20/06
AHMED DINI : VOUS NOUS DEVEZ LA VERITE !
Par FREEMAN
L'interview de A. DINI sur lesNouvelles d'Addis peut paraître
convaincante a quelques esprits mal rompus à la langue
de bois. C'est du 100% langue de bois. Et là, je le regrette
très sincèrement.
Elle
aborde les aspects purement formels de l'accord de paix du 12
mai 2001.
M.
DINI a complètement occulté les véritables
conditions pour la réalisation de cet accord. Quels ont
été les contreparties secrètes ! il n'est
un secret pour personne que chaque accord renferme des clauses
secrètes. J'espère tout simplement que ces clauses
ne se sont pas faites sur le dos du peuple Djiboutien. Il y a
des rumeurs qui sont colportées , que je tairai ici (sous
réserve de vérification) et qui n'honorerait pas
Ahmed DINI!
Dans
son interview, Ahmed Dini ignore complètement la réalité
quotidienne sur le terrain, les conditions de vie dramatique de
la population et la pratique au quotidien du régime en
place. Il évite d'aborder les questions qui risquerait
d'irriter le Génie de la Corne, IOG.
Y-
a -t-il eu un modus vivendi de trouver entre les deux partenaires,
Dini prenant l'engagement de fermer les yeux et de se boucher
les oreilles quand le peuple souffre ou quand la presse est embastillée
?
Pour
preuve, la langue de bois utilisée par DINI quant à
l'évocation de l'arrestation de DAF (responsable du PRD
et du journal d'opposition le Renouveau) et du nième détournement
de deniers publics par le Ministre Djiboutien des Finances.
DINI
n'était tout simplement pas au courant! Je laisse l'appréciation
de cette réponse à chacun et chacune d'entre vous.
En ce qui me concerne, je pense sincèrement que ce n'est
ni plus , ni moins qu'une occultation volontaire de la vérité
et ce pour ne pas dire que c'est un mensonge.
Décidément,
je me demande si DINI nous a tout dit. Plus j'essaye de comprendre
les tenants et les aboutissants de cette négociation et
moins je comprends. Cette situation est belle et bien résumée
par le refrain de la chanson de DUTRONC " on nous cache tout,
on nous dit rien
".
Est-ce
que le 12 mai, les négociateurs du FRUD ont estimé
qu'ils avaient assez de garanties pour signer un accord de paix
et rendre les armes?
Leur
a-t-on fait croire que le 12 mai 2001, grâce à un
coup de baguette magique de notre Génie de la Corne toutes
les horreurs et toutes les pratiques maffieuses avaient disparu
?
Le
régime IOG aurait-il pris l'engagement de s'adonner à
son activité de détournement des deniers publics
avec plus de tact et de raffinement pour ne pas trop choquer les
âmes sensibles de la communauté internationale, les
djiboutiens étant largement aguerris.
Les
humiliations, les privations en tout genre et les violations quasi
quotidiennes des droits de l'homme vont-ils s'accomplir avec un
peu plus de douceurs et de discrétions?
Les
tortionnaires et les détrousseurs d'hier ont-ils subitement
découverts leur part d'humanité enfouie dans le
plus profond de leur subconscient?
Ne
soyons dupes. C'est comme si l'on demandait à un MILOSEVIC
de faire la Mère Thérésa auprès des
réfugiés Kosovars !!! Si Ahmed DINI croit au miracle,
les Djiboutiens y ont renoncé depuis longtemps.
M.
DINI, vous avez pactisé tout simplement avec le diable.
Je
crois qu'il faut se rendre à l'évidence et constater
que M. DINI n'a pas perdu la main, il est entrain de retrouver
ses réflexes de vieux routard de la politique.
A
la vérité crue et peut être pas trop glorieuse,
il nous oppose une version aseptisée et travestie de ces
négociations. Nous sommes entrain d'assister en direct
à la mue politique de DINI. Il s'apprête si ce n'est
déjà fait, à se défaire de sa peau
de combattant de la liberté pour endosser celle du politicien
prêt à tous les compromis jusqu'au point de se rendre
(20/06/2001) à Bruxelles pour faciliter la tâche
à IOG !
Cette
démarche dépasse tout entendement. C'est la victime
qui défend son bourreau. J'espère tout simplement
que nous n'y perdrions pas au change lors de cet mue.
N'oublions
pas que le mot "Politicien" à Djibouti - et dans
un certain nombre de pays du Sud - a une toute autre signification.
C'est souvent synonyme de roublardise, de mensonge, de corruption
et de trahison. Dans ce registre, les exemples ne manquent pas.
Espérons
que M. DINI va innover et contribuer à la naissance d'
une nouvelle classe d'homme politique intègre, vertueux
et uvrant pour le bien de la collectivité; et réhabiliter
le sens originel et étymologique du mot politicien.
En
somme que de choses non dites, que de vérités esquivées.
Ahmed Dini a encore manqué une occasion de mieux nous expliquer
l'incompréhensible et de nous éclairer sur les prochaines
étapes. Si nous examinons une à une les pièces
du puzzle, nous avons d'un côté un accord non consensuel
signé en catimini, des maquisards qui auraient déposer
les armes et d'autres pas, une ouverture démocratique et
un multipartisme au stade de promesse pour ne pas dire très
hypothétique, un Dini en retrait ou plutôt en retraite,
un IOG
plus libre que jamais, un régime qui continuent à
violer - avec la bénédiction des accords du 12 mai
- le plus allègrement les droits de l'homme les plus élémentaires,
etc... Il ne faut pas sortir de Harvard ou d'un I.E.P pour constater
que le bilan des accords du 12 mai est plus que négatif.
C'est une véritable catastrophe nationale. C'est notre
NAKBAAH (en référence au jour de la terre en Palestine)
à nous les Djiboutiens !
M.
