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A.R.D.H.D
Bulletin 06
Toutes les informations des journaux,
des associations et des opposants djiboutiens
diffusés 'en temps réel'.
Du 22/07/00 au 28/07/00 |
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au menu général "Bulletins"
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COURRIER
DES LECTEURS
nous reprenons de façon anonyme
en général (pour garantir la sécurité des
auteurs)
le contenu intégral des lettres qui nous sont adressées.
Pour éviter toute polémique nous avons volontairement choisi
de ne pas répondre aux critiques.
Nous publierons en revanche les messages des lecteurs qui souhaitent
répondre.
L'ARDHD n'assume aucune responsabilité quant au contenu des messages
de cette rubrique.
L'ARDHD rappelle qu'elle ne soutient aucune action politique, ni aucun
parti
et qu'elle milite exclusivement en faveur de la Paix et des Droits de
l'Homme.
23/07
En apprenant, la libération du terroriste libanais Adouani, IOG
a démontre sa possible culpabilité dans l'affaire Borrel.
Si l'on analyse
les faits logiquement, il apparaît que l'actuel " Président"
de la République de Djibouti n'est pas aussi innocent qu'il l'affirme
: en effet, parmi toutes les personnes citées par le témoin
Aloumekani, il ne reste plus à Djibouti, que les responsables
du pays, à savoir le "Président" , le Directeur de la
SDS , et le Colonel de la Gendarmerie.
Les deux exécutants
se sont volatilisés dans la nature à savoir Adouani et
Awleh.
De plus, tous les deux sont notoirement de véritables terroristes.
L'un a été libéré par le "Président"
en personne, l'autre a, soi-disant, pu s'évader de la prison
de Gabode : hypothèse peu vraisemblable quand on connaît
les conditions de détention à Gabode.
La moindre des
politesses aurait été de laisser Adouani sous les verrous,
pour éviter toute polémique.
Mais il me parait
certain qu'IOG a peu confiance en son homme de main. IOG a certainement
paniqué à l'annonce de la nomination d'un nouveau juge
d'instruction.
En fait le "Président"
est le seul dirigeant de cette planète à avoir gracié
un terroriste après seulement quelques années de détention.
Et sinon, pourquoi maintenant ?
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27/07
Opposition à Djibouti : la division et la passivité des
leaders de l'opposition font-elles le jeu du dictateur ?
Comme beaucoup,
je m'intéresse à l'actualité djiboutienne et je
vous remercie des informations que vous publiez en permanence, car elles
me permettent d'être tenu au courant de la vie à Djibouti.
Mais aujourd'hui
je suis très déçu, car j'ai l'impression qu'il
ne se passe plus rien. L'opposition, quoi qu'on en dise, semble complètement
divisée. Les leaders ne parlent pas de la même façon,
quand ils parlent !!!
Ce n'est
pas la peine de se cacher la vérité. Ils ne sont pas d'accord
entre eux. Ont-ils pris conscience de leurs responsabilités ?
En agissant ainsi, ils font le jeu du dictateur et de son régime
tyrannique. Ils lui ont abandonné le terrain. Monsieur Guelleh
peut ainsi continuer à piller le pays et les caisses de l'Etat
- ils le laissent faire en toute impunité !
Vraimment,
MM les représentants de l'opposition, je ne suis pas fier de
vous : passivité, division, non-intervention. Le peuple djiboutien
mérite-t-il cela ?
A titre
d'exemple, Monsieur DINI a signé le cadre possible d'un accord
et depuis nous ne l'avons plus entendu ... Monsieur Robleh s'exprime
de temps à autre à l'occasion des fêtes ... Monsieur
Bahdon ne dit rien publiquement ... Monsieur Idriss est muet .....
Qu'attendez-vous
pour réagir et pour le faire savoir ?
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REVUE
DE PRESSE ET NOUVELLES BRÈVES
25/07
PLUSIEURS LECTEURS AIMERAIENT ENTRER EN CONTACT AVEC Yves VERNIN....
Si Yves VERNIN
lit cette rubrique,
si un lecteur connaît son adresse E-Mail,
merci de communiquer son adresse à la rédaction : cliquez
ici
Sea
drama as gunmen take French crew hostage
REUTERS : July
12 2000 at 04:39PM
Mogadishu - Somali
gunmen attacked a French vessel marooned off the northern Somalia coast
and kidnapped seven crew members, local radio reports said on Wednesday.
About 20 gunmen
in speedboats boarded the cargo ship without a fight on Monday near
the north-eastern tip of Somalia's long coastline. The ship, Net Express,
had suffered an engine failure and had been drifting for two days before
the attack, the reports said.
The mainly Pakistani
and Lebanese crewmen were being detained in the coastal village of Bargal,
within sight of their ship, where captain George Attas and two seamen
were under armed guard. The captain's nationality was not given.
One of the kidnapped
crewmen sustained unspecified arm injuries when he tried to escape,
according to the reports.
