de la trahison ou du fanatisme.
Article
60
Le journaliste est tenu de traiter l'information avec objectivité
et responsabilité.
Article
63
Toute perquisition dans les lieux d'élaboration, de fabrication,
de production, d'impression et de conservation documentaire
des publications périodiques est interdite, sauf sur
réquisition du procureur de la République dans
le cadre d'une enquête judiciaire, ou sur autorisation
du juge.
Toutefois, cette interdiction de perquisition ne s'applique
pas lorsqu'il y a atteinte à l'ordre public.
I°)
BRÈVE CHRONOLOGIE. RÉPRESSIONS CONTRE LA PRESSE
Du 7 Février 00 à ce jour.
Le 25
septembre 2000 la Ligue Djiboutienne des Droits Humains(LDDH)
par Communiqué de Presse n° 22/00 avait fait remarquer
qu'il n'y avait " rien à attendre, rien espérer
" face au verrouillage de la liberté d'expression,
d'information, d'être informé, la liberté
de la Presse et de la Communication
ces libertés
n'existent point, c'est encore un rêve, un souhait pour
les djiboutiens.
Le 15 janvier 2001 le Président Daher Ahmed Farah,
Directeur de Publication du journal " Le Renouveau "
a été, tôt le matin, arrêté
à son domicile par les Forces Nationales de Police, mis
en garde à vue, et déféré devant
le juge d'Instruction, qui l'a immédiatement inculpé
" pour diffusion de fausses nouvelles et de diffamations
", avec remise en liberté provisoire sous contrôle
judiciaire et suspension du journal " Le Renouveau ".
Le 10
mars 2001 le directeur du journal " Le Renouveau "
est comparu au Tribunal Correctionnel de Première Instance.
Par Communiqué de Presse, la LDDH a déclaré
: qu'elle " demeure très préoccupée
de la situation des Droits et des Libertés d'Expression,
de Communication et de la Presse "
Le 31 mars 2001 Le Président de la Cour Correctionnelle
a rendu son Jugement dans l'Affaire contre le Directeur du journal
" Le Renouveau ", suite à la plainte du Commissaire
de la République, chef du District de Djibouti.
Le Jugement rendu a statué sur les deux chefs d'inculpation
:
1°) déclare monsieur Daher Ahmed Farah non coupable
du chef d'inculpation " de diffamation "
2°) déclare qu'il est coupable " de diffusion
de fausses nouvelles " et le condamne à trois mois
de suspension du journal " Le Renouveau "
Le 7
juin 2001 Le journal " Le Renouveau " a publié
les copies deux mandats pour le paiement d'une avance à
titre exceptionnel en faveur du " patron du Budget national
", en l'occurrence, en faveur du Ministre des Finances.
Le 7juin 2001 Des agents du Trésor national ont
été arrêtés par la Gendarmerie nationale
sans mandat d'amener, et mis en garde à vue sans mandat.
Le 9
juin 2001 Le Président du PRD, Directeur de publication
du journal " Le Renouveau " ainsi que le Président
de la LDDH se sont rendus à la Brigade Nord de la Gendarmerie,
afin de s'inquiéter de la situation des fonctionnaires
détenus, de connaître leur nombre, leur nom, et
le chef d'accusation.
Après, plus de deux heures d'attente au sein de la Brigade
pour obtenir ces informations, le capitaine de la gendarmerie,
sensé de nous tenir informé, nous a dit à
son retour, qu'il allait procéder à la perquisition
du domicile du Directeur du journal " Le Renouveau ",
ceci sans réquisition de perquisition et en violation
flagrante de l'article 63 (ci-dessus) de la LOI sur la liberté
de Communication.
M. Daher Ahmed Farah fut mis en garde à vue, déféré
devant la juge d'Instruction, inculpé et mis sous contrôle
judiciaire pour le chef d'accusation suivant : " abus et
recel de biens publics "
Le 2
août 2001 La juge Nima Ali Warsama " ordonne
la main levée du contrôle Judiciaire de l'inculpé
Daher Ahmed Farah "
Le 3
août 2001 Invité par le Gouvernement des États
Unis d'Amérique (USA), en sa qualité de membre
de l'Opposition Djiboutienne Unifiée (ODU), à
participer " au programme visiteur " sur le thème
de la transition pacifique et démocratique, d'abord à
Washington DC puis dans d'autres États pour trois semaines.
Sans aucun motif, d'une manière illégale et anticonstitutionnelle,
en infraction flagrante au Droit d'Aller et Venir, Monsieur
Daher Ahmed Farah (DAF), muni de l'Ordonnance de Main Levée
du Juge du Parquet du Tribunal de Djibouti, s'est vu refusé
à prendre l'avion à destination de Washington,
par la Police de l'Air et des Frontières (PAF). Voilà
encore, un autre cas flagrant de violation du Droit de se déplacer
librement à l'intérieur et/ou à l'extérieur
de notre pays.
II°)
REMARQUES
Dans ce cadre, il apparaît opportun de rafraîchir
la mémoire, par un simple rappel d'une période
douloureuse pour tout le monde.
Le 29
août 1999 Monsieur Daher Ahmed Farah, Directeur de
Publication du journal " Le Renouveau " et Monsieur
Ali Meidal Wais, Co-Directeur de publication du mensuel de l'Opposition
" Le Temps " et tous deux membres du Haut Conseil
de l'ODU ont été convoqués à la
Gendarmerie.
L'enquête
de la Gendarmerie portait sur le chef d'accusation : diffusion
dans leur journal respectif d'un Communiqué de presse
du Président du FRUD M. Ahmed Dini Ahmed.
Le 2
septembre 1999 Deux journalistes de la presse libre et de
la presse de l'Opposition : MM. Daher Ahmed et Ali Meidal ont
été condamnés par la Justice djiboutienne
respectivement à huit mois et à douze mois de
prison fermes pour avoir publié des informations susceptibles
de porter atteintes au moral de l'Armée.
Le 13
septembre 1999 Levée d'une manière illégale,
en violation flagrante avec l'article 16 de la Loi relative
à la liberté de Communication, du député
le Président Moussa Ahmed Idriss, candidat unique de
l'Opposition djiboutienne aux élections d'avril 1999.
Cette levée de l'immunité parlementaire en totale
contradiction avec la Constitution et le Règlement Intérieur
de l'Assemblée nationale, en parfaite violation de la
Loi sur la liberté de la presse.
Cette méthode
hâtive, expéditive, orchestrée par un zélé
au perchoir, démontre une volonté politique foncièrement
dictatoriale, une volonté politique à vouloir
asservir les parlementaires, et tenir muselé le Pouvoir
Législatif, une volonté politique foncièrement
dictatoriale qu'aujourd'hui, pratiquement aucun député
ne peut s'aventurer à parler haut et fort, à dénoncer
sans ambages les abus de Pouvoir et les détournements
des deniers publics et les biens sociaux.
Le 23
septembre 1999 Plus de cinq cents soldats encerclent la
maison du Président de l'Opposition Djiboutienne Unifiée(ODU)
le député moussa Ahmed Idriss. Des grenades sont
lancées sans sommation dans la cour de sa demeure. Puis,
des unités spéciales se rendent sur les lieux
et donnent l'assaut. Une dizaines de personnes sont atteintes
par les éclats de grenades, dont l'épouse et la
fille de M. Moussa Ahmed.
Des balles réelles sont tirées faisant plusieurs
blessés. Le fils adoptif du Président moussa Ahmed
est décédé à l'hôpital après
avoir été grièvement blessé par
balle.
Le député moussa Ahmed est arrêté,
déféré au Parquet, immédiatement
mis en détention provisoire dans la sinistre prison de
Gabode. La police aurait arrêté simultanément
des centaines de jeunes manifestants et sympathisants.
III°)
SOUHAITS DE LA LDDH
Consciente des violations constantes du titre II de la Constitution
sur le respect de la personne humaine ;
Préoccupée
des violations répétées des Droits fondamentaux,
notamment les Droits d'Aller et venir ;
Rappelle que " chacun a le droit d'exprimer et de diffuser
librement ses opinions par la parole, la plume et l'image "
(article 15 de la Constitution) .
La Ligue Djiboutienne des Droits Humains lance un Appel pressant
aux membres de Reporter sans Frontière pour qu'ils puissent
apporter assistance lors du procès contre le journaliste
M. Daher Ahmed , procès qui aura lieu dès la rentrée
judiciaire au mois de septembre prochain.
La LDDH
s'engage à être à la disposition de tous
les Défenseurs des Droits de l'Homme qui participeront
à ce procès, qui a pour seul objectif de mettre
à genou la presse libre , ainsi que la presse de l'Opposition
à Djibouti.