DINI a consenti à prendre un grand risque - inutile - et
non des moindre. Il a accepter de cristalliser sur sa personne
une partie des reproches pouvant être faits au régime
IOG ; d'endosser une responsabilité historique dans la
pérennisation de ce régime liberticide, une responsabilité
dans la prolongation des souffrances des djiboutiens et surtout
une responsabilité dans l'extinction de la flamme de l'espoir
de tout un peuple et de certains
combattant du FRUD qui seraient encore sur le terrain. Ces hommes
et ces femmes se sentent trahis par leur père.
N'ayant
pas le pouvoir de donner les réponses à la place
de M. DINI, nous avons tout simplement le mérite et l'obligation
comme tout bon citoyen de les lui poser en espérant des
réponses.
Monsieur
DINI, nous attendons de connaître les véritables
motivations qui vous ont poussé à signer cet accord
qui n'en est pas un et à brader des années de lutte
pour ce piètre résultat
Si
je peux me permettre, le plus humblement possible, une suggestion,
vous êtes en Europe (aujourd'hui, à Bruxelles pour
vous faire l'avocat du régime IOG) ? Je vous invite à
donner une explication publique (dans une grande salle parisienne)
à tous les représentants de la diaspora djiboutienne
en Europe. Croyez moi, il y a une très forte demande en
ce sens de la communauté Afar et de tous les Djiboutiens.
Cette explication avec vos concitoyens,
c'est de la démocratie. Ce serait un acte qui vous rangerait
dans le club encore très restreint des démocrates
djiboutiens.
FREEMAN
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20/06
Réaction suite au droit de réponse exercé
par Dini
sur le site de l'ARDHD (Par
Freeman)
M.
DINI, votre vive réaction me surprend et quant à
vos réponses, elles me déçoivent profondément.
Je m'attendais à plus de qualité et de profondeur
de la part d'un homme ayant votre expérience et votre sagesse.
Ma véritable identité importe peu. Si j'ai choisi
l'anonymat, c'est tout simplement pour protéger les miens.
Je leur dois cela car j'ai la chance de vivre aujourd'hui dans
un pays libre qui me respecte et qui me protège.
Libre,
je le suis. Intègre, les mains propres et la tête
haute, je le suis encore. Je lutte à ma façon en
interpellant des gens comme vous, en dénonçant les
pratiques maffieuses et criminelles de votre partenaire IOG, en
essayant de sortir l'opposition de sa léthargie, en informant
sur les possibilités de poursuite judiciaire contre le
régime (voir article sur le site de l'ARDHD, Nouvelles
d'Addis, intervention sur RFI etc ....) etc ...J'ai choisi cette
forme de combat. J'essaye de le faire avec mes maigres moyens
en matériels et en temps! Sans prétention, je pense
que mes actions, qui sont loin d'être parfaites, ont tout
simplement le mérite d'exister. Je n'en dirais pas autant
de votre bilan post- accords du 12 mai 2001. Je vous préférais
avant la signature de cet acte de capitulation-collaboration.
Il me semble que le débat est clos sur mon identité.
Est
ce que ma requête pour un référendum - vous
avez encore esquivé ce point dans votre droit de réponse
- a heurté le grand démocrate que vous êtes
? Je sais que vous n'avez pas le moyen de trancher cette question
. Mais aujourd'hui, vous pouvez suggérer amicalement à
votre partenaire du 12 mai de prendre une décision dans
ce sens. Il vous respecte et vous porte une estime sans égale,
pour preuve il vous a honoré avec la médaille suprême
de la
grande étoile de ...!
M.
DINI, dernière recommandation, soyez au moins utile à
Djibouti en protégeant les faibles sans protection, en
dénonçant les violations en matière des droits
de l'homme, en matière de liberté d'expression (ex
DAF) etc...Sauvegardez le peu de crédibilité qui
vous reste.
Ne
voyez pas que des reproches dans mes écrits, ce sont d'abord
des suppliques d'un citoyen à un homme politique et si
vous en êtes d'accord, d'un fils à son père.
Dites vous que le père n'a pas forcément toujours
raison.
FREEMAN
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20/06
Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République
Il
m'arrive de me souvenir que, lors de la campagne électorale
précédant l'élection présidentielle
d'avril 1999, je m'étais attirée les foudres de
ceux - et ils furent nombreux - qui me refusèrent le droit
d'émettre une opinion différente de la leur vous
concernant. Qui étais-je, disaient-ils, pour me permettre
de juger un homme brillant tel que
vous, exceptionnel, le seul, clamaient-ils, à pouvoir sortir
le pays du chaos ?
Avec
une frénésie inégalée, ces experts
en flatteries et courbettes, convaincus qu'ils décrochaient,
grâce à vous, le gros lot, jurèrent qu'ils
me feraient taire.
J'ai
en mémoire leurs griffes acérées, leurs insultes
à l'égard des autres candidats par voie de presse,
je ne désarmais pas et ne changeais pas d'avis, j'étais,
en effet, persuadée qu'en politique, une opinion communément
admise - ou plutôt décidée - ne constitue
pas forcément la vérité.
Pour
la petite histoire, ce sont ces mêmes personnes qui exhalèrent
leur colère et leur haine contre moi avant avril 1999 qui,
aujourd'hui, disent leur désespoir et reconnaissent leur
erreur de jugement ! Passons !
Je
ne changeais pas d'opinion même après votre élection.
Cependant, après votre investiture en qualité de
Président de la République, je décidais d'attendre
pour voir, je voulais conserver mon objectivité et voir
ce qu'il allait advenir de cette élection. Souhaitant parfois
que mes convictions de campagne électorale ne fussent peut-être
pas des vérités irréfutables et que les autres
avaient eu raison de croire en vous et de vous soutenir. Après
tout, que représentait mon erreur de jugement comparée
à votre capacité 'extirper le pays de cette impasse
d'où elle ne semble plus pouvoir sortir ?
