A.R.D.H.D Bulletin 01
Toutes les informations des journaux,
des associations et des opposants djiboutiens
diffusés 'en temps réel'
.

Du 17/06/00 au 23/06/00

 

SOMMAIRE du 17 au 23 juin 2000
- Procès politiques à Djibouti (LDDH)
- Le Renouveau N° 363
- Le déssaisissement des juges dans l'affaire BORREL

- Monsieur GUELLEH est triste ?
- Le retour d'Ahmed DINI à Djibouti, dans le silence ?
- Maître AREF récupère enfin son passeport.

17/06 : LDDH - Note d'information (N° 12) sur le déroulement de la Conférence d'Arta et sur les réaction.
19/06 AMIR ADAWEH,
le journaliste djiboutien récemment libéré par l'ETHIOPIE est au plus mal.
Il faut qu'il reçoive d'urgence des soins dans un hôpital approprié. Ouverture d'une quête en sa faveur ...
20/06 Rien ne va plus entre GADABOURCIS et ISSA à la conférence d'ARTA. Communiqué de la délégation des GADABOURCIS
21/06 - LDDH Des combattants du FRUD SUD condamnés en appel, en violation des termes de l'Amnistie

N° 363 du Jeudi 15 Juin 2000

- CETTE CONTREBANDE QUI FAIT COULER LE SANG
- " CONFERENCE DE RECONCILIATION SOMALIENNE ": UNE GESTION OPAQUE

- LE DIRECTEUR " DE DJIBOUTI TELECOM " ECARTE
- DORALEH SE PLAINT
- PK 12 SCANDALISE
- LES " MERCENAIRES " ENCORE UNE FOIS REDUITS A LA GREVE
- LA LDDH S'EXPRIME SUR LA CONFERENCE SOMALIENNE DE MONSIEUR GUELLEH
- LE PRESIDENT HAFEZ EL ASSAD DISPARAIT
- KAHA AHMED GOD N'EST PLUS
- MOHAMED DJAMA ARALEH DISPARAIT
- OSMAN HASSAN OSMAN NOUS QUITTE

20/06 - LDDH : De nouveaux procès politiques à DJIBOUTI. M Moumin BAHDON et ses proches et des combattants du FRUD SUD
22/06 : Les deux juges de l'affaire Borrel dessaisis La justice peine à élucider le «suicide» du magistrat à Djibouti. (Extrait LIBERATION)

22/06 : Les juges de l'affaire Borrel dessaisis par la cour d'appel (Extrait Le MONDE)

22/06 : Dégradation de la qualité des services de santé Djibouti. Classement OMS : 157ème nation sur 191 !
22/06 Ahmed DINI repart pour Djibouti ? 22/06 Monsieur Guelleh est triste !
23/06 : Après 18 mois de confiscation, Maître AREF récupère enfin son passeport !!!

COURRIER DES LECTEURS
nous reprenons de façon anonyme en général (pour garantir la sécurité des auteurs)
le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées.
Pour éviter toute polémique nous avons volontairement choisi de ne pas répondre aux critiques.

Nous publierons en revanche les messages des lecteurs qui souhaitent répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité quant au contenu des messages de cette rubrique.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun parti
et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et des Droits de l'Homme.

17/06 LE RAS LE BOL DES GADABOURCIS

Bonjour,
Suite à mon dernier message portant sur la menace de IOG sur la conférence somalienne, les choses se confirment et effectivement les Gadabourcis s'apprêtent à quitter la conférence lorsqu,ils ont vu que les Mamasans avec le soutien de leur président se sont offerts 30 siéges alors que les Gadabourcis devaient se contenter de 35 siéges.


Telle est la décision de IOG qui estime que ses freres qui representent moins de 5% de la région d'awdal ont droit à 30 siéges et les Gadabourcis qui constituent 95% de la population de cette région 35. Remarquer que son oncle Gouled lui a personnellement demandé de ne pas oublier les Mamasans de l'autre côté de la frontière. Il y a de quoi devenir fou avec la 2 justice mamasans qui avait tranché auparavant que trois siéges reviennent aux 60 mille Gadabourcis de Djibouti!

En tout cas voici un resumé du dernier developpement fait par un professeur de Concordia University, message qui était destiné à titre d'information à un forum des originaires de la région d'Awdal

( N.B au fait connaissez-vous par hasard le fax de IOG dans le but de lui faire partager quelques vérité amères)






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Bonjour ou bonsoir mon ami


J´ai toujours cru a la fin que vous aurez une issue de sortie satisfaisante a vos lecteur assidue du journal La LIBERTÉ tel que moi. Cette issue de sortie qui va dans le sens de la continuité quelle que soit sa forme.


Encore une foie nous vous remercions de tout nos coeurs pour la periode dont vous nous avez tenue au courrant des événements fraiches de notre pays Djibouti.

Bien que notre terre Djibouti soit tombée dans les mains de certain poigné d´hommes d´origine de l´Ethiopie ou de la Somalie tel que IOG. Les Djiboutiens d´origine sont refugiés en Europe ou dans le nord Amerique.

Moi qui vous parle était un aspirant fait ses études d´Eléve officier á la caserne Mortier au boulevard Mortier dans le 20 arrondissement de 8x á 8x (....)

Un espoir dans nos esprits l´orsqu´on á découvert le journal la Liberté. Un journal électronique rapide et sns censure. Jamais dans l´histoire de Djibouti un tel journal á vu le jour.



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Schaal, cher ami, salut.

J'ai vu votre décision de suspendre la "Liberté" sous son ancienne forme.
C'est un grand plaisir pour moi de vous féliciter pour le soutien que vous
avez apporté à la cause légitime du peuple djiboutien. Croyez-moi, les
djiboutiens vous en sauront gré. (...)


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Ha! mon chers ami SCHAAL,j espere que tout va tres je veux dire(surtout du
cote de sante).


Quelle surprise mon chers schaal ,d apres ce que je viens de lire,je ne
crois pas a mes yeux ,notre seul source d information etait la "liberte"
alors que ce dernier c est arrete temporairement je l espere.


Parce qu il etait notre pour nous les djiboutiens qui vivent a l etranger.

Pour quoi a ca? pour quoi a ca?

Je vous prie de rester sur la line et de nous gardez informer de nouvelles
du pays.


Mon cher ami vous m'avez donner le courage de garder mon opposition contre
la dictature de IOG et que maintenant
vous nous laisser tomber ,je ne vous pardonnerais jamais de ce que vous
venez de faire si vous me donner pas une explication suffissante.


Si vous vous souvenez de votre premier e-mail que vous m avez envoyer vous m
aviez dit <gardez votre courage>.
I HOPE YOU WILL GIVE A GOOD AND ENOUGH EXPLANATION MY DEARS SCHAAL.SEE U
BROTHER!




