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LA
LIBERTÉ Bulletin N°
31
Journal permanent et indépendant
de tous les djiboutiens de l'opposition
Bulletin
de l'A. R. D. H. D
2ème
année
Maj
19/01/01 à 0 h 00 (Heure de Paris)
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LA
LIBERTÉ :
votre journal se construit chaque jour devant vous, avec vos contributions.
Chacun peut s'y exprimer librement et sans aucune censure. . .
(*)
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SOMMAIRE
N° 31
. . . du
13/01/01 au 19/01/01
- Encore une fois, L'Afrique fait preuve d'une immaturité
politique en se soumettant au sommet France-Afrique.
-
ATTENTAT DU CAFE DE PARIS (SUITE) (La
voix de la jeunesse - MJOD)
- AMIENS : 1642 signatures en faveur de Jean-Michel Pouchele et
de son combat,
- LIMOGEAGE DE UN OU DEUX GENERAUX ?
- NOUVELLE INTERDICTION DU JOURNAL "LE RENOUVEAU" ?
- Djibouti un paradis protégé pour blanchir l'argent
de la drogue ?
- L'affaire BORREL relancée ?
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LE
COMITE DE SOUTIEN DE JEAN-MICHEL POUCHELE
17 ème jour de grève de la faim
Nous
recevons de nombreux messages de soutien et d'amitié
qui viennent de FRANCE et du MONDE ENTIER.
Exemple AMIENS (FRANCE) = 1642 signatures
Vous
aussi ... venez rejoindre le comité, pour donner
plus de poids à son action. Chaque nom compte !
il suffit de confirmer votre soutien par E-Mail !
13/01
LETTRE DE M. Gérard LACORDE, Trésorier de SOS-AFRICA,
au GARDE DES SCEAUX
20/12/00 LETTRE DE
M. le Député François COLCOMBET au GARDE
DES SCEAUX
14/10/00 LETTRE DE M. le Député Francis HAMMEL au
PREMIER MINISTRE
COMMUNIQUE
DE L'ARDHD du 17 janvier 2001
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13/01
DEUX COMMUNIQUES DE - SURVIE :
11
décembre 2000.
La Françafrique aux arrêts ?
09
janvier 2001. L'aveu
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COMMUNIQUE
DE SOMALILAND FORUM EN REPONSE AU RAPPORT DU SECRETAIRE GENERAL
DES NATIONS UNIES AU CONSEIL DE SECURITE (En
anglais) :
- présentation
rapide par l'ARDHD (en français)
-
accès au texte intégral
dans le numéro spécial 3 (En anglais)
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13/01
Le Trésorier payeur national de Djibouti vient de quitter ses
fonctions. (LOI) |
13/01
POUVONS-NOUS DEPASSER
NOS INTERETS PRIVES ET NOS EGOISMES ? LANCEMENT DE
NORD-SUD VOIX HUMAINE
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13/01
Otan, la revanche de Milosevic. L'arroseur,
arrosé ? (Edito international) |
14/01
SOMALIA: Puntland complains to UN Security Council
(Source IRIN
/ ONU) |
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16/01
: Réponse à M. DINI, suit à la condamnation du
coup d'Etat de Yacin
(Courrier des lecteurs) |
16/01
REMERCIEMENTS A LA LIBERTE (Courrier
des lecteurs) |
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16/01
ATTENTAT DU CAFE DE PARIS (SUITE) (La
voix de la jeunesse - MJOD) |
16/01
SAMATAR MIGUIL essaierait de constituer le fichiers des opposants
djiboutiens installés au Canada. Consignes de vigilance à
tous. (Bruits
et rumeurs) |
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16/01
La tension entre Djibouti et l'Ethiopie monte d'un cran
(AFP)
17/01
Une certaine confusion semble régner dans la gestion des
personnels du port !(ADI)
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16/01
L'insurrection serait-elle la meilleure des solutions pour aboutir
à un changement politique à Djibouti ? (Courrier
des lecteurs) |
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16/01
Encore une fois, l'Afrique fait preuve d'une immaturité politique
en se soumettant au sommet France-Afrique. (Courrier
des lecteurs) |
16/01
REPONSE A L'ARTICLE DU MJOD
(Courrier
des lecteurs)
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17/01
FRANCOIS-XAVIER VERSCHAVE, AUTEUR DE NOIR SILENCE ET PRESIDENT DE
SURVIE, DIALOGUERA EN DIRECT SUR INTERNET VENDREDI PROCHAIN |
GUELLEH
aurait-il vraiment peur ? S'affolerait-il ?
Il aurait décidé de limoger
deux généraux.. déjà le Général
Mahdi Ibrahim et prochainement le Général ZAKARIA
Le
journal "LE RENOUVEAU" de DAF serait interdit de parution.
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RADIO
TROTTOIR
:
votre chronique hebdomadaire
Y
a-t-il encore un Etat à Djibouti ?
La tragique découverte d'un chomeur :
le Président du Conseil Constitutionnel
a son bureau sur coin de table de l'Historil !!
16/01
DJIBOUTI VILLE EN DANGER D'EMEUTE DE LA FAIM
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Djibouti
un paradis protégé pour blanchir l'argent de la drogue
! (Source
Somalilandforum)
Reprise
d'un article qui semble remarquablement documenté, sur les
activités mafieuses et illicites qui se seraient développées
à Djibouti et qui donne les noms des personnes et entreprises
qui pourraient être concernées, en particulier dans
l'entourage de M. Guelleh. (En
anglais / Traduction partielle en Français)
|
(*)
nous pourrions être amenés à refuser les articles
dont le contenu serait contraire à la morale et/ou aux bonnes
moeurs ainsi que les attaques personnelles, non justifiées
et/ou disproportionnées. |
18/01
DRAME A BORAMA : DES ISSAKS AURAIENT TIRE SUR DES MANIFESTANTS GADABOURCIS
- 3 MORTS (Courrier
des lecteurs) |
16/11/00
Coopérants en voie de disparition (Lettre
du Continent)
23/12/00 DJIBOUTI : Des coopérants français
se rebellent. (LOI)
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L'AFFAIRE
BORREL RELANCEE ?
Selon une chronique sur France-Info le jeudi 18/01, l'affaire Borrel
pourrait-être relancée. |
Culture
: A. WABERI : écrivain djiboutien écrit
à Caen
(Stéphane Bouquet)
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COMITE
DE SOUTIEN DE JEAN-MICHEL POUCHELE
Jean-Michel
POUCHELE en grève de la faim depuis le 31/12,
devant la sous-préfecture d'Abbeville,
demande à la France de le réintégrer dans
son honneur 'volé'
par le régime dicatatorial de MM APTIDON et GUELLEH à
DJIBOUTI
Consultez
nos informations et le communiqué de presse du 4/01
Le comité de soutien est en cours de constitution
depuis le 4/01. Vous pouvez vous y associer en
cliquant ici pour nous adresser le message suivant :
"je
soutiens l'action de Jean-Michel Pouchèle et demande à
la France de le réintégrer dans son honneur. Je
demande aussi qu'une loi soit votée en faveur de l'ingérence
humanitaire".
Prénom,
nom,
Profession
Ville
1
- Parmi les signataires (Extrait de la liste en
cours de constitution)
A noter 1642 signatures dans la ville
d'Amiens (France)
que nous ne pouvons pas publier
pour des raisons évidentes de place disponible.
Jean-Loup
SCHAAL, Président de l'ARDHD, Vice-Président
de SOS-Africa, Paris (France)
Gérad
LACORDE, Trésorier de SOS-AFRICA, (France)
Maxime GREMETZ, Député de la Somme, (France)
Francis HAMMEL,
Député de la Somme (France)
François
COLCOMBET, Député
de l'Allier (France)
Ngarlejy YORONGAR, Député, N'Djaména (Tchad),
Joël HART, Maire
d'Abbeville (France)
Jean-Jacques LEULLIER,
Adjoint au Maire d'Abbeville, Affaires Sociales et Quartiers
Claude
BOURET, Conseiller
Municipal d'Abbeville (France)
Roger-Vincent
CALATAYUD, ancien
bâtonnier, Président de la Commission des Droits
de l'Homme au Conseil National des Barreaux, Président
de l'AFADD - Tarbes (France)
Aref Mohamed AREF, avocat 'suspendu par le régime',
(Djibouti)
Nicolas
DUMONT,
secrétaire
de la section du Parti Socialiste d'Abbeville,Trésorier départemental
de la Fédération de la Somme du Parti Socialiste,
Abbeville, (France)
Saida BARREH-FALCOU,
représentant le PND (Djibouti) en Europe, Paris,
(France)
Mohamed
HASSAN, secrétaire général du M J O D (Djibouti)
(Canada)
Djimadoum LEY-NGARDIGAL,
ACTUS (Tchad), Amiens (France)
Mohamed-Moussa AÏNACHÉ, ancien
directeur de la RTD à Djibouti, (France)
Jean-Prosper BOULADA, Coordonnateur
du Front Uni pour une Alternance Démocratique au Tchad (FU/ADT),
Srasbourg (France)
Mohamed de WABERI, Chairman of Alliance Arrey Djiboutienne
(Canada)
Jean-Claude
BIGAN,
Président de Zone Lions Club, DOULLENS (France)
Jacques PLET, Président d'Association de Quartier,
Abbeville (France)
Alain JOLY,
Association ADCI, 18500 Vignoux sur Barangeon /Berry & Sologne
(France)
Laurent
LECLERCQ,
Animateur, Abbeville (France)
Ibrahim
WARSAME Veterinary Surgeon Uppsala, (Suède)
Jean-Philippe FRANÇOIS,
Pharmacien, Abbeville (France)
Ismail
MOHAMED multimedia technician Atlanta (USA)
Abdi IBRAHIM, programmeur ( Suède ) Pays: Somaliland
Yussuf S. ALI Telecom Engineer
New Jersey, (USA)
Gilbert GOBET, Informaticien, Créteil (France)
Daniel PETIT, Ingénieur, (Suisse)
Hassan
Mogeh HIRSI,
Accountant, Los Angeles, California (USA)
Ali
ISMAIL, Financial
Analyst, Toledo, Ohio (USA)
M.Houssein ABDI, Auditeur
interne, Montreal, (Canada)
Abdulrahman
ISMAIL, Aviator
,Kuwait City (State of Kuwait)
Alain
DORION,
Pîlote
d'Essais Automobile, Amiens (France)
Stéphane
CAIL,
Gérant
de Société Drucat (France)
Mustapha
BELGHOUL,
Gérant
de Société, Abbeville (France)
Gisèle
HAREL,
Gérante
de Société, Abbeville (France)
Dominique CASTELEYN, Chargé
de mission, Lycée Agricole d'Abbeville (France)
Francesca
ZUCCHIATTI, écrivain, Pordenone (Italie)
M. M. M. Montréal Québec (Canada)
Ibrahim JAAMAC, interprète
Lund (Suede)
Danielle MARC, Collectivité
Teritoriale 30100 ALES (France)
Julie CHAPELLE, Etudiante
27170 le tieulle othon (France)
Marie-Thérèse ALBERT,
employée d'administration 30900 NIMES (France)
M D A, Montréal (Canada)
Jean-Christophe GOUX, Lausanne,
(Suisse)
Patrick FALCOU Paris
(France)
Marion
BARUCH, Paris (France)
Ivonik BERNARD, Poissy (France)
Abdi HASSAN Ottawa (Canada)
H. DUALEH Toronto,
Ontario (Canada)
Jessica HOFFE,
Etudiante Lessines (Belgique)
Abdi HASSAN[abdillahi]
Philippe CHOQUET, Agent Administratif
Abbeville (France)
Daniel
FONTAINE,
Cuisinier, Abbeville (France)
Ronald
DEMARET,
Chef de Chantier (France)
Laurie
DORION,
Hôtesse de caisse, Amiens (France)
Evelyne TOMAS, Retraitée,
Abbeville (France)
Christina POUCHELE, Employée
de bureau, Abbeville (France)
2 - Messages : (Certains
djiboutiens ne peuvent donner leur nom pour des raisons de sécurité
; nous publions une sélection de leurs messages en respectant
l'anonymat à chaque fois que cela est demandé)
Je
tenais a dire a ma façon que je soutiens l'action de ce monsieur
qui se bat pour son honneur ,comme la plus part des djiboutiens/ennes
qui vivent aux Etat-Unis ou en Europe sont choqués et humiliés
par ce President Ismail Omar Guelleh et son cousin Hassan Gouled
Aptidon .