Aujourd'hui,
en m'adressant à vous, je souhaiterais vous poser une simple
question qui est aussi celle d'un grand nombre de mes compatriotes.
Qu'avez vous fait réellement pour les djiboutiens? Que
faut-il donc attendre encore de vous?» je peux repondre
et dire RIEN.
Deux
ans ont passé depuis votre élection à la
magistrature suprême, et le citoyen djiboutien n'a toujours
pas fait le constat d'une amélioration tangible dans sa
vie personnelle comme dans sa vie familiale et dans son environnement.
Et pourtant vos discours de candidat-président laissaient
supposer, une fois élu, l'avènement d'une action
vigoureuse et continue,
l'affirmation d'une réelle volonté gouvernementale,
le tout accompagné de quelques accomplissements qui, rendraient
la vie meilleure à vivre.
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Courrier
20/06
Malaise au sein de l'Exécutif ?
Sur
proposition de M. DILEYTA MOHAMED DILEYTA, nouveau premier ministre,
on croit savoir qu'un remaniement ministériel devait être
opéré ces derniers jours, selon des sources proches
de son cabinet. Mais le président de la République
aurait refusé de donner son accord. M I.O.Guelleh aurait
donc opté pour le statu quo de façade, alors que
l'Exécutif vit de plus en plus mal les interférences
qui pèsent sur lui et qui émanent, selon toute vraisemblance,
du pouvoir politique placé au-dessus de lui et contrôlé
par le chef de l'Etat.
Des
sources concordantes, généralement bien informées
du fonctionnement interne du gouvernement, font état d'un
certain malaise ressenti par l'équipe gouvernementale et
notamment par le nouveau premier ministre Dileyta M. Dileyta lui-même
qui semble ne plus vouloir jouer le rôle de simple figurant
alors qu'il est mis en première ligne. Le premier ministre
du gouvernement, d'apparence tranquille pourtant, a pris ces jours-ci
conscience que l'équipe ministerielle qu'il est censé
de diriger passe en second sur le plan des prérogatives
et de la décision par rapport à la superstructure
parallèle animée par "les hommes du président"
à savoir Yacin E. Bouh,Ismaîl TANI..etc. et évidemment
dirigée par le premier magistrat du pays.Le poids de ce
«cabinet» assez spécial est trop lourd à
gérer et surtout ne laisse pas beaucoup de champ à
un
gouvernement réduit à «exécuter»
des plans concoctés dans des sphères très
fermées. La mission du Premier ministre reste superfétatoire
comparée à celle détenue par les «hommes
du président». Il aurait, du reste, dénoncé
à des proches cet «Etat dans l'Etat» qui illustre
bien la volonté de M. I.O.Guelleh de régenter à
sa manière les affaires publiques,
c'est-à-dire en faisant la part des choses entre la forme
et le fond.
Le
gouvernement étant réduit à être une
structure de forme, il va sans dire que les décisions fondamentales
pour le pays ne transitent jamais par elle au moment d'être
prises.
M. Dileyta vit une atmosphère de frustration dans la mesure
où, lui aussi, malgré toute l'adhésion et
toute la caution qu'il apporta au programme du président,
ressent la vacuité de sa responsabilité, limitée
à superviser les actions routinières de certains
ministres. C'est, au demeurant, une «incompatibilité»
avec la démarche du ministre des Finances, encore lui décidèment
M. Yacin E. BOUH, qui serait à 'origine du malaise en question
et qui aurait mis le Premier ministre dans une position bien inconfortable
: faut-il continuer à diriger l'Exécutif en se mettant
sous la coupe des hommes du président, ou alors réagir
quitte à accentuer encore davantage le malaise qui risque
de mener vers une crise institutionnelle ? On n'en est pas encore
là, mais des signes avant-coureurs n'excluent pas une réaction
de Dileyta dans le sens d'une meilleure précision des rôles
des uns et des autres dans l'intérêt du pays.
par AREYTA
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20/06
"Yabeh à boulets rouges sur Guelleh"
L'ancien
chef de la Force Nationale de Police (FNP) le général
Yacin Yabeh Galab, inculpé notamment de complot et d'atteinte
à la sûreté de l'Etat le 13 décembre
dernier,s'est confié à des proches
Pendant
sa détention à l'Hôpital général
Peltier le Général s'est confié à
des proches ,il pressent un grave danger pour Djibouti, qui n'est
rien moins que cette «autocratie» qui prend forme
autour d'une gestion autoritariste des affaires du pays.
Le reproche majeur de Yabeh à Guelleh est que ce dernier
est en train de créer les conditions d'un pouvoir personnel.
Reconnaissant que le decret de sa nomination comme conseiller
auprès du Ministre de l'Interieur, élaborée
en dehors du gouvernement, n'a été que la goutte
qui a fait déborder le vase et donc précipité
son action, il se justifie en ces termes particulièrement
durs : «Moi, je ne pouvais pas me contenter de postes subalternes»
Il
s'en explique d'ailleurs en affirmant qu' : «Il y avait
entre le chef de l'Etat et moi une divergence fondamentale dans
la conception qu'on se fait l'un et l'autre de l'Etat.»
Le modèle qui est en train d'être mis en place répond,
selon lui, "un totalitarisme médiatisé par
l'utopie. Celui-là est, à mon sens, bien plus dangereux
: quantité de gens de bonne foi s'y laissent prendre.
Il réclame le pouvoir absolu au nom d'idéaux magnifiques,
pétris d'égalité, de justice et de liberté.
Une fois qu'il s'en est saisi, il fait exactement le contraire.»
Sur l'avenir de Djibouti, le constat de l'ancien chef de la Force
Nationale de Police (FNP) -mais il n'est pas le seul à
le faire - est d'un pessimisme absolu. Il «connaît
un blocage généralisé et une quasi-paralysie
des institutions», observe-t-il.Il explique, par ailleurs,
l'immobilisme du pouvoir actuel, par «un incroyable règne
de
l'approximatif et de l'illusion».
