LA LIBERTÉ Bulletin N° 31
Journal permanent et indépendant
de tous les djiboutiens de l'opposition

Bulletin
de l'A. R. D. H. D
2ème année

Maj 19/01/01 à 0 h 00 (Heure de Paris)

LA LIBERTÉ :
votre journal se construit chaque jour devant vous, avec vos contributions.
Chacun peut s'y exprimer librement et sans aucune censure. . .
(*)

SOMMAIRE N° 31 . . . du 13/01/01 au 19/01/01
- Encore une fois, L'Afrique fait preuve d'une immaturité politique en se soumettant au sommet France-Afrique.
- ATTENTAT DU CAFE DE PARIS (SUITE) (La voix de la jeunesse - MJOD)

- AMIENS : 1642 signatures en faveur de Jean-Michel Pouchele et de son combat,
- LIMOGEAGE DE UN OU DEUX GENERAUX ?
- NOUVELLE INTERDICTION DU JOURNAL "LE RENOUVEAU" ?
- Djibouti un paradis protégé pour blanchir l'argent de la drogue ?
- L'affaire BORREL relancée ?

L. D. D. H.
Toutes les publications
2000 / 2001

LE COMITE DE SOUTIEN DE JEAN-MICHEL POUCHELE
17 ème jour de grève de la faim

Nous recevons de nombreux messages de soutien et d'amitié
qui viennent de FRANCE et du MONDE ENTIER.
Exemple AMIENS (FRANCE) = 1642 signatures

Vous aussi ... venez rejoindre le comité, pour donner
plus de poids à son action. Chaque nom compte !
il suffit de confirmer votre soutien par E-Mail !


13/01 LETTRE DE M. Gérard LACORDE, Trésorier de SOS-AFRICA, au GARDE DES SCEAUX
20/12/00 LETTRE DE M. le Député François COLCOMBET au GARDE DES SCEAUX

14/10/00 LETTRE DE M. le Député Francis HAMMEL au PREMIER MINISTRE

COMMUNIQUE DE L'ARDHD du 17 janvier 2001

COMMUNAUTÉ DJIBOUTIENNE
Marre d'être bâillonné à Djibouti ? Cliquez ici !
Le service de discussion et d'échanges en direct.









13/01 DEUX COMMUNIQUES DE - SURVIE :

11 décembre 2000. La Françafrique aux arrêts ?

09 janvier 2001. L'aveu

COMMUNIQUE DE SOMALILAND FORUM EN REPONSE AU RAPPORT DU SECRETAIRE GENERAL DES NATIONS UNIES AU CONSEIL DE SECURITE (En anglais) :

- présentation rapide par l'ARDHD (en français)

- accès au texte intégral
dans le numéro spécial 3
(En anglais)

13/01 Le Trésorier payeur national de Djibouti vient de quitter ses fonctions. (LOI) 13/01 POUVONS-NOUS DEPASSER
NOS INTERETS PRIVES ET NOS EGOISMES ?
LANCEMENT DE NORD-SUD VOIX HUMAINE

13/01 Otan, la revanche de Milosevic. L'arroseur, arrosé ? (Edito international) 14/01 SOMALIA: Puntland complains to UN Security Council (Source IRIN / ONU)
16/01 : Réponse à M. DINI, suit à la condamnation du coup d'Etat de Yacin (Courrier des lecteurs) 16/01 REMERCIEMENTS A LA LIBERTE (Courrier des lecteurs)
16/01 ATTENTAT DU CAFE DE PARIS (SUITE) (La voix de la jeunesse - MJOD) 16/01 SAMATAR MIGUIL essaierait de constituer le fichiers des opposants djiboutiens installés au Canada. Consignes de vigilance à tous. (Bruits et rumeurs)

16/01 La tension entre Djibouti et l'Ethiopie monte d'un cran (AFP)


17/01 Une certaine confusion semble régner dans la gestion des personnels du port !(ADI)

16/01 L'insurrection serait-elle la meilleure des solutions pour aboutir à un changement politique à Djibouti ? (Courrier des lecteurs)
16/01 Encore une fois, l'Afrique fait preuve d'une immaturité politique en se soumettant au sommet France-Afrique. (Courrier des lecteurs) 16/01 REPONSE A L'ARTICLE DU MJOD (Courrier des lecteurs)
17/01 FRANCOIS-XAVIER VERSCHAVE, AUTEUR DE NOIR SILENCE ET PRESIDENT DE SURVIE, DIALOGUERA EN DIRECT SUR INTERNET VENDREDI PROCHAIN

GUELLEH aurait-il vraiment peur ? S'affolerait-il ?

Il aurait décidé de limoger deux généraux.. déjà le Général Mahdi Ibrahim et prochainement le Général ZAKARIA


Le journal "LE RENOUVEAU" de DAF serait interdit de parution.

RADIO TROTTOIR :
votre chronique hebdomadaire

Y a-t-il encore un Etat à Djibouti ?
La tragique découverte d'un chomeur :
le Président du Conseil Constitutionnel
a son bureau sur coin de table de l'Historil !!

16/01 DJIBOUTI VILLE EN DANGER D'EMEUTE DE LA FAIM

Djibouti un paradis protégé pour blanchir l'argent de la drogue ! (Source Somalilandforum)

Reprise d'un article qui semble remarquablement documenté, sur les activités mafieuses et illicites qui se seraient développées à Djibouti et qui donne les noms des personnes et entreprises qui pourraient être concernées, en particulier dans l'entourage de M. Guelleh. (En anglais / Traduction partielle en Français)

(*) nous pourrions être amenés à refuser les articles dont le contenu serait contraire à la morale et/ou aux bonnes moeurs ainsi que les attaques personnelles, non justifiées et/ou disproportionnées.
18/01 DRAME A BORAMA : DES ISSAKS AURAIENT TIRE SUR DES MANIFESTANTS GADABOURCIS - 3 MORTS (Courrier des lecteurs)

16/11/00 Coopérants en voie de disparition (Lettre du Continent)

23/12/00 DJIBOUTI : Des coopérants français se rebellent. (LOI)

 
L'AFFAIRE BORREL RELANCEE ?
Selon une chronique sur France-Info le jeudi 18/01, l'affaire Borrel pourrait-être relancée.

Culture : A. WABERI : écrivain djiboutien écrit à Caen (Stéphane Bouquet)

 

COMITE DE SOUTIEN DE JEAN-MICHEL POUCHELE

Jean-Michel POUCHELE en grève de la faim depuis le 31/12,
devant la sous-préfecture d'Abbeville,
demande à la France de le réintégrer dans son honneur 'volé'
par le régime dicatatorial de MM APTIDON et GUELLEH à DJIBOUTI

Consultez nos informations et le communiqué de presse du 4/01

Le comité de soutien est en cours de constitution depuis le 4/01. Vous pouvez vous y associer en cliquant ici pour nous adresser le message suivant :

"je soutiens l'action de Jean-Michel Pouchèle et demande à la France de le réintégrer dans son honneur. Je demande aussi qu'une loi soit votée en faveur de l'ingérence humanitaire".

Prénom, nom,
Profession
Ville

1 - Parmi les signataires (Extrait de la liste en cours de constitution)
A noter 1642 signatures dans la ville d'Amiens (France)
que nous ne pouvons pas publier
pour des raisons évidentes de place disponible.

Jean-Loup SCHAAL, Président de l'ARDHD, Vice-Président de SOS-Africa, Paris (France)
Gérad LACORDE, Trésorier de SOS-AFRICA, (France)

Maxime GREMETZ
, Député de la Somme, (France)
Francis HAMMEL, Député de la Somme (France)
François COLCOMBET, Député de l'Allier (France)
Ngarlejy YORONGAR,
Député, N'Djaména (Tchad),

Joël HART
,
Maire d'Abbeville (France)
Jean-Jacques LEULLIER,
Adjoint au Maire d'Abbeville, Affaires Sociales et Quartiers
Claude BOURET, Conseiller Municipal d'Abbeville (France)

Roger-Vincent CALATAYUD,
ancien bâtonnier, Président de la Commission des Droits de l'Homme au Conseil National des Barreaux, Président de l'AFADD - Tarbes (France)
Aref Mohamed AREF
, avocat 'suspendu par le régime', (Djibouti)

Nicolas DUMONT, secrétaire de la section du Parti Socialiste d'Abbeville,Trésorier départemental de la Fédération de la Somme du Parti Socialiste, Abbeville, (France)
Saida BARREH-FALCOU,
représentant le PND (Djibouti) en Europe, Paris, (France)
Mohamed HASSAN, secrétaire général du M J O D (Djibouti) (Canada)
Djimadoum LEY-NGARDIGAL, ACTUS (Tchad), Amiens (France)
Mohamed-Moussa AÏNACHÉ, ancien directeur de la RTD à Djibouti, (France)

Jean-Prosper BOULADA, Coordonnateur du Front Uni pour une Alternance Démocratique au Tchad (FU/ADT), Srasbourg (France)
Mohamed de WABERI,
Chairman of Alliance Arrey Djiboutienne (Canada)

Jean-Claude BIGAN, Président de Zone Lions Club, DOULLENS (France)
Jacques PLET
, Président d'Association de Quartier, Abbeville (France)

Alain JOLY, Association ADCI, 18500 Vignoux sur Barangeon /Berry & Sologne (France)
Laurent LECLERCQ, Animateur, Abbeville (France)

Ibrahim WARSAME Veterinary Surgeon Uppsala, (Suède)
Jean-Philippe FRANÇOIS, Pharmacien, Abbeville (France)

Ismail MOHAMED multimedia technician Atlanta (USA)
Abdi IBRAHIM
, programmeur ( Suède ) Pays: Somaliland
Yussuf S. ALI
Telecom Engineer New Jersey, (USA)
Gilbert GOBET
, Informaticien, Créteil (France)

Daniel PETIT
, Ingénieur, (Suisse)


Hassan Mogeh HIRSI, Accountant, Los Angeles, California (USA)
Ali ISMAIL,
Financial Analyst, Toledo, Ohio (USA)
M.Houssein ABDI
,
Auditeur interne, Montreal, (Canada)

Abdulrahman ISMAIL, Aviator ,Kuwait City (State of Kuwait)
Alain DORION,
Pîlote d'Essais Automobile, Amiens (France)

Stéphane CAIL,
Gérant de Société Drucat (France)
Mustapha BELGHOUL,
Gérant de Société, Abbeville (France)
Gisèle HAREL,
Gérante de Société, Abbeville (France)

Dominique CASTELEYN, Chargé de mission, Lycée Agricole d'Abbeville (France)
Francesca ZUCCHIATTI, écrivain, Pordenone (Italie)
M. M. M.
Montréal Québec (Canada)
Ibrahim JAAMAC, interprète Lund (Suede)
Danielle MARC, Collectivité Teritoriale 30100 ALES (France)
Julie CHAPELLE, Etudiante 27170 le tieulle othon (France)
Marie-Thérèse ALBERT, employée d'administration 30900 NIMES (France)
M D A, Montréal (Canada)
Jean-Christophe GOUX, Lausanne, (Suisse)
Patrick FALCOU Paris (France)
Marion BARUCH, Paris (France)
Ivonik BERNARD, Poissy (France)
Abdi HASSAN Ottawa (Canada)
H. DUALEH Toronto, Ontario (Canada)
Jessica HOFFE, Etudiante Lessines (Belgique)
Abdi HASSAN[abdillahi]
Philippe CHOQUET, Agent Administratif Abbeville (France)
Daniel FONTAINE, Cuisinier, Abbeville (France)
Ronald DEMARET, Chef de Chantier (France)
Laurie DORION, Hôtesse de caisse, Amiens (France)
Evelyne TOMAS, Retraitée, Abbeville (France)
Christina POUCHELE, Employée de bureau, Abbeville (France)


2 - Messages : (Certains djiboutiens ne peuvent donner leur nom pour des raisons de sécurité ; nous publions une sélection de leurs messages en respectant l'anonymat à chaque fois que cela est demandé)

Je tenais a dire a ma façon que je soutiens l'action de ce monsieur qui se bat pour son honneur ,comme la plus part des djiboutiens/ennes qui vivent aux Etat-Unis ou en Europe sont choqués et humiliés par ce President Ismail Omar Guelleh et son cousin Hassan Gouled Aptidon .
Pour conclure mes petits mots courage frere !!!! esperant qu'ils quitteront un jour les dictateurs de djibouti .

