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: nous ne pouvons pas vérifier toutes les informations transmises
par les lecteurs.
Nous rappelons que les courriers des lecteurs sont publiés
sous leur seule responsabilité et que l'action de l'ARDHD
se limite à les insérer dans ces colonnes en ajoutant
la mention 'Lecteur".
Pour des raisons de sécurité les publications sont
anonymes, mais l'ARDHD conserve le double des messages E-Mail. L'ARDHD
s'engage en contrepartie à publier les réponses à
ces courriers et/ou les rectificatifs.
16/01/02
Radio-Trottoir, en direct du Palais présidentiel ...
De nombreuses rumeurs font état de vives tensions et
d'une certaine agitation fébrile au Palais, dans l'entourage
immédiat du Chef. Tout le monde avait oublié
l'affaire Borrel et voici qu'elle se réveille.
D'abord
le déplacement tant de fois annoncé du juge
Parlos pourrait bien avoir lieu en ce premier trimestre et
le juge pourrait ne pas atteint de la même cécité
que ses prédécesseurs ...
Ensuite
la publication de la lettre de Chehem Daoud, dont une copie
nous était parvenue la semaine dernière, suscite
des sentiments divers. Il aurait été même
envisagé, pendant quelques heures, de faire emprisonner
Dini et/ou Chehem Daoud pour qu'ils ne puissent pas parler
au juge, par exemple ? Mais quel retentissement négatif
pour Guelleh : emprisonner celui qui a conclu des accords
de paix et qui a reçu la plus haute distinction de
la République : cela fait désordre.
Ensuite,
les proches doivent parer au plus pressé pour éviter
que des témoins incontrôlés n'aillent
raconter au juge des choses vraies, mais peu favorables à
Guelleh. Par exemple, il y a certainement un plan pour circonscrire
IFTIN, pour s'assurer de la fidélité d'autres
comme Hassan Saïd et pour contraindre Moumin Bahdon le
ministre de l'époque à se tenir tranquille.
Imaginez
que l'un d'entre eux aille cracher le morceau ! Et tout le
château de cartes s'écroule, avec en prime la
menace d'éventuelles investigations complémentaires
sur l'affaire du Café de Paris dont la solution judiciaire
djiboutienne (inspiration IOG) n'a satisfait personne. La
carotte et le bâton sont activés par les sbires
du régime.
Pourront-ils
essayer de faire pression sur d'autres témoins réfugiés
à l'étranger ? Les sbires de Guelleh savent
parfaitement manier le chantage et les menaces contre les
familles restées au pays. Et tous les djiboutiens immigrés
ont de la famille à Djibouti ...
Alors
Guelleh va essayer de jouer finement, sur son terrain favori
qui est l'intimidation. Il pourrait peut-être arriver
à s'en sortir encore une fois. La chance ne sera pas
éternelle et à force d'accumuler les casseroles,
les délits, les crimes et la haine autour de lui, il
finira par payer l'addition qui sera certainement salée.
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14/01/02
A lire dans la lettre de l'Océan indien.
LA LETTRE
DE L'OCEAN INDIEN - 12/01/2002 DJIBOUTI/EGYPTE
- Moussa Mohamed Ahmed
Un jeune ambassadeur djiboutien de 39 ans vient d'être
nommé au Caire en remplacement de Mahamoud Ali Youssouf,
devenu ministre délégué auprès
du ministre des Affaires étrangères et chargé
de la coopération internationale, depuis juin 2001.
(...). [Total : 256 Mots].
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 12/01/2002 DJIBOUTI - Les Allemands en première
ligne
Pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale,
les forces armées allemandes vont être dépêchées
en nombre substantiel sur un théâtre d'opération
étranger, à la faveur de la campagne internationale
anti-terroriste qui se met en place dans la Corne de l'Afrique
sous l'égide des Etats-Unis (LOI n°975). (...).
[Total : 624 Mots].
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________________
14/01/02
Selon un lecteur, une vingtaine de Djiboutiens se seraient
rendus en Afganhistan après les attentats, avec l'aide
de l'Ambassadeur de Djibouti en Ethiopie. (Information
à confirmer)
Bonjour,
Je viens confirmer, par la présente, que selon des
sources dignes de foi, des Djiboutiens se seraient rendus
en Afghanistan, juste après les attentats du 11 septembre.
Il paraîtrait
qu'ils étaient environ une vingtaine. Dans un premier
temps, l'Ambassade du Pakistan à Addis Abeba leur aurait
refusé un visa. Ils ont pris contact avec l'Ambassade
de Djibouti à Addis Abbeba où l'Ambassadeur
serait intervenu personnellement auprès de son collègue
du Pakistan afin que ces ressortissants djiboutiens
obtiennent un visa.
.
On peut se demander si l'Ambassadeur de Djibouti suit les
directives politiques et qu'il a agi sur ordre du Président
ou simplement s'il l'a fait parce qu'il était favorable
aux Talibans.
En tout
cas une affaire à suivre
d.d.d
depuis la Hollande.