En effet, l'«approximatif» et l'«illusion»
ne continuent-ils pas de faire office d'axes programmatiques ?
Les six mois d'incarceration à Gabode ont conforté
l'homme dans ses certitudes, en tout cas ils ne lui ont pas fait
regretter sa décision de remettre le pouvoir en question.
Il le dit avec autant d'aisance que la suite des événements
semble lui avoir donné raison.
par
Sougueh A.
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20/06
Deux ans après...
"Un
chef d'Etat accomplit les grandes réformes de son programme
les premiers mois de son arrivée au pouvoir. Après,
le désenchantement et la démobilisation qui font
gagner du terrain aux forces d'inertie rendent les changements
plus difficiles." affirmait
L'ancien
président français Monsieur Valéry Giscard
d'Estaing répondant à une téléspectatrice,
sur France 3, sur le rythme auquel un nouveau président
de la République devrait impulser les grandes oeuvres de
son mandat
Les
conclusions de Giscard d'Estaing n'ont certes pas valeur universelle,
mais au niveau du principe, comment ne pas faire un parallèle
avec la manière dont le président Ismaïl Omar
Guelleh est en train d'exercer son mandat ?
Question
d'autant pertinente qu'à l'heure des bilans, celui de notre
Président de la République, à la «crédibilité
régionale» pourtant reconnue, est pour le moins controversé,
sinon discutable.
En
dépit des conditions de son élection en avril 1999,
l'homme entama son mandat sur les chapeaux de roue, réussissant
à gagner la sympathie du citoyen ravi de voir son pays
dirigé par un homme qui parle, et plutôt bien, sait
redonner espoir au peuple dont il a parfaitement évalué
le désir de changement. Dans l'esprit des Djiboutiens,
ces qualités du président
devaient faciliter, en les accélérant, les changements
espérés. Or, deux ans
plus tard, c'est-à-dire à l'heure des bilans, le
désenchantement a remplacé l'enthousiasme et la
même question, d'abord timidement mais maintenant ouvertement,
revient chez les observateurs : où sont les changements
promis, hormis les nominations et révocations
(inexpliquées) de hauts fonctionnaires ?
Il
est certain que les premiers mois, plus précisément
la première et la deuxième années, étaient
les plus propices pour I.O.Guelleh pour mettre en chantier rapidement
et sans rencontrer trop de résistance les grands thèmes
de son programme, qu'il avait développés et défendus
avec brio, mais aussi une certaine théâtralité,
lors de sa campagne électorale. Il avait pour lui un état
de grâce et le temps nécessaire pour dénicher
les fonctionnaires et les ministres qui présentent des
qualités d'hommes d'Etat.
Nous
avons entendu, pendant ces deux années écoulées,
parler de réformes de l'Etat, de réformes de l'Education,
de réformes de la Justice et d'autres remèdes encore.
Certes toutes ces dissertations ne sont pas sans intérêt.
Il est même excellent que M. I.O.Guelleh puisse trouver,
quand il se sera décidé à en besoin, des
dossiers bien faits et des documentations
abondantes.
Mais
osons dire que pour le moment, ce n'est pas au détail des
procédures et aux constructions de l'esprit que s'intéresse
le public. Abreuvé de paroles bien au-delà de ce
qu'il peut supporter, le public veut essentiellement que soient
réalisés dans les plus brefs qui soient ses souhaits
d'une amélioration conséquente et visible de son
niveau de vie et de son
environnement.
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20/06
LE FRUD A LA RECHERCHE DE SES MARQUES /
Un parti dans le brouillard
Le
parti du Front pour la Restauration de l'Unité et de la
Democratie «le FRUD » de l'alliance gouvernementale
donnent l'impression de se perdre au milieu de plusieurs sentiers.
S'agit-il de réitérer «le soutien inconditionnel»
à M. Guelleh ? Ou proposer un programme alternatif à
celui du RPP? Le faire pour les deux à la fois ? Ou tout
simplement trouver une solution pour diffuser sur la même
longueur d'onde ? Un véritable casse-tête.
Le
Front pour la Restauration de l'Unité et de la Democratie
(FRUD) "canal historique" prône le respect des
institutions et le principe de la concertation ; il revendique
dans le même temps le droit d'avoir ses propres positions
sur des aspects des questions nationales en «débat».
Ce résumé quelque peu philosophique de l'approche
du FRUD de la situation du pays tient son origine de la session
ordinaire du Conseil National du FRUD tenue dimanche 10 juin 2001
au palais du Peuple .
Le président du FRUD M. Ali Mohamed Daoud (dit Jean Marie),
ce n'est pas une surprise, réaffirme le soutien de son
parti au programme du président de la République
et même à celui du gouvernement. Le soutien est toutefois
assorti d'un droit de regard autonome sur le style et l'application
(des programmes). «Cela (le fait de soutenir), précise
Jean-Marie à un observateur, ne doit pas aller en contradiction
avec la prise de position propre à nous s'il est question
des détails de l'application et de la méthode.»
Le style Guelleh est particulièrement visé par le
FRUD qui s'estime prioritaire dans les opérations de concertation
et de dialogue - du président et, à un degré
moindre, de ';Exécutif - avec la rebellion du Nord.
On peut supposer que le FRUD ne veut pas être ingrat à
l'égard d'un Guelleh qui n'a cessé de lui accorder
des largesses avec deux ministères et un chef de cabinet
sans parler des sécretaires généraux à
la pelle. Mais sa position a commencé à changer
depuis que le chef de l'Etat a fait des éloges sur l'équipe
du FRUD-Armée de DINI.