They said the
gunmen had not made any demands but were expected to want a ransom in
return for their captives' release.
Local clan elders
were trying to secure the release of the seamen.
Somalia has been
without a central government since the overthrow of dictator Mohamed
Siad Barre in 1991. Rival clans constantly fight for control of territory.
-
Extrait Reuters
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Puntland
sends troops to battle pirates
SAGA - AFP :
July 13 2000 at 12:55PM
Mogadishu, Somalia
- Authorities in Somalia's self-declared autonomous state of Puntland
have sent troops to the region's Indian Ocean coast in a bid to rescue
the crew of a French-registered ship seized by pirates, elders said
on Thursday.
The Net Express
and its crew of nine Lebanese and Syrian nationals were seized by gunmen
after the ship developed mechanical problems near the northeastern coastal
town of Bargal on Tuesday.
The pirates first
brought their captives to Bargal town, but later took them back to the
ship fearing an attack by Puntland security forces.
One of the gunmen
told AFP by field radio cantact that his group was demanding a ransom,
but declined to state how much they were asking for.
Goods looted
from the vessel were on sale in Bargal town.
"Gunmen
brought two generators and some rice from the ship," said an elder,
who asked not to be named.
Puntland authorities
have demanded the immediate release of the hostages, the ship and its
cargo.
Acts of piracy
against foreign ships are common in that part of the Somali coast. -
Extrait Sapa-AFP
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NATIONS
UNIES
Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires - IRIN
Pour l'Afrique Centrale et de l'Est
AFRIQUE CENTRALE
ET DE L'EST : IRIN-CEA Bulletin hebdomadaire 29 (du 15 au
21 juillet 2000)
SOMMAIRE:
SOMALIE : Adoption
d'une Charte provisoire
SOMALIE : Désignation d'une capitale provisoire
ETHIOPIE : La sécheresse fait de plus en plus de victimes
ERYTHREE : Nouvel appel pour des 'communautés détruites'
SOMALIE
: Adoption d'une Charte provisoire
La Conférence
sur la paix nationale en Somalie, qui se déroule à Djibouti,
a
adopté dimanche une Charte nationale transitoire, ont révélé
lundi à IRIN
des sources provenant de la conférence. Elles ont fait savoir
que la charte
avait été adoptée par une majorité écrasante
de participants. Elle prévoit
un gouvernement transitoire de trois ans basé sur un système
fédéral, avec
une assemblée nationale transitoire élue sur la base des
clans. Elle prévoit
aussi l'établissement d'un système judiciaire transitoire,
validant la
constitution somalie de 1960 et 'd'autres lois qui ne sont pas en
contradiction avec la Charte', a fait savoir une source. [Pour plus
d'informations, voir le dossier séparé d'IRIN intitulé
'Peace conference
passes new charter']
SOMALIE
: Désignation d'une capitale provisoire
La ville méridionale
de Baidoa va devenir la 'capitale provisoire' de la
Somalie jusqu'à ce qu'un nouveau gouvernement par intérim
rétablisse l'ordre
public à Mogadiscio, a annoncé mercredi la Conférence
sur la paix nationale
en Somalie qui se déroule à Djibouti. Une résolution
adoptée par la
conférence a stipulé qu'un 'comité national d'intervention'
sera chargé de
la restauration de la sécurité à Mogadiscio. [Voir
dossier séparé d'IRIN
intitulé 'SOMALIA : New provisional capital chosen'.
ETHIOPIE
: La sécheresse fait de plus en plus de victimes
Le nombre d'habitants
touchés par les pénuries alimentaires en Ethiopie a
atteint 10,5 millions, ressortait-il d'un rapport produit par la Commission
sur la prévention et la préparation aux désastres
(DPPC) et posté sur le
site internet d'information de Walta favorable au gouvernement éthiopien.
Les chefs de secteur de DPPC ont publié un communiqué
conjoint déclarant que
ce chiffre était basé sur les conclusions de diverses
équipes d'étude
dépêchées dans toutes les régions pour y
évaluer les conditions de
sécheresse, sauf dans les Etats régionaux de Somali et
d'Afar. D'après le
résultat de ces études, 3,6 millions de personnes sont
touchées dans la
région d'Amhara ; 2 millions à Oromiya ; 1,7 million à
Tigray et 3,2
millions dans d'autres régions, y compris le 'Southern Nations,
Nationalities and Peoples State'. D'autres équipes ont été
envoyées dans les
Etats d'Afar et de Somali. Les résultats de leurs évaluations
seront publiés
à une date ultérieure.
ERYTHREE
: Nouvel appel pour des 'communautés détruites'
L'Equipe de pays
des Nations Unies en Erythrée a lancé un appel en vue
de
réunir 87,3 millions de dollars destinés à venir
en aide à 1,1 million
d'Erythréens affectés par la guerre. Cet appel révisé
englobe le besoin
d'aide humanitaire auprès de huit agences de l'ONU, l'aide agricole,
les
abris et produits domestiques, l'eau et l'assainissement, la santé
et la
nutrition, l'éducation, les soins psycho-sociaux, la protection
de l'enfant,
l'aide à la réintégration et le soutien de coordination.