La
LDDH encourage Amnesty International des USA à continuer
ses pressions discrètes et efficaces à l'égard
du Gouvernement djiboutien, pour le respect des Droits d'Aller
et venir , des Droits à la libre circulation des biens
et des personnes tant à l'intérieur qu'à
l'extérieur de la République de Djibouti.
M.
NOËL ABDI Jean- Paul
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23/08/01 A propos de l'incarcération
de la nièce de Gouled. (Lectrice)
Je n'ai
jamais apprécié le Président-Dictateur
ni ses méthodes, mais Habiba Idriss Gouled séjournant
en prison, dans la sinistre prison de Gabode est un juste retour
des choses. Quelle ironie du sort!
N'a t-elle
pas envoyé des enseignants à Nagaad ou foisonnent
les moustiques et le paludisme pour conséquence? N'a
t-elle pas arbitrairement privé des enseignants de leur
salaire, de leur emploi, par personne interposée? Son
mari , surnommé Morgane était l'ex-ministre de
l'Éducation qu'elle influençait terriblement en
sa qualité de nièce chérie de son oncle,
ex-Président de la République.
Son ridicule,
son tribalisme, son ignorance des lois républicaines,
son arrogance étaient des plus insupportables.
Par son
comportement n'a t-elle pas brisé la scolarité
de nombre d'enfants ? Remplacer des enseignants titulaires en
grève à juste titre par des gens de sa tribu titulaires
du certificat d'études, n'était-ce pas criminel
vis-à-vis des enfants djiboutiens? Il est vrai qu'à
cette époque elle était soutenue peut - être
même poussée par son vénérable cousin
IOG qui envoyait la police tabasser les enseignants.
Chez nous,
les "grands" aiment qu'on parle d'eux. Ce pitoyable
épisode qui alimente les cancans de mabraze ( à
défaut de vraie nourriture dans l'assiette de l'enfant
des bas - quartiers) n'intéresse pas particulièrement
le djiboutien qui s'en fout. Il applaudit dès que la
justice divine se manifeste un tant soit peu et ridiculise ce
beau monde.
La leçon
à en tirer:
Un proverbe Somali dit: "Ceux qui s'assemblent dans l'injustice,
Dieu les séparera et les montera les uns contre les autres."
Avis aux
Mamassans et "alliance" qui pratiquent l'injustice,
l'arrogance, l'idolâtrie des biens terrestres etc. Vous
savez comment ont fini les règnes moussa Matan et Marehane.
Je n'en dis pas plus. Dieu vous éclaire!
Une lectrice.
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22/08/01
La France aurait accéléré la délivrance
des visas. (Lecteur)
On dit que
de nombreux Djiboutiens ont déposé des demandes
de visa pour l'Union européenne et que le Consulat répondrait
favorablement dans la majorité des cas en allégeant
les formalités demandées, en particulier en n'exigeant
pas dans tous les cas, la production d'un certificat d'hébergement.
Cela veut-il
dire qu'il se prépare quelque chose et que les autorités
françaises auraient l'information ? A suivre
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de page ____________
22/08/01
Le Président GOULED hospitalisé à Djibouti.
Le Président Gouled
aurait été hospitalisé d'urgence à
l'hôpital militaire français de Djibouti à
la suite d'une alerte de santé. On dit que cette crise
serait survenue à la suite de deux événement
: la disparition de son épouse et plus récemment
la querelle entre sa nièce et la femme de Guelleh et
l'emprisonnement à Gabode.
Gouled commencerait à regretter en privé d'avoir
placé IOG à la tête de l'État et
il aurait accumulé depuis l'élection truquée,
un certain nombre de griefs à son encontre. Ce dernier
épisode étant la goutte d'eau qui aurait fait
déborder le vase. On prête à Gouled une
rancune tenace et il pourrait par exemple actionner son réseau
de relations personnelles en France et en Europe pour déstabiliser
IOG et empêcher qu'on lui donne l'argent dont il a cruellement
besoin et qui est son seul moteur, semble-t-il, dans la vie.
Nous ne
sommes pas attristés d'apprendre qu'il y a des luttes
graves au sein du clan Mamassan, car elles ne peuvent que contribuer
à hâter la chute de ce régime sanguinaire
et corrompu.
Notre association
et ses animateurs présentent tous leurs voeux sincères
de rétablissement à l'ancien Président
Gouled, sachant qu'il a plus de chance que la majorité
des Djiboutiens, car il bénéficie de soins prodigués
dans un hôpital français, lequel hôpital
n'est pas accessible au commun des mortels.
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22/08/01
qui sont ces Français qui critiquent la France ? Appel
du PDDE pour une opération Ville-Morte en réaction
aux exactions commises par ces Français à double
nationalité
Il est temps
que les citoyens djiboutiens sachent qui sont les personnages
aux commandes, qu'ils soient au pouvoir ou actuellement passés
dans l'opposition.
De part
leur passé à l'époque dite coloniale (je
dis coloniale, car j'ai l'impression que c'est maintenant que
nous subissons la colonisation de la part de cette petite poignée
d'hommes) ces hommes se sentent investis du droit de violer
toutes les règles et lois : tribalisme à outrance,
torture, exécutions sommaires, privation de démocratie,
incarcérations arbitraires, exécutions sommaires,
etc ...
Mais ce
que vous ne savez pas forcément, c'est que ce sont des
Français qui pratiquent ces abus et ces crimes !!
Ce sont
des Français placés par l'ancienne administration
coloniale et qui bénéficient de l'appui de la
France et des Forces françaises : ces derniers fermant
pudiquement mais systématiquement les yeux sur toutes
les violations des Droits de l'Homme ....
Mais
qui sont ces Français ?
Ils se nomment
Gouled, Guelleh, Ali Aref, Yacin Yabeh, Moumin Bahdon !
Tous ont
la double nationalité (djiboutienne et française)
et parfois ils en ajoutent une troisième : éthiopienne,
yéménite ou somalienne.
Avant 1977,
ils vous ont demandé de haïr la France, pour réclamer
votre liberté. Qu'avez-vous obtenu de ces gens-là
en 24 ans ?
99 % des
Djiboutiens
- n'ont plus les moyens d'offrir un avenir à leurs enfants,
car l'enseignement djiboutien sombre dans le chaos et perd ses
meilleurs cadres,
- ne peuvent plus se faire soigner normalement,
- le plus souvent, n'ont plus les moyens de manger deux fois
par jour,
etc...
Et ces Français
(djiboutiens par ailleurs) que font-ils pendant que le peuple
subit tous les malheurs et privations.
Eh bien ! ils se promènent, ils voyagent, ils passent
des vacances dans leur pays : la France. Ils s'y font soigner
et ils envoient leurs enfants y suivre des études. Tous
sont passés par le Consulat de France à Djibouti,
afin de bénéficier (discrètement) d'une
carte consulaire et d'être protégés en cas
de rapatriement. Même Gouled et Guelleh ! et ils dépensent
sans compter l'argent des contribuables ....
Comment
le Commissaire du district d'Obock par exemple, beau-frère
de l'opposant fantôme et opportuniste TOURTOUR et d'IFTIN
aurait-il pu s'acheter récemment un appartement cossu
dans un quartier chic de Paris, alors que le pays est dans un
état de délabrement économique et que le
montant de son salaire officiel ne lui permet aucune fantaisie
?
Appel
à une opération ville-morte jusqu'à la
fin du régime
C'est
dans ce sens que le P.D.D.E. par la voix de son porte-parole
demande à tous les citoyens djiboutiens et en particulier
aux fonctionnaires y compris ceux de la Police et de l'Armée
d'empêcher, de façon pacifique, ce système
inique de continuer à asservir la population : organisons
une opération ville-morte pour une durée indéterminée.
Comme les salaires ne sont pas payés depuis sept mois,
chacun n'a pas grand chose à perdre dans l'opération
! et le système Guelleh s'effondrera de lui-même
avec le Capitaine à sa tête ...
Cette réaction
pacifique, populaire et salutaire est la seule issue pour le
peuple djiboutien, car il ne dispose plus d'aucun autre mode
d'expression. Cette action sera constatée par les représentations
diplomatiques (surtout par l'Union européenne) qui en
tireront des conclusions sur la véritable popularité
et légitimité de Guelleh et de son clan.
De leur
côté, les Djiboutiens expatriés devront
alerter les autorités et les média de leurs pays
d'accueil et il soutiendront ceux qui se battent pour la Liberté
au pays.