Je soutiens l'action de Jean-Michel et ses droits doivent lui etre restitués pour dénoncer son jugement arbitaire.

"La communauté Djiboutienne de la Scandinavie soutient fermement et sans recul, l'action de Jean-Michel Pouchèle et elle demande à la France de le réintégrer dans son honneur. Nous demandons aussi, qu'une loi soit votée en faveur de l'ingérence humanitaire".
Cordialement Ibrahim JAAMAC,

I am very sadden and disappointed with "Son of Guelleh" of Djibouti government' by throwing into jail a humanitarian worker from France of whom his only crime is having went to the north, the Afar region, to help the people who are under a blockade by Guelleh forces. In my personal opinion this is the equivalent of when Siad Barre cut off all humanitarian workers from Somaliland in 1988 or when Mengistu of Ethiopia used the food blockage against his own people in 1985. This is an acceptable act and any citizen of this world should condemn it.

Au nom du groupe Alliance Arrey Djiboutienne du Canada, on vient de soutenir l'action pour ce monsieur et pour son ingerence humanitaire et de retrouver son honneur au sein de la communaute Djiboutienne et Francaise.

Je soutiens mon ami Jean Michel Pouchelle, d'autant plus que j'ai eu l'honneur d'être son avocat à cette époque à Djibouti comme à Paris. Je sais que les faits qui lui étaient reprochés n'avaient aucun fondement juridique au regard du droit positif djiboutien. La condamnation dont il a fait l'objet est inique et je suis encore choqué d'apprendre que la France l'a fait inscrire au casier judiciaire de Monsieur Jean Michel Pouchelle. Je vous adresserai une copie des conclusions que nous avions fait valoir devant les juges djiboutiens déjà à l'époque sous les ordres du Gouvernement. Avec mes meilleurs voeux à Jean Michel et toute sa chamante famille. Fraternellement Aref.

Porto il mio sostegno a Jean Michel Pouchele per il suo combattimento in favore dei Diritti dell'uomo in Gibuti ed gli invio tutti i miei incoraggiamenti.

Je souhaite une bonne année et soutout du courage à pouchelle .

Nous soutenons entièrement M. Pouchèle dans son combat pour retrouver son honneur, après avoir été condamné et éffectué sa peine sur la base d'un acte d'accusation inique , alors que M. Pouchèle est connu, reconnu mème pour son sens de l'abnégation au service de populations défavorisée qu'il aide de tout coeur, en particulier à Djibouti.

Le M J O D se joint aux autres fréres djiboutiens pour que M pouchelle retrouve ses droits perdus par le régime paniquant de guelleh.LE mouvement demande au premier ministre français d'intervenir pour M pouchelle comme la france avait fait pour l'ancien président de la côte d'ivoire.merci.
_________________________________________
J
e suis au regret, pour des raisons de sécurité, de ne pouvoir signer la pétition pour la démarche de Jean-Michel Pouchèle. Je tiens néanmoins à vous faire savoir mon total soutien à l'action de ce héros de la cause humanitaire. En effet, comment oublier ces quelques rares hommes d'exception plein de courage qui osent braver les dictatures les plus odieuses pour apporter aides et assistances à leurs frères humains dans la détresse.

Je me désole cependant qu'aucun dirigeant du Frud ni qu'aucune personnalité politique afare de l'opposition, en dehors bien entendu de maître Aref, n'aient soutenu l'action de ce GRAND MONSIEUR. N'est-ce pas en venant au secours de nos compatriotes afars que Jean-Michel Pouchèle fut condamné sans vergogne par un dictateur minable ?
_______________________________

Hi brother! You are not alone. All djiboutians, in my town (USA), are following your action. We say thank you for all what you did in the North.

En effet, M. Jean-Michel Pouchèle est un héros de la cause humanitaire qui a porté assistance aux populations civiles en détresse fuyant les massacres du régime dictatorial de Guelleh. Courage Jean-Michel, le peuple de Djibouti ne manquera pas de vous soutenir. Ceux qui sont au pouvoir à Djibouti sont des mercenaires éthiopiens.

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13/01 LETTRE DE M. Gérard LACORDE, Trésorier de SOS-AFRICA AU GARDE DES SCEAUX

Talmas, le 13 Janvier 2001

Madame Marylise Le branchu
Garde des Sceaux
Ministre de la Justice
13, place Vendôme
75042 PARIS



Madame la Ministre,


En tant que Vice-Président de l'Association Humanitaire SOS AFRICA, je viens par la présente, vous demander de bien vouloir examiner le cas de Monsieur Jean-Michel POUCHEL, Président de cette même Association en grève de la faim depuis le 31 décembre 2000 devant la Sous-Préfecture d'Abbeville dans la Somme.

Il a entamé cette grève de la faim afin d'obtenir de vous-même sa réintégration dans son honneur, par l'annulation de la sentence inique qui l'a frappée en 1994.
Depuis plus de 10 ans maintenant, Jean-Michel Pouchèle consacre sa vie à l'action humanitaire.

En 1991, le Gouvernement dictatorial djiboutien l'expulse du pays, au motif qu'il était " interdit d'apporter une aide aux populations " victimes du blocus mit en place par ce même gouvernement.

En 1993, il se rend à nouveau dans ce pays où règne la guerre civile et en est encore expulsé.

En 1994, convoyant une cargaison de médicaments, il fut arrêté et condamné à huit mois de prison ferme, au cours d'un procès indigne du Droit.
Après trois mois d'emprisonnement à Djibouti dans la célèbre prison de Gabode !, il fut en France, sous pression, grâce au concours d'une Association de Défense des Droits de l'Homme à Djibouti, défendu par Monsieur Aref, depuis déchu de ses droits d'Avocat par la dictature.

Hélas, la sentence inique prononcée par le Tribunal de Djibouti fut " honteusement " confirmée par le Tribunal de Bobigny. Ainsi, Jean-Michel Pouchèle, fut incarcéré pour un mois à la maison d'arrêt de Fleury Mérogis.

Depuis il ne cesse de demander au ministère de la Justice sa réintégration dans son " Honneur " et de prononcer l'annulation de la sentence dont il fut l'objet.

Faute d'être entendu et en désespoir de cause, il a donc entamé au risque de sa vie, une grève de la faim. Il est déterminé à aller jusqu'au bout et c'est bien là notre inquiétude.




Tout le monde sait que le régime djiboutien bafoue quotidiennement les droits de l'Homme.

La France, Pays des Droits de l'Homme, ne peut rester indifférente au cas de Monsieur Jean-Michel Pouchèle, et laisser cet homme dans le déshonneur d'un repris de justice, alors même qu'il a tout abandonné (sa vie familiale et professionnelle) pour consacrer le reste de sa vie aux plus démunis, caractérisant pleinement les valeurs de Justice et de Fraternité que notre Pays défend.


Comptant sur votre bienveillance et dans l'attente,


Je vous prie de croire, Madame La Ministre, en l'expression de mes sentiments respectueux.

Gérard Lacorde
Vice-Président de SOS AFRICA

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20/12/00 LETTRE DE
M. le Député François COLCOMBET
au GARDE DES SCEAUX


François COLCOMBET
Député de l'Allier
24, Cours Anatole France
03000 MOULINS


 

Moulin, le 20 décembre 2000


Madame Marylise LEBRANCHU
Ministre de la Justice & Garde des Sceaux
13, Place Vendôme
75042 PARIS CEDEX 01


Réf. : JP/2012FC04




Madame le Ministre,

En ma qualité de Président de Groupe es Partenaires membres de la Ligue des Droits de l'Homme, je me permets d'attirer votre attention sur la situation de Monsieur Jean-Michel POUCHELE, dont me fait part mon collègue, Francis HAMMEL, député de la Somme.


L'intéressé a été arrêté en septembre 1994 à Djibouti pour délit d'ingérence humanitaire.
Condamné à 6 mois de prison ferme, il reste aux mains des autorités djiboutiennes jusqu'au 31 décembre 1994, date de son expulsion du territoire.


A sa descente d'avion, à l'aéroport de Roissy, il est attendu par un fourgon cellulaire, et transféré à la prison de Fleury Mérogis pour purger le reste de sa peine. Après 27 jours d'incarcération, il recouvre sa liberté.

Victime d'une double injustice, Monsieur POUCHELE réclame une réhabilitation morale, qui me semble tout à fait légitime.

Mon collègue, Francis HAMMEL, me précise cependant que la demande de réhabilitation morale par ses soins à Madame GUIGOU, en juillet 1997, a été refusée. Il a fait une nouvelle tentative auprès de Lionel JOSPIN, le 14 octobre dernier, sans réponse à ce jour.

C'est pourquoi je me permets de m'adresser à vous, afin de relayer la demande de mon collègue et obtenir un nouvel examen de cette requête.

Vous remerciant par avance de toute la bienveillance que vous voudrez bien réserver à ce dossier.

Je vous renouvelle, Madame La Ministre, l'assurance de parfaite considération et de mes sentiments les meilleurs.

Le Député de l'Allier
François COLCOMBET

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14/10/00 LETTRE DE
M. le Député Francis HAMMEL
au PREMIER MINISTRE



Francis HAMMEL
DÉPUTÉ de la Somme
Conseiller Municipal d'Abbeville
28, rue Millevoye
Tél. 03 22 19 11 41

Abbeville, le 14 octobre 2000


Monsieur Lionel Jospin
57, rue de Varenne
75700 Paris


Monsieur le Premier Ministre,


Je me permets d'attirer votre attention sur la situation de Monsieur Jean Michel POUCHELE demeurant 2/11, rue des Foulons à Abeville 80100.