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REVUE DE PRESSE ET NOUVELLES BRÈVES

PARIS, 14 juin (AFP) - Le Président de la République a réuni mercredi le Conseil des ministres au Palais de l'Elysée. A l'issue du Conseil, le service de presse du Premier ministre a diffusé le communiqué suivant :




MESURES D'ORDRE INDIVIDUEL


Le Conseil des ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

(..)

Sur proposition du ministre de la Défense


- le contre-amiral Hervé GIRAUD est nommé commandant la zone maritime océan Indien

(...)

- le général de brigade aérienne Alain BEVILLARD est nommé commandant des forces françaises stationnées à Djibouti

(..)








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19/06 AMIR ADAWEH, le journaliste djiboutien récemment libéré par l'ETHIOPIE est au plus mal. Il faut qu'il reçoive d'urgence des soins dans un hôpital approprié.
Ouverture d'une quête en sa faveur ...


Le journaliste AMIR ADAWEH va au plus mal. Les autorités éthiopiennes l'ont
livré aux autorités djiboutiennes pratiquement en civière et en ambulance.


Il ne peut vivre que couché puisque sa jambe est très mal en point en
raison de la balle qu'il avait reçue dans la prison éthiopienne. Il ne peut
même pas aller aux toilettes.


Les autorités éthiopiennes ont la palme de la cruauté car comment peut-on imaginer qu'elles ne veuillent pas soigner un prisonnier que ses geôliers ont sicemment et volontairement blessé par balle.


Et en plus elles l'extradent manu militari chez le régime qu'il avait fui. L'hôpital public est en décrépitude à Djibouti, il ne peut donc y subir une chirurgie adéquate.

Nous sommes actuellement en train d'effectuer une quête auprès du public pour le faire soigner à l'hôpital des armées françaises de Djibouti.


Pour tout renseignement à ce sujet, vous pouvez nous contacter : jlschaal@ardhd.org



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NATIONS UNIES
Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires - IRIN
Pour l'Afrique Centrale et de l'Est


Tél: +254 2 622 147
Fax: +254 2 622 129
E-mail: irin@ocha.unon.org


AFRIQUE CENTRALE ET DE L'EST: IRIN-CEA
Bulletin hebdomadaire 24 (du 10 au 16 juin)


SOMALIE: Ouverture de la conférence pour la paix

La Conférence pour la paix nationale en Somalie a débuté jeudi après avoir
complété sa phase consultative. Depuis le début du mois de mai, les
responsables de clans se sont réunis pour choisir les listes des délégués
devant participer à la conférence, seconde étape du processus de paix, qui
se déroule à Arta, à environ 35 kilomètres au sud de la capitale Djibouti.
A l'issue de la séance de clôture des réunions des responsables de clans,
le 13 juin, un 'Accord général' a été formellement approuvé. Il comprenait
6 points: 1. La paix et la réconciliation devraient être obtenues dans
tous les clans en général et plus particulièrement chez ceux en situation
de conflit. 2. Les Somalis devraient former un gouvernement somali ouvert
à tous. 3. L'unité de la Somalie est sacro-sainte. 4. Tous les biens,
immobilisés ou non, nationaux ou privés, confisqués pendant la guerre
civile, devraient être rendus à leurs propriétaires légitimes sous la
supervision du nouveau gouvernement. 5. Les droits humains devraient être
respectés et protégés. 6. La communauté internationale est appelée à aider
au processus de paix de la Somalie ayant lieu à Arta, République de
Djibouti, et à reconnaître le gouvernement qui sera formé.


Des sources proches de la réunion ont confié à IRIN que la conférence
devait se pencher notamment sur des structures gouvernementales
décentralisées, le statut spécial de Mogadishu, la tenue d'élections, et
la désignation d'un cabinet, d'un parlement et d'un dirigeant du
gouvernement. Des représentants issus de tous les clans participent au
processus de paix bien que certains chefs de factions et des
administrations autonomes s'y soient opposés. La république auto-proclamée
du Somaliland, dans le nord-ouest du pays, a indiqué vendredi que la
conférence de Djibouti lui était hostile, nuisant à son 'intégrité et sa
souveraineté', et que la Somalie 'réagirait agressivement' si elle mettait
en place une administration cherchant à l'inclure comme une partie de la
Somalie. Parallèlement, la communauté internationale est occupée à
analyser différents cas de figures possibles et à évaluer son niveau de
préparation à l'annonce possible d'un nouveau gouvernement de Somalie en
juillet ou un peu plus tard, ont confié à IRIN des sources humanitaires.
L'Italie a également mis en place un nouveau forum informel de donateurs
dans l'anticipation d'une nouvelle situation politique en Somalie,
ont-elle ajouté.

Nairobi, le 16 juin 2000


[Les informations contenues dans ce bulletin vous sont parvenues via IRIN,
un département d'informations humanitaires des Nations Unies, mais ne
reflètent pas nécessairement les vues des Nations Unies ou de ses agences.
Si vous réimprimez, copiez, archivez ou renvoyez ce bulletin, merci de
tenir compte de cette réserve. Toute citation ou extrait devrait inclure
une référence aux sources originales. Les rapports d'IRIN sont archivés
sur internet sous : http://www.reliefweb.int/IRIN ]




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PARTI NATIONAL DEMOCRATIQUE
-Republique de Djibouti-
-Représentation en France et en Europe-


Paris, le 20 Juin 2000,

AMIR ADAWE, journaliste et rédacteur en chef de "La République", organe
du Parti National Démocratique(PND, République de Djibouti), a été livré
par les autorités éthiopiennes au régime dictatorial de Djibouti, le 4
Juin 2000, ainsi que ses 6 compagnons.


Le PND demande des sanctions sévères contre l'Ethiopie qui n'a pas
respecté le droit de la personne à etre soigné, alors que sa
responsabilité est engagée dans la situation médicale grave que subie
AMIR ADAWE: nous rappelons qu'il a été bléssé par balle à la jambe,
pendant son incarcération dans les geoles éthiopiennes, et qu'il y a été
laissé sans soins, pendant 1 an.


Le 7 juin, après trois jours d'interrogatoire à la gendarmerie, Amir
Adawe et ses 6 compagnons ont finallement été libérés par le régime,
gràce à la population qui s'est révoltée de leur situation et dont la
menace de manifestation a contraint le régime à changer ses plans
initiaux (emprisonnement à GABODE àprès un simulacre de procès au
Tribunal de Djibouti)


Depuis cette date, la situation médicale de AMIR ADAWE s'aggrave de jour
en jour du fait que sa jambe nécessite une intervention chirurgicale
d'urgence.


Malheureusement les services médicaux publics de Djibouti ne peuvent pas
faire cette intervention et l'Hopital des Armées francaises n'a pas le
matériel adapté à cet état médical.


D'autre part, AMIR ADAWE n'a pas les ressources financières suffisantes
pour se soigner.


