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LA
LIBERTÉ N° 12
Journal
indépendant de tous les Djiboutiens de l'opposition.
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Toutes
les informations que le régime dictatorial
de M. Guelleh cherche à cacher. |
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SOMMAIRE
N° 12 du 12 au 18 décembre 1999
- LA LIBERTÉ fête son douzième
numéro,
- LA MANIFESTATION DU 17 DÉCEMBRE
DEVANT L'AMBASSADE DE DJIBOUTI A PARIS,
- RECONDUCTION DE L'APPEL INTERNATIONAL POUR LA LIBÉRATION
DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES DÉTENUS A DJIBOUTI
- SIX DÉPUTÉS ADRESSENT UNE LETTRE AUX MEMBRES
DE LA COMMISSION MIXTE FRANCE - DJIBOUTI
- OCCUPATION PACIFIQUE DE LA MAIRIE DE BLOIS PAR LES
DJIBOUTIENS
-
NOUVELLE CONDAMNATION PAR LE PARLEMENT EUROPEEN
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traduites progressivement en Italien, Anglais et Allemand -
AVERTISSEMENT :
nous utilisons un logiciel de traduction automatique. Les résultats
sont moyens. Ils ne garantissent pas une sécurité / fiabilité
totale des textes. Mais nous espérons permettre aux lecteurs non francophones
de comprendre le sens des articles dans leur propre langue. Nous déclinons
toute responsabilité quant aux erreurs de traduction. En cas de difficultés
ou d'incompréhension, merci de vous référer à
la version française, qui est la seule vérifiée par notre
organisation.
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11/12
: NOUS APPELONS SOLENNELLEMENT
A LA LIBÉRATION DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES
INCARCÉRÉS A DJIBOUTI.
Pendant
ce mois saint du Ramadan et à la veille de l'An 2000,
nous lançons un appel au Président GUELLEH
pour qu'il libère tous les prisonniers politiques
dans un geste de clémence et d'humanité.
COMMENT
PARTICIPER A L'OPÉRATION ?
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11/12
: MANIFESTATION LE VENDREDI 17 DÉCEMBRE
1999 à 18 h 00 devant l'AMBASSADE
DE DJIBOUTI A PARIS
Venez
nombreux
- en hommage aux victimes du
massacre d'ARRIBA,
- pour la libération de tous les prisonniers
politiques,
- pour le refus de la dictature.
Faites-le savoir autour de vous.
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11/12
: LETTRE OUVERTE SIGNÉE PAR SIX DÉPUTÉS DE LA
MAJORITÉ PLURIELLE AUX MEMBRES DE LA COMMISSION MIXTE FRANCE-DJIBOUTI
QUI DOIT SE RÉUNIR A PARIS A PARTIR DU 13/12 |
11/12
Le rapport de la FIDH déplaît aux magistrats djiboutiens
de l'entourage du dictateur. Deux poids et deux mesures ! (source
LOI) |
13/12
: Le gouvernement aurait engagé des forces considérables
dans l'opération de "ratissage" dans le Nord de Djibouti |
13/12
: SUR LA BASE DES INDISCRETIONS QUE NOUS AVONS RECUEILLIES, LA COMMISSION
MIXTE FRANCE-DJIBOUTI AURAIT COMMENCE, CE WEEK END, DANS UN TRES
MAUVAIS CLIMAT. LE MINISTRE DJIBOUTIEN POURRAIT ENVISAGER DE QUITTER
LA CONFERENCE DES MARDI.
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13/12
: La liste des dix Associations mobilisées pour organiser la
manifestation du 17 décembre 1999 à 18 h 00 |
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7/12
Lettre adressée par le Président du PRD au Président
de l'Union Européenne, Monsieur Romano PRODI, pour lui demander
de suspendre toute aide au régime de M; Guelleh tant que les
conditions du retrout à une démocracie ne seront pas
réunies |
Résolution
du 20 Octobre des membres de l'ORGANISATION RÉGIONALE AFRICAINE
DE LA CONFÉDÉRATION INTERNATIONALE DES SYNDICATS LIBRES
(ORAF-CISL)
CONDAMNANT LES VIOLATIONS DES DROITS SYNDICAUX A DJIBOUTI |
COMMUNIQUE
DE L'UNION DJIBOUTIENNE DU TRAVAIL SUR LES VIOLATIONS DE LA LIBERTE
DE DEPLACEMENT COMMISES PAR LE REGIME DJIBOUTIEN A L'ENCONTRE DES
DIRIGEANTS SYNDICAUX |
15/12
: BURKINA FASO - APPEL URGENT DE l'UIDH POUR L'ANNULATION DE LA PROCEDURE
INTENTEE CONTRE LES DEFENSEURS DES DROITS DE L'HOMME |
16/12
: Jack Lang, Président de la Commission des Affaires Etrangeres
à l'A.N. française, écrit à Monsieur Charles
Josselin pour dénoncer les violations des D.H. par le régime
djiboutien. |
17/12
LES ENTREPRISES FRANCAISES
CONNAISSENT
AUSSI DES DEMELES AVEC LA JUSTICE JIBOUTIENNE
QUI LES CONDAMNE ASSEZ SYSTEMATIQUEMENT ...
(Source LOI)
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17/12
: Conséquence de la campagne d'attaque contre LA LIBERTE, orchestrée
par un groupe proche du pouvoir : le taux de consultation de notre
site a doublé. |
16/12
Fin de l'occupation de la mairie de Blois par
des Djiboutiens. (Source
AFP) |
17/12
Les premières pétitions ont été adressées
à l'Ambassade de Djibouti pour transmission à la Présidence
de la Républiqu à Djibouti. |
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18/12
MANIFESTATION REUSSIE DEVANT L'AMBASSADE DE DJIBOUTI A PARIS. |
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COURRIER
DES LECTEURS
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NOUVELLES
BRÈVES
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LA
LIBERTÉ FÊTE SON DOUZIÈME NUMÉRO !
L'ARDHD a pris la décision
de lancer un journal indépendant sur Internet le 20 septembre 1999.
Le premier numéro (N° 0), édité à titre
de test, couvrait la semaine du 20 au 26 septembre 1999.
La décision a été
prise lorsque tous les journalistes de l'opposition ont été
arrêtés et emprisonnés et que tous les journaux de
l'opposition ont été interdits de parution. LA LIBERTÉ
a une vocation intérimaire. Elle cessera de paraître dès
que les journaux de l'opposition seront normalement autorisés.
LA LIBERTÉ est indépendante : le régime dictatorial
de M. Guelleh n'a aucune prise ni sur elle, ni sur l'équipe qui
assure la parution.
Au fil des semaines, LA
LIBERTÉ s'est étoffée. Nous avons publié tous
les communiqués de l'opposition, des articles sur la situation
à Djibouti, ainsi que le texte intégral de tous les rapports
des ONG et des Associations (FIDH, Avocats Sans Frontières, Reporters
Sans Frontières, etc..).
Aujourd'hui LA LIBERTÉ
est devenue le site mondial de référence sur la situation
des Droits de l'Homme à Djibouti : le nombre de consultation a
augmenté chaque mois. Nous enregistrons aujourd'hui une moyenne
de 1.250 consultations par semaine (+ de 60.000 pages consultées
chaque mois), ce qui est très significatif. Ces consultations viennent
principalement de lecteurs de : France, Canada,
Belgique, Hollande, Suède, Pakistan, Angleterre, USA, Italie, Espagne,
Suisse, Russie et Japon.
