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LA
LIBERTÉ Bulletin N°
33
Journal permanent et indépendant
de tous les djiboutiens de l'opposition
Bulletin
de l'A. R. D. H. D
2ème
année
Maj
02/02/01 à 16 h 00 (Heure de Paris)
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LA
LIBERTÉ :
votre journal se construit chaque jour devant vous, avec vos contributions.
Chacun peut s'y exprimer librement et sans aucune censure. . .
(*)
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SOMMAIRE
N° 33
. . . du
27/01/01 au 2/02/01
-
Les relations privilégiées d'IOG avec Israël
: des officiers du Mossad
en mission à Djibouti
!!! (Reprise
de l'article paru dans le N° 32)
-
Djibouti : Maffio et Narco République ?
(Courrier des lecteurs)
- Cyber @ction internationale N°28 : soutien à
Jean-Michel POUCHELE.
Merci de votre participation,
- 40 grévistes (à la suite de licenciements dans
le secteur des TP), arrêtés et incarcérés
à Nagad,
-
Inculpation de Pinochet, l'ancien dictateur du Chili,
-
La grève des enseignants reprimée dans la plus grande
violence,
-
Le Général Yacine et ses proches mis au secret à
Gabode !
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24/01
Les relations d'IOG avec Israël : des officiers du Mossad en
mission à Djibouti ! |
25/01
DICTATEUR : UN MÉTIER ÉPROUVANT ! (Courrier
des lecteurs) |
|
27/01
Djibouti : Maffio et Narco République ? (Courrier
des lecteurs) |
26/01
: L'armée française aurait libéré un
terrrain derrière l'aéroport pour permettre l'entraînement
de la nouvelle garde prétorienne de Guelleh.
L'ingratitude
chronique du peuple djiboutien !
(Bruits
et rumeurs)
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LE
COMITE DE SOUTIEN DE JEAN-MICHEL POUCHELE
:
3.500 signatures
COMMUNIQUE
DE PRESSE N° 5 du 1er FEVRIER 2001
Un
homme en danger de mort !
et pourtant les dirigeants politiques ne répondent
pas aux appels
de cet homme injustement condamné par les dictateurs de Djibouti.
Lancement
d'une Cyber @ction
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23/01
Une ambassadrice américaine à bord d'un avion yéménite
détourné sur Djibouti (AP)
26/01
Le ravisseur du Boeing yéménite extradé au
Yémen (ADI)
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27/01
- Du flottement au sein de l'ADI ? Agence djiboutienne d'information.
(bruits
et rumeurs) |
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27/01
Le général Madhi Ibrahim Youssouf a-t-il été
limogé en fin de compte ? (bruits
et rumeurs) |
27/01
Une campagne de charme en direction de certains membres de l'opposition.
(bruits et rumeurs)
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27/01
Appel au peuple Djiboutien
(Alliance
Arrey Djiboutienne) |
28/01
Cyber @ction 28 : soutien à Jean Michel POUCHELE |
|
25/01.
ALERTE HUMANITAIRE DANS LES REGIONS, VICTIMES DU BLOCUS MIS EN PLACE
PAR LE SYSTEME GUELLEH.
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28/01
Communauté djiboutienne. (Les extraits) |
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LA
GREVE DES ENSEIGNANTS
29/01
Djibouti : 40 grévistes arrêtés
Ils ont étés incarcérés dimanche 28/01
au centre de tri de Nagad
(Les Nouvelles
d'Addis)
30/01
- Les grevistes ont été libérés le 29/01
à 14 h 30
25/01
Une
gestion irresponsable et complaisante de la chose publique.
(INTERSYNDICALE
UDT/UGTD)
28/01
VIOLENCE POLICIERE ET INCARCERATIONS ARBITRAIRES (INTERSYNDICALE
UDT/UGTD)
|
29/11
Nous saluons la création de l'ORDHD, en dépit des
risques de confusion, que son nom pourrait susciter. |
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25
jan (AFP) - La Somalie, restée sans pouvoir central après
la chute du régime de Mohammed Siad Barre en janvier 1991,
s'est dotée depuis août dernier d'institutions de transition,
mais leur légitimité n'est pas reconnue par la majorité
des chefs de guerre. |
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24/01
Où MILOSEVIC pourrait-il être jugé ? Dans son
propre pays ? |
(*)
nous pourrions être amenés à refuser les articles
dont le contenu serait contraire à la morale et/ou aux bonnes
moeurs ainsi que les attaques personnelles, non justifiées
et/ou disproportionnées. |
29
jan (AFP) - L'inculpation de l'ex-dictateur Augusto Pinochet est un
test pour la démocratie au Chili, ont estimé des analystes,
selon lesquels ce pays d'Amérique du Sud sortira cependant
renforcé de cette épreuve. |
29/01
Le général Yacin Yabeh et ses co-inculpés mis
au secret absolu |
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30/01
LA RESPONSABILITE PENALE
DES DIRIGEANTS EN EXERCICE
(Revue ADI / Un article à
consulter absolument)
La décision de la Cour d'Appel de Paris
pourrait-elle s'appliqur à MM Guelleh et Aptidon dans le cadre
d'une plainte pour Crimes contre l'Humanité ?
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31/01
La voix de la jeunesse de l'opposition. Deux messages pour DAF et
pour Moussa Idriss. (Courrier des lecteurs) |
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31/01
- LE SOMALILAND DISPOSE DE TOUTES LES STRUCTURES D'UN ETAT INDEPENDANT.
(Communiqué en Anglais
de Somalilandforum) |
30/01
LE JEU DANGEREUX DE M. GUELLEH EN SOMALIE (En
anglais, d'après des sources IRIN / ONU) |
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DAMES
DE COEUR OU DAMES DE PIC ? (MJOD |
31/01
POÉME DÉDIÉ AU PEUPLE DE DJIBOUTI. |
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30/01
PINOCHET inculpé : je ne suis pas responsable, ce sont mes
collaborateurs qui ont exécuté les basses oeuvres ! |
31/01
: CONGO : alerte pour un journaliste torturé |
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01/02
LA LDDH reconnue par la FIDH, en remplacement de l'ADDHL.
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01/02
Le sens de l'humour de M. Guelleh ! (Radio
Trottoir) |
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24/01
Les relations d'IOG avec les Israéliens : des officiers
du Mossad en séjour à Djibouti !!
(Reprise de l'article
paru dans le numéro 32)
Nous avions
déjà fait état du rapprochement entre Guelleh
et Israël. Nous vous apportons ci-dessous une preuve concrète
de l'existence d'accords de coopération.
La personne en question est un membre du MOSSAD, qui a résidé
pendant son séjour à Djibouti, chez le Directeur
Adjoint de la Banque Crédit Agricole / Indosuez (lequel
habite tout près du SDS) ...
Le directeur
du SDS a lui-même effectué six séjours en
Israël. Un certain nombre de ses collaborateurs sont toujours
en formation en Israël.
Par ailleurs,
Guelleh serait en train de se constituer une garde prétorienne
spéciale, laquelle est formée par des officiers
israèliens, eux aussi, en mission à Djibouti.

Ce document
est une intervention personnelle du Ministre des Affaires étrangères
pour que le visa soit délivré sans aucune difficulté.
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Le 27 Janvier 2001
Appel au peuple Djiboutien
Au sein
du groupe Alliance Arrey Djiboutienne, nous avons décidé
de lancer une communication vers tous les Djiboutiens pour qu'ils
se mobilisent contre le système du régime dictatorial
de monsieur Guelleh. Notre pays est au bord de la destruction
comme la Somalie et d'autres pays du tiers monde.
Mr Guelleh est le maître de la corruption, du blanchiment
d'argent, du trafic de narcotiques, du détournement des
biens publics, du tribalisme. Donc à tous les Djiboutiens,
nous vous demandons de vous réveiller et de vous entraider,
comme nous l'avions déjà fait durant le temps de
la colonisation française pour obtenir notre indépendance.
Je pense que le temps de lutter est venu et que cela est préférable
de toutes les façons à la souffrance.
Suivez
les exemples des Philippins, des Yougoslaves, des Ivoiriens.
Merci
Mohamed de Waberi
Chairman
of Alliance Arrey Djiboutienne
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ARDHD
- LA LIBERTÉ
Association
pour le Respect des Droits de l'Homme à Djibouti
84, rue Saint-Louis en l'Isle - 75004 PARIS
Tel : + 33 / (0)1 46 34 70 70 .... Fax : + 33 / (0)1 46 34 25 93
E-Mail : jlschaal@ardhd.org
..... Web site : https://old.ardhd.org
Contact : Jean-Loup SCHAAL
COMMUNIQUE
DE PRESSE N° 4 DU 27 JANVIER 2001
Un
homme en danger de mort !
Ne serait-il pas plus simple
de régler la situation aujourd'hui en lui apportant
la satisfaction de ses revendications légitimes ?
Le Gouvernement français ne pourrait
que ressortir grandi d'une telle démarche !
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Jean-Michel
POUCHELE
28 ème jour
de la grève de la faim
à Abbeville, Somme, France
PLUS DE 3.000 signatures
ont
déjà été enregistrées
par le Comité de Soutien.
Venez rejoindre le comité en signant la pétition
électronique qui vous est proposée à la fin de
ce communiqué. |
Consultez
la liste
des membres
du Comité de soutien
et les messages
de sympathie.
LA
LIBERTE -
Bulletin spécial N° 4 |
JEAN-MICHEL
POUCHELE :
28 ème jour de grève de la faim, pour :
- Retrouver son honneur "volé"
par le système Guelleh à Djibouti,
- Demander le vote d'une loi en France, qui reconnaisse le droit
d'ingérence humanitaire,
- demander le Respect des Droits de l'Homme à Djibouti.
L'ARDHD
lance un appel solennel au Gouvernement français, pour
que les revendications de Jean-Michel Pouchele soient satisfaites,
en particulier la radiation de l'inscription infamante (et
bien inutile) qui a été portée sur son
casier judiciaire.
Nous avons
appris, au cours de la semaine, qu'en dépit des fins de
non-recevoir du sous-préfet d'Abbeville Monsieur Guillaume,
le Gouvernement français avait demandé au Préfet
de la Somme de désigner, par arrêté préfectoral,
un médecin chargé de suivre l'état de santé
de Jean-Michel Pouchele. C'est un premier pas que nous saluons.
Évitera-t-il le pire ? Pendant quelques jours certainement
!
Mais le
temps est compté malgré tout.
L'affaire
peut-elle être réglée facilement ?
Maintenant,
il est temps de régler le problème sur le fond.
Les revendications de Jean-Michel Pouchele doivent être
satisfaites et en particulier la radiation de l'inscription infamante
qui avait été portée (de façon
grotesque à l'époque) sur son casier judiciaire.
Alors,
la France n'avait aucune obligation de porter cette inscription
sur le casier judiciaire français de Jean-Michel Pouchele.
Il s'agissait d'une décision d'un tribunal étranger
et comme le prouvent les documents qui sont à notre disposition,
l'essentiel de l'argumentation du Procureur de la République
de Djibouti se limitait à : "Il y a lieu de condamner
Jean-Michel Pouchele pour son action humanitaire non autorisée.
Les faits sont très graves. (Point c'est tout)".
Jean-Michel
Pouchele représente l'action humanitaire française,
qui est si largement saluée dans de nombreux pays. Il a
donné son temps et ses moyens pour aider des populations
en détresse. En remerciement (à Djibouti seulement
et fort heureusement), il a été condamné
pour des raisons politiques par un régime dictatorial sans
scrupule.
La France va-t-elle continuer à protéger ce dictateur,
coupable (entre autres choses) de crimes contre l'humanité
?
Ne
serait-il pas plus sage de prononcer, dès maintenant, la
radiation de l'inscription infamante et de reconnaître l'action
de Jean-Michel Pouchele.
Deux avantages à cela :
- éviter
le sacrifice inutile et (peut-être d'ici quelques jours)
la mort d'un français, dévoué à la
cause humanitaire et aux Droits de l'Homme,
- rehausser
l'image de la France, qui veut conserver son image de Patrie des
Droits de l'Homme.