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12/01/02
ENTRAVE AU DROIT SYNDICAL EN DEPIT DES RECOMMANDATIONS DU
BIT ET REPRESSION
FEROCE CONTRE LES TRAVAILLEURS.
(LDDH)
Le
Président
DIFFUSION
D'INFORMATION N° 2/02/LDDH
DU 11 JANVIER 2002
SUR
UN RAPPORT DE L'ETAT DU SYNDICAT
en République de Djibouti
Cette
Diffusion d'Information a été établie
grâce à la participation, aux suggestions de
militants syndicalistes qui préfèrent garder
l'anonymat.
La Ligue
Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) tient à encourager
l'ensemble des travailleurs Djiboutiens qui continuent à
souffrir dans le silence des conditions de travail inacceptables,
du gel pratiquement perpétuel de l'indice des salaires
de tous les travailleurs de l'Etat de la République
de Djibouti, des ponctions des impôts et des retenus
de salaires qui sont prises unilatéralement par l'équipe
gouvernementale, et des retards des salaires de 7 à
9 mois ( 2 mois 95, 2 mois 97, 5 mois 2001).
Ces décisions
gouvernementales très souvent illégales et arbitraires
se prennent en toute impunité, sans aucune possibilité
de revendication syndicale, sans aucun interlocuteur syndical
libre.
RAPPORT
SUR LE SYNDICALISME A DJIBOUTI
DU 08 Janvier 2002
I°) LE CONTEXTE ET L'HERITAGE DE LA COLONISATION
Ancienne
colonie française indépendante depuis 1977,
la République de Djibouti est peuplée par environ
un demi million d'habitants.
La création
du premier syndicat est à mettre à l'actif des
cheminots et date du milieu des années trente.
Jusqu'à
l'indépendance, le Pouvoir colonial a tout fait pour
juguler une quelconque velléité de contestation
quelle soit syndicale, associative ou politique. Aussi les
autochtones n'ont jamais pu acquérir librement une
culture syndicale ou militante.
Après
l'indépendance, le Pouvoir en place a opté pour
un monopartisme politique et syndicale : un seul Parti, le
Rassemblement Populaire pour le Progrès (RPP) ; et
une seule Centrale Syndicale, l'Union Générale
des Travailleurs Djiboutiens (UGTD) totalement inféodée
au Parti Unique. Il était même fréquent
que les dirigeants syndicaux soient également des membres
éminents au sein de la structure du RPP.
Suite
à une guerre civile déclenchée en novembre
1991, le Pouvoir en place met au point la première
Constitution du Pays en septembre 1992, permettant un pluralisme
politique ( arbitrairement limité en fait à
quatre Partis ) et garantissant juridiquement la liberté
syndicale.
II)
EMERGENCE ET OBJECTIFS DU SYNDICALISME LIBRE
A)
A L'ECHELLE NATIONALE
En 1993,
une scission de l'UGTD donne naissance à l'Union Démocratique
du Travail (UDT) qui deviendra par la suite l'Union Djiboutienne
du Travail (UDT).
Cette
nouvelle Centrale se veut indépendante de toute organisation
politique : selon l'article 16 de son Statut (en annexe du
rapport). Celle -ci obtient l'adhésion de la majorité
des syndicats de base, notamment les syndicats enseignants
(SYNESED, SEP). Elle est affiliée à la Confédération
Internationale des Syndicats Libres (CISL) regroupant 130
millions de Travailleurs de par le monde.
Elle tiendra son premier Congrès, du 20 au 23 avril
1995, au Palais du Peuple en présence des représentants
du CISL-ORAF, de la CGT-FO et du BIT ( copie du PV ci-joint
).
Jusqu'en
septembre 1995, face à l'UGTD ( affiliée à
l'OUSA ), l'UDT incarna le syndicalisme libre à Djibouti.
B) PARTICULARISME DU SYNDICALISME ENSEIGNANT
Les organisations
syndicales enseignants représentées par le SYNESED
( Syndicat des Enseignants du Second Degré ) et le
SEP ( Syndicat des Enseignants du Primaire ) se distinguent
par leur combativité et la qualité de leur structure.
A titre indicatif, depuis sa création ( 31 mai 1993
) le Synesed aura organisé une dizaine d'Assemblée
Générale et élu cinq comités exécutifs.
Toute action d'envergure était précédée
par une consultation de la base, ce qui dénote d'une
certaine exigence démocratique. Ceci expliquerait sans
doute la très large audience de ces syndicats eu égard
à l'ampleur de la mobilisation de les nombreuses actions
entreprises. Ces syndicats jouissent d'un large soutien au
niveau national et international par le biais de leur affiliation
à l'Internationale de l'Education ( I.E ) et à
la CISL à travers l'UDT.