Notre système de traduction automatique est imparfait. Mais il
offre
aux lecteurs non-francophones la possibilité de comprendre le sens
des articles.
Nous enregistrons aussi
de nombreux appels venant du site INTNET à Djibouti. La consultation
étant interdite aux particuliers, nous pouvons en déduire
que ce sont les membres du Gouvernement et des Ministères qui nous
consultent tous les jours.
Pour les djiboutiens qui
sont privés de l'accès au site, nous assurons une diffusion
mensuelle par abonnement gratuit dans les boites E-Mail. Le nombre d'abonnés
est en constante augmentation.
Nous avons reçu de
nombreux messages de soutien et certains ont été publiés
au fil des numéros. Nous avons aussi reçu des messages de
critiques, agressifs, violents et même orduriers parfois. Vérifications
faites, ils provenaient tous de l'entourage proche de M. Guelleh.
Nous sommes récompensés
: notre action permet de maintenir une information contradictoire à
Djibouti, par exemple :
- les prisonniers politiques
ne sont pas oubliés au fond de leurs geôles de Gabode,
- les arrestations arbitraires
et les emprisonnements de complaisance sont immédiatement signalées,
- les cas de viols et de
torture sont recensés : ces documents seront utilisés
un jour au cours du procès pour Crimes contre l'Humanité
qui sera instruit contre les dirigeants du pays,
le Gouvernement dictatorial
sait que nous informons le monde entier
à chaque fois qu'il viole les Droits de l'Homme. Les ONG réagissent
et les hommes politiques commencent à se mobiliser pour demander,
sinon la suppression des subventions au moins leur gel jusqu'à
la fin de la guerre meurtrière contre les résistants du
FRUD.
Nous
voulons surtout remercier les abonnés et tous ceux qui consultent
régulièrement LA LIBERTÉ. Ils contribuent à
la libre circulation de l'information. Ainsi nous évitons ensemble
qu'une chape de plomb ne s'abatte sur le pays jusqu'à l'étouffer
complètement.
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COURRIER
DES LECTEURS
nous reprenons de façon anonyme
(pour garantir la sécurité des auteurs) le contenu intégral
des lettres qui nous sont adressées. Pour éviter toute polémique
nous avons volontairement choisi de ne pas répondre aux critiques.
Nous publierons en revanche les messages des lecteurs qui souhaitent
répondre.
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Avis
personnel.
Nous
informons le correspondant qui signe sous le Waber Axm que nous avons
déjà publié l'une de ses lettres. Il est inutile
qu'il perde son temps à nous envoyer continuellement des injures,
probablement avec la bénédiction du Service de Communication
de la Présidence. Désormais, nous les détruirons
systématiquement, car le recours à cette forme d'expression
n'apporte rien au débat.
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Boujour mr
SCHAAL,
Je soutiens votre action contre IOG qui bafoue les D.H.. Maintenant il
faut
parler la situation d'AMIR ADAWEH (journaliste du PND),
il est entre la vie et la mort. Si vous avez plus d'information,
je serais ravi de les recevoir et je vous en suis très réconnaissant.
Merci d'avance
T.
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13/12
: UNE NOUVELLE CAMPAGNE DE PROVOCATION
CONTRE LA LIBERTÉ.
Depuis quelques jours, nous
recevons des messages d'une rare violence à l'égard de LA
LIBERTÉ, de son équipe et de personnalité qui défendent
les prisonniers politiques injustement incarcérés. Fidèles
à nos principes et à nos engagements, nous ne répondrons
pas à ces attaques calomnieuses et de peu d'intérêt,
car nous ne voulons pas alimenter un débat politique qui n'est
pas le nôtre. Nous n'avons aucune ambition politique à Djibouti
et nous ne soutenons aucun parti, hormis celui des opprimés et
des victimes des violations des Droits de l'Homme.
Dans ces attaques nous trouvons
un encouragement à notre action, car visiblement elle dérange
le pouvoir et ses proches qui en tirent parti : ce constat nous renforce
dans nos convictions. Nous connaissons ceux qui nous attaquent avec grossièreté
et vulgarité. Nous savons ce dont ils sont capables et nous ne
publierons plus leurs messages.
- Par exemple, certains
essaieraient de vous faire croire que nous luttons contre le peuple
djiboutien : l'argument manque vraiment de crédibilité
... les djiboutiens qui souffrent aujourd'hui (et ils sont majoritaires)
le confirment chaque jour dans les messages d'espoir et d'encouragement
qu'ils nous adressent. Soyez rassurés, nous ne nous sommes pas
trompés de cible.
- Sur un autre plan, il
ne sert à rien de crier par dessus les toits que Me AREF est
président de l'ARDHD : les statuts de l'Association sont publics
et il suffit de les consulter pour vérifier qu'il n'est ni Président,
ni membre du Comité à quelque titre que ce soit.
- Le linge sale se lave
en famille ! Soit, mais pas dans une salle de torture, avec des fusils
braqués sur les plus faibles et sur les vieux...
A nos yeux, les citoyens
du monde que nous sommes tous (Les Djiboutiens et les Autres Nationalités)
doivent avoir la possibilité de consulter en permanence des informations
contradictoires et de se faire leur propre idée : nous sommes majeurs
et il est normal / utile que des supports affichant des idées diamétralement
opposées puissent coexister. Il n'y a pas de compétition
à ce niveau et cela fonctionne ainsi dans toutes les démocraties
: les plus petites et les plus grandes.
La seule raison d'exister
de notre journal vient justement du fait que le régime djiboutien
a bafoué la liberté d'expression inscrite dans la charte
des Droits de l'Homme. Il a fait emprisonner tous les journalistes et
interdire tous les journaux de l'opposition. Dans ce contexte très
particulier, LA LIBERTE, support intérimaire, offre une alternative
(indépendante) aux informations gouvernementales dirigées
et orchestrées par le régime dictatorial.
Les attaques dont nous sommes
victimes prouvent que les dirigeants de Djibouti et leur entourage n'ont
pas encore atteint la maturité dans le domaine des libertés
individuelles. Ils ont gâché, en quelques mois de radicalisation,
tous les espoirs qu'ils avaient pu susciter ! Qu'en est-il dans les autres
domaines : politique, économique, social ?
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Djibouti
: Education nationale
Je pense que la
nomination de Fathi Ahmed Chamsan au poste de Directeur
général de l'Education nationale est un non-événement.
En effet, M.Fathi est un opportuniste de nationalité franÇaise
qui doit son
ascension à son prédecesseur Niazi Abdoulkarim Mokbel, le
fossoyeur de notre
système éducatif.
L'Education nationale ne renaítra de ses cendres qu'après
la chute du régime
tyrannique de Gouled.
Djibouti : Guelleh,le
policier éthiopien Durant vingt-deux ans, Guelleh s'est foutu du peuple,
la démocratie, une valeur qui ne l'a jamais habitée, l'adversité politique,
il l'a toujours redoutée, l'Etat de droit, une culture politique qui n'a
jamais été la sienne, quant aux droits de l'homme, il en est le plus grand
pourfendeur. Seuls,le tribalisme, la division, la corruption ont toujours
fait sa grandeur d'homme anti-Etat. M.Abdi Montréal, Canada
Prisonniers
politiques djiboutiens : Précisions.
Je pense que M.Ahmed Salah
n'est pas un prisonnier politique mais plutôt
un kidnappeur de jeunes filles.