Spécialiste de l'action sanitaire et Président de l'Association humanitaire " SOS AFRICA ", Monsieur POUCHELE, après quatre années de services auprès des populations AFARS locales, a été arrêté le 28 septembre 1994 à Tadjourah, dans le Nord de la République de Djibouti par deux policiers autochtones qui se trouvaient au volant d'un camion de l'UNICEF.


Accusé de délit d'ingérence humanitaire, Jean-Michel Pouchèle est d'abord incarcéré à la prison de civile de Gabode. En signe de protestation, il entame une grève de la faim. Il est alors transféré à l'hôpital Peltier de Djibouti. Juillet


Condamné à 6 mois de prison ferme, il restera aux mains des autorités djiboutiennes jusqu'au 31 décembre 1994, date de son expulsion du territoire.


A sa descente d'avion, à l'aéroport de Roissy, lui qui croyait sans doute naïvement retrouver sa liberté, il est attendu par un fourgon cellulaire français et il est conduit, par deux policiers français à la prison de Fleury Mérogis pour purger le reste de sa peine.


Il devra subir 27 jours d'incarcération avant de récupérer sa liberté.
Victime d'une double injustice, Jean-Michel Pouchèle réclame une réhabilitation morale, qui à mon avis se justifie légitimement.


En apportant son soutien médical à une population maltraitée par un dictateur, Jean-Michèle Pouchèle n'a commis me semble-t-il aucun crime, aucun délit, si ce n'est celui d'ingérence humanitaire.


Son incarcération à Djibouti, mais plus encore en France l'a énormément choqué, voire traumatisé, ce que je comprends aisément.


J'ai donc pensé, à tort sans doute, qu'au pays des Droits de l'Homme, Jean-Michel pourrait retrouver son honneur, c'est pourquoi le 19 juillet 1997, je me suis adressé à Madame la Ministre de la Justice pour demander cette réhabilitation morale.

Hélas, pour Jean-Michel Pouchèle, mais au-delà de cette personne pour toutes les victimes du dictateur Hassan Gouled, la réponse fut négative.

Résigné pendant un certain temps, Jean-Michèle Pouchèle a repris contact avec moi pour savoir si une nouvelle tentative auprès du Chef du Gouvernement Français serait plus fructueuse.


C'est donc là le sens de ma démarche.

Je vous prie de croire, Monsieur le Pemier Ministre, à l'expression de sentiments les meilleurs.


F. HAMMEL

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13/01 DEUX COMMUNIQUES DE - SURVIE -


Communiqué du 09 janvier 2001.




L'aveu







Selon le Monde du 7 janvier 2001, le Préfet Jean-Charles Marchiani a déclaré le 30 novembre aux policiers qui l'interrogeaient : " Nous, c'est-à-dire moi pour le compte de Charles Pasqua, avons négocié publiquement avec le Président Dos Santos l'aide politique et économique de l'Angola à l'action de la France dans cette partie de l'Afrique, qui s'est concrétisée par l'envoi de troupes dans les deux Congo. "
Ainsi un éminent fonctionnaire avoue que " l'action de la France " se traduit par la participation à deux des plus sanglants conflits d'Afrique, via une alliance politique et militaire avec un régime dictatorial et archi-corrompu (trafics d'armes inclus).
Les Congolais des deux rives seront ravis de cette sollicitude et de cette forme subtile de non-ingérence.
Par ailleurs, on se demande pourquoi un ministre de l'Intérieur s'occupait de la politique extérieure de la France, sauf à considérer qu'il agissait sous couvert de cette dernière et qu'il était chez lui en Afrique.

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C O M M U N I Q U É du 11 décembre 2000.


La Françafrique aux arrêts ?



Qui arrêtera la Françafrique ? demandions-nous en avril 2000, en publiant, aux Arènes, sous la signature de François-Xavier Verschave, le "pavé" Noir Silence. Malgré le silence médiatique, l'ouvrage a déjà trouvé plus de 20 000 lecteurs, en France et en Afrique. Et tout se passe comme s'il avait trouvé des lecteurs républicains dans l'appareil judiciaire, résolus à arrêter, au sens littéral, une partie de l'État-major de la Françafrique.


Quelques éminences de cette République souterraine ont en effet été mises en examen, voire écrouées, pour des affaires qui ne sont pas que métropolitaines (le racket des marchés franciliens était en partie blanchi via la Côte d'Ivoire ou le Congo-Brazzaville) : Michel Roussin, responsable Afrique du MEDEF, vice-président Afrique du groupe monopolistique Bolloré, ancien numéro deux des services secrets, ex-ministre de la coopération, aiguilleur des finances chiraquiennes ; Pierre Falcone et Arcady Gaydamak, duettistes pasquaïens des ventes d'armes contre pétrole, au cœur de la guerre civile angolaise - avec l'aimable concours de Jean-Christophe Mitterand. A la clef apparaîtrait un financement du RPF de Charles Pasqua, l'un des chefs d'orchestre françafricain.

La police et la justice semblent aussi, enfin, se soucier d'arrêter sérieusement Alfred Sirven. Il était, on l'apprend, protégé par un vrai-faux passeport, procuré par un salarié du groupe Bolloré, ex-mercenaire aux Comores, issu comme il se doit des milieux d'extrême-droite (le GUD). Derrière Sirven se profile un autre personnage-clef de la Françafrique, Jean-Yves Ollivier, supposé son officier parlant. Ami de Roussin, Ollivier est passé par l'Afrique du Sud de l'apartheid, les Comores, le Congo-Brazzaville en guerre civile, le commerce du pétrole et des armes. Dans cette fonction de tuteur de Sirven, Ollivier a succédé au colonel Pierre Léthier, ex-numéro deux de la DGSE, vendeur d'armes passé par l'Afrique du Sud et la Suisse, au cœur du scandale Elf-Leuna-Minol.

A côté du tandem milliardaire Falcone-Gaydamak apparaît Thierry Imbot, fils défenestré de l'ancien numéro un de la DGSE, après avoir été au cœur de l'affaire des frégates de Taïwan…

A noter chez ces personnages un fort pourcentage d'appartenance à la Grande Loge nationale française (GLNF), qui cherche décidément à coloniser la Françafrique.


On pourrait laisser tranquille ce monde d'initiés si leur activité ne détruisait la démocratie française par la grande corruption, et maints pays d'Afrique par le pillage et l'alimentation des guerres civiles.

Les juges ne semblent pas s'y résigner.

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BRUITS ET RUMEURS

16/01 SAMATAR MIGUIL essaierait de constituer le fichiers des opposants djiboutiens installés au Canada. Consignes de vigilance à tous.


En raison des difficultés actuelles du régime de Guelleh, Samatar Miguil, beau-frère de l'un des Ministres de Guelleh, et resident à Toronto, essaie actuellement de récupérer toutes les adresses et les identites des opposants djiboutiens au Canada. Notamment par
l'intermédiaire des Chatrooms et des organisations fantoches d'opposition qui n'ont d'existence que sous une adresse E-Mail.

A tous, nous recommandons la plus grande vigilance.

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17/11 GUELLEH AURAIT-IL PEUR ...
MÊME DE SON ENTOURAGE ?

En tout cas, il semble qu'il s'affole.

Selon des sources dignes de confiance, il aurait limogé aujourd'hui le Général Mahdi Ibrahim et il s'apprêterait à faire de même avec le Général ZAKARIA. Le prétexte officiel serait l'insuffisance de leur soutien au système dictatorial, durant la journée du 7 décembre (Affaire Yacine Yabeh).

Le journal "LE RENOUVEAU" de DAF aurait été de nouveau interdit de parution même à Djibouti.

M. Guelleh ne sort plus : depuis quelques temps, on ne le verrait plus en public, ni même à la télévision. Certains pensent même qu'il pourrait être malade (comme l'aurait été son frère ...).

Nous attendons des confirmations de ces informations données en avant-première.

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COURRIER DES LECTEURS
Nous reprenons le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées.
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16/01 : Réponse à M. DINI, suit à la condamnation du coup d'Etat de Yacin.


Bonjour,

Je voudrais répondre a M. Dini du fait qu'il a condamné la tentative de coup d'Etat de MR YACIN YABE. Je voudrais simplement dire que MR Dini est plus coupable que ce dernier quand on se souvient que le FRUD avait tué des centaines de nos soldats. Donc Dini la ferme, tu as été plus sanglant que YABE.

Un djiboutien de l'étranger.

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16/01 REMERCIEMENTS A LA LIBERTE

Je vous remercie d'avoir transmis mon message de soutien à un defenseur des pauvres et des opprimés, et je suppose que vous transmettrez ma petition aux autorités Françaises que leurs attitudes me surprennent. Je ne dirai pas la France mais Je crois que les autorités Françaises ont choisi leur camp: Soutenir et venir au secours d'un dictateur sanguinaire. C'est vraiment triste.

Je vous remercie aussi de votre courage de denoncer cette dictature qui ne cesse de s'en prendre quotidiennement à un peuple humilié qui a perdu sa voix et qui n'a plus de droit. Bien que la peur et la terreur obligent beaucoup des gens à ne rien dire, peur de perdre leur vie ou celles de leur famille, croyez-moi, tous les Djiboutiens conscients soutiennent pleinement vos efforts et sont reconnaisants de votre contibution à leur cause.

Je visite chaque semaine votre site qui est la seule source fiable des nouvelles de mon pays.

Cordialement

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16/01 L'insurrection serait-elle la meilleure des solutions pour aboutir à un changement politique à Djibouti ?

Toujours est-il que cela sous-entend l'existence d'un ou de plusieurs leaders de l'opposition qui sauront encadrer cette insurrection, sinon faut dire bonjour à l'anarchie.


Constat, il y a de moins en moins de vrais opposants !!!

D'autre part, il faut souligner et re-souligner comme vous le faites ici régulièrement, chacun à sa manière, que la politique à Djibouti est synonyme de consensus dans le sens où un dominant, le président, essaie de négocier la sauvegarde de l'hégémonie de sa tribu avec d'autres acteurs moins forts que lui dont le seul mérite fut de contester son autorité.

La fin justifie les moyens : ce n'est pas l'avenir du pays qui est en jeu, mais celui du maintien de la domination économique du clan de Guelleh et des intérêts des familles de ses acolytes.

Les moyens sont bien sûr la manipulation ou la répression, le clientélisme ou l'emprisonnement, le harcèlement policier avec en prime le statut de " bras cassé."


Il faut que le peuple, " la populace haineuse " comme on dit, conteste et descende dans la rue !