Liste
des personnalités djiboutiennes ayant la nationalité
française :
Hassan Gouled
Aptidon (Ancien Président, titulaire d'une retraite versée
par la France)
Abdallah Kamil (Ancien Premier Ministre)
Ismaël Omar Guelleh (Président de la République)
Abdourahman Borreh (Charles Borreh)
Kadra Hed (Odette Hed) (Epouse du Président)
Djama Hed
Yacin Yabeh Galab (Ancien Général)
Fathi Ahmed Houssien (Général AND)
Zakaria Ibrahim (Général AND)
Ali Meidal (Ancien Général)
Moumin Bahdon Farah (Ancien Ministre)
Aref Mohamed Aref (Avocat)
Ali Aref Bouhran (Ancien Président du Conseil à
l'époque coloniale)
Ismaël Guedi Harred (Ancien responsable à la Présidence)
Dini (Président du FRUD)
Di Leyta (Premier Ministre)
Liste non
exhaustive qui sera complétée par la suite.
Le
Porte parole du P.D.D.E
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22/08/01
Du rififi à la cour du Chamelier ou les potins du Palais
(Radio-trottoir)
La
vie à la Cour du Chamelier n'est pas un long fleuve tranquille....
et l'on commence à se battre en famille (dans le clan).
tous les
jours (comme aux Galeries La Fayette) il se passe quelque chose
de nouveau.
La nièce
de Gouled découvre Gabode après y avoir fait interner
elle-même
de nombreuses personnes !
Hier c'était la nièce de l'Ancien Président
qui est venue casser la voiture de la Présidente à
coup de barre de fer, parce que son mari n'était plus
Ministre. Le nouveau dictateur lui a fait passer une nuit à
Gabode. C'est l'arroseur arrosé. Car cette nièce
lorsque son oncle était Président et son mari
Ministre, faisait emprisonner les braves gens (et les moins
braves ...). Ensuite elle s'offrait le luxe d'aller les narguer
devant la prison. L'histoire ne dit pas si elle leur faisait
en plus des 'pieds de nez' à travers les barreaux. Nous
ne pleurerons pas sur son sort.
Quant au
Grand Chamelier, il a cherché en vain à consoler
Paulette, non pardon Odette et il lui a offert deux voitures
pour remplacer celle qui avait été cabossée
.... Avec l'argent des autres, on peut tout promettre. Merci
en tout cas aux généreux contribuables djiboutiens
...
Cependant Odette aurait trouvé que c'était insuffisant
("même 30 voitures ne me suffiraient pas !"
aurait-elle répondu à son auguste seigneur) et
elle réclame des têtes pour effacer l'injure ...
Qui va payer ? IOG en est malade, car il ne sait plus quoi faire
: il a déjà assez d'embêtement : manque
d'argent, affaire Borrel, l'inquiétude concernant les
plaintes qui seraient déposées contre lui et ses
proches à Bruxelles (source PDDE), etc... Finira-t-il
par craquer avec tout ce stress accumulé ?
Odette
veut consulter tous les dossiers de l'État !
Mais plus
gênant pour IOG et pour son orgueil de mâle, c'est
qu'il se dit que c'est Madame qui commanderait effectivement
le pays et les hommes ..... Plusieurs exemples pourraient nous
en convaincre.
Elle a son bureau à la Présidence et elle suit
de près l'agenda de son époux.
Les Ministres
doivent passer par elle pour faire valider leurs demandes de
congés.
Lorsque
le Chamelier était en Chine, Madame est arrivée
le matin de bonne heure pour occuper le bureau du Président.
La secrétaire, qui avait éprouvé des difficultés
à se réveiller, a été réveillée
de bonne heure par la Patronne... Odette a exigé d'avoir
communication de tous les dossiers en cours. En employée
fidèle et respectueuse de son Patron et de l'État,
la secrétaire a refusé : elle a été
jeté sur l'heure à la porte de la Présidence.
Heureusement le Président l'a réintégrée
dès son retour de Chine.
Le Président
a la gifle facile !
Le Président
est colérique et il gifle facilement : un général
puis un Ministre qui a été déséquilibré
et qui a fait une chute dans l'escalier. Le pauvre était
tellement mal en point, qu'il a du être soigné
en France avec trois mois d'arrêt de travail. Dans un
pays civilisé, un tel acte de violence sur un subordonné
serait jugé devant le tribunal correctionnel.
Le directeur
de la STID 'débarqué' en son absence pour ne pas
s'être plié au diktat de la Présidente.
On dit aussi que le directeur de la STID qui accompagnait le
fils d'IOG au Japon pour négocier le contrat portant
sur la gestion de ".dj" s'est retrouvé licencié
en son absence. Avant son départ, le directeur avait
refusé de remplacer un technicien qualifié en
fibres optiques par un protégé sans expérience
de la Présidente.
A ceux qui
intervenaient ensuite en faveur du maintien du directeur à
son Poste, le Président aurait répondu "je
ne peux pas, c'est ma femme qui exige son départ immédiatement
et sans préavis ! ".
Le Roi soleil
de Djibouti, celui qui terrorise les victimes, ne serait pas
maître chez lui ?
Le Chamelier 'baliserait' devant Odette qui tiendrait les Ministres
sous sa coupe. La moitié des personnels des R.G. ne travailleraient-ils
que pour son seul service.
La question
de savoir qui porte effectivement le pantalon dans le Palais
présidentiel peut-elle être posée ? Guelleh
ne serait-il pas le maître dans sa propre maison ? Rassurez-vous
IOG, le ridicule n'a jamais tué personne !
Doublement
des impôts, mais peu de recettes dans l'immédiat
!
Par ailleurs IOG qui cherche toujours de l'argent a décidé
de doubler le montant des impôts (de 8 à 15 %)
prélevés à la source sur le salaire des
fonctionnaires. Hélas, comme l'État n'a pas payé
pas la majorité des fonctionnaires depuis février
2001 (sauf ceux des Finances et de quelques corps privilégiés),
il ne récupérera pas grand chose.... pour le moment.
La fuite
des enseignants :
on peut prévoir une rentrée difficile pour les
enfants djiboutiens. De tous les côtés on nous
signale que les enseignants fuient 'en grand nombre' le pays
pour émigrer en France ou surtout en Belgique. Ils en
ont assez d'être mal traités et de ne pas être
payés. En bref ils ne croient plus en l'avenir du régime
....
Ah les belles
promesses de Dini et de Guelleh ! qui y croit encore ?
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22/08/01
Madame Habiba Idris Gouled n'est pas un ange
mais un personnage odieux ! (Lecteur)
Madame Habiba
Idris Gouled est l'une des personnes la plus odieuse de la république
de Djibouti, tribaliste, raciste au même titre que IOG. D'ailleurs
c'est son coussin ; ils ont le même intérêt et ils défendent
la même valeur politique. L'histoire de la cuisine interne de
cette famille ça ne nous intéresse pas.
A Djibouti
et ailleurs personne n'a cru un instant qu'elle allait rester
dans la geôle de Gabode. Pour le respect des victimes de la
politique de l'apartheid, vous ne devez pas présenter ce personnage
horrible victime de ce système de ségrégation.
Elle est
l'une des actrices de ce système moribond.
Supposons
qu'un jour IOG se fâche avec son cousin Djama Ali Guelleh, le
puissant patron de l'électricité de Djibouti (illettré). Est-ce
que ce dernier deviendra un ange ? Non c'est un délinquant tribaliste
et il restera toujours un délinquant tribaliste quelles que
soient ses relations avec son cousin-Président.
H.O.F
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21/08/01 Le Général Yacin Yabeh en toute liberté
dans Paris !! Le bon moment pour déposer une plainte
contre lui ?
Plusieurs
témoins nous ont signalé la présence du
Général Yacin Yabeh dans les rues de Paris avec
des membres de sa famille. On se souvient que le Général
Yacin Yabeh est inscrit dans la liste de ceux qui sont soupçonnés
d'avoir ordonné et/ou pratiqué des actes de torture
et de violation grave des Droits de l'Homme.
Après
une tentative de coup d'État le 7 décembre 2000,
le Général avait été incarcéré
à Gabode pendant plusieurs mois, sans les soins médicaux
nécessités par son état de santé,
ce qui avait provoqué un appel de notre organisation.
Parmi tous
les co-inculpés dans l'affaire du 7/12, deux ou trois
officiers semblent avoir été libérés,
comme le Général. Les autres croupissent toujours
dans la prison de Gabode en attente, non pas d'un jugement,
mais au moins d'une instruction. Le Général aurait
fait un long voyage avant d'arriver à Paris : Addis Abeba,
Francfort, Bruxelles et enfin la France ...
Pourquoi
le Général est-il libre aujourd'hui ?