Pour conclure mes petits mots courage frere !!!! esperant qu'ils
quitteront un jour les dictateurs de djibouti .
Je soutiens l'action de Jean-Michel et ses droits
doivent lui etre restitués pour dénoncer son jugement arbitaire.
"La communauté Djiboutienne de la Scandinavie soutient
fermement et sans recul, l'action de Jean-Michel Pouchèle et elle
demande à la France de le réintégrer dans son honneur. Nous demandons
aussi, qu'une loi soit votée en faveur de l'ingérence humanitaire".
Cordialement Ibrahim JAAMAC,
I
am very sadden and disappointed with "Son of Guelleh"
of Djibouti government' by throwing into jail a humanitarian worker
from France of whom his only crime is having went to the north,
the Afar region, to help the people who are under a blockade by
Guelleh forces. In my personal opinion this is the equivalent
of when Siad Barre cut off all humanitarian workers from Somaliland
in 1988 or when Mengistu of Ethiopia used the food blockage against
his own people in 1985. This is an acceptable act and any citizen
of this world should condemn it.
Au nom du groupe Alliance Arrey Djiboutienne du
Canada, on vient de soutenir l'action pour ce monsieur et pour
son ingerence humanitaire et de retrouver son honneur au sein
de la communaute Djiboutienne et Francaise.
Je soutiens mon ami Jean Michel Pouchelle, d'autant
plus que j'ai eu l'honneur d'être son avocat à cette époque à
Djibouti comme à Paris. Je sais que les faits qui lui étaient
reprochés n'avaient aucun fondement juridique au regard du droit
positif djiboutien. La condamnation dont il a fait l'objet est
inique et je suis encore choqué d'apprendre que la France l'a
fait inscrire au casier judiciaire de Monsieur Jean Michel Pouchelle.
Je vous adresserai une copie des conclusions que nous avions fait
valoir devant les juges djiboutiens déjà à l'époque sous les ordres
du Gouvernement. Avec mes meilleurs voeux à Jean Michel et toute
sa chamante famille. Fraternellement Aref.
Porto
il mio sostegno a Jean Michel Pouchele per il suo combattimento
in favore dei Diritti dell'uomo in Gibuti ed gli invio tutti i
miei incoraggiamenti.
Je
souhaite une bonne année et soutout du courage à pouchelle .
Nous
soutenons entièrement M. Pouchèle dans son combat pour retrouver
son honneur, après avoir été condamné et éffectué sa peine sur
la base d'un acte d'accusation inique , alors que M. Pouchèle
est connu, reconnu mème pour son sens de l'abnégation au service
de populations défavorisée qu'il aide de tout coeur, en particulier
à Djibouti.
Le M J O D se joint aux autres fréres djiboutiens
pour que M pouchelle retrouve ses droits perdus par le régime
paniquant de guelleh.LE mouvement demande au premier ministre
français d'intervenir pour M pouchelle comme la france avait fait
pour l'ancien président de la côte d'ivoire.merci.
_________________________________________
Je
suis au regret, pour des raisons de sécurité, de
ne pouvoir signer la pétition pour la démarche de
Jean-Michel Pouchèle. Je tiens néanmoins à
vous faire savoir mon total soutien à l'action de ce héros
de la cause humanitaire. En effet, comment oublier ces quelques
rares hommes d'exception plein de courage qui osent braver les
dictatures les plus odieuses pour apporter aides et assistances
à leurs frères humains dans la détresse.
Je me désole cependant qu'aucun dirigeant du Frud ni qu'aucune
personnalité politique afare de l'opposition, en dehors
bien entendu de maître Aref, n'aient soutenu l'action de
ce GRAND MONSIEUR. N'est-ce pas en venant au secours de nos compatriotes
afars que Jean-Michel Pouchèle fut condamné sans
vergogne par un dictateur minable ?
_______________________________
Hi
brother! You are not alone. All djiboutians, in my town (USA),
are following your action. We say thank you for all what you did
in the North.
En
effet, M. Jean-Michel Pouchèle est un héros de la cause humanitaire
qui a porté assistance aux populations civiles en détresse fuyant
les massacres du régime dictatorial de Guelleh. Courage Jean-Michel,
le peuple de Djibouti ne manquera pas de vous soutenir. Ceux qui
sont au pouvoir à Djibouti sont des mercenaires éthiopiens.
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Sommaire
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13/01 LETTRE DE M. Gérard LACORDE,
Trésorier de SOS-AFRICA AU GARDE DES SCEAUX
Talmas,
le 13 Janvier 2001
Madame Marylise Le branchu
Garde des Sceaux
Ministre de la Justice
13, place Vendôme
75042 PARIS
Madame la Ministre,
En tant
que Vice-Président de l'Association Humanitaire SOS AFRICA,
je viens par la présente, vous demander de bien vouloir
examiner le cas de Monsieur Jean-Michel POUCHEL, Président
de cette même Association en grève de la faim depuis
le 31 décembre 2000 devant la Sous-Préfecture d'Abbeville
dans la Somme.
Il a entamé cette grève de la faim afin d'obtenir
de vous-même sa réintégration dans son honneur,
par l'annulation de la sentence inique qui l'a frappée
en 1994.
Depuis plus de 10 ans maintenant, Jean-Michel Pouchèle
consacre sa vie à l'action humanitaire.
En 1991, le Gouvernement dictatorial djiboutien l'expulse du pays,
au motif qu'il était " interdit d'apporter une aide
aux populations " victimes du blocus mit en place par ce
même gouvernement.
En 1993, il se rend à nouveau dans ce pays où règne
la guerre civile et en est encore expulsé.
En 1994, convoyant une cargaison de médicaments, il fut
arrêté et condamné à huit mois de prison
ferme, au cours d'un procès indigne du Droit.
Après trois mois d'emprisonnement à Djibouti dans
la célèbre prison de Gabode !, il fut en France,
sous pression, grâce au concours d'une Association de Défense
des Droits de l'Homme à Djibouti, défendu par Monsieur
Aref, depuis déchu de ses droits d'Avocat par la dictature.
Hélas, la sentence inique prononcée par le Tribunal
de Djibouti fut " honteusement " confirmée par
le Tribunal de Bobigny. Ainsi, Jean-Michel Pouchèle, fut
incarcéré pour un mois à la maison d'arrêt
de Fleury Mérogis.
Depuis il ne cesse de demander au ministère de la Justice
sa réintégration dans son " Honneur "
et de prononcer l'annulation de la sentence dont il fut l'objet.
Faute d'être entendu et en désespoir de cause, il
a donc entamé au risque de sa vie, une grève de
la faim. Il est déterminé à aller jusqu'au
bout et c'est bien là notre inquiétude.
Tout le
monde sait que le régime djiboutien bafoue quotidiennement
les droits de l'Homme.
La France,
Pays des Droits de l'Homme, ne peut rester indifférente
au cas de Monsieur Jean-Michel Pouchèle, et laisser cet
homme dans le déshonneur d'un repris de justice, alors
même qu'il a tout abandonné (sa vie familiale et
professionnelle) pour consacrer le reste de sa vie aux plus démunis,
caractérisant pleinement les valeurs de Justice et de Fraternité
que notre Pays défend.
Comptant sur votre bienveillance et dans l'attente,
Je vous
prie de croire, Madame La Ministre, en l'expression de mes sentiments
respectueux.
Gérard Lacorde
Vice-Président de SOS AFRICA
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Sommaire
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20/12/00
LETTRE DE
M. le Député François COLCOMBET
au GARDE DES SCEAUX
François COLCOMBET
Député
de l'Allier
24, Cours Anatole France
03000 MOULINS
Moulin,
le 20 décembre 2000
Madame Marylise LEBRANCHU
Ministre de la Justice & Garde des Sceaux
13, Place Vendôme
75042 PARIS CEDEX 01
Réf. : JP/2012FC04
Madame
le Ministre,
En ma qualité de Président de Groupe es Partenaires
membres de la Ligue des Droits de l'Homme, je me permets d'attirer
votre attention sur la situation de Monsieur Jean-Michel POUCHELE,
dont me fait part mon collègue, Francis HAMMEL, député
de la Somme.
L'intéressé
a été arrêté en septembre 1994 à
Djibouti pour délit d'ingérence humanitaire.
Condamné à 6 mois de prison ferme, il reste aux
mains des autorités djiboutiennes jusqu'au 31 décembre
1994, date de son expulsion du territoire.
A sa descente
d'avion, à l'aéroport de Roissy, il est attendu
par un fourgon cellulaire, et transféré à
la prison de Fleury Mérogis pour purger le reste de sa
peine. Après 27 jours d'incarcération, il recouvre
sa liberté.
Victime
d'une double injustice, Monsieur POUCHELE réclame une réhabilitation
morale, qui me semble tout à fait légitime.
Mon collègue,
Francis HAMMEL, me précise cependant que la demande de
réhabilitation morale par ses soins à Madame GUIGOU,
en juillet 1997, a été refusée. Il a fait
une nouvelle tentative auprès de Lionel JOSPIN, le 14 octobre
dernier, sans réponse à ce jour.
C'est
pourquoi je me permets de m'adresser à vous, afin de relayer
la demande de mon collègue et obtenir un nouvel examen
de cette requête.
Vous remerciant
par avance de toute la bienveillance que vous voudrez bien réserver
à ce dossier.
Je vous
renouvelle, Madame La Ministre, l'assurance de parfaite considération
et de mes sentiments les meilleurs.
Le Député de l'Allier
François COLCOMBET
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14/10/00
LETTRE DE
M. le Député Francis HAMMEL
au PREMIER MINISTRE
Francis HAMMEL
DÉPUTÉ de la Somme
Conseiller Municipal d'Abbeville
28, rue Millevoye
Tél. 03 22 19 11 41
Abbeville, le 14 octobre 2000
Monsieur Lionel Jospin
57, rue de Varenne
75700 Paris
Monsieur le Premier Ministre,
Je me
permets d'attirer votre attention sur la situation de Monsieur
Jean Michel POUCHELE demeurant 2/11, rue des Foulons à
Abeville 80100.