Si quelques hommes, de par leur contestation, ont changé les choses à leur avantage, le peuple, lui, va changer le cours de l'histoire du pays. Il n'y a qu'à voir l'expérience yougoslave.

Le bon sens nous indique à chercher la solution dans la sensibilisation de la population djiboutienne quant à l'apathie dont elle est victime pour qu'elle s'arrache d'un seul cri de la sieste tropicale dans laquelle elle se plaît à mourir à petit feu.

Elle saura alors entamer, sans peur, la cadence de la protestation populaire.

" Rien de grand ne s'est fait dans ce monde sans passion." Hegel


Ayant la passion de la justice et de la liberté pour l'amour de notre pays.

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16/01 Encore une fois, L'Afrique fait preuve d'une immaturité politique en se soumettant au sommet France-Afrique.

En effet, c'est dans un étrange coïncidence que ce sommet va se tenir alors que les tribunaux français sont en train d'éplucher 40 ans de relation douteuse et obscène entre la France et l'Afrique.

Dans ce contexte, les Africains de ce sommet ne représentent rien d'autre qu'une caricature de Chef d'États et de gouvernement figés dans un passe rendu obsolète. Les Bongo, Yadema et autres sont une génération d'individus qui reflètent tout ce qui ne va
pas en Afrique.


Il est bien vrai que le ridicule ne tue pas car si non, une bonne partie des Présidents de l'Afrique actuelle serait disparue ; c'est bien dommage. Beaucoup d'Africains et de non-Africain, se posent aujourd'hui la question de savoir quels sont les intérêts de l'Afrique avec la France.

Est-il raisonnable que tous les pays d'Afrique mettent la France sur un pied destal ?

Qu'est-ce que, concrètement, apporte la France a l'Afrique ?

Et, lorsque je dis concrètement, je parle du commun des mortels qui vit dans un bidonville.


Il est en train de se prouver et par nul autre que les tribunaux français, que l'argent des contribuables français dépensé pour le compte de l'Afrique est retenue et détournée en France même. Tous les systèmes français se partagent le gâteau : politique (tous les
partis), intellectuel (les écrivains actuellement en prison et ceux en examen), les hommes d'affaires (là on ne peut même recenser le nombre, en incluant le couturier proxénète de Bongo) et tout l'appareil militaire.


Dans l'autre côté, les grands bénéficiaires de cette relation incestueuse, sont les dictatures en place qui financent ainsi, leur abject train de vie étalée sans pudeur en face de la misère nationale et collective, avec l'argent des contribuables français et les maigres (parfois pas si maigre : Zaïre, Angola, Gabon etc...) ressources de leur pays.


Malgré tout cela, et en prime, nous sommes la risée du monde qui considère les pays africains dans leur ensemble et sauf l'Afrique du Nord, comme des bébés attardés mentaux qui ne veulent pas quitter le jupon de leur mère.


De grâce, chers frères africains, grandissez et mûrissez. Traitez avec la France d'adulte à adulte. Cela aura des conséquences économique qui seront bénéfiques pour le contribuable français et qui contribueront à sauver le continent noir à défaut de la misère, au moins des dictateurs et du ridicule.

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16/01 REPONSE A L'ARTICLE DU MJOD

Chers amis de Liberté-Aref,



J’ai été choqué à la lecture d’un article aux relents islamiste et antisémite paru sur le numéro 31 de votre journal de cette semaine (de 13/01/01 au 19/01/01). Cet article intitulé " attentat du Café de Paris (suite) " émanant du MJOD a de quoi inquiéter. Est-il besoin comme l’a fait l’auteur de cet article de citer des propos ambigus qui peuvent prêter à confusion ?


En effet, l’on peut lire dans le paragraphe n° 9 de l’article en question que " IOG était conseillé par des experts juifs qui se cachaient sous de faux noms " français " ". Je ne vois décidément pas la pertinence de ces affirmations dans un article de ce genre. Font-elles allusions aux experts israéliens au quel cas ces allégations peuvent avoir tout leur sens ou bien font-elles allusions, comme je le crains, à un présupposé complot juif qui nous rappelleraient alors sans conteste les pires discours de l’Extrême Droite ?

Par ailleurs des accusations trop précises, à mon goût, sont portées contre les responsables politiques français dans le cadre de l’affaire Borrel et de l’attentat du Café de Paris. Nous ne doutons guère qu’IOG ait quelque chose à voir avec ces drames et il est en outre clair que les autorités françaises à Djibouti tout comme les juges chargés de ces affaires (surtout en ce qui concerne l’affaire Borrel) n’ont pas eu des attitudes franches dans leurs enquêtes respectives tant ils ont multiplié des irrégularités…

Malheureusement, force est de constater que nous ne pouvons pas en dire plus à l’heure actuelle faute de preuves tangibles. La bonne méthode à mon humble avis serait de faire éclater la vérité en appelant à la transparence sur ces enquêtes et d’en dénoncer les irrégularités, dont j’ai parlées plus haut, comme vous l’aviez si bien à fait à maintes reprises déjà. Mais, tant que nous ne possédons aucune preuve vérifiable sur ce sujet, ne nous mettons pas dans une situation délicate en laissant transparaître inopportunément des allégations qui peuvent malheureusement et à juste titre être qualifiées de diffamatoires ou voire pire dans l’exemple d’experts juifs.

En effet, je tiens beaucoup comme nombre de mes compatriotes djiboutiens de l’opposition à ce que votre journal Liberté-Aref ne connaisse de difficultés d’aucune sorte. Il serait trop dommage que les détracteurs sans doute nombreux de votre e-journal trouvent par-là matière à polémique pour demander sa suspension.


Amicalement votre,

A. N.K.



Ps : mes inquiétudes sont peut-être exagérées, mais je tenais à en faire part aux rédacteurs du journal que je considère désormais comme étant ma source fiable et favorite d’informations sur Djibouti..


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Note de l'ARDHD.


Merci, Cher lecteur, pour votre réaction qui est empreinte de sagesse. Nous avions pris la précaution d'indiquer que la publication de cet article était placée sous l'entière responsabilité du MJOD. Nous sommes toujours partagés entre le fait de filtrer les informations et notre souhait de n'exercer aucune censure. Ce n'est pas toujours facile ...
En l'espèce, je pense que notre auteur a voulu désigner des experts israéliens et non juifs aux sens religieux et ou ethniques..
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18/01 DRAME A BORAMA : DES ISSAKS AURAIENT TIRE
SUR DES MANIFESTANTS GADABOURCIS - 3 MORTS


En ce début du nouveau millénaire, une petite dictature sans nom a connu une vraie tragédie qui a eu lieu le 10 janvier dernier. Des élements armés de la tribu Issack ont ouvert le feu sur des manifestants civils qui étaient descendus dans la rue pour protester contre les violences de l'administration Egal particulièrement dirigées contre les habitants de la region d'Awdal, essentiellement des Gadabourcis.

En effet, tout a commencé lorsque les autorités de la République auto-proclamée ont décidé d'expulser deux étrangers (un Américain et un Hollandais) qui menaient
avec les sages de la région des projets de développement.


Ces projets parrainés par les notables des Gadabourcis ont été mal vus par Mr Egal. Dans un premier temps il a essayé de covaincre les deux étrangers de transférer leurs activités dans la région de Berbera. Mais lorsque les deux hommes ont fait savoir qu'ils avaient donné leur parole à la population Gadabourcis, Mr Egal a ordonné à son vice-président de décreter leur expulsion.

Pourtant le vice-président (mr Rayaleh) avait offert un déjeuner à ces deux hommes en
compagnies des notables de la region d'Awdal. Ce volte-face de M. Egal est la confirmation de son animosité à l'égard de la tribu Gadabourcis, qui ces derniers temps ne cachent pas leur volonté de construire l'unité somalienne.


A noter que les évenements du 10 Janvier constituent des actes sans précedents puisqu'ils ont fait 3 morts, des civils, et plusieurs blessés dont la majorité appartiennent à la milice armée de Mr Egal.


La ville de Borama est toujours sous le couvre-feu et jusqu'à présent aucune concertation n'a été ouverte entre les représentants de la population et ceux de l'administration.


La population de la ville est sous le choc et la tension est telle que Mr Egal continue de renforcer sa présence militaire aux alentours de la ville. On craint que la situation ne s'envenime au cours des prochains jours.



A.K.


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Les principaux responsables
d'actes de torture à Djibouti.

Maintenant que la justice pénale pourrait instruire (compte-tenu du jugement rendu récemment par la Cour d'Appel de Paris) les plaintes des victimes de mauvais traitement, d'emprisonnement arbitraire et de torture, nous rappelons à l'opinion publique les noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent cités par les victimes.

Parmi les tortionnaires les plus cités

  • Colonel Mahdi Cheikh Moussa,
  • Lieutenant-colonel Hoche Robleh
  • Commandant
    Zakaria Hassan
  • Lieutenant Ladieh
  • Lieutenant Mohamed Adoyta
  • L'aspirant Haroun
  • Le sous-officier Naguib
  • L'adjudant Tane
  • Kalifa
  • Wagdi

Certains se seraient déjà réfugiés à l'étranger
sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance.

Nos informations sur la torture à Djibouti. et les récits des victimes

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NOUVELLES BRÈVES ET REVUE DE PRESSE


13/01 SOMALIE : REPONSE DE SOMALILAND FORUM AU RAPPORT PRESENTE PAR LE SECRETAIRE GENERAL DE L'ONU AU CONSEIL DE SECURITE.

Le somaliland Forum répond au rapport présenté par le Secrétaire Général de l'ONU au Conseil de Sécurité. Ce texte très détaillé et très précis conteste 24 points au total et il s'appuie aussi, dans la plupart des cas, sur des sources indépendantes. La politique et l'action de M GUELLEH sont vivement critiquées à de nombreuses reprises.

Compte-tenu de la longueur du texte, mais aussi de son importance, nous avons choisi de le publier intégralement dans sa langue d'origine - anglais -, dans le numéro spécial N°3. Pour y accéder, cliquez ici.

Nous sommes désolés de ne pouvoir le traduire en français.

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A lire dans
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN n°933 du 13/01/2001
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Le Trésorier payeur national de Djibouti vient de quitter ses fonctions et d'être nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire en attente d'une affectation, par décision du conseil des ministres.


Note de l'ARDHD : Cette information confirme notre 'brève' parue dans le numéro précédent. D'après nos information, le TPN de Djibouti pourrait être nommé comme Ambassadeur à Paris.

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LA LETTRE DU CONTINENT - 16/11/00

Coopérants en voie de disparition



Le nombre de coopérants est passé en-dessous de la barre des 2 000 agents avec 1 979 agents seulement cette année contre 2 133 en 1999 et 2 898 en 1996.

L'article précise qu'une réduction d'environ 22 coopérants est prévue à Djibouti. L'effectif devrait passer de 158 à 136.


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LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 23/12/00


DJIBOUTI : Des coopérants français se rebellent.