En
jouant sur l'agitation d'un remaniement imminent avec possibilité
de la présence des personnalités du FRUD-Armée
qui soutiennent son programme , Guelleh semble avoir bel et bien
piégé le FRUD de Jean-Marie «canal historique»
. Comment ? En les poussant à exprimer haut ce qu'ils pensent
de sa gestion et leur faisant croire qu'ils ont un rôle
à
jouer sur la scène nationale. Le message de Guelleh est
très simple : on ne peut faire de
l'opposition lorsqu'on siège au sein du gouvernement. Dans
ces conditions, le débat sur «la concorde civile
avec DINI» paraît accessoire.
par Areyta
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20/06
Ahmed Dini à Bruxelles pour défendre la cause et
les intérêts du pouvoir ?
Ahmed Dini
s'est rendu à Bruxelles pour rencontrer des dirigeants
de l'U.E. On peut supposer qu'il a pour mission de défendre
la qualité des accords du 12 mai, afin de permettre des
déblocages de fond en faveur de Djibouti et de Guelleh.
Il va lui falloir beaucoup d'habileté pour expliquer sa
position actuelle et pour convaincre que l'ensemble du FRUD adhère
à ces accords, d'autant plus que le représentant
du FRUD à Bruxelles ne paraissait pas extrêmement
satisfait des arguments développés.
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Ahmed
Dini Paris le 19 juin 2001
7 rue Décrès 75014 Paris
Objet
: droit de réponse à l'article de " Freeman
"
paru sur le site internet ardhd.org le 9/06/2001
Le
hasard a voulu qu'un ami me fasse lire un réquisitoire
daté du 9/06 contre les conditions de la paix prévues
par l'accord du 12 mai dont je suis le signataire. Le contenu
de ce réquisitoire m'a quelque peu déçu.
Mais la démarche de son auteur m'a beaucoup intrigué.
Celui-ci,
un certain Freeman (homme libre ?) s'exprime en tant que citoyen
de Djibouti, ce qui pourrait se révéler vrai. Mais
dans ce cas Freeman n'est sûrement pas son nom. C'est donc
un pseudonyme qui dissimule la véritable identité
d'un citoyen X.
La
question qui se pose alors est : pourquoi le soi-disant Freeman
cache sa véritable personnalité ? Par modestie ?
Le pseudonyme choisi indique au contraire la vantardise. Par peur
des autorités ? Si oui il devrait se taire puisqu'un peureux
ne peut faire un bon opposant. Par hypocrisie en réservant
sa véritable identité à être agréable
à ceux qu'il critique sous sa fausse identité ?
Dans ce cas, le faux Freeman est malvenu à jouer au tenor
de la transparence et de la fidélité dans son réquisitoire.
Ou enfin se cache-t-il par prudence se sachant affublé
de quelques casseroles infamantes et craignant qu'on les lui rappelle
pour le faire taire ? Dans ce cas, il est non seulement disqualifié
pour indiquer aux autres la voie à suivre pour être
honnête mais surtout il est frappé d'une certaine
indignité redhibitoire. En tout cas, personnage trouble
et démarche intrigante.
S'agissant
du contenu de son réquisitoire contre l'accord du 12mai
2001, il révèle un parti pris aveugle, une superficialité
irresponsable et une ignorance crasse du " dossier ".
Le tout cherchant à se masquer par des expressions bien
choisies dans des phrases correctement construites alignées
par un raisonnement trompeur dans le style d'un avocat charlatan
cherchant à bluffer l'auditoire, la cour et les jurés,
afin de gagner un procès dont il ne s'est pas donné
la peine d'étudier le dossier.
L'accord
que j'ai signé le 12 mai traite dans la mesure du possible
toutes les causes qui ont généré le conflit
armé. Il en répare les conséquences et en
prévient le renouvellement. Ayant examiné le problème,
nous en avons conçu et adopté les solutions après
y avoir consacré à plein tout notre temps et notre
énergie durant dix ans.
Le
faux Freeman ne peut apprécier la nature des solutions
à apporter au problème dont il ne semble pas avoir
les notions. Il se livre à une critique globale faute de
connaître les détails qui ne semblent pas avoir retenu
son attention. Il accuse de trahison ceux qui sont totalement
impliqués dans les évènements qui les concernent
fondamentalement et en totalité, alors que lui-même
semble n'être qu'un élément externe à
ces évènements qui ne le touchent qu'indirectement
et de loin, sur le seul plan théorique.
Peut-être
ne pouvait-il agir autrement, s'exprimant sur un site internet
qui s'est donné pour vocation acharnée de sauver,
en les harcelant de calomnies, les Djiboutiens contre eux-mêmes.
Alors que, concrètement, la solidarité de ce site
internet avec les Djiboutiens gagnerait en crédibilité,
d'une part à être un peu plus véridique, d'autre
part à être un peu moins négative par la diabolisation
systématique.
Enfin,
que Faux Freeman dise qui il est, et il permettra à tout
un chacun de lui répondre en connaissance de causes.
Ahmed Dini
Président du FRUD
____________________________________
Note
de l'ARDHD :
Nous
publions ce droit de réponse de M Dini,
ce qui est tout à fait normal.
Nous
n'interviendrons pas dans le débat ni dans l'argumentation.
Ce que nous pouvons lui dire pour le rassurer, c'est que nous
connaissons personnellement la personne au pseudonyme de Freeman,
qui est un Djiboutien qui n'a jamais fait parler de lui et qui
ne peut pas pour des raisons personnelles, qui en l'occurrence
sont tout à fait légitimes, afficher son nom. Il
ne fait pas partie des personnalités politiques auxquelles
M DINI a certainement pensé.
Et
si Ahmed Dini avait peur de la Démocratie ?
Nous nous étonnons que la proposition de référendum
émise par Freeman puisse susciter de la part de Monsieur
Dini, une telle réaction et des critiques centrées
sur la personne et non sur le fond du débat. Sa vision
personnelle de la démocratie a-t-elle été
bousculée ? Aurions-nous du exercer une censure à
l'encontre de Freeman, au motif d'avoir suggéré
de demander l'avis du peuple djiboutien ?