C)
OBJECTIFS DU SYNDICALISME LIBRE
De manière
générale, le syndicalisme djiboutien vise les
objectif suivants :
défendre les droits et les intérêts des
travailleurs ;
promouvoir
la liberté syndicale et les valeurs démocratiques
;
lutter
contre le chômage ;
renforcer
les capacités des travailleurs par la formation ;
favoriser
l'émergence d'une culture de partenariat social ( gouvernement,
employeurs et syndicats des travailleurs ) ;
lutter
contre toute forme de favoritisme basée sur l'appartenance
à une tribu, à un sexe, à une religion
ou une organisation politique ;
contribuer
au respects des Droits de l'Homme.
III)
Les événements majeurs de la lutte syndicale
Conformément
à ses principe syndicaux, et compte tenu du contexte,
la lutte s'est organisée autour des deux grands axes.
A)
Les revendications syndicales - les acquis sociaux.
1)
Les salaires
1 -1)
Blocage des salaires dans la fonction publique depuis 1990
;
Instauration
d'impôt patriotique de 10 % sur l'ensemble des salariés
privés et publiques depuis 1991 ;
Réduction
des salaires dans le secteur publique entre 20 et 35% depuis
1995 (Loi des finances de 1995) ;
Arriérés
des salaires sur plusieurs mois ;
Dégradation
des structures sanitaires (perte de la couverture maladie)
;
Réduction
des Droits des prestations, des allocations familiales(Loi
" DAACH ") ;
Réduction
des congés maladie de 50% ( Loi " DAACH "
) ;
Suppression
du Droit au logement ;
2)
Le non respect des textes en vigueur ( généralisation
de l'arbitraire )
2-1) Non respect de la liberté syndicale ( Conventions
87 et 98 de l'OIT, ratifiées par la République
de Djibouti ) et des droits fondamentaux de l'Homme.
- Dissolution
administratif des syndicats ;
- Création de syndicats pro-gouvernementaux ;
- Licenciement des dirigeants syndicaux ;
- Répression, incarcération, arrestation et
harcèlement des syndicalistes ;
- Traduction des dirigeants syndicaux devant les tribunaux
;
- Mutation-sanction des syndicalistes ;
- Promotion arbitraire des anti-syndicalistes ;
- Interdiction de fait par la police des réunions syndicales
;
- Interdiction aux syndicalistes indépendants de sortir
en dehors du territoire, et de circuler à l'intérieur
du pays
2-2) Instauration
d'une inégalité dans le cursus scolaire .
- Non
respect des décisions du Conseil de classe ;
- Dégradation des conditions de travail ;
- Répression violentes ( avec tirs à balle réelle
) et interdiction des manifestations pacifiques des élèves
et des travailleurs.
C ) Les
actions syndicales.
La stratégie syndicale adoptée par les Organisations
Djiboutiennes a été largement orientée
par l'attitude gouvernementale, qui consiste à combattre
toute structure non inféodée au pouvoir.
Toute organisation aspirant à une indépendance
vis à vis du pouvoir est perçue par ce dernier
comme ennemi potentiel, susceptible de servir d'exemple à
une contestation.
Ainsi aucune forme de dialogue sincère ne pouvait s'instaurer
entre les différentes parties.
Ayant échoué dans cette voie les syndicalistes
adoptent alors une lutte basée sur la confrontation
pacifique dans le but d'infléchir la position du gouvernement
et de l'amener à dialoguer.
Les principaux moyens furent :
- la grève générale ;
- les manifestations publiques ( meeting, marche pacifique,
" sit-in " ;
- la sensibilisation de l'opinion publique Djiboutienne et
mondiale à travers les médias :
syndicaux entre autre " Le Bulletin de l'Enseignant "
du SYNESED, de " l'Educateur " du SEP, des autres
médias : " Le Populaire ", " Le Renouveau
", des médias internationaux : " RFI ",
" BBC ".
Les réactions
gouvernementales ont été des plus brutales,
et consistaient principalement :
- à la répression policière ( arrestations,
incarcérations, violences physiques, poursuites judiciaires
) ;
- à l'intimidation des familles des syndicalistes ;
- au pourrissement de la situation par des propagandes anti-syndicales
au niveau de la Radio, de la Télévision et des
Journaux monopolisés par le pouvoir ;
n au sabotage systématique par des actions policières
de toutes réunions syndicales ( Assemblée Générale,
Meeting ) ;
- à l'étranglement économique et financière
des syndicalistes
( retenus salariales, licenciements abusifs ) ;
- à des pressions et dissuasions auprès du secteur
Privé en vue de toute éventualité d'embauche
concernant les syndicalistes licenciés par l'Etat ;
- à la création de syndicats inféodés
au pouvoir, en vue de semer la confusion dans l'opinion publique
nationale et internationale . ( Cette technique a aussi été
pratiquée pour affaiblir les partis politiques d'opposition
) .
IV)
ETAT ACTUEL DU SYNDICALISME LIBRE.
A ce jour la quasi totalité des dirigeants syndicaux
demeurent licenciés pour des causes strictement syndicales.