Une quarantaine de coopérants français ont occupé le 12 décembre le service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France à Djibouti afin de protester contre l’absence d’information concernant leurs nouvelles affectations ou leur maintien en poste dans ce pays.

L'article précise que l'ambassadeur de France aurait réussi à calmer le jeu en insistant sur la nécessité d'assurer la sécurité des installations françaises et de ne pas altérer l'image des services diplomatiques français en territoire étranger.


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Edito international, 11/01/2001
Otan, la revanche de Milosevic.


"L'arroseur arrosé (?)"

Milosevic ne se porte plus très bien. Il est désormais plus près du tribunal que du pouvoir et pourtant, il peut aujourd'hui se réjouir du malheur inesperé de ses ennemis.
L'histoire dans un de ses détours malins vient en effet de lui apporter une vengeance rétroactive autant que radioactive contre l'Otan. Ce qu'il n'avait pas réussi à faire au moment de la guerre du Kosovo, diviser l'Alliance atlantique et lui infliger des pertes, est arrivé malgré lui une fois la paix revenue, par les hasards des effets retards. L'Otan vient en effet d'être frappée en rase campagne par un rétro-projectile à retardement et contaminée par la maladie de l'arme folle, celle qui tue après-coup.


Tant que la guerre du Kosovo, celle de Bosnie et même celle du Golfe n'avaient fait que des dégats dans le camp ennemi, tout allait bien même si les pertes dites «collatérales» dans la population civile étaient considérables. Mais dès lors que les victimes sont aussi du côté allié, alors là, rien ne va plus. On redécouvre ainsi qu'il n'y a décidément pas de guerre «propre» comme on avait essayé de nous le faire croire avec les frappes dites «chirurgicales». Mais on découvre aussi que des soldats alliés ont sans doute été victimes de leurs propres armes, c'est à dire des armes américaines et c'est cela qui choque le plus l'opinion. On apprend enfin, mais on le savait déjà, qu'au sein de l'Otan, tous les alliés sont égaux mais que certains le sont plus que d'autres.

Ainsi, les Américains ont-ils utilisés en 90, 95 et 99 des armes à uranium appauvri sans qu'on sache très bien s'ils en ont informé leurs alliés. En tout cas, Les officiels américains qui ne sont pas à une contradiction près affirment d'un côté que ces armes sont inoffensives et de l'autre imposent le masque à gaz à leurs soldats. Du coup, c'est la confiance entre alliés au sein même de l'Alliance atlantique qui en sort ébranlée. Mais, sur ce dossier, la France qui elle aussi possède ces armes, n'en est pas elle non plus pas à une contradiction près. Le ministre de la Défense Alain Richard a annoncé que la France avait décidé de ne pas utiliser ces armes mais qu'elle n'est pas favorable à un moratoire sur leur emploi. Comprenne qui pourra. Et puisqu'on en est à invoquer tous azimuts le principe de précaution pourquoi ne pas commencer par l'appliquer à la bombe atomique?

Jacques ROZENBLUM

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14/01 SOMALIA: Puntland complains to UN Security Council (Source IRIN / ONU)

The self-declared autonomous region of Puntland, in northeastern Somalia,
has sent a letter to the UN Security Council expressing "deep concern"
about the UN role in what it called "the current mayhem in Somalia". The
letter accused the UN of helping to create, and lobby for international
recognition of, the new interim government in Mogadishu - which it termed
the "so-called Arta Faction". The UN Secretary-General's 7 December report
on Somalia was part of the process of securing recognition for the
authority from the international community, the Puntland letter stated.
The letter cited alleged warlike activities of what it called the
"so-called interim government", including an armed incident between
interim government forces and forces loyal to faction leader Muse Sudi
Yallahow, in Balad, 30km north of Mogadishu, on 20 December 2000. It said
money provided by Arab countries to the interim government had been used
to conquer "peaceful states and regions of Somalia".

The letter said Puntland was a "stable, peaceful, self-governing regional
state" and an "integral part of the Somali Republic". It appealed to the
international community to withhold recognition of the new authority in
Mogadishu, and instead to search for a fair and practical solution to the
Somali conflict. The letter, copied to regional bodies, the OAU and League
of Arab Nations, was signed by Puntland State President Abdullahi Yusuf
Ahmed.




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16/01 La tension entre Djibouti et l'Ethiopie monte d'un cran

Selon une dépêche AFP, Djibouti aurait décidé de limiter le traffic portuaire pour l'Ethiopie

 

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17/01 UNE CONFUSION CERTAINE DANS LA GESTION DU PERSONNEL DU PORT ... (Source ADI)

PORT/RESTRUCTURATION
Le Port de Djibouti entame une restructuration de son personnel


DJIBOUTI (ADI) - 16 janvier 2001 - Le Port de Djibouti annonce avoir pris, la semaine dernière, la décision " de ne plus faire appel à 69 journaliers dockers ", dans le cadre d'une restructuration de l'outil portuaire rapporte l'Agence Djiboutienne d'Information, citant un communiqué de presse du Département clientèle, Communication et Relations Publiques du Port de Djibouti.

Ces travailleurs " employés en cas de besoin et sans contrat " ont " perçu leurs indemnités de fin de travail, calculées au prorata de ce que le Port avait reversé en mai dernier, dans une situation similaire, à 60 dockers. ", précise le communiqué.

Une autre source de PAID rectifie et nous apprend que les journaliers ont été indemnisés " sur le même niveau que les agents journaliers du terminal à conteneurs. "

La direction mise en place en juin 2000 par Dubaï Ports International (DPI) explique que la restructuration a été mise en application, ces derniers jours, pour " assainir la gestion de l'entreprise en instaurant des normes de plus en plus commerciales. "

Dans le domaine du personnel, cette démarche se traduit par une volonté qui accorde la priorité à " l'aptitude à participer à l'amélioration et à l'efficacité de l'outil de travail "

Le communiqué ajoute que les nouveaux critères ont permis au Port de procéder " à l'embauche à plein temps de 20 journaliers, " cette semaine.

Un communiqué du Secrétaire Général du Syndicat du Port, parvenu à l'ADI fait mention, pour sa part, du licenciement de plus de 100 employés.

Au terme d'une assemblée générale en date du 13 janvier dernier, l'organisation syndicale a invité ses adhérents à porter un brassard rouge depuis dimanche dernier jusqu'à ce jour, " en signe de protestation et d'avertissement. "

Des sources concordantes recueillies par l'ADI laissent à penser que les prémices d'un dialogue auraient été engagés entre le Port et le Syndicat.

Les deux parties concernées n'ont fait aucun commentaire sur d'éventuelles négociations, à l'heure actuelle.



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18/01 L'AFFAIRE BORREL RELANCE ?
Selon une chronique que nous avons écouté partiellement aujourd'hui sur France-Info, l'affaire Borrel pourrait-être relancée. L'hypothèse du suicide ne serait plus la seule qui serait étudiée par la justice. Nous attendons des compléments d'information.


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A. WABERI : écrivain djiboutien écrit à Caen

Par STÉPHANE BOUQUET, le 18/1/2001

ll pleut souvent à Caen, où Abdourahman A. Waberi vit depuis quinze ans, mais l'écrivain ne s'y est toujours pas fait. A Djibouti, où il est né en 1965, la pluie est moins fréquente et plus absolu le soleil. C'est vers ce soleil-là, et vers l'Afrique qu'il éclaire, que regardent les treize textes de Rift routes rails, comme à la source du chant, «Entre l'écorce et la sève, la parole toujours vivante, passant d'un soleil à l'autre.» Ces treize textes sont des objets bizarres: ni des nouvelles, ni des récits poétiques, pas des essais politiques ni des réflexions littéraires ou musicales, mais à chaque fois un peu de tout cela. Waberi propose de les nommer «variations romanesques», les mêmes thèmes toujours noués différemment.

Rift routes rails regroupe avant tout des histoires de départs, de dérives, des inquiétudes de nomade, «on optera pour une mise en tumulte existentielle ou pour une mise en turbulence artistique». «Rift», le premier texte du volume, a quatre parties (partir,
faire une pause, revenir, vivre), «Paris on my mind», le dernier, aussi (nord, nord toujours, sud profond, nord/sud). A chaque fois, le mouvement organise une écriture très rapide, teintée d'oralité.


Dès la première page, Waberi présente Djibouti comme un lieu de l'éternel passage: «Alors, on ne fait que passer ici. S'arrêter un long laps de temps? Jamais.» Mais, à ce goût du passage, s'oppose un désir de «l'hic et nunc», une envie d'immobilité:
«Djibouti encore et toujours». Le livre offre une leçon paradoxale. C'est bougeant beaucoup qu'on renouera avec le repos, qu'on saura vivre à un seul endroit.


Même si le voyage d'aujourd'hui n'est plus celui d'hier. Finis les longs exils absolus façon «un certain A. R.» au Harrar. Aujourd'hui, il y a CNN, la guerre mondiale de Pepsi contre Coca, des conflits régionaux et pourtant internationaux (le Kosovo, le Rwanda (1), une maladie mondiale qui «se propage à la vitesse du Concorde», Internet. Le narrateur de
«Email-moi quelque chose» est le premier à reconnaître que le courriel, ça change tout. Bien sûr, l'autre est loin, «il y a comme une muraille de Chine entre nos corps», mais les murailles se sautent. «Tu m'écris ce que tu vois depuis la fenêtre. Nous avons ainsi deux vies en même temps, merci le progrès.» Demeure une inquiétude: comment rester un nomade dans ce monde en plein étrécissement. Et que va devenir l'ailleurs?


(1) Waberi a récemment publié au Serpent à plumes
Moissons de crâne, Textes pour le Rwanda..


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L'HOMME
OU
LA FEMME
DE LA
SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc. .

Auront-ils à répondre un jour de leurs actes et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?


Rappel des personnages
déjà "élus" :

(Les liens directs, avec les articles parus à l'époque, sont désormais opérationnels)

LA LIBERTE N° 17 -
Mme LEILA
, juge d'instruction

LA LIBERTE N° 19 -
Omar FARAH,
gendarmerie d'Ali Sabieh

LA LIBERTE N° 29 -
Le général Yacin YABEH,

LA LIBERTE N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode
,

LA LIBERTE N° 33 -
Ali Mohamed ABDOU
, procureur général

LA LIBERTE N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF
Ministre déléguée conjointement avec M. Le Représentant de l'UNICEF à Djibouti.

LA LIBERTE N° 36 -
M Ibrahim Idriss DJIBRIL
, MInistre de la Justice, conjointement avec M Mohamed Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)

BULLETIN N° 4 -
Lieutenant GUELLEH
de la FNP

BULLETIN N° 7 -
Le responsable des forces de police
qui a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles sur Daher Guedi FOUREH.

BULLETIN N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Economie et des Finances.