Spécialiste
de l'action sanitaire et Président de l'Association humanitaire
" SOS AFRICA ", Monsieur POUCHELE, après quatre
années de services auprès des populations AFARS
locales, a été arrêté le 28 septembre
1994 à Tadjourah, dans le Nord de la République
de Djibouti par deux policiers autochtones qui se trouvaient au
volant d'un camion de l'UNICEF.
Accusé
de délit d'ingérence humanitaire, Jean-Michel Pouchèle
est d'abord incarcéré à la prison de civile
de Gabode. En signe de protestation, il entame une grève
de la faim. Il est alors transféré à l'hôpital
Peltier de Djibouti. Juillet
Condamné
à 6 mois de prison ferme, il restera aux mains des autorités
djiboutiennes jusqu'au 31 décembre 1994, date de son expulsion
du territoire.
A sa descente
d'avion, à l'aéroport de Roissy, lui qui croyait
sans doute naïvement retrouver sa liberté, il est
attendu par un fourgon cellulaire français et il est conduit,
par deux policiers français à la prison de Fleury
Mérogis pour purger le reste de sa peine.
Il devra
subir 27 jours d'incarcération avant de récupérer
sa liberté.
Victime d'une double injustice, Jean-Michel Pouchèle réclame
une réhabilitation morale, qui à mon avis se justifie
légitimement.
En apportant
son soutien médical à une population maltraitée
par un dictateur, Jean-Michèle Pouchèle n'a commis
me semble-t-il aucun crime, aucun délit, si ce n'est celui
d'ingérence humanitaire.
Son incarcération
à Djibouti, mais plus encore en France l'a énormément
choqué, voire traumatisé, ce que je comprends aisément.
J'ai donc
pensé, à tort sans doute, qu'au pays des Droits
de l'Homme, Jean-Michel pourrait retrouver son honneur, c'est
pourquoi le 19 juillet 1997, je me suis adressé à
Madame la Ministre de la Justice pour demander cette réhabilitation
morale.
Hélas,
pour Jean-Michel Pouchèle, mais au-delà de cette
personne pour toutes les victimes du dictateur Hassan Gouled,
la réponse fut négative.
Résigné
pendant un certain temps, Jean-Michèle Pouchèle
a repris contact avec moi pour savoir si une nouvelle tentative
auprès du Chef du Gouvernement Français serait plus
fructueuse.
C'est donc
là le sens de ma démarche.
Je vous
prie de croire, Monsieur le Pemier Ministre, à l'expression
de sentiments les meilleurs.
F. HAMMEL
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13/01
DEUX COMMUNIQUES DE - SURVIE -
Communiqué
du 09 janvier 2001.
L'aveu
Selon le Monde du 7 janvier 2001, le Préfet Jean-Charles
Marchiani a déclaré le 30 novembre aux policiers
qui l'interrogeaient : " Nous, c'est-à-dire moi pour
le compte de Charles Pasqua, avons négocié publiquement
avec le Président Dos Santos l'aide politique et économique
de l'Angola à l'action de la France dans cette partie de
l'Afrique, qui s'est concrétisée par l'envoi de
troupes dans les deux Congo. "
Ainsi un éminent fonctionnaire avoue que " l'action
de la France " se traduit par la participation à deux
des plus sanglants conflits d'Afrique, via une alliance politique
et militaire avec un régime dictatorial et archi-corrompu
(trafics d'armes inclus).
Les Congolais des deux rives seront ravis de cette sollicitude
et de cette forme subtile de non-ingérence.
Par ailleurs, on se demande pourquoi un ministre de l'Intérieur
s'occupait de la politique extérieure de la France, sauf
à considérer qu'il agissait sous couvert de cette
dernière et qu'il était chez lui en Afrique.
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C
O M M U N I Q U É du 11 décembre 2000.
La Françafrique
aux arrêts ?
Qui arrêtera la Françafrique ? demandions-nous en
avril 2000, en publiant, aux Arènes, sous la signature
de François-Xavier Verschave, le "pavé"
Noir Silence. Malgré le silence médiatique, l'ouvrage
a déjà trouvé plus de 20 000 lecteurs, en
France et en Afrique. Et tout se passe comme s'il avait trouvé
des lecteurs républicains dans l'appareil judiciaire, résolus
à arrêter, au sens littéral, une partie de
l'État-major de la Françafrique.
Quelques
éminences de cette République souterraine ont en
effet été mises en examen, voire écrouées,
pour des affaires qui ne sont pas que métropolitaines (le
racket des marchés franciliens était en partie blanchi
via la Côte d'Ivoire ou le Congo-Brazzaville) : Michel Roussin,
responsable Afrique du MEDEF, vice-président Afrique du
groupe monopolistique Bolloré, ancien numéro deux
des services secrets, ex-ministre de la coopération, aiguilleur
des finances chiraquiennes ; Pierre Falcone et Arcady Gaydamak,
duettistes pasquaïens des ventes d'armes contre pétrole,
au cur de la guerre civile angolaise - avec l'aimable concours
de Jean-Christophe Mitterand. A la clef apparaîtrait un
financement du RPF de Charles Pasqua, l'un des chefs d'orchestre
françafricain.
La police
et la justice semblent aussi, enfin, se soucier d'arrêter
sérieusement Alfred Sirven. Il était, on l'apprend,
protégé par un vrai-faux passeport, procuré
par un salarié du groupe Bolloré, ex-mercenaire
aux Comores, issu comme il se doit des milieux d'extrême-droite
(le GUD). Derrière Sirven se profile un autre personnage-clef
de la Françafrique, Jean-Yves Ollivier, supposé
son officier parlant. Ami de Roussin, Ollivier est passé
par l'Afrique du Sud de l'apartheid, les Comores, le Congo-Brazzaville
en guerre civile, le commerce du pétrole et des armes.
Dans cette fonction de tuteur de Sirven, Ollivier a succédé
au colonel Pierre Léthier, ex-numéro deux de la
DGSE, vendeur d'armes passé par l'Afrique du Sud et la
Suisse, au cur du scandale Elf-Leuna-Minol.
A côté
du tandem milliardaire Falcone-Gaydamak apparaît Thierry
Imbot, fils défenestré de l'ancien numéro
un de la DGSE, après avoir été au cur
de l'affaire des frégates de Taïwan
A noter chez ces personnages un fort pourcentage d'appartenance
à la Grande Loge nationale française (GLNF), qui
cherche décidément à coloniser la Françafrique.
On pourrait
laisser tranquille ce monde d'initiés si leur activité
ne détruisait la démocratie française par
la grande corruption, et maints pays d'Afrique par le pillage
et l'alimentation des guerres civiles.
Les juges ne semblent pas s'y résigner.
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16/01
SAMATAR MIGUIL essaierait de constituer le fichiers des opposants
djiboutiens installés au Canada. Consignes de vigilance
à tous.
En raison des difficultés actuelles du régime
de Guelleh, Samatar Miguil, beau-frère de l'un des Ministres
de Guelleh, et resident à Toronto, essaie actuellement
de récupérer toutes les adresses et les identites
des opposants djiboutiens au Canada. Notamment par
l'intermédiaire des Chatrooms et des organisations fantoches
d'opposition qui n'ont d'existence que sous une adresse E-Mail.
A tous, nous recommandons la plus grande vigilance.
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17/11
GUELLEH AURAIT-IL PEUR ...
MÊME DE SON ENTOURAGE ?
En tout cas, il semble qu'il s'affole.
Selon
des sources dignes de confiance, il aurait limogé aujourd'hui
le Général Mahdi Ibrahim et il s'apprêterait
à faire de même avec le Général ZAKARIA.
Le prétexte officiel serait l'insuffisance de leur soutien
au système dictatorial, durant la journée du 7
décembre (Affaire Yacine Yabeh).
Le
journal "LE RENOUVEAU" de DAF aurait été
de nouveau interdit de parution même à Djibouti.
M.
Guelleh ne sort plus : depuis quelques temps, on ne le verrait
plus en public, ni même à la télévision.
Certains pensent même qu'il pourrait être malade
(comme l'aurait été son frère ...).
Nous
attendons des confirmations de ces informations données
en avant-première.
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COURRIER
DES LECTEURS
Nous
reprenons le contenu intégral des lettres qui nous sont
adressées.
Nous publierons aussi les messages des lecteurs qui souhaitent
répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité quant au contenu
des messages de cette rubrique. Ils sont publiés sous la
responsabilité entière de leurs auteurs.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique,
ni aucun parti et qu'elle milite exclusivement en faveur de la
Paix et des Droits de l'Homme.
Pour des raisons de sécurité, les messages sont
publiés sans les noms des auteurs (sauf demande formulée
avec précision par l'auteur)
16/01
: Réponse à M. DINI, suit à la condamnation
du coup d'Etat de Yacin.
Bonjour,
Je
voudrais répondre a M. Dini du fait qu'il a condamné
la tentative de coup d'Etat de MR YACIN YABE. Je voudrais simplement
dire que MR Dini est plus coupable que ce dernier quand on se
souvient que le FRUD avait tué des centaines de nos soldats.
Donc Dini la ferme, tu as été plus sanglant que
YABE.
Un djiboutien de l'étranger.
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16/01
REMERCIEMENTS A LA LIBERTE
Je vous
remercie d'avoir transmis mon message de soutien à un defenseur
des pauvres et des opprimés, et je suppose que vous transmettrez
ma petition aux autorités Françaises que leurs attitudes
me surprennent. Je ne dirai pas la France mais Je crois que les
autorités Françaises ont choisi leur camp: Soutenir
et venir au secours d'un dictateur sanguinaire. C'est vraiment
triste.
Je vous
remercie aussi de votre courage de denoncer cette dictature qui
ne cesse de s'en prendre quotidiennement à un peuple humilié
qui a perdu sa voix et qui n'a plus de droit. Bien que la peur
et la terreur obligent beaucoup des gens à ne rien dire,
peur de perdre leur vie ou celles de leur famille, croyez-moi,
tous les Djiboutiens conscients soutiennent pleinement vos efforts
et sont reconnaisants de votre contibution à leur cause.
Je visite
chaque semaine votre site qui est la seule source fiable des nouvelles
de mon pays.
Cordialement
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16/01
L'insurrection serait-elle la meilleure des solutions pour aboutir
à un changement politique à Djibouti ?
Toujours est-il que cela sous-entend l'existence d'un ou de plusieurs
leaders de l'opposition qui sauront encadrer cette insurrection,
sinon faut dire bonjour à l'anarchie.
Constat,
il y a de moins en moins de vrais opposants !!!
D'autre part, il faut souligner et re-souligner comme vous le
faites ici régulièrement, chacun à sa manière,
que la politique à Djibouti est synonyme de consensus dans
le sens où un dominant, le président, essaie de
négocier la sauvegarde de l'hégémonie de
sa tribu avec d'autres acteurs moins forts que lui dont le seul
mérite fut de contester son autorité.
La fin justifie les moyens : ce n'est pas l'avenir du pays qui
est en jeu, mais celui du maintien de la domination économique
du clan de Guelleh et des intérêts des familles de
ses acolytes.