Nous vous demandons une aide humanitaire et urgente afin que AMIR ADAWE
puisse rapidement etre évacué en FRANCE, où les équipes médicales
peuvent intervenir éfficacement et le soigner.


SAIDA BARREH FOURREH
Représentante du PND en France et en Europe


Tel: 01 56 08 12 48
Courriel: flc1@club-internet.fr




 

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mercredi 21 juin 2000, 15h52



Affaire Borrel : les deux juges d'instruction dessaisis


PARIS (AP) -- La chambre d'accusation de la cour d'appel de Paris a ordonné mercredi le dessaisissement des deux juges d'instruction parisiens qui enquêtent sur le décès d'un magistrat français à Djibouti en 1995, a-t-on appris de sources judiciaires.
La chambre d'accusation a considéré que les deux magistrats instructeurs, Marie-Paule Moracchini et Roger Le Loir, auraient dû être accompagnés par les avocats de la partie civile, dont ceux de Mme Elisabeth Borrel, lorsqu'ils ont effectué leur reconstitution au mois de mars à Djibouti.


Cette présence est ''indispensable à la manifestation de la vérité'', a estimé la chambre d'accusation dans son arrêt. Elle a désigné le juge d'instruction Jean-Baptiste Parlos afin de poursuivre l'enquête. Celui-ci devrait donc se rendre à Djibouti pour y entreprendre une nouvelle reconstitution.

Le corps de Bernard Borrel a été retrouvé carbonisé le 19 octobre 1995 au lieu dit ''Le Goubet'', face à l'île du Diable. L'enquête confiée à la brigade criminelle a conclu à la thèse du suicide alors que la veuve du magistrat est persuadée que son mari a été victime d'un assassinat.

Dans leur rapport remis le 5 avril, les Drs Dominique Lecomte et Guy Nicolas soutiennent que le magistrat français s'est suicidé par immolation. Les experts éliminent l'hypothèse selon laquelle Bernard Borrel aurait pu être précipité par ses assassins de la falaise qui surplombe ''Le Goubet'', comme le soutiennent les avocats de son épouse.

Un ancien militaire de la garde présidentielle, aujourd'hui réfugié en Belgique et entendu au mois de janvier par les juges français, a accusé sans apporter d'éléments probants, l'actuel président de la République de Djibouti, Ismaël Omar Guelleh, ainsi qu'un terroriste libanais et un restaurateur corse, d'être les commanditaires de l'assassinat du magistrat français. Ré-entendu au mois de mai, il n'a pas varié ses déclarations malgré de nombreuses contradictions, estime-t-on de sources judiciaires.

Les deux juges se sont rendus au mois de mars à Djibouti. Aucune preuve ou aucun témoignage ne sont venus conforter ces accusations. Bernard Borrel était détaché au ministère djiboutien de la Justice.





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22/06 : Les deux juges de l'affaire Borrel dessaisis La justice peine à élucider le «suicide» du magistrat à Djibouti.

Par BRIGITTE VITAL-DURAND dans LIBERATION
Le jeudi 22 juin 2000 (Extrait de LIBERATION)



La cour d'appel de Paris a dessaisi, hier, les juges Marie-Paule Moracchini et Roger Le Loire du dossier d'instruction dont ils étaient chargés sur la mort du magistrat français Bernard Borrel, à Djibouti en octobre 1995. Un autre juge, Jean-Baptiste Parlos, a été désigné pour poursuivre cette instruction. Il sera le troisième magistrat instructeur commis dans cette affaire où la justice s'emmêle les pattes.


La chambre d'accusation avait été saisie par les avocats d'Elisabeth Borrel, veuve du magistrat, Mes Olivier Morice et Laurent de Caunes. Le 31 mai, devant la première chambre d'accusation, ils ont dénoncé fortement les conditions dans lesquelles l'enquête était menée par les deux juges.

Depuis la mort de son mari, Elisabeth Borrel, elle-même magistrate, conteste la thèse du suicide, privilégiée par les autorités françaises et djiboutiennes. A sa demande, le dossier, initialement instruit à Toulouse, avait été «dépaysé» à Paris, où il avait alors été confié à Moracchini et à Le Loire.

Le corps de Bernard Borrel avait été retrouvé calciné dans les broussailles. Il se serait aspergé d'essence avant de s'immoler. Outre les circonstances très cruelles de cette mort, qui n'ajoutent pas à la crédibilité d'un geste suicidaire, les avocats ont décrit Bernard Borrel comme quelqu'un qui n'avait aucun motif d'en finir avec la vie.

Début mars, les juges Moracchini et Le Loire s'étaient rendus à Djibouti. Ils étaient accompagnés d'un représentant du parquet et de la directrice de l'Institut médico-légal. Mais pas de la partie civile. Les avocats d'Elisabeth Borrel avaient voulu aussi accompagner les deux juges, ce qui leur avait été refusé.

La cour d'appel a estimé hier que la présence des parties civiles lors de la reconstitution était «indispensable à la manifestation de la vérité». Le rapport médico-légal, réalisé fin avril, a à nouveau conclu à un suicide. Allant à l'encontre d'une précédente expertise qui jetait de sérieux doutes sur cette thèse.



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Les juges de l'affaire Borrel dessaisis par la cour d'appel


Mis à jour le jeudi 22 juin 2000 (Extrait LE MONDE)



LA COUR D'APPEL de Paris a dessaisi, mercredi 21 juin, les deux juges Marie-Paule Morrachini et Roger Le Loire, chargés d'instruire la mort suspecte d'un de leur collègue, Bernard Borrel, à Djibouti en octobre 1995. La chambre d'accusation de la cour d'appel avait été saisie le 22 mars par la partie civile, la veuve du juge, qui s'indignait de n'avoir pas pu assister à une reconstitution sur place au début du mois. La cour a effectivement considéré que sa présence était « indispensable à la manifestation de la vérité » et a chargé un nouveau magistrat, Jean-Baptiste Parlos, de reprendre l'instruction. « C'est un véritable camouflet pour les juges, a indiqué Me Laurent de Caunes, l'un des avocats de la partie civile. Les deux magistrats n'instruisaient que dans le sens du suicide et repoussaient systématiquement toutes nos demandes d'actes. »


Bernard Borrel, juge détaché à Djibouti comme conseiller technique du ministre local de la justice, est mort, le 18 octobre 1995, dans des conditions suspectes. Son corps brûlé a été retrouvé au fond d'un ravin, à côté d'un bidon d'essence et d'un briquet. Une première enquête, bâclée, penchait pour le suicide, bien qu'aucune autopsie n'ait été pratiquée. Elisabeth Borrel, elle-même magistrat à Toulouse et solidement convaincue que son mari ne s'était pas donné la mort, a porté plainte avec constitution de partie civile pour « assassinat », et le dossier a été confié le 9 avril 1997 à un juge toulousain. En octobre, il était dépaysé à Paris à sa demande et confié aux juges Morrachini et Le Loire. Mais les points de frictions entre les nouveaux magistrats instructeurs et Mme Borrel sont restés nombreux, jusqu'à cet ultime épisode. Les juges, accompagnés d'un représentant du parquet et d'un expert, la directrice de l'Institut médico-légal, se sont rendus pour la seconde fois le 11 mars à Djibouti pour un « transport sur les lieux » auquel n'étaient pas conviés les avocats.

