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25/10
TCHAD
YORONGAR
Ngarlejy
DÉPUTÉ
FÉDÉRALISTE
E. mail : yorongar@intnet.td
NDjaména,
le 24 octobre 1999
COMMUNIQUE
DE PRESSE : MENACES DARRESTATIONS DE TOUS CEUX QUI DIRONT NON A LA DÉLÉGATION
DE LA BANQUE MONDIALE DIRIGÉE PAR LE DIRECTEUR GÉNÉRAL
Après
Monsieur Idriss DEBY qui eut fait appel aux imams des mosquées pour
prononcer des fatwa (appels aux meurtres des 8, 15 et 22 octobre 1999) contre
toutes celles et tous ceux qui osent sopposer à lexploitation
du pétrole dans les conditions actuelles, après le préfet
de Moundou qui eut donné, le 6 octobre 1999, lordre aux forces
de lordre darrêter systématiquement toutes celles
et tous ceux qui auront osé dire un petit non à lexploitation
du pétrole lors du passage de la délégation de la Banque
Mondiale dirigée par le Directeur Général de cette institution,
le Préfet de Doba vient à son tour de tenir une réunion,
le 23 octobre 1999, à Bébédjia avec les 6 chefs de Canton
de la sous-préfecture, les représentants des partis politiques
de la place, des associations des Droits de lHomme et des ONG pour dire
de go :
"Le sous-préfet
et le maire de Bébédjia sont chargés de confectionner
des milliers de banderoles pour distribuer à la population de Komé,
Miandoum et Bébédjia pour montrer que les Tchadiens sont daccord
pour lexploitation du pétrole. Il est hors de question, ajoute-t-il,
que quelquun ose dire un petit non lors du passage de la délégation
de la Banque Mondiale. Celui qui aura dit non à cette occasion doit
immédiatement être arrêté et mis en prison pour
trouble de lordre public
"
Depuis hier, deux Ministres
originaires du Logone Oriental sont sur les lieux pour appuyer le préfet
dans sa lutte contre la contestation à loccasion du passage de
la délégation de la Banque Mondiale, passage prévu respectivement
le 29 octobre 1999 à Komé, Béro et Miandoum et le 30
octobre 1999 à Bébédjia et à Moundou.
Outre les chefs de canton,
les représentants des partis politiques et des ONG, cette délégation
rencontrera, les délégués des paysans qui se sont rendus
au Nigeria à savoir Martine de Komé, Eugène de Béro,
urbain de Miandoum, le représentant de Timbéri etc.
Pour arracher leur accord
pour lexploitation, ils sont constamment lobjet des menaces.
Nous osons espérer
que la Banque Mondiale saura apprécier cette situation à sa
juste valeur et ce, sans parti pris qui la caractérise actuellement.
Dans le cas contraire, la majorité des Tchadiens qui disent massivement
non à lexploitation du pétrole dans les conditions actuelles
sauront prendre leurs responsabilités. Dans ce cas, la Banque Mondiale
assumera entièrement la sienne de ce qui adviendra.
A Bangui (RCA) Monsieur
Idriss DEBY, toujours égal à lui-même, vient de quémander
lappui des Chefs dÉtat présents ou représentés.
Pour les Tchadiens ces chefs dÉtat dAfrique Centrale à
savoir du Gabon, Cameroun, Congo, Angola, RDC et de la RCA, tous producteurs
de pétrole ou de diamant doivent donner des exemples concrets de ce
quils font des revenus pétroliers pour leurs pays avant de voler
au secours de leur collègue Idriss DEBY dont les Tchadiens connaissent
sa voracité en matière des deniers publics et la cupidité
de son clan.
Une telle position de
ces chefs dÉtat à la demande expresse de Monsieur Idriss
DEBY ne fait pas peur aux Tchadiens qui sont décidés désormais
à défendre leurs droits et leurs biens par tous les moyens (à
Suivre).
La
Coordination Exécutive Fédérale
NB : Un grand meeting
sera organisé le samedi 30/10/1999 à 15 heures à lÉcole
de DEMBE par 13 partis politiques dont certains sont des alliés du
pouvoir. Ce meeting sera suivi par des meetings dans tous les six arrondissements
de NDjaména.