Le pouvoir maintient cette décision au mépris
des condamnations du BIT à l'égard du gouvernement
et des recommandations émis à l'issu d'une série
de missions de médiation, toutes en vain, par le BIT.
Hormis
la détresse économique de ces syndicalistes
et de l'injustice qu'ils subissent, cette situation nuit gravement
à tout développement du syndicalisme libre dans
le pays.
En effet, la crainte de subir un sort analogue inhibe toute
aspiration à la responsabilité syndicale et
même à un simple militantisme affiché.
Rendus
vulnérables par le vide créé dans le
domaine syndical les travailleurs subissent les exactions
du pouvoir ainsi que la dégradation des conditions
du travail, les atteintes aux libertés syndicales fondamentales
et aux droits de l'Homme qui continuent et s'intensifient.
Les travailleurs,
notamment les enseignants, réagissent massivement tout
en exprimant leur colère d'une manière individuelle.
C'est
ainsi , que l'on assiste régulièrement à
des grèves " sauvages " paralysant l'enseignement
du pays des semaines durant, sans qu'aucun délégué
ne soit affiché en public.
Devant
cette anarchie sociale, le pouvoir a exprimé son intention
par l'intermédiaire de certain ministres qui ont été
chargés de négocier avec les enseignants de
l'année 2001.
Ces ministres
ont sommé les enseignants à choisir des délégués.
La réaction
des grévistes a été sans équivoque
" les délégués licenciés
par le pouvoir, il vous appartient de les réintégrer
".
Plus tard,
le président de la République, le 09 avril 2001,
déclare à la télévision que :
" les enseignants étaient tous des mercenaires
"
Aussi
anecdotique soit-il ceci dénote de l'état d'esprit
qui prévaut au plus haut niveau du pouvoir et son appréhension
vis à vis des syndicats.
V) PERSPECTIVES ET BESOINS
Au
regard de ce tableau pour le moins sombre, nos actions futures
au demeurant modestes et réalistes se résument
en quelques points :
- demander aux organisations syndicales et associatives des
droits de l'Homme de maintenir leurs pressions dans les réunions
internationales en vue de mettre Djibouti au ban des nations
;
- informer systématiquement, à toutes fins utiles,
toutes les Institutions sur la situation syndicale nationale
;
- essayer de réaliser un certain nombre de séminaires
syndicaux localement avec l'aide financière des centrales
auxquelles nous sommes affiliées ;
- enfin résister autant que faire qu'on peut, face
à ce rouleau compresseur
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12/01/02
Le Gouvernement n'a-t-il pas d'ores et déjà
verrouillé les prochaines élections législatives
?
(LDDH)
Le Président
DIFFUSION
D'INFORMATION N° 1/02/LDDH
DU 07 JANVIER 2002
MEME
COMBAT POUR LA TRANSPARENCE DES ELECTIONS ET LA TRANSPARENCE
DE LA GESTION DES DENIERS PUBLICS.
PAS
DE DEMOCRATIE SANS LA TRANSPARENCE DES LISTES ELECTORALES,
SANS L'OUVERTURE IMMEDIATE ET SANS CONDITION DU MULTIPARTISME.
LA
LUTTE CONTRE LA CORRUPTION GENERALISEE ET LE COMBAT CONTRE
LES DETOURNEMENTS SANS FREIN DES DENIERS PUBLICS ET DES BIENS
SOCIAUX NECESSITENT AU PREALABLE DES ELECTIONS LIBRES ET TRANSPARENTES
AVEC L'OUVERTURE IMMEDIATE DU MULTIPARTISME.
2002
sera-t-elle l'année des élections législatives
libres ?
Faut-il
attendre l'an 2007 pour que les djiboutiens votent dans un
contexte libre, dans un contexte de libre concurrence entre
des Partis aux programmes politiques différents, entre
des Partis qui ont eu le temps de se préparer, de se
faire connaître du grand électeur, d'avoir eu
le temps nécessaire de contacter l'ensemble des citoyennes/citoyens
djiboutiens pour les convaincre?
Faut-il
croire qu'entre le 1er janvier et le 15 septembre 2001, la
refonte des listes électorales aurait été
organisée à huit clos par une poignée
d'experts et dans les locaux d'un service d'informatique d'un
établissement public aux environs de la Direction de
la Population ?
Il est
urgent de procéder rapidement à la refonte ou
tout au moins à la révision des listes électorales,
avec inéluctablement ses lots, de morts qui continuent
encore à voter.
Il est
urgent de procéder à cette refonte et/ou révision
des listes électorales avec la plus grande transparence
et la participation de tous.
Il est
urgent de libérer l'autorisation du dépôt
pour la légalisation et les créations des Partis
Politiques, conformément à la Constitution et
à la Loi relative à la création des Partis
Politiques !
Cette
diffusion d'information reprend certains chapitres de la Loi
Organique n° 1/AN/92 relative aux élections.