Les juges assurent avoir « reconstitué les deux thèses, celle de l'assassinat et celle du suicide », mais celle de l'assassinat « n'était pas retenue » car les magistrats ont « constaté qu'il est impossible de transporter un poids même minime (un mannequin de 10 kg) sans perdre l'équilibre » sur le terrain escarpé.

« DANS UN SENS ORIENTÉ »

La partie civile conteste formellement cette analyse, et a demandé une nouvelle reconstitution le 16 mars, refusée le lendemain. Les avocats ont attaqué l'ordonnance et dénoncé l'instruction, menée « dans un sens orienté » et destinée « à conduire à un non-lieu que les juges préparent avec assuidité ». Contre l'avis du parquet général, la chambre d'accusation leur a donné raison mercredi en considérant qu'il s'agissait bien d'une reconstitution et qu'elle aurait dû avoir lieu en leur présence. Elle a été plus loin en dessaisissant les magistrats, ce qui reste une mesure rarissime. « C'est un dessaisissement-sanction, se félicite Me Olivier Morice, l'autre avocat d'Elisabeth Borrel. Nous avions jusqu'ici l'impression de crier dans le désert, nous avons été entendus, la cour d'appel a fait la preuve de sa volonté de faire toute la vérité dans ce dossier. »

Le nouveau magistrat instructeur, Jean-Baptiste Parlos, ancien chargé de mission auprès du garde des sceaux Jacques Toubon en 1996, est notamment chargé du dossier Ben Barka.

Franck Johannès



Le Monde daté du vendredi 23 juin 2000


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Selon un classement de l'OMS (Organisation mondiale pour la Santé), la République de Djibouti est classée au 157ème rang sur 191 nations pour la qualité de ses soins.

 

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BRUITS ET RUMEURS

Monsieur Guelleh est triste ?
Pour quelles raisons ?


D'après plusieurs sources généralement bien informées, nous apprenons que Monsieur Guelleh serait triste. Qui ne le serait pas à sa place !

La conférence de Somalie ne tourne pas bien. Il a même menacé de rencoyer les délégués chez eux, s'ils ne parvenaient pas à un accord dans les prochains jours ...

Les négociations avec le FRUD sont tombées dans les oubliettes et plus personne ne croit à son apparente volonté d'ouverture.


La France donne des signes inquiétants : publication du rapport de la DGSE (Ces rapports ne sortent pas des dossiers de la DGSE, sans une autorisation à très haut niveau), déssaisissement des juges LE LOIRE et MORACCHINI, ... La France continuera-t-elle encore à le soutenir encore bien longtemps ?

En effet, l'affaire BORREL rebondit : un nouveau juge va reprendre l'instruction à zéro avec le risque que M. Guelleh soit sérieusement impliqué non seulement dans l'assassinat du juge BORREL ... mais aussi dans d'autres affaires (dont le café de Paris, voir le rapport de la DGSE, qui a été produit par Me Morice en direct sur TF1 ....)

Même de nombreux Etats du Golfe sont lassés de soutenir une dictature mis sérieusement au banc des nations ...

L'économie est à un niveau dramatique et les caisses de l'état sont vides : les militaires et les fonctionnaires ne sont plus payés depuis le début de l'année : grève des enseignants, menaces de non-participation des militaires sur le défilé du 27 juin ....

La rupture des relations avec le Général de Police Yacin YABIEH : une guerre ouverte entre les deux hommes par services interposés,

La tension monte en ville et il est contesté de tous les côtés. Il a déjà fait partir sa femme et ses enfants qui sont arrivés en Europe pour d'apparentes vacances et surtout pour se mettre à l'abri.

Il fait condamner des militaires du FRUD, en contradiction avec les termes de la loi d'Amnistie ; il s'acharne sur Moumin BAHDON. Satisfaction ? vengeance ?

Il fait aussi sanctionner Mme LEILA un juge (fait ahurissant) pour désobéissance aux instructions données par le Parquet, reconnaissant ainsi publiquement qu'il n'y a aucune liberté de la Justice à Djibouti. (Quelle erreur grave !) - A ce propos, nous rappelons que nous avions élu Mme Leila dans la rubrique la femme de la semaine (N° 17 de la LIBERTE), en raison de son attitude plus que complaisante envers le pouvoir djiboutien.... Retour des choses ?

Que lui reste-t-il ? Beaucoup de difficultés à gérer ..... Beaucoup d'erreurs qui vont peser lourdement sur sa réputation et sur son avenir.

Monsieur Guelleh : ne serait-il pas opportun de changer votre régime et de laisser s'exprimer des femmes et des hommes qui souhaitent oeuvrer pour le retour à une situation de Droit ? Sinon la situation s'agravera et votre régime tyrannique pourrait s'effondrer dans la violence .. Dans quel pays trouverez-vous ensuite un refuge, avec le risque d'une plainte et d'une instruction pour Crimes contre l'Humanité à votre encontre ?

Monsieur Guelleh, le moment venu, vous ne pourrez même pas vous appuyer sur un semblant de légitimité, car le monde entier sait que l'élection présidentielle a été scandaleusement truquée.

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Ahmed DINI repart pour Djibouti ?
Monsieur Ahmed DINI ne s'est pas exprimé depuis plusieurs semaines. Récemment il était rentré à Paris. Nous apprenons aujourd'hui qu'il devrait repartir très prochainement pour Djibouti.


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20/06 Rien ne va plus entre Gadabourcis et Issas.

En effet,comme on s'attendait la délégation des Gadabourcis a quitté la conférence somalienne ne participant pas ainsi à la deuxième face de la conférence. La raison est que le president djiboutien a insisté auprès des autres délégation que sa tribu de
l'autre côté de la frontière doivent avoir un cadeau de 30 délégués alors que les gadabourcis se sont fait attribués 35 siéges , la moitié de ce qu'ils avaient droit selon une interview accordée à la BBC le 21 Juin par l'OUGAs des Gadabourcis, OUGAS OSMAN qui a auparavant signé ce communiqué de presse ci-joint.

Dans son interview l'oUGAS a directement mis en cause les ambitions territoriales de la tribu de IOG pour expliquer l'impasse de la situation. Selon des informations proches de membres de la délégation Gadabourcis, les forces de police et la fameuse police
politique de IOG ont isolé les résidences de la délégation et toute personne désirant les voir est systematiquement fouillée et interrogéée par la police. Cette affaire a déjà eu ses premieres repercutions car une importante manifestation anti IOG a eu lieu le 19 juin à Borama, capitale de la région d'AWDAL, région revendiquée par la tribu de IOG, snas oublier qu'un infime nombre de ses cousins y sont présents.