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26/10
La
Liberté :
une audience croissante
qui déchaîne une violente campagne gouvernementale
à son égard.
Ce nouveau journal
totalement indépendant inquiète les autorités djiboutiennes
qui tentent de réagir,
mais avec un certaine maladresse.
M. Guelleh et
ses conseillers semblent désarmés dès lors qu'ils n'ont
pas
la possibilité de mettre les journalistes
en prison et d'interdire le support.
Une audience en forte croissance
:
le numéro 4 a été consulté sur une base moyenne
de 120/130 connexions par jour, ce qui correspond à environ 600 / 700
lecteurs directs chaque semaine, auxquels il faut ajouter les lecteurs indirects
qui reçoivent les impressions papier qui circulent au sein des communautés.
Une campagne d'insulte violente
à l'instigation des autorités :
Le succès de notre support inquiète le régime dictatorial
de M Guelleh qui a lancé une campagne violente à notre encontre
(cf. quelques exemples ci-dessous).
Les troupes de M. GUELLEH essayent de réagir en catastrophe.
Une campagne orchestrée
avec une grande maladresse :
Le régime de M Guelleh est désarmé à
partir du moment où il n'a pas la possibilité d'emprisonner
les journalistes de l'opposition ni d'interdire tous les supports. Alternativement,
il utilise soit les insultes soit des affirmations dénuées de
toute crédibilité. Les deux exemples ci-dessous illustrent bien
les deux techniques qui sont employées.
Un encouragement pour notre association
:
Le succès de notre support et son impact nous encouragent vivement
à continuer note action. L'ARDHD rappelle qu'elle met le journal
La Liberté à la disposition de tous les djiboutiens
de l'opposition, des Associations et des Syndicats.
Afin de ne pas prendre position dans le débat
politique interne à Djibouti, elle publie les articles et communiqués
qui lui sont transmis en s'abstenant de tout commentaire.
Seuls sont refusé les articles qui seraient
en contradiction avec la morale ou avec les objectifs de l'ARDHD en matière
de Respect des Droits de L'Homme.
Exemples
des thèmes
de la campagne gouvernementale
contre notre journal :
Ex
N°1 (Les insultes)
Les démocrates sont des cons ...
par Christophe
PETIGROS
"Monsieur
Schaal
Je
suis régulièrement votre numéro de charlatan sur Agora
et sur le site AREF.
Toujours prompts a vitupérer, imaginer un comite d'officiers libres
(même pas de noms cites, et si je vous parlais d'un comite analogue
aux USA?.
Au passage, le site qui se prétend site de la liberté d'expression
omet de citer l'info suivante, le prêt accorde par le FMI au gouvernement
djiboutien alors a longueur de mois, vous nous rabâchiez les oreilles
avec votre lettre a Cambessus.Informez bon sang et les faits d'abord "
"Pauvre con et démocrate de mes deux
Pauvre
con et démocrate "
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Ex
N°2 (Les affirmations dénuées
de toute crédibilité)
Les étrangers veulent détruire
notre beau pays ; ils sont jaloux de voir notre petite nation qui prospère
...
par
Samatar MIGUIL
"Depuis des siècles le peuple djiboutiens vivaient
en paix, afars, somali, arabe ou autres. Mais, il existe des étrangers
qui veulent détruire notre beaux pays. Ils sont jaloux de voire une
petite nation qui prospère malgres les dures réalités.
Les gens qui vous dissent que Djibouti, torture ou emprisonne sans raisons
des gens, donc je vous dis que c'est faux. Il existe un site qui divulgue
des fausses informations et des tortures inventer. Je dis, aux francais ou
autres etranger qui se dissent qu'ils sont en trains d'aider le peuple djiboutiens,
"Occupez vous des vos affaires, et arretez de dire des fausses informations,
Djibouti est pour le peuple djiboutiens".
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signez
la pétition.