Les chapitres
sélectionnés sont :
- Chapitre I l'électorat et les conditions d'exercice
du droit de suffrage ;
- Chapitre III l'éligibilité à l'Assemblée
nationale et les incompatibilités ;
- Chapitre IV modes de scrutin et dispositions particulières
à chaque élection, notamment sa Section III
sur : élections à l'Assemblée nationale
;
- Chapitre V et VI les opérations de vote, et la campagne
électorale ;
La Ligue
Djiboutienne des Droits Humains continue à suivre l'évolution
de la situation des Droits civils et politique en République
de Djibouti.
La Ligue
Djiboutienne des Droits Humains émet ses réserves
les plus totales sur le blocage du multipartisme, blocage
voulu.
La Ligue
Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) reste très inquiète
sur l'opacité totale de la gestion des Listes Electorales
et de la gestion des Deniers Publics.
LOI ORGANIQUE
N° 1/AN/92 RELATIVE AUX ELECTIONS
ARTICLE
PREMIER La présente loi règle la jouissance
et l'exercice du droit de suffrage et organise les consultations
du peuple par référendum ainsi que les élections
législatives et présidentielles.
ARTICLE
2 Le suffrage est universel, direct, égal et secret.
CHAPITRE I L'ELECTORAT ET LES CONDITIONS D'EXERCICE
DU DROIT DE SUFFRAGE
ARTICLE
3 Sont électeurs tous les nationaux djiboutiens des
deux sexes âgés de 18 ans et jouissant de leurs
droits civils et politiques. ARTICLE 4 L'exercice du droit
de suffrage est subordonné à l'inscription préalable
sur une liste électorale de la circonscription administrative
où se trouve le domicile ou la résidence, sauf
dérogation prévue par la présente loi.
Les Djiboutiens résident à l'étranger
doivent, pour être électeurs :
- être
immatriculés au consulat ou à l'ambassade de
LA République de Djibouti dans le pays de leur résidence
;
- être inscrits sur la liste électorale de l'ambassade
dont relève le pays de résidence.
ARTICLE
5 La liste électorale comprend :
- tous les électeurs qui ont leur domicile ou leur
résidence dans le district où ils sont recensés
;
- ceux qui sont soumis à une résidence obligatoire
dans le district où ils sont recensés en qualité
de fonctionnaire civile ou militaire ;
- ceux qui, ne remplissent pas les conditions d'âge
ou de résidence ci-dessus indiquées lors de
la date d'ouverture de la période d'inscription sur
les listes électorales, les remplissent au jour fixé
par le scrutin.
ARTICLE 6 Ne doivent pas être inscrits sur la liste
électorale les individus condamnés pour crime
ainsi que ceux qui ont été condamnés
pour délit à une peine d'emprisonnement ferme
supérieure à trois mois ou à une peine
d'emprisonnement avec sursis supérieur à un
an, à l'exception des condamnations pour délit
d'imprudence.
ARTICLE 7 Nul ne peut être inscrit sur plusieurs listes
électorales.
Lors d'un changement définitif de domicile, l'électeur
inscrit sur une liste électorale sollicite immédiatement,
dans les trois mois de ce changement, sa radiation de cette
liste et son inscription dans sa nouvelle circonscription
de résidence.
ARTICLE
8 Une carte d'électeur doit être délivrée
à tout électeur inscrit sur une liste électorale.
Les modalités d'établissement et de délivrance
de cette carte ainsi que le délai de sa validité
sont définitivement pris par décret pris en
Conseil des Ministres.
CHAPITRE
III L'ELIGIBILITE A L'ASSEMBLEE NATIONALE
ET LES INCOMPATIBILITES
ARTICLE
11 Est éligible à l'Assemblée nationale
tout djiboutien âgé de 23 ans révolus,
ayant la qualité de d'électeur et sachant lire,
écrire et parler couramment le français ou l'arabe.
ARTICLE
12 Ne peuvent être élus membres de l'Assemblée
nationale pendant l'exercice de leurs fonctions :
- le président de la République,
- les commissaires de la République, chefs de district
et leurs adjoints, les chefs d'arrondissements du district
de Djibouti,
- les secrétaires généraux du gouvernement
et des ministères,
- les magistrats,
- les contrôleurs de l'Etat, les inspecteurs du travail
et de l'enseignement,
- les membres des Forces armées et de la Force nationale
de Sécurité,
- les commissaires et inspecteurs de la Police nationale.
ARTICLE
13 Est interdit l'enregistrement de la candidature d'une personne
inéligible en vertu des articles 11 et 12. En cas de
contestation le candidat peut se pourvoir devant le conseil
constitutionnel qui statue dans les 8 jours.
ARTICLE
14 Le parlementaire qui a accepté au cours de son mandat
une fonction incompatible avec celui-ci aux termes de l'article
12 est déclaré démissionnaire d'office.
La démission d'office est prononcée par l'Assemblée
nationale à la requête de son bureau.
ARTICLE
15 L'exercice de fonctions publiques non électives
est incompatible avec le mandat de député.
En conséquence, tout agent public élu député
est placé en position de détachement hors cadre
dans un délai de 30 jours suivant son entrée
en fonction.