Ces programmes
visent à fournir une assistance immédiate aux personnes
les plus vulnérables
et à aider les Erythréens 'à retourner chez eux
pour reconstruire leurs
communautés détruites', lisait-on dans un communiqué.
L'Erythrée était
confrontée 'à une situation potentiellement catastrophique
avec un
déplacement de population à grande échelle et une
accentuation de
l'appauvrissement', a fait savoir le Coordinateur humanitaire de l'ONU
en
Erythrée, Simon R Nhongo. 'Plus vite les Erythréens déplacés
pourront
rentrer chez eux pour cultiver leurs terres et reprendre leurs activités
de
production normales, plus vite ce pays, vieux de sept ans, sera capable
de
se nourrir,' a-t-il dit.
Nairobi,
le 21 juillet 2000
[FIN]
[Les informations contenues dans ce bulletin vous sont parvenues via
IRIN,
un département d'informations humanitaires des Nations Unies,
mais ne
reflètent pas nécessairement les vues des Nations Unies
ou de ses
agencþs. Si vous réimprimez, copiez, archivez ou renvoyez
ce bulletin,
merci de tenir compte de cette réserve. Toute citation ou extrait
devrait inclure une référence aux sources originales.
Les rapports
d'IRIN sont archivÿE9s sur internet sous :
http://www.reliefweb.int/IRIN. Toute utilisation par des sites web
commerciaux nécessite l'autorisation écrite d'IRIN. ]
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Ahmed
DINI
LE FRUD ARME
LE GRAND SILENCE !!!!!
En février, les accords de Paris avaient suscité une vague
d'enthousiasme et d'espoir au sein de la population djiboutienne. Le
retour triomphal d'Ahmed Dini lui donnait un large crédit pour
négocier avec le régime dictatorial.
Qu'en
est-il aujourd'hui ?
Probablement
rien ne s'est passé, rien n'a changé .... Monsieur Ahmed
DINI se tait.
Notre Association, qui avait été invitée officiellement
à assister à la cérémonie de signature à
l'hôtel Méridien a toujours soutenu le FRUD, comme elle
soutient l'action de l'opposition. Elle est intervenue à chaque
instant en faveur des prisonniers politiques, pour éviter qu'ils
ne soient pas oubliés et pour qu'ils soient libérés.
Et
pourtant depuis février, nous n'avons reçu aucune information
de la part de M. DINI, ni directement, ni indirectement. Pour quelles
raisons ?
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BRUITS
ET RUMEURS
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LE RENOUVEAU
N° 367 du Jeudi 13 Juillet 2000
CIVISME
CHANTIER
DAHER ISMAEL KAHIN DE BALBALA CHEIK MOUSSA :
NOTRE APPEL SEMBLE AVOIR ETE ENTENDU
L'appel que nous avons lancé à Monsieur le Commissaire,
chef du district de Djibouti, Daher Ismaël Kahin dit Chideh,
à travers notre lettre ouverte publiée au Renouveau
du jeudi 29 juin 2000, afin que soit préservé le terrain
réservé aux " équipements publics à
créer " de Balbala Cheik Moussa, semble avoir été
entendu. Nous en jugeons par l'arrêt du chantier du chef du
district en cours sur les lieux : les travaux ont cessé depuis
notre appel et le matériel de construction a été
enlevé.
C'est là une décision sage de la part de notre concitoyen
Daher Ismaël Kahin qui apporte la preuve que nul n'est au-dessus
de la loi. Le bien commun enregistre une victoire symbolique. La liberté
d'expression aussi.
Cette réaction positive du Commissaire de la République,
chef du district de Djibouti, rappelle, si besoin est, l'irremplaçable
utilité de l'exercice démocratique qui, par l'engagement
citoyen qu'il permet, contribue à l'enracinement de la démocratie
et de l'esprit citoyen, servant d'autant mieux l'intérêt
général.
Tout pouvoir supposant un contre-pouvoir, tant il est vrai que seul
le pouvoir arrête le pouvoir, la liberté d'expression
est vitale. Parce qu'elle offre le pouvoir à tous les citoyens
de s'exprimer, parce qu'elle permet de dénoncer les abus et
autres dérives, parce qu'elle autorise la manifestation de
la vérité, parce qu'elle rend possible le nécessaire
débat démocratique, la liberté d'expression est
un bien précieux, un bien à protéger jalousement.
Les pays démocratiquement avancés l'ont compris qui
la garantissent solidement dans les textes comme dans la pratique.
Nos ancêtres aussi qui la chérissaient dans la formidable
démocratie pastorale qu'ils nous ont léguée.