Nous
avons bien reçu les petites piques lancées par M
Dini contre La Liberté. Aurait-il préféré
que nous adoptions une attitude identique à la sienne et
que nous nous taisions pendant quinze mois, avant de sortir un
accord dont personne n'avait eu connaissance du contenu avant
la signature, la veille de la conférence de Bruxelles ?
Notre crédibilité serait-elle renforcée à
ses yeux, si nous approuvions toutes ses décisions sans
exercer justement un regard critique et en oubliant tous les actes
criminels commis par le système Guelleh ? Est-ce la promotion
du 'politiquement correct' autrefois qualifié 'de langue
de bois' ?
Et
si Ahmed Dini était un ingrat ?
Nous nous contenterons simplement de regretter l'ingratitude de
M. DINI, face à tout ce que l'Association a fait, par exemple
(appels, communiqués de presse, articles, pétitions,
manifestations devant l'Ambassade) :
-
en faveur de ses hommes lorsqu'ils étaient injustement
emprisonnés à Gabode, ne serait-ce pour que personne
ne les oublie au fond de leurs geôles ou pour qu'ils soient
soignés...
-
pour que les populations du Nord ne soient pas oubliées
dans leur détresse,
-
pour que les crimes commis par le système Guelleh et par
ses militaires soient connus dans le monde entier,
à
telle enseigne que beaucoup nous reprochaient de n'agir que pour
le FRUD et pour les AFAR.
Nous avons aussi contribué à faire reculer les excès
commis par le pouvoir dans plusieurs circonstances : par exemple,
cas des enfants mineurs incarcérés à Gabode,
etc.. ?
La
liberté d'expression passe par une information diversifiée.
Nous avons certainement le mérite d'avoir permis à
tous les opposants de s'exprimer librement et sans censure. Est-ce
condamnable aux yeux de Monsieur Dini ?
En
dépit de ses imperfections dont nous sommes conscients,
notre journal a permis à de nombreux Djiboutiens de s'exprimer
et surtout de s'informer, mais il a toujours eu une ambition limitée,
celle d'être une source, à durée déterminée,
parmi d'autres ... qui proposaient des interprétations
différentes. Il ne faut pas négliger les sources
d'origine gouvernementale qui ont toujours tenu à notre
endroit, des propos vengeurs, dès lors que nous n'étions
pas en accord avec elles. Ils nous accusaient entre autres de
pousser les Djiboutiens à s'opposer entre eux. Aujourd'hui,
la similitude des termes employés par M. DINI, récipiendaire
de la plus haute distinction de la République de Djibouti,
pourrait susciter des interrogations, mais nous nous refusons
à imaginer une réponse sur ce point.
Et
si Ahmed Dini avait "pêché" par manque
de communication ?
M.
DINI nous reproche un manque de fiabilité. Nous lui posons
la question : en deux ans, qu'a-t-il fait pour nous communiquer
ne serait-ce qu'une seule information ou pour nous expliquer les
choses ? Nous répondons 'rien', alors il ne faut pas venir
nous le reprocher ensuite ....
Cette
toute relative faiblesse de fiabilité n'est-elle pas compréhensible
quand on connaît la démesure des écoutes téléphoniques
réalisées par le système Guelleh (téléphone,
Internet, y compris l'interdiction d'accès à notre
site à partir de Djibouti) avec pour conséquence
des entraves à la libre communication entre Paris et Djibouti.
Monsieur Dini semble les subir aussi ... n'a-t-il pas affirmé
lui-même, dans l'interview donnée aux Nouvelles d'Addis,
qu'il n'avait pas été informé de l'emprisonnement
de DAF (?)... Il est dommage que Monsieur DINI ne lise notre journal
que par hasard ... quand Freeman s'exprime sur les accords ...
sinon il aurait été informé immédiatement
de la répression à l'encontre de DAF, d'autant plus
que nous posions ouvertement la question de savoir quelle attitude
il adopterait : silence ou protestation. Nous avons reçu
indirectement la réponse : le silence !
Avant
la publication de ce commentaire, nous avons faxé un projet
à Monsieur DINI pour prendre en compte ses réactions,
mais il ne nous a pas répondu au moment où nous
le publions.
Cela
étant dit, Monsieur DINI sera toujours le bienvenu lorsqu'il
souhaitera s'exprimer dans nos bulletins, y compris pour se plaindre
de nous et nous ne pratiquerons aucune censure, contrairement
à ce qu'a fait le système Guelleh à son égard
en le contraignant à l'exil pendant des années.
En
plus, la réaction de Monsieur DINI a le grand mérite
d'apporter un démenti à ceux qui avaient imaginé
que nous nous étions ralliés à Guelleh et/ou
inféodés exclusivement à la cause AFAR et
de clarifier notre position de neutralité politique et
ethnique ....
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18/06
A lire dans les Nouvelles d'Addis :
Ahmed
Dini Ahmed : « La nécessité de cet accord
a été que laction militaire avait atteint
ses limites. »
Dans
un entretien exclusif accordé aux Nouvelles dAddis,
Ahmed Dini, président du Frud précise les raisons
de sa signature le 12 mai 2001 à Djibouti de lAccord
de réforme et de concorde civile, liant son mouvement et
le gouvernement djiboutien.
Répondant
à des interprétations divergentes concernant ce
texte et lopportunité qu'il y avait de le signer
(dissonances dont les Nouvelles d'Addis sétaient
fait lécho), M. Dini argumente sur lutilité
économique et politique de l'accord ; assure quil
a fait lunanimité au niveau des combattants, de leur
encadrement, de la direction politique ; annonce que le désarmement
des maquisards est fini, quil a été intégral
et sans contestation.
Pour
lire l'article sur le site des Nouvelles d'Addis, cliquez ci-dessous
: http://www.lesnouvelles.org/P10_magazine/15_grandentretien/15022_ahmedini2.html
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18/06
DAF est libre, mais sous condition.