CHAPITRE
IV MODES DE SCRUTIN ET DISPOSITIONS
PARTICULIERES A CHAQUE ELECTION
ARTICLE 16 Le territoire de la République est divisé
en circonscriptions électorales. La circonscription
électorale de base est le district.
SECTION
III ELECTION A L'ASSEMBLEE NATIONALE
ARTICLE
29 L'Assemblée nationale est composée de 65
membres élus pour cinq ans au scrutin de liste majoritaire
à un tour, sans panachage ni vote préférentiel.
Elle se renouvelle intégralement et ses membres sont
rééligibles.
Les élections législatives ont lieu dans les
trente jours qui précèdent ou qui suivent l'expiration
des pouvoirs des membres de l'Assemblée nationale.
ARTICLE
30 Chaque district sera représenté proportionnellement
aux nombre des électeurs inscrits sur les listes électorales
telles qu'elles ont été arrêtées
après la dernière révision ou refonte
connue des listes électorales.
Un décret précisera la répartition des
sièges.
ARTICLE
31 Pour chaque district, chaque liste comprend un nombre de
candidat égal au nombre de siège à pourvoir.
Nul ne peut être candidat sur plus d'une liste.
ARTICLE
32 Les partis politique régulièrement constitués
sont seuls habilités à présenter des
candidats.
ARTICLE
33 Les listes des candidatures sont déposées
en double exemplaire au Ministère de l'Intérieur
au plus tard quinze jours avant l'ouverture de la campagne
électorale. Elles doivent comporter les nom, date et
lieu de naissance, domicile et profession des candidats ainsi
que leur signature précédée de la mention
manuscrite " Pour acceptation " et la date. Elle
doivent également mentionner le titre de la liste et
la couleur ou l'emblème choisi pour l'impression des
bulletins de vote.
Par ailleurs, chaque candidat doit annexer à la liste
les documents suivants :
- un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois
mois ;
- un extrait d'acte de naissance ;
- une attestation du commissariat de la République
de son lieu de résidence prouvant qu'il est domicilié
dans le pays et qu'il est inscrit sur les listes électorales.
Article
34 Il est immédiatement délivré au déposant
de la liste un récépissé provisoire.
Un récépissé définitif est délivré
après versement auprès du Trésorier Payeur
national d'une caution fixée à 500 000 francs
Djibouti par candidat et après examen de la recevabilité
des candidatures.
ARTICLE
35 En cas de refus d'enregistrement d'une liste ou en cas
de contestation, les candidat peuvent se pourvoir devant le
conseil constitutionnel qui statut dans un délai de
trois jours.
ARTICLE
36 Aucun retrait de candidature n'est admis après la
délivrance du récépissé définitif.
En cas de décès ou d'inéligibilité
constatée avant le jour du scrutin le remplacement
du ou des candidats défaillants est autorisé.
ARTICLE
37 Les listes dont le dépôt a été
définitivement enregistré sont publiées
par décret au Journal Officiel 14 jours au moins avant
la date du scrutin.
ARTICLE
38 Les électeurs sont convoqués par décret
trente (30) jours au moins avant le jour des élections,
qui doit être obligatoirement un vendredi.
Le scrutin ne dure qu'un seul jour de 6 heures du matin à
18 heures, sous réserve des dérogations éventuelles
qui pourraient être apportées par le décret
portant convocation du corps électoral.
Le dépouillement du scrutin a lieu immédiatement
après sa clôture et se poursuit sans interruption.
CHAPITRE
V LES OPERATIONS DE VOTE
ARTICLE
39 Le référendum ainsi que toutes les élections
sont placés sous la supervision du conseil constitutionnel
qui veille à leur régularité.
Des observateurs étrangers peuvent être invités
à assister au déroulement des opérations
de vote.
ARTICLE
40 Il est institué au plan national et dans chaque
circonscription administrative une commission de supervision
des élections chargée de l'organisation des
différents scrutins du suivi et du contrôle de
toutes les opérations de vote prévues par la
présente loi.
Ces commissions sont composées à parité
de magistrats, de fonctionnaires et de représentants
des partis régulièrement constitués.
CHAPITRE VI LA CAMPAGNE ELECTORALE
ARTICLE
55 La campagne électorale est ouverte à compter
du jour de la publication au Journal officiel de la liste
des candidats ou des partis admis à participer à
la campagne. Elle prend fin le mercredi précédent
le jour du scrutin à 0 heure.
ARTICLE
56 La propagande électorale se fait par réunions,
affiches ou voie de presse.
ARTICLE
57 Seuls les partis régulièrement constitués
ainsi que les candidats régulièrement inscrits
sont autorisés à organiser des réunions
électorales.
La reproduction
de ce chapitre porte sur les articles 55,56,57.