Les moyens sont bien sûr la manipulation ou la répression,
le clientélisme ou l'emprisonnement, le harcèlement
policier avec en prime le statut de " bras cassé."
Il faut
que le peuple, " la populace haineuse " comme on dit,
conteste et descende dans la rue !
Si quelques hommes, de par leur contestation, ont changé
les choses à leur avantage, le peuple, lui, va changer
le cours de l'histoire du pays. Il n'y a qu'à voir l'expérience
yougoslave.
Le bon sens nous indique à chercher la solution dans la
sensibilisation de la population djiboutienne quant à l'apathie
dont elle est victime pour qu'elle s'arrache d'un seul cri de
la sieste tropicale dans laquelle elle se plaît à
mourir à petit feu.
Elle saura alors entamer, sans peur, la cadence de la protestation
populaire.
" Rien de grand ne s'est fait dans ce monde sans passion."
Hegel
Ayant la
passion de la justice et de la liberté pour l'amour de
notre pays.
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16/01
Encore une fois, L'Afrique fait preuve d'une immaturité
politique en se soumettant au sommet France-Afrique.
En effet,
c'est dans un étrange coïncidence que ce sommet va
se tenir alors que les tribunaux français sont en train
d'éplucher 40 ans de relation douteuse et obscène
entre la France et l'Afrique.
Dans ce
contexte, les Africains de ce sommet ne représentent rien
d'autre qu'une caricature de Chef d'États et de gouvernement
figés dans un passe rendu obsolète. Les Bongo, Yadema
et autres sont une génération d'individus qui reflètent
tout ce qui ne va
pas en Afrique.
Il est
bien vrai que le ridicule ne tue pas car si non, une bonne partie
des Présidents de l'Afrique actuelle serait disparue ;
c'est bien dommage. Beaucoup d'Africains et de non-Africain, se
posent aujourd'hui la question de savoir quels sont les intérêts
de l'Afrique avec la France.
Est-il raisonnable que tous les pays d'Afrique mettent la France
sur un pied destal ?
Qu'est-ce que, concrètement, apporte la France a l'Afrique
?
Et, lorsque je dis concrètement, je parle du commun des
mortels qui vit dans un bidonville.
Il est
en train de se prouver et par nul autre que les tribunaux français,
que l'argent des contribuables français dépensé
pour le compte de l'Afrique est retenue et détournée
en France même. Tous les systèmes français
se partagent le gâteau : politique (tous les
partis), intellectuel (les écrivains actuellement en prison
et ceux en examen), les hommes d'affaires (là on ne peut
même recenser le nombre, en incluant le couturier proxénète
de Bongo) et tout l'appareil militaire.
Dans l'autre
côté, les grands bénéficiaires de cette
relation incestueuse, sont les dictatures en place qui financent
ainsi, leur abject train de vie étalée sans pudeur
en face de la misère nationale et collective, avec l'argent
des contribuables français et les maigres (parfois pas
si maigre : Zaïre, Angola, Gabon etc...) ressources de leur
pays.
Malgré tout cela, et en prime, nous sommes la risée
du monde qui considère les pays africains dans leur ensemble
et sauf l'Afrique du Nord, comme des bébés attardés
mentaux qui ne veulent pas quitter le jupon de leur mère.
De grâce,
chers frères africains, grandissez et mûrissez. Traitez
avec la France d'adulte à adulte. Cela aura des conséquences
économique qui seront bénéfiques pour le
contribuable français et qui contribueront à sauver
le continent noir à défaut de la misère,
au moins des dictateurs et du ridicule.
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16/01
REPONSE A L'ARTICLE DU MJOD
Chers amis de Liberté-Aref,
Jai été choqué à la lecture
dun article aux relents islamiste et antisémite paru
sur le numéro 31 de votre journal de cette semaine (de
13/01/01 au 19/01/01). Cet article intitulé " attentat
du Café de Paris (suite) " émanant du MJOD
a de quoi inquiéter. Est-il besoin comme la fait
lauteur de cet article de citer des propos ambigus qui peuvent
prêter à confusion ?
En effet,
lon peut lire dans le paragraphe n° 9 de larticle
en question que " IOG était conseillé par des
experts juifs qui se cachaient sous de faux noms " français
" ". Je ne vois décidément pas la pertinence
de ces affirmations dans un article de ce genre. Font-elles allusions
aux experts israéliens au quel cas ces allégations
peuvent avoir tout leur sens ou bien font-elles allusions, comme
je le crains, à un présupposé complot juif
qui nous rappelleraient alors sans conteste les pires discours
de lExtrême Droite ?
Par ailleurs
des accusations trop précises, à mon goût,
sont portées contre les responsables politiques français
dans le cadre de laffaire Borrel et de lattentat du
Café de Paris. Nous ne doutons guère quIOG
ait quelque chose à voir avec ces drames et il est en outre
clair que les autorités françaises à Djibouti
tout comme les juges chargés de ces affaires (surtout en
ce qui concerne laffaire Borrel) nont pas eu des attitudes
franches dans leurs enquêtes respectives tant ils ont multiplié
des irrégularités
Malheureusement,
force est de constater que nous ne pouvons pas en dire plus à
lheure actuelle faute de preuves tangibles. La bonne méthode
à mon humble avis serait de faire éclater la vérité
en appelant à la transparence sur ces enquêtes et
den dénoncer les irrégularités, dont
jai parlées plus haut, comme vous laviez si
bien à fait à maintes reprises déjà.
Mais, tant que nous ne possédons aucune preuve vérifiable
sur ce sujet, ne nous mettons pas dans une situation délicate
en laissant transparaître inopportunément des allégations
qui peuvent malheureusement et à juste titre être
qualifiées de diffamatoires ou voire pire dans lexemple
dexperts juifs.
En effet,
je tiens beaucoup comme nombre de mes compatriotes djiboutiens
de lopposition à ce que votre journal Liberté-Aref
ne connaisse de difficultés daucune sorte. Il serait
trop dommage que les détracteurs sans doute nombreux de
votre e-journal trouvent par-là matière à
polémique pour demander sa suspension.
Amicalement votre,
A. N.K.
Ps : mes inquiétudes sont peut-être exagérées,
mais je tenais à en faire part aux rédacteurs du
journal que je considère désormais comme étant
ma source fiable et favorite dinformations sur Djibouti..
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Note de l'ARDHD.
Merci,
Cher lecteur, pour votre réaction qui est empreinte de
sagesse. Nous avions pris la précaution d'indiquer que
la publication de cet article était placée sous
l'entière responsabilité du MJOD. Nous sommes toujours
partagés entre le fait de filtrer les informations et notre
souhait de n'exercer aucune censure. Ce n'est pas toujours facile
...
En l'espèce, je pense que notre auteur a voulu désigner
des experts israéliens et non juifs aux sens religieux
et ou ethniques..
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18/01
DRAME A BORAMA : DES ISSAKS AURAIENT TIRE
SUR DES MANIFESTANTS GADABOURCIS - 3 MORTS
En ce début
du nouveau millénaire, une petite dictature sans nom a
connu une vraie tragédie qui a eu lieu le 10 janvier dernier.
Des élements armés de la tribu Issack ont ouvert
le feu sur des manifestants civils qui étaient descendus
dans la rue pour protester contre les violences de l'administration
Egal particulièrement dirigées contre les habitants
de la region d'Awdal, essentiellement des Gadabourcis.
En effet,
tout a commencé lorsque les autorités de la République
auto-proclamée ont décidé d'expulser deux
étrangers (un Américain et un Hollandais) qui menaient
avec les sages de la région des projets de développement.
Ces projets
parrainés par les notables des Gadabourcis ont été
mal vus par Mr Egal. Dans un premier temps il a essayé
de covaincre les deux étrangers de transférer leurs
activités dans la région de Berbera. Mais lorsque
les deux hommes ont fait savoir qu'ils avaient donné leur
parole à la population Gadabourcis, Mr Egal a ordonné
à son vice-président de décreter leur expulsion.
Pourtant
le vice-président (mr Rayaleh) avait offert un déjeuner
à ces deux hommes en
compagnies des notables de la region d'Awdal. Ce volte-face de
M. Egal est la confirmation de son animosité à l'égard
de la tribu Gadabourcis, qui ces derniers temps ne cachent pas
leur volonté de construire l'unité somalienne.
A noter
que les évenements du 10 Janvier constituent des actes
sans précedents puisqu'ils ont fait 3 morts, des civils,
et plusieurs blessés dont la majorité appartiennent
à la milice armée de Mr Egal.
La ville
de Borama est toujours sous le couvre-feu et jusqu'à présent
aucune concertation n'a été ouverte entre les représentants
de la population et ceux de l'administration.
La population
de la ville est sous le choc et la tension est telle que Mr Egal
continue de renforcer sa présence militaire aux alentours
de la ville. On craint que la situation ne s'envenime au cours
des prochains jours.
A.K.
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Les
principaux responsables
d'actes de torture à Djibouti.
Maintenant
que la justice pénale pourrait instruire (compte-tenu du
jugement rendu récemment par la Cour d'Appel de Paris) les
plaintes des victimes de mauvais traitement, d'emprisonnement arbitraire
et de torture, nous rappelons à l'opinion publique les noms
des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités
par les victimes.
Parmi
les
tortionnaires les plus cités
- Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
Commandant
Zakaria Hassan
- Lieutenant
Ladieh
- Lieutenant
Mohamed Adoyta
- L'aspirant
Haroun
- Le
sous-officier Naguib
- L'adjudant
Tane
- Kalifa
- Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à l'étranger
sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance.
Nos
informations sur la torture à Djibouti. et les récits
des victimes
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NOUVELLES
BRÈVES ET REVUE DE PRESSE
13/01
SOMALIE : REPONSE DE SOMALILAND FORUM AU RAPPORT PRESENTE PAR
LE SECRETAIRE GENERAL DE L'ONU AU CONSEIL DE SECURITE.
Le somaliland Forum répond
au rapport présenté par le Secrétaire Général
de l'ONU au Conseil de Sécurité. Ce texte très
détaillé et très précis conteste 24
points au total et il s'appuie aussi, dans la plupart des cas,
sur des sources indépendantes. La politique et l'action
de M GUELLEH sont vivement critiquées à de nombreuses
reprises.
Compte-tenu de la longueur du texte, mais aussi de son importance,
nous avons choisi de le publier intégralement dans sa langue
d'origine - anglais -, dans le numéro spécial N°3.
Pour y accéder, cliquez ici.
Nous sommes désolés de ne pouvoir le traduire
en français.
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A
lire dans
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN
n°933 du 13/01/2001
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Le Trésorier payeur national de Djibouti vient de quitter
ses fonctions et d'être nommé ambassadeur extraordinaire
et plénipotentiaire en attente d'une affectation, par décision
du conseil des ministres.
Note
de l'ARDHD : Cette information confirme notre 'brève' parue
dans le numéro précédent. D'après
nos information, le TPN de Djibouti pourrait être nommé
comme Ambassadeur à Paris.
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LA
LETTRE DU CONTINENT - 16/11/00
Coopérants en voie de disparition
Le nombre de coopérants est passé en-dessous de
la barre des 2 000 agents avec 1 979 agents seulement cette année
contre 2 133 en 1999 et 2 898 en 1996.