Faisons de même. Dans la sagesse et la responsabilité.
Osons espérer, dans cette perspective, et pour clore ce mot,
que le dialogue constructif qui vient de s'ouvrir entre le chef du
district de Djibouti et la modeste voix citoyenne que nous essayons
de cultiver, se poursuivra pour le bien commun.
Nos encouragements à mieux faire à Monsieur Daher Ismaël
Kahin.
ENVIRONNEMENT
URBAIN
LES
SINISTRES DE BALBALA ATTENDENT DESESPEREMENT D'ETRE ASSISTES
Les victimes de l'incendie qui a ravagé la semaine dernière
le Quartier-Tranche-Trois de Balbala, attendent toujours d'être
assistés. En dehors d'une modeste distribution de vivres par
l'Office National d'Assistance aux Réfugiés et Sinistrés
(ONARS) au lendemain du drame, les habitants affectés par le
feu dévastateur, qui a détruit quelque dix-sept habitations,
n'ont en effet rien reçu des pouvoirs publics. Ils restent
livrés à eux-mêmes, aux prises avec le désespoir.
Ils sont d'autant plus désespérés qu'il s'agit
de gens de condition modeste dont les ressources sont fort limitées
quand elles ne sont pas inexistantes.
Ils ne peuvent même pas compter sur la solidarité traditionnelle
du fait de la dureté des temps que nous traversons. "
Chacun est pris dans ses propres problèmes de survie ",
nous explique ce père de famille aux cheveux blanchis avant
l'âge et au visage déformé par le désespoir.
Pourtant, des structures existent qui peuvent fonctionner en pareilles
circonstances. C'est le cas de l'Office National d'Assistance aux
Réfugiés et Sinistrés (ONARS) qui jusqu'ici s'est
contenté, on l'a vu, d'un peu de vivres en faveur de ces déshérités
ruinés par le sort. Pourquoi la direction de l'ONARS se mure-t-elle
dans un silence douteux ? Assister les sinistrés, comme son
nom l'indique si clairement, n'est-elle pas l'une de ses missions
principales, l'une de ses raisons même d'être ? Les magasins
de l'ONARS, naguère si pleins de bonnes choses, se sont-elles
déjà vidés ? Si oui, pourquoi et comment ?
Les sinistrés de Balbala-Tranche-Trois attendent désespérément
de l'assistance. Femmes, enfants, personnes âgées...
tous regardent les pouvoirs publics. Spécialement le ministère
de l'Intérieur dont relèvent le district de Djibouti
et l'ONARS.
Réaction urgente, donc, s'impose. A moins que les souffrances
des sinistrés en question ne procurent un plaisir morbide au
misérisme gouvernant.
HYDRAULIQUE
LA
SOIF SEVIT DANS LES QUARTIERS POPULAIRES
Comme chaque année en cette période estivale, la soif
fait rage parmi la modeste population des quartiers populeux et populaires
de la capitale. Elle sévit à Ambouli Djebel, à
Balbala, dans certains secteurs des Quartiers 7 et 6. Elle assèche
les organismes, développe les calculs rénaux et jette
les gens vers les rares points d'eau.
A Balbala, la situation est telle que les camions-citernes qui alimentent
les habitants moyennant monnaie, se font rares. Pour cause de pénurie
du précieux liquide aux fontaines publiques pourtant devenues
payantes.
" La pénurie alimentaire s'aggrave d'une soif terrible
", nous confie, en colère, une mère de famille
rencontrée dans les hauteurs rocailleuses de Hayableh et de
Cheik Moussa. Elle porte un jerrycan à chaque main et cherche
désespérément de quoi soulager la soif qui tenaille
les siens. " Je dois me contenter de ces deux jerrycans pour
une famille de six membres ", lâche-t-elle, furieuse.
A Ambouli-Djebel, le même problème de pénurie
d'eau se pose. Du fait de la faible pression de l'eau par ces temps
de canicule, le précieux liquide ne parvient pas à tous
les habitants. Il s'arrête aux premières habitations,
condamnant les autres à le quémander où elles
peuvent. Dure quête...
" Cela fait des années que cette situation dure et perdure
", murmurent toutes les lèvres, asséchées
par la soif caniculaire.
Il est clair que cette pénurie d'eau soulève le problème
de la rareté de l'eau potable. Surexploitées, les nappes
phréatiques qui alimentent la capitale baissent régulièrement
tout en se détériorant qualitativement. Les autorités
chargées de l'eau le savent qui se complaisent pourtant dans
l'inertie et dans des querelles de compétence d'un autre âge.
Rationalité et prospective ne semblent pas les maîtres
mots chez les maîtres inamovibles que le régime a préposés
au ravitaillement en eau.
Et dire que la lutte contre la soif est inscrite dans les " priorités
" du pouvoir en place depuis l'Indépendances du 27 juin
1977 !
Alors, est-ce pour la fin des âges la fin de la soif à
Djibouti ?