Si le Gouvernement
français refuse d'accomplir, dans les deux ou trois prochains
jours, ce geste, somme toute symbolique, ce ne pourrait-être
que pour des raisons diplomatiques. Éviter de déplaire
à Monsieur Guelleh, à tout prix, quel qu'en soit
le prix à payer.
On pourrait
alors se poser des questions ? Sur les relations entre Djibouti
et la France et sur les secrets qui pourraient avoir été
cachés dans le placard. (Café de Paris, Affaire
Borrel ?)
_______________________________________________________
28/01
Cyber @ction 28 : soutien à Jean Michel POUCHELE
*************************
COMMENT
FAIRE ??
- Copiez ce petit texte entre les ################# (édition-copier)
- Ouvrez un nouveau message et collez le petit texte (édition-coller)
- Signez-le : prénom, nom, ville
- Objet, écrivez: JM POUCHELE
- Adressez
votre message à:
(copiez/collez):
ministere@justice.gouv.fr;
premier-ministre@premier-ministre.gouv.fr; alain.uguen@wanadoo.fr
- Envoyez
le message
Par
cette action vous ferez connaître votre opinion
à Lionel Jospin, Premier Ministre de la France,
à Marylise Le Branchu, Ministre français de la Justice
et
à cyber@cteurs pour nous permettre d'évaluer l'impact
de cette
action.
#######################################################
Monsieur le Premier Ministre,
Madame la Ministre de la Justice
je soutiens
l'action de Jean-Michel Pouchèle et demande à la
France de
le réintégrer dans son honneur. Je demande aussi
qu'une loi soit votée
en faveur de l'ingérence humanitaire.
Je vous
prie de croire, Monsieur le Pemier Ministre, Madame la
Ministre de la Justice, à l'expression de sentiments les
meilleurs.
signature
#######################################################
Merci de
votre action
Alain UGUEN
Cyber @cteurs
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26/01
: L'armée française aurait libéré
un terrain derrière l'aéroport pour permettre
l'entraînement de la nouvelle garde prétorienne
de Guelleh. L'ingratitude chronique du peuple djiboutien envers
son guide !
Nous
avons toutes les raisons d'affirmer que ces militaires, triés
sur le volet, qui vont constituer la nouvelle garde 'très'
rapprochée de Guelleh, suivent un entraînement
intensif sous la direction d'officiers experts délégués
spécialement par l'Etat d'Israël. L'entraînement
physique est certainement adossé à un entraînement
psychologique de première qualité. Imaginez qu'un
jour de crise, certains de ses militaires refusent d'obéir
et préfèrent défendre leurs frères
et leurs soeurs (victimes eux aussi de la dictature)
plutôt que les dignitaires du régime ! Les Israéliens
ont certainement tout prévu dans la formation....
Un
double parrainage international
Cette
garde très spéciale serait donc née, grâce
à un double parrainage international, celui de la France
et celui de l'État d'Israël qui contribuent à
sa réussite.
Des
missions difficiles devraient être confiées à
cette nouvelle garde
La
garde rapprochée aura pour mission ( n'en doutons-en
pas ) de protéger Guelleh, contre les humeurs imprévisibles
d'un peuple ingrat et malintentionné, incapable de reconnaître
ses mérites et de le remercier pour tout ce qu'il a fait
pour le pays.
L'ingratitude
structurelle du peuple djiboutien
Ce
peuple a-t-il vraiment conscience de tout ce que Guelleh a fait
pour enrichir la ville et le patrimoine de la Nation djiboutienne
?
Ce
peule, a-t-il déjà réalisé, par
exemple, que le château de Guelleh pourrait devenir dans
un avenir très proche, le musée le plus important
de la Corne de l'Afrique. Des centaines de visiteurs étrangers
pourraient s'y bousculer, comme cela se passe à Versailles.
Ils contribueraient à créer un mouvement économique,
qui, centralisé entre les mains du clan Guelleh, permettrait
de réaliser de très beaux achats à l'étranger
: armes, mobiliers, toilettes pour les femmes des dirigeants,
le tout au bénéfice (naturellement) de la fierté
des djiboutiens qui crèvent de faim, etc...
Que
les grincheux, dont les salaires ne sont pas payés depuis
plusieurs mois, cessent de se plaindre ! Qu'ils apprennent enfin
à apprécier les grands travaux de Guelleh dans
ses châteaux et qu'ils s'en contentent ! La culture est
une forme de nourriture ...
Un
déficit de communication ?
C'est
consternant, mais il semble que le peuple djiboutien, ne mesurant
pas tous les sacrifices que M. Guelleh fait pour lui, ne soit
pas digne d'un tel guide ! Devrait-on suggérer à
M. Guelleh de communiquer encore davantage sur ses réalisations
et sur ses mérites personnels. Pêche-t-il, actuellement,
par excès de modestie et/ou par déficit de communication
? (Question posée au directeur de l'ADI, qui restera
le spécialiste des maladresses)
Deux
dernières questions
Qu'aurait
réalisé M. Guelleh sans le soutien permanent de
ce peuple corvéable à merci ? Où aurait-il
trouvé les sommes immenses qu'il utilise pour ses plaisirs,
pour sa sécurité et pour le solde qu'il entasse
dans des banques étrangères, si ce n'est en puisant
dans le Trésor Public. Lequel Trésor Public est
alimenté par le travail des djiboutiens et par les aides
étrangères ?
Alors
pourquoi M. Guelleh aurait-il peur de ce peuple, au point de
constituer une véritable garde rapprochée et super-entrainée
par des officiers israéliens, sur une ex-base française
?
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27/01
Du flottement au sein de l'ADI
Agence djiboutienne de l'information
Nous
ressentons un certain flottement au sein de l'ADI. Et nous le
regrettons, car l'ADI (grâce aux maladresses de sa
direction) a été dans certains cas, une fabuleuse
source d'information pour notre journal. Reprenez par exemple
:
-
les affirmations racistes et xénophobes du Ministre de
l'Intérieur qui avaient été diffusées
sans aucune précaution. Dans les archives, l'ADI a été
contrainte de supprimer tout le mois de décembre qui
n'est plus accessible en ligne. On peut seulement trouver le
mois de Novembre ...
-
la confusion et les gesticulations dans la gestion du port à
deux reprises : licenciement des salariés et hausses
des perceptions sur le trafic éthiopien,
-
l'interview, du Cdt Zakaria,
-
la mise en place d'un dispositif de lutte contre le trafic de
drogues, en réponse quasi-immédiate à l'article
paru dans Somaliland Forum sur le sujet...
etc...
Toutes
ces dépêches disparaissent, réapparaissent
(suivant les jours) .... ce qui confirme l'embarras des dirigeants
du système Guelleh.
Bien
que se prétendant 'revitalisée' (sic !), l'ADI
semble connaître quelques flottements actuellement. Le
fait de publier des dépêches, puis de les retirer,
ne développera certainement pas sa crédibilité
sur le plan international. Mais qu'importe, nous espérons
y découvrir encore quelques maladresse de ce type ...
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27/01
Le Général Madhi Ibrahim Youssouf
a-t-il été finalement limogé ?
nous
savons de sources généralement fiables, que la
décision de le limoger avait été prise
par M. Guelleh. Il est certain aussi que le Général
a très mal pris la chose. Et comme il dirige des forces
qui sont importantes pour défendre le système,
dans un contexte social troublé voire explosif, Guelleh
aurait reculé.
Où
en est-on maintenant ?
Guelleh
aurait-il décidé finalement de reconduire le Général
dans son commandement ? même si cela doit se dérouler
dans un climat désormais plutôt inamical. Guelleh
aurait-il décidé de repousser la mesure ? Courageux
comme d'habitude, devant plus fort que lui, il aurait pu exécuter
sa pirouette préférée : le repli stratégique.
Mais ses rancunes sont tenaces et il pourrait avoir décidé
d'attendre un moment plus favorable pour lui couper la tête.
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27/01
Une campagne de charme en direction de certains membres de l'opposition.
Nous
avons appris que Guelleh chercherait à renouer des relations
avec certains membres de l'opposition. Il aurait suggéré
à des membres de son équipe de prendre langue
avec eux, pour les calmer et pour s'attirer leurs bonnes grâces,
moyennant des promesses et certains avantages.
M.
Guelleh est un vrai stratège. Il a pris la mesure toutes
les difficultés qui s'amassent autour de lui :
-
trafics en tout genre, dénoncés par Somaliland
Forum plus une grosse inquiétude aux USA après
la découverte d'un trafic de Khat via l'ambassade de
Djibouti,
-
l'affaire Borrel relancée par la Cour d'Appel de Paris,
-
la possibilité d'être entendu dans le cadre d'une
plainte pour crimes contre l'humanité,
-
l'économie djiboutienne qui s'enfonce chaque jour davantage
et les réticences du FMI et de la Banque mondiale,
-
les difficultés en Somalie avec un Président nommé
à Arta, qui n'arrive pas à s'imposer véritablement,
sans compter des soupçons sur des trafics divers (monnaies,
marchandises, drogues, ...)
-
des voisins agressifs qui ne comprennent rien ni à sa
politique, ni à ses affaires et avec lesquels les relations
diplomatiques se sont dégradées : l'Éthiopie,
le Somaliland, (Un article paru dans un journal du pouvoir djiboutien
aurait qualifié le Président du Somaliland de
vieillard sénile ..)
-
un peuple étranglé qui est au bord de l'émeute
et qui pourrait bien s'y décider,
-
les exemples d'auto-libération données par les
peuples Yougoslaves, Ivoiriens et Philippins,
-
des forces de police et militaires dont la fidélité
au régime n'est plus garantie à 100% (en dépit
des efforts faits pour leur assurer le paiement des arriérés
de salaires, contrairement aux autres fonctionnaires qui n'apprécient
pas vraiment ces faveurs ciblées)
-
un nouveau média (Internet) qui diffuse dans le
monde entier, sans possibilité de censure, des informations
qu'il préférerait plus discrètes ...
-
un Général, pourtant ami de longue date, qui s'est
rebellé contre lui le 7 décembre et qui est à
l'origine d'une agitation au sein de la communauté Fourlaba,
-
des négociations fantômes qui s'éternisent
avec le FRUD et dont il faudra bien donner le bilan, un an après
la signature des premiers accords de Paris ! Celui-ci pourrait
être présenté par Dini au cours d'une conférence
de presse (Le régime aurait ordonné à
tous les journalistes de ne pas y assister). Le bilan pourrait
se résumer à : "nous n'avons pratiquement
rien obtenu en 11 mois de discussion",
-
les informations sur les relations privilégiés
de Djibouti avec Israël, qui pourraient déplaire
fortement aux financiers des pays arabes,
-
les informations sur des discussions secrètes menées
en parallèle avec l'Irak,
-
des informations sur des banques en Australie, en Suisse, à
Monaco, où le système aurait déposé
(via une grande banque française de Djibouti)
des sommes immenses, qui pourraient faire l'objet un jour d'une
enquête internationale,
-
l'Ambassadeur en poste à Paris qui se serait 'échappé'
avec femme et enfants au Canada ..
-
le Canada qui commence à se pencher sur l'identité
des tortionnaires djiboutiens et qui aurait initié une
enquête sur les faits, avec des inculpations à
la clef,
-
l'affaire Pouchele qui commence à remuer les consciences
et à interpeller les djiboutiens qui ont bénéficié
directement ou indirectement de son action volontaire, désintéressée
et courageuse dans le Nord,
-
une nouvelle interdiction de la presse libre d'opposition,
Cette
liste n'est pas complète, mais elle est suffisante pour
comprendre que M. Guelleh est contraint de faire attention.
Il sait bien qu'il serait plus prudent de s'assurer des points
forts parmi certaines personnalités de l'opposition.
Au cas où !
... et quitte à les emprisonner de nouveau (comme
ce qui a failli arriver à DAF ? ), après avoir
réglé un certain nombre de casseroles. Y parviendra-t-il
? Et à quel prix ?
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COURRIER
DES LECTEURS
Nous
reprenons le contenu intégral des lettres qui nous sont
adressées.