La LDDH
reviendra sur cette loi organique afin de permettre au grand
électrice et électeur djiboutien de mieux apprécier
à sa juste valeur les instruments juridiques nationaux,
et pour mieux centrer le combat pour la transparence des prochaines
élections législatives et celui de mieux saisir
l'importance vitale des partis régulièrement
constitués dans le cadre du multipartisme intégral.
NOEL ABDI Jean-Paul
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________________
12/01/02
Radio-trottoir en direct des Mabrazes
Selon des rumeurs persistantes, on dit que plusieurs Ministres
auraient affirmé, lors de conversations dans les Mabrazes,
qu'ils avaient beaucoup plus d'estime pour Jean-Marie ou Ogoureh
que pour Dini et/ou Chehem Daoud.
On se
souvient que ces deux premiers personnages faisaient partie
des premières vagues de ralliement partiel du FRUD
au régime du dictateur ...
La raison
invoquée serait que ces deux personnages ont le mérite
de s'être battus véritablement alors que les
deux autres n'auraient fait que parler ...
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________________
12/01/02
: Portrait : le dénommé Abdallah Miguil, Ministre
de son état, pourrait rencontrer des sérieuses
difficultés dans un proche avenir.
M.
Abdallah Abdillahi Miguil pourrait être contraint de
quitter rapidement son Ministère. Il se murmure qu'il
pourrait être rapidement inculpé pour des détournement
de fonds internationaux.
Monsieur
Miguil travaillait pour l'ONARS, un organisme qui dépend
du PAM (Programme Alimentaire Mondial) et qui est chargé
de distribuer l'aide alimentaire à Djibouti et en Somalie.
Monsieur Miguil n'avait rien trouvé de mieux que de
détourner cette aide. Il la revendait directement aux
commerçants djiboutiens et/ou éthiopiens et
il gardait l'argent pour lui.
Les
organisations internationales sont bienveillantes, nous le
savons, mais il y a des limites. Compte-tenu de l'ampleur
des montants détournés, elles ont fini par s'émouvoir,
puis par le licencier en informant le gouvernement djiboutien.
Le
régime dictatorial a réagi avec une très
grande rapidité. Il a nommé notre homme comme
directeur au Ministère de l'Intérieur. En effet,
le clan mafieux ne pouvait pas laisser échapper un
voleur de talent : il a besoin de compétences et d'hommes
expérimentés pour faire main basse sur tous
les secteurs économiques. Miguil, ayant fait preuve
de zèle dans ce premier poste, fut nommé Ministre
de l'Intérieur.
A
ce poste, il excella et très vite il eut le grand honneur
d'être nommé Homme de la Semaine par notre site.
En effet, il avait organisé la grande rafle de décembre
2000 et il avait fait expluser par la force plus de 5.000
personnes innocentes. Ses explications publiques furent ensuite
à la hauteur de son talent (extrait de l'ADI) :
"M.
Abdallah Abdillahi Miguil fait observer que bon nombre des
maux de la société djiboutienne comme "
les maladies, les vols, les viols et la contrefaçon
de devises " proviennent essentiellement de l'immigration
clandestine qui " porte atteinte à la morale,
à nos coutumes et aux valeurs religieuses de notre
pays. "
Et
le ministre de citer en exemple " ces bacs à ordure
pleins à craquer sur lesquels opèrent deux ou
trois garçons ou fillettes, issus de l'immigration
clandestine et qui versent pratiquement tous les détritus
par terre, pour récupérer quelques objets. "
Il fut
responsable (avec sévérité) de l'incarcération
d'un ancien trésorier qui avait détourné
des fonds publics djiboutiens : les voleurs sont toujours
très durs avec les autres voleurs ...
Le
4 juillet, il change de poste dans le nouveau Cabinet ministériel
pour prendre le portefeuille de Ministre de l'Habitat. Une
rumeur, non vérifiée par nos soins, prétend
qu'il aurait été chargé ensuite de régler
le problème du Général Yacin Yabeh. La
mission étant terminée, Guelleh n'aurait plus
besoin de lui ...
Alors
on suppose que Guelleh pourrait le libérer ... de sa
charge de Ministre, et lui offrir en remerciements de ses
bons et loyaux services, un séjour de charme à
Gabode. Les mandats d'arrêt seraient déjà
prêts. Vraiment l'équipe du dictateur est organisée
et prévoyante. Miguil ne pourra pas s'envoler pour
une autre destination (Canada ou Bruxelles) dans l'espoir
(pourquoi pas ? ) d'obtenir l'asile politique : après
tout, il pourrait affirmer qu'il est harcelé par la
justice de son pays et oublier de dire que cela pourrait-être
justifié. D'autres l'ont fait avant lui !
La
charge de l'arrêter échoiera-t-elle à
son cousin le Colonel Abdilahi ?
____________________
________________
12/01/02
Le jeu continue : nous avons besoin de vos réponses. (par Roger Picon)
On
peut jouer seul, en famille ou avec des amis.
Les bonnes réponses seront données dans un prochain
numéro avec l'analyse statisitique des réponses
reçues.
On peut répondre sous son nom ou de façon anonyme.