SECHERESSE
CES
SINISTRES QUI ERRENT DANS LA CAPITALE
Il n'est pas rare, ces temps-ci, de voir des grappes d'authentiques
nomades sillonner les rues de la capitale. Nombreux, ils sont reconnaissables
à leur tenue. Ils frappent aux portes des habitations où
ils sollicitent de l'assistance. Ils traînent comme cela, à
longueur de journée, leur misère dans Djibouti-ville.
Ces pasteurs nomades sinistrés sont des ressortissants éthiopiens
frappés de plein fouet par les effets de la sécheresse
qui sévit dans la sous-région. Leur cheptel perdu par
manque de pâturages, il ne leur reste plus que la mendicité
pour survivre.
Le pouvoir en place, au lieu de réagir et de les rassembler
dans des postes d'assistance à la frontière d'où
ils repartiraient une fois servis, les regarde errer à longueur
de journée. A croire qu'il trouve là une source supplémentaire
de ce plaisir morbide qu'il semble tirer de la détresse de
ses semblables. Il les laisse cyniquement harceler leurs contribules
qui, cette fois, se débattent eux aussi dans la misère.
Ces réfugiés de la sécheresse entrent pourtant
dans le champ d'action de l'Office National d'Assistance aux Réfugiés
et Sinistrés (ONARS). Dont c'est le rôle de venir en
aide aux réfugiés et autres victimes des sinistres sur
le sol national, d'où qu'ils viennent. Un ONARS visiblement
impassible ces temps-ci en dépit de la multiplication des nécessiteux
urgents.
Peut-on espérer une assistance pour ces réfugiés
de la faim qui ne demandent qu'à repartir chez eux une fois
" renfloués " ?
ILS
ONT DIT
ADEN
ROBLEH AWALEH PRESIDENT DU PND
(extrait du discours prononcé à l'occasion du 27-Juin-2000)
"
Pour le peuple djiboutien le 27 Juin est un grand jour. C'est un Jour
qui ne peut être oublié ou passé sous silence.
C'est le Jour où notre peuple a quitté les ténèbres
de la domination coloniale pour la lumière que constitue la
souveraineté.
Cette souveraineté et cette indépendance ne sont pas
les fruits du hasard. Elles sont le résultat d'un combat acharné
de notre peuple. Des hommes et des femmes ont hissé haut le
flambeau de la lutte de libération. Nos cimetières sont
pleins de martyrs. Que Dieu ait leurs âmes. Je vous demande
de prononcer le FATAHA pour nos martyrs.
Il est malheureux que le régime qui a pris en main notre destinée
de nation libre, le 27 juin 1977, ne se souvienne pas de ceux et de
celles qui, au péril de leurs vies, ont fait naître cette
nation. Tout se passe comme si ce régime a eu pour charge "
d'effacer " l'histoire de notre glorieuse lutte de libération
nationale. Le fait d'avoir été un héros de la
lutte de libération ne constitue pas aujourd'hui une bonne
référence. Les tenants de ce régime pensent que
ce pays n'est qu'un bout de terrain sans maître et qu'il est
tout à fait logique qu'il soit exploité pour le seul
profit du groupe qui a eu la " chance " de mettre la main
dessus. Pour ce régime, ce pays n'a ni un Peuple ni une Histoire.
En un mot les tenants du régime pensent qu'ils n'ont de compte
à rendre à personne.
Vous conviendrez avec moi qu'un tel credo est extrêmement dangereux.
C'est cet état d'esprit qui est à l'origine de la guerre
civile qui a ravagé notre pays. Des milliers de vies ont été
sacrifiés inutilement. Des milliards de dollars sont partis
en fumée.
Cet état de guerre civile n'est pas près de disparaître.
Au contraire il y a lieu de craindre que cette guerre prenne de plus
en plus d'ampleur et qu'elle finisse par nous être fatale. Comment
éviterions-nous un tel désastre si les causes ne sont
pas traitées à la racine ?
Ces causes sont parfaitement identifiées par les Djiboutiens.
Ce sont :
- l'ethnocentrisme,
- le tribalisme,
- les emprisonnements arbitraires,
- l'existence d'une véritable police politique dont le seul
rôle est de " mâter " les opposants,
- l'existence d'une justice aux ordres de l'exécutif,
- l'utilisation des services administratifs comme moyens de pression
à l'encontre des opposants (poursuites injustes des services
fiscaux, coupure inopinée d'électricité, de téléphone
et d'eau, viol de la correspondance, etc.)