Nous publierons aussi les messages des lecteurs qui souhaitent
répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité quant au contenu
des messages de cette rubrique. Ils sont publiés sous la
responsabilité entière de leurs auteurs.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique,
ni aucun parti et qu'elle milite exclusivement en faveur de la
Paix et des Droits de l'Homme.
Pour des raisons de sécurité, les messages sont
publiés sans les noms des auteurs (sauf demande formulée
avec précision par l'auteur)
25/01
DICTATEUR : UN MÉTIER ÉPROUVANT !
Décidément l'actualité n'est guère
rassurante pour les dictateurs. Hier, le
général GEUÏ, KABILA, ESTRADA etc... nous font
comprendre que nous sommes peu
de chose et notre passage n'est qu'éphémère.
Tout cela pour vous dire que les
nouvelles nous parvenant de Djibouti, font état d'une très
grande fébrilité
aux palais présidentiel. La preuve en est le limogeage
du Général MAHDI (Chef
de corps de la gendarmerie Nationale) réputé
soutien indéfectible d'IOG
On annonce pour la semaine prochaine, le limogeage du Général
ZAKARIA (Chef
du camps Cheik OSMAN "Blindé") qui aurait fait
preuve d'une certaine mollesse
dans sa réaction au coup de force de Yacin Yabeh.
Toute cette
gesticulation et ces règlements de compte, ne change rien
à la
souffrance du peuple Djiboutien. Mahdi, Zakaria et consorts n'ont
contribué
et ne contribueront en rien à l'amélioration du
sort du peuple Djiboutien qui
s'enfonce de plus en plus dans une misère indigne du troisième
millénaire.
Non, la faim, l'humiliation, la violation des droits, une justice
servile
sont toujours de mise à Djibouti.
Ce remue
ménage est en fait un grossier écran de fumée
pour leurrer une
population au bord du soulèvement. Le dernier artifice,
c'est l'annonce
imminent d'un remaniement ministériel - traduction = remplacer
un ministre
corrompu et incompétent par un autre ministre forcément
incompétent et
forcément corrompu -. En soit ce remaniement n'est rien
d'autre qu'une
médiocre stratégie qui permettra à ce régime
de gagner du temps - comme ce
fut le cas avec le pseudo accord de paix conclu avec le FRUD de
DINI - en
s'achetant à peu de frais les faveurs de tel clan ou de
telle autre tribu. Du
clientélisme pure sucre !
Au centre
ville, on nous dépeint une atmosphère plus que tendue.
Sous prétexte
de rafler les "étrangers indésirables",
les forces de police et de l'armée nationale sont en faction
à de divers points de Djibouti. Que se passe-t-il ? Aurait-on
peur que la population ne commence à demander des comptes
?
Nous ne
manquerons pas de vous tenir informé des gestes et des
frasques des
membres du régime et Consorts. Le prochain article sera
consacré aux opérations de pillages économiques
en cours d'exécution. Dans les rôles principaux :
- LIBAN Ismail Omar Guelleh (Héritier du Trône)
- Said Barkhadleh (Ministre du travail et affairiste corrompu
)
- Yacin Elmi Bouh (Ministre corrompu des Finances )
- Le Fils MARILL
FREEMAN
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27/01
Djibouti : Maffio et Narco République ?
Les informations
concernant l'entreprise de pillage en cours à Djibouti
semblent gêner quelques personnes. Hélas, Ils ne
peuvent opérer leur censure sur Internet. En conséquence,
ils essayent de minimiser et même de ridiculiser ces informations
en les qualifiant de potins de mabraze.
Nous disions
dans notre dernière intervention, que l'entreprise de pillage
et de dépeçage du pays étaient toujours en
cours - " pendant les affaires , les affaires continuent
!" .
Après
avoir éliminé de la place les dernières sociétés
d'assurance, les affairistes corrompus du pouvoir espèrent
cette fois-ci mettre la main sur ce marché très
juteux. Ainsi, l'on nous rapporte qu'à la tête de
ce racket d'Etat - il s'agit bien de cela il y a
- d'une
part LIBAN Ismail Omar Guelleh (le
fils d'IOG , héritier du trône et prétendant
à la couronne) - monsieur commence à se faire les
dents - ;
- Yacin
Elmih Bouh (Ministre corrompu des finances) qui s'est déjà
distingué par le détournement de centaines de millions
de francs de la caisse des prestations sociales. En remerciement,
il a été mis à la tête du Ministère
des Finances,
- Said
Brakhad (Ministre et Affairiste corrompu dans le BTP))
- et le
Fils Marill.
La qualité
que l'on pourrait reconnaître à ces messieurs, c'est
leur pragmatisme. On écarte tout le monde et on se sert
!
En parallèle
à cette affaire, il est fait état de la création
d'une future "
Banque-Blanchisserie". Je parle bien entendu d'une Banque
dont le principal objectif serait le blanchiment d'argent. Il
y aurait comme actionnaire LIBAN IOG et Consorts véreux
du pouvoir . A ce stade, il serait intéressant de connaître
:
- l'origine
des capitaux investis ?
- Le véritable
rôle de cette pseudo banque ?
Ne soyons
pas trop candide, car nous savons tous que ce n'est ni plus ni
moins qu'une vaste entreprise de blanchiment d'argent sale issu
de la drogue, de la prostitution et du racket. Il n'est un secret
pour personne que Djibouti est devenu une" maffio et narco
République" ( au même titre que la Colombie
ou le Panama).
Notre pays
intéresse toute maffia souhaitant blanchir et recycler
de l'argent sale et cela pour plusieurs raisons. Nous avons tout
d'abord :
- Une monnaie
stable et convertible car ayant une parité fixe avec le
dollar.
- Nous disposons d'un réseau bancaire performant, représentant
quelques
grandes banques de stature internationale et ne respectant pas
la
réglementation (internationale) en matière de flux
de capitaux douteux.
- Nous avons surtout - hélas - une classe politique extrêmement
corrompue et
dépourvue de tout sentiment nationale.
Toutes
ces raisons expliquent l'attrait qu'exerce notre pays pour toute
organisation maffieuse.
En raison de cet afflux d'argent et d'une justice servile, le
pays est actuellement sous contrôle et au service d'une
maffia locale ayant des ramifications avec la maffia internationale.
De nombreux indices nous portent à croire à l'existence
de liens avec la maffia italienne.
Prenons
l'exemple de la société SVAMC dont les principaux
actionnaires sont italiens - bien entendu avec la participation
de certains hauts dignitaires du régime (import -Export;
distribution en tout genre, automobile, électroménager,
matériaux de construction ,etc.....). Cette société
a connu un essor fulgurant et par là même très
douteux quand on sait qu'elle a multiplié par 30 ou 40
son chiffre d'affaire en l'espace de deux ou trois ans dans un
pays où sévit une crise économique sans précédent.
S'il y
avait à Djibouti une justice indépendante et non
corrompu, elle se serait déjà intéressée
de plus prés à ce genre d'entreprise.
Le pouvoir
se sentant pris la main dans le sac, a vite annoncé la
création d'une brigade de lutte contre le trafic de stupéfiant
(dépêche de cette semaine de l'ADI) .
Encore
un rideau de fumée pour leurrer l'opinion internationale.
Compatriotes,
il est grand temps de mettre un terme à ces pillages et
de demander des comptes aux responsables.
Il est
temps que la peur change de camp !
Il faut
savoir qu'un droit ça se conquiert, mais ça ne se
mendie pas !
Il est
grand temps que l'on cesse de violer notre pays en toute impunité,
de
sacrifier et d'hypothéquer l'avenir de nos enfants, d'encourager
l'hémorragie de notre matière grise.
Il est
grand temps de rétablir l'intégralité de
nos libertés (expression, presse, réunions, d'opinions),
d'organiser des élections libres ;
etc.................
Que de
choses à changer !
Suivons
l'exemple de certains peuples qui ont retrouvé leur liberté
et leur fierté en opposant aux dictateurs corrompus leur
détermination et leur courage.
FREEMAN.
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31/01 La
voix de la jeunesse de l'opposition.
Communiqué de presse.
Nous venons de lire les deux fameux communiqués qui nous
ont été adressés par l'ODU et par DAF. Nous
prenons acte de leur décision d'informer les djiboutiens,
mais nous souhaitons apporter quelques éclairssissements
au sujet du faux prétendu du PRD.
Nous tenons
à rappeler à DAF qu'il vient tout juste d'être
nommé président et que bien avant il n'était
que le conseiller du pére fondateur du parti. Nous avons
toujours soutenu M Élabé et son parti lors de l'élection
du 7 mai 1993, bien que nous n'ayant pas de statut dans le parti.
Il est
bien probable que nous soyons trompés sur des dates mais
nous avons pensé que le parti n'était pas représenté
à l'extérieur. A cet égard, nous avons envoyé
deux lettres à DAF pour qu'il nous donne son autorisation,
mais en vain car nous n'avons jamais reçu de réponse.
Nous avons
téléphoné à une personne qui travaille
à la poste de djibouti pour demandé si la boite
postale de DAF (xxxx) était toujours en service. Cette
personne nous a précisé que tout le courrier pour
DAF était surveillé par la SDS.
A la lettre,
nous avons joint un communiqué de la jeunesse ou on demandait
l'envoi du journal "Le Renouveau" mais sans succès.
Nous avons téléphoné au numéro qui
est le 35-xx-xx et on nous a répondu que DAF ne résidait
plus à cette adresse. C'était la maison de M Elabé.
Bien sur,
cher DAF, nous voulions vous contacter, mais toutes nos démarches
ont été vaines et vous auriez du nous envoyer une
lettre. Voyant que les informations ne venaient pas, nous nous
sommes décidés à parler au nom du PRD. Nous
présentons nos regrets et nos excuses à DAF et au
parti.
à M MOUSSA AHMED IDRISS.
Cher monsieur,
Nous tenons
à vous faire savoir qu'aprés un long débat,
suite à votre lettre qui arrive un peu tard, le mouvement
de la jeunesse de l'opposition (parti formé par des jeunes
opposants exilés au Canada, Hollande, Belgique, France,
Pakistan, Suéde, Norvége, Pays du Magreb etc. avec
son siege central à Ottawa au Canada), nous avons décidé
de vous donner quelques éclairssissements sur nos propos.
Nous regrettons
que des gens, que vous croyez être des opposants, aient
été nommés, car en réalité
c'est autre chose.
Cher Monsieur
moussa, on dirait que vous n'êtiez même pas au courant
du passé de vos fameux lieutenants qui se cahent sous le
pseudo-film d'opposant. J'espére que vous n'igniorez pas
que des djiboutiens ont failli mourir à cause des décisions
qu'ont pris ces messieurs en question.
Etiez-vous au courant du fait que juste à côté
de votre précieuse propriété, des djiboutiens
étaient torturés et que vos fameux opposants étaient
au courant ?
S'aviez-vous
qu'ils étaient les organisateurs des bagarres tribales
qui se sont déroulées aux quartiers 5 et 6 sans
oublier Balbala (la guerre de tribu entre issa et
gadaboursi) ?
Saviez-vous que des commerçants arabes se faisaient estorquer
leurs biens s'ils ne payaient pas une taxe spéciale à
ces messieurs ?
Saviez-vous qu'ils étaient au sommet du parti et qu'ils
contrôlaient tout ce qui
bouge ?
Saviez-vous que des djiboutiens sont morts dans les locaux de
la Brigade Nord, étouffés dans une cellulle ?
Saviez-vous que des restes humains ont été trouvés
dans la poubelle de la Brigade Nord et que par la suite les coopérants
français de la gendarmerie se sont plaints à Gouled
lui signifiant que le Chef de Corps Hoche Robleh Iltiré
en portait l'entiere
responsabilité ?
Cher monsieur Moussa,
vous igniorez tout, de qui se passait dans le pays et comment
on traitait les gens.
Vous avez été menbre du parti au pouvoir pendant
19 ans à compter de 1986. Il faut que les djiboutiens comprennent
que le GDR n'est qu'une fraction du RPP qui s'est révoltée
contre son bureau politique.
Posez la
question à l'actuelle Premier Ministre M Barkat Gourad
sur les anciens hommes fort du RPP et il vous dira leur vérité
(Cf. le discours prononcé aux quartiers 5, 6, 3, 4 pendant
la campagne présidentielle.)