L'article précise qu'une réduction d'environ 22
coopérants est prévue à Djibouti. L'effectif
devrait passer de 158 à 136.
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LA
LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 23/12/00
DJIBOUTI
: Des coopérants français se rebellent.
Une quarantaine de coopérants français ont occupé
le 12 décembre le service de coopération et daction
culturelle de lambassade de France à Djibouti afin
de protester contre labsence dinformation concernant
leurs nouvelles affectations ou leur maintien en poste dans ce
pays.
L'article précise que l'ambassadeur de France aurait
réussi à calmer le jeu en insistant sur la nécessité
d'assurer la sécurité des installations françaises
et de ne pas altérer l'image des services diplomatiques
français en territoire étranger.
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Edito
international, 11/01/2001
Otan, la revanche de Milosevic.
"L'arroseur
arrosé (?)"
Milosevic ne se porte plus très bien. Il est désormais
plus près du tribunal que du pouvoir et pourtant, il peut
aujourd'hui se réjouir du malheur inesperé de ses
ennemis.
L'histoire dans un de ses détours malins vient en effet
de lui apporter une vengeance rétroactive autant que radioactive
contre l'Otan. Ce qu'il n'avait pas réussi à faire
au moment de la guerre du Kosovo, diviser l'Alliance atlantique
et lui infliger des pertes, est arrivé malgré lui
une fois la paix revenue, par les hasards des effets retards.
L'Otan vient en effet d'être frappée en rase campagne
par un rétro-projectile à retardement et contaminée
par la maladie de l'arme folle, celle qui tue après-coup.
Tant que
la guerre du Kosovo, celle de Bosnie et même celle du Golfe
n'avaient fait que des dégats dans le camp ennemi, tout
allait bien même si les pertes dites «collatérales»
dans la population civile étaient considérables.
Mais dès lors que les victimes sont aussi du côté
allié, alors là, rien ne va plus. On redécouvre
ainsi qu'il n'y a décidément pas de guerre «propre»
comme on avait essayé de nous le faire croire avec les
frappes dites «chirurgicales». Mais on découvre
aussi que des soldats alliés ont sans doute été
victimes de leurs propres armes, c'est à dire des armes
américaines et c'est cela qui choque le plus l'opinion.
On apprend enfin, mais on le savait déjà, qu'au
sein de l'Otan, tous les alliés sont égaux mais
que certains le sont plus que d'autres.
Ainsi,
les Américains ont-ils utilisés en 90, 95 et 99
des armes à uranium appauvri sans qu'on sache très
bien s'ils en ont informé leurs alliés. En tout
cas, Les officiels américains qui ne sont pas à
une contradiction près affirment d'un côté
que ces armes sont inoffensives et de l'autre imposent le masque
à gaz à leurs soldats. Du coup, c'est la confiance
entre alliés au sein même de l'Alliance atlantique
qui en sort ébranlée. Mais, sur ce dossier, la France
qui elle aussi possède ces armes, n'en est pas elle non
plus pas à une contradiction près. Le ministre de
la Défense Alain Richard a annoncé que la France
avait décidé de ne pas utiliser ces armes mais qu'elle
n'est pas favorable à un moratoire sur leur emploi. Comprenne
qui pourra. Et puisqu'on en est à invoquer tous azimuts
le principe de précaution pourquoi ne pas commencer par
l'appliquer à la bombe atomique?
Jacques
ROZENBLUM
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14/01
SOMALIA: Puntland complains to UN Security Council
(Source
IRIN
/ ONU)
The
self-declared autonomous region of Puntland, in northeastern Somalia,
has sent a letter to the UN Security Council expressing "deep
concern"
about the UN role in what it called "the current mayhem in
Somalia". The
letter accused the UN of helping to create, and lobby for international
recognition of, the new interim government in Mogadishu - which
it termed
the "so-called Arta Faction". The UN Secretary-General's
7 December report
on Somalia was part of the process of securing recognition for
the
authority from the international community, the Puntland letter
stated.
The letter cited alleged warlike activities of what it called
the
"so-called interim government", including an armed incident
between
interim government forces and forces loyal to faction leader Muse
Sudi
Yallahow, in Balad, 30km north of Mogadishu, on 20 December 2000.
It said
money provided by Arab countries to the interim government had
been used
to conquer "peaceful states and regions of Somalia".
The
letter said Puntland was a "stable, peaceful, self-governing
regional
state" and an "integral part of the Somali Republic".
It appealed to the
international community to withhold recognition of the new authority
in
Mogadishu, and instead to search for a fair and practical solution
to the
Somali conflict. The letter, copied to regional bodies, the OAU
and League
of Arab Nations, was signed by Puntland State President Abdullahi
Yusuf
Ahmed.
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16/01
La tension entre Djibouti et l'Ethiopie monte d'un cran
Selon une
dépêche AFP, Djibouti aurait décidé
de limiter le traffic portuaire pour l'Ethiopie
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17/01
UNE CONFUSION CERTAINE DANS LA GESTION DU PERSONNEL DU PORT ...
(Source ADI)
PORT/RESTRUCTURATION
Le Port de Djibouti entame une restructuration
de son personnel
DJIBOUTI
(ADI) - 16 janvier 2001 - Le Port de Djibouti annonce avoir pris,
la semaine dernière, la décision " de ne plus
faire appel à 69 journaliers dockers ", dans le cadre
d'une restructuration de l'outil portuaire rapporte l'Agence Djiboutienne
d'Information, citant un communiqué de presse du Département
clientèle, Communication et Relations Publiques du Port
de Djibouti.
Ces travailleurs
" employés en cas de besoin et sans contrat "
ont " perçu leurs indemnités de fin de travail,
calculées au prorata de ce que le Port avait reversé
en mai dernier, dans une situation similaire, à 60 dockers.
", précise le communiqué.
Une autre
source de PAID rectifie et nous apprend que les journaliers ont
été indemnisés " sur le même niveau
que les agents journaliers du terminal à conteneurs. "
La direction
mise en place en juin 2000 par Dubaï Ports International
(DPI) explique que la restructuration a été mise
en application, ces derniers jours, pour " assainir la gestion
de l'entreprise en instaurant des normes de plus en plus commerciales.
"
Dans le
domaine du personnel, cette démarche se traduit par une
volonté qui accorde la priorité à "
l'aptitude à participer à l'amélioration
et à l'efficacité de l'outil de travail "
Le communiqué
ajoute que les nouveaux critères ont permis au Port de
procéder " à l'embauche à plein temps
de 20 journaliers, " cette semaine.
Un communiqué
du Secrétaire Général du Syndicat du Port,
parvenu à l'ADI fait mention, pour sa part, du licenciement
de plus de 100 employés.
Au terme
d'une assemblée générale en date du 13 janvier
dernier, l'organisation syndicale a invité ses adhérents
à porter un brassard rouge depuis dimanche dernier jusqu'à
ce jour, " en signe de protestation et d'avertissement. "
Des sources
concordantes recueillies par l'ADI laissent à penser que
les prémices d'un dialogue auraient été engagés
entre le Port et le Syndicat.
Les deux
parties concernées n'ont fait aucun commentaire sur d'éventuelles
négociations, à l'heure actuelle.
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18/01
L'AFFAIRE BORREL RELANCE ?
Selon une chronique que nous avons écouté partiellement
aujourd'hui sur France-Info, l'affaire Borrel pourrait-être
relancée. L'hypothèse du suicide ne serait plus
la seule qui serait étudiée par la justice. Nous
attendons des compléments d'information.
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A.
WABERI : écrivain djiboutien écrit à Caen
Par
STÉPHANE BOUQUET, le 18/1/2001
ll pleut
souvent à Caen, où Abdourahman A. Waberi vit depuis
quinze ans, mais l'écrivain ne s'y est toujours pas fait.
A Djibouti, où il est né en 1965, la pluie est moins
fréquente et plus absolu le soleil. C'est vers ce soleil-là,
et vers l'Afrique qu'il éclaire, que regardent les treize
textes de Rift routes rails, comme à la source du chant,
«Entre l'écorce et la sève, la parole toujours
vivante, passant d'un soleil à l'autre.» Ces treize
textes sont des objets bizarres: ni des nouvelles, ni des récits
poétiques, pas des essais politiques ni des réflexions
littéraires ou musicales, mais à chaque fois un
peu de tout cela. Waberi propose de les nommer «variations
romanesques», les mêmes thèmes toujours noués
différemment.
Rift routes
rails regroupe avant tout des histoires de départs, de
dérives, des inquiétudes de nomade, «on optera
pour une mise en tumulte existentielle ou pour une mise en turbulence
artistique». «Rift», le premier texte du volume,
a quatre parties (partir,
faire une pause, revenir, vivre), «Paris on my mind»,
le dernier, aussi (nord, nord toujours, sud profond, nord/sud).
A chaque fois, le mouvement organise une écriture très
rapide, teintée d'oralité.
Dès
la première page, Waberi présente Djibouti comme
un lieu de l'éternel passage: «Alors, on ne fait
que passer ici. S'arrêter un long laps de temps? Jamais.»
Mais, à ce goût du passage, s'oppose un désir
de «l'hic et nunc», une envie d'immobilité:
«Djibouti encore et toujours». Le livre offre une
leçon paradoxale. C'est bougeant beaucoup qu'on renouera
avec le repos, qu'on saura vivre à un seul endroit.
Même
si le voyage d'aujourd'hui n'est plus celui d'hier. Finis les
longs exils absolus façon «un certain A. R.»
au Harrar. Aujourd'hui, il y a CNN, la guerre mondiale de Pepsi
contre Coca, des conflits régionaux et pourtant internationaux
(le Kosovo, le Rwanda (1), une maladie mondiale qui «se
propage à la vitesse du Concorde», Internet. Le narrateur
de
«Email-moi quelque chose» est le premier à
reconnaître que le courriel, ça change tout. Bien
sûr, l'autre est loin, «il y a comme une muraille
de Chine entre nos corps», mais les murailles se sautent.
«Tu m'écris ce que tu vois depuis la fenêtre.
Nous avons ainsi deux vies en même temps, merci le progrès.»
Demeure une inquiétude: comment rester un nomade dans ce
monde en plein étrécissement. Et que va devenir
l'ailleurs?
(1)
Waberi a récemment publié au Serpent à plumes
Moissons de crâne, Textes pour le Rwanda..
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L'HOMME
OU
LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir
la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté,
tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires,
viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
(Les liens directs, avec les articles
parus à l'époque, sont désormais opérationnels)
LA
LIBERTE N° 17 -
Mme LEILA, juge d'instruction
LA
LIBERTE N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie d'Ali Sabieh
LA
LIBERTE N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTE N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTE N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU, procureur général
LA
LIBERTE N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre déléguée
conjointement avec M. Le Représentant
de l'UNICEF à Djibouti.
LA
LIBERTE N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, MInistre de la Justice, conjointement
avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN
N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui a donné l'ordre
le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi
FOUREH.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH, Ministre de l'Economie et des Finances.
LA
LIBERTE bulletin N° 23 - M Yacin
Elmi BOUH, Ministre de l'Economie et des Finances (2ème
nomination)
LA
LIBERTE bulletin N° 28 - Monsieur
Abdallah Abdillahi
Miguil, Ministre de l'Intérieur
LA
LIBERTE bulletin N° 29 - Monsieur
MOGUEH, Ministre délégué
aux affaires musulmanes
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RADIO
TROTTOIR
: votre chronique hebdomadaire
Y
a-t-il encore un Etat à Djibouti ?