- l'impossibilité pour les opposants d'exercer une activité
professionnelle, qu'elle soit publique ou qu'elle soit entrepreneuriale,
interdiction qui s'applique également aux familles des opposants,
- les retraits de passeports,
- le népotisme, le clientélisme, les passe-droits, la
corruption
Au lieu de rechercher le soutien du peuple en libéralisant
la vie politique, économique et sociale, le régime préfère
s'appuyer sur le tribalisme. C'est ainsi que le régime place
à la tête de l'administration le clan tribal auquel appartient
le chef suprême du régime autrement dit celui qui fait
office de Chef d'Etat. La vérité que je vais dire sur
ce sujet va faire vaciller plus d'un. Savez-vous que deux cent huit
(208) des deux cent quinze (215) Secrétaires Généraux,
Directeurs Généraux, Directeurs et Chefs de Service
de l'administration appartiennent à ce clan ? Savez-vous que
cent soixante-dix (170) des cent soixante-quinze (175) comptables
(postes éminemment stratégiques s'il en est) de l'administration
sont issus de ce même clan ? Les quelques postes qui ne sont
pas tenus par le clan échoient à des personnes qui n'appartiennent
pas au clan mais qui, tout de même, y sont proches par les liens
du mariage. L'armée, la police et la gendarmerie n'échappent
pas à cette règle. La vérité blesse mais
ne tue pas !
Ces gens se font un devoir de défendre les intérêts
du clan. Leur premier réflexe est de " faire avaler des
couleuvres " à tous ceux qui sont opposés aux prérogatives
du clan. Voilà pourquoi l'administration publique a perdu depuis
belle lurette le rôle qui était son essence même
: être au service du peuple. Ces responsables claniques n'ont
de compte à rendre qu'à leur chef suprême. Ceux
et celles que l'on qualifie prétentieusement de " ministres
" n'ont qu'à bien se tenir. Sinon... !
M. Ismaïl Omar Guelleh continue - en plus mal - le système
fondé par son oncle Hassan Gouled Aptidon ".
ISMAËL
OMAR GUELLEH, CHEF DU POUVOIR EN PLACE
(extrait
de l'allocution prononcée le 27 juin 2000)
"
C'est dans cet esprit que personne ne détient à elle
seule la vérité et que le consensus, et non l'antagonisme,
est le meilleur moyen de préserver le tissu social que je continue
d'inscrire ma démarche.
En conformité avec les enseignements de notre sainte religion
qui, depuis 15 siècles, a consacré l'importance du travail
pour assurer les moyens de subsistance aux humains, appeler à
la solidarité sociale et en a fait une obligation tant pour
l'individu, la famille et la communauté.
Sur la base de ces principes qui ont permis au dialogue social de
devenir partie intégrante de nos traditions consacrées,
le gouvernement et nos frères du FRUD armé ont engagé
dans la concorde et sans passion les discussions sur l'accord-cadre
du 7 février 2000, et au regard de la convergence qui se manifeste
quotidiennement, nous espérons aboutir bientôt à
une vision unifiée des solutions appropriées à
l'avenir de notre peuple, tant par leur ampleur que leur nature ".
MADAME
LANGE SCHERMERHORN, AMBASSADEUR DES ETATS-UNIS D'AMÉRIQUE EN
RÉPUBLIQUE DE DJIBOUTI
(extrait
du discours prononcé le 4 juillet 2000 à l'occasion
de la Commémoration de l'Indépendance américaine)
"
En 1776, des hommes de bonne volonté se réunirent dans
la cité coloniale de Philadelphie pour réfléchir
à l'avenir des résidents des treize colonies de cette
partie de l'Amérique que les habitants de la " vieille
Europe " avaient appelée le " Nouveau Monde ".
La " noble expérience " dans le domaine de la gouvernance,
critère de base du groupe varié d'hommes représentant
tous les éléments de ce que l'on appelle maintenant
la " société civile " et impliqués
dans cette année fatidique, a été prouvée
plus durablement que ce que personne n'aurait pu imaginer.
Il est peut-être utile d'analyser les raisons pour lesquelles
cette forme de gouvernement a tellement été couronnée
de succès face aux défis relevés et aux obstacles
surmontés. Ce type de pouvoir, conçu en 1776 et perfectionné
par les " pères fondateurs " dans la constitution
adoptée en 1787, a prévalu.
Il a été constitué de manière à
fournir un environnement stable dans lequel les citoyens peuvent suivre
les principes de liberté et de justice inscrits dans les termes
émouvants de la déclaration d'indépendance signée
le 4 juillet 1776. Je cite :
" Nous tenons pour évidentes par elles-mêmes les
vérités suivantes : tous les hommes sont créés
égaux ; ils sont doués par le créateur de certains
droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie,
la liberté et la recherche du bonheur. Les gouvernements sont
établis parmi les hommes pour garantir ces droits et leur juste
pouvoir émane du consentement des gouvernés " ".
EN
BREF EN BREF
UN
OFFICIER DE LA FNP JETE EN PRISON
Selon
des informations concordantes recueillies par le Renouveau, un Officier
de la Force Nationale de Police, le Lieutenant Pompier Mohamed Djama
Yonis, chef du détachement Incendie Djibouti-Ville, aurait
été jeté à la sinistre prison de Gabode
à la suite d'une vive altercation avec un juge, Madame Zenouba
Said, dans le parking du palais de justice lundi dernier vers dix
heures. Motif retenu contre l'officier : outrage à magistrat.