Parce que
le Général est un ami de longue date du Président-dictateur
et qu'il a accompli pour son compte toutes les basses besognes
de Police secrète et extrajudiciaire !!! et sûrement
parce qu'il sait des choses que Guelleh n'aimerait pas voir
publier au grand jour : emprisonnement de 29 enfants mineurs
à Gabode, disparitions étranges, affaire Borrel,
organisation du racket et de la corruption, transfert de capitaux
sur des banques étrangères, commerces frauduleux
en tout genre, etc....
Alors Guelleh
a acheté son silence en lui redonnant la liberté.
C'est une preuve supplémentaire du fait que la Justice
à Djibouti, c'est Guelleh. C'est lui qui la décrète
et il agi comme bon lui semble, emprisonnant les uns, torturant
les autres et libérant des privilégiés,
comme Adawni.... ou Yacin Yabeh.
Les djiboutiens
victimes directement ou indirectement du Général
pourrait avoir l'idée de porter plainte contre lui. Le
Procureur pourrait-il s'y opposer ? Yacin Yabeh n'est pas un
chef d'État, il est sur le territoire français
et en plus il devrait être en possession de la nationalité
française si nos informations sont bonnes. Est-ce qui
pourrait alors s'opposer à l'ouverture d'une information
judiciaire ? Même nos hommes politiques qui défendent
à l'outrance le régime tyrannique auront du mal
à trouver une parade juridique, sauf à faire partir
rapidement le Général. Dans un avion du Glam par
exemple !
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21/08/01
"Les objectifs que je me suis fixés... ne se sont
pas réalisés" M.
Hamoudi Représentant Résident du FMI à
Djibouti exprime son sentiment et son analyse de la situation
dans une interview parue dans La Nation sous la signature d'A.
Mahe
Depuis 1995,
Djibouti est sous Ajustement Structurel et le Djiboutien moyen
a l'impression que son petit pays, depuis cette date, est sur
les rails d'un purgatoire pour être "redressé".
Car l'homme
de la rue subit l'effet que provoque cette "peine"
qui, tantôt se réduit, tantôt augmente selon
des critères élémentaires comme disent
les experts. Nous sommes allés prendre le bilan d'un
homme, Représentant Résident du FMI de surcroît,
qui est tombé amoureux de notre pays et qui va partir
avec un grain de regret coincé quelque part.
Ce Monsieur,
invité de " Tête-à-Tête "
cette semaine est, vous l'avez compris, et comme vous allez
le voir, il ne mâche pas ses mots...c'est sa manière
de prouver sa passion.
Jugez-en
!
M. Mahé
: M. Hamoudi, au mois d'octobre, vous aurez épuisé
trois années de présence à Djibouti et
vous êtes actuellement en fin de séjour. Quel sentiment
garderez-vous de notre pays après votre départ
?
M. Hamoudi
: Merci, M. Mahé, de m'offrir cette opportunité
pour exprimer mon sentiment
sur Djibouti. D'abord, je tiens à vous dire que je suis
très honoré, parce que je n'ai pas souvent été
sollicité par les médias djiboutiens. Depuis mon
arrivé à ce jour, vous êtes le seul journaliste
de " La Nation " à m'avoir contacté.
J'ai déjà donné une interview à
la télévision et au journal " Al Qarn "
mais jamais à " La Nation ".
En effet,
ça va faire bientôt trois ans que je suis à
Djibouti et je peux vous dire que mon séjour a été
facilité par les relations très fraternelles que
j'ai eu avec les différents responsables, aussi bien
au niveau politique que technique. Je dois avouer que je partirais
le coeur serré parce que les objectifs que je m'étais
fixés personnellement, pour que Djibouti devienne une
place forte en matière économique, financière,
commerciale et de service, ne se sont pas réalisés.
Pourquoi
?
(Silence).
Parce
que, je crois d'abord que Djibouti s'est engagé tard
dans les réformes structurelles. Comme vous savez, le
1er programme d'ajustement structurel a démarré
en 1996, alors que les autres pays du continent ont commencé
ce programme depuis début 1980 et comme vous voyez, Djibouti
a eu énormément de retard en matière de
réforme économique et sociale.
Et comme
on dit, qui n'avance pas recule.
Automatiquement,
l'administration s'est trouvée sclérosée.
Toutes réglementations concernant les activités
économiques, commerciales et des services se sont trouvées
également étouffées : puisqu'elle n'ont
pas été renouvelées depuis. Comme vous
savez, le monde entier, y compris les pays en développement
mais même les pays industrialisés, ont renouvelé
complètement leur législation et leur réglementation
dans tous les domaines : notamment l'activité économique
commerciale et financière, pour être au rendez-vous
de la globalisation économique dans le monde.
Comment
expliquer ce soupçon qui nous pousse à croire
que le FMI draine une armada de mesures pour mettre à
genou les petits pays, c'est-à-dire les pays pauvres
?
(Rire),
je ne partage pas tout à fait cette opinion bien que
je ne sois pas un classique du FMI. Quand on voit mon parcours,
on s'aperçoit que je ne suis pas le fonctionnaire type
du FMI. Mais en tous les cas, ce que prône le FMI en matière
de gestion, si j'avais été un responsable politique,
je l'aurais adopté les yeux fermés. Le FMI ne
demande finalement qu'une gestion rigoureuse des finances publiques.
Chacun aimerait avoir une gestion rigoureuse de ces deniers
publics qui appartiennent à l'ensemble de la population.
Au vu même
de notre culture musulmane. Car l'Islam, nous impose de gérer
sou par sou, avec beaucoup de rigueur ces deniers, parce que
nous devons, demain, rendre compte de leur gestion. Ce n'est
pas un bien personnel ; c'est l'ensemble de la communauté
qui en est propriétaire.
Ensuite,
le FMI intervient dans le cadre macro-économique et il
prône la liberté des relations économiques,
financières et commerciales. Et la culture même
de la région a toujours voulu que ces relations soient
libres. D'ailleurs, Djibouti possède un régime
de commerce et de finance tout à fait libre. Il n'y a
pas tellement de restrictions dans ces activités et c'est
tant mieux.
Effectivement
et c'est le plus important. Alors qu'elle est réellement
le problème djiboutien ?
Le problème
djiboutien est tout simplement un problème de gestion.
Les premières difficultés ont commencé
en 1991 avec la guerre civile et l'effort entrepris. Depuis,
le budget de Djibouti n'a cessé de subir un déficit.
Pour réussir un quelconque ajustement, il aurait fallu
tout simplement combler ce déficit pour freiner la multiplication
des arriérés.
L'avez-vous
aidé en ce sens ?
Je ne pense
pas que le FMI, ou toutes autres institutions financières
internationales, apporte à un pays le montant nécessaire
pour combler son déficit, parce qu'il estime que ce n'est
pas par le truchement d'un déficit qu'on doit gérer
les finances publiques d'un pays. Il faut équilibrer
leur gestion ...
Excusez-moi
de vous interrompre, mais comment un gouvernement pourra-t-il
équilibrer ses finances lorsqu'il n'arrive pas à
couvrir ses arriérés... de salaire par exemple
?
(Silence).
Cela veut dire qu'il y a dans cette administration plus de fonctionnaires
qu'il n'en faut. A mon avis, par le fait qu'elle a eu une économie
florissante durant les années
80, dû à sa position géostratégique
importante, Djibouti a accentué sa position d'unique
employeur potentiel. Ce n'est pas à l'administration
d'être le principal employeur parce qu'elle est totalement
improductive.
Il aurait
fallu que l'employeur soit le secteur privé et public,
qui eux sont productifs. Donc, il y a eu un manque de vision.
L'Etat s'est vu avec des moyens financiers importants et il
a embauché à outrance alors que son surplus aurait
dû être utilisé pour des projets de développement
:
- construire beaucoup plus d'écoles, pour développer
l'éducation, des centres de formation techniques et professionnels
;
- développer ses infrastructures de santé, parce
qu'il est toujours plus facile de prévenir que de guérir,
pour avoir une population en bonne santé et entraîner
une meilleure
productivité ;
- construire aussi des infrastructures de base telles des routes
ou des réservoirs de stockage d'eau.
Je ne croyais
pas à mes yeux lorsque j'ai découvert que Djibouti
était dépourvu d'infrastructures de retenues d'eau,
alors que les pluies torrentielles reçues chaque année
peuvent être assez importantes. Et toutes ces eaux finissent,
malheureusement, dans la mer au lieu d'être retenues et
stockées. Lorsqu'on s'aperçoit qu'il n'y a pas
une route digne de ce nom, liant Djibouti aux deux pays voisins
que sont l'Ethiopie et la partie Nord de la Somalie, je trouve
que c'est avoir manqué de vision.