LA LIBERTE bulletin N° 23 - M Yacin Elmi BOUH, Ministre de l'Economie et des Finances (2ème nomination)

LA LIBERTE bulletin N° 28 - Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, Ministre de l'Intérieur

LA LIBERTE bulletin N° 29 - Monsieur MOGUEH, Ministre délégué aux affaires musulmanes

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RADIO TROTTOIR : votre chronique hebdomadaire

 

Y a-t-il encore un Etat à Djibouti ?
La tragique découverte d'un chomeur :
le Président du Conseil Constitutionnel
a son bureau sur coin de table de l'Historil !!


Notre chômeur errant était, comme à l'accoutumée, à la recherche de sa botte de kat. Il rencontra une équipe de la RTD (Radio télévision de Djibouti) . Ils avaient été chargés par le Président du Conseil Constitutionnel de couvrir le 16/01/01 à 9h45 une soit-disant rencontre avec les Délégués des Droits de l'Homme et de la bonne gouvernance (ONU) qui devait avoir lieu au Palais du Peuple. L'équipe de reporters et notre chômeur ont été surpris parce qu'il n' y avait pas de rencontre ! Ils demandent où se trouve le bureau du Président du Conseil, sachant que le palais abrite certains ministères et autres directions.
De surprise en surprise l'équipe et notre chômeur constatent que le Président n'a jamais eu de bureau au palais. Alors ils décident de se rendre à son domicile pour demander où se trouve le bureau du président. Là on leur indique que le bureau se trouve au tribunal. Arrivés au tribunal, il s'avère que le Président du Conseil Constitutionnel n'a jamais eu de bureau et que le ministre de la justice ne lui a jamais rien octroyé.

Toujours dans les couloirs du Tribunal, un magistrat conseille aux reporters et à notre chômeur de se rendre à l'Historil (Bar très connu et situé au centre ville).

Arrivée à l'Historil, le barman confirme que le bureau du Président du Conseil se trouve être l'une des tables. Mais il n'est pas encore arrivé.

A Djibouti, tout est possible !

Le président du Conseil constitutionnel de la République de Djibouti n'a pas de bureau, ça n'étonne personne ? N'est ce pas, Monsieur le Président de République?

En conclusion, comme il n' y a pas de constitution à Djibouti, il n'y a nullement besoin d'un Président du Conseil Constitutionnel. Ce qui confirme bien qu'il n'y a pas d'Etat. Alors la question se pose, Monsieur Guelleh, de savoir de quel Etat vous affirmez être le Président ?

Le lendemain, le 17/01/01 la rencontre a finalement eu lieu dans un bureau au sein du Palais du Peuple.

Aucun des membres de la délégation onusienne n'a cherché à rencontrer l'opposition ni les militants des Droits de l'Homme.

Quelle leçon de bonne gouvernance cette délégation prétend elle donner ?

Que dira le personnel des Nations Unies à l'opposition d'aujourd'hui, quand demain, elle sera au pouvoir, à propos d'un rapport tronqué et de toute évidence, préparé à l'avance ?
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16/01 DJIBOUTI VILLE EN DANGER D'EMEUTE DE LA FAIM

16/01/01
Environ six mille démobilisés ont été déçus par le bureau de Démobilisation et de Réinsertion qui jusqu'à ce jour n'a pas pu débloquer pour les fonds nécessaire les réinsértion.(financer par la Banque mondiale).

Presque la moitié de ces démobilisés sont descendus au quartier commercial. Ils ont pillés tout ce qui se trouvait devant eux, les passants, les commerçantes ambulantes (charcharis, changeuses de monnaies et vendeuses de bijoux).

Le même soir vers 19h00, d'autres mobilisés sont venus saccager la rue des mouches, et la place Harbi (ex Rimbaud), Un vent de panique a soufflé dans Djibouti ville et tous les commerçants ont fermé leurs boutiques.

Ni la Police ni la gendarmerie n'a cherché à arrêter ces pilleurs affamés.
En revanche, ce matin, la police casquée et bottée, armée de Kalachnikov et de grenades lacrimogènes a chargé les pauvres dames, qui manifestaient pacifiquement assises par terre sur le boulevard de la République pour réclamer le paiement de leurs maigres pensions qui accusent au moins deux trimestres de retard.

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Vous trouverez ce texte en Anglais sur le site
somalilandforum.com/Republican8.htm
où il a été publié.
Version orginale en Anglais.
Publication based in Hargeisa, Somaliland.
Chief Editor: Yusuf Abdi
Gabobe.
Issue 142, Dec. 30, 2000. Telephone: 253-22-3326, Fax: 252-213-4501,
Email: jamhuuriya@yahoo.com

Traduction française partielle réalisée dans notre entourage - sous toutes réserves d'usage. Nous diffusons ce texte qui est accessible à tous sur le site Web de Somalilandforum.

Djibouti un paradis protégé
pour blanchir l'argent de la drogue


Début juin 1977, deux semaines avant que l'ancienne colonie française de Djibouti ne devienne indépendante, le maire de la ville de Djibouti D Ornano a contacté Hassan Gouled Aptidon, l'homme destiné à devenir le premier président du pays, pour lui demander d'employer M. Romani en tant que conseiller du Président pour les affaires financières. Romani était justement le frère de l'épouse d'origine corse de Monsieur D.Ornano. Il s'était imposé exile dans l'île de Tahiti, pour échapper aux bruits et aux rumeurs qui couraient en France concernant ses liaisons avec le milieu Corse et la Mafia italienne.

Juste après l'indépendance de Djibouti, le Président Gouled a nommé Romani en qualité de conseiller pour ses affaires financières. Grâce à ce poste, le milieu Corse et plus tard la Mafia italienne ont gagné un point d'ancrage important dans un port de la mer rouge.

Durant les années qui ont suivi, les deux branches de Mafia ont pu, sous la direction/ protection de Romani, implanter plusieurs entreprises, principalement dans les secteurs du commerce de boissons alcoolisées, du tourisme (bars, boîtes de nuit, hôtels), du tabac, de la drogue, de la prostitution, du transport maritime et de la construction.

Dans les années 80 et 90, la contrebande d'armes, le blanchiment d'argent provenant de commerce international de drogue et d'autres activités ont été ajoutées à la liste des entreprises illicites déjà bien établies.

Une partie des entreprises dirigées par la Mafia concernent le nightclub Stortit, le Scottish Bar, le club Las Vegas et le casino de l'Hôtel Sheraton (contrôlé jusque récemment par deux Mafieux appelés Luhetti et Pierr-Paul).

Avant sa mort en 1997, Romani était parvenu à augmenter les activités de Mafia à Djibouti, établissant des connections avec des groupes sous-marins à Tahiti, dans les îles de l'Océan Indien : Réunion, Seychelles et Madagascar mais aussi en Corse, en Italie et au Liban.

.........

Suite en anglais (à lire !!)

All along, Djibouti provided the Mafia not only an obscure sanctuary but full protection as well. But it was Ismail Omer Ghelle, (the powerful boss of the notorious secret police under president Gulaid and currently the sitting president of Djibouti) who towards the end of the seventies developed such close links with the Mafia that he became a business partner in most of its syndicates in and outside Djibouti.

Beginning from the eighties and with Ghelle’s encouragement and patronage, the Mafia moved easily into new business areas:

International drug money laundering

Initially most of money laundering operations were executed through Djibouti Bank of the Middle East (DBME) which was actually established for handling this kind of business. Partners in the DBME included some Arab businessmen in addition to the Mafia. Ghelle called Roble Olhaye, a close friend of his from childhood days in Dire-Dawa, Ethiopia, to become the General Manager of the Bank in 1985. Like Ismail Omer Ghelle, Olhaye was born in Ethiopia from an Essa-Mamaasan tribe. After working in some shady business schemes he fled Ethiopia shortly before Mengistu Haile Mariam’s revolution in 1974 to Nairobi, Kenya.

During his stay in Kenya, Olhaye became involved in illegal export of the African elephant tusks through Djibouti. In Nairobi, he also did some business with an international narcotics trafficking dealer. In 1986, the Djibouti Bank of the Middle East was mysteriously declared bankrupt and in 1987 Olhaye was appointed as Djibouti’s ambassador to the UN, a job he still holds.

Another Bank especially established for handling international drug money laundering operations is “Djibouti Development Bank”, founded as a joint venture by the Djibouti Mafia and some Russian emigrants living in the US. The Russians were believed to be members of the powerful Russian Mafia.

Olhaye who owns one apartment in Manhattan, New York city, and another in Washington DC regularly meets the Russians at either one of his two homes. Through this Russian connection, Djibouti President Ghelle had arranged a higher professional training at a private security accadamy in the US for members of a Djiboutian special crack force that comes under his direct supervision.

Recently money laundering operations have been reorganized so as to be spread across banks operating in Djibouti. But a significant part of the business is carried out by a remittances firm run by a Djiboutian business tycoon called Abdulla Taha Saeed. The money laundering techniques used by Djibouti Mafia connection, were not necessarily highly sophisticated to erase the origin of the funds. Djibouti’s geographical position, as an unknown nation snugly lying in the Horn Africa region, where according to much of the world only wars and famine persist, has played to the advantage of drug barons in concealing their money laundering operations from international efforts to expose them.

Drugs, Guns and Liquor Smuggling

In the last decade, Djibouti has become a focal point for smuggling heavy drugs such as cocaine and liquor across the red sea to Saudi Arabia and other Gulf states. A firm registered as a marine transportation company owned by the Monfreid family, has been contracted by the Mafia to carryout these operations out of Djibouti port. Djibouti airport has occasionally been used as a transit point for Europe-bound narcotics and arms for the Hutu of Rwanda and lately for the “Transitory government of Somalia”.

Toxic waste Dumping

Since the early nineties, the Italian Mafia which controls toxic waste dumping in Italy and parts of Europe has shifted its dumping operations at western coasts of Africa to the Red Sea coastal areas of Djibouti and Somalia. On one account, highly toxic and radio-active waste has been dumped at “Gubat-alkharab” and “Muluho” in the Afar-inhabited coastal territory of Djibouti in 1992, 1993 and 1994. The toxic waste disposal venture was jointly managed by Idrisis Omer Ghelle (brother of President Ismail Omer Ghelle) who represented the Djibouti Mafia and the Italians man in Djibouti, Mario Angelo. Both men died later under mysterious circumstances.

After reportedly contracting severe skin diseases and other unusual health problems, the Afar coastal community (subsistent livestock herders and fishermen) at Gubatal-kharab and Muluhu had to flee the area moving in-land, apparently after exposure to effects of the waste dumped in their localities.

Following strong protests by Afar leaders, the dumping operations were since moved to the high seas facing the western coast of Somaliland (opposite the area between Zaila and Lughaya). The Italian Parliament has recently began debating this issue.