N'est-ce pas disproportionné comme sanction ?
Espérons que la raison l'emportera sur les passions dans cette
affaire.
A
suivre
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L'HOMME
OU LA FEMME DE LA SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle
ou celui qui s'est distingué(e) soit pour soutenir la dictature,
soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions
sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction
de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles ou de centres
de soins, etc..
Rappel
des personnages déjà élus :
N°
17 - Mme Leila, juge d'instruction
N°
19 - Omar FARAH, gendarmerie d'Ali Sabieh
N°
29 - Le général Yacin YABEH,
N°
32 - Le directeur de la Prison de Gabode,
N°
33 - Ali Mohamed ABDOU, procureur général
N°
35 - Mme Hawa Ahmed Youssouf Ministre déléguée
conjointement avec M. Le Représentant de l'UNICEF à Djibouti.
N°
36 - M Ibrahim Idriss DJIBRIL, MInistre de la Justice, conjointement
avec M Mohame Ali ABDOU, procureur général de Djibouti
(2ème nomination)
Bulletin
N° 4 - Lieutenant GUELLEH de la FNP
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LIGUE
DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Le Président NOEL ABDI Jean Paul
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SOMALILAND
FORUM
COMMUNIQUÉ,
Tuesday July 24th, 2000 Ref. SF/EC-017-2000
PRESIDENT
GUELLEH :
A PEACEMAKER OR PAWNBROKER?
When Mr.
Ismail Omar Guelleh, the President of Djibouti, first called on the
Arta Conference in last May, his style of conducting the 13th Somali
conference since 1991 was seen as an asset by some in the international
community. However, by the dawn of the closing of the conference---which
is now a few days away---the same style is increasingly proving to be
a liability. Mr. Guelleh's early political manoeuvrings to host the
conference in his city-state of Djibouti were quite a few at the beginning.
First, he took unto the United Nations' general assembly podium in September
of last year to plead with his international counter-parts (Heads of
State) to bring the Somali political nightmare to an end. This move
instantly won him some international friends and money---a badly needed
cash infusion for his crumbling economy. The regional organisations
such as the Arab League, OAU and IGAD, of which the old Somalia once
was a member, all came aboard and bank-rolled Mr. Guelleh's latest political
gamble on the Somali issue. The Somali-speaking media, especially the
BBC Somali section, also jumped on his bandwagon and gave him a glorious
coverage in every turn of his manoeuvring.
Secondly,
he initially came across to some Somali-speaking media listeners as
someone, who is articulate in the Somali language and hence was perceived
to be saying of something relevant to the Somali political impasse.
Somalis have always felt some reverence towards those who prove to have
some ways with the Somali language such as General Siad Barre, who herded
the Somali people into an abyss. Mr. Guelleh also initially unveiled
his political plans with simple messianic language, as though he was
the only "saviour" left on earth to deliver the poor Somali
population in Somalia proper (the South) from their suffering; thus
the initial public adulation in Mogadishu, Bossaso, and even Baidao.
Thirdly,
Mr. Guelleh finally thought to have cornered the southern Somali warlords
by threatening them with prosecution for crimes against humanity, if
they did not comply with his mission. This probably had won him the
biggest jubilation, as the people of the South (Somalia proper) were
already fed up with their visionless warlords, who could not politically
shoot straight over the last ten years. But if such was initially the
crust of Mr. Guelleh's initiative, what went wrong with his plan afterward?
The later reversal of plan is evident and his political mishaps are
countless. Accordingly, his public image has lost its gloss in the eyes
of most Somalis both in Somaliland and Somalia. The reasons are many,
but we will only consider the following:
For instance,
instead of making peace among the southern Somali communities and attempting
to soothe their hard feelings as well as the bad blood between them,
caused by the ten-year old protracted civil war, he chose to pick a
fight with the established Republic of Somaliland! For example, he closed
the border between the two brotherly nations of Somaliland and Djibouti,
banned Somaliland's leading daily newspaper, the independent and privately
owned Jamhuuriya---to enter his country and took to the airwaves to
denounce Somaliland's social and political achievements. Worse still,
Mr. Guelleh engineered to get a token few Somalilanders to his conference,
whom he thought, and still thinks, that the world would think that they
represent the people of Somaliland. As a result of his Machiavellian
tactics, the public opinion of Somalilanders quickly saw the true objective
of his plan, which is to erase their sovereignty and achievements. The
political climate between the two nations is now one of looming war.