La tragique découverte d'un chomeur :
le Président du Conseil Constitutionnel
a son bureau sur coin de table de l'Historil !!
Notre chômeur errant était, comme à l'accoutumée,
à la recherche de sa botte de kat. Il rencontra une équipe
de la RTD (Radio télévision de Djibouti) . Ils
avaient été chargés par le Président
du Conseil Constitutionnel de couvrir le 16/01/01 à 9h45
une soit-disant rencontre avec les Délégués
des Droits de l'Homme et de la bonne gouvernance (ONU) qui devait
avoir lieu au Palais du Peuple. L'équipe de reporters
et notre chômeur ont été surpris parce qu'il
n' y avait pas de rencontre ! Ils demandent où se trouve
le bureau du Président du Conseil, sachant que le palais
abrite certains ministères et autres directions.
De surprise en surprise l'équipe et notre chômeur
constatent que le Président n'a jamais eu de bureau au
palais. Alors ils décident de se rendre à son
domicile pour demander où se trouve le bureau du président.
Là on leur indique que le bureau se trouve au tribunal.
Arrivés au tribunal, il s'avère que le Président
du Conseil Constitutionnel n'a jamais eu de bureau et que le
ministre de la justice ne lui a jamais rien octroyé.
Toujours
dans les couloirs du Tribunal, un magistrat conseille aux reporters
et à notre chômeur de se rendre à l'Historil
(Bar très connu et situé au centre ville).
Arrivée
à l'Historil, le barman confirme que le bureau du Président
du Conseil se trouve être l'une des tables. Mais il n'est
pas encore arrivé.
A
Djibouti, tout est possible !
Le
président du Conseil constitutionnel de la République
de Djibouti n'a pas de bureau, ça n'étonne personne
? N'est ce pas, Monsieur le Président de République?
En
conclusion, comme il n' y a pas de constitution à Djibouti,
il n'y a nullement besoin d'un Président du Conseil Constitutionnel.
Ce qui confirme bien qu'il n'y a pas d'Etat. Alors la question
se pose, Monsieur Guelleh, de savoir de quel Etat vous affirmez
être le Président ?
Le
lendemain, le 17/01/01 la rencontre a finalement eu lieu dans
un bureau au sein du Palais du Peuple.
Aucun
des membres de la délégation onusienne n'a cherché
à rencontrer l'opposition ni les militants des Droits
de l'Homme.
Quelle
leçon de bonne gouvernance cette délégation
prétend elle donner ?
Que
dira le personnel des Nations Unies à l'opposition d'aujourd'hui,
quand demain, elle sera au pouvoir, à propos d'un rapport
tronqué et de toute évidence, préparé
à l'avance ?
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16/01
DJIBOUTI VILLE EN DANGER D'EMEUTE DE LA FAIM
16/01/01
Environ six mille démobilisés ont été
déçus par le bureau de Démobilisation et
de Réinsertion qui jusqu'à ce jour n'a pas pu
débloquer pour les fonds nécessaire les réinsértion.(financer
par la Banque mondiale).
Presque
la moitié de ces démobilisés sont descendus
au quartier commercial. Ils ont pillés tout ce qui se
trouvait devant eux, les passants, les commerçantes ambulantes
(charcharis, changeuses de monnaies et vendeuses de bijoux).
Le
même soir vers 19h00, d'autres mobilisés sont venus
saccager la rue des mouches, et la place Harbi (ex Rimbaud),
Un vent de panique a soufflé dans Djibouti ville et tous
les commerçants ont fermé leurs boutiques.
Ni
la Police ni la gendarmerie n'a cherché à arrêter
ces pilleurs affamés.
En revanche, ce matin, la police casquée et bottée,
armée de Kalachnikov et de grenades lacrimogènes
a chargé les pauvres dames, qui manifestaient pacifiquement
assises par terre sur le boulevard de la République pour
réclamer le paiement de leurs maigres pensions qui accusent
au moins deux trimestres de retard.
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Vous
trouverez ce texte en Anglais sur le site
somalilandforum.com/Republican8.htm où il a été
publié.
Version orginale en Anglais.
Publication based in Hargeisa, Somaliland.
Chief Editor: Yusuf Abdi
Gabobe.
Issue 142, Dec. 30, 2000. Telephone: 253-22-3326, Fax: 252-213-4501,
Email: jamhuuriya@yahoo.com
Traduction
française partielle réalisée dans notre
entourage - sous toutes réserves d'usage. Nous diffusons
ce texte qui est accessible à tous sur le site Web de
Somalilandforum.
Djibouti
un paradis protégé
pour blanchir l'argent de la drogue
Début juin 1977, deux semaines avant que l'ancienne colonie
française de Djibouti ne devienne indépendante,
le maire de la ville de Djibouti D Ornano a contacté
Hassan Gouled Aptidon, l'homme destiné à devenir
le premier président du pays, pour lui demander d'employer
M. Romani en tant que conseiller du Président pour les
affaires financières. Romani était justement le
frère de l'épouse d'origine corse de Monsieur
D.Ornano. Il s'était imposé exile dans l'île
de Tahiti, pour échapper aux bruits et aux rumeurs qui
couraient en France concernant ses liaisons avec le milieu Corse
et la Mafia italienne.
Juste
après l'indépendance de Djibouti, le Président
Gouled a nommé Romani en qualité de conseiller
pour ses affaires financières. Grâce à ce
poste, le milieu Corse et plus tard la Mafia italienne ont gagné
un point d'ancrage important dans un port de la mer rouge.
Durant
les années qui ont suivi, les deux branches de Mafia
ont pu, sous la direction/ protection de Romani, implanter plusieurs
entreprises, principalement dans les secteurs du commerce de
boissons alcoolisées, du tourisme (bars, boîtes
de nuit, hôtels), du tabac, de la drogue, de la prostitution,
du transport maritime et de la construction.
Dans
les années 80 et 90, la contrebande d'armes, le blanchiment
d'argent provenant de commerce international de drogue et d'autres
activités ont été ajoutées à
la liste des entreprises illicites déjà bien établies.
Une
partie des entreprises dirigées par la Mafia concernent
le nightclub Stortit, le Scottish Bar, le club Las Vegas et
le casino de l'Hôtel Sheraton (contrôlé jusque
récemment par deux Mafieux appelés Luhetti et
Pierr-Paul).
Avant
sa mort en 1997, Romani était parvenu à augmenter
les activités de Mafia à Djibouti, établissant
des connections avec des groupes sous-marins à Tahiti,
dans les îles de l'Océan Indien : Réunion,
Seychelles et Madagascar mais aussi en Corse, en Italie et au
Liban.
.........
Suite
en anglais (à lire !!)
All
along, Djibouti provided the Mafia not only an obscure sanctuary
but full protection as well. But it was Ismail Omer Ghelle,
(the powerful boss of the notorious secret police under president
Gulaid and currently the sitting president of Djibouti) who
towards the end of the seventies developed such close links
with the Mafia that he became a business partner in most of
its syndicates in and outside Djibouti.
Beginning
from the eighties and with Ghelles encouragement and patronage,
the Mafia moved easily into new business areas:
International
drug money laundering
Initially
most of money laundering operations were executed through Djibouti
Bank of the Middle East (DBME) which was actually established
for handling this kind of business. Partners in the DBME included
some Arab businessmen in addition to the Mafia. Ghelle called
Roble Olhaye, a close friend of his from childhood days in Dire-Dawa,
Ethiopia, to become the General Manager of the Bank in 1985.
Like Ismail Omer Ghelle, Olhaye was born in Ethiopia from an
Essa-Mamaasan tribe. After working in some shady business schemes
he fled Ethiopia shortly before Mengistu Haile Mariams
revolution in 1974 to Nairobi, Kenya.
During
his stay in Kenya, Olhaye became involved in illegal export
of the African elephant tusks through Djibouti. In Nairobi,
he also did some business with an international narcotics trafficking
dealer. In 1986, the Djibouti Bank of the Middle East was mysteriously
declared bankrupt and in 1987 Olhaye was appointed as Djiboutis
ambassador to the UN, a job he still holds.
Another
Bank especially established for handling international drug
money laundering operations is Djibouti Development Bank,
founded as a joint venture by the Djibouti Mafia and some Russian
emigrants living in the US. The Russians were believed to be
members of the powerful Russian Mafia.
Olhaye
who owns one apartment in Manhattan, New York city, and another
in Washington DC regularly meets the Russians at either one
of his two homes. Through this Russian connection, Djibouti
President Ghelle had arranged a higher professional training
at a private security accadamy in the US for members of a Djiboutian
special crack force that comes under his direct supervision.
Recently
money laundering operations have been reorganized so as to be
spread across banks operating in Djibouti. But a significant
part of the business is carried out by a remittances firm run
by a Djiboutian business tycoon called Abdulla Taha Saeed. The
money laundering techniques used by Djibouti Mafia connection,
were not necessarily highly sophisticated to erase the origin
of the funds. Djiboutis geographical position, as an unknown
nation snugly lying in the Horn Africa region, where according
to much of the world only wars and famine persist, has played
to the advantage of drug barons in concealing their money laundering
operations from international efforts to expose them.
Drugs,
Guns and Liquor Smuggling
In
the last decade, Djibouti has become a focal point for smuggling
heavy drugs such as cocaine and liquor across the red sea to
Saudi Arabia and other Gulf states. A firm registered as a marine
transportation company owned by the Monfreid family, has been
contracted by the Mafia to carryout these operations out of
Djibouti port. Djibouti airport has occasionally been used as
a transit point for Europe-bound narcotics and arms for the
Hutu of Rwanda and lately for the Transitory government
of Somalia.
Toxic
waste Dumping
Since
the early nineties, the Italian Mafia which controls toxic waste
dumping in Italy and parts of Europe has shifted its dumping
operations at western coasts of Africa to the Red Sea coastal
areas of Djibouti and Somalia. On one account, highly toxic
and radio-active waste has been dumped at Gubat-alkharab
and Muluho in the Afar-inhabited coastal territory
of Djibouti in 1992, 1993 and 1994. The toxic waste disposal
venture was jointly managed by Idrisis Omer Ghelle (brother
of President Ismail Omer Ghelle) who represented the Djibouti
Mafia and the Italians man in Djibouti, Mario Angelo. Both men
died later under mysterious circumstances.
After
reportedly contracting severe skin diseases and other unusual
health problems, the Afar coastal community (subsistent livestock
herders and fishermen) at Gubatal-kharab and Muluhu had to flee
the area moving in-land, apparently after exposure to effects
of the waste dumped in their localities.
Following
strong protests by Afar leaders, the dumping operations were
since moved to the high seas facing the western coast of Somaliland
(opposite the area between Zaila and Lughaya). The Italian Parliament
has recently began debating this issue.
Assassinations
allegedly carried out by the Mafia on behalf of the Djibouti
government
1.