Donc, comme
vous voyez, Djibouti a préféré la facilité
quand elle avait des moyens financiers énormes, au lieu
d'investir dans des infrastructures socio-économiques
qui auraient servis de base pour attirer les investisseurs.
Parce que ces derniers, aiment bien
avoir toutes les infrastructures nécessaires pour pouvoir
développer leurs activités. Il est souvent plus
aisé de porter des jugements antérieurs, mais
c'est le sureffectif des années fastes qui a provoqué
l'étranglement de l'Administration.
Le FMI exige
en quelque sorte leur compression pour alléger les charges
de l'Etat. D'un autre côté, il existe le problème
du chômage qu'il faut penser à diminuer. Djibouti
se trouve donc dans une position très difficile.
Alors
que faire ?
C'est un
problème crucial et je ne pense pas que le FMI est irresponsable
à ce point pour demander à Djibouti de licencier
son personnel sans se préoccuper de son devenir.
D'ailleurs,
le FMI, en coordination avec la Banque Mondiale, préconise
non pas à licencier, car nous n'aimons pas tellement
l'emploi de ce mot, mais disons faciliter aux départs
en retraite anticipé ou même normale.
Démobiliser
aussi tous ces effectifs qui ne sont plus nécessaires
sur le plan de la sécurité ; puisque Djibouti
est heureusement en paix avec lui-même et avec ses voisins.
Le FMI préconise donc qu'il y ait un plan de réinsertion
général. Avec la Banque Mondiale qui devait normalement
financer les caisses de sécurité sociale pour
prendre en charge ceux qui doivent partir en retraite. De telles
opérations devraient permettre à Djibouti de
dégraisser un peu les effectifs. Ces genres de mesures
d'accompagnement font défaut et vous le savez.
La Banque
Mondiale semble libérer les crédits accordés
à Djibouti au compte gouttes. Comment développer
rapidement ces mesures d'accompagnement qui soulageraient un
peu la Fonction publique de son fardeau ?
Il est vrai
que Djibouti a eu avec la Banque Mondiale des moments d'incompréhension.
J'espère que la nouvelle équipe, qui est en charge
des dossiers de Djibouti, présentera de meilleures perspectives.
Vous avez
tout à fait raison de dire que les crédits ont
été donnés au compte gouttes, mais il faut
comprendre qu'il n'y a jamais eu de perspectives ou de visions
claires dans les relations entre la Banque Mondiale et Djibouti.
Cependant,
M. Mahé, il ne faut pas seulement jeter la pierre sur
la Banque Mondiale. Chacun doit prendre ses responsabilités.
Il est claire, et je suis tout à fait d'accord avec vous,
qu'il faut faciliter les opérations de réinsertion.
Mais, même à l'issue des opérations de démobilisation
financées, actuellement, par l'Union Européenne,
il faudra trouver,
derrière, une source de financement pour continuer cette
démobilisation.
La perspective
d'avoir un Crédit d'Ajustement Structurel qui permettra
le financement de la restructuration de Caisses de Retraité,
sera insuffisante, car il faudra trouver aussi des programmes
de réinsertion. Et c'est aux autorités djiboutiennes
d'y travailler pour présenter des projets réalistes
aux différents bailleurs de fonds.
On dirait
que ces bailleurs de fonds sont insensibles à nos appels
et qu'ils n'attendent que votre clin d'oeil ?
Je ne pense
pas que les bailleurs de fonds sont insensibles aux projets
de réinsertion lorsqu'ils sont bien ficelés, bien
conçus et surtout réalistes. Il faut que les autorités
djiboutiennes tracent une vision pour concevoir des projets
qui tiennent la route et ne pas faire seulement une liste de
voeux pieux qui n'ont pas de substance. C'est ce que les bailleurs
de fonds n'acceptent pas et qu'il faut comprendre. Il leur faut
des projets consistants et solides. Lorsque vous n'avez pas
les moyens, vous ne pouvez pas monter de projets solides car,
il faut aussi les financer.
C'est
peut-être la raison pour laquelle, nous présentons
une liste de suggestion ?
Non ! Il
ne faut pas présenter de listes. Il faut des projets.
Des projets bien ficelés qui aient de la substance pour
pouvoir convaincre les bailleurs de fonds. Et, il y a possibilité
de les convaincre. Djibouti a des projets intéressants
et il n'y a aucune raison de ne pas bénéficer
du concours de la Banque Mondiale, de la BAD, de la BID, du
FADES, etc...
Ensuite,
il faut de la crédibilité non seulement dans la
conception mais également dans la gestion des projets.
Et actuellement, il existe des agences qui démontrent
ce sérieux et qui prouvent que ce pays possède
des cadres compétents, capables de concevoir et de gérer,
comme il se doit, des projets d'insertion, des projets de construction
et des projets de développement.
C'est
donc bon signe. Après une expérience de trois
années passées à Djibouti, est-ce que vous
estimez que les autorités djiboutiennes ont globalement
respecté les engagements signés avec le FMI ?
Les autorités
djiboutiennes commencent à être conscientes que
les relations avec les
institutions financières internationales sont des relations
droites et des relations de coopération. Je crois que
chacun a intérêt, à entretenir cette relation
pour qu'elle soit la plus constructive possible afin de sortir
Djibouti des difficultés financières et économiques
dans lesquelles elle se trouve.
Aucune institution
financière internationale n'a intérêt à
laisser Djibouti se débattre seul, au coeur des difficultés
que le pays traverse depuis maintenant une décade. Je
suis certain, si l'on se convainc que les réformes économiques,
financières ou toute autre réforme essentielle
sont de l'intérêt de Djibouti, que les choses évolueront
beaucoup plus rapidement et beaucoup plus sereinement que ça
n'a été dans le passé.
Car, même
sans l'intervention d'un programme d'ajustement, il faut moderniser
le
fonctionnement de l'appareil administratif de l'Etat et moderniser
l'économie afin que le pays soit mieux préparé
et qu'il soit dans l'orbite de la globalisation de l'économie
mondiale. Donc c'est dès maintenant qu'il faut tirer
son épingle du jeu.
Comment
tirer son épingle du jeu lorsqu'on est un petit pays
totalement démuni de ressources ?
Regardez
M. Mahé, sa position géostratégique. Djibouti
se trouve entre deux régions du monde très importantes
; toute l'Afrique de l'Est et les pays Arabes du Golfe. Ces
deux
régions sont très complémentaires. La région
arabe a tous les moyens pour approvisionner l'Afrique de l'Est
et apporter des investissements et l'Afrique de l'Est a toutes
les potentialités pour avoir des relations économiques
et financières avec les pays du Golfe.
Et Djibouti
est entre les deux. C'est une aubaine.
Pourquoi
?
Parce que
votre pays peut jouer un très grand rôle et faire
le trait d'union économique et financier entre ces deux
régions. Sans parler du système d'économie
libétérale qui est le fleuron de Djibouti. Tout
le monde peut importer et exporter sans restriction ; transférer
et recevoir son argent sans problème. Exercer une activité
commerciale, industrielle et de services sans problème
également bien qu'il y ait eu quand même, ces derniers
temps, quelques textes techniques qui peuvent être vus
par les institutions financières internationales comme
une espèce de restriction. Chaque pays est souverain
de réguler ses activités économiques et
financières sans porter atteinte aux intérêts
des uns et des
autres.
Si nous
n'avons pas réussi la réduction des effectifs
et donc de diminuer la masse salariale, est-ce que le FMI considère
que l'ajustement structurel est un échec ?
Non ! Vous
avez raison, il a été difficile de réduire
la masse salariale mais je dois dire que, quant à son
déficit, des efforts ont été fournis par
Djibouti... il faut le reconnaître. Par exemple, en 1995
ce déficit était de - 8,1 % et en 1996, il est
descendu à - 4,4 %. Malheureusement, ce déficit
s'est accru en 1997. C'est à ce moment-là d'ailleurs,
que nous avons connu des problèmes de réalisation
du Programme d'Ajustement Structurel, parce qu'il était
prévu que le déficit baisse.
Mais nous
avons observé une bonne reprise en 1998, avec l'arrivée
de l'actuel Ministre de l'Economie et des Finances qui avait
été nommé à cette époque.
Et pour vous montrer l'ampleur de cette reprise, nous avions
enregistré cette année-là un surplus de
0,9 %. Imaginez, de - 4,4 % on avait soudain passé à
un pourcentage positif de presque 1 %.
Malheureusement,
le déficit réapparaît en 1999 avec - 0,3
% et en 2000, au lieu des + 5% prévus, le déficit
persista. Mais ces deux années ont été
des années charnières. Il y a
eu en 1999, l'élection d'un nouveau président.
Donc automatiquement de nouvelles visions et de nouvelles dépenses.