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27/10
LETTRE
DES PRISONNIERS POLITIQUES
Gabode, le 19.10.99
A Monsieur le Procureur Général de la République
s/c du Directeur Général de la prison de Gabode
Objet : grève de la faim
nous, soussignés les prisonniers
politiques détenus à la prison de Gabode, informons par
la présente lettre les autorités judiciaires théoriquement
compétentes, pour connaître de la situation des détenus
et de la prison, que nous entamons une grève de la faim d'une durée
illimitée à partir du 19.10.99.
Nous entendons protester :
- contre les détentions
arbitraires, pour des motifs politiques, contre les détentions provisoires
prolongées qui constituent des condamnations de fait (appelées
" les peines de la présidence ") faisant fi de la présomption
d'innocence.
- contre l'absence
totale de soins aux prisonniers : la dernière victime morte par manque
de soins le 29.08.99, M. Wandassem Hailé Mariam.
- contre la détérioration
de la situation sanitaire en raison des cas de plus en plus nombreux de tuberculose
non soignée depuis la dernière grève de la faim (il y
a cinq ans)
- contre l'insalubrité,
la vétusté des locaux faisant craindre pour la survie des détenus
: des plafonds non étanches risquant à tout moment de tomber
(comme cela s'est produit il y a quatre mois)
Veuillez croire, monsieur le Procureur Général, en l'expression
de notre considération.
Les
prisonniers politiques
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ARNAUD
MONTEBOURG
DÉPUTÉ DE SAÔNE ET LOIRE
SECRÉTAIRE DE LA COMMISSION DES LOIS
PRÉSIDENT DU GROUPE D'AMITIÉ France DJIBOUTI
Paris,
le 27 octobre 1999
Monsieur
Charles JOSSELIN
Ministre Délégué à la Coopération
20 rue Monsieur
75700 PARIS
Monsieur le Ministre
Délégué,
Deux
journalistes, Éric Monier et Roger Motte, envoyés spéciaux
de la chaîne de télévision France 2, chargés d'enquêter
sur l'utilisation de l'argent public français à Djibouti ont
été expulsés par les autorités politiques du territoire
djiboutien, le 22 octobre dernier, après que leurs effets personnels
et leurs documents de travail ont été confisqués.
Ces pressions exercées
contre des journalistes ne surprennent pas la représentation nationale.
Nous n'ignorons pas que depuis la condamnation en appel à six mois
de prison, le 20 octobre dernier, du rédacteur en chef de l'hebdomadaire
Le Renouveau et du directeur du mensuel Le Temps, accompagnée d'une
suspension de six mois de ces journaux, la presse est censurée à
Djibouti.
Il paraît plus
étonnant que le pouvoir Djiboutien se prévale pour justifier
les mesures qu'il a prises à l'encontre de l'équipe de France
2 de ce que le travail de ces journalistes porterait " atteinte aux relations
entre les gouvernements français et djiboutiens ".
L'équipe de
France 2 s'est rendue
à Djibouti afin d'effectuer une enquête sur l'utilisation de
l'argent public français à Djibouti. Notre pays a consacré
depuis deux cents ans le principe de la liberté d'expression.
Il
est impérieux que le Gouvernement français, directement impliqué
dans cette affaire par les déclarations du Ministère de la Communication
djiboutien, rappelle aux autorités djiboutiennes ce que suppose cette
liberté fondamentale.
Je vous demande, Monsieur
le Ministre délégué, de bien vouloir me transmettre dans
les plus brefs délais par laquelle le Gouvernement français
a condamné les expulsions pratiquées par le Gouvernement djiboutien
et les mesures de rétorsion que la France entend prendre sans délai.
Je vous prie, Monsieur
le Ministre Délégué, en l'assurance de mon attentive
considération.
Arnaud MONTEBOURG
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Association
pour le Respect
des Droits de l'Homme à Djibouti
ARDHD
COMMUNIQUE DU VENDREDI 29 OCTOBRE
ET APPEL URGENT A INTERVENTION
45
PRISONNIERS POLITIQUES
EN GRÈVE DE LA FAIM
A LA PRISON DE GABODE
La
situation des Droits de l'Homme à Djibouti
s'aggrave chaque jour.