Nous avons appris que DAF avait été libéré
mercredi 13 juin, mais qu'il était placé en liberté
surveillée (ou conditionnelle). L'énorme mobilisation
médiatique a certainement fait réfléchir
les autorités djiboutiennes.
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18/06
Le site "Liberte-Aref" a définitivement changé
de nom.
L'ARDHD avait
déposé un nouveau nom de domaine qui est effectif
à compter du 18/06/01 (des retards dans la transmission
des liens peuvent être constatés jusqu'au mercredi
20 juin).
Le site de la LDDH est transféré par la même
occasion et il est simplifié : https://old.ardhd.org/lddh.htm
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16/06
A lire dans la Lettre de l'Océan Indien
16/06/01
DJIBOUTI
LA LETTRE
DE L'OCEAN INDIEN N° 954
La dette intérieure sur le tapis
La
dette intérieure de lEtat djiboutien sera au coeur
des discussions avec les experts du Fonds monétaire international
(FMI) attendues dans ce pays, comme elle la été
lors dune récente mission daudit de lUnion
européenne (UE). (...)
(..)
Lors de leur récente mission, les experts de lUE
sont restés pantois devant lopacité de la
comptabilité publique djiboutienne. Ils y ont même
perçu les traces de détournements de fonds importants
pour un si petit pays (500 000 habitants) (...)
Le journaliste fait état ensuite d'un montant de 3 milliards
de FD détournés, dont 350 millions au profit d'une
société d'Abdourahman Boreh. Il cite des surfacturations
rejetées par l'Union Européenne pour des fournitures
à la FNP par la firme Aux Merveilles.
Il
termine en attirant l'attention sur le fait que la fermeture des
frontières avec le Somaliland a généré
un manque à gagner important pour le commerce et pour les
banques de la place
ADHD
: IOG aurait-il été pris la main dans le sac lors
des audits de l'UE et du FMI. En tout cas, c'est la première
fois, à notre connaissance, que des rapports internationaux
font état des malversations du système Guelleh.
Merci à LOI pour ces informations.
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LA
LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 16/06/2001
SOMALILAND - Les effets régionaux
du référendum
Le référendum sur lindépendance du
Somaliland, le 31 mai, a été l'occasion dune
série de joutes diplomatiques entre Hargeisa et ses voisins.
(...). [Total : 442 Mots].
_________________________________________
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 16/06/2001
DJIBOUTI
- NALIN KOTHARI
Le directeur de la société J. J. Kothari & Cie
SARL Djibouti, a écrit à La Lettre de lOcéan
Indien, le 9 juin, pour faire rectifier une erreur orthographique.
(...). [Total : 108 Mots].
Lire la suite
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LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 16/06/2001
PARAMOUNT - Un Boeing présidentiel
à Djibouti
Le président Ismaël Omar Guelleh a vendu son avion
présidentiel, qui avait été offert par lIrak
à son prédécesseur, pour acheter un Boeing
727 aux Etats-Unis. (...). [Total : 85 Mots].
ARDHD
: il y a de nombreux mois que nous avions donné l'information
sur l'achat d'un Boeing 727 par IOG. Avec quel argent s'est-il
payé cette avion extrêmement coûteux. Devinez
!!!!
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La
Traque des Dictateurs
La
Chaîne de télévision Arte diffuse le mercredi
20 juin 2001 a 20h10 un documentaire spécial "La Traque
des Dictateurs: Sur la piste d'Hissène Habré".
A cette occasion, l' Association des Droits des l'Homme "
Saria " convie tous les Tchadiens et autres sympathisants
à une séance collective de visionnage au Billard
Club " Le 2001 " à 20
heures précises. Cette soirée sera suivie d'échanges
sur les nouvelles perspectives de l'affaire de l'affaire Habré
et la question du brigandage électorale au Tchad.
Adresse : Billard Club " le 2001 "
9-11 Cour Debille -75011 (face au 175 Av Ledru Rollin)
Métro Voltaire
Tel : 01.43.48.41.75
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La
Traque des Dictateurs
Sur la piste d'Hissène Habré (26')
le 7 juin à 20h00 sur la Télévision Suisse
Romande, dans le cadre de l'émission "Temps
présent".
le 8 juin à 20h30 sur la RTBF (chaîne belge).
le 20 juin à 20h10 sur Arte, dans le cadre de l'émission
" Reportages ".
Une production Article Z/ARTE, avec en coproduction la TSR et
la RTBF.
Milosevic, Pinochet, Hissène Habré : Désormais,
les dictateurs qui ont assis leur pouvoir par le crime et la torture
ne sont plus garantis de l'impunité. Mais si la justice
internationale est en marche, elle est encore confrontée
aux réticences de certains gouvernements et au cynisme
de la communauté internationale.
Une poignée d'hommes, dont Reed Brody, vice-directeur de
l'organisation américaine des droits de l'homme, Human
Rights Watch, s'acharne à traîner devant les tribunaux
des dictateurs et des auteurs de crimes contre l'humanité.
On le suit dans sa traque de l'ex-tyran tchadien, Hissène
Habré, entre New York, Genève, Dakar, N'Djamena
et Bruxelles.
Avec Reed Brody, nous nous sommes rendus à N'Djamena sur
la piste de nouvelles preuves,
interrogeant des victimes et des témoins, cherchant à
démêler le vrai du faux, tentant de remonter la filière
de commandement jusqu'à l'ancien tyran. Nous l'avons encore
accompagné chez le Premier Ministre tchadien, tentant d'inciter
le gouvernement à
collaborer avec le juge belge désormais chargé de
poursuivre Hissène Habré. Grâce à une
autorisation présidentielle sans précédent,
nous avons pu pénétrer avec Reed dans "La Piscine",
le siège de l'ex-police politique, synonyme de terreur,
pour y découvrir, jetées par terre des archives
inestimables, qui s'avéreront peut-être déterminantes
pour condamner demain Hissène Habré.