En outre, je vous rappelle qu'il a participé à la compagne
du dictateur
Ismaël Omar Guelleh lors des dernières "élections
présidentielles".
Quant à Abdoulfatah Moussa Ahmed, il a détourné des
fonds publics (recettes
des timbres fiscaux du Ministère des finances).
En revanche, M.Mohamed Kadamy que j'ai cotoyé à Gabode est
un prisonnier
politique authentique.
L'opposition doit être constructive et non pas systématique.La
récupération
d'individus criminels ne grandit pas notre camp.
M.A
Montréal, Canada
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Je demande instamment au
Gouvernement djiboutien de libérer sans condition
tous les prisonniers politiques.
Je rappelle que Djibouti
a signé et ratifié la Charte Africaine des Droits
de l'Homme et des Peuples. Ce pays doit donc éviter de violer de
la sorte
les libertés et droits fondamentaux.
A.B.
01700 Miribel
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LE
TAUX DE CONSULTATION DE LA LIBERTE A DOUBLE DEPUIS QUELQUES JOURS.
Les attaques violentes
et hors sujets contre La LIBERTE, suscitent l'intérêt de
nombreux nouveaux lecteurs. On peut probablement leur attribuer, en grande
partie, le fait que le taux de consultation (en nombre de pages lues)
a doublé depuis quelques jours. Nous nous en réjouissons,
au sein de l'équipe de rédaction, car nos informations circulent
auprès d'un public plus large et auprès de nouveaux lecteurs.
Cette forme d'agression se révèle être un excellent
soutien promotionnel.
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NOUVELLES
BRÈVES
et REVUE de PRESSE
(Correctif : le vendredi
17 au lieu du samedi 18)
MANIFESTATION
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VENDREDI
17 DÉCEMBRE 1999
a 18 h 00
à proximité
de l'Ambassade de Djibouti
26, Rue Émile Menier à Paris 16ème |
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VENEZ
NOMBREUX
EN HOMMAGE AUX VICTIMES D'ARRIBA,
POUR LA LIBÉRATION DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES,
POUR LE REFUS DE LA DICTATURE,
POUR EXIGER LA CESSATION DES VIOLATIONS DES DROITS DE L'HOMME.
PHOTOS
: Rétrospective sur les manifestations
MANIFESTATION
ORGANISEE
A L'APPEL DE DIX ASSOCIATIONS
AFADD
: Association française des Amis des Démocrates
de Djibouti,
ADD
: Association pour la Démocratie et le
développement,
ARDHD : Association pour le Respect des Droits
de l'Homme à Djibouti,
CODEPP : Comité en Europe pour
la Défense des Prisonniers Politiques à Djibouti,
ADJIB : Association Djibouti-Bretagne,
SOS AFRICA,
ASPA : Aide et Solidarité au Peuple Afar,
APCD : Association pour la Promotion de la Culture
à Djibouti,
ADC : Association pour le Développement
de la Culture à Djibouti,
ACRAF : Association Culturelle des Réfugiés
Afars en France
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Sommaire
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MANIFESTATION
REUSSIE VENDREDI SOIR A PARIS DEVANT L'AMBASSADE DE DJIBOUTI.
En
dépit des conditions atmosphériques effroyables (pluie
continue, froid), un nombre important de manifestants s'étaient
déplacés pour rendre hommage aux victimes du massacre
d'Arriba. Parmi les slogans les plus entendus :
"22
ans d'impunité, ça suffit, ça suffit"
"Jugement pour Guelleh"
"Le violeurs en prison, les tortionnaires en prison"
"Démocratie à Djibouti"
"Libérez nos camarades"
"Libérez tous les prisonniers politiques"
"Halte au blocus dans le Nord"
"Halte au massacre des enfants innocents"
"Halte au massacre des vieillards"
"Halte au massacre des civils"
"Guelleh, assassin, la France complice !"
"Pas un sou pour Guelleh !"
La manifestation
a duré un peu moins de deux heures et elle s'est déroulée
dans le calme.
Les fonctionnaires
français des R.G. sur place ont pris note de tous les slogans.
Leur rapport sera transmis comme d'habitude au Premier Ministre, au
Ministre de l'Intérieur et à l'Elysée.
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Sommaire
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10/12
(Le Monde)
La répression s'est accrue
contre les militants des droits de l'homme
Un rapport de la FIDH et de l'OMCT
"Un
rapport de la FIDH (Fédération internationale des droits
de l'homme) et de l'OMCT (Organisation mondiale contre la torture) sur
la répression dont sont victimes les militants des droits de
l'homme dans le monde, rendu public, mercredi 8 décembre, estime
que " le bilan des douze mois écoulés est terrible.
" "
" POUR
de nombreux régimes, les militants des droits de l'homme figurent
désormais parmi les principales cibles à abattre ou à
faire taire. " Ce constat émane de la Fédération
internationale des droits de l'homme (FIDH) et de l'Organisation mondiale
contre la torture (OMCT), deux organisations qui ont, depuis deux ans,
décidé d'unir leurs efforts, en créant l'Observatoire
pour la protection des défenseurs des droits de l'homme..........."
".....
QUATRE CATEGORIES " Ce fut la première fois, écrit
Antoine Bernard de la FIDH, qu'un groupe d'Etats exposait aussi ouvertement
un credo on ne peut plus clair : protéger les Etats contre les
défenseurs des droits de l'homme, et non les défenseurs
contre l'arbitraire de l'Etat. On a pu mesurer l'apparition de véritables
stratégies régionales à cette fin......"
".....
Sous couvert de lutte contre le terrorisme, un nouveau pas dans la coordination
des politiques répressives a été franchi ",
estime Driss El Yazami, l'un des responsables de FIDH, à propos
de cette convention arabe, accord d'extradition définissant le
terrorisme en de tels termes qu'ils peuvent " couvrir toute action
pacifique dissidente "..... "
"....
Le rapport dresse un état des lieux par pays, avec une présentation
des cas individuels des militants victimes de la répression.
Il classe les pays en quatre catégories en fonction du degré
de la répression. Dans cette typologie entrent dans la catégorie
1 (répression absolue, aucune possibilité d'agir) l'Afghanistan,
Bahreïn, la Chine, la République démocratique de
Corée, l'Irak, l'Iran, la Libye, Oman, l'Arabie saoudite, le
Soudan ; dans la catégorie 2 (les militants parviennent à
agir mais la répression est systématique) l'Algérie,
la Colombie, la République démocratique du Congo, Cuba,
Djibouti, l'Ouzbekistan, la Syrie, Timor-Est
(occupé), la Tunisie, le Turkmenistan, le Vietnam. ....."
Extraits
d'un article signé par CLAIRE TREAN
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Sommaire
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*15/12
: OCCUPATION DE LA MAIRIE DE BLOIS
On nous informe
qu'un comité composé d'Associations, engagées dans
la lutte pour libération des prisonniers politiques à
Djibouti, a occupé la Mairie de Blois le mercredi 15 décembre
à 12 h 00. Le Maire de Blois est Jack Lang.