Tous les prisonniers politiques
détenus à la prison de Gabode ont entamé une grève
de la faim pour une durée illimitée. Par cette action, ils protestent
- contre les conditions
inhumaines de leur détention : entassés dans des cellules
exiguës, sans ucune hygiène ni soins médicaux. Il y a
une épidémie de
tuberculose et depuis le début année, deux prisonniers sont
déjà morts, faute de soins.
- contre les incarcérations
arbitraires : la majorité des prisonniers politiques sont détenus
"en préventive" sans jugement ni même un début
d'instruction depuis 24/26 mois pour certains : ils n'ont jamais rencontré
un juge d'instruction ... (On appelle cela les 'peines présidentielles')
Cette grève
de la faim est la deuxième en 1999. La première avait
commencé le 29 mars 1999. Par solidarité avec eux, une quinzaine
de djiboutiens, réfugiés politiques, avaient participé
à Bruxelles et à Paris/Bagnolet.
Ces derniers, au
nombre de neuf, avaient reçu les visites de M Charles Josselin
Ministre français délégué à la coopération,
de Madame F. Mitterrand et de Monseigneur J. Gaillot.
Le 3 mai 1999, les grévistes,
épuisés, avaient mis un terme à leur mouvement après
avoir reçu des assurances formelles de la part de la France sur l'amélioration
des conditions de détention
dans la prison de Gabode : envoi d'une mission de la Croix-Rouge et de l'observatoire
des Prisons.
On
constate aujourd'hui, contrairement aux engagements officiels, que les conditions
de détention, au lieu de s'améliorer, se sont dégradés
dramatiquement :
- les
plafonds menaces de s'écrouler
sur les prisonniers,
-
les prisonniers ne reçoivent aucun soin malgré le développement
des épidémies...
Notre association
lance un appel d'urgence à toutes les Associations et aux hommes politiques
français et européens pour qu'ils interviennent immédiatement
auprès du Gouvernement djiboutien, afin d'imposer le respect des Droits
de l'homme à Djibouti :
- amélioration
des conditions
de détention : locaux adaptés, hygiène et soins médicaux,
- libération
de tous les prisonniers politiques non condamnés ou ne faisant pas
l'objet d'une instruction judiciaire,
- cessation des arrestations
et des détentions arbitraires,
- restauration immédiate
de la liberté de la presse et libération des journalistes,
- restitution des
passeports de toutes les personnalités et rétablissement
de la liberté de circulation,
- rétablissement
de la liberté d'exercer librement les professions,
Les pays européens
ont les moyens d'imposer le Respect des Droits de l'Homme à Djibouti
en lui subordonnant le versement des aides financières qui ont été
approuvées récemment par la France et par le FMI.
Nous rappelons que le régime djiboutien a
été condamné par le Parlement européen
le 6 mai 99 en raison des nombreuses violations des Droits de l'Homme enregistrées
sur place.
(Informations)
Ces mêmes violations ont été
dénoncées par de nombreuses Associations et Organisations
françaises et internationales.
Parmi
elles :
AFADD, Agir ensemble, Alliance francophone, Amnesty International, Avocats
sans Frontières, Centre pour l'Indépendance des Magistrats et
des Avocats, Chambre Pénale de Venise, Comité International
des juristes, Conseil National des Barreaux, FIDH - Fédération
Internationale des Droits de l'Homme, Institut des Droits de l'Homme du Barreau
de Bordeaux, Justice et Liberté, Lawyers Committee for Human Rights,
LIDH - Ligue Internationale des Droits de l'Homme, OMCT - Organisation Mondiale
contre la Torture, OUA - Organisation de l'Unité Africaine, Parti Socialiste
Français, Reporters sans Frontières, Survie, Union Européenne
des Avocats et de nombreuses autres ...
(Liste complète )
L'ancien Président Hassan Gouled APTIDON et son neveu Ismaël
Omar GUELLEH ont fait l'objet d'une plainte pour CRIMES CONTRE L'HUMANITÉ
qui a été déposée par notre Association le 4 mars
1999 sur le bureau du Procureur du T.G.I. de Paris.