Assassinations allegedly carried out by the Mafia on behalf of the Djibouti government

1. Mohammed Idriss (Qaraf)-- Killed in 1991 while investigating the assassination of three Essa men in Dire-Dawa during 1990. Among the 3 victims was Hamud Langadhe, a long-time leader of an anti-Ethiopian insurgency movement whose members were drawn from Issa clansmen living within border areas that fall across the demarcation lines between Somaliland, Ethiopia and Djibouti. Hamud and the other two men came to Dire-Dawa to declare allegiance to the SNM whose guerrilla compaign against the government forces of dictator Siyad Barre had entered its 9th year in early 1990. The Djibouti government, which supported Siyad Barre, became angered by Hamud Langadhe’s move and has been widely held as being behind the elimination.

Before his death, Mohammed Idriss held the position of assistant director of Djibouti’s secret security police. He personally directed the investigation of the killing of Hamud Langadhe and his colleagues. During the investigation, Idriss found sufficient evidence incriminating Ismail Omer Ghelle for masterminding the assassination operation. Idriss started to talk.

Dr. Mohammed Yassin --- A pharmacologist who headed the state - owned medical Drugs Agency. Was killed in 1994 after refusing to obey instructions by Ismail Omer Ghelle, asking him to pay from Agency funds an amount of money needed for hiring an assassination team to eliminate a prominent Essa figure. The targeted man who was hitherto considered a Ghelle confidant had been accused of disclosing highly damaging secrets to political adversaries.

Mario Angelo --- An Italian who arrived in Djibouti in 1978. Mario Angelo was connected to the Italian Mafia and during 1992-1994, he worked with Idriss Omer Ghelle on a project for dumping highly toxic waste along the Red Sea coastal areas inhabited by the Afar people of Djibouti.

A mutual suspicion of each other developed between Agnelo and his Djiboutian counter-parts while the third and last phase of the project was being implemented.

Then at one night in 1994, Mario Angelo was killed infront of Ali Sabieh Hotel in uptown Djibouti known by locals as “Guudka”.

Angelo’s death came shortly after all the waste dumping operations had been successfully carried out. It was widely believed that the timing was not coincidental but preplanned by the Djiboutian/Corsican Mafia connection.

Mafia dominated businesses in Djibouti

Borre Group Ltd. -- Holding company of Abdirahman Borre’s business establishments. A close tribal relative and childhood friend of President Gelle (Essa, clan), Borre is said to be involved in almost half of all the businesses that count in Djibouti that it has been difficult to assess his activities which range from wholesale of imported food material and construction engineering services to general brokering and smuggling of gemstones and counterfeit cigarettes. From an obscure small trader in the early nineties, Borre had become a very wealthy and powerful man at high speed and with little effort.

President Ghelle is said to be a silent partner in most of his commercial and trade activities.

His regional business ties witnessed an incredibly tremendous expansion during the last 5 years that they account now for over 60% of his earnings. Borre controls through smuggling, most of the tobacco cigarettes trade in eastern Ethiopia, Somaliland and Somalia.

His ties with Mogadishu businessmen have substantially grown during the last 3 years. With two of his business partners elected in August 2000 as president (Qassim Salad) and prime minister (Ali Galaydh) of the newly formed transitional government of Somalia, Borre has since taken big preparations to take a lion’s share of expected reconstruction works in war devastated Somalia.

Qassim Salad has already awarded Borre two lucrative contracts: printing of a new Somalia Passport and a new Somalia bank notes. To finance these awards and his future operations in Somalia, he recently paid up $8 million to become a major stake holder in Djibouti Sheraton Hotel only to sell his shares soon after to a wealthy Saudi businessman of Yemeni origin, called Amoudi (same owner of Adis-Abab Sheraton). Borre also received a commission of one million dollar for pretensely brokering in Sept. 2000, a deal between the Djibouti Port Authority and the managers of Dubai Port International who have been contracted to run the free trade zone at Djibouti port.

Borre met some setbacks though specially after it had been established that he was an accomplice in the corruption scandal that brought down former Ethiopian prime minister Tamarat Leyn 4 years ago. As a consequence, he was no more welcome in Ethiopia, though his cigarette brands continued to be smuggled into eastern Ethiopia.

In mid 2000, Puntland was prompted to outlaw Borre’s business activities in the territories under its control following reports that the business tycoon had been destabilizing the regional state in eastern Somalia.

Borre also overseas Ghelle’s secret bank accounts held with banks in French Bolonesia, Seychelles, Lebanon and the UAE.

Marine Transportation: Owned by a French family well known for its involvement in arms trade. Originally founded by Henry de Monfreid in mid 19th century. Now run by two grandsons of Monfreid, the company is involved in the smuggling of Hashish, Cocaine, liquor and Gemstones.

Abdulla Taha Money Exchange & Remittances: Owned by A. Taha, a Djiboutian of Yemeni origin. Handles money laundering for the Mafia. In this connection, President Ghelle deals with Taha through a Mamaasan woman with the name of Maryan Ma’aan who works as an executive secretary at Djibouti’s Presidency. Legal counselling on money laundering is provided by a French man called Martinet who holds two official titles: Legal Advisor to the President and Chairman of Djibouti Bar Association.

Concore Co: A building contractors company. Major shareholders are Ismail Omer Ghelle and Saeed Barkhad, Minister of Public works (Samaron-reer Nur)

Comad: A shipping line agency owned by Saeed Sheik Osman, brother of Mahdi Sheik Osman, commander of both the para-military police force, the Gendermere, and the Presidential Guards.

Liban Ismail Omer: The 25 years old son of President Ghelle. Sole distributor of Isuzu Vehicles. Since his father was elected president in April 1999, all government departments were instructed to replace their motor transport with Isuzu cars. As a result, Liban sold several hundred Isuzu vehicles to government agencies. Liban also owns 35 large trucks used in transportation of goods to Ethiopia. Among Liban’s business associates is Patrick, the son of Romani. Patrick runs a chain of night club including a one in Port Elizabeth, Seychelles

Buh Idriss Omer: President Gelle’s nephew. Agent for a Sudanese land transportation Co. Manages 150 trailer trucks for forwarding Ethiopia-bound transit goods. Originally, the firm was co-founded by Muse Shihem, an Afar and former Djibouti foreign minister. Shihem had to relinquish his stake in the company in favor of Bush Idriss as a result of intimidation.

He is now Djibouti’s ambassador to Brussels. As a kind of compensation, Shihem was given a plot of land that the company agreed to use as its encampment site against a monthly rental of DJFr 500,000.

Most of the trucks used by the company had been reported to be in bad shape. No attention was given to constant complaints by the Ethiopians about the inefficiency of the forwarding services.

Other big business names on the Mafia connection:

- Al-Ghamil women wear- owned by Abdulkarim Al-Ghamil, a Djiboutian of Yemeni origin.

- Saif Group - owned by Dahir Saeed Saif, a Djiboutian of Yemeni origin. A wheeler dealer with exclusive ownership of business services

- Rubah contractors - owned by Ali Rubah, a Djiboutian of Yemeni origin who has monopoly over French army contracts.

- Salim Al-Mudhi - Djiboutian of Yemeni origin who runs “pleasure business”.

Who is who in Djibouti’s Top Power Circle

Besides exclusive ownership of so many shady business enterprises, the ruling clique in Djibouti also enjoys a complete monopoly over political power in the whole country. President Ismail Omer Ghelle, an Essa- Mamaasan- of course sits on the top of the power structure.

Long before assuming the top position of Djibouti president in May 1999 (elected in April), Ghelle was declared by the-then Djibouti president Hassan Gulaid Abtidoon as the undisputed heir apparent to the highest government post in the country.

Although Ghelle remains the most-and-all powerful figure in Djibouti, the following regime insiders (most of them close relatives) rank politically among the most influential personalities in the port-state.

2. Hassan Said: Nicknamed Hassan Madoobe. Mamaasan. Director general of the Security Directorate, a state security apparatus consisting of three departments independent of each other.

SDS -- Specialized in domestic spying

RM --- Military information service and counter intelligence

RG --- General information services. Hassan Madoobe is one of the two persons most trusted by president Ghelle.

3. General Zakaria: Army Chief of Staff, a Mamaasan. Was a lieutenant in the early nineties. Promoted to General because of his close tribal connection to president Ghelle. Together with Hassan Madoobe, Zakaria is among Ghelle’s two most trusted aides.

4. Col. Mahdi Sh Osman: Commander of both the Presidential guards and the Gendarmarie para-military police force. Belongs to the Mamaasan.

5. Abdirahman Borre: Business tycoon, childhood friend and frontman in business circles for Ghelle. Over-all representative for Ghelle interests in the Mafia connection. From the Essa clan.

6. Col. Abdi Kahin: Commander of the Nagad maximum security prison - site for torturing political prisoners. Mamaasan.

7. Sherdoon Abbas: Chairman of the High Court, the only member of the inner circle who is not Mamaasan. He belongs to the Odohgob Essa sub-clan but his mother is the aunt of Ismail Omer Ghelle.

8. Col. Hassan Jama: A Mamaasan Reer Egal. Formerly commander of Djibouti Air Force. Currently in the Armed Forces combined command. Married to a sister of Ismail O. Ghelle.

9. Col. Omer Buh: Operation officer in the Armed Forces combined command. From the Urweine Essa sub-clan. Married to a sister of Ghelle

10. Jama Haid: Governor of Djibouti Central Bank, an Isaak, Habr Awal. Brother of Djibouti’s first lady, Khadra Haid.

11. Jama Ali Ghelle: Director general of Djibouti Electricity power supply Agency. Mamaasan Reer Egal.

12. National Treasurer: Mohammed Qumane, from the Essa Furlabe subclan. Married to the niece of former president Hassan Gulaid.

13. Abdulla Domaine: Director general of Customs & Tariff Department, Reer Egal.

14. Ahmed Dualle: General Manager Djibouti Port Authority, Reer Egal.

15. Dr. Saeed Sheik: Director general of the Medical Drugs Agency. From the Mamaasan subclan.

16. Director General of the Telecommunication corporation.

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POUVONS-NOUS DEPASSER
NOS INTERETS PRIVES ET NOS EGOISMES ?

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LANCEMENT DE NORD-SUD VOIX HUMAINE
NORTH-SOUTH HUMAN VOICE - VOXHUMANA -

Chers amis,

Les Etats et les Gouvernements du monde communiquent, dialoguent entre eux,
soit bilatéralement, soit multilatéralement selon les formules consacrées.

Les Organisations et associations humanitaires, de défense des libertés individuelles et des droits de l'homme ne le font pas. Chacun jouant en solo dans son petit coin, parfois aussi et bien souvent par souci de leadership, entres autres raisons.

Ce fait, fait souvent, de façon très inconsciente et très involontairement, le jeu des lobbies politico-mafieux, des truands, des trafiquants d'armes, des passeurs de malles d'argent (blanchiment) et de tous les autres malfrats connus ou non.