Cette plongée dans la lutte contre l'impunité nous
fait découvrir les dessous des cartes: notamment, l'ambiguïté
du pouvoir tchadien qui freine une justice qu'il fait pourtant
semblant d'approuver. Il a, en effet, tout à craindre:
le président actuel, Idriss Déby, est l'ancien chef
d'Etat-major d'Hissène Habré et est sans doute,
lui aussi, responsable de crimes de
guerre et de crimes contre l'humanité.
Nous voyons à l'oeuvre la stratégie de Reed, ménageant
- pour l'heure - les autorités tchadiennes, utilisant les
médias pour faire pression sur les gouvernements, ouvrant
un second front judiciaire en déposant des plaintes contre
des ex-tortionnaires devant les tribunaux locaux... Nous voyons
aussi les victimes qui pendant dix ans, au péril de leur
vie,
dans la clandestinité absolue, ont rassemblé des
preuves, rêvant de justice et de dignité reconquise
face à leurs bourreaux qui occupent jusqu'à ce jour
des positions de pouvoir.
Reste que cette lutte contre l'impunité, impulsée
par Reed Brody et d'autres, soulève des questions de fond:
n'est-elle qu'une justice sélective, ne prenant pour cible
que des auteurs de crimes contre l'humanité provenant de
gouvernements faibles et épargnant ceux originaires de
pays puissants?
http://www.arte-tv.com/quot/info/reportage/ftext/20010620.htm
--
Reed Brody
Advocacy Director
Human Rights Watch
350 5th Ave, 34th Fl.
New York, NY 10118-3299
tel: 1-212-216-1206
fax: 1-212-736-1300
email: brodyr@hrw.org
web: www.hrw.org
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Opposition
djiboutienne unifiée
ODU
Bld Nelson Mandela
BP 501
Téléphone + 253 / 34 04 43
Djibouti - République de Djibouti
COMMUNIQUE
DE PRESSE
Parce
que l'ODU a dénoncé hier dans un communiqué
de presse l'emprisonnement illégal de Monsieur Daher Ahmed
Farah, Président du PRD et directeur de la Publication
du journal "LE RENOUVEAU" et membre du Haut-Conseil
de l'ODY et deux agents du trésor national : MM Hachi Abdillahi
Ahmed (Chef du service de vérification et apurement) et
Mohamed Sougueh Waiss, que le régime a franchi un nouveau
pas pour réprimer encore un peu plus les trois détenus.
Dès
la parution de notre communiqué sur la place publique ce
matin, le Procureur de la République a aussitôt ordonné
le transfert du Président Daher Ahmed Farah et de ses co-détenus
dans la cellule la plus sinistre de la Prison de Gabode. Cellule
dans laquelle sont parqués plus d'une centaine de détenus
de droit commun, dans des conditions d'hygiène les plus
dégradantes, avec tous les risques pour le Président
et ses co-détenus.
Aussi,
face à ces conditions de détention inhumainces,
l'Opposition djiboutienne unifiée, inquiète pour
les détenus, lance un appel pressant à qui de droit,
pour que tous les efforts soient déployés afin que
1°)
soient relâchés immédiatement et sans condition
le Président Daher Ahmed Farah et ses co-détenus,
2°)
La communaté internationale et nationale s'interroge sur
la volonté du régime djiboutien quant à l'application
et le strict respect des points, objet de l'Accrod de Réformes
et de Concorde civile, dont il est le signataire
Djibouti
le 12 juin 2001
Le Président de l'ODU
Moussa
Ahmed Idriss
Note
de l'ARDHD : nous nous interrogeons sur l'attitude que Monsieur
Dini va adpoter dans ce contexte. Il est l'un des signataires
des accords du 12 mai et manifestement IOG bafoue déjà
les termes de l'accord en emprisonnant de façon arbitraire
un journaliste de l'opposition et en le soumettant avec deux co-détenus
à des conditions d'incarcération assimilable à
la torture. (Cela fait la deuxième fois ...)
Dini va-t-il accepter cette situation sans réagir ? Avec
le risque de constater dans les prochaines semaines, de nouvelles
entorses aux accords de paix ?
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15/06
Le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière
!
A djibouti, tout le monde sait qu'IOG n'avait pas un sou, lorsqu'il
a commencé sa carrière dans la police. Aujourd'hui,
il est propriétaire (entre autre) d'un château dans
Djibouti-Ville. Comment aurait-il pu financer cette construction
ahurissante, si ce n'est en puisant dans les caisses de l'Etat
?
Ca
c'est un fait acquis.
Mais le plus beau, c'est que nous venons de découvrir que
l'Etat djiboutien loue à Mme Guelleh ce château au
titre de résidence de fonction pour le chef de l'Etat,
moyennant un loyer mensuel de 2 millions de FD (env. 100.000 FF).
Et que l'électricité (et le gaz ?) sont payés
par le budget national.
Les
gardes et la protection policière sont aussi pris en charge
par le budget national. Nous disons bien pris en charge, parce
que les salaires de ces fonctionnaires ne sont pas toujours versés
.... ou avec quelques mois de retard...
Rassurez-vous
les loyers, eux, sont payés avec régularité,
car Odette, en bon gestionnaire familiale, relance le Trésorier
Payeur s'il a un jour de retard dans le virement.
Odette
gifle le Trésorier qui démissionne. Elle
aurait même giflé récemment le Trésorier,
en public, parce qu'il aurait refusé de lui donner de l'argent
de poche pour son déplacement en Egypte. (mais c'est une
autre affaire)
Ce
qui est fantastique, c'est que Guelleh a volé l'argent
des Djiboutiens pour se construire la 'maison' qu'il habite et
qu'il a trouvé le moyen de l'habiter et en plus de toucher
un loyer pour le seul fait de l'habiter. C'est fort cela ! Qui
dit mieux ?
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