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Association
pour la Démocratie Et le Développement
ADD Djibouti
72000 LE MANS
Tel / fax :
02 43 76 20 31 |
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Association
de Solidarité au Peuple Afar
APSA
B.P 543 64706 HA JDAYE
Tel / fax :
01 43 60 96 01 |
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Association
pour le Respect des Droits de l'Homme à Djibouti
ARDD
84 rue Saint-Louis-en-l'Ile 75004 PARIS
Tel : 01 46 34 70 70
Fax : 01 46 34 25 93 |
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Comité
en Europe pour la Défense des Prisonniers Politiques à Djibouti
CODEPP
" La Maison Ouverte "
17 rue Hoche
93130 MONTREUIL
Tel : 01 48 39 10 63 |
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Objet : Occupation
pacifique de la mairie de BLOIS
Contact : 06 86 44 30 65
06 68 09 18 67
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Au moment où
se réunit à Paris la Commission mixte de coopération
franco-djiboutienne dans le but de débattre des grands axes de l'aide
française à Djibouti dans les années à venir
:
Nous tenons à
rappeler que Djibouti est un pays en crise où se déroule une
guerre civile, médiatiquement occultée depuis 9 ans, où
:
- les ressources
budgétaires propres au pays sont en majeure partie consacrées
au financement de la guerre civile ;
- le parlement des salaires et des pensions de retraites accuse 7 mois de
retard cumulé ;
- la misère consécutive et la peur de la répression
par la dictature écrasent la population ;
- les prisons regorgent de détenus politiques, simples patriotes
où responsables politiques s'opposant à ces états de
faits ;
- les viols des femmes afares se poursuivent en toute impunité ;
- l'armée, la police et la gendarmerie mènent des opérations
militaires dans les districts de Tadjoura et Oboc (en soumettant les populations
à un blocus alimentaire et médical.
Aussi nous avons
décidé d'occuper pacifiquement et d'une manière symbolique
la mairie de Blois, afin d'interpeller les citoyens français ; les
élus locaux et notamment M. Jack Lang, maire de Blois et Président
de la Commission des affaires étrangères à l'Assemblée
Nationale.
ADD ASPA ARDHD CODEPP
Pour le Comité exécutif Pour le comité Le Président
Pour le Comité
Le Président La Présidence et pour la Présidence
M. Hassan Mokbel
Mme Hélène Azoué
M. Jean-Loup Schaal
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Sommaire
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Fin
de l'occupation de la mairie de Blois par des Djiboutiens.
(Source
AFP Général)
Mercredi
15 Décembre 1999 - 19:34 GMT
BLOIS,
15 déc (AFP). Huit Djiboutiens, qui occupaient depuis mercredi
après-midi le hall de la mairie de Blois (Loir-et-Cher) pour
demander l'arrêt de la coopération entre la France et le
régime de Djibouti, ont annoncé, en début de soirée,
mettre fin à leur action.
Les
huit militants d'un collectif d'associations djiboutiennes ont arrêté
leur action après avoir obtenu l'assurance d'un rendez-vous avec
le maire PS de Blois, Jack Lang, également président de
la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée
nationale.
L'Association
pour la démocratie et le développement, l'Association
de solidarité au peuple Afar, l'Association pour le respect des
droits de l'homme à Djibouti et le Comité en Europe pour
la défense des prisonniers politiques à Djibouti, souhaitaient
attirer l'attention des autorités françaises sur la situation
de leur "pays en crise où se déroule une guerre civile
médiatiquement occultée".
Alors
que se tenait, mercredi à Paris, une commission mixte de coopération
franco-djiboutienne, la délégation a demandé à
la France qu'elle cesse "de coopérer avec un régime
qui viole et torture" et "subordonne son aide au respect des
droits de l'Homme".
Jack
Lang, qui se trouvait mercredi à Paris, a adressé au ministre
de la Coopération, Charles Josselin, une copie des documents
que lui a transmis la délégation djiboutienne.
(A suivre)
LE COMPTE-RENDU REDIGE PAR LES HUITS DJIBOUTIENS
SERA PUBLIE DANS LE NUMERO 13
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Sommaire
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ECONOMIE
& PROJETS/ENTREPRISES (Source LOI - Extraits)
LES ENTREPRISES FRANCAISES CONNAISSENT
AUSSI DES DEMELES AVEC LA JUSTICE DJIBOUTIENNE
QUI LES CONDAMNE ASSEZ SYSTEMATIQUEMENT ...
"La
compagnie Air France est préoccupée par la hausse des
taxes d'aéroport et du prix du carburant à Djibouti. Le
programme d'ajustement structurel décidé par ce pays avec
le Fonds monétaire international (FMI) a en effet amené
à une révision du système de taxation du carburant
d'aviation....
"....Air France, comme plusieurs autres sociétés
françaises ayant eu des démêlés avec la justice
à Djibouti, s'inquiète aussi de l'évolution de
la jurisprudence en matière de conflits du travail, dans lesquels
les compagnies étrangères sont assez systématiquement
condamnées. Tout comme la compagnie aérienne française,
la Banque Indosuez-Mer Rouge, les AGF et La Prudence en ont fait l'expérience
ces dernières années. ... "
http://www.indigo-net.com/cgi-win/cyclom10.dll?VOIR_ARTICLE&2883enb02.loi
(5 FF)
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04/12
APPEL INTERNATIONAL
POUR LA LIBÉRATION DE TOUS
LES PRISONNIERS POLITIQUES INCARCÉRÉS A DJIBOUTI

Tous
ces prisonniers sont incarcérés
dans des conditions épouvantables voire du moyen-âge,
sans hygiène, sans soin et sans assistance judiciaire.
L'ARDHD
reconduit son appel à tous ses lecteurs
pour qu'ils se mobilisent en faveur de la libération,
avant le 1er janvier 2000,
de tous les prisonniers politiques incarcérés à Djibouti,
(la plupart sans jugement).
Cet appel
s'adresse en priorité au Président GUELLEH pour lui demander
une geste d'humanité et de clémence en cette période
du Ramadan et de l'An 2000.
Un tel geste "fort"
aura immédiatement des conséquences favorables en :
- libérant la conscience
des dirigeants de la République à l'aube du deuxième
millénaire,
- contribuant
à restaurer l'image très compromise du régime au
sein de la communauté internationale,
- en prouvant
effectivement "le désir", si souvent affirmé
(mais jamais suivi d'effet), de conduire Djibouti vers la Démocratie,
- en plaçant
les négociateurs djiboutiens dans une position plus favorable
lors de la conférence bilatérale de décembre sur
l'attribution des aides françaises
pour les cinq prochaines années.
Nous vont été
partiellement entendus puisque trois prisonniers politiques ont déjà
été libérés la semaine dernière à
la suite de notre premier appel. Nous devons poursuivre notre action avec
plus d'intensité pour obtenir la libération de tous les
autres.
Tous les pays démocratiques
préparent une large amnistie pour le passage au troisième
millénaire : Djibouti ne peut pas ignorer cela et doit prendre
des décisions en ce sens.
Ces
hommes enfermés depuis plusieurs années ont déjà
payé un tribut excessif à l'égoïsme, à
l'intransigeance et à l'ambition démesurée des dirigeants
successifs de Djibouti : cela suffit aujourd'hui et une libération
rapide de tous s'impose. La communauté internationale attend cette
décision .... pour continuer à soutenir M. Guelleh et son
équipe.
Nous
offrons à tous les lecteurs de "LA LIBERTÉ"
qui partagent notre point de vue trois possibilités
pour s'engager à nos côtés dans cette démarche
::
1
- Soit directement par E-Mail
Il suffit de nous adresser simplement un E-Mail
en indiquant par exemple :
"Je demande au Gouvernement
djiboutien la libération
sans condition de tous les prisonniers politiques"
ajouter vos nom et prénom,
la ville et le pays où vous résidez
et votre adresse E-Mail et s'il y a lieu, le nom de votre Association,
pour que nous puissions vous tenir informés de la suite de notre
action.