Les Peuples des pays du Nord trinquent jusqu'à la lie par une imposition exorbitante qui finance les guerres ailleurs, les commissions (l'argent), le financement des partis politiques par des voies détournées, l'enrichissement illicite des Elus politiques, l'abus des biens sociaux, tandis que ceux des pays du Sud trinquent et subissent les affres des
guerres, des crimes contre l'humanité et des génocides, etc.

Au-delà des intérêts des uns et des autres, NOUS invitons toutes ces Organisations et Associations à se ressaisir, et les convions à une VERITABLE PRISE DE CONSCIENCE face aux enjeux de l'heure. Un vaste complot planétaire visant à éliminer les peuples des pays du Sud, en vue de désertifier ces continents et occuper les espaces "libérés", notamment et très particulièrement l'Afrique, a été réfléchi et mis en place depuis les
années 60.

A l'heure où les scandales appelés pudiquement les "affaires" éclatent dans certains pays européens, le moment est venu pour que les Organisations et les Associations ci-dessus référencées se réunissent en une vaste ASSEMBLEE MONDIALE DES ORGANISATIONS ET ASSOCIATIONS pour faire face à cette dérive humaine et mondiale où l'ARGENT et le PROFIT TOUS AZIMUTS, avec LA MONDIALISATION, sont devenus ROIS et MAÎTRES DU MONDE.

Les médias et les journalistes ne peuvent plus travailler "LIBREMENT" selon la déontologie de leur métier à cause de ce qui précède. Chaque jour, des drames se produisent à travers le monde. Personne n'en parle parce que les médias ne sont pas libres. La censure des Etats les musèle. Un bâillon musèle les professionnels de la communication et de l'information. Et les peuples sont tenus dans l'ignorance la plus absolue.

Les peuples des pays du Nord ne peuvent plus vivre décemment à cause de cette politique. Et ceux des pays du Sud meurent par centaines de milliers par le fait des guerres pensées et organisées ailleurs, pour les mêmes raisons qui se résument en trois mots : CUPIDITE - AVIDITE - CONCUSSION.

En abrégé : C.A.C.
Ensemble, luttons contre la politique de la C.A.C. C'est-à-dire la mafia planétaire des Etats. Et nous en appelons à tous les acteurs associatifs des pays du Nord et du Sud à se rassembler, chacun gardant son autonomie et sa liberté d'action, dans la diversité, autour de ce PROJET HUMANITAIRE ET FONDAMENTALEMENT HUMAIN pour assurer et garantir le relais à tous les échelons.

En résumé, ce sera la CENTRALE DE DIFFUSION, D'INFORMATION ET DE
CONCERTATION AU NIVEAU MONDIAL, afin d'HARMONISER NOS MOYENS DE LUTTE et de
mieux faire circuler l'information pour qu'elle ne se perde plus, et ne souffre plus de la censure des politiques devenus de plus en plus véreux, tant au NORD qu'au SUD.

A toutes celles et tous ceux, même à titre individuel, qui voudront souscrire à cette idée, de nous faire parvenir leur adhésion à ce PROJET.

Une assemblée générale aura lieu dans les prochains mois. Il suffit d'envoyer ses coordonnées par Fax ou E-mail aux adresses ci-dessous :


Nord-Sud Voix Humaine / North-South Human Voice (NSVH-HV.ORG)
C/o A.I.E.D. - B.P. 08 - F-67430 DIEMERINGEN Cedex (France)
Fax : ++33 (0)3 88 01 00 20 - Web : http://www.nsvh-hv.org
E-mail : contact@nsvh-hv.org


Nom : ............ Prénoms : ....................
Adresse complète : ..............................
.......................................
Pays : ...................
Tel : ................. Fax : .................
E-mail : ...................

OUI, j'adhère au PROJET NORD-SUD VOIX HUMAINE / NORHT-SOUTH HUMAN VOICE
(NSVH-HV.ORG).

DATE : ............... Signature :

*************************************
- « La violence se nourrit du silence » (Francois Mitterrand)
- « Plus un ordre viole la nature, l'habitude et la norme,
et plus l'usage de la violence lui est indispensable » (Lanza Del Vasto)
- « Un homme meurt chaque fois que l'un d'entre nous se tait
devant la tyrannie » (Wole Soyinka, Prix Nobel de Litterature).
*************************************

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LA VOIX DE LA JEUNESSE DE L'OPPOSITION.
(Texte publié à la demande du MJOD, sous son entière responsabilité)

DROIT DE REGARD PAR GOURMAD.


AL SALAMOUHALEIKOUM CHÉRES FRÉRES ET SOEURS DJIBOUTIENNES.


ATTENTAT DU CAFE DE PARIS (SUITE)

Comme vous l'avez pu lire dans notre précédent lettre , il était question de l'attentat du Café de Paris qui mobilisa l'opinion publique à Djibouti. Bien sur, la liste est longue et bien douloureuse pour l'équipe qui est au pouvoir. Les lettres ou les déclarations sur notre site ne touche nullement Guelleh car il a le soutien de Paris .

La France ne veut pas que Djibouti progresse et c'est la raison pour laquelle, elle ferme les yeux, comme toujours, sur ce qui se passe dans le pays. Elle suit sa propre logique qui lui conseille de protéger ses intérêts plutôt que de s'immiscer dans les affaires
intérieures des autres États.

En parallèle, depuis quelques années, les Etats-Unis veulent se mettre dans la politique de l'Afrique qu'ils considèrent comme étant moins dangereuse et moins risquée que d'autres pays ou continents : pays arabes, etc....


Vu les avancées réalisées par ce 'concurrent', la France a été contrainte de jouer carte sur table pour préserver ses intérêts sur le continent africain. Pour preuve, les récents accrochages qui se déroulent en Côte d'Ivoire et la diplomatie française qui ne dit pas un mot sur les années précédentes.

I O G profite de cette aide qui le sauve. Il est l'interlocuteur privilégié de la France. Bien sur l'arrestation de notre fameux Général n'est qu'une machination sortie tout droit du nouveau palais de haramous.

Comment peut-on dire, chers Djiboutiens, que ce Général est un homme 'bien' alors que l'on sait tout ce qu'il a commis pendant la guerre avec le FRUD. Beaucoup de gens sont
morts dans cette guerre qui était le résultat d'un complot de haut niveau plutôt qu'une simple guérilla (comme voudrait le faire croire le gouvernement).


Pendant cette guerre, des experts américains étaient venus à Djibouti (sous le faux
prétexte de servir l'opération Onusienne en Somalie) et ils ont donné aux
autorités, les photos satellites qu'ils avaient réalisées sur le territoire de Djibouti.

A cette époque, le Gouvernement et ses milices ne savaient pas où se cachait les vrais résistants du FRUD ni l'emplacement de leurs armes. C'était capital, car les revers militaires des troupes gouvernementales étaient cuisants et elles subissaient échec sur échec.


I O G était conseillé par des experts juifs qui se cachaient sous de faux noms "français". Vu que le vieux Gouled était très malade et que l'on ne pouvait pas compter sur lui, Guelleh a envisagé de se présenter comme candidat devant le parti et devant le peuple de Djibouti.

Djibouti est un petit pays où tout le monde connaît tout le monde. Il avait mauvaise presse en sein de la population, alors, il a utilisé tous les astuces possibles pour amadouer l'opinion publique. (Lorsque Guelleh a commencé sa campagne à Arhiba, je n'en ai pas été surpris : il avait dit, en effet, aux Afars que s'ils votaient pour lui, il les laisserait tranquille et qu'il s'acharnerait sur les autres composantes ethniques de la Nation, à commencer par les Issas Fourlaba qui lui faisaient de l'ombre depuis la mort de l'ancien Président du PRD.

Cette logique est souvent utilisée par les dictateurs africains qui bénéficient du soutien de la France. La France finance les dictatures et pour que les gens ne puissent pas comprendre ce qui se trame, elle s'acharne de temps en temps sur tel ou tel (à travers RFI) remettre les pendules à l'heure.

Voilà Chers Djiboutiens, la France qui nous promet de défendre les Droits de
l'Homme, n'obéit qu'à cette logique. Un dictateur ne peut pas faire le moindre geste sans le feu vert de Paris.


Hassan Gouled avait défendu cette thèse. Il affirmait que la République de Djibouti ne lâcherait jamais la France et qu'il serait le premier a empêcher un divorce avec Paris. Le juge Borrel était au courant de plusieurs choses et s'il avait pu quitter Djibouti avec ses informations, un énorme scandale aurait éclaté en France Le juge possédait des preuves contre beaucoup de Ministres et de Hauts Fonctionnaires français.

Un ordre a été donné à Guelleh pour qu'il prenne toutes les mesures nécessaires afin d'empêcher ce juge de sortir de Djibouti.

Beaucoup de militaires français sont morts à Djibouti et cela n'a jamais attiré le moindre commentaire ou le moindre geste de la part des autorités des deux pays. Mais pourquoi
la mort d'un petit juge a-t-elle soulevée plus de bruit et de médiatisation que la mort des
autres Français ?


Donc nous pouvons dire que ce juge détenait des informations qui auraient pu détériorer les relations entre Paris et Djibouti. D'après nos informations ,le juge enquêtait sur l'attentat du Café de Paris (il a été aperçu aussi, alors qu'il posait des questions aux Djiboutiens victime de tortures).

Le juge Borrel disposait de preuves suffisantes pour inculper Guelleh avant même que celui-ci ne se présente à l'élection présidentielle du 9 avril 1999. Guelleh se méfiait beaucoup de ce juge et il avait même chargé l'avocat de la Présidence Me Martinet de nouer des contacts avec lui afin de connaître ses intentions réelles.

M. Borrel n'était pas un homme à livrer ses informations à n'importe lorsque l'affaire était sérieuse. Aussi pour étouffer l'affaire, la France a envoyé le juge Roger Leloire pour enquêter sur l'affaire.

Il dîna copieusement avec Guelleh comme si rien ne s'était passé.

Donc Chers Djiboutiens, il faut comprendre la nature des gens qu'on affronte sur le
terrain et non pas courir comme un imbécile sur sa tribu même si elle fait des gaffes. Il faut toujours dire la vérité même si elle est amère pour certains personnes. Notre mouvement vous dira toute la vérité incha allah sur la véritable nature des gens qui commandent le pays.

Mohamed HASSAN
Secrétaire Général du M J O D

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17/01 FRANCOIS-XAVIER VERSCHAVE, AUTEUR DE NOIR SILENCE ET PRESIDENT DE SURVIE, DIALOGUERA EN DIRECT SUR INTERNET VENDREDI PROCHAIN

François Xavier Verschave, auteur de Noir Silence, livre sur la FRANCAFRIQUE, répondra en direct aux questions des internautes le vendredi 19 janvier à 19h sur le site http://www.canalchat.com


Vous pouvez poser vos questions à l'avance.

Adressez votre message, vos questions à fbottano@canalchat.com
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