M. Moussa,
nous vous avons vu en vous, un homme capable de redresser le pays
mais nous étions choqués de voir que vos conseillers
étaient des ex-barons rppistes.
M. Moussa,
notre mouvement vous demande, si vous voulez que la jeunesse vous
reconnaisse et vous suive, de ne choisir autour de vous que des
hommes compétants, aptes à donner une image positive
de votre parti.
MOHAMED HASSAN DARAR.
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU M J O D
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LA VOIX DE LA JEUNESSE DE L'OPPOSITION.
MESSAGE
À MADAME KADRA HAID ET À SES FEMMES
QUI SOUTIENNNENT LE RÉGIME GUELLEH.
DAMES DE COEUR OU DAMES DE PIC
?
Le régime de Guelleh, qui se moque des Droits et des Libertés
fondamentales du peuple de djibouti, est condamné à
toutes les violences (Allusion à la répréssion
contre les enseignants).Toutefois, ceux qui les exercent, n'ont
pas qu'une main de fer. Ils ont bien pris la précaution
de se doter d'un gant de velours. Ces fameuses Dames X et Y, premiéres
dames du pays.
Non !
Soyons précis et reconnaissants. Ce sont de réelles
dames de coeur, missionnaires et appliquant la charité.
Elles font partie du paysage des palais et des antichambres présidentielles.
Là
ou le bât blesse, c'est lorsque les actes de bienfaisance
de l'épouse du dictateur sortent des limites prescrites
/ autorisées ; surtout lorsqu' elle s'engage aux cotés
de son mari, dans des opérations de damnation du peuple
djiboutien ou lorsqu'elle vole au secours du régime voisin
(Le Somaliland) ou d'un parent ;
assistance de maquisard, de banquier ou de mécène
de guerre, en passant par les pointeurs de canons (Mais le pire,
c'est qu'elle s'en vante devant les autres djiboutiennes), ses
rôles sont multiples.
Au point
de se demander si la véritable place de cette dame de plaies
ne se situe pas plutôt dans les infirmeries du pouvoir ou
les pics sont légions.
FARDOUSSA ISMAI
DEKA YACIN MOUSSA
TRÉSORIERS DU MOUVEMENT ET MEMBRE ACTIF du MJOD
MONTRÉAL (CANADA)
MAROC(TANGER)
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LA VOIX DE LA JEUNESSE DE L'OPPOSITION.
POÉME DÉDIÉ
AU PEUPLE DE DJIBOUTI.
RÊVE.
Rêve
d'un président
Juste et honnête
Rêve d'un drapeau pour tous
Rêve d'une terre
Travailler pour les siens
R^ve d'un état
D'un état de droit
Rêve d'un peuple
Tolérant et actif
Rêve d'une justice
D'une justice non-flexible
Rêve d'une culture
De fierté et de paix
Rêve d'un avenir
D'un avenir prometteur
Rêve dd'une réligion
Celledu prophéte MUHAMMAD(spl)
Ce
poéme est adressé à tous les djiboutiens(ennes)
qui vivent dans le monde
entier.
NEIMA AINAN.
VICE _PRÉSIDENTE DU MOUVEMENT
INSTALLÉE AU BÉNIN(COTOUNOU)
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Les
principaux responsables
d'actes de torture à Djibouti.
Maintenant
que la justice pénale pourrait instruire (compte-tenu du
jugement rendu récemment par la Cour d'Appel de Paris) les
plaintes des victimes de mauvais traitement, d'emprisonnement arbitraire
et de torture, nous rappelons à l'opinion publique les noms
des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités
par les victimes.
Parmi
les
tortionnaires les plus cités
- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
Commandant
Zakaria Hassan
- Lieutenant
Ladieh
- Lieutenant
Mohamed Adoyta
- L'aspirant
Haroun
- Le
sous-officier Naguib
- L'adjudant
Tane
- Kalifa
- Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à l'étranger
sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance.
Nos
informations sur la torture à Djibouti. et les récits
des victimes
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NOUVELLES
BRÈVES ET REVUE DE PRESSE
23/01
Une ambassadrice américaine à bord d'un avion yéménite
détourné sur Djibouti
ADEN (AP)
-- Un homme affirmant être un partisan du président
irakien Saddam Hussein a détourné sur Djibouti un
avion des lignes intérieures yéménites à
bord duquel se trouvaient l'ambassadrice des Etats-Unis au Yémen
et 90 autres passagers, ont annoncé les autorités.
Le pirate de l'air aurait ensuite été maîtrisé
par l'équipage et tous les passagers seraient sains et
saufs.
La porte-parole
de l'ambassade des Etats-Unis, Donna Visocan, a déclaré
depuis la capitale yéménite, Sanaa, que l'ambassadrice
Barbara Bodine et tous les passagers étaient sortis indemnes
de l'avion à Djibouti.
Selon Donna
Visocan, l'ambassade ne disposait pour l'instant de précisions
sur le pirate de l'air -il s'agirait d'un ressortissant irakien
qui aurait agi seul-, ni sur ses motivations, ni sur ce qu'il
voulait. Mais il ne savait apparemment pas que des diplomates
américains se trouvaient dans l'avion. Donna Visocan a
ajouté que Barbara Bodine avait ensuite pris un avion pour
rentrer à Sanaa.
L'ambassadrice
''et les personnes qui l'accompagnaient se trouvaient à
bord d'un vol commercial qui assurait la liaison Sanaa-Taiz. L'appareil
a été détourné sur Djibouti'', a précisé
Matt Tueller, le numéro 2 de l'ambassade américaine,
interrogé au téléphone par l'Associated Press
depuis Sanaa.
Barbara
Bodine est devenue une personnalité très connue
au Yémen depuis l'attentat contre le ''USS-Cole'', un bâtiment
de guerre de la Marine américaine alors qu'il se ravitaillait
en carburant dans le port d'Aden. L'attentat, perpétré
le 12 octobre dernier, avait fait 17 morts et 39 blessés
parmi les marins américains.
Depuis
Barbara Bodine avait abandonné sa résidence de Sanaa
pour un hôtel d'Aden, à 300km au sud, pendant plusieurs
semaines pour assurer la logistique des enquêteurs américains
venus en nombre pour enquêter sur cet attentat.
Il y a
dix ans, Bodine avait été parmi les derniers diplomates
étrangers à rester au Koweït après l'injonction
du président irakien Saddam Hussein leur ordonnant de quitter
le pays. Bodine et l'ambassadeur américain de l'époque
au Koweït avaient quitté le Koweït un mois avant
le début de la guerre du Golfe.
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ADI/DJIB/679/212
MOTS
26/01
Le ravisseur du Boeing yéménite extradé au
Yémen
DJIBOUTI
(ADI) - 26 janvier 2001 - Le ravisseur du Boeing 727 de la Yemenia,
Mohamed Ali Sater, agé d'une trentaine d'années,
a été extradé par les autorités djiboutiennes
jeudi après-midi vers Sana'a, annonce l'Agence Djiboutienne
d'Information, citant la Radiodiffusion Télévision
de Djibouti (RTD).
Le pirate
de l'air, qui a été embarqué à bord
d'un avion militaire yéménite spécialement
affecté à cette mission encourt la peine capitale
en vertu du code pénal yéménite.
Mardi dernier,
Mohamed Ali Sater présumé de nationalité
yéménite avait détourné sur Djibouti
l'appareil assurant la liaison interne Sana'a -Taiz, avec à
son bord 91 passagers et 10 membres d'équipage.
Le pirate
de l'air, qui avait relâché tous les passagers et
6 membres d'équipage, à la faveur de négociations
avec les autorités djiboutiennes, projetait de faire aboutir
son détournement jusqu'à Badgad (Irak).
Il devait
être maîtrisé par les quatre membres d'équipage
qu'il avait retenu en otage, avant d'être appréhendé
par les forces de sécurité djiboutiennes et remis
à la justice djiboutienne.
Armé
d'un pistolet en forme de stylo, le pirate avait légèrement
blessé à la main, l'officier de navigation , dans
la mêlée.
L'ambassadrice
des Etats-Unis à Sana'a Barbara K Bodine figurait parmi
les passagers du Boeing détourné.
ADI-16h30
GMT-26 JANVIER 2001
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PARIS,
25/01/2001. ALERTE HUMANITAIRE DANS LES REGIONS, VICTIMES DU BLOCUS
MIS EN PLACE PAR LE SYSTEME GUELLEH.
D'après
un article diffusé par 'Les Nouvelles d'Addis'
Lien
« Au cours du mois de janvier 2001, 12 personnes sont mortes
d'une maladie inconnue dans le nord de Djibouti : 6 personnes
sont décédées dans le Mabla (Ayri), région
de Tadjourah ; 3 semblent avoir succombé au paludisme ;
3 autres sont mortes après avoir vomi du sang ; plusieurs
autres personnes sont malades et sans soins.
«
Entre le 10 et le 15 janvier, 6 personnes sont mortes à
Siyaru (plateau enclavé de la région de Tadjourah,
frontalier avec l'Éthiopie) après avoir vomi du
sang.
«
Une vingtaine d'autres personnes sont dans un état critique.
«
Cette population, qui est très affaiblie par le blocus
alimentaire et sanitaire auquel elle est soumise depuis dix ans,
ne bénéficie d'aucun soin, d'aucun secours.
«
Dans la région d'Obock, entre décembre 2000 et janvier
2001 une dizaine de femmes sont mortes à l'accouchement
par anémie et hémorragie dues au blocus sanitaire.
«
Une épidémie de choléra a fait une centaine
de victimes entre les mois d'août et d'octobre 2000 dans
la capitale, dans les districts d'Obock et de Dikkil (As Eyla).
Si les médecins coopérants français ont pu
intervenir pour circonscrire la maladie dans la capitale, Obock
et As Eyla n'ont pas été secourus.
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29/01
Djibouti : 40 grévistes arrêtés
Ils ont étés incarcérés dimanche au
centre de tri de Nagad
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DÉPÊCHE MOULIN DU PONT / Les Nouvelles d'ADDIS
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PARIS, 29/01/2001. -- Suite à une vague de licenciements
dans le secteur des travaux publics (on parle de 30 à 50
licenciés), un mouvement de grève s'est déclenché
à Djibouti.
Dimanche
(28/01), dans la capitale, 40 grévistes ont été
arrêtés et conduits à Nagad, centre de tri-prison,
dans la banlieue de Djibouti-ville.
Dimanche
soir, les 40 grévistes étaient encore incarcérés,
en attente d'une décision sur leur sort. -- AL
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MDP/AL/010129/11:00
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30/01
: Les grèvistes ont été libérés
le 29/01 à 14 h 30
Les grevistes
interpellés le dimanche 28 et transférés
dans le centre de tri (détention) de Nagad ont été
libérés après 24 heures de privation de liberté
le lundi 29/01 à 14 h 30
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Edito
international, 24/01/2001
Juger Milosevic
Le face
à face hier à Belgrade entre la procureur du Tribunal
pénal international et le président yougoslave a
failli ne jamais avoir lieu. Il y a une semaine, Vojislav Kostunica
refusait encore de recevoir Carla del Ponte lors de son séjour
dans la capitale.
Tout comme
la grande majorité de ses compatriotes, le nationaliste
modéré qui a remplacé Milosevic au pouvoir
a de nombreux reproches à faire au TPI, qu'il considère
comme une institution purement politique et en quelque sorte un
instrument de l'OTAN. Le fait que le TPI ait jusqu'à présent
toujours refusé de se saisir des plaintes yougoslaves contre
l'OTAN en est à ses yeux la meilleure preuve. Non seulement,
Kostunica a jusqu'à présent refusé de toucher
à Milosevic qui continue d'occuper son ancienne résidence
de Belgrade sous protection policière et fait maintenant
figure de chef de l'opposition.
Non seulement
le nouveau président refuse de livrer son prédécesseur
inculpé de crimes de guerre au TPI mais il est même
allé récemment jusqu'à le recevoir en audience.