Mohammed Idriss (Qaraf)--
Killed in 1991 while investigating the assassination of three
Essa men in Dire-Dawa during 1990. Among the 3 victims was Hamud
Langadhe, a long-time leader of an anti-Ethiopian insurgency
movement whose members were drawn from Issa clansmen living
within border areas that fall across the demarcation lines between
Somaliland, Ethiopia and Djibouti. Hamud and the other two men
came to Dire-Dawa to declare allegiance to the SNM whose guerrilla
compaign against the government forces of dictator Siyad Barre
had entered its 9th year in early 1990. The Djibouti government,
which supported Siyad Barre, became angered by Hamud Langadhes
move and has been widely held as being behind the elimination.
Before
his death, Mohammed Idriss held the position of assistant director
of Djiboutis secret security police. He personally directed
the investigation of the killing of Hamud Langadhe and his colleagues.
During the investigation, Idriss found sufficient evidence incriminating
Ismail Omer Ghelle for masterminding the assassination operation.
Idriss started to talk.
Dr.
Mohammed Yassin ---
A pharmacologist who headed the state - owned medical Drugs
Agency. Was killed in 1994 after refusing to obey instructions
by Ismail Omer Ghelle, asking him to pay from Agency funds an
amount of money needed for hiring an assassination team to eliminate
a prominent Essa figure. The targeted man who was hitherto considered
a Ghelle confidant had been accused of disclosing highly damaging
secrets to political adversaries.
Mario
Angelo ---
An Italian who arrived in Djibouti in 1978. Mario Angelo was
connected to the Italian Mafia and during 1992-1994, he worked
with Idriss Omer Ghelle on a project for dumping highly toxic
waste along the Red Sea coastal areas inhabited by the Afar
people of Djibouti.
A
mutual suspicion of each other developed between Agnelo and
his Djiboutian counter-parts while the third and last phase
of the project was being implemented.
Then
at one night in 1994, Mario Angelo was killed infront of Ali
Sabieh Hotel in uptown Djibouti known by locals as Guudka.
Angelos
death came shortly after all the waste dumping operations had
been successfully carried out. It was widely believed that the
timing was not coincidental but preplanned by the Djiboutian/Corsican
Mafia connection.
Mafia
dominated businesses in Djibouti
Borre
Group Ltd.
-- Holding company of Abdirahman Borres business establishments.
A close tribal relative and childhood friend of President Gelle
(Essa, clan), Borre is said to be involved in almost half of
all the businesses that count in Djibouti that it has been difficult
to assess his activities which range from wholesale of imported
food material and construction engineering services to general
brokering and smuggling of gemstones and counterfeit cigarettes.
From an obscure small trader in the early nineties, Borre had
become a very wealthy and powerful man at high speed and with
little effort.
President
Ghelle is said to be a silent partner in most of his commercial
and trade activities.
His
regional business ties witnessed an incredibly tremendous expansion
during the last 5 years that they account now for over 60% of
his earnings. Borre controls through smuggling, most of the
tobacco cigarettes trade in eastern Ethiopia, Somaliland and
Somalia.
His
ties with Mogadishu businessmen have substantially grown during
the last 3 years. With two of his business partners elected
in August 2000 as president (Qassim Salad) and prime minister
(Ali Galaydh) of the newly formed transitional government of
Somalia, Borre has since taken big preparations to take a lions
share of expected reconstruction works in war devastated Somalia.
Qassim
Salad has already awarded Borre two lucrative contracts: printing
of a new Somalia Passport and a new Somalia bank notes. To finance
these awards and his future operations in Somalia, he recently
paid up $8 million to become a major stake holder in Djibouti
Sheraton Hotel only to sell his shares soon after to a wealthy
Saudi businessman of Yemeni origin, called Amoudi (same owner
of Adis-Abab Sheraton). Borre also received a commission of
one million dollar for pretensely brokering in Sept. 2000, a
deal between the Djibouti Port Authority and the managers of
Dubai Port International who have been contracted to run the
free trade zone at Djibouti port.
Borre
met some setbacks though specially after it had been established
that he was an accomplice in the corruption scandal that brought
down former Ethiopian prime minister Tamarat Leyn 4 years ago.
As a consequence, he was no more welcome in Ethiopia, though
his cigarette brands continued to be smuggled into eastern Ethiopia.
In
mid 2000, Puntland was prompted to outlaw Borres business
activities in the territories under its control following reports
that the business tycoon had been destabilizing the regional
state in eastern Somalia.
Borre
also overseas Ghelles secret bank accounts held with banks
in French Bolonesia, Seychelles, Lebanon and the UAE.
Marine
Transportation: Owned
by a French family well known for its involvement in arms trade.
Originally founded by Henry de Monfreid in mid 19th century.
Now run by two grandsons of Monfreid, the company is involved
in the smuggling of Hashish, Cocaine, liquor and Gemstones.
Abdulla
Taha Money Exchange & Remittances:
Owned by A. Taha, a Djiboutian of Yemeni origin. Handles money
laundering for the Mafia. In this connection, President Ghelle
deals with Taha through a Mamaasan woman with the name of Maryan
Maaan who works as an executive secretary at Djiboutis
Presidency. Legal counselling on money laundering is provided
by a French man called Martinet who holds two official titles:
Legal Advisor to the President and Chairman of Djibouti Bar
Association.
Concore
Co:
A building contractors company. Major shareholders are Ismail
Omer Ghelle and Saeed Barkhad, Minister of Public works (Samaron-reer
Nur)
Comad:
A shipping line agency owned by Saeed Sheik Osman, brother of
Mahdi Sheik Osman, commander of both the para-military police
force, the Gendermere, and the Presidential Guards.
Liban
Ismail Omer:
The 25 years old son of President Ghelle. Sole distributor of
Isuzu Vehicles. Since his father was elected president in April
1999, all government departments were instructed to replace
their motor transport with Isuzu cars. As a result, Liban sold
several hundred Isuzu vehicles to government agencies. Liban
also owns 35 large trucks used in transportation of goods to
Ethiopia. Among Libans business associates is Patrick,
the son of Romani. Patrick runs a chain of night club including
a one in Port Elizabeth, Seychelles
Buh
Idriss Omer:
President Gelles nephew. Agent for a Sudanese land transportation
Co. Manages 150 trailer trucks for forwarding Ethiopia-bound
transit goods. Originally, the firm was co-founded by Muse Shihem,
an Afar and former Djibouti foreign minister. Shihem had to
relinquish his stake in the company in favor of Bush Idriss
as a result of intimidation.
He
is now Djiboutis ambassador to Brussels. As a kind of
compensation, Shihem was given a plot of land that the company
agreed to use as its encampment site against a monthly rental
of DJFr 500,000.
Most
of the trucks used by the company had been reported to be in
bad shape. No attention was given to constant complaints by
the Ethiopians about the inefficiency of the forwarding services.
Other
big business names on the Mafia connection:
-
Al-Ghamil
women wear- owned by Abdulkarim Al-Ghamil, a Djiboutian of Yemeni
origin.
-
Saif Group
- owned by Dahir Saeed Saif, a Djiboutian of Yemeni origin.
A wheeler dealer with exclusive ownership of business services
-
Rubah contractors
- owned by Ali Rubah, a Djiboutian of Yemeni origin who has
monopoly over French army contracts.
-
Salim Al-Mudhi
- Djiboutian of Yemeni origin who runs pleasure business.
Who
is who in Djiboutis Top Power Circle
Besides
exclusive ownership of so many shady business enterprises, the
ruling clique in Djibouti also enjoys a complete monopoly over
political power in the whole country. President Ismail Omer
Ghelle, an Essa- Mamaasan- of course sits on the top of the
power structure.
Long
before assuming the top position of Djibouti president in May
1999 (elected in April), Ghelle was declared by the-then Djibouti
president Hassan Gulaid Abtidoon as the undisputed heir apparent
to the highest government post in the country.
Although
Ghelle remains the most-and-all powerful figure in Djibouti,
the following regime insiders (most of them close relatives)
rank politically among the most influential personalities in
the port-state.
2.
Hassan Said:
Nicknamed Hassan Madoobe. Mamaasan. Director general of the
Security Directorate, a state security apparatus consisting
of three departments independent of each other.
SDS
-- Specialized in domestic spying
RM
--- Military information service and counter intelligence
RG
--- General information services. Hassan Madoobe is one of the
two persons most trusted by president Ghelle.
3.
General Zakaria: Army
Chief of Staff, a Mamaasan. Was a lieutenant in the early nineties.
Promoted to General because of his close tribal connection to
president Ghelle. Together with Hassan Madoobe, Zakaria is among
Ghelles two most trusted aides.
4.
Col. Mahdi Sh Osman:
Commander of both the Presidential guards and the Gendarmarie
para-military police force. Belongs to the Mamaasan.
5.
Abdirahman Borre:
Business tycoon, childhood friend and frontman in business circles
for Ghelle. Over-all representative for Ghelle interests in
the Mafia connection. From the Essa clan.
6.
Col. Abdi Kahin:
Commander of the Nagad maximum security prison - site for torturing
political prisoners. Mamaasan.
7.
Sherdoon Abbas:
Chairman of the High Court, the only member of the inner circle
who is not Mamaasan. He belongs to the Odohgob Essa sub-clan
but his mother is the aunt of Ismail Omer Ghelle.
8.
Col. Hassan Jama:
A Mamaasan Reer Egal. Formerly commander of Djibouti Air Force.
Currently in the Armed Forces combined command. Married to a
sister of Ismail O. Ghelle.
9.
Col. Omer Buh:
Operation officer in the Armed Forces combined command. From
the Urweine Essa sub-clan. Married to a sister of Ghelle
10.
Jama Haid:
Governor of Djibouti Central Bank, an Isaak, Habr Awal. Brother
of Djiboutis first lady, Khadra Haid.
11.
Jama Ali Ghelle:
Director general of Djibouti Electricity power supply Agency.
Mamaasan Reer Egal.
12.
National Treasurer: Mohammed
Qumane, from the Essa Furlabe subclan. Married to the
niece of former president Hassan Gulaid.
13.
Abdulla Domaine:
Director general of Customs & Tariff Department, Reer Egal.
14.
Ahmed Dualle:
General Manager Djibouti Port Authority, Reer Egal.
15.
Dr. Saeed Sheik:
Director general of the Medical Drugs Agency. From the Mamaasan
subclan.
16.
Director General of the Telecommunication corporation.
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POUVONS-NOUS
DEPASSER
NOS INTERETS PRIVES ET NOS EGOISMES ?
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LANCEMENT
DE NORD-SUD VOIX HUMAINE
NORTH-SOUTH HUMAN VOICE - VOXHUMANA -
Chers amis,
Les
Etats et les Gouvernements du monde communiquent, dialoguent
entre eux,
soit bilatéralement, soit multilatéralement selon
les formules consacrées.
Les Organisations et associations humanitaires, de défense
des libertés individuelles et des droits de l'homme ne
le font pas. Chacun jouant en solo dans son petit coin, parfois
aussi et bien souvent par souci de leadership, entres autres
raisons.
Ce fait, fait souvent, de façon très inconsciente
et très involontairement, le jeu des lobbies politico-mafieux,
des truands, des trafiquants d'armes, des passeurs de malles
d'argent (blanchiment) et de tous les autres malfrats connus
ou non.