Adresse : jlschaal@ardhd.org
2 - soit en signant directement la
pétition,
cliquez ici : http://agorax.com/signe.html
3
- soit par Courrier ou par Fax
Les pétitions peuvent être adressées par courrier ou
par fax :
ARDHD Fax : 33 (0)1.46.34.25.93
84, rue Saint Louis en l'Ile
75004 PARIS France
ENFIN, n'oubliez pas d'envoyer
un E-Mail à tous vos amis,
pour que la chaîne se développe...
Ne l'interrompez surtout pas !!!!
SUIVI : toutes les pétitions seront
transmises au Président Guelleh.
Plus la mobilisation internationale sera importante,
plus nous aurons de chance de convaincre le régime
de libérer ces hommes, injustement incarcérés,
avant la fin du millénaire.
CONSULTER LA LISTE NON
EXHAUSTIVE DES PRISONNIERS D'OPINION A DJIBOUTI ?
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17/12
: Envoi des premières pétitions
à l'Ambassade de Djibouti à Paris :
une opération longue en raison
du nombre important de pétitions
Notre Association
a envoyé ce matin, les premières pétitions à
S.E. Djama OMAR, Ambassadeur de Djibouti en France, en lui demandant de
les faire parvenir à M. Guelleh. En raison du nombre de pétitions
reçues (env. 2000), l'opération prendra deux semaines !
Au nom de tous
les prisonniers politiques injustement incarcérés, nous
tenons à remercier tous ceux qui se sont engagés aux côtés
des Associations pour réclamer leur libération. L'opération
continue jusqu'à la Libération de tous.... Merci de continuer
à signer et à faire signer les pétitions.
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17/12
: LE PARLEMENT EUROPEEN VOTE UN TEXTE POUR RECLAMER LA LIBERATION DE TOUS
LES PRISONNIERS POLITIQUES INCARCERES A DJIBOUTI
L'Appel International
de LA LIBERTE a été entendu, non seulement par les parlementaires
français, mais maintenant par le parlement européen qui
vient de voter un texte d'une fermeté exceptionnelle, réclamant
la libération de tous les prisonniers incarcérés
à Djibouti dans des conditions effroyables et sans jugement.
(A suivre)
Le texte intégral sera publié dans le numéro 13 de
LA LIBERTE
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14/12
INDONESIE : les soixante-dix derniers prisonniers politiques
sont libérés.
(Source
Le Monde daté 14/12)
Les
soixante-dix derniers prisonniers est-timorais emprisonnés en Indonésie
ont bénéficié, en fin de semaine, d'une remise en
liberté dans le cadre d'une amnistie présidentielle.
Note
de l'ARDHD : un exemple pour Djibouti ?
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11/12
- LETTRE OUVERTE
DE SIX DÉPUTÉS DE LA MAJORITÉ PLURIELLE
AUX MEMBRES
DE LA COMMISSION MIXTE FRANCE DJIBOUTI
(Extraits)
Lettre
ouverte de six députés de la Majorité plurielle
adressée le 9/12/99 aux membres de la commission mixte France
Djibouti qui doit se réunir le 13/12 à Paris
"... à cette occasion, il est important de rappeler la situation
à Djibouti, et de réfléchir aux conséquences
de l'aide française dans ce pays.
La situation est dramatique depuis plusieurs années, et le conflit
dans le nord du pays ainsi que l'étendue de la corruption et
des détournements sont considérables.
...
(..) Une résolution du parlement européen du 7 mai 99
sur la situation des droits de l'homme à Djibouti rappelle que
Djibouti est signataire de la convention de Lomé qui stipule,
dans son article 5, que l'aide au développement est subordonnée
au respect et à la jouissance des droits et libertés fondamentales
.
..
Aussi nous vous suggérons de prendre en considération
les moyens que vous jugerez opportuns pour
- assurer la transparence de l'aide française,
- vérifier qu'elle ne soit pas détournée à
l'avenir,
- poser la question de l'opportunité de cette aide dans un pays
engagé dans une guerre meurtrière ",
Les
signataires :
Marie Hélène Aubert - Les verts
Jean Claude Lefort - PCF
Noël Mamère - Les Verts
Jean Pierre Michel - MDC
Arnaud Montebourg - PS
Chantale Robin-Rodrigo - PRG
_______________________________________________________________________
Note
de l'ARDHD :
Il s'agit d'une nouvelle mise en garde extrêmement sérieuse
pour M. Guelleh. Après
ce
sont des députés représentant toutes les composantes
de la majorité plurielle (PCF, Les Verts, PS, MDC, PRG) qui demandent
au Ministère de la Coopération de subordonner l'aide française
au retour à la démocratie et à la fin du conflit
dans le Nord.
Monsieur
Guelleh a toutes les raisons de prendre cette nouvelle alerte très
au sérieux.
Les
hommes politiques français avaient toujours fait preuve dans
le passé, d'une rare complaisance à l'égard des
régimes de dictature à Djibouti (d'abord celui de M Hassan
Gouled Aptidon, puis celui de M; Ismaïl Omar Guelleh) ; ils prennent
en compte, désormais, toutes les violations des Droits de l'Homme
qui sont dénoncées par toutes les Associations françaises
et internationales.
Le
"politiquement correct" et "la bonne gouvernance"
constituent maintenant des critères discriminants pour l'attribution
des aides internationales et l'établissement de relations économiques
et d'entreprises. Ce mouvement est irréversible et il va se renforcer
très rapidement.
Nous
espérons que Monsieur Guelleh comprenne le message fort qui lui
est envoyé dans cette lettre ouverte et qu'il se décide
enfin à changer de cap.
Nous
attendons toujours des signes pour confirmer les premières libérations
de trois journalistes la semaine dernière : en particulier la
libération de tous les prisonniers politiques avant le 31 décembre
1999 et l'arrêt du conflit fratricide dans le Nord.
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LE
RAPPORT DE LA FIDH DÉPLAÎT
(LA LETTRE DE L'OCÉAN INDIEN n°882 du 04/12/99)
5 FF
http://www.indigo-net.com/cgi-win/cyclom10.dll?VOIR_ARTICLE&2882pob01.loi
Le rapport de la Fédération
internationale des droits de l'homme (FIDH) sur les conditions de détention
dans les établissements pénitentiaires de Djibouti n'a pas
plu aux magistrats de ce pays. S'exprimant en leur nom, le procureur général,
Ali Mohamed Abdou, et le président de la chambre d'accusation,
Mohamed Warsama Ragueh, ont co-signé un communiqué, le 27
novembre, dans lequel ils se déclarent "outrés par
les termes et conclusions" du rapport de cette commission d'enquête
internationale et des propos de leurs auteurs qu'ils jugent de "caractère
partial, outrageants et diffamatoires".
Pour les
deux magistrats djiboutiens, les "conditions de détention
à la prison civile de Gabode et celle d'Obock sont des plus clémentes
et conviviales" et "dépassent largement les normes minima
des Nations unies en matière de détention".
Dans la foulée, le
procureur général de Djibouti à écrit, le
28 novembre, à La Lettre de l'Océan Indien pour l'informer
que l'emprisonnement récent à Djibouti
du coureur de marathon Ahmed Saleh faisait suite à une inculpation
"d'enlèvement, séquestration et port illégal
d'arme" pour sa participation présumée à l'organisation
de l'enlèvement en bande armée d'une femme et sa séquestration
durant deux jours en pleine brousse. Ali Mohamed Abdou
estime que ce sont là "des faits criminels passibles de la
Cour d'assises".