As for
the rest, the implications of Mr. Guelleh's actions can be summarised
as follows:
1. He has
now created more problems in the Somali territories than there was before
he first started his political adventures in May. For example, he is
now almost succeeding to announce a make-shift, unrepresentative government
for Somalia at the end of this month, whose blueprint, in fact, was
in his desk drawer from the day he first called on the conference at
the UN. How else can he create a government with a president, a prime
minister, and a cabinet for Somalia in less than 36 hours, unless the
whole thing was pre-determined from the beginning? If it was that easy
to form a government for Somalia, why was Somalia allowed to stay ungoverned
for over ten years? Unluckily for him by now, this quick-fix has, by
all indications, clearly started to backfire on him, as so many of the
people in Somalia proper (the South) have already expressed their scepticism
about the whole project. As recently as three days ago, his top political
adviser, Mr. Osman Ahmed Yussuf, was in Mogadishu for a last-ditch effort
to bring the Somali warlords on board. To Guelleh's disappointment,
Mr. Hussein Aideed, Osman Ato, and Mr. Yalahow have stated that they
were not interested to rubber stamp his pre-cooked political blueprint
for their country.
2. The
international media, that first showed some interest, is now backing
away from the story. Some are even reporting the diplomatic showdown
that is currently brewing between Egypt and Djibouti over the Somali
issue. With less media coverage, Mr. Guelleh should know that, this
means less money coming into his cash-starved economy and this should
signal to him the beginning of the end of the era of milking the Somali
story for his own benefits.
3. His
lack of knowledge of the African political history since independence
is also causing more harm than good between the Somali people of the
Horn. For example, he clearly views the Republic of Somaliland as a
region seceding from Somalia in the manner of Biafra from Nigeria in
the 1960s, or even that of the Katanga region from Zaire under Moise
Tshombe. Here, Mr. Guelleh has failed to understand that Somaliland's
end of merger with Somalia, after thirty-one years of voluntary union
between the two, is sui generis like the case of Eritrea. Its uniqueness,
like that of Eritrea and of Namibia, is embedded in the African colonial
history. He also failed to read another page from African history on
the many nations that flirted with the idea of merging in that momentous
year of 1960 when independence came to most African countries. For example,
Senegal had joined with Sudan (Now the Republic of Mali) in a Mali Federation
at independence in June of 1960, with the understanding that other French
West African countries such as Dahomey (Now Benin), Upper Volta, Mauritania,
and even anti-federalist Ivory Coast would later do the same. But President
Senghor of Senegal pulled the plug on that Union after only two months
of its existence. However, once he realised that others were not coming
to join the two, despite the glorious past that these countries had
together as part of that great African Kingdom of the Mandinga people
that flourished between the 13th and the 17th centuries. Mr. Guelleh
should not look that far into African history in order to find some
parallels for his country's betrayal of the "Greater" Somali
cause in 1977, when the Djiboutians chose to stay away and rightly so,
from the experimental Union between the two other Somali-populated states
(Somaliland and Somalia).
4. Mr.
Guelleh has also sown the future seeds of confrontation between Somalia
and Somaliland by totally disregarding the people of Somaliland's political,
economic and social rights in the region during this conference. For
example, high in the agenda of his conference, besides seeking immediate
recognition for his newly invented government for Somalia, is the issue
of passports immediately after the conference. By implication, this
is aimed at punishing the large Somaliland expatriate communities in
the Arab Gulf States, which would lose the privilege to use their old
Somali passports. These travel documents were issued to the communities
by the former Somali regime and it is their inherent right to seek gainful
employment with these passports until such time when both Somali-populated
states (Somaliland and Somalia) gain international recognition and issue
their separate passports. But, Mr. Guelleh, because of the fact the
issue came up in the discussion that soon, is clearly trying to exploit
the situation and use the passport case as a stick against the people
of Somaliland. It is a cheap tactic, which is not going to change the
minds of the people of Somaliland, as they are prepared to
pay any price for their hard-won freedom and statehood. Mr. Guelleh
and his Somali puppets at Arta are also contemplating to disrupt the
flow of the international trade both to and from Somaliland. They are
planning to put a ban on our lucrative livestock trade with the Arab
world. Again, they would be enlightened to re-call that we had survived
from that economic
strangulation game, too. And it was not that long ago to forget it.
Finally,
Mr. Guelleh's arrogance and autocratic style had their effects on the
Somali proceedings at Arta. So many delegates had been harassed to get
concessions from them, and others had been thrown into jail during the
conference. Still others had been denied the right of speaking their
mind to the public media or leaving the country. Delegates had, therefore,
been internalising all these mistreatments at Arta, and they will for
sure have a second look at their signatures, for whatever they are worth
which is not much in most cases, as soon as they leave Djibouti. Secondly,
no tangible progress has been made in reconciling the communities of
Somalia proper on vital issues such as occupied territories, properties,
militia disengagement, and war crimes. So, it is very likely that those,
in the international community, who first saw him as a saviour, especially
the UN officials who are so eager to wash Somalia off their hands, would
soon regret that they ever endorsed Mr. Guelleh's futile mission.
The Somaliland
Forum
For further information, please contact Somaliland Forum's Media contacts:
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