La majorité des mamasans de cette region ont quitté celle-ci lors des guerres civile des années 88-90, et sont actuellement neutralisés de facto par IOG.

Du coup, les familles issas qui traditionnelement passent leurs vacances d'été à Borama ont annulé leur projet à cause de la tension qui commence à monter.
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En voici le communiqué de la délégation Gadabourcis:

We the Gadabursi delegates from Awdal Region Gabileh District,to the Somali National Peaceconference at Arta ( Djibouti ) have strongly supported the peace initiative made by President,Gorvernement, and the People of Djibouti


We have overwhelmingly partcipated, and have taken an active part in all stages of the conference,since its begining. Wc were expecting fair and just distribution of the delegated to the various clans of the Somali people .

This has not been done . In particular ,we have faced difficulties and biased
treatment from the political committee responsable for the guidance of the
conference. This committee has ignored our rights, and has pressed us to
accept an unfair and unjustifiable number of delegates Which we strongly oppose . We let the world community know our legitimate concerns that we will not accept the terms and resolutions of dubious conference whose intentions are to put our destiny in jeopardy nor will we accept a conference that does not follow the proper internationally accepted protocols and procedures We are commited and delicated to the unity,
territorial integrity, sovereignty,and the revival of the Somali Governement.

We strony beleive that there are clear signs that the way the conference is proceding will exacerbate the Somali civil war , will damper the hopes of Somali nation and will
encourage the disintegration of the somali state if corrective measures are not taken

We commend our delagates patience and willingness to resolve the somalicivile

from: UGAAS CISMAAN UGAAS DOODI
( ARTA ) DJIBOUTI


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L'HOMME OU LA FEMME DE LA SEMAINE.

Dans cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir la dictature, soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres de soins, etc..

 

 

Rappel des personnages déjà élus :

N° 17 - Mme Leila, juge d'instruction

N° 19 - Omar FARAH, gendarmerie d'Ali Sabieh

N° 29 - Le général Yacin YABEH,

N° 32 - Le directeur de la Prison de Gabode,

N° 33 - Ali Mohamed ABDOU, procureur général

N° 35 - Mme Hawa Ahmed Youssouf Ministre déléguée conjointement avec M. Le Représentant de l'UNICEF à Djibouti.

N° 36 - M Ibrahim Idriss DJIBRIL, MInistre de la Justice, conjointement avec M Mohame Ali ABDOU, procureur général de Djibouti (2ème nomination)

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LE RENOUVEAU

N° 363 du Jeudi 15 Juin 2000

ECONOMIE

CETTE CONTREBANDE QUI FAIT COULER LE SANG


La contrebande a pris une ampleur sans précédent à nos frontières. Que ce soit avec le Somaliland ou l'Ethiopie. Des produits de toutes sortes (cigarettes, carburant, cosmétiques, etc.) devenus trop chers sous nos cieux du fait de la misère sociale et de l'inflation fiscale qui tient lieu de politique financière au régime de Monsieur Ismaël Omar Guelleh, sont concernés par le phénomène.
En effet, un volume sans cesse plus important de marchandises franchissent les frontières, chargées à dos d'homme ou en voiture. Il semble d'ailleurs que le premier mode de transport se développe à grande allure. De plus en plus de jeunes gens se jetant sur les chemins risqués et tortueux de la contrebande, poussés par la misère. Beaucoup d'entre eux sont tout simplement des soldats ou policiers démobilisés après de bons et loyaux services rendus au pouvoir de Gouled puis de Guelleh.
Cette situation nouvelle prend le pouvoir au dépourvu qui, encore une fois, s'en remet à ses réflexes répressifs. Loin de se poser les bonnes questions, d'identifier les causes profondes de ce phénomène grave, il lance son appareil répressif aux trousses des contrebandiers. Ou plus exactement des petits contrebandiers, de ceux qui opèrent à pied et usent de leur force musculaire pour espérer gagner de quoi subsister. Car les gros poissons, eux, ont les moyens (sonnants et trébuchants) de leurs actes frauduleux et passent aisément à travers les mailles du filet. La corruption généralisée qui caractérise le régime ne permet-elle pas des prouesses aux adeptes de l'argent facile ?
Les contrebandiers à pied sont donc traqués par les militaires comme par les policiers. Qui, le soir venu, coupent toutes les pistes chamelières menant à la capitale à travers la rocaille basaltique. Ils n'hésitent pas à tirer sur leurs cibles qu'ils dépouillent de leurs marchandises et dont ils décident du sort comme bon leur semble.
Il arrive bien sûr que traqueurs et traqués se reconnaissent comme anciens camarades d'armes et que les contrebandiers sauvent ainsi leur maigre cargaison. Il arrive même que des réseaux de complicité se forment entre actuels et futurs démobilisés. Mais il arrive aussi, et de plus en plus semble-t-il, que l'on appuie sur la gâchette sans précautions particulières et que l'on tire comme du gibier les misérables contrebandiers.
C'est ce qui est arrivé l'autre soir aux dépens d'un malheureux contrebandier de la misère. Cet ancien mobilisé tentait de traverser l'oued Agadereh dans la région de Chabelley, en même temps que quelques autres compagnons d'infortune, lorsque des éléments des forces de l'ordre ont surgi et fait feu. Dans la débandade qui a suivi la fusillade, un jeune homme d'une trentaine d'années, a été touché à l'abdomen. Il s'est effondré sur le champ, saignant abondamment. Une fois délesté de sa cargaison, il a été évacué sur l'hôpital général Peltier. Sans les témoins gênants (les autres contrebandiers dont certains ont réussi à s'échapper), il aurait peut-être été abandonné à son sort... Qui sait ?
Toujours est-il qu'il se trouve, au moment où nous mettons sous presse, à l'hôpital où il est arrivé dans un état comateux. Il y est soigné depuis lors. Et si son état semble s'améliorer, il est loin d'être tiré d'affaire.
Voilà qui en dit long sur le traitement de la contrebande par le pouvoir dont la brutalité n'épargne personne. Pas même ceux qui hier encore le servaient, pas même ceux qui aujourd'hui le servent. Elle n'épargne que ses commanditaires. Jusqu'à quand ?
POLITIQUE REGIONALE