Le ou les gagnants recevront une récompense spéciale
de l'ARDHD.
Note
du 12/01/02 : nous remercions tous ceux et toutes celles qui
nous ont déjà répondu et qui sont nombreux.
Chacun aura bien compris que ce jeu est à prendre au
deuxième degré et qu'au delà de l'humour
et de la simplicité apparente, nous souhaitons avoir
votre avis sur un problème majeur, qui devrait trouver
une issue dans un avenir que nous souhaitons le plus proche
possible. La question de la responsabilité pénale
de Guelleh, de Gouled et de leurs proches pour tous les crimes
contre l'humanité qui ont été commis
à Djibouti depuis vingt ans.
MERCI
DE NOUS ADRESSER RAPIDEMENT VOS REPONSES POUR QUE NOUS PUISSIONS
ETABLIR UN RESULTAT STATISTIQUE VALIDE.
Comment
jouer ?
Etape
A - Notez d'abord sur un papier vos réponses
aux cinq questions que nous vous proposons.
Question
N°1 - Donnez le numéro de l'image qui est différente
des autres :
->
A,
-> B,
-> C,
- >D, Une seule réponse est possible !
_________________________________________________________________________ Question N°2 - A votre avis,
est-il possible de déplacer le carré D
vers l'un des autres carrés A, B ou C ?
->
OUI
-> NON Une seule réponse est possible !
_________________________________________________________________________ Question N°3 - A quelle échéance
?
->
cette année,
-> l'année prochaine,
-> avant cinq ans
-> plus de cinq ans Une seule réponse est possible !
_________________________________________________________________________ Question N° 4 - Quelles forces
faudrait-il utiliser pour que D rejoigne un autre carré
?
->
le courage civique,
-> l'obstination,
-> le dépôt de plaintes devant les juridictions
occidentales (Belgique, France, Canada, ...)
-> le soutien des diplomaties occidentales Plusieurs réponses sont possibles !
_________________________________________________________________________ Question
N° 5 (Subsidiaire pour départager les gagnants)
A votre avis combien recevrons-nous de réponses ?
Etape
B - Cliquez
ici
et donnez vos réponses aux cinq questions dans le message.
(Exemple ci-dessous)
Exemple
de réponse (Attention : les réponses proposées
dans cet exemple ont été choisies au hasard
; elles ne sont pas obligatoirement les bonnes ..) :
1)
A
2) OUI
3) L'année prochaine
4) Obstination et courage civique
5) 1.232
____________________
________________
L'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols,
assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc..
Auront-ils
à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
LA
LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA, juge
d'instruction LA
LIBERTÉ N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh LA
LIBERTÉ N° 29 -
Le général Yacin YABEH, LA
LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode, LA
LIBERTÉ N° 33
-
Ali Mohamed ABDOU, procureur général LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre
déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti. LA
LIBERTÉ N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec
M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination) BULLETIN
N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP BULLETIN
N° 7-
Le responsable des forces de police qui
a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH. BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH, Ministre de l'Économie
et des Finances. LA
LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH, Ministre de l'Économie
et des Finances (2ème nomination) LA
LIBERTÉ bulletin N° 28
-
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, Ministre
de l'Intérieur LA
LIBERTÉ bulletin N° 29-
Monsieur MOGUEH, Ministre délégué
aux affairesmusulmanes LA
LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama, Juge d'instruction LA
LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud - Ministre de l'Agriculture
et du développement rural. LA
LIBERTÉ - bulletin N° 37 Le
Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 40 Le procureur IBRAHIM, LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42 M.
Idriss Arnaoud Ali, Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de
la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP. LA
LIBERTÉ - bulletin N° 43 le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour
criminelle de Djibouti. LA
LIBERTÉ - bulletin N° 48 Hassan
dit "Modaubé" OBSERVATOIRE
N° B106 DJAMA SOULEIMAN, procureur
auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti
Directeur adjoint de la Police
politique.
Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols,
de torture et d'emprisonnement arbitraire (.. . ), nous rappelons,
chaque semaine, à l'opinion publique internationale les
noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent
cités par les victimes, et ce jusqu'à ce qu'ils
soient inculpés.
Certains
se seraient déjà réfugiés à
l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance, par les polices
locales.
L'Ordre
des
Brosses à Reluire
réunit les meilleurs chantres du régime dictatorial
Bulletin
n° 44 Mahdi Ahmed Abdilahi
au grade de Cireur de Pompes - Premier échelon Bulletin
n° 45 Monsieur
Ali Abdi, Ministre
des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse
- Premier échelon Monsieur
Johar, Ministre
du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon Bulletin
n° B122 Mohamed
Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteurde l'article "Pour
un peu plus de patriotisme"
(paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade
de Léche-bottes avec mention spéciale. Bulletin
n° B127 L'ensemble
des journalistes de La Nation pour
un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour
la liberté de la Presse", collectivement au grade
de 'faux-culs' avec la barrette spéciale de dénonciateurs.