Une rencontre qui a fait scandale et après laquelle Kostunica
pouvait difficilement persister dans son boycottage de la procureur
du TPI.
On pensera
ce qu'on veut de l'attitude du président yougoslave, plutôt
du mal d'ailleurs. Il n'empêche que c'est précisément
grâce à ce nationalisme qui s'exprime aujourd'hui
face au TPI qu'il avait réussi à s'imposer hier
comme chef de l'opposition et remporté les élections
présidentielles sous les applaudissements de la communauté
internationale. Il faut donc renoncer, du moins dans un avenir
prévisible à un transfert de Milosevic vers le siège
du TPI à La Haye.
Pourquoi
ne pas considérer en revanche la perspective de le juger
à Belgrade ? Une alternative proposée par le! ministre
yougoslave des Affaires étrangères et reprise par
le ministre serbe de la Justice. Après tout, il y a des
précédents.
Le gouvernement
de sa Très gracieuses Majesté britannique s'est
bien débarrassé de l'encombrant Pinochet contre
la promesse qu'il serait jugé à domicile. Par ailleurs
la perspective d'un procès des responsables du génocide
cambodgien, qui paraissait totalement utopique il n'y a pas si
longtemps se précise après un accord entre le gouvernement
Khmer et les Nations unies sur un tribunal mixte qui siègera
à Pnom Penh. Alors, un procès international se tenant
à Belgrade aurait évidemment de nombreux inconvénients
notamment celui de créer deux poids deux mesures entre
les inculpés de Serbie et ceux de Bosnie ou de Croatie.
Mais il aurait l'immense avantage d'être légitime
pour la population serbe et donc de l'aider à ouvrir enfin
les yeux sur son passé.
Jacques
ROZENBLUM
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SANTIAGO,
29 jan (AFP) - L'inculpation de l'ex-dictateur Augusto Pinochet
est un test pour la démocratie au Chili, ont estimé
des analystes, selon lesquels ce pays d'Amérique du Sud
sortira cependant renforcé de cette épreuve.
La plus
grande inquiétude porte sur l'éventuelle réaction
des militaires de la dictature, aujourd'hui à la retraite,
et de l'état-major des armées qui a généralement
soutenu son ancien chef.
"C'est
un moment critique pour la démocratie au Chili", a
déclaré Emilio Meneses de l'Université catholique
de Santiago, ajoutant que les prochains jours seraient décisifs.
Tandis
que des analystes n'attendent pas d'action directe des partisans
de l'ex-chef de l'Etat, certains pensent que le gouvernement pourrait
céder aux pressions visant à libérer Pinochet
pour raisons de santé.
"Il
est normal que les militaires ne soient pas satisfaits, ce qui
ne signifie pas qu'ils feront quoi que ce soit d'inconstitutionnel",
a ajouté M. Meneses.
Ricardo
Israel, directeur de l'Institut de sciences politiques de l'Université
du Chili, est du même avis.
"Il
y aura une réaction des militaires, mais il faut avoir
présent à l'esprit que jusqu'à présent
ils se sont comportés d'une manière strictement
constitutionnelle", a-t-il rappelé.
Le ministre
de l'Intérieur, Jose Insulza, a nié dimanche des
rumeurs sur des cas d'insubornination dans certains secteurs de
l'armée.
M. Insulza
a également écarté l'existence de négociations
visant à dégager une "solution politique"
au cas Pinochet comme le réclame la droite d'opposition.
Pour d'autres
analystes, les pressions exercées par les militaires et
les partisans de l'ancien dictateur pourraient être couronnées
de succés.
"Il
peut y avoir des pressions telles qu'en définitive la justice
ne sera pas rendue", a déclaré Manuel Antonio
Garreton, sociologue de l'Université du Chili.
"Je
crains qu'il y ait un signal au pouvoir judiciaire pour en terminer
ainsi : l'inculper, le soumettre à un procès et
immédiatement le suspendre pour raisons de santé",
a-t-il ajouté.
Même
s'il est jugé, Augusto Pinochet, âgé de 85
ans et dont la santé ne cesse de se détériorer,
pourrait ne jamais purger de peine pour les plus de 3. 000 morts
et disparitions imputés à son régime.
Mais selon
de nombreux analystes, le fait que le juge Guzman ait décidé
de l'inculper est déjà une victoire pour la démocratie
restaurée dans ce pays après 17 ans de dictature
(1973-1990).
"La
décision est extrêmement importante. Elle a démontré
que tous les Chiliens sont égaux devant la loi", a
estimé M. Meneses.
"C'est
historiquement important, même si je suis convaincu qu'il
sera libéré pour raisons de santé",
a approuvé M. Israel, estimant que "même s'il
est libéré, cela ne changera pas l'importance de
la décision".
"C'est
un exemple international énorme. Il n'y a rien eu de comparable
dans les anciens pays communistes; en Argentine, au Brésil,
en Espagne il n'y a pas eu de procès politiques; au Pérou,
il y a eu deux amnisties", a-t-il rappelé.
La décision
du juge Guzman améliore aussi l'image internationale du
gouvernement de coalition du président socialiste Ricardo
Lagos.
Après
avoir joué un rôle crucial dans le retour de la démocratie
au Chili, M. Lagos avait également pressé la Grande-Bretagne
de ne pas extrader le général Pinochet en Espagne.
L'ex-dictateur était finalement rentré libre au
Chili le 3 mars dernier, à l'issue de près de 17
mois de détention à Londres.
L'assurance
du président Lagos selon lequel les autorités chiliennes
étaient parfaitement capables de juger Augusto Pinochet
s'était heurtée au scepticisme des organisations
de défense des droits de l'Homme, réclamant la mise
en accusation de l'ancien dictateur pour les crimes de son régime.
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30/01
PINOCHET inculpé : je ne suis pas responsable, ce sont
mes collaborateurs qui ont exécuté les basses oeuvres
!
AVIS
AUX PROCHES DES DICTATEURS : les tyrans rejettent souvent la responsabilité
sur leurs proches....
Edito international,
30/01/2001
Pinochet inculpé
En principe tout inculpé devrait bénéficier
de la présomption d'innocence. Qu'est-ce qui fait donc
que Pinochet soit gratifié d'une universelle présomption
de culpabilité? Sans doute, le fait d'avoir déjà
été jugé par l'histoire, de n'avoir jamais
rien renié mais aussi d'avoir tout tenté pour échapper
à la justice des hommes. Le cas Pinochet est devenu emblématique,
à la fois précédent et symbole, d'une justice
sans frontières qui a tant de mal à se frayer un
chemin pour condamner les crimes politiques. Car juger Pinochet
est une longue route semée d'embûches comme on l'a
constaté depuis la première arrestation de l'ancien
dictateur chilien le 16 octobre 98 à Londres. Aujourd'hui
encore, il est loin du tribunal, même si sa dernière
inculpation commence à l'en r! approcher dangereusement,
à son corps défendant. Depuis deux ans et demi que
dure cette grande saga politico-judiciaire, une partie du chemin
a été franchie, non sans peine. L'inculpation que
vient de prononcer le juge Guzman ne vaut en droit ni jugement
ni condamnation. Mais c'est un pas décisif même s'il
n'est pas définitif.
C'est en
effet la deuxième fois que Pinochet est inculpé.
Cette fois-ci pourrait cependant être la bonne. La Cour
suprême avait invalidé la première décision
du juge sous prétexte que l'intéressé n'avait
été ni interrogé ni soumis à un examen
médical. Ces deux conditions sont désormais remplies.
Les médecins ont estimé qu'il était atteint
d'une démence légère à modérée.
Quant au magistrat, il a jugé, après avoir enfin
réussi à l'entendre, que c'est un monsieur certes
âgé mais «extraordinairement normal»
selon ses propres termes. À cette occasion l'ancien dictateur
a confirmé qu'il niait toute responsabilité dans
les crimes qui lui sont reprochés et qu'il rejette sur
ses anciens subalternes. La lecture de sa déposition publiée
à Santiago est édifiante. On y voit qu'il n'a rien
appris mais rien oublié. On n'y trouve aucune trace de
culpabilité ni a fortiori de repentir. Elle montre en tout
cas que malgré ses 85 ans et ses ennuis de santé,
le vieil homme égal à lui-même ! a bel et
bien toute sa tête. En prononçant son inculpation,
le juge Guzman estime donc que Pinochet est en mesure d'être
jugé. A posteriori, il s'agit d'un désaveu sévère
pour les autorités britanniques qui l'avaient renvoyé
chez lui pour cause de sénilité. C'est également
un démenti à tous les pessimistes, dont nous étions,
qui pensaient à l'époque que cette décision
valait amnistie de fait, que Pinochet ne serait jamais jugé
au Chili. Aujourd'hui, pour la première fois, sans doute,
cette perspective est enfin devenue crédible.
Jacques
ROZENBLUM
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31/01
: CONGO : alerte pour un journaliste torturé
L'affaire
de l'arrestation de M. Prince-Richard Nsana a été
examinée hier au Tribunal de Brazzaville.
Ses Avocats ont plaidé l'annullation pure et simple de
l'affaire pour vice
de procédure.
M. Nsana a été arrêté (disons enlevé)
sans mandat d'arrêt et emprisonné
sans mandat de dépôt.
Il a été torturé. Il a échappé
à la mort avant d'être déféré
immédiatement devant la
Cour Suprême, sans autre forme de procès.
Il risque d'être exécuté immédiatement.
L'affaire
sera mise en délibéré le 12 février
2001.
Nous
vous prions de faire pression auprès des autorités
autoproclamées de
Brazzaville.
Je
vous remercie de votre diligence
VOXHUMANA
voxhumana@club-internet.fr
contact@nsvh-hv.org
contact@congo-resistance.org
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01/02
LA LDDH reconnue par la FIDH, en remplacement de l'ADDHL.
La semaine dernière, nous adressions nos félicitations
à Monsieur Jean-Paul Noël ABDI, dont l'Association
(LDDH) a été reconnue par la FIDH, lors du 34ème
congrés au Maroc.
Ce que
nous avions omis de préciser, c'est qu'une autre Association
djiboutienne bénéficiait auparavant de ce statut
: l'ADDHL. Cette association, pour des convenances personnelles
de son dirigeant, s'était rapprochée du pouvoir
depuis de nombreux mois.
Elle avait ainsi perdu toute son indépendance et son libre
arbitre. D'ailleurs, Monsieur Guelleh tentait toujours de s'appuyer
sur elle pour faire croire, que ses actes étaient reconnus
par une Association membre de la FIDH.
Les instances internationales n'étaient pas dupes et le
remplacement de l'ADDHL par la LDDH met un terme à une
sinistre comédie.
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L'HOMME
OU
LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir
la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté,
tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires,
viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
(Les liens directs, avec les articles
parus à l'époque, sont désormais opérationnels)
LA
LIBERTE N° 17 -
Mme LEILA, juge d'instruction
LA
LIBERTE N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie d'Ali Sabieh
LA
LIBERTE N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTE N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTE N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU, procureur général
LA
LIBERTE N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre déléguée
conjointement avec M. Le Représentant
de l'UNICEF à Djibouti.
LA
LIBERTE N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, MInistre de la Justice, conjointement
avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN
N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui a donné l'ordre
le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi
FOUREH.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH, Ministre de l'Economie et des Finances.
LA
LIBERTE bulletin N° 23 - M Yacin
Elmi BOUH, Ministre de l'Economie et des Finances (2ème
nomination)
LA
LIBERTE bulletin N° 28 - Monsieur
Abdallah Abdillahi
Miguil, Ministre de l'Intérieur
LA
LIBERTE bulletin N° 29 - Monsieur
MOGUEH, Ministre délégué
aux affaires musulmanes
LA
LIBERTE - bulletin N° 32 - Madame
Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
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RADIO
TROTTOIR
: votre chronique hebdomadaire
Le sens de l'humour de M. Guelleh !
ou
l'application stricte de la méthode célèbre
: "Répétez cent fois les mêmes choses
et vous finirez par vous en convaincre vous-même".
Il est vrai que nous nous posions la question, il y a quelques
jours, de savoir si la communication de M. Guelleh était
suffisante .... Il a repris immédiatement notre proposition.