Ces statistiques
sont réalisés sur base ordonnancement. Sur la
base de la Caisse, nous pouvons dire que les chiffres ont évoluté
assez favorablement. En 1997, le déficit était
de - 1,9 % et en 1999 nous avons eu un léger surplus
de 0,1 %. Comme je l'ai dit plus haut, en 1999 et 2000, il
y a eu une nouvelle Présidence, une nouvelle perspective,
un renforcement de l'Administration et malheureusement ces baromètres
sont retournés au rouge (-2,9 % et -3,8 %).
Nous espérons
que ces chiffres s'amélioreront en 2001 et 2002. Pour
ce qui est de la masse salariale, les autorités djiboutiennes
ont fait un grand effort, puisqu'elle a été diminué
de 20 % : en diminuant quelque peu les salaires nominaux et
les différentes primes. Il aurait fallu peut-être
à l'époque, mettre en place les solutions de retraite
anticipée et de retraite normale et accélérer
la démobilisation.
Malheureusement,
les financements n'étaient pas présents pour voir
concrétiser ces opérations. Mais j'espère
qu'avec le Crédit d'Ajustement Structurel de la Banque
Mondiale, cela va devoir diminuer non seulement par des opérations
de départ à la retraite et de démobilisation,
mais aussi par des mesures d'assainissements. Parce que tout
le monde sait qu'il y a des fonctionnaires qui ne sont pas présents
et qui continuent de toucher des salaires.
C'est injuste
pour ceux qui sont présents et qui sont là, tous
les jours à leur travail. Il faut donc mener quelques
opérations dans ce sens-là. Dans le domaine des
retraites, beaucoup de gens sont encore-là parce que
les Caisses de Retraite ne sont pas alimentées.
Pourquoi
la Banque Mondiale n'a pas débloqué les crédits
nécessaires pour
réaliser ces opérations ?
Elle ne
pouvait pas parce qu'il y avait quelques conditions de restructuration
des caisse de retraite à réaliser. Maintenant,
il y a des possibilités d'opérer quelques réformes
structurelles pour que ces opérations soient financées.
Et il y a grand espoir que ce crédit d'ajustement de
10 millions de dollars puisse aboutir au mois de septembre
grâce à des mesures structurelles qui sont prévues
et qui sont en bonne voie. C'est un progrès significatif
et j'espère bien ,que d'ici fin août, ces cinq
mesures structurelles prévues vont pouvoir être
réalisées.
Donc,
on peut dire que, globalement dans le domaine des finances,
les engagements avec le FMI ont été plus au moins
respectés, même s'il reste beaucoup d'effort à
réaliser ?
En gros,
bien sûr, il y a eu des efforts d'effectué pour
stabiliser les finances publiques. Mais encore une fois, des
efforts énormes restent à faire . Actuellement,
il existe des mesures qui sont prévues pour renforcer
le contrôle des procédures d'admission et de paiement
des dépenses publiques. Il y a eu une série de
mesures d'ajustement
concernant les dépenses publiques.
Elles sont
prêtent et seront présentées très
prochainement, je l'espère, en Conseil des Ministres.
Il faut avouer que, jusqu'à un passé récent,
les procédures d'admission et de paiement des dépenses
publiques, n'étaient pas tellement au point. Pas mal
d'opérations
liées au budget passaient directement au Trésor,
sans qu'elles aient eu auparavant, les visas d'engagement et
d'ordonnancement nécessaires pour qu'elles soient payées.
On ne peut pas, par je ne sait quelle truchement, payer une
dépense sans les visas nécessaires. Et si on veut
vraiment de la rigueur dans la gestion du budget, il faut passer
par les différents stades de contrôle de la dépense.
Vous
dites avoir constaté certaines dépenses qui contourneraient
la réglementation ?
Oui !
Certaines dépenses contournaient la réglementation
en vigueur. Mais je vous dis encore une fois, la gestion
s'est amélioré sensiblement depuis quelques mois
et normalement, suit la procédure indiquée. Maintenant,
et c'est une très bonne chose, le ministre de l'Economie
et des Finances a introduit un instrument de gestion rigoureux
qui est " le Plan de Trésorerie ". Ce qui veut
dire, qu'une dépense ne peut plus être engagée,
ni ordonnancée, ni payée que s'il y a vraiment
des recettes ou du cash, au Trésor. Je trouve que cet
instrument est un excellent moyen pour réaliser une véritable
gestion de rigueur à Djibouti.
Et toutes
les compensations qui existaient entre les différents
débiteurs et créanciers de l'Etat ont été
annulées. J'espère sincèrement qu'elles
l'ont été réellement et qu'il n'y a plus
de compensations aujourd'hui. Ce n'est qu'un jeu d'écriture
malsain pour l'économie.
L'économie
a besoin de mouvements de fonds, a besoin de cash pour maintenir
sa santé.
Donc, ce
plan de trésorerie qui a été mis en place
par le Ministère de l'Economie et des
Finances, est un excellent instrument de gestion. C'est un instrument
moderne qui doit être adopté définitivement
dans la gestion des finances publiques.
Payer
une dépense est devenu un véritable parcours de
combattant pour les techniciens du Ministère des Finances
et malgré toutes les volontés de gestion, il existe
des contraintes d'Etat ou d'autres priorités imprévues.
Mais
est-ce que dans le domaine des recettes, l'effort est tel que
vous l'avez exigé ?
(Rire).
Le FMI n'a pas exigé que l'Etat augmente ses recettes.
Les discussions ont lieu dans un cadre de coopération
pour traiter des problèmes économiques et financiers.
Les discussions peuvent paraître difficiles . Les autorités
du pays ont certainement des difficultés qui échappent
aux staffs du FMI, parce que le personnel du FMI ne vit pas
directement tous les problèmes socio-politiques qui sont
liés à la gestion économique et financière.
Les autorités
djiboutiennes sont donc mieux placées et je vous assure
que nous essayons de trouver des solutions pour faciliter l'accès
aux sources de financement.
Mais
avant de trouver des sources de financement, vous dites qu'il
faut réduire le déficit du Budget de l'Etat.
Notamment,
en augmentant les recettes. Et pour augmenter les recettes,
la première décision réaliste est l'augmentation
des taxes qui, à son tour, risque d'entraîner une
inflation.
Avez-vous
mesuré les conséquences si l'on essaye de combler
le manque par des opérations de recouvrement et de douane
?
(Silence).
Quand on parle d'augmentation de recette, ce n'est pas tellement
le taux d'imposition sur les opérations économiques
ou les ménages qui est visé. Non ! c'est disons
améliorer l'assiette de l'impôt et le recouvrement
de l'impôt. Par exemple, en
matière d'assiette de l'impôt, je suis sûr
qu'il existe des gens qui ne sont pas imposés !
La justice
et l'équité veulent que tous les opérateurs
économiques et tous les ménages soient égaux
devant l'impôt : c'est-à-dire être imposés
de façon identique. Et pour ce qui est du recouvrement,
il est anormal que certains ne payent pas leurs impôts
et malheureusement, nous constatons qu'il y a des arriérés
d'impôts, alors qu'existent des arriérés
de salaire.
Il suffit
de collecter ces arriérés d'impôts pour
payer au moins deux mois de salaire.
Voilà
pourquoi, le FMI insiste parfois, pour dire qu'il faut augmenter
les recettes. Ce n'est pas pour augmenter les taux d'imposition
mais pour améliorer l'imposition.
C'est
un cercle vicieux car, il peut y avoir des arriérés
d'impôts qui sont liés aux arriérés
de salaire ?
Pas du tout
M.Mahé, parce que les pauvres salariés ont leurs
impôts ponctionnés au départ. Ce n'est pas
les salariés qui ne payent pas les impôts, mais
ceux qui ont des revenus extra salariales et croyez-moi, j'ai
quelques noms en tête, de personnes qui ont les moyens
de payer ces impôts.
Etes-vous
sûr de ce que vous avancez ?
Je ne
veux pas entrer dans les détails, mais je sais qu'il
y a des gens qui doivent payer au fisc et qui ont les moyens
de le payer. Payer son impôt doit être un acte
de civisme, à Djibouti comme ailleurs. L'impôt
doit être payé parce qu'il sert à faire
fonctionner l'appareil de l'Etat. Il sert à faciliter
l'entretien des structures qui sont au service de la population
telles : les écoles, les dispensaires, les hôpitaux,
l'eau, les routes, etc...
N'avez-vous
jamais préconisé l'augmentation des taux d'imposition
sur les marchandises
importées, par exemple ?