Les Peuples des pays du Nord trinquent jusqu'à la lie
par une imposition exorbitante qui finance les guerres ailleurs,
les commissions (l'argent), le financement des partis politiques
par des voies détournées, l'enrichissement illicite
des Elus politiques, l'abus des biens sociaux, tandis que ceux
des pays du Sud trinquent et subissent les affres des
guerres, des crimes contre l'humanité et des génocides,
etc.
Au-delà des intérêts des uns et des autres,
NOUS invitons toutes ces Organisations et Associations à
se ressaisir, et les convions à une VERITABLE PRISE DE
CONSCIENCE face aux enjeux de l'heure. Un vaste complot planétaire
visant à éliminer les peuples des pays du Sud,
en vue de désertifier ces continents et occuper les espaces
"libérés", notamment et très
particulièrement l'Afrique, a été réfléchi
et mis en place depuis les
années 60.
A l'heure où les scandales appelés pudiquement
les "affaires" éclatent dans certains pays
européens, le moment est venu pour que les Organisations
et les Associations ci-dessus référencées
se réunissent en une vaste ASSEMBLEE MONDIALE DES ORGANISATIONS
ET ASSOCIATIONS pour faire face à cette dérive
humaine et mondiale où l'ARGENT et le PROFIT TOUS AZIMUTS,
avec LA MONDIALISATION, sont devenus ROIS et MAÎTRES DU
MONDE.
Les médias et les journalistes ne peuvent plus travailler
"LIBREMENT" selon la déontologie de leur métier
à cause de ce qui précède. Chaque jour,
des drames se produisent à travers le monde. Personne
n'en parle parce que les médias ne sont pas libres. La
censure des Etats les musèle. Un bâillon musèle
les professionnels de la communication et de l'information.
Et les peuples sont tenus dans l'ignorance la plus absolue.
Les peuples des pays du Nord ne peuvent plus vivre décemment
à cause de cette politique. Et ceux des pays du Sud meurent
par centaines de milliers par le fait des guerres pensées
et organisées ailleurs, pour les mêmes raisons
qui se résument en trois mots : CUPIDITE - AVIDITE -
CONCUSSION.
En
abrégé : C.A.C.
Ensemble, luttons contre la politique de la C.A.C. C'est-à-dire
la mafia planétaire des Etats. Et nous en appelons à
tous les acteurs associatifs des pays du Nord et du Sud à
se rassembler, chacun gardant son autonomie et sa liberté
d'action, dans la diversité, autour de ce PROJET HUMANITAIRE
ET FONDAMENTALEMENT HUMAIN pour assurer et garantir le relais
à tous les échelons.
En résumé, ce sera la CENTRALE DE DIFFUSION, D'INFORMATION
ET DE
CONCERTATION AU NIVEAU MONDIAL, afin d'HARMONISER NOS MOYENS
DE LUTTE et de
mieux faire circuler l'information pour qu'elle ne se perde
plus, et ne souffre plus de la censure des politiques devenus
de plus en plus véreux, tant au NORD qu'au SUD.
A toutes celles et tous ceux, même à titre individuel,
qui voudront souscrire à cette idée, de nous faire
parvenir leur adhésion à ce PROJET.
Une assemblée générale aura lieu dans les
prochains mois. Il suffit d'envoyer ses coordonnées par
Fax ou E-mail aux adresses ci-dessous :
Nord-Sud Voix Humaine / North-South Human Voice (NSVH-HV.ORG)
C/o A.I.E.D. - B.P. 08 - F-67430 DIEMERINGEN Cedex (France)
Fax : ++33 (0)3 88 01 00 20 - Web : http://www.nsvh-hv.org
E-mail : contact@nsvh-hv.org
Nom : ............ Prénoms : ....................
Adresse complète : ..............................
.......................................
Pays : ...................
Tel : ................. Fax : .................
E-mail : ...................
OUI,
j'adhère au PROJET NORD-SUD VOIX HUMAINE / NORHT-SOUTH
HUMAN VOICE
(NSVH-HV.ORG).
DATE
: ............... Signature :
*************************************
- « La violence se nourrit du silence » (Francois
Mitterrand)
- « Plus un ordre viole la nature, l'habitude et la norme,
et plus l'usage de la violence lui est indispensable »
(Lanza Del Vasto)
- « Un homme meurt chaque fois que l'un d'entre nous se
tait
devant la tyrannie » (Wole Soyinka, Prix Nobel de Litterature).
*************************************
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LA VOIX DE
LA JEUNESSE DE L'OPPOSITION.
(Texte publié
à la demande du MJOD, sous son entière responsabilité)
DROIT DE
REGARD
PAR GOURMAD.
AL SALAMOUHALEIKOUM CHÉRES FRÉRES ET SOEURS DJIBOUTIENNES.
ATTENTAT
DU CAFE DE PARIS (SUITE)
Comme
vous l'avez pu lire dans notre précédent lettre
, il était question de l'attentat du Café de Paris
qui mobilisa l'opinion publique à Djibouti. Bien sur,
la liste est longue et bien douloureuse pour l'équipe
qui est au pouvoir. Les lettres ou les déclarations sur
notre site ne touche nullement Guelleh car il a le soutien de
Paris .
La France
ne veut pas que Djibouti progresse et c'est la raison pour laquelle,
elle ferme les yeux, comme toujours, sur ce qui se passe dans
le pays. Elle suit sa propre logique qui lui conseille de protéger
ses intérêts plutôt que de s'immiscer dans
les affaires
intérieures des autres États.
En parallèle, depuis quelques années, les Etats-Unis
veulent se mettre dans la politique de l'Afrique qu'ils considèrent
comme étant moins dangereuse et moins risquée
que d'autres pays ou continents : pays arabes, etc....
Vu les
avancées réalisées par ce 'concurrent',
la France a été contrainte de jouer carte sur
table pour préserver ses intérêts sur le
continent africain. Pour preuve, les récents accrochages
qui se déroulent en Côte d'Ivoire et la diplomatie
française qui ne dit pas un mot sur les années
précédentes.
I O G
profite de cette aide qui le sauve. Il est l'interlocuteur privilégié
de la France. Bien sur l'arrestation de notre fameux Général
n'est qu'une machination sortie tout droit du nouveau palais
de haramous.
Comment
peut-on dire, chers Djiboutiens, que ce Général
est un homme 'bien' alors que l'on sait tout ce qu'il a commis
pendant la guerre avec le FRUD. Beaucoup de gens sont
morts dans cette guerre qui était le résultat
d'un complot de haut niveau plutôt qu'une simple guérilla
(comme voudrait le faire croire le gouvernement).
Pendant
cette guerre, des experts américains étaient venus
à Djibouti (sous le faux
prétexte de servir l'opération Onusienne en Somalie)
et ils ont donné aux
autorités, les photos satellites qu'ils avaient réalisées
sur le territoire de Djibouti.
A cette époque, le Gouvernement et ses milices ne savaient
pas où se cachait les vrais résistants du FRUD
ni l'emplacement de leurs armes. C'était capital, car
les revers militaires des troupes gouvernementales étaient
cuisants et elles subissaient échec sur échec.
I O G
était conseillé par des experts juifs qui se cachaient
sous de faux noms "français". Vu que le vieux
Gouled était très malade et que l'on ne pouvait
pas compter sur lui, Guelleh a envisagé de se présenter
comme candidat devant le parti et devant le peuple de Djibouti.
Djibouti
est un petit pays où tout le monde connaît tout
le monde. Il avait mauvaise presse en sein de la population,
alors, il a utilisé tous les astuces possibles pour amadouer
l'opinion publique. (Lorsque Guelleh a commencé sa campagne
à Arhiba, je n'en ai pas été surpris :
il avait dit, en effet, aux Afars que s'ils votaient pour lui,
il les laisserait tranquille et qu'il s'acharnerait sur les
autres composantes ethniques de la Nation, à commencer
par les Issas Fourlaba qui lui faisaient de l'ombre depuis la
mort de l'ancien Président du PRD.
Cette
logique est souvent utilisée par les dictateurs africains
qui bénéficient du soutien de la France. La France
finance les dictatures et pour que les gens ne puissent pas
comprendre ce qui se trame, elle s'acharne de temps en temps
sur tel ou tel (à travers RFI) remettre les pendules
à l'heure.
Voilà
Chers Djiboutiens, la France qui nous promet de défendre
les Droits de
l'Homme, n'obéit qu'à cette logique. Un dictateur
ne peut pas faire le moindre geste sans le feu vert de Paris.
Hassan
Gouled avait défendu cette thèse. Il affirmait
que la République de Djibouti ne lâcherait jamais
la France et qu'il serait le premier a empêcher un divorce
avec Paris. Le juge Borrel était au courant de plusieurs
choses et s'il avait pu quitter Djibouti avec ses informations,
un énorme scandale aurait éclaté en France
Le juge possédait des preuves contre beaucoup de Ministres
et de Hauts Fonctionnaires français.
Un ordre
a été donné à Guelleh pour qu'il
prenne toutes les mesures nécessaires afin d'empêcher
ce juge de sortir de Djibouti.
Beaucoup
de militaires français sont morts à Djibouti et
cela n'a jamais attiré le moindre commentaire ou le moindre
geste de la part des autorités des deux pays. Mais pourquoi
la mort d'un petit juge a-t-elle soulevée plus de bruit
et de médiatisation que la mort des
autres Français ?
Donc
nous pouvons dire que ce juge détenait des informations
qui auraient pu détériorer les relations entre
Paris et Djibouti. D'après nos informations ,le juge
enquêtait sur l'attentat du Café de Paris (il a
été aperçu aussi, alors qu'il posait des
questions aux Djiboutiens victime de tortures).
Le juge
Borrel disposait de preuves suffisantes pour inculper Guelleh
avant même que celui-ci ne se présente à
l'élection présidentielle du 9 avril 1999. Guelleh
se méfiait beaucoup de ce juge et il avait même
chargé l'avocat de la Présidence Me Martinet de
nouer des contacts avec lui afin de connaître ses intentions
réelles.
M. Borrel
n'était pas un homme à livrer ses informations
à n'importe lorsque l'affaire était sérieuse.
Aussi pour étouffer l'affaire, la France a envoyé
le juge Roger Leloire pour enquêter sur l'affaire.
Il dîna
copieusement avec Guelleh comme si rien ne s'était passé.
Donc
Chers Djiboutiens, il faut comprendre la nature des gens qu'on
affronte sur le
terrain et non pas courir comme un imbécile sur sa tribu
même si elle fait des gaffes. Il faut toujours dire la
vérité même si elle est amère pour
certains personnes. Notre mouvement vous dira toute la vérité
incha allah sur la véritable nature des gens qui
commandent le pays.
Mohamed
HASSAN
Secrétaire Général du M J O D
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17/01
FRANCOIS-XAVIER VERSCHAVE, AUTEUR DE NOIR SILENCE ET PRESIDENT
DE SURVIE, DIALOGUERA EN DIRECT SUR INTERNET VENDREDI PROCHAIN
François
Xavier Verschave, auteur de Noir Silence, livre sur la FRANCAFRIQUE,
répondra en direct aux questions des internautes le vendredi
19 janvier à 19h sur le site http://www.canalchat.com
Vous pouvez
poser vos questions à l'avance.
Adressez
votre message, vos questions à fbottano@canalchat.com
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