Nous vous laissons le soin d'en juger en lisant cette dépêche
parue sur le site de l'ADI. Les Somaliens apprécieront
certainement ce grand numéro de voltige.
ADI
:
L'initiative djiboutienne de paix pour la Somalie est entrée
dans les annales de la région, assure le Président
de la République.
DJIBOUTI
(ADI) - 31 janvier 2001 - L'initiative diplomatique et politique
de Djibouti qui a abouti à l'émergence d'une
Autorité Intérimaire en Somalie " aura
permis de démontrer que notre pays en dépit
de sa taille et de son poids a été en mesure
de répondre au défi qui consiste à poser
les fondements de la renaissance d'une nation, avec laquelle
nous partageons des liens et des affinités ",
a déclaré le Président de la République,
M. Ismaïl Omar Guelleh dans une récente entrevue
avec deux correspondants du journal américain Boston
Globe et de la chaîne de télévision sud-africaine.
"
A bien d'égards ", a souligné le Président
de la République, " l'entreprise de paix de Djibouti
pour la Somalie figure désormais dans l'histoire de
la sous-région ".
"
Nous pensons avoir réuni les conditions nécessaires
au rétablissement formel de l'Etat en Somalie, en dépit
d'un processus coûteux qui a réuni sous le chapiteau
d'Arta plusieurs milliers de somaliens", a ajouté
le Chef de l'Etat.
De
l'avis du Président de la République, "
le plus délicat a été de maintenir la
dynamique du dialogue entre les différentes parties
somaliennes jusqu'à l'aboutissement des discussions
".
Le
choix de la ville d'Arta, située à une quarantaine
de km au sud de la capitale s'explique par la nécessité
de " garantir l'indépendance des parties somaliennes,
à l'abri de toute ingérence
extérieure ".
Un
tel impératif n'a pas, pour autant, occulté
" notre devoir de s'assurer du caractère sans
exclusive du dialogue inter-somalien, par le
biais d'une représentation politique prenant en compte
toutes les régions de la Somalie ".
Le
président de la République a rappelé
que les délégués somaliens réunis
à Arta, l'été dernier, " ont élu
un Parlement et mis en place de manière
transparente et en toute liberté un mécanisme
de gouvernance dirigé par un Président appuyé
par son cabinet, après avoir élaboré
une Charte constitutionnelle ".
Le
processus de réconciliation a culminé sur l'investiture
officielle du Président Abdiqassim Salad Hassan "
en présence de dirigeants de la région et de
représentants de la communauté internationale
qui ont pris acte de la naissance officielle du nouvel Etat
somalien ".
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29/11
Nous saluons la création de l'ORDHD
Nous
avons appris récemment la création de l'ORDHD,
sous l'impulsion de l'épouse de Monsieur Kadamy (Avec
-ou/sans- le soutien du Frud de M. Dini ?), qui se serait
donné comme objectif l'Observation du Respect des Droits
Humains à Djibouti.
Même
si les choix à la fois du nom et des initiales, susceptibles
de créer une certaine confusion avec ceux de notre
association, ne sont certainement pas les fruits du hasard,
nous ne pouvons que nous réjouir de la naissance d'un
nouvel organisme de lutte en faveur des Droits de l'Homme.
Il
suffira à l'avenir que nos lecteurs soient prudents
et qu'ils évitent de confondre l'ARDHD (apolitique
et indépendante) et l'ORDHD.
A ce
propos, nous rappelons que nous n'avons pas encore reçu
le démenti de M. Kadamy concernant sa possible (et
stupéfiante) participation dans la rédaction
d'un premier plagiat 'LIBERTÉ PLUS'. Mais ce n'est
certainement qu'un oubli de sa part ... (voir
notre article dans le numéro 27)
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LIGUE
DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIEGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
e-mail : noel_lddh@intnet.dj
https://old.ardhd.org/lddh.htm
NOTE D'INFORMATION n°1/LDDH/2001
du 27 janvier 2001
-----------------
Note
de l'ARDHD :
Compte-tenu du volume important que représente le document
qui nous a adressé par la LDDH, nous publions, ci-dessous,
la première partie. La suite dans son intégralité
est mise en ligne dans le Numéro Spécial N°5.
Cliquez
ici pour le consulter.
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Sur le 34ème Congrès
de la FIDH
C'est
le temps du rassemblement d'hommes et de femmes, de tous les
pays, forts de leurs convictions et de leur expérience
parfois douloureuses, réunis par leur croyance commune
en la dignité de l'être humain, de tous les êtres
humains.
Le
34ème Congrès de la Fédération
Internationale des Droits de l'Homme (FIDH) s'est déroulé
à Casablanca (Maroc) du 10 au 14 janvier 2001.
L'ordre
du jour a essentiellement porté sur :
1°)
Rapports d'activités des trois dernières années.
2°) Admissions définitives et radiations
3°)
Réforme des Statuts
4°)
Elections des membres du Bureau International.
5°)
Examen des projets de résolutions
C'est
surtout dans le cadre de la mondialisation et exclusions que
le Forum a eu lieu juste après l'ouverture de la séance
solennelle, avec ses quatre ateliers, où les discussions
de fond se sont échangées.
Atelier
1 : Mondialisation et exclusions économiques et sociales
Atelier
2 : Exclusions, racisme et pluralisme culturel
Atelier
3 : Exclusions et droit des femme
Atelier
4 : Justice et exclusions
Le
rôle et les stratégies des Organismes Non Gouvernementaux
(ONG) dans la lutte contre l'impunité ont été
décortiqués dans l'Atelier IV de ce séminaire
régional sur la Justice internationale.
En
effet dans le cadre de la justice internationale et avant
le Congrès de la FIDH, des Ateliers régionaux
se sont penchés , du 5 au 8 janvier 2001 à Casablanca,
sur les points suivants :
1°)
Aperçu sur la Justice Internationale,
2°) Les Conventions Internationales
3°)
La juridiction Universelle et le Groupe Légal d'Action
de la FIDH.
4°)
Le Tribunal Pénal International pour la Yougoslavie,
5°)
Le Tribunal Pénal International pour le Rwanda,
6°) Les cas de : - Augusto Pinochet - Hissené Habre
- Ely Ould - Ricardo Miguel Cavelo
7°)
La Cour Pénal Internationale.
__________________________
Engagements
de la Ligue
Djiboutienne des Droits Humains (LDDH)
La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) se félicite
de son admission définitive comme membre affilié
correspondant de la FIDH et elle tient à remercier
d'une manière solennelle tous les membres de la FIDH,
qui, sans exception, l'ont acceptée et accueillie,
dans leur sein.
La
LDDH considère cette affiliation comme un encouragement
à continuer et à redoubler ses efforts et son
combat légitime en République de Djibouti :
a) Pour le respect, la protection et la promotion des Droits
de l'Homme,
b)
Pour l'instauration d'un réel Etat de Droit
c)
Pour une Justice totalement indépendante
d)
Pour un développement économique, social et
culturel dans la transparence, la bonne gouvernance, guidé
par la justice sociale et le respect de l'autre sans distinction
de race, d'ethnie, de tribu, de religion et de sexe
e)
pour éradiquer toutes les formes de l'impunité.
L'ensemble
des travaux de ces quatre ateliers sont étroitement
liés l'un à l'autre.
Il
nous est difficile de vous reproduire, tous les documents
sur ces travaux, qui sont énormément intéressants,
nous vous présentons nos excuses. Néanmoins,
nous reproduisons à votre attention les documents qui
reflètent à notre avis des points forts.
En
marge des travaux du 34ème Congrès, des contacts
et des échanges d'informations ont eu lieu avec différentes
personnalités, en particulier avec l'Observatoire des
Défenseurs des Droits de l'Homme.
Cliquez
ici pour consulter la suite dans le Numéro Spécial
N°5.
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Sommaire
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COMMUNATUTE
DJIBOUTIENNE (Les extraits)
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Note de l'ARDHD :
L'initiateur du site Communauté djiboutienne, nous propose
cette semaine, des extraits des messages qui sont échangés
publiquement. Nous rappelons que ces messages sont accessibles
à tous.....
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Lu sur
Communauté Djiboutienne.
Premièrement,
j'aimerais adresser un grand bravo à tous ceux qui ont
pris sur leur temps pour exprimer leurs opinions sur ce site.
Certes l'Internet représente l'outil idéal pour
toutes les formes d' expressions
mais à la base,
il y a de courageuses personnes qui osent s'exprimer.
Tout cela pour dire que je suis fier de mes compatriotes qui,
ensembles, luttent pour la libération et la sauvegarde
de notre pays.
Deuxièmement, je voudrais vous faire part des discussions
qui sont en cours sur le site.
En faire une sorte de hit parade, le résultat des questions
les plus posées.
Alors voici la première des questions (en fonction des
réponses qu'elle a suscitée):
Parmi
la pléiade de politiciens lequel peut nous diriger honnêtement
?
Cette
question, a elle seule, totalise 24 réactions plus intéressantes
les unes que les autres.
On y trouve par ordre d'apparition: ADEN ROBLEH, AHMED DINI,
OMAR OSMAN RABLEH, MOUSSA TOUR-TOUR, ALI COUBBA, ISMAEL IBRAHIM,
KADAMY, ABDO BLOCK, DAF, KAMIL HASSAN, MAHDI GOD, DAHAN, JP
ABDI NOEL.
La France en
tant que colonisateur est toujours présente à Djibouti par le
biais de son armée. Cette présence est-elle au benefice de la
republique ou tout simplement fait l'interet de la metropole
?
Au total
16 réactions
.
Puis
d'autres questions listées ci-dessous :
L´exclusions
scolaires "massives " des enfants pauvres á
l´âge de 10 á 12 ans.
Quelles
est la meilleure façon de sortir le pays de la situation
actuelle
Jusqu'à
quand devons nous supporter tant d'injustices, de violations
des droits
Que
pensez vous la recolonisation des pays Africains et Djibouti
Faut-il interdire la drogue de kath á Djibouti?.
Message
de protestation contre le système Guelleh
La
nationalité djiboutienne
Les
expatriés et leurs associations
Il n'est
pas besoin d'en rajouter, car les questions parlent d'elles
mêmes
.
Je ne peux que vous encourager à consulter le site et
à lire les réponses qui sont toutes empreintes
de bon sens. Elles représentent majoritairement les idées
de la jeunesse djiboutienne et celles des expatriés (contraints
pour la plupart) qui n'oublient pas leur pays. Certaines sont
corrosives et même décapantes .... pour la classe
politique djiboutienne, pour les autorités françaises.
La semaine
prochaine, nous essaierons de faire un nouveau point et de reprendre
les extraits les plus intéressants, tout en nous interdisant
formellement d'exercer ne serait-ce que la plus minime pression
sur ce site public d'échange.
Communauté djiboutienne : accès
ici
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MOGADISCIO,
25 jan (AFP) - La Somalie, restée sans pouvoir central
après la chute du régime de Mohammed Siad Barre
en janvier 1991, s'est dotée depuis août dernier
d'institutions de transition, mais leur légitimité
n'est pas reconnue par la majorité des chefs de guerre.
Abdoulkassim
Salat Hassan a été élu à la tête
du pays par un Parlement de transition.
Depuis
1991, la Somalie est en proie à des luttes sanglantes entre
chefs de guerre rivaux.
- SITUATION GEOGRAPHIQUE: Située dans la Corne de l'Afrique,
la Somalie (637.657 km2) possède 3.200 km de côtes
le long du golfe d'Aden et de l'océan Indien. Le pays est
limitrophe de l'Ethiopie, de Djibouti et du Kenya.
-
POPULATION: Près de 9 millions d'habitants, presque tous
issus d'une même ethnie, les Somali. Toutefois, la population
est éclatée en cinq grandes confédérations
claniques (Issaks, Darod, Hawiye et Dighils-Mirifleh et minorités)
elles-mêmes divisées en clans et sous-clans.
En
mai 1991, le Somaliland (nord-ouest) s'est auto-proclamé
indépendant (non reconnu par la communauté internationale).