Actuellement,
nous n'avons pas suggéré d'augmentation d'impôt
de façon globale parce que la pression fiscale est déjà
importante. Mais, je dois vous avouer que, lorsqu'on fait face
à des difficultés financières conjoncturelles,
nous suggérons qu'il y ait des taxes spécifiques
ou des surtaxes pour combler un déficit défini...
mais juste de façon provisoire.
A Djibouti,
il est suggéré pour combler le léger déficit
qui est prévu, pour que le plan de trésorerie
fonctionne avec facilité, de mettre en place quelques
surtaxes sur des activités qui ne portent pas atteinte,
socialement, aux populations.
De telles
surtaxes peuvent freiner le développement de ces activités
et l'expérience le prouve ?
Non ! Je
ne pense pas. Seuls des consommations d'un certain coût,
qui peuvent faire face à la surtaxe, sont concernées.
Est-ce
que vous avez, au cours de votre séjour, à un
moment ou un autre, conseillé les autorités djiboutiennes
d'enlever toutes les taxes pour transformer ce pays en une
immense zone franche ?
J'ai certainement
suggéré de faire de Djibouti une zone franche,
mais pas d'enlever toutes les taxes. Il est difficile de le
faire parce qu'il y a toute une administration à faire
vivre.
Cependant,
la possibilité d'étudier la transformation de
Djibouti en zone franche existe.
Je pense
que, dans un cadre macro-économique, il serait possible
de le faire avec le FMI et dans un cadre de développement
avec la Banque Mondiale et d'autres institutions de développement.
Mais ces types d'études, demandent un peu de temps de
réflexion.
D'autre
part, je sais qu'un des chefs de mission qui sont venus ici,
avait proposé un seul impôt pour simplifier les
choses, les autorités ne l'ont pas suivi. Une grande
possibilité d'étudier cette zone franche existe
avec la simplification au minimum du système fiscal.
C'est un
avis personnel qui n'engage en rien le FMI ou les Institutions
financières Internationales. Il suffit pour Djibouti
d'imaginer un impôt indirect pour l'importation, un impôt
sur les revenus et un impôt sur la propriété.
Seul l'impôt
sur les importations concerne la zone franche, j'y reviens parce
que j'y tiens beaucoup.
Est-ce
qu'on ne pourrait pas l'enlever complètement pour relancer
les activités économiques, financières
et commerciales. Pour tout simplement, augmenter nos
importations et le trafic du Port ?
Je ne pense
pas qu'on puisse augmenter les importations en supprimant complètement
l'impôt. Si celui-ci est réaliste et qu'il n'est
pas élevé, il y aura beaucoup d'importations et
d'activités économiques à Djibouti. J'ai
eu l'occasion de discuter avec pas mal d'opérateurs économiques
et aucun ne suggère la suppression de l'impôt.
Mais ils
demandent un impôt qui ne soit pas répressif :
un impôt normal. Je ne connais pas personnellement un
pays qui a supprimé totalement l'impôt à
l'importation ; parce qu'il y a un minimum de services qui sont
nécessaires pour réguler les activités
et ils ne peuvent être financer que par le produit de
l'impôt. Mais, il faut éviter de mettre en place
toute une cascade d'impôts qui risquent de freiner les
activités et même de les gêner.
Vous savez,
je vais revenir encore à ma zone franche parce que je
suis convaincu qu'elle est notre seule espoir.
Vous
avez parlé de la position géostratégique
de Djibouti et nous sommes, je pense, même mieux placé
que Dubaï. Alors
comment intéresser les investisseurs ?
Vous avez
très bien fait de parler de Dubaï et de faire le
parallèle entre ce pays et Djibouti.
Et sincèrement
votre pays peut intéresser les investisseurs de Dubaï.
Ils commencent à avoir des difficultés de place
et je crois savoir que Djibouti intéresse Dubaï.
Et pour pouvoir les attirer ; il faut une simplification de
la réglementation d'installation pour toutes les activités
économiques, financières et commerciales. Il suffirait
d'un seul document fait auprès d'un notaire signifiant
l'intention de venir s'installer à Djibouti.
En présentant,
bien sûr, le projet complet accompagné d'un bilan
prospectif. Et cette démarche simplifié pourrait
suffire aux responsables de l'investissement pour déclencher
toutes les aides logistiques en faveur des investisseurs. Ces
derniers doivent présenter d'excellents profils pour
faire bénéficier Djibouti de leurs capitaux, de
leur expérience et de leur savoir-faire technique et
technologique.
Mais encore
une fois, Djibouti ne vante pas assez ses mérites auprès
des pays du Golfe en leurs affirmant qu'ils peuvent avoir les
mêmes avantages et les mêmes conditions que Dubaï.
Tenez !
Prenons l'exemple du système financier. On peut facilement
créer une place financière régionale importante
à Djibouti, et pourquoi pas internationale, parce que
tous les atouts y sont réuni et les mouvements de capitaux
tout à fait libres. On peut transférer ou recevoir
son argent et s'installer sans problème. Je n'ai vu personne
de Djibouti, aller à Bahram, qui est un pays arabe du
Golfe, mais aussi une grande place financière connue,
pour vanter la place financière et les avantages de Djibouti.
Il faut
une volonté politique pour pouvoir transformer Djibouti
en une place financière régionale importante parce
que tout les atouts sont, encore une fois, réunis.
Nous
aimerions savoir, M. Hamoudi, si les institutions financières
qui sont liées au FMI, ne pouvaient pas mettre en place
un crédit destiné à compenser le manque
à gagner que provoquerait la suppression de l'impôt,
à l'importation, au cas où, les autorités
djiboutiennes décideraient de la faire ?
Encore une
fois, M. Mahé, il ne sert à rien de supprimer
complètement l'impôt à l'importation...
Faites
en sorte qu'elle soit supprimée ?
Mais cette
taxe existe aussi à Dubaï. Elle est peut-être
faible, mais elle existe. Il y a des autorités douanières
qui sont très bien en place et qui ont besoin de fonds
pour fonctionner. Ceci étant, il est possible d'avoir
le crédit dont vous parlez , et à mon avis,
il faudrait l'équivalent de deux ou trois années
de compensation en attendant que s'amorce le mouvement escompté.
Mais il faut réaliser une petite étude et faire
le projet.
Est-ce
que le FMI peut s'engager à mettre en place une agence
qui servirait de conseil à l'investissement ?
Ce n'est
pas le rôle du FMI. Celui-ci est une institution monétaire
qui donne des conseils sur le plan macro-économique (budget,
balance des paiements et politique monétaire) Djibouti
n'a jamais demandé conseil à la Banque Mondiale
dans le domaine des investissements.
Cependant,
il existe beaucoup de lenteur administrative et en matière
de gestion économique, il y a un principe fondamental
qui est la rapidité d'exécution. Sinon, c'est
la perte assurée.
Même
l'USAID, qui est une insittution américaine de développement,
n'a jamais eu, jusqu'à présent, les dossiers demandés.
J'espère que la nouvelle Agence Nationale d'Investissement
va rattraper le temps perdu et qu'elle ne sera pas gérer
de façon bureaucratique. Il faut répondre très
rapidement à toutes les sollicitations des opérateurs
économiques existants ou aux opérateurs potentiels
nationaux ou étrangers.
L'Agence
doit être au service exclusif des investisseurs et qu'elle
anticipe leurs désirs.
Nous
avons essentiellement parlé de finance, mais quelques
mois avant votre
départ, où en sont les réformes structurelles
?
Je vous
avoue que, dans ce domaine, j'aurais aimé que l'on soit
beaucoup plus avancé.
Malheureusement,
il y a eu du retard dans l'application de certaines mesures
structurelles et dans ce cadre, Djibouti a tout intérêt
à émettre des signaux forts en
direction des bailleurs de fonds, publics ou privés et
notamment à l'intention des investisseurs potentiels
nationaux et étrangers.
Mais
dans ce domaine, le Président de la République,
M. Ismaïl Omar Guelleh, n'a pas ménagé ses
efforts ?
Il faut
un code du travail susceptible de simplifier les relations entre
les opérateurs et les travailleurs. Un code des investissements
simplifiant au maximum, l'acte industriel, commercial et de
service, en faveur des investisseurs potentiels. Un code de
commerce pour faciliter l'acte commercial et renforcer les obligations
des uns et des autres dans les relations commerciales réglementant
les sanctions qui s'imposent à tous contrevenants, dans
l'application de l'acte commercial.
A cet effet,
l'adhésion à l'OHADA (Organisation de l'Activité
Commerciale et de Développement en Afrique) simplifierait
les choses parce que l'étude d'un code spécifique
pour Djibouti entraînerait un coût et un perte de
temps. Et pour couronner le tout, une plus grande efficacité
de l'acte de justice dans le pays est essentielle pour stabiliser,
augmenter les activités commerciales et pour attirer
les investisseurs nationaux et étrangers.