" CONFERENCE DE RECONCILIATION SOMALIENNE ":
UNE GESTION OPAQUE


La conférence convoquée par Monsieur Ismaël Omar Guelleh, qui la dit de réconciliation somalienne, à Arta est placée sous le signe de l'opacité à tous points de vue. Confinés dans cette coquette petite ville d'Arta que son altitude à 750 m du niveau de la mer rend bien plus clémente que la caniculaire Djibouti-ville, les participants n'ont pratiquement aucun contact avec l'extérieur. Un imposant dispositif gendarmique (la police l'a remplacé depuis peu) dit de sécurité est visible dès le carrefour Arta-Wéa. L'élément avancé est posté là qui contrôle les allées et venues à destination ou en provenance d'Arta. Les participants somaliens ne peuvent quitter Arta que si le pouvoir djiboutien le permet, et tout déplacement suspect (du genre opposition djiboutienne par exemple) est découragé.
Il en est de même pour les débats (si débats, il y a) auxquels n'assistent que les représentants du régime et les personnes estampillées " acceptables " par lui. Aucun esprit, un tant soit peut jugé indépendant, n'est souhaité ni toléré. L'accès lui est tout simplement rendu impossible.
Cette surveillance d'un autre âge de la conférence d'Arta trouve son pendant médiatique et financier.
Au plan médiatique, seule la Radio Télévision de Djibouti (RTD), ou le service somali de la BBC dont le correspondant permanent est un fonctionnaire soumis à la pression hiérarchique et les envoyés spéciaux agissent sous contrôle, assurent la couverture. C'est donc la seule version officielle qui est diffusée à l'intérieur comme à l'extérieur des frontières.
Quant à la transparence financière, elle est loin de figurer à l'ordre du jour. Le financement de la conférence est des plus opaques. Seuls les officiels qui en ont la charge, connaissent la situation. Or, ce sont des fonds publics qui sont engagés dans cette opération puisque le gouvernement a mis à contribution la société djiboutienne. Les acteurs économiques, ceux de la société civile, les salariés... ont dû mettre la main à la poche.
La démarche suivie pour la mobilisation des ressources ne semble pas d'ailleurs très démocratique. L'on ne cherche pas à convaincre du bien fondé de la collecte, l'on sollicité ou retient à la source au nom du chef de l'Etat. Comme en témoigne la lettre que nous publions en fin de journal du Ministre des Affaires Etrangères de Monsieur Guelleh, Ali Abdi Farah, qui préside le comité d'organisation de la conférence.
Une fois collectés, que deviennent ces fonds et autres biens en nature perçus auprès des " contributeurs " ? Quel est le budget prévisionnel ? Quelles sont les dépenses réelles ? Pourquoi jouer à longueur d'images et de sons radiotélévisés la comédie de l'élan populaire de générosité spontané en orchestrant du tapage médiatique autour de prétendus dons populaires à l'organisation de l'opération guellienne ? N'est-ce pas ridicule de s'époumoner à crier que tel district de l'intérieur, tel quartier populaire de la capitale ou telle modeste organisation ont fait don de telle somme significative ou de telle quantité de bétail lorsque l'on sait pertinemment que les prétendus bienfaiteurs sont des gens si dépourvus qu'ils sont eux-mêmes nécessiteux ? A qui veut-on mentir ? Au peuple djiboutien ? Il ne manquerait plus que cela ! L'opinion somalienne et internationale ? Nous serions étonnés qu'elle soit dupe !
Curieuse façon de rechercher la paix et la réconciliation. Etrange culture politique qui allègrement s'abreuve aux sources mêmes des maux que l'on prétend guérir. Curieuse conception des choses.
Il s'avère clair, on le voit, que la paix et la réconciliation somaliennes souffrent d'un grave déficit de sincérité, de transparence et partant de crédibilité. Pour ne pas dire qu'elles sont placées sous triple ce signe.


 

ADMINISTRATION

LE DIRECTEUR " DE DJIBOUTI TELECOM " ECARTE

Monsieur Adbourazak Ali Abaneh dit Arsène, Directeur de Djibouti Télécom, société d'Etat née de la séparation des Télécommunications et des Postes qui constituaient le défunt Office des Postes et Télécommunications (OPT), a été écarté cette semaine de ses fonctions.
Cet ingénieur de Télécommunications, sorti de l'Ecole Supérieure des Télécommunications en France, avait été nommé à ce poste en octobre 1999 seulement.
Pour expliquer sa mise à l'écart, la rumeur publique fait état de considérations extra-professionnelles qui auraient notamment détérioré les rapports de travail entre le directeur et son agent comptable, qui serait soutenu en certaines sphères influentes du régime.
Qu'en est-il au juste ? Djibouti Télecom est une riche organisation, qui n'est pas aiguiser les appétits. S'agit-il alors de raisons bassement alimentaires qui seraient à l'origine de cette disgrâce ?
Cette mise à l'écart intervient en tout cas à quelques jours d'une autre, concernant celle-là la Direction Nationale des Statistiques (DINAS). Le directeur de cet organisme rattaché au ministère de l'Economie et des Finances, Houssein Moussa, a, en effet, été lui aussi suspendu de ses fonctions. Sans que là aussi les raisons de la disgrâce aient été, estime-t-on, objectivement probantes.
A suivre.


EN BREF - EN BREF

DORALEH SE PLAINT

La localité de Doraleh, connue pour ses dromadaires et son lait de chamelle, se plaint amèrement. Elle se plaint de ces camions bennes des Travaux Publics et autres qui viennent piller la terre locale et mettent en danger le fragile équilibre écologique de Doraleh. Ces camionnées de terre, prélevées à coups de pelle mécanique, creusent des trous énormes dans la zone et anéantissent des flancs entiers de collines.
Renseignement pris, ces remblais seraient destinés à la construction d'une route reliant la Route de l'Aéroport au quartier cossu de Haramouss où se trouve la résidence somptueuse de Monsieur Ismaël Omar Guelleh. Route dont l'utilité semble limitée au seul usage des habitants nantis du quartier Haramouss.
Alors, s'agit-il de sacrifier Doraleh au confort de quelques grassouillets dignitaires ?
Par ailleurs, Doraleh se plaint de la faible réglementation des cimetières islamiques sous nos cieux. Cette situation provoque en effet à Doraleh des inhumations désordonnées qui sèment des tombeaux partout et réduisent d'autant l'espace vital dont vivent les Doraléens.
Alors, à quand la fin des inhumations anarchiques ?