En 1998, le Puntland, une région du nord-est, s'est déclarée
autonome sans toutefois faire sécession. Certaines régions
du sud connaissent également une gestion autonome, même
si elles n'ont pas été officialisées.
-
CAPITALE: Mogadiscio, divisée entre plusieurs chefs de
guerre.
-
LANGUES: Somali (officielle). Langues parlées: anglais,
italien, arabe.
-
RELIGION: Musulmane.
-
HISTORIQUE: Partagée entre l'autorité coloniale
britannique au nord, et italienne au sud, la Somalie accède
à l'indépendance en 1960.
De
1969 à 1991, le président Siad Barre dirige le pays
d'une main de fer avant d'être chassé en janvier
1991 par le Congrès de la Somalie unifiée (USC).
La
guerre civile qui a précédé et suivi la chute
du régime Siad Barré a entraîné, selon
les estimations les plus plausibles, la mort de 300.000 personnes,
victimes de combats fratricides ou de la famine.
De
1992 à 1995, la communauté internationale intervient
à plusieurs reprises en Somalie ("Restore hope",
ONUSOM) pour venir en aide aux victimes de la famine et tenter
de rétablir la paix. Après un échec politique
et militaire, l'ONU a mis fin à son intervention en mars
1995.
-
REGIME/INSTITUTIONS: Une conférence de réconciliation
nationale soutenue par la communauté internationale mais
rejetée par la plupart des chefs de guerre s'est tenue
à Arta (Djibouti) de mai à août 2000. Elle
a abouti à la formation d'une assemblée nationale
de transition (245 membres) et à l'élection de Abdoulkassim
Salat Hassan, comme chef de l'Etat. En octobre, un gouvernement
dirigé par le Premier ministre Ali Khalif Galaydh a été
formé. Mais ces institutions de transition n'ont jamais
réussi à imposer leur loi en dehors de quelques
quartiers de la capitale.
- ECONOMIE: Le pays reste l'un des plus pauvres du monde et l'effondrement
de l'Etat a permis aux puissants chefs de guerre de s'approprier
ou de gérer un commerce lucrafif.
Le
port et l'aéroport de la capitale sont fermés depuis
1995 en raison des désaccords sur le partage des revenus.
+
DETTE EXTERIEURE: 2,6 milliards de dollars en 1998 (Banque mondiale).
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31 januar, 2001
LE SOMALILAND DISPOSE DE TOUTES
LES STRUCTURES D'UN ETAT INDEPENDANT.
"UN'S
MISGUIDED POLICY ON SOMALIA AND SOMALILAND"
SOMALILAND
FORUM. COMMUNIQUÉ, Saturday January,
2001 Ref. SF/EC-028-2000
The UN
seems to have accepted Abdiqasim Salat Hassan's pretensions to
being the head of a government in Somalia.
A delighted
Mr. Hassan rattled off his successes in an interview this month,
citing recognition by the UN, recognition by IGAD, recognition
by the Arab League and recognition by the Organization of Islamic
countries (Al-Hayat Issue no.13814, 9 January 2001) So far so
good for him.
However,
Mr. Hassan forgot to add one point, which may be small and insignificant
in his eyes, but matters to the rest of us: the peoples of ex-Somali
Republic.
What about
recognition by the people of Somalia proper and political factions
in that country some of whom have set up their own regional state
structures? What about recognition just by the people and factions
of Mogadishu, the city he calls his capital?
Mr. Hassan
was forced to concede the truth in the interview: He does not
control the city of Mogadishu, the capital, let alone the whole
country of Somalia.
He also
admitted that President Guelleh of Djibouti decided which personalities
were mustered at Arta, Djibouti, where Mr. Hassan was appointed
'president.'
With staggering
callousness, Djibouti invited the principal remnants of former
Somali dictator Siyad Barre's regime, including known war criminals
such as former generals Morgan and Ganni. The very people who
ruined the ex-Somali Republic and committed countless massacres,
before
they were overthrown by popular revolt, met as an 'assembly' of
Somalis and set the agenda that led to Mr. Hassan's appointment.
We, from
independent Somaliland --- a country which stepped back in 1991
from a never-ratified union with Somalia proper in 1960 --- have
no illusions about the aims of the President of Djibouti: His
prime objectives are regional and foremost among them is setting
up a puppet regime in Mogadishu, Somalia, to fight his undeclared
war against the peaceful and independent Somaliland, whose free
economy he wrongly perceives as a threat to his own.
UN
POLICIES ON SOMALIA WRONG
We have an issue with the UN Secretariat whose policies in relation
to the ex-Somali Republic are patently wrong. The Secretariat
has endorsed a newly formed faction of Barre era personalities
headed by Mr. Hassan.
As a former
interior minister in Barre's government, Mr. Hassan's department
exercised control over the police forces which, coupled with the
army, were responsible for the atrocities committed against the
Somali people. As well, Mr. Hassan's choice for a prime minister,
Mr. Galayr, is a man accused of involvement a massive scam of
public funds in the 1980s (see AFP, "Somalia's new PM ..."
9 Oct 2000 8:20:24 PDT).
The fact
is Messrs. Hassan and Galeray's so-called government is not a
solution for Somalia's problems. There is a conflict in Somalia
and there are warring parties. No conflict resolution, involving
all the parties in the conflic,t has been concluded. No agreements
on the disengagement of armed militias and land conflicts have
been formulated.
No consensus
on federal structures, respecting the wills of the peoples of
the different regions, has emerged. That is why Mr. Hassan's so-called
government with or without UN endorsement is not a solution in
any sense.
On the
other hand if that "government" receives international
aid, such as the $100 million that Mr. Galayr recently asked from
the UN, it could become bold enough to try to take on the older
factions and thereby rekindle the dwindling conflict between the
older factions.
AN
APPEAL TO WORLD LEADERS
We appeal to sensible world leaders not to grant funds to Messrs.
Hassan and Galayr under the label of a 'government of Somalia.'
Everyone should ask themselves: What are they going to do with
the millions they are requesting left and right, as if their sole
objective in this scheme is soliciting funds. Almost $1 billion
from the Italians, so many millions from the oil states, and $100
million from the UN? So far, their only
known project is to recruit more freelance militias into their
newly-formed militia and expand their current toehold in Mogadishu.
AN INTRICATE WEB OF SHADY
BUSINESSES
People everywhere should know that what really ties together the
Arta faction, as Mr. Hassan's Made-In-Djibouti faction is popularly
known, and their supporters in Djibouti, is an intricate web of
business relations which entwine many of its major figures:
For instance,
Mr. Galayr, the "prime minister," is a business associate
of Mr. Boreh, a Djibouti business man who happens also to be a
relative and confidant of President Guelleh (See The Indian Ocean
Newsletter "Boreh Is a Happy Man," No. 917 - 16/09/2000);
in turn Mr. Boreh is a business associate of a Mogadishu businessman,
Mr. Mohamed Deilaf, a cousin of Abdiqasim Salat Hassan; Mr. Deilaf
is also a principal shareholder in the TV station Horn Afrik in
Mogadishu, a pro-Arta
faction station. Already potential contracts have been promised
to Mr. Boreh by the "government" of Messrs. Hassan and
Galayr (See Africa Confidential, "Hope from the North,"
17 March 2000; see also The Indian Ocean Newsletter, "Somalia:
Making Do and Mending," No. 912, 15 July 2000). And if things
were not sleazy enough in this intricate web of associates and
business friends, the owner of the Hotel Ramadan, where Messrs.
Hassan and Mr. Galayr's government is housed, Mr. Abuker Aden,
is also an associate and friend of the group; another business
associate and partisan is Mr. Enow whose wife, Khadija Ossobleh
Ali, is a minister in Messrs. Hassan and Galayr's government,
responsible for collecting aid for the government (See Osman Hassan,
Associated Press Writer, "Somalia's Govt. Starts Fund-Raising,"
The Associated Press,10 Dec 2000; see also The Indian Ocean Newsletter,
"Somalia: Private war in Balad," No. 931, 23 December2000);
she is also the president of an ONG, slated to receive international
financing to organize a program termed
'demobilization of militias' in Mogadiscio but whose true aim
is to muster a militia force for the Djibouti-appointed government
of Messrs. Hassan and Galayr; and finally, it was the two latter
business men who hired the militiamen who attacked unsuccessfully
faction leader Sudi Yalahow's territory in Balad last December.
Ask yourselves: Is this what the UN is endorsing as a 'government'---a
cartel in replacement of the dictatorship that destroyed the lives
and the homes of hundreds of thousands of Somalis?
SOMALILAND
HAS ALL THE STRUCTURES OF A SOVEREIGN STATE
As far as Somaliland is concerned, it does not need Mr. Hassan
and his faction to bring it a government: Somaliland has a government,
a bicameral parliament, an independent judiciary and what is more
stability and a functioning economy. The people of Somaliland
liberated themselves, after a decade long war with the Mogadishu
regime of Somalia, waged from 1981 to 1991, despite the massive
genocide committed on them by the Siad Barre regime, the very
same government in which Mr. Hassan served as a minister until
the day of its fall. Estimates of
civilians shot indiscriminately by that regime in 1988's range
from 150,000 to 200,000. With their country liberated, Somalilanders,
in 1991, took stock of their relationship with Somalia, the ex-Italian
Somalia, and decided to reclaim their sovereignty within the frontiers
of the State of Somaliland of 1960 whose own frontiers were inherited
from the British Protectorate of Somaliland.
WHAT
IS NEEDED FROM THE UN
What the people of Somalia proper need from the UN and the Secretary-General
is help with a genuine reconciliation effort involving all the
political factions and all the issues of the conflict, not the
onus of an additional faction that trots the international scene,
soliciting for funds for a war chest and Swiss bank accounts.
What the people of Somaliland need from the UN is to respect their
collective
will for self-determination in the same way that the UN has respected
the will of the people of Eritrea when they opted out of Ethiopia.
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30/01
LE JEU DANGEREUX DE M. GUELLEH EN SOMALIE (D'après
des sources IRIN / ONU)
NAIROBI,
30 January (IRIN) - A referendum on the future constitution of
the self-delcared state of Somaliland, northwest Somalia, will
be held before the end of March. Somaliland President Mohamed
Ibrahim Egal told parlimament in Hargeisa on Saturday 27 January
that there were plans for a referendum, but that there was no
prospect Somaliland would abandon its self-proclaimed independence,
news agencies said.
According
to local media Egal said there was no chance of merging with neighbouring
Somalia, where the new interim transitional government is headed
by President Abdiqassim Salad Hassan. Egal said that the desire
of the new president "that I will hand him Somaliland on
a gold plate is a false dream... We will never meet as long as
he remains a puppet of the republic of Djibouti."
The Somaliland
administration last year boycotted the peace talks hosted by Djibouti
where the new government was eventually elected. There have been
no direct talks yet between the Somaliland administration and
the new interim government, Somali political sources told IRIN.
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Sommaire ---------------------------------------------------------
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LA
GREVE DES ENSEIGNANTS
INTERSYNDICALE
UDT/UGTD
Djibouti,
le 25/01/01
COMMUNIQUE DE PRESSE
une
gestion irresponsable et
complaisante de la chose publique
Cela fait plusieurs années que les enseignants du premier
et du second degré se voit dans l'obligation de se mettre
en grève pour réclamer à la fin de chaque
mois la contrepartie de leur travail, c'est à dire le salaire.
C'est devenu un rituel dont ces derniers qui au demeurant accusent,
à l'instar de tous les employés de l'état,
un retard de salaires de 5 à 8 mois selon les catégories,
auraient aimer se passer.
Ces mouvements
de grève auxquels, le plus souvent aux collèges
et au lycée, se joignent également les élèves
en solidarité avec leurs enseignants, sont révélateurs
d'une grave tension sociale, consécutive à une gestion
désastreuse, pour ne pas dire criminelle, des difficultés
économiques auxquelles se trouve confronté le régime
depuis une décennie.