____________________________________________________________________________
Note
de l'ARDHD
Tout
le monde sait bien que le Capitaine Ahmed SALEH a démissionné
de L'Armée pour ne pas participer aux actions militaires dans le
Nord et pour ne pas cautionner la politique de M. Guelleh.
Ses prises de position lui ont valu d'être harcelé en permanence
par les autorités. Cette histoire d'enlèvement a été
montée de toute pièce par les autorités, à
titre de vengeance.
A
notre connaissance, la jeune femme en question (dont il est vrai que les
parents sont opposés à son mariage avec Ahmed Saleh) n'a
pas déposé librement de plainte.
Ahmed
Saleh a bien été arrêté et emprisonné
pour des raisons politiques, sous couvert d'une soi-disante affaire pénale.
C'est une pratique courante dans les dictatures qui cherchent à
masquer leurs crimes. La dictature de Djibouti n'échappe pas à
la règle et Ahmed Saleh est dans le même cas que Maître
Aref, Moussa Idriss, le Général Ali Meidal Wais et bien
d'autres ont subi le même sort.
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BRUITS
ET RUMEURS
Le
gouvernement djiboutien aurait engagé des forces importantes
dans le Nord.
Selon des
sources bien informées, nous apprenons que plus de 1.500 hommes
participeraient aux combats dans le Nord de Djibouti. Pourtant en dépit
de ces effectifs considérables il semblerait que l'issue des
combats soit plutôt favorable aux résistants du Frud.
Ce sont les
populations civiles qui subiraient les effets de ce conflit fratricide
: les militaires se vengeraient sur les civils sans défense.
Arrestations, emprisonnements, tortures et exécutions sommaires.
Par ailleurs,
nous rappelons que le Gouvernement djiboutien s'était engagé,
pour obtenir les aides du FMI, à diminuer considérablement
et rapidement le nombre des militaires de l'AND. L'importance des effectifs
engagés sur un seul point semblerait confirmer que les promesses
n'aient pas été tenues...
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13/12
: LA COMMISSION MIXTE FRANCE-DJIBOUTI
AURAIT MAL COMMENCE
Les réunions préparatoires
ce week end se seraient déroulées dans un très mauvais
climat entre les représentants français et djiboutiens.
Le Ministre djiboutien Yacin Elmi
BOUH aurait prévenu son entourage qu'il était prêt
à quitter la conférence dès mardi matin. Il
prendrait alors comme prétexte la mort de l'Ambassadeur de Djibouti
en Belgique et la nécessité de participer au deuil.
Ces informations confirmeraient
la note que nous avons diffusée dès samedi
à la suite de l'appel de six députés de la majorité
plurielle.
Les hommes politiques français, sous la pression des Associations,
ne pourront plus se montrer aussi complaisants à l'égard
des dictatures. Surtout lorsque ces dernières ne donnent aucun
signe de retour à la démocratie et qu'au contraire, elles
se radicalisent dans une attitude de violation permanente des Droits de
l'Homme.
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LDDH
- LIGUE DJlBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
COMMUNIQUE
DE PRESSE n°13/LDDH/99
La Ligue djiboutienne
des droits humains, (l.DDH) - est très inquiète et très
préoccupée du drame qui se déroule actuellement dans
le Nord et dans le Sud-Ouest du pays.
Ce drame est
engendré par un conflit armé qui perdure depuis 1991, dont
les balles ne tuent, de part et d'autres, que les populations civiles
djiboutiennes, en particu1ier les plus fragiles : les femmes, les enfants
et les vieillards.
Face à.
ce drame, la LDDH continue à lancer des Appels à la Paix.
Sans
la PAIX. aucune démobilisation des forces antagonistes ne peut
être effective.
L'hémorragie financière Continue de vider la société
djiboutienne. L'argent public demeure toujours sans contrôle et
de plus dilapidé sans vergogne.
Sans la PAIX,
la Justice n'est qu'un vain mot. C'est une véritable bombe à
retardement.
Il est vrai que /'ouverture du dialogue pour la PAIX est difficile. Mais
Il faut avoir le courage de s'asseoir à une même table, et
d'engager un dialogue franc, sincère, dans la transparence sur
les origines et les causes de cette guerre. Il faut avoir le courage de
se dire la vérité et trouver ensemble des solutions globales
et durables, en s'attaquant, sans détours, à tous les problèmes,
pour que les mêmes erreurs ne se renouvellent pas.
Aux Pays Amis
et aux bailleurs de fonds, nous demandons d'user de leur influence pour
que la PAIX soit une réalité, afin que le respect des Droits
d l'Homme soit la priorité, comme du reste la bonne gouvernance
et l'État de Droit.
COMPATRIOTES,
Unissons-nous tous, pour la PAIX et la JUSTICE
La Ligue
Djiboutienne des Droits Humains
Le Président
- Noël ABDI
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LIGUE
DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
Note d'information
n°12/LDDH/99
UN GRAND
BRAVO POUR NOTRE AMI Maître AREF.
En effet, le
2ème CONGRES DE L'UIDH (Union Internationale des droits de l'Homme),
vient de porter Maître AREF à la vice présidence de
l' UIDH chargé de la zone Corne de l'Afrique.
Maître
AREF, comme vous le savez tous est un ardent défenseur des Droits
de l'Homme à Djibouti
Sa nomination
à l'unanimité des congressistes présents à
OUAGADOUGO, nous va droit aux curs, Nous Membre de la Ligue Djiboutienne
des Droits Humains.
Nous nous réjouissons
avec lui et toute sa famille.
Le Président
de l'U1DH, notre frère Halidou OUEDRAOGO, nous demande de transmettre
la nouvelle partout oû besoin sera.
Encore BRAVO
Maître AREF. La lutte continue
Les membres
du Comité
de la LDDH :
- OMAR ALI EWADO
- ROBERT CARTON DIBEH
- KAMIL HASSAN
- HOUMED YOUSSEF
Ligue Djiboutienne
des Droits Humains
(LDDH)
le Président
Le Président Noël ABDI
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12/12
: LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
PRISONNIERS
POLITIQUES
Selon l'organe de presse
gouvernemental 'La Nation', l'Agence djiboutienne d'information dirigée
par M. Christophe FARAH, attaché à la Radio Télévision
Djibouti (Organe de presse audiovisuel financé par les derniers
publics et l'argent du contribuable), représentant la BBC et REUTER,
a indiqué que, quelque deux cents détenus de droit commun,
parmi lesquels 95 ressortissants djiboutiens, purgeant une peine de prison
inférieure ou égale à deux ans, ont recouvré,
mardi dernier, leur liberté. M. Christophe FARAH continue en indiquant
que la remise de peine s'inscrit dans le cadre du 'pardon conforme à
l'esprit de tolérance de l'Islam, en ce mois béni du Ramadan'.
Le journaliste du gouvernement
n'a pas manqué de citer le Président Moussa Ahmed Idris
en diapason avec l'ensemble des journalistes proches du Pouvoir. Certes,
les droits de la presse indépendante de l'Opposition n'ont pas
été honorés par cette agence d'Information, parce
qu'à aucun moment MM. Ali Meidal Wais et Daher Ahmed Farah, respectivement
CoDirecteur du journal LE TEMPS, et Directeur du RENOUVEAU, n'ont été
cités ou prononcés.