PK 12 SCANDALISE

Le misérable quartier PK 12, délaissé par l'administration et le gouvernement, se débat dans des difficultés de tous ordres. Difficultés liées à la pénurie d'eau, au chômage massif, à l'absence d'électricité, de routes, de structures médico-sociales dignes de ce nom, etc.
Et comme si cela ne suffisait point, voilà que les quelques femmes du quartier qui ont installé en bordure de la route des cabanons où servir galettes de dourah, thé, limonade, eau fraîche et autres menues marchandises destinées aux routiers, se sont vues interdites d'exercer leurs activités. Les forces de l'ordre seraient descendues, à la demande du district de Djibouti, pour raser leurs installations de fortune et détruire leurs maigres biens. Incroyable et inhumain mais vrai !
Rappelons que des restaurants populaires tenus par des ressortissants éthiopiens ont pignon sur route sans être inquiétés. Pourquoi donc ce " deux poids, deux mesures " ?
A suivre


EDUCATION

LES " MERCENAIRES " ENCORE UNE FOIS REDUITS A LA GREVE

Les enseignants ont été traités récemment de mercenaires par le chef du pouvoir en place. Un mercenaire est par définition un soldat engagé moyennant finances pour faire la guerre.
Examinons dans quelles conditions ont travaillé ces " mercenaires ", pour reprendre le mot de Monsieur Guelleh, lors du BEPC.
Durant la surveillance des examens du BEPC les conditions de travail étaient déplorables. Ainsi, alors que la température frise les 40°, les enseignants affectés à la surveillance n'ont reçu aucune goutte d'eau. Le collège qui aurait dû recevoir la palme du laisser-aller est certainement celui d'Ambouli. La plupart des salles de classe n'ont aucun ventilateur. Imaginez les pauvres candidats en train de plancher sur leurs copies et recouverts de sueur. Quant aux examinateurs, ils étaient obligés de sortir toutes les cinq minutes des salles, pour prendre un peu d'air. Plus grave, des enseignants, qui ont expulsé des élèves en train de frauder, ont été agressés en présence du principal du collège. Après la surveillance, ce fut au tour de la correction. Les professeurs devaient se déplacer jusqu'au collège de Fukuzawa pour assurer ce travail. Las de trimer comme des forçats, ils ont finalement du faire " grève de correction " le mardi matin pour que les salaires leur soient versés.
Décidément, nous vivons une drôle d'époque à Djibouti qui pour les enseignants se réduit à cette équation : grève = salaire.


 

DROITS DE L'HOMME

LA LDDH S'EXPRIME SUR LA CONFERENCE SOMALIENNE DE MONSIEUR GUELLEH

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH), dans une note publiée le 7 juin 2000 sur la " conférence de réconciliation somalienne ", relève à son tour le caractère verrouillé de cette réunion. Elle constate que les défenseurs des droits de l'Homme n'ont pas été associés à la conférence. Elle remarque également une médiatisation limitée à la Radio Télévision Djibouti (RTD) et où prédominent des " éloges grandioses du président de la République ".
De même, la LDDH relève les carences organisationnelles de la conférence qu'elle qualifie de " difficultés choquantes ". Elle déplore la non-transparence des débats, l'absence de compte rendu analytique régulier de nature à rendre compte de l'évolution des discussions et à éclairer sur les différents aspects de cette crise complexe qu'est la question somalienne. " La transparence des informations, écrit la LDDH, ne peut être que bénéfique. "
Cette absence de transparence informationnelle ne conduit-elle pas par exemple à, par les voies normales, ne rien comprendre à ce qui se fait à Arta et à ne rien savoir sur le schéma de reconstruction institutionnelle retenu ?
La LDDH conclut sa note par une traduction résumée des réactions de Messieurs Mohamed Hadji Ibrahim Egal et Abdillahi Youssouf, respectivement président de la République auto-proclamée de Somaliland et Chef de l'Etat régional de Puntland.
" S. E. I. H. Egal
Nous ne sommes pas contre la dite Conférence mais nous avions simplement rejeté les méthodes proposées par le pays hôte. Le président a démenti catégoriquement son opposition à la réconciliation nationale somalienne et il considère ceci comme une propagande internationale de son homologue djiboutien.
Le Somaliland préconise la tenue d'une conférence de l'ancienne Somalia pour pouvoir élire des représentants pour cette partie de la somalie.
" Quel conseil suggérez vous ? "
Nous proposons aux Somaliens de préparer le terrain et de mettre en place les structures adéquates, tout en respectant les résolutions et les conclusions du groupe des intellectuels et des sages de la communauté somalienne. En n'anticipant pas les décisions prises hors du terrain, afin de préserver l'intégrité et le bien être de tous.
S.E Abdillahi Youssouf a indiqué, qu'à la suite des réunions répétées de notre parlement et du conseil des sages, nous avons décidé le retour de notre délégation pour consultation et nous avons demandé à Monsieur le président Ismaël Omar Guelleh de garantir la sécurité de notre délégation, ainsi que son droit à la liberté de tenir une conférence de presse, de même que le droit d'aller et de venir. Il a précisé que cette délégation n'était pas habilitée à poursuivre la suite de cette conférence, mais était uniquement chargée de la première phase des travaux. La délégation du Puntland a demandé à regagner son pays pour consultation. Si dans les 24 h qui suivent, elle est toujours retenue à Djibouti, nous serons dans l'obligation de la considérer comme prise en otage et nous serons contraint de prendre toutes les dispositions qui s'imposent, par les voies et les règles d'un Etat souverain. "
Et la LDDH d'interroger Monsieur Guelleh : " En marge de cette conférence somalienne, quelle est la situation du peuple djiboutien ? " Qu'a tu fais citoyen djiboutien pour ton peuple ? "
" Après un peu plus d'un an des élections présidentielles, et en ces périodes de crises aiguës, cette question devrait être posée et argumentée, à notre avis, au premier Magistrat - Chef du gouvernement - Président du Parti Politique au pouvoir - Chef des Armées, etc.
Certes, il vrai que ce n'est pas à nous de polémiquer sur cette question, alors nous allons prochainement vous énumérer, en les localisant, certains secteurs de crise de haute tension, source de conflits, et qui malheureusement, jusqu'à présent n'ont pas pu trouver des solutions.
Peut-être par manque de temps, peut-être par manque de volonté politique, peut-être par peur de l'inconnu, par peur de prendre des décisions politiques, peut-être par l'isolement ou la concentration de tous les pouvoirs de l'Etat sur une seule personne (concentration dangereuse qui ne peut qu'engendrer un système dictatorial), ou peut-être tout ça à la fois. "
MONDE ARABE


LE PRESIDENT HAFEZ EL ASSAD DISPARAIT

Le président syrien, le général d'aviation Hafez El Assad, est décédé cette semaine. A l'âge de 69 ans.
Issu d'une famille modeste, il s'était engagé dans l'armée syrienne où il était devenu officier pilote.
Acquis aux idées nationalistes, il faisait partie du quarteron d'officiers qui avaient pris le pouvoir en Syrie an début des années 60. Ministre de la défense de la junte, il finira par faire son propre coup d'Etat et prendra le pouvoir une décennie plus tard.
Tenant de la manière forte et de la fermeté, il dirigera alors la Syrie trente ans durant d'une main de fer. Période durant laquelle il jouera serré et fera preuve de beaucoup d'habilité envers Israël qui occupe une partie de son pays, le plateau du Golan. Entraînant dans son giron le Liban voisin.
Le défunt laisse un pays fort, devenu un grand acteur de la scène du Proche-Orient et un protagoniste incontournable de la paix dans la région.
Il avait préparé son fils Bechar Hafez El Assad, docteur en médecine, à sa succession. Procédé peu démocratique mais qui semble jouir du soutien populaire.
Puisse le peuple syrien poursuivre le chemin de la paix, du développement et de la concorde.
Qu'il reçoive ici, ainsi que ses dirigeants, nos sincères condoléances.