Devant
une situation aussi dramatique que fort préjudiciable à
la nation toute entière et qui interpelle le gouvernement
sur tous les plans, on s'en souvient, ce dernier par la voix de
son ministre de l'éducation n'avait rien trouvé
de mieux, le mois passé (à la fin de l'année
écoulée) que de proférer des insultes et
des menaces radio-télévisés à l'encontre
de ces mêmes enseignants avant de céder. Allant même
jusqu'à les provoquer et les narguer jusque dans les enceintes
des établissements scolaires au devant de leurs élèves,
il avait rappelons le, lors de ses tournées fracassantes
et ridicules menacé de fermer les écoles en guise
des représailles (sic !).
Depuis,
les parents d'élève, à juste titre s'interrogent
: " pourquoi le gouvernement attend-il à chaque fois
qu'une grève se déclenche pour se résoudre
à payer les salaires mensuels ? Alors qu'il peut s'en acquitter
à terme échu sans que la grève des enseignants
qui y sont donc contraint, par la force des choses, pour obtenir
leur droit vital, ne pénalise durant quelques précieux
jours par mois un droit universel non moins important : l'éducation
des enfants.
- "
Que gagne le gouvernement à s'employer, en plus des difficultés
économiques sans précédentes consécutives
à une gestion irresponsable et complaisante de la chose
publique dans lequel il se complaît, à provoquer
des tensions sociales à répétitions fort
préjudiciables à la nation ?
- "
Qui pense-t-il abuser en incriminant invariablement ces victimes
dont la réaction est tout à fait légitime
et légale ? Croît-il ainsi occulter la grave responsabilité
du gouvernement qui, en ignorant les causes profondes de cette
crise sociale qu'il entretien délibérément
en toute impunité, a démissionné des responsabilités
qui sont les siennes dans cette affaire ".
L'intersyndicale
UDT/UGTD soutien sans réserve les actions légitimes
et légales des enseignants et leurs organisations syndicales
(le SEP et le SYNESED) contraintes par la répression du
pouvoir à n'agir qu'en semi-clandestinité et condamne
énergiquement l'arbitraire gouvernemental à l'origine
de leurs souffrances et mécontentements.
De même
elle exhorte le gouvernement aux respects de leurs engagements
et responsabilités comme aux respects des dispositions
légales dont il est censé strictement appliquer
en premier les clauses à la lettre tout en étant
le garant de l'exécution.
Pour l'UGTD
KAMIL DIRANEH HARED
Pour
l'UDT
AHMED DJAMA EGUEH
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INTERSYNDICALE
UDT/UGTD
DJIBOUTI,
le 28 janvier 2001
COMMUNIQUE
DE PRESSE
VIOLENCE
POLICIERE ET INCARCERATIONS ARBITRAIRES
Comme
prévu, le syndicat du personnel du bâtiment et des
travaux publics (SPBTP affilié à l'UDT) a entamé
hier le 27/01/2001, une grève suivi à 100% par les
travailleurs de la direction des travaux publics (DTP).
Dans la
matinée, sur la requête expresse du Ministre de transport
et de l'équipement, des unités de la force nationale
de la police (F.N.P) ont encerclé le parc de la DTP de
BALBALA, où les travailleurs observaient pacifiquement
leur piquet de grève, avant de faire usage des grenades
lacrymogènes, sans égards aux hommes et aux matériels
(dont des produits inflammables).
Après
avoir suffisamment arrosés les lieux, les policiers auraient
donné l'assaut en se déchaînant avec une rare
violence sur les travailleurs, n'hésitant pas à
bastonner ce qui suffoquaient à terre sous l'effet des
lacrymogènes.
La soixantaine
des travailleurs appréhendée sur les lieux ont été
par la suite embarquées de force sur des camions en direction
de la garnison de NAGAD où ils sont embastillés
dans le plus grand secret, sans soins. Pour protester contre les
incarcérations de ses dirigeants le personnel du Ministère
de l'Habitat a observé la grève dans la matinée.
L'intersyndicale
UDT/UGTD, s'inquiète surtout des sorts de ces syndicalistes
dont beaucoup souffriraient des blessures consécutives
aux violences et tous nos efforts pour nous informer de leur cas
on été vains, vu les mesures de sécurité
entourant ces lieux sinistres de détention dont l'existence
n'est même pas reconnu par la justice.
Le camarade
ABDOULKALEK WABERI OUFFANEH secrétaire général
du SPBTP et également secrétaire aux affaires juridiques
et sociales de l'UDT ainsi que son secrétaire général
adjoint au SPBTP ALI MOHAMED KAMIL figurent au rang des détenus.
Il y a
lieu de s'alarmer des sorts de ces camarades dont certains seraient
gravement blessés et qui demeurent détenus dans
cette bagne de police, infectées des moustiques (plusieurs
cas de paludismes mais aussi des diarrhées contactée
par les locataires de ces sinistres lieux en témoignent)
et dont les conditions d'hygiènes et de détention
frisent l'horreur (absence d'eau, des toilettes et même
pas des couvertures pour dormir etc.
)
Aussi
l'intersyndicale UDT/UGTD s'élève vigoureusement
contre cette énième dérive autoritaire des
pouvoirs publics et dénonce les brutalités policières
ainsi que les arrestations arbitraires et les conditions inhumaines
de détention auxquels sont astreints ces syndicalistes
ayant agi en toute légalité pour leurs droits. En
conséquence elle exige la libération immédiate
et sans condition de tous les prisonniers ainsi que l'admission
urgente des blessés dans des centres de soin appropriés.
Elle exige
également du gouvernement et particulièrement du
Ministre de transport et de l'équipement la réintégration
de même immédiate et sans condition des travailleurs
victimes des licenciements aussi arbitraires qu'expéditifs,
dans leurs emplois respectifs et de surseoir au départ
abusif à la retraite jusqu'à ce que les conditions
soient remplis, conformément à l'accord conclu le
18 janvier 2001 avec le SPBTP.
ADAN
MOHAMED ABDOU
Secrétaire général de l'UDT
Porte parole de l'intersyndicale
UDT/UGTD
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LIGUE
DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean-Paul
SIEGE Q.V. BOULEVARD DE GAULLE
BUR TEL (fax) : (253) 35 78 04
DOM TEL (fax) : (253) 35 80 07
B.P. : 74 - DJIBOUTI - RDD
e-mail : noel_lddh@intnet.dj
https://old.ardhd.org/lddh.htm
NOTE D'INFORMATION
N°3/LDDH/2001 du 29/01/2001
Détention
provisoire du général Yacin Yabeh et consorts .
Le 13 décembre
2000, treize officiers de la Force Nationale de Police (FNP) ont
été mis en détention provisoire par le juge
d'instruction du cabinet Correctionnel du Tribunal de Djibouti.
Malgré
des réticences au début à livrer à
la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) une autorisation
de visite aux détenus provisoires, le 21 janvier 2001 la
juge d'Instruction du cabinet Correctionnel a remis une autorisation
de visite à M. NOEL Abdi Jean-Paul et M. Amin Ahmed, pour
rendre visite au général Yacin Yabeh Galab et au
Colonel Mohamed Abdillahi God pour le vendredi 26 janvier 2001.
Nous sommes
partis à la prison le jour de l'autorisation à 11H
20. Les geôliers nous ont fait savoir que les horaires de
visite pour ces officiers étaient de 9 h à 11 h
tous les vendredis, comme ces horaires ne figurent nul part, le
lendemain, 27 janvier 2001, je me suis rendu auprès de
la juge d'instruction pour lui faire savoir le refus des policiers
et je lui ai demandé de nous établir une autre autorisation
pour vendredi suivant le 2 février 2001, Madame la juge
d'instruction m'a fait savoir que toutes les visites pour ces
détenus sont suspendues pour deux semaines. Nous ne comprenons
pas cette nouvelle mesure de rétorsion au droit de visite
à l'égard des détenus.
Nous venons
d'apprendre avec douleur le décès de père
du Colonel Mohamed Abdillahi God. En ce moment douloureux, nous
sommes persuadés que le Colonel God aura l'autorisation
prévue par la réglementation carcérale afin
d'assister sous escorte aux obsèques de son père
et d'être présent, auprès des siens, durant
toutes les cérémonies religieuses. (Tacsi et Moulid).
Feu Abdillahi
God Salsal, chef du quartier V, retraité ancien adjudant
- chef de l'ancienne Garde Territoriale, combattant pour l'indépendance
et notable agréé dans le domaine des lois et des
jurisprudences coutumières. Nous venons de perdre aujourd'hui
une bibliothèque de la tradition somalienne que Dieu Tout
- Puissant et Miséricordieux garde son âme en Paix.
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Actualité
et Droit International
Revue d'analyse juridique de l'actualité internationale
www.ridi.org/adi
Janvier 2001
LA
RESPONSABILITE PENALE
DES DIRIGEANTS EN EXERCICE
par Ghislaine
Doucet
Docteur en contentieux
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Note
de l'ARDHD
Cette
nouvelle décision permettra-t-elle de réouvrir l'instruction
d'une plainte contre MM. Aptidon et Guelleh pour crimes contre
l'humanité. (Et si l'attentat du Café de Paris était
considéré comme un acte de terrorisme ?)
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Résumé
: Rien ne s'oppose et tout contraint à poursuivre un chef d'Etat
en exercice s'il est reconnu auteur ou complice de crimes internationaux,
parmi lesquels les actes de terrorisme. Ces faits ne sauraient
être couverts par les immunités ou privilèges traditionnellement
accordés aux dirigeants d'Etat et de gouvernement, leur responsabilité
pénale individuelle pouvant alors être engagée. Tel est le sens
de l'arrêt de la Chambre d'Accusation de la Cour d'Appel de Paris
du 20 octobre 2000 qui se fonde, à bon droit, sur l'absolu respect
des droits de la personne (jus cogens) et sur le fait que l'immunité
juridictionnelle ne résulte d'aucun texte écrit. Avec cette décision
capitale, c'est un nouveau pas qui est franchi contre l'impunité.
Abstract
: There is no reason not to, and every reason to prosecute a head
of state who is currently in office if it is determined that he
has committed or aided and abetted in the commission of international
crimes, including acts of terrorism. Those acts are not covered
by the privilege or immunity traditionally afforded heads of state
and heads of government, who are subject to criminal liability
under these circumstances. This is the holding of the October
20, 2000 judgment of the Paris Court of Appeals, Indictment Division,
which properly relies on strict respect for human rights (jus
cogens) and on the fact that no written law affords jurisdictional
immunity. This groundbreaking decision strikes yet another blow
against those who think they are above the law.
Onze ans
après l'attentat perpétré contre un appareil DC 10 de la Compagnie
UTA qui causa la mort de 170 personnes au-dessus du désert du
Ténéré (Niger), la Chambre d'Accusation de la Cour d'Appel de
Paris a décidé, le 20 octobre 2000, que rien ne s'opposait à ce
qu'une instruction soit ouverte contre le Colonel Kadhafi accusé
de complicité dans cette affaire.
Par-delà
la personnalité du chef d'Etat libyen, la décision de la Cour
mérite une particulière attention car elle témoigne d'une volonté
plus générale que soit mis fin à l'impunité des auteurs et complices
des crimes reconnus universellement comme les plus graves, quels
que soient leur qualité et leur statut.
Cette décision
unique dans l'histoire du droit pénal français a suscité bien
des réactions parfois vives, parfois embarrassées, rarement enthousiastes.
Outre le fait qu'il s'agit d'une "première judiciaire", elle présente
un intérêt manifeste puisqu'elle admet la possibilité de poursuivre,
voire de juger, un dirigeant d'un Etat étranger en exercice. Jusqu'à
maintenant en effet, et à l'exception des jugements rendus par
les tribunaux militaires internationaux de Nuremberg et de Tokyo
et des mandats d'arrêt internationaux lancés par le tribunal pénal
international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), les seuls précédents
concernent d'anciens dirigeants ou d'anciens hauts fonctionnaires,
l'exemple le plus frappant résidant dans les poursuites engagées
contre le Général Pinochet. Après avoir rappelé les faits et la
procédure ayant conduit à l'arrêt de la Chambre d'Accusation de
la Cour d'Appel, nous constaterons que c'est à bon droit que les
magistrats ont rejeté les arguments développés par le Parquet.
L'article
peut-être consulté intégralement sur le site
Ridi.org / revue ADI
Lien direct : http://www.ridi.org/adi/200101a2.htm
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