Informations
Communiqué rédigé par
Jean-Loup SCHAAL
E-Mail : jlschaal@ardhd.org
ARDH
Tel : 33 (0)1.46.34.70.70
Fax : 33 (0)1.46.34.25.93
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COURRIER
DES LECTEURS
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Remerciements
pour l'ouverture
de cette tribune
Il me
fait très plaisir de constater vos efforts pour défendre et
préserver une liberté d'expression bien mal menée
par le pouvoir en place a Djibouti.
Je suis
un compatriote vivant a Montréal (Canada)et pour qui l'espoir de retourner
un jour dans un pays libre et démocratique
a beaucoup d'importance.
Chaque
jour que dieu fait j'essaie de trouver des idées pour conscientiser
nos compatriotes ici afin de leur faire comprendre que la réalité
n'est pas ce qu'elle semble être à leur yeux.
AAR
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dur
dur d'être parent face à un gouvernement rapace.
Parler au nom de la
liberté est un acte noble!!!
Noble parce que la vie humaine a été octroyé par
Dieu; acte divin, cadeau divin, vie qui appartient à Dieu et qui doit
être reprise par Dieu. Mais quand un être humain enlève
la vie à un autre, il s'oppose à la volonté de Dieu,
à la minute où Il a conçu cet être, il a aussi
prévis l'heure et la dâte de sa mort: c'est pour ça que
le meurtre est un pêché très grave!!!
Il en est de même
pour la privation de la liberté; aucun être humain n'a le droit
de priver de liberté, à moins celui-ci ait enfrein celle des
autres citoyens.
Parler
au nom de la liberté c'est dormir, vivre avec ce refrain : NON À
L'ARBITRAIRE!!!
Un Etat commet
un crime quand il tourmente les coeurs de milliers de parents qui ont
dépensés tant pour éduquer leurs enfants. Ils ont
rêvé haut pour leurs enfants, afin que ceux derniers acquièrent
le Savoir que eux n'on pu avoir; ils auront une meilleurs vie que la notre
disaient-ils chaque soir avant de dormir tout en caressant, sous l'oreiller,
l'indépendance acquise après des années d'incertitude
: demain, nous aussi aurons les fruits de nos efforts grâce à
nos enfants.
Les enfants ont grandi,
étudiés et sont revenus avec des diplômes.
C'était à
leur tour de rêver; construction de maisons pour leurs parents afin
que ces derniers se reposent enfin! Pélerinage à la Mecque,
récompense sûpreme et geste qui couronne une vie de prière
pour la réussite des enfants, geste-laurier dans l'imaginaire collectif
de notre pays...
En
descendant de l'avion qui les ramène au pays qu'est-ce qu'ils constatent?
Que le favoritisme
a pris du poids, que la corruption est le sport le plus favoris depuis que
les terrains de foot ont été remplacés par des
duplexes, que TU ES LE FILS DE QUI est le seul diplome national qu'on accepte
dans ce pays «jeunesse-ticide».
L'État est
criminel, non pas seulement à cause de ces réseaux clientèlistes
ou de sa milice monotribal armée jusqu'aux dents, mais aussi à
cause de tous ces coeurs endoloris, tous ces années d'efforts, tous
ces espoirs trompés de tous les parents ; dur dur d'être
parent face à un gouvernement rapace.
L'herbe
ne poussera pas tant que les vautours continueront de tourner dans le ciel
djiboutien.
NON AU SILENCE !!!!!!
S.
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Je vous encourage dans votre lutte contre la dictature
.
Les Djiboutiens qui comprennent les enjeux d'aujourd'hui vous remercient
de vos actions, et vous encouragent a oeuvrer dans cette voie .J'essaie de
mon cote de collecter toutes les informations concernant Djibouti, malheureusement
mes etudes me laissent tres peu de temps.
Depuis quelques annees, je tente de comprendre qu'elles sont les personnes
qui sont opposees a tout changement, qui voudraient que cette penible situation
dure a Djibouti.
Ca m'etonne pas que des gens vous ecrivent pour vous traiter de n'importe
quoi, ces gens m'interessent beaucoup car ils font partie de ceux qui vont
perdre en cas de changement de
situation ....
Je vous remercie d'avance, et vous encourage dans votre lutte contre la
dictature .
MHO
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Nous adressons tous nos remerciements
à tous ceux qui apprécient notre initiative
et qui nous le font savoir.
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