Il est de notre devoir d'écouter
le murmure des intellectuels djiboutiens qui susurrent : " Une heure
d'incarcération à tort à GABODE peut, à la
rigueur, se pardonner, mais ne doit, en aucun cas, être oubliée.
"
Certes, le décret
présidentiel de remises de peine, et non d'amnistie, soulève
certaines ambiguïtés qui nous interpellent :
1 / La liberté d'expression est-elle restée 'incarcérée',
en prison, ou a-t-elle bénéficiée d'une remise de
peine, comme le journaliste ?
2 / L'affaire de délit de presse, objet de la levée de l'immunité
parlementaire, le 13.09.99, du président Moussa Ahmed Idris, reste-t-elle
toujours sur le tapis ? Puisqu'il a été emprisonné
pour 'rébellion'.
En conclusion, les prisonniers politiques, encore illégalement
détenus, dans la sinistre prison de GABODE, devraient rapidement
bénéficier de la solidarité et de l'appui, à
l'échelle nationale et internationale, afin de mettre fin aux traitements
cruels, humiliants et dégradants, dont ils font l'objet.
Le 12 décembre 1999
Ligue Djiboutienne
des Droits Humains
L.D.D.H
Le Président
NOEL ABDI
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REPUBLIQUE
DE DJIBOUTI
PAIX REALISME DEVELOPPEMENT
PARTI DU RENOUVEAU DEMOCRATIQUE
Route d4arta
603
DJIBOUTI
Tel : 34 09 53
Fax : 34.09.83
Abdillahi HAMAREITEH GUELLEH
Président du PRD
Djibouti, le 7 décembre
1998
A
Son Excellence le Président de l'Union Européenne
M. Romano PRODI
Excellence,
Depuis les législatives
de 1997 où notre Parti est sorti victorieux, nous sommes victimes
d'une oppression aveugle de la part des autorités gouvernementales.
Il est de notoriété
publique que depuis la création de notre Parti, nos cadres qui
avaient des responsabilités au sein de l'administration gouvernementale
ont été et continuent d'être démis injustement
de leurs fonctions, sans parler de nos militants et sympathisants.
C'est pourquoi, je sollicite
l'aide morale et financière de l'Union européenne afin de
renforcer notre lutte pour la restauration de la démocratie et
le respect des droits de l'homme bafoués depuis 20 ans par le régime
dictatorial en place à Djibouti malgré les dénonciations
de toutes les organisations internationales de défense des droits
humains comme Amnesty, la FIDH ou encore la Fédération des
Unions des Jeunes Avocats (FNUJA/France) et le BIT.
D'autre part, je demande
à ce que l'aide européenne au régime de Gouled soit
suspendue comme pour le Togo, tant qu'il n'y aura pas de dialogue et de
concertation avec toutes les forces vives du pays et de rétablissement
des libertés fondamentales et la démocratie.
Dans l'attente, d'une réponse
favorable, je vous prie d'agréer, Excellence, l'expression de ma
haute considération.
Le Président
du P.R.D.
Abdillahi Hamareith Guelleh
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ORGANISATION
RÉGIONALE AFRICAINE DE LA CONFÉDÉRATION INTERNATIONALE
DES SYNDICATS LIBRES
(ORAF-CISL)
Réunion sous régionale
pour l'Afrique centrale et de l'Ouest sur les normes du travail et la
mondialisation
(Novotel Accra, Ghana, 18-20
octobre 1999)
RÉSOLUTION
SUR LES VIOLATIONS DES DROITS SYNDICAUX A DJIBOUTI
Ø Considérant
les licenciements abusifs des dirigeants des centrales syndicales UDT
et UGTD depuis 1995 pour exercice du droit de grève ;
Ø Considérant
l'interdiction des réunions syndicales au sein des entreprises
à Djibouti ;
Ø Considérant
la confiscation des boîtes postales des centrales syndicales UDT
et UGTD ;
Ø Considérant
le gel des avoirs bancaires des centrales syndicales précitées
;
Ø Considérant
l'interdiction de voyager fait à l'encontre des syndicalistes élus
;
Ø Considérant
la répression systématique et généralisée,
le harcèlement policier quotidien des cadres et dirigeants syndicaux
de l'UDT et l'UGTD ;
Ø Considérant
la pratique gouvernementale de substitution dans les réunions internationales
des syndicalistes élus par ceux a la solde du Gouvernement.
Ø Considérant
1a ratification par Djibouti des conventions 87 et 98 de l'OIT.
La réunion sous régionale pour l'Afrique Centrale et de
l'Ouest sur les normes du travail et la mondialisation, tenue à
Accra (Ghana) du 18 au 20 Octobre 1999, après analyse de la situation
très préoccupante des violations flagrantes des droits et
libertés syndicaux à Djibouti ;
Condamne
:
Fermement l'attitude hostile du Gouvernement de Djibouti inhérente
rente aux violations des droits et libertés syndicales
Ø L'arrêt de
la répression des cadres et dirigeants syndicaux de l'UDT et l'UGM
;
Ø Le dégel
des avoirs bancaires de l'UDT et l'UGM ; .Le respect du secret de la correspondance
en assurant un libre accès des cadres et dirigeants syndicaux de
l'UDT à leurs boîtes postales respectives ;
Ø La libre circulation
des leaders syndicaux de l'UDT et l' U G TD ;
Demande
:
A L 'ORAF, à la CISL
et à tous les affiliés en particulier la CES ainsi que la
CFDT et la CGT-FO d'user de toutes leurs influences pour agir en direction
du Gouvernement Français afin que des pressions suffisantes soient
exercées sur le Gouvernement de Djibouti ;
Demande
:
A la communauté internationale,
aux institutions financières et bailleurs de fonds ainsi qu'à
l'Union européenne de conditionner l'aide non humanitaire en direction
de Djibouti au respect scrupuleux par son Gouvernement des droits fondamentaux
des travailleurs ;
Exhorte :
L'GRAF, la CISL et leur
affiliés à poursuivre les efforts déjà entrepris
pour la réintégration des cadres et dirigeants syndicaux
licenciés tout en maintenant la pression sur le Gouvernement de
Djibouti ;
Rassure :
Les cadres
et dirigeants syndicaux persécutés de Djibouti de leur soutien
indéfectible et sans faille.
Fait à
Accra, le 20 Octobre 1999
Les Participants
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Union DJiboutienne
du Travail
Avenue P. Pascal
B.P. 2767 DJIBOUTI
Djibouti. le 20 octobre 1999
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le camarade
AHMED DJAMA EGUEH, président de l'UDT qui devrait voyager le 09
octobre dernier à Windhoch (Namibie) pour y participer un atelier
régional triparti te sur les stratégies visant à
s'attaquer aux conséquences du VIH / SIDA, sur invitation de l'O.I.T,
a été empêché de pénétrer à
l'Aéroport International de Djibouti, à l'heure des enregistrements
des passagers dont il faisait partie, par la Gendarmerie de l'Aéroport.
Les éléments
de la gendarmerie ont justifié cette entrave à la plus élémentaire
des libertés, celle de se déplacer, par un ordre émanant
du procureur de la république et du ministre de l'emploi et de
la solidarité nationale visant à empêcher paL tous
les moyens le départ de AHMED DJAMA EGUEH.