NECROLOGIE

KAHA AHMED GOD N'EST PLUS

Kaha Ahmed Gog, fille aînée de Ahmed God et tante de Mahdi Ibrahim Ahmed Gog, président du FUOD et membre du Haut Conseil de l'ODU, est décédé mardi à Borama de maladie. Elle avait plus de cent ans et a laissé plusieurs dizaines d'enfants, de petits-enfants et d'arrière-petits-enfants.
Le président du PRD, Daher Ahmed Farah, le Bureau National ainsi que les militants et sympathisants du PRD adressent leurs sincères condoléances à la famille de la défunte.
Allah l'accueille en son Paradis Eternel. Amin.

MOHAMED DJAMA ARALEH DISPARAIT

Mohamed Djama Araleh, dit Djoujouleh est décédé vendredi dernier à Djibouti. Il était sexagénaire.
Personnalité bien connue à Djibouti où il s'était bien illustré dans les affaires, sans dédaigner la politique, Mohamed Djama Rayaleh laisse derrière lui une famille et un patrimoine économique qui l'honorent.
Le président du PRD, Daher Ahmed Farah, le Bureau National ainsi que les militants et sympathisants du PRD adressent leurs sincères condoléances à la famille du défunt.
Allah l'accueille en son Paradis Eternel. Amin.

OSMAN HASSAN OSMAN NOUS QUITTE

Osman Hassan Osman est décédé cette semaine d'une longue maladie qui l'avait alité.
Age d'une quarantaine d'années, il était le fils de Hassan Osman, digne enfant du pays connu pour son patriotisme et son aversion des compromissions.
Osman était expert-auto de formation et installé comme tel sur la place de Djibouti.
Jovial, serviable et dynamique, il jouissait de l'affection de ses concitoyens.
Le président du PRD, Daher Ahmed Farah, le Bureau National ainsi que les militants et sympathisants du PRD adressent leurs sincères condoléances à la famille du défunt.
Allah l'accueille en son Paradis Eternel. Amin.

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LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean Paul


 

Note d'Information n° 13/LDDH/00 du 21/6/00


Le 21 juin 2000, à 9h30 l'Audience de la chambre Correctionnelle d'Appel a eu lieu.

Le Président de la Cour d'Appel a déclaré que Monsieur Moumin Bahdon Farah et les autres personnalités ont été convoqués par erreur et que l'opposition au premier jugement n'a pas été examinée et qu'ils seront donc convoqués ultérieurement.

Quant aux combattants du FRUD le Président Mohamed Warsama a fait remarquer que le premier jugement n'a pas encore été rédigé et qu'il était en possession simplement de l'extrait du plumitif.

Le Procureur Général M. Ali Abdou dans son réquisitoire a affirmé que ces combattants se prétendent être du FRUD, mais ne le sont pas. C'est à se demander si le Procureur Général est un dirigeant du FRUD, car il était catégorique dans son affirmation et à notre avis seul un haut responsable du FRUD peut se prononcer sur la composition des forces paramilitaires du FRUD.

Toutefois, compte tenu du climat d'apaisement, il a demandé à ce que les peines soient substantiellement allégées.


Après avoir délibéré, la Cour d'Appel a condamné les combattants du FRUD SUD à deux mois de prison avec sursis alors qu'ils avaient été condamnés à trois ans de prison ferme lors du premier jugement.

Cette condamnation est minime dans ses peines, mais elle est pourtant en violation flagrante à la Loi sur l'Amnistie n°78/AN/4emL du 13 mars 2000.


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LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean Paul

 

COMMUNIQUE N°18/lddh du 20.06.00


Les combattants du FRUD Sud seront déférés demain devant la Chambre Correctionnelle d'Appel, après avoir été condamnés le 15 avril dernier, à des peines d'emprisonnements de trois ans de prison ferme. Ces combattants du FRUD SUD avaient déjà purgé deux ans de détention provisoire. Sans avoir été condamné, ils avaient Droit conformément l'Article 5 de l'Accord Cadre du 7 février 2000, et conformément à la Loi d'Amnistie N° 78/AN/00 du 13.03.2000, à la libération immédiate assortie d'une amnistie totale.

Néanmoins, compte tenu de la politique de division ethnique et/ou tribale du gouvernement, que nous avons à maintes reprises dénoncé. La " Justice confisquée ", en violation flagrante de l'Accord Cadre et la Loi d'Amnistie, n'a pu que prononcer la condamnation des combattants du FRUD SUD, tout en profitant de cette occasion pour condamner par contumace, M. Moumin Bahdon Farah, dirigeant de la LPAI avant l'Indépendance, ancien Ministre, Président du GDR et membre du Haut Conseil de l'Opposition Djiboutienne, ainsi que cinq personnalités de sa famille.

Toutefois M. Moumin Bahdon et cinq autres personnalités, dès le 17 avril 00, avaient fait Opposition au Jugement les condamnant par contumace, mais le Tribunal, à sa guise, à décider de les traduire en Appel.

La LDDH est particulièrement choquée du harcèlement, qui n'en finit pas, et dont fait l'objet Monsieur Moumin Bahdon Farah de la part de l'équipe actuellement au Pouvoir. Cette dernière a confisqué et conserve, depuis 1997 d'une manière illégale son passeport : propriété privée garantie par la Constitution du 4 septembre 1992.


La LDDH, est très préoccupée des entêtements et des acharnements, basés uniquement sur une volonté de division ethnique et/ou tribale.

La LDDH ose souhaiter, que la Justice djiboutienne sera à la hauteur, et fera preuve d'impartialité cette fois - ci.

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Maitre Mohamed AREF a récupéré son passeport.

Il nous prie de diffuser ce message :

"Je viens de recevoir un passeport tout neuf que les autorités djiboutiennes viennent de me délivrer après m’avoir retirer le précédent en décembre 1998 au moment même où je me rendais à Paris pour assister au Sommet des Défenseurs des Droits Humains qui s’est tenu dans le cadre de la célébration mondiale du cinquantenaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

J’ai appris aussi que d’autres personnalités politiques qui étaient elles aussi privées de passeport vont pouvoir en obtenir un sur simple demande de leur part.

Parfaitement conscient de ce que ce dénouement constitue le fruit de toutes vos actions je tiens à vous en exprimer ma gratitude même si je ne suis pas encore certain de pouvoir conserver la liberté élémentaire d’aller et venir. Dés que j’en aurai l’occasion je serai heureux de pouvoir vous remercier de vive voix.

Enfin, je sollicite à nouveau votre soutien d’autant plus inestimable qu’indispensable pour tous mes compatriotes encore dans le malheur comme par exemple ceux qui sont privés de nourriture et de soins élémentaires dans les districts de l’intérieur comme les trois prisonniers politiques détenus sans jugement depuis 1992"



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