En un
mot, l'Etat de droit est très important pour le développement
de l'activité économique et sociale d'un pays.
Nous
allons finir cet entretien en fermant la boucle sur la privatisation.
La plus grosse des cylindrées de notre économie,
le Port, a été privatisé. La Laiterie de
Djibouti et la Pharmacie de l'Indépendance ont également
subis la même mesure. Est-ce que vous êtes satisfait
de la politique de privatisation amorcée par le Gouvernement
?
Je pensais
sincèrement, qu'après ces privatisations, Djibouti
allait continuer sur sa lancée pour privatiser la gestion
de l'eau, de l'électricité et de l'aéroport.
Qu'est-ce
qui est à l'origine de ce freinage, d'après vous
?
A mon avis,
à part l'aéroport, les deux autres secteurs sont
très sensibles comme d'ailleurs pour le secteur des Télécoms.
Je sais que c'est beaucoup plus complexe pour ce dernier, mais,
il est essentiel que le capital de Djibouti Télécom
soit ouvert aux investisseurs nationaux et étrangers
afin de rechercher de nouveaux capitaux ainsi que les techniques
et technologies que l'Etat ne possède pas.
Et dans
aucun pays du monde, la gestion administrée de l'économie
n'a jamais réussie.
Peut-être
un petit mot de la fin ?
Je vous
remercie, M. Mahé, et permettez-moi de vous dire que
je donne cet interview du fond de mon coeur et ce, pour aider
ce pays qui m'est cher et qui me laissera un souvenir indélébile
en moi, qui suit en fin de carrière et peut-être
au crépuscule de ma vie.
Entretien
réalisé par
A. A.-Mahe (La Nation - Djibouti)
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18/08/01
Toujours le beurre et l'argent du beurre : des proches de Guelleh
se feraient soigner en Belgique sous de fausses identités
....
On
nous signale que l'épouse de Mohamed Djama qui fait partie
des gardes du corps de Guelleh se fait soigner à l'hopital
Saint-Pierre de Bruxelles. Elle a usurpé l'identité
et le numéro de sécurité sociale d'une
véritable demandeuse d'asile, qui bénéficiait
elle, des droits aux soins gratuits ....
La Police belge aurait été informée de
cette fraude et une enquête serait en cours ....
Non seulement l'équipe de Guelleh ruine le pays, mais
en plus elle profite frauduleusement des avantages réservés
à ceux qui ont fui la tyrannie et la dictature : un comble
! Espérons que la police pourra mettre un terme à
ces agissements frauduleux. Mohamed Djama retournera-t-il à
Djibouti, même si son épouse n'a pas envie de rentrer...
?
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18/08/01
- Lettre ouverte d'ACTUS (TCHAD) à Jean-Michel Pouchele
(Sos-Africa)
MOBILISER
POUR CONSTRUIRE
ACTION DU TCHAD POUR L' UNITÉ ET LE SOCIALISME ( ACTUS )
54, Passage des Becquerelles
80000 AMIENS ( FRANCE)
Tél: 03.22.92.02.39
Fax: 03.22.72.05.66
E-Mail : actus@club-internet.fr
N/Réf : 389/SGSF/2001 AMIENS, LE 17 AOÛT 2001
À L'ATTENTION DE
MONSIEUR JEAN-MICHEL POUCHÈLE
PRÉSIDENT DE l'ASSOCIATION SOS-AFRICA
MONSIEUR,
Au nom de
notre Parti l'Action du Tchad pour l'Unité et le Socialisme
(ACTUS) et en mon nom personnel, nous nous réjouissons
de votre acquittement et de votre réhabilitation par
la justice française.
Ensemble avec les associations, les partis et personnalités,
nous nous sommes insurgés contre cette
injustice. En effet appliquer la condamnation d'un humaniste
par la justice d'un pays démocratique (la France) sous
la pression d'une justice tyrannique du Dictateur-Président
Djiboutien Ismaël Omar Guelleh, serait une assurance tous
risques pour les autres dictateurs africains.
Votre condamnation serait un feu vert à ces derniers
de continuer à tuer nos populations et piller nos pays
en toute impunité.
À
vous ainsi qu'à tous vos collaborateurs, nos vux
les meilleurs pour la poursuite de vos activités
humanitaires et la défense des Droits de l'Homme partout
dans le monde.
Bien cordialement,
Pour
l'ACTUS (Action du Tchad pour l'Unité et le Socialisme)
Le Secrétaire Général
LEY-NGARDIGAL Djimadoum
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17/08/01
Annonce de la constitution du PDDE
et du dépôt de 50 plaintes à Bruxelles contre
IOG et son régime
Objet
:
Création du Parti pour la Démocratie Djiboutienne
en Exil (P.D.D.E)
Le
parti d'opposition djiboutienne unifiée à Bruxelles
regroupant tous les citoyens djiboutiens aussi bien à
l'étranger qu'à Djibouti.
Le
porte parole de ce parti déclare que dans les jours à
venir, les responsables du P.D.D.E seront connus et vous seront
communiqués dans ce même site.
Raisons
fondamentales de la création de ce parti :
1°-
Dénoncer le régime dictatorial de Guelleh sous
toutes ses formes.
2°- Libérer le peuple de l'oppression et restaurer
l'unité et la démocratie dans le pays.
3°- Redynamiser l'économie du pays.
4°- Gagner la confiance et le soutien de la communauté
internationale
5°- Assurer la sécurité de nos citoyens avec
un contrôle massif de nos frontières.
a) Nous
visons à libérer le peuple djiboutien de ce régime
mafieux dirigé par Ismaïl Omar Guelleh et entouré
de ses proches. La politique de Guelleh n'hésite pas
à écarter tous djiboutiens réclamant son
droit, voir jusqu'à le faire disparaître.
b) l'économie
du pays est actuellement désastreuse et les différentes
infrastructures sont totalement détruites. Les différents
ministères importants du pays sont quasi inexistants
tels que l'éducation nationale, la santé , la
fonction publique et surtout la justice, etc...
Cette crise
est due à l'enrichissement personnelle de Guelleh et
de ses amis alors que le peuple djiboutien quant à lui,
meurt de jour en jour.
C'est ainsi
que 80 % des cadres du pays ( militaires et civils ) sont actuellement
à l'étranger, en exil, pour fuir ce régime.
Profitant de la faiblesse de la population, le ministre des
Finances taxe avec excès les citoyens sans salaire depuis
plusieurs mois (7 mois), et Djama ali Guelleh, le cousin du
président impose aux plus démunis une carte de
recharge coûteuse pour l'électricité (10000fr)
renouvelable s'ils ont leurs salaires.
C'est pourquoi ceux qui n'ont pas les moyens de payer, n'auront
pas d'électricité.
c)Tous les
pays bailleurs de fonds et institutions internationales (L'Union
Européenne, les USA, les pays frères de la ligue
arabe, les pays frères de l'OUA, le FMI, la Banque Mondiale,
la BAD et autres) ne faisant plus confiance aux autorités
actuelles, ont décider de réduire toute aide tant
qu'il n'aura pas de changement politique et démocratique
dans le pays (pour preuve "IOG et son équipe"
continue à faire de fausses promesses depuis
son investiture).
d)l'insécurité
à Djibouti s'accroît, les interventions des forces
de l'ordre étant retardées et parfois même
absente. Cela est principalement dû au découragement
du personnel de la police et de la gendarmerie n'ayant pas de
revenus et vivant dans de mauvaises conditions qui les entraînent
à devenir "corrompus".
C'est pour
ces diverses raisons que l'on demande à tous les citoyens
djiboutiens de s'unir pour faire "tomber" ce régime,
comme l'ont faits nos frères de la Côte d'ivoire,
de la Somalie ou encore dans les Balkans. Aucune dictature n'est
éternelle, et l'avenir de nos enfants est entre nos mains.
A titre
informatif :
nous venons
d'apprendre que Mme Habiba Idriss Gouled est actuellement en
prison pour des raisons qui demeurent inconnues. Cette liste
ne s'arrête pas là, car malheureusement tous ses
anciens amis qui ont osé critiquer son régime
ont fait un séjour à Gabode ( Yacin Yabeh, Moumin
Bahdon, Ahmed Boraleh, Ismaïl Guedi, DAF, Aref, Ali Meidal,
Ali Mahamade, Kadamy, Nouh etc...) A qui le tour maintenant?
N.B:
50 plaintes viennent d'être déposées au
parquet de Bruxelles contre Guelleh et ses proches pour violation
des droits de l'homme, tortures, assassinats, disparitions.
A suivre.
Le
porte parole du P.D.D.E
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