Ainsi c'est
la 2eme fois en quelques semaines que le gouvernement de Djibouti entrave
aussi arbitrairement le libre exercice de l'activité syndicale
en empêchant d'autorité nos représentants de participer
aux réunions internationales. Tout cela pour atténuer, un
tant: soit peu, les frustrations de leurs pseudo - syndicalistes en mal
de reconnaissance nationale et internationale sur le plan syndical malgré
les promesses que le gouvernement leur a fait miroiter .
C'est ainsi
que le Camarade ABDOULKALECK WABERI OUFFANEH avait été,
début septembre dernier, interpellé par les gendarmes de
la Brigade Nord où il a subi durant plusieurs heures d'affilés
un interrogatoire musclé sur ordre du même procureur de la
république et du même ministre dont l'acharnement à
l'endroit du syndicalisme libre et indépendant et ses représentants
n'a désormais plus de limite.
MOTIF :
La restitution du billet d'avion, envoyé au nom de ABDOULKALRK
WABERI par la CGT / FO pour que ce dernier puisse participer à
un séminaire à Paris, aux fins de lui subtiliser en faveur
des pseudo-syndicalistes à la solde du ministre acharné.
Ce qui logiquement ne pouvait se faire et qui a tout bonnement échoué.
C'est pourquoi,
l'UDT dénonce et condamne ces agissements hors la loi du gouvernement
qui n'a toujours pas compris que sa greffe syndicale n'a pas pris.
Nous les exhortons
vivement à cesser ces machinations barbares qui le mettent chaque
jour davantage en marge des normes de la civilisation.
ADAN
Secrétaire
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15/12
BURKINA FASO : ACTIONS URGENTES
A
Tous membres du Bureau de coordination,
à toutes sections membres et à tous partenaires de l'UIDH
DERNIERES NOUVELLES
Ce jour, 15 décembre
1999 et en complément à notre déclaration datée
du 9 décembre 1999, les membres du bureau du collectif des organisations
démocratiques de masse et de partis politiques à savoir
:
· Halidou Ouédraogo,
Président du MBDHP et de l'UIDH, Président du Collectif
;
· Tolé Sagnon, Secrétaire Général de
la Confédération Générale du Travail du Burkina
(CGTB), Vice président du collectif ;
· Norbert Tiendrébeogo, Vice Président du collectif
et Président du Front des Forces Sankaristes ;
· Maître Bénéwendé Sankara, Représentant
de l'Union des Jeunes Avocats du Burkina, Rapporteur du collectif ;
· Jean-Claude Medah, Président de l'Association des journalistes
du Burkina, Rapporteur du collectif ;
· André Tibiri, Président de l'Union Générale
des Etudiants du Burkina (UGEB), Rapporteur du collectif ;
et le journaliste : Paulin
Yaméogo, Directeur de publication du journal " SAN FINA "
viennent d'être inculpés pour démoralisation de l'armée
et appel à la dissidence au sein de l'armée (art 106 du
code pénal et 104 du code de l'information). Ils risquent cinq
ans de prison. Ils sont en liberté, mais le procès est prévu
pour le lundi 27 décembre 1999 à 8 heures à Ouagadougou,
Burkina Faso.
ACTIONS DEMANDEES
· Adresser sans délai
par fax , E-mail, téléphone ou par tous autres moyens des
correspondances aux autorités politiques du Burkina pour :
· Demander l'annulation pure et simple de cette procédure
initiée contre les membres du collectif dont son Président
Halidou Ouédraogo et le journaliste Paulin Yaméogo ;
· Nous (partenaires) soutenir par tous moyens.
S'adresser à :
Monsieur Blaise COMPAORE
Président du Faso
Ouagadougou
Burkina Faso
Fax : 00 (226) 31 49 26
Monsieur le Ministre d'Etat,
Ministre des Affaires Etrangères
Fax : 00 (226) 30 87 92
03 B.P. 7038 Ouagadougou 03
Burkina Faso
Monsieur le Ministre de
la défense nationale
01 B.P. 496 Ouagadougou 01
Burkina Faso
Monsieur le Ministre de
la justice
Ouagadougou Burkina Faso
Fax : 00 (226) 31 71 37
01 B.P. 526 Ouagadougou 01
N.B. : Au plan national
un débrayage de 48 heures pour compter du 16 Décembre 1999,
une pétition et une adresse au Chef de l'Etat pour le rendre responsable
de tout ce qui pourrait advenir ont été décidés
ce jour 15 décembre 1999 par le collectif. Il a été
demandé à Maître Cissé Moustapha, Président
de l'Association Malienne des Droits de l'homme, Vice Président
de l'Union Interafricaine des Droits de l'Homme d'accélérer
la mise en place du collectif des avocats pour la défense des inculpés.
Merci de bien vouloir informer
le Secrétariat de l'UIDH de toutes actions entreprises
UIDH
Tél (226) 31 61 45
Fax (226) 31 61 44
E-mail : uidh@fasonet.bf
Ouagadougou, le 15 Décembre 1999
Le Secrétaire
Administratif
Christophe
COMPAORE
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ASSEMBLÉE
NATIONALE RÉPUBLIQUE FRANCAISE
LE PRÉSIDENT
DE LA COMMISSION
DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Ref : JL/CB/950
Paris,
le 15 décembre 1999
Monsieur le Ministre,
Au moment où vous présidez la Commission mixte de coopération
franco-djiboutienne, je me permets d'attirer votre attention sur la situation
des droits de l'homme à Djibouti.
Le Collectif des associations
pour le respect des droits de l'homme à Djibouti m'a en effet adressé
divers documents, dont je vous prie de trouver ci-joint la copie, sur la situation
préoccupante régnant dans ce pays. Ces textes mentionnent notamment
le conflit dans le nord du pays et les conditions de détention dans
les prisons qui ont d'ailleurs fait l'objet d'un rapport établi par
le Ministère français de la justice.
Je vous serais très
reconnaissant de me fournir des précisions sur cette question qui revêt
une grande importance. Je souhaiterais savoir en pariculier si ce sujet a
été abordé lors de la réunion de la Commission
mixte et si les décisions ont été prises.
Je vous prie de croire,
Monsieur le Ministre, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs.
Jack
LANG
Monsieur Charles
JOSSELIN
Ministre de la Coopération
20 rue Monsieur
75007 PARIS
_________________________________________
Assemblée
Nationale
République Française
Commission des Affaires Étrangères
Liberté - Égalité - Fraternité
Tel : 01 40 63
65 30 / 87
Fax : 01 40 63 69 89
Monsieur Pierre FAVIER (AFP)
: 39766
Paris, le 15 décembre
1999
COMMUNIQUÉ
DE PRESSE
Jack Lang, Président de la Commission des Affaires étrangères
de l'Assemblée Nationale, déclare au sujet de la situation à
Djibouti.
" J'ai adressé
aujourd'hui une lettre pressante à Charles Josselin, Ministre de la
Coopération, afin qu'il soutienne activement les droits de l'homme
de Djibouti, au moment où il préside la Commission mixte de
coopération franco-djiboutienne. J'ai souligné la vive préoccupation
que soulève la grave situation des droits des personnes à Djibouti.
Depuis huit ans, une guerre civile déchire le nord du pays. Les familles
sont dispersées ; les conditions sanitaires sont précaires ;
la famine menace 30 000 habitants ; les prisonniers politiques subissent des
conditions de détention dénoncées par un récent
rapport. Je souhaite personnellement que notre pays demande avec force aux
autorités djiboutiennes de pleinement respecter les